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Macbeth / Qui a peur du loup
Théâtre musical
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MACBETH & Q U I A PEU R DU LOUP?
Novembre Macbeth Dès 12 ans Mar 3 — 20h30 Mer 4 — 19h
Qui a peur du loup? Dès 6 ans Mar 3 — 18h30 Mer 4 — 14h Jeu 5 — 19h
Lieu Opéra €9—22
Spectacles sous casques audio, prenez place sur scène! Chaque spectacle dure 1h
Coproduction Compagnie Veilleur® et Ars Nova Coréalisation Opéra national de Lorraine/ Théâtre de la Manufacture CDN Nancy Lorraine Macbeth D’après William Shakespeare Qui a peur du loup? D’après Christophe Pellet
Avec Compagnie Veilleur® et Ars Nova Mise en scène et adaptation Matthieu Roy Composition musicale originale Aurélien Dumont
Direction musicale Jean-Michaël Lavoie Scénographie Gaspard Pinta Costumes Noémie Edel Lumières Manuel Desfeux Son Grégoire Leymarie Réalisateur en informatique musicale Sébastien Naves (IRCAM)
Soprano Juliette Allen
Comédien Philippe Canales
Violon alto Iris Parizot
Soprano Léna Rondé
Comédienne Johanna Silberstein
Participation d’un septuor pré-enregistré avec les musiciens d’Ars Nova Alto Alain Trésallet Violoncelle Isabelle Veyrier Contrebasse Tanguy Menez Percussions Isabelle Cornelis Serpent Patrick Wibart Guitare électrique Giani Caserotto Accordéon Pascal Contet
Macbeth de William Shakespeare et Qui a peur du loup? de Christophe Pellet. Un texte classique et un conte jeune public. Leur point commun? La forêt, lieu symbolique où apparaissent les manifestations du surnaturel: d’un côté la prophétie des sorcières révélée au héros écossais, de l’autre la disparition du jeune Dimitri transformé en loup.
C’est dans cet espace que la Compagnie Veilleur® et l’ensemble instrumental Ars Nova proposent aux spectateurs, équipés de casques audio, une expérience immersive. Dans une grande proximité avec les interprètes, ils seront plongés au cœur de la forêt, dans ces deux spectacles où théâtre, musique et chant entrent en résonance. 13
Musique
MAR ATH O N BEETHOVEN
6—27 novembre
14 Un sourd qui entendait l’infini. C’est en ces mots que Victor Hugo évoque Ludwig van Beethoven dont nous célébrons le 250 e anniversaire. À cette occasion, l’Orchestre de l’Opéra national de Lorraine révèle les multiples facettes du compositeur qui nous laissa un vaste répertoire incluant symphonies, concertos, musique de scène, pièces pour piano, musique de chambre et musique vocale.
À 22 ans, Beethoven quitte son Bonn natal pour monter à Vienne, qui adopte définitivement ce musicien virtuose. Haydn le prend sous son aile quelque temps et exercera sur lui une influence considérable. Mais avec la mort de Mozart survenue un an plus tôt, Beethoven a perdu l’unique compositeur qu’il admirait: le génie indomptable déclarera ne rien devoir à ses maîtres.
S’il compose tôt son premier concerto, il attendra l’âge de 30 ans pour offrir au monde ses premières symphonies et quatuors. Du reste, sa production symphonique est moins abondante que celle des autres représentants de la Première École de Vienne: neuf pour Beethoven contre une quarantaine pour Mozart et une centaine pour Haydn.
La vie du compositeur est une suite de réinventions et de renaissances: selon le musicologue Emmanuel Buenzod, la distance artistique qui sépare le
premier du dernier Beethoven est plus grande que celle qui sépare deux générations de musiciens. Dès l’âge de 26 ans, il ressent les prémices d’une surdité qui ne va cesser de s’aggraver en dressant un mur entre lui et le monde. En 1802, son Testament de Heiligenstadt témoigne de la crise existentielle qu’il traverse. Mais cette maladie, qui aurait pu l’anéantir, le pousse à surmonter le désespoir pour toucher à des régions intérieures et inexplorées de la composition. Avec la Neuvième Symphonie et son finale – Ode à la joie – le compositeur intègre pour la première fois un chœur à la forme symphonique: au crépuscule de sa vie, celui qui n’entend plus nous donne encore à entendre l’inouï.
Révolutionnaire, la musique du compositeur est fondamentalement prométhéenne: dans une Europe alors bouillonnante, le compositeur se passionna pour les idéaux progressistes de l’époque, entretenant avec son temps un rapport intime et passionné. De la Symphonie Eroica – dont la dédicace fut rageusement rayée lorsque Napoléon perça sous Bonaparte – jusqu’à l’Ode à la joie – choisie comme hymne européen au lendemain de la Seconde Guerre mondiale puis dirigée par Bernstein pour fêter la chute du Mur de Berlin – la musique de Beethoven a souvent accompagné l’Histoire. Elle l’accompagne encore.
M A R ATH O N B E ETH OV E N
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