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Beethoven 7
Musique
M A R ATH O N B E ETH OV E N
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Novembre Ven 6 — 20h30 Dim 8 — 15h
Lieu salle Poirel
€ 6—40 Beethoven 7 Weber — Beethoven
Orchestre de l’Opéra national de Lorraine Direction musicale Bas Wiegers Piano Aurel Dawidiuk
Carl Maria von WeberOberon, ouverture Ludwig van Beethoven Concerto pour piano n°1 Symphonie n°7 en la majeur, opus 92
En marge de Beethoven, ce programme nous présente avec Weber un autre visage décisif de la musique romantique: celui qui, dans un paysage lyrique dominé par les compositeurs italiens, donna à l’opéra allemand ses lettres de noblesse.
Les ouvertures des œuvres lyriques de Weber sont si populaires qu’elles sont fréquemment interprétées en concert. C’est le cas d’Oberon (1826), son ultime et féérique opéra. Afin de trancher un différend entre le roi des elfes et la reine de fées, cet ouvrage inspiré du Songe d’une nuit d’été et de La Tempête de Shakespeare nous précipite dans un vaste voyage sur les traces du chevalier Huon de Bordeaux, du royaume de France jusqu’à Bagdad. C’est à l’aube de cette merveilleuse aventure que nous convie son ouverture.
Le concerto n°1 pour piano (1795) de Beethoven, qui porte encore la marque des influences de Haydn et Mozart, précède ici la Symphonie n°7 (1812). On sait les grands espoirs qu’avait fondés le compositeur sur un jeune consul du nom de Bonaparte, en qui il voyait l’incarnation de ses idéaux révolutionnaires. On se souvient de son geste rageur, rayant la dédicace de sa Symphonie Eroica, lorsqu’il apprit que le consul s’était fait sacrer empereur. Composée sept ans plus tard pendant la campagne de Russie, la Symphonie n°7 et le thème obsédant de son deuxième mouvement font de nous les éternels témoins de la marche implacable de l’Histoire.
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