Vive le roi Machiah Now! n°323

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MACHIA’H N° 323 - CHABBAT PARACHAT REEH CHABBAT 30 MENA’HEM-AV 5776, ROCH ‘HODECH ELLOUL - 03/09/2016

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VIVE LE ROI

Hebdomadaire - Edition française - www.viveleroi770.com viveleroi770@gmail.com - 058-4770055

Photos Jean Diamant

NOW !

Inauguration d’un Séfer Torah pour le Centre Machia’h et Guéoula ‘Habad de Jérusalem

Editorial

Nouvelle vision pour une nouvelle génération

Actuellement, les mentalités ont radicalement changé et le monde accepte des idées diamétralement opposées avec celles des décennies précédentes. Celles-ci, étaient censées être (à leur époque) totalement révolutionnaires, que ce soit dans le domaine de la technologie, de la médecine, de la philosophie ou même de la foi.

Auparavant, il fallait écrire des livres sur ces nouvelles idées, les promouvoir et attendre que le public s’y fasse et finalement célèbre telle ou telle découverte. Le chemin que faisait ce nouveau concept était long et tortueux. Les générations précédentes ont, par exemple, vu l’ordinateur comme un espoir phénoménal qui allait changer toute la vie des hommes et trouver toutes les solutions à tous les problèmes. Mais la génération actuelle, elle, ne vit plus du tout au même rythme et il suffit de voir une idée (une image) et son application concrète pour, sans s’enthousiasmer outre mesure, la recopier intellectuellement et s’en servir dans la vie avec tellement de facilité. On ne se sert aujourd’hui que de l’un de nos sens dans la majorité des cas, et c’est la vision. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’on saisit le plus grand nombre d’informations en un minimum de temps. Et c’est ce que le Dvar Mal’hout de cette semaine nous enseigne : « Rééh : Vois », la vision ressemble à la ‘Ho’hma (Sagesse) car elle contient tout un concept alors que l’audition demande de nombreuses explications pour saisir l’idée en question. En fait, la vision d’aujourd’hui est bien différente de celle d’antan et on apprend des dizaines de fois plus vite en voyant, qu’en expliquant. Ce qui explique l’engouement pour la vidéo et beaucoup moins pour un cours en audio par exemple. Le roi Machia’h nous enseignera par la vision et nous n’aurons plus besoin de livres, et là, le plus haut des cinq sens, atteindra la perfection et nous vivrons de la manière la plus merveilleuse le lien indéfectible entre nous et D.ieu. Car « toute chair verra que c’est la bouche de l’Eternel qui a parlé » et nous verrons même ce qui peut s’entendre et dès maintenant, le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h nous conseille d’ouvrir les yeux. Pourquoi ? Pour voir et constater que la délivrance véritable et complète est déjà présente dans le monde et la propriété du monde entier devient celle de D.ieu et son envoyé sur terre, le Peuple Juif ! (GB)

A l’occasion de la Hilloula de Rabbi Lévi Its’hak, père du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h, a eu lieu un événement qui a marqué le centre ville de Jérusalem. Mercredi dernier, le 20 Mena’hem-Av, l’inauguration d’un Séfer Torah a défrayé la chronique par une gigantesque manifestation de chants et de danses en plein cœur de la rue piétonne Ben Yéhouda. Plus de 2000 personnes étaient présentes et se sont jointes au défilé, à la suite du dais sous lequel le nouveau Séfer Torah a marché, porté par les Rabbanim et le donateur de ce Séfer Torah, M. Semama, en direction de la Yéchiva et du Centre Machia’h & Guéoula de Jérusalem. Un grand repas a réuni près de deux cent personnes après les Akafot (danses) merveilleusement accompagnées par un orchestre ‘hassidique. La joie de la Guéoula était bien au rendez-vous. Photos Jean diamant. (GN)

Le dollar du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h pour avoir des enfants est en vente - Contactez dès maintenant Rav Its’hak Pachter au 050-9122770

Ye’hi Adoneinou Morénou VeRabbénou Mele’h HaMachia’h Léolam Vaèd !


L’Edit Royal Dvar Mal’hout Résumé du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita Chabbat Parachat Rééh - 30 Mena’hem-Av 1er jour de Roch ‘Hodech Elloul 5751-1991 La bénédiction de la Délivrance aux yeux de tous…

La Paracha de Rééh est toujours lue dans un temps lié au mois de Elloul : soit le Chabbat qui précède et bénit le mois de Elloul, soit comme cette année-ci - le Chabbat Roch ‘Hodech Elloul. Cela peut apparaître surprenant, car, à première vue, non seulement la Paracha de Rééh et le mois de Elloul n’ont-ils aucun rapport entre eux, mais, au contraire, ils sont porteurs de significations opposées. En effet, dans le mois de Elloul, l’accent est mis sur l’effort de l’homme pour se rapprocher de D.ieu, le « bien-aimé », selon le verset du Cantique des cantiques qui est l’acrostiche du mot « Elloul » : d’abord « Ani Lédodi - Je suis à mon bien-aimé », en conséquence de quoi l’homme mérite l’aide de D.ieu, « Védodi Li, mon bien-aimé est à moi (1) ». À l’inverse, la Paracha de Rééh souligne l’assistance et la bénédiction divine : « Rééh Anokhi Notène Lifné’hem Hayom Bra’ha Regarde, Je donne aujourd’hui devant vous une bénédiction (2)».

Dans ce verset, chacun des mots exprime la qualité de la bénédiction qui émane d’en-haut pour descendre sur le Peuple Juif. « Rééh - Regarde » exprime une intériorisation du message beaucoup plus profonde qui découle de la supériorité de la vision sur l’écoute. « Anokhi - Je » exprime un degré du Divin bien plus essentiel et élevé que lorsque D.ieu se révèle par l’autre terme pour « Je, Ani ». En effet, la lettre Khaf qui se rajoute à ce dernier pour former Ano’hi représente le degré infini de Keter dont elle est l’initiale. « Notène - donne » exprime le don divin qui se fait dans la joie. « Lifné’hem - devant vous » signifie « au-dedans de vous », car l’influence divine venue d’en-haut se révèle d’abord dans les profondeurs de l’être et ensuite seulement dans sa partie superficielle. « Hayom - aujourd’hui », exprime le dévoilement lié à la lumière du jour ainsi que l’éternité (car « aujourd’hui » désigne chaque jour) liée au dévoilement divin d’enhaut. « Bra’ha - bénédiction » désigne aussi une influence divine qui vient d’en-haut, voire même une influence si élevée qu’elle ne peut se révéler dans notre monde de façon positive, mais seulement d’une façon qui semble être une malédiction (que D.ieu préserve) comme le dit la fin du verset.

Le bilan de l’année Dès lors, comment peut-il exister un lien entre cette Paracha qui exprime le dévoilement divin d’en-haut avec le mois de Elloul dont le sujet est l’effort de l’homme ici-bas ? On peut a priori justifier cela par le fait que le mois de Elloul doit constituer un bilan du service divin de l’homme envers D.ieu, pas seulement dans l’effort qui est fait « d’en-bas », mais aussi de l’effort dans la révélation des forces de son âme, qui est un travail que l’homme effectue « d’en-haut ». Ce point a été développé dans le discours précédent (de la Paracha Ekev) et il y a été expliqué que le premier jour de Roch ‘Hodech est lié avec le bilan du service divin qui se fait de haut en bas. C’est la raison pour laquelle il tombe un Chabbat, car en ce jour on n’a pas affaire avec le monde, mais avec son âme à

travers l’étude de la Torah et la prière (et cela pénètre également la Mitsva de consommer les repas du Chabbat, qui sont élevés spirituellement par rapport aux repas de la semaine).

L’hiver débute en Av Cependant, il semble plus logique de dire que Rééh est liée aussi avec le service divin qui se fait de bas en haut (bien qu’elle soit lue pendant les mois d’été dans lesquels le service de D.ieu est essentiellement de haut en bas), pour les raisons suivantes : 1. Bien qu’elle soit toujours lue pendant le mois de Av, elle est toujours liée à Elloul dans lequel le service divin se fait principalement d’en-bas, soit en bénissant ce mois, soit en faisant partie de Roch ‘Hodech Elloul. 2. Le mois de Av lui-même est lié au mois de Tichri (auquel Elloul est une préparation). En effet, on commence à se souhaiter « Ktiva Ve’hatima Tova », d’être inscrit et scellé pour le bien dans le livre de la vie, à partir du quinze Av. D’autre part, les lettres du mot Aryeh, le lion (qui est la constellation dominante - le « Mazal » du mois de Av), sont les initiales de Elloul (Alef), Roch Hachana (Rech), Yom HaKippourim (Youd), Hochaana Rabba (Hé), les étapes principales du mois de Tichri. 3. La conclusion de la Paracha de Rééh traite des lois relatives à la fête de Souccot qui, comme tous les évènements des mois de l’hiver, relève du service divin qui se fait d’en-bas. Ainsi, la question reste posée : qu’est-ce qui relie la Paracha de Rééh avec le service divin d’en-bas, dont l’homme est à l’initiative et qu’il accomplit de ses propres forces ?

Commencer comme il faut Pour répondre à cela, il est nécessaire de rappeler en préambule que le service divin qui est attendu au mois d’Elloul n’est pas de bas en haut ou de haut en bas, mais la fusion de ces deux mouvements en un seul (voir le discours de la Paracha Ekev). En effet, le service divin d’en-bas a l’avantage de provenir de l’homme lui-même, mais il est, de ce fait, nécessairement limité et sa portée est donc également limitée. L’assistance divine qui se révèle d’en-haut a l’avantage d’être bien au-delà des limitations humaines, mais elle ne correspond justement pas aux efforts investis par l’homme. Il s’agit d’un cadeau de D.ieu. Ce que l’homme doit faire au mois d’Elloul, c’est de servir D.ieu de ses propres forces, d’en-bas (« Ani lédodi - Je suis à mon bien-aimé »), mais d’une façon qui le place au-delà de toute limite et le résultat sera en conséquence. C’est ce à quoi les mots « (mon bienaimé est) à moi » font allusion. Cependant, pour pouvoir réaliser cela, l’homme doit se tenir à un niveau très élevé, au-delà de toute limite ! C’est la raison pour laquelle on lit la Paracha de Rééh avant le mois d’Elloul en tant que préparation à ce service de D.ieu. Il y est dit à l’homme «Regarde», comprends, sois conscient du fait que « Je donne aujourd’hui devant vous une bénédiction ». La conscience de recevoir dans son âme le dévoilement du degré de Ano’hi, l’Essence du Créateur, permet au Juif de servir D.ieu d’en-bas d’une façon illimitée.

ce qui place le Juif au-dessus du monde et de ses limites. Ainsi, lorsque le mois d’Elloul débute un Chabbat (en particulier lorsqu’il s’agit du premier jour de Roch ‘Hodech), le mois tout entier en est marqué et devient de ce fait « Chabbatique », au-delà des limites. En effet, lorsque le premier jour de Roch ‘Hodech tombe un Chabbat, cela agit sur le second jour et lui confère également ce caractère « Chabbatique », et il en est de même pour les autres jours du mois. On voit que lorsque Roch ‘Hodech tombe un Chabbat, c’est la dimension du Chabbat qui prévaut. En effet, l’ordre de la prière est celui du Chabbat et ce n’est que dans la Amida que l’on mentionne Roch ‘Hodech. Dans le Birkat Hamazone (action de grâce après le repas), le Chabbat est mentionné avant le Roch ‘Hodech. Dans les bénédictions qui suivent la lecture de la Haftara, on mentionne le Chabbat et pas le Roch ‘Hodech et ce, bien que la Haftara toute entière ne traite que du Roch ‘Hodech ! La raison à cela est que le Roch ‘Hodech, marquant le phénomène naturel du renouvellement de la lune, est lié quelque peu aux limitations du monde. Ainsi souligne-t-on en premier lieu le Chabbat, pour exprimer le fait que le Juif se trouve en premier chef au-delà des limites du monde (Chabbat) et qu’il fait ensuite pénétrer cette dimension infinie à l’intérieur du monde (Roch ‘Hodech).

Que faire ? Il faut diffuser partout le service divin qui découle des cinq acrostiches du mois d’Elloul, en particulier du cinquième qui représente la délivrance et qui doit pénétrer tous les autres aspects du service de D.ieu (notamment à travers l’étude des sujets relatifs à la délivrance et au Temple). Et concrètement : Il faut annoncer en tous lieux, par des paroles qui viennent du cœur, que D.ieu dit (à travers Ses serviteurs les prophètes) à chaque Juif : « Regarde, Je donne aujourd’hui devant vous une bénédiction », au point où l’on voit véritablement aujourd’hui avec des yeux de chair la bénédiction de la Délivrance messianique. Cette proclamation doit émaner de tous, même de ceux qui prétendent qu’ils n’ont pas encore intégré et assimilé la chose, car, même dans ce cas, ils ont une foi parfaite et peuvent (et doivent) donc diffuser cela à autrui, à commencer par leur entourage, puis à tous les Juifs auxquels ils peuvent parvenir, et cela même aidera à ce qu’ils intègrent ce message comme il se doit. Puisse D.ieu vouloir que, par le mérite de ces paroles au sujet de la Délivrance, celle-ci se fasse concrètement, en particulier lorsque nous allons relier cela avec le fait de dire « Lé’haïm ! » dans un Farbrenguen (réunion ‘hassidique) ici, dans la synagogue, la maison d’étude et de bonnes actions de mon beau-père, le Rabbi : «Lé’haïm ! Lé’haim Vélivra’ha ! « A la vie ! A la vie et à la bénédiction ! ». Puissions-nous tous mériter toutes les bénédictions, en particulier celle d’être inscrits et scellés pour une bonne et douce année, et a fortiori la bénédiction de la Délivrance complète par notre juste Machia’h, et toute l’assemblée répondra « Amen » et « plus grand est celui qui répond Amen que celui qui bénit ». Amen, Ken Yéhi Ratsone.

Cela commence par le Chabbat La capacité d’un Juif de servir D.ieu au-delà de toute limite est soulignée lorsque Roch ‘Hodech Elloul Notes : 1/ Cantique des cantiques 6.3 - 2/ Deutérotombe un Chabbat. Le jour du Chabbat, comme on le nome 11.26 - 3/ Exode 26.13 - 4/ Esther 9.22 - 5/ sait, est exclusivement consacré à l’étude et à la prière, Deutéronome 30.6 - 6/ Bechala’h 15.1 - 7/ Isaïe 66.10


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Changement de destin

Récit d’une Techouva (retour à D.ieu et à la Torah), tel qu’il nous fut conté par le personnage principal, un commerçant parisien après une visite chez le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h lors du Chabbat Parachat Vayéchèv…

Bien que connaissant Eliahou F. depuis plusieurs années, nous n’eûmes jamais l’occasion d’entendre de lui le récit extraordinaire qu’il nous fit récemment, des circonstances dans lesquelles il revint au Judaïsme. Lui ayant rendu visite à son magasin, comme nous le faisons fréquemment, et ayant évoqué des souvenirs communs, nous avons eu la surprise et le plaisir de l’entendre tenir les propos suivants : « Tout commença en 1992, lorsque je reçus un appel du directeur du service comptable de la Yéchiva Loubavitch de Brunoy, m’invitant à faire partie de la délégation qui devait se rendre auprès du Rabbi, pour lui remettre la maquette du nouveau bâtiment de la Yéchiva et recevoir sa bénédiction en vue d’entreprendre les travaux de construction. Précisons que mes rapports avec le Judaïsme étaient à l’époque très limités. Je recevais néanmoins les collecteurs de dons pour la Yéchiva, qui ne manquaient jamais l’occasion de m’inciter à faire ce voyage chez le Rabbi. Aussi, je répondis favorablement à leur proposition. On m’informa qu’un groupe composé des donateurs et soutiens financiers de la Yéchiva serait reçu par le Rabbi, le lendemain du Chabbat (Parachat Vayichla’h, si je me souviens bien), et je donnai ma participation au voyage. Mais la Providence Divine en décida autrement en ce qui me concernait, car une audience dans un litige avec un client m’obligeait à rester à Paris, ce dont j’informai la Yéchiva. Mais on me répondit que le Rabbi tenait certainement à ma présence auprès de lui, car il ne pouvait recevoir le groupe à la date fixée, et donc, le voyage fut reporté à la semaine suivante ! Nous partîmes donc, huit jours plus tard, et arrivâmes à New-York, l’avant-veille du Chabbat, Parachat Vayéchev. Nous priâmes au « 770 », le quartier général du Rabbi, et assistâmes, dans l’après-midi, à la grande conférence qu’il donna sur la Paracha. Je dois préciser que je ne savais pas prier à l’époque, et que tout ce que je voyais m’était totalement étranger, incompréhensible et, à la limite, insupportable. Je fus donc, véritablement surpris lorsqu’à la fin de la conférence, tous vinrent nous féliciter et nous serrer la main. J’appris ainsi, par mes compagnons, que le Rabbi avait abondamment parlé de la France, de l’évolution du Judaïsme depuis la révolution française et de l’initiative positive que nous représentions… Le lendemain, dimanche, nous fûmes reçus collectivement par le Rabbi, et passâmes, un à un, devant lui. Mes amis me pressèrent de demander sa bénédiction pour épouser la jeune femme que je fréquentais depuis un certain temps, et c’est ce que je fis. Le Rabbi me fixa d’un regard qui entrait au plus profond de mon être. A ce moment, sous ce regard, je me sentis vidé de ma substance, je perdis conscience du temps et de l’espace, et enregistrai uniquement la vision suivante : je me trouvais au bord d’un précipice, retenu par une main qui m’empoignait solidement par-derrière. Dans

cet état d’angoisse et de vertige, j’entendis la voix du Rabbi me dire, en même temps qu’il me tendait un dollar : « Dans un prochain avenir… ». Lorsque je m’éloignai, je n’avais qu’une pensée en tête : « Je dois revenir à D.ieu, pratiquer la Torah et les Mitsvot et vivre comme un Juif ». Une pensée que je n’avais jamais eu auparavant !

J’achetai des Téfilines et m’initiai à les mettre, ainsi qu’un certain nombre de livres puis nous reprîmes le chemin du retour. Le recteur de la Yéchiva, assis à mes côtés dans l’avion, m’expliqua la réponse du Rabbi : « Dans un prochain avenir, cela signifie que vous allez rencontrer celle qui sera votre épouse ». Ma compagne d’alors se montra surprise, et pour tout dire, assez déçue de mon changement. Le fait que je sois résolu à fermer mes magasins le Chabbat, que je ne veuille manger que strictement Cachère et que je fasse régulièrement mes prières, ne cadrait plus avec ses critères de tradition assez vagues. Nous nous séparâmes au bout de deux mois, et c’est au cours d’une soirée que je liai conversation avec une jeune fille qui semblait partager mes idées. C’est elle que j’épousai trois mois plus tard (« dans un prochain avenir », avait dit le Rabbi) et elle est aujourd’hui la mère de mes enfants et la reine de mon foyer. Quand à mon ancienne compagne, j’ai appris qu’elle avait, deux ans après notre rupture, épousé un ‘hassid de Loubavitch ! (Le Courrier de la Guéoula n°803)

Machia’h & Guéoula Sortir des limites de l’exil

Le nom « Elloul » possède plusieurs acrostiches. Le premier représente la Torah : « Et celui qui n’a pas dressé d’embûches et D.ieu l’a amené sous sa main, Je te fixerai un endroit où il puisse se réfugier » (3). Ce verset parle en effet des villes de refuge qui évoquent la Torah, car celle-ci est un refuge spirituel qui préserve du mauvais penchant. Le second représente la prière : « Je suis à mon bien-aimé et mon bien-aimé est à moi , qui fait paître son troupeau parmi les roses », car il évoque l’attachement de l’homme à son Créateur à travers la prière. Le troisième représente les bonnes actions : « En faire des jours de festin et une occasion d’envoyer des présents l’un à l’autre et des dons aux pauvres » (4). Ces trois piliers du service divin doivent se faire, comme nous l’avons dit, de façon à dépasser les limites, comme cela apparaît dans le quatrième acrostiche qui représente la Techouva (le retour à D.ieu) : « L’Éternel ton D.ieu circoncira ton cœur et le cœur de ta descendance, afin que tu aimes l’Éternel ton D.ieu de tout ton cœur et de toute ton âme, pour que tu vives. » (5), verset qui évoque la Techouva qui aura lieu lors de la délivrance messianique. Cela apparaît d’autant plus dans le cinquième acrostiche qui représente la Délivrance : « Alors, Moïse chanta, ainsi que les enfants d’Israël, l’hymne suivant à l’Éternel. Ils dirent : Je veux chanter à l’Éternel ... (6) », verset qui évoque également le cantique qui sera chanté lors de la délivrance future, quand nous pourrons accomplir le service de D.ieu à la perfection et sans

limites. Le dernier acrostiche, qui évoque un service de D.ieu parfait, a encore plus de résonnance cette année-ci (5751-1991, Ndt) et à cette date. En plus du fait que nous avons achevé notre tâche et que nous nous tenons prêts pour la délivrance, nous sommes en l’an 5751, dont l’acrostiche est « ce sera une année où Je vous montrerai des merveilles » et nous avons déjà vu de nombreux miracles et merveilles. Nous avons vu notamment la chute du « rideau de fer » qui a permis aux Juifs de Russie de sortir de là-bas. Nous avons vu comment les émissaires ont tenu leur congrès dans la capitale de la Russie, dont le but est de renforcer la diffusion de la ‘Hassidout dans le monde entier. Et après que onze mois aient passé dans cette année et que nous nous tenons au mois de Elloul, le mois du bilan, la conclusion du bilan est : « Ad mataï ! », jusqu’à quand ! Comment est-il possible que le Machia’h ne soit pas encore venu ? Comment est-il possible que l’on ne voie pas (« Rééh ») encore le Machia’h ?! En particulier sachant que nous sommes Chabbat, qui est lié avec la délivrance, car celle-ci sera « le jour qui sera entièrement Chabbat », et Roch ‘Hodech, le jour de la nouvelle lune, qui est lié avec la délivrance du Peuple Juif qui sera délivré de nouveau, et dans la Paracha de Rééh qui est liée avec la vision de la délivrance et dont la Haftara évoque, elle aussi, la délivrance : « Réjouissez-vous avec Jérusalem et soyez dans l’allégresse à cause d’elle... » (7). Ainsi, il est clair que la délivrance doit arriver. (Dvar Mal’hout)


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Le Séfer Torah de Manille est sorti de Kfar ‘Habad

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Mercredi 20 Mena’hem-Av fut une grande journée pour les Sifrei Torah. Un grand événement a été organisé pour terminer l’écriture d’un Séfer Torah pour le Beit ‘Habad de Manille aux Philippines. Le Rav Yossi Lévi, directeur de ce Beit ‘Habad a honoré les donateurs et organisateurs, ainsi que les centaines de participants d’une journée de joie, de danses et de chants à l’occasion de la Hilloula de Rabbi Lévi Its’hak. (CI)

Tom’heï Temimim de Mitspé Itsar a conclut sa «Yéchiva d’été» avec réussite

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Pour recevoir la Newsletter par whatsapp composez le 058-4770055 La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Georges Moché Ben Zmirda ve Albert Cohen La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de ‘Haya Ra’hel Olivia Bat Eliane Gagou ve Georges Moché Cohen

Petites Annonces

Cours de Torah en français Centre ville de Jérusalem au Merkaz Machia’h & Guéoula. 8, rue Yaavets. Cours pour les non-Juifs Infos 053-2770419

Mardi dernier, la Yéchiva d’été a fêté son dernier jour avec brio. Les jeunes participants à cet extraordinaire camp d’été ne purent décrire avec des mots les journées passionnantes qu’ils ont vécu. Par contre il est certain qu’ils ont causé une grande satisfaction au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h. (CI)

La sixième inauguration d’un Séfer Torah pour les enfants d’Israël

Mercredi dernier, 20 Mena’hem-Av (jour de la Hilloula de Rabbi Lévi Its’hak Schneerson) pendant l’après-midi, l’esplanade du Kotel fut emplie d’hommes, femmes et enfants pour un Hakel phénoménal à l’occasion de l’inauguration du Séfer Torah pour les enfants d’Israël. Une journée de Guéoula pour tout le public en liesse à Jérusalem ! (GN)

Beit Machia’h à Har ‘Homa Inauguration du Beit Machia’h d’Har ‘Homa pour les jeunes dans son nouveau local au 4, Re’hov Chmouel Méïr au premier étage. Jeudi soir à 21h avec grand repas. Hakel, hommes et espace pour les femmes. Infos : 054-4449770

Pour soutenir la Newsletter de la Guéoula 058-4770055 ou gueoulanews@gmail.com L E

C A R N E T

Pour la réussite de: ‘Hanna Bat Mercedès Sarah, Line Bat Mercedès Sarah, Michaël Ben Mercedès Sarah, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa Sarah Bat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval. Pour la bonne santé de: Mercedès Sarah Bat Fifine, Sivan Bat Sarah Hadassa Leilouï Nichmat de: Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Raphaël, Serouya Beya Bat Myriam, Moché Maurice Ben Yossef et Fifine, Sylvia Hassiba Bat Nissim et Yona Ben Sarah

La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina

Igueroth Kodech à Har ‘Homa lundi sur rendez-vous (à partir de 14h00)

058-4770055 Nathanya : L’extraordinaire concert pour les étudiants en Yéchiva

Plus de 4000 participants à une soiréeconcert pour les Bné Yéchivot. Une soirée magnifique organisée par le Rav Eléazar Perets, Chalia’h du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h à Nathanya. La soirée a été relayée par Radio Kol Barama. Le Rav Chimon Vissendler a prit la parole pour éveiller le public à la période de la Délivrance actuelle, et des vidéos du Rabbi ont été projetées sur écran géant. Les jeunes étudiants ont dansé sur les chants de la Guéoula et Yé’hi Adoneinou ! (CI)

La Newsletter de cette semaine est dédiée à la prompte guérison de Henri ‘Haïm Ben Julia Le journal « Vive le roi Machia’h, Now ! » est un hebdomadaire édité par l’association « Vive le roi Machia’h », loi 1901 (Paris) – Directrice de la publication, Menou’ha Ra’hel Beckouche – Rédacteur en chef et graphisme, Gabriel Beckouche Diffusion à Jérusalem, centre Machia’h & Guéoula Diffusion à Nathanya, Rav Its’hak Pachter.

Horaires de Chabbat à Jérusalem Chabbat Parachat Reéh : Entrée : 18h26 - Sortie : 19h37

w w w. v i v e l e r o i 7 7 0 . c o m Vidéos inédites, Dvar Mal’hout et Infos

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