MAGAZINE VMZINC at WORK n°11 by vmzincbelux

MAGAZINE D’INFORMATION SUR LES APPLICATIONS FAÇADE ET TOITURE EN VMZINC

11 SEPTEMBRE 2018

Johan at work à Hasselt

Yvan at work à Arlon

Francis at work à Sint-Agatha-Rode

Oreste at work à Louvain-la-Neuve

Du zinc pour AGORA à Louvain-la-Neuve

Colofon MAGAZINE D’INFORMATION SUR LES APPLICATIONS FAÇADE ET TOITURE EN VMZINC

Avant-propos Bye bye purple, hello blue! Après dix numéros, nous avons paré notre magazine VMZINC at WORK et notre identité graphique de nouvelles couleurs. Ce changement de couleurs n’est naturellement pas fortuit.

SEPTEMBRE 2018

Johan at work à Hasselt

Depuis cette année, les activités de VMZINC se déroulent sous le nouveau nom d’entreprise VM Building Solutions. Yvan at work à Arlon

Francis at work à Sint-Agatha-Rode

Oreste at work à Louvain-la-Neuve

Du zinc pour AGORA à Louvain-la-Neuve

Publication de VM Building Solutions Benelux nv Havendoklaan 12b 1800 Vilvoorde Tél. +32 (0)2 712 52 11 vmzinc.benelux@vmbuildingsolutions.com www.vmzinc.be www.passion.vmzinc.be

Directeur de publication Michel de Caluwé

Collaborateurs de rédaction Chantal Paternotte Sofie Danneels

Photographie Fabien Devaert - Jump Picture

Lay-out et retouche photos Studio Goderniaux

Copywriting Campaign! / Eric cLaVie

Traduction Pascale Luyts - BCL Consultancy

VM Building Solutions est spécialisée dans des matériaux de qualité pour le professionnel de la construction. Le groupe est belge et fournit des membranes d’étanchéité en EPDM. VM Building Solutions distribue un assortiment global de produits pour toitures et façades aux distributeurs de matériaux de construction et de toiture d’Europe occidentale. Elle est désormais aussi un fabricant et fournisseur de renom de zinc laminé pour les applications en zinc dans la construction. Cela initiera pour VMZINC une nouvelle dynamique dans toutes les branches de notre société. Nos produits, nos matériaux et notre prestation de services s’intègrent désormais dans une offre globale, reprenant tout ce qui concerne les travaux de toiture et de façade sur le plan professionnel. L’acronyme VM de VM Building Solutions signifie Vieille Montagne, qui réfère à un riche passé et une belle renommée. Building Solutions renvoie à notre objectif, qui consiste à fournir des solutions globales en matière d’enveloppes de construction. Avec ce nouvel encadrement, VM Building Solutions est en ‘Pole Position’ avec VMZINC. Nous partageons cette énergie et cette passion pour devenir la référence par excellence en matière de solutions système pour toutes les enveloppes de construction.

Une (r)évolution très saine. Vous ne percevrez pour ainsi dire aucune différence dans votre relation avec VMZINC. Nous faisions déjà dans le passé tout notre possible pour vous offrir un soutien maximal. Maintenant, ce support s’intègre simplement dans un éventail plus large. Et cela se remarque notamment à notre nouvelle identité, que nous arborons d’ailleurs dans cette onzième édition de notre magazine VMZINC at WORK.

Le bleu, sous le regard de Goethe. Si le mauve et l’orange étaient autrefois les couleurs dominantes de notre logo et de nos magazines, le bleu leur a désormais volé la vedette. Goethe disait “Nous aimons regarder le bleu, non pas parce qu’il s’impose à nous mais parce qu’il nous attire.” Je pense que le regard de Goethe sur le bleu cadre très bien avec nos produits en zinc, qui confèrent, partout dans le monde, quelque chose de particulier aux monuments historiques et modernes. Cela n’a nullement changé, comme vous le verrez dans les pages qui suivent. Laissez-vous inspirer. Bonne lecture !

La reproduction des textes, dessins et photos parus dans le magazine VMZINC at WORK est strictement interdite sans l'approbation écrite de l'éditeur. Tous droits de traduction et de réimpression au niveau mondial sont exclusivement réservés à VM Building Solutions Benelux.

Michel de Caluwé Marketing & Communication Manager VMZINC VM Building Solutions Benelux nv 2 • VMZINC at WORK / SEPTEMBRE 2018

Reportages

Francis at work à Sint-Agatha-Rode

École "De Letterboom"

Oreste at work à Louvain-la-Neuve

Agora Resort Urbain

p. 10

Caserne Callemeyn

p. 18

Yvan at work à Arlon

p. 26

Banque J.Van Breda & Co

p. 4

Johan at work à Hasselt

VMZINC FORMATIONS

Une régate avec Johan

Module d'enregistrement

Sonaca Green un avant-goût

Programme 2018 - 2019

p. 34

VMZINC MAKE IT YOURS

p. 25

VMZINC ON-LINE

p. 17

VMZINC AFTER WORK

p. 36

Extra info

SEPTEMBRE 2018 / VMZINC at WORK • 3

Banque J.Van Breda & Co Singelbeekstraat 6 3500 Hasselt

Maître d’ouvrage Banque J.Van Breda & Co

Architecte Wouter Plessers, architecte gérant de maks.architectuur. Jeroen Sterckx, architecte-projet pour maks.architectuur.

Surface de couverture façade 425 m2

Technique Profil à emboîtement VMZINC® - vertical

Aspect de surface QUARTZ-ZINC®

Entrepreneur principal gros œuvre Bouwbedrijf Menbo 2910 Essen

Le b

Installateur VMZINC at WORK Algemene Dakwerken Vallé 3600 Genk

Le nouveau bureau régional de la Banque J.Van Breda & Co à Hasselt est un ravissement dans la vision de la rue. Il apparaît tellement beau entre la Singelbeekstraat et le ring qu’on en devient tout heureux. C’est ici que nous avons fixé rendez-vous avec Wouter Plessers, l’architecte, et Johan Vallé, l’installateur VMZINC at WORK. Ensemble, nous allons tenter de percer les secrets de ces boîtes magiques. Un jeu de mots qui n’est pas tout à fait fortuit… “Le bureau régional J.Van Breda & Co de Hasselt est pour nous une belle carte de visite.” Johan Vallé

Wouter, vous avez empilé trois boîtes les unes sur les autres. Était-ce un jeu d’enfant ? On pourrait le croire à première vue mais c’était loin d’être aussi simple. La simplicité réclame des efforts. La forme, les trois boîtes que vous avez mentionnées, n’est pas une idée sortie de nulle part. La construction se fait toujours en interaction avec l’environnement. L’ambiance qui entoure un bâtiment, le genius loci, constitue la première référence pour l’architecte.

Cet emplacement était-il si particulier ?

Vidéo d'entreprise à visionner sur

4 • VMZINC at WORK / SEPTEMBRE 2018

Bien sûr. La parcelle jouxte le ring et est accessible via une rue très calme, parallèle au ring. Nous sommes situés entre les deux et n’avons donc ni face avant, ni face arrière puisque les deux façades présentent la même importance. D’un côté, dans la rue tranquille, nous avons l’entrée principale et de l’autre côté, le long du ring, la façade la plus visible pour la majorité des passants.

Banque Van Breda à Hasselt bureau régional "Out of the box" Le nouveau bureau régional de la Banque Van Breda se situe donc sur une parcelle qui jouit d’une excellente visibilité. Il faut en tenir compte dans les plans. Nous savions aussi que Van Breda souhaitait un bâtiment contemporain et élégant. Une ambiance agréable, un concept fonctionnel, avec un design dynamique et une visibilité marquée à partir du ring.

“ Vous jetez un coup d’œil au bâtiment, vous poursuivez votre route, vous regardez à nouveau et vous avez une tout autre image.” Vous vous êtes donc mis au travail. Nous avons d’abord envisagé un cadre dans la façade avant, qui se répéterait à l’arrière. Cela a évolué vers un empilement de trois boîtes, légèrement pivotées les unes par rapport aux autres, plutôt fermées sur les côtés latéraux et entièrement vitrées en façade. Les nombreux automobilistes et cyclistes qui empruntent chaque jour le ring, perçoivent le bâtiment lorsqu’ils le longent. En décalant les volumes, on voit le bâtiment à chaque fois sous une autre perspective. Vous jetez un coup d’œil au bâtiment, vous poursuivez votre route, vous regardez à nouveau et vous avez une tout autre image. De l’autre côté, nous sommes face à un carrefour. Les personnes qui viennent d’en face ont une image beaucoup plus fronta-

le sur la grande baie vitrée et perçoivent le bâtiment encore différemment.

Un bureau qui affiche de nombreux visages. Quelle importance attachez-vous à la créativité ? J’y attache une très grande importance. La Banque Van Breda est un client très intéressant qui nous permet une belle créativité à chaque projet. Même si la véritable créativité ne représente que 10 % de l’ensemble du travail. Vous pouvez aussi avoir une créativité technique ou être créatif dans les contacts que vous entretenez.

Comment en êtes-vous arrivé au zinc ? Ou est-ce le zinc qui est arrivé à vous ? Par le jeu de lignes verticales que nous voulions autour du bâtiment. Cela nous a conduits à un bardage de façade composé de bandes en zinc sur toute la hauteur d’un niveau, que nous pouvions alterner par-ci par-là avec des bandes de verre de mêmes dimensions.

Oui, car malgré le caractère plus fermé des façades latérales, toutes les pièces jouissent d’une grande entrée de lumière naturelle. En effet, les façades frontales en verre créent un effet ouvert et stimulent l’interaction avec l’environnement. De plus, en alternant des bandes de zinc et de verre en deux largeurs sur les façades latérales, celles-ci affichent un effet ludique, malgré le caractère fermé. SEPTEMBRE 2018 / VMZINC at WORK • 5

BANQUE J.VAN BREDA & CO

Vous avez donc choisi le zinc parce qu’il cadrait avec votre concept architectural. Considérez-vous le zinc comme un matériau sporadique ? Nous l’avons déjà utilisé pour une maison résidentielle. C’est surtout le projet qui détermine le choix du matériau. Mais nous avions aussi d’autres raisons de choisir le zinc.

Ah oui ? Le look naturel du zinc rejoignait notre idée d’utiliser les matériaux le plus honnêtement possible : on voit que c’est du zinc. Le matériau apporte à lui seul de la couleur et de la texture. Et ces caractéristiques persistent dans le temps puisque le zinc continue à se patiner au fil des ans. Ici, nous avons utilisé du zinc prépatiné pour profiter d’une patine relativement uniforme. Avec le temps, le résultat sera de plus en plus beau.

Quelle importance attachez-vous à la durabilité ? Nous aimons les matériaux authentiques. Et nous le prouvons dans la pratique. La durabilité est une philosophie qu’on applique à tout, c’est un mode de travail et de vie. Notre bureau est, par exemple, abonné au système de voitures partagées Cambio et nous utilisons autant que possible les transports publics.

Le choix du zinc était donc évident. Mais ensuite, Profils à emboîtement ou Joint debout ? Un choix cornélien ? Le Joint debout aurait fait ressortir le jeu de lignes, qui était essentiel dans notre concept. Au début, nous avons pensé que ce serait super, en raison du jeu d’ombres. Cependant, au final, nous avons préféré les profils à emboîtement verticaux. Les joints orientés vers l’intérieur aplanissent la façade et dégagent une image plus calme. Lorsque le soleil serait venu raser la façade, les joints debouts auraient créé un jeu d’ombres spécial, probablement excessif. Il faut toujours rechercher le bon équilibré.

“La Banque Van Breda est un client très intéressant qui nous permet d’apporter une belle créativité à chaque projet.” En parlant d’équilibre, l’installateur VMZINC at WORK Algemene Dakwerken Vallé a-t-il apporté une belle contribution au projet ? Dans la phase d’appel d’offres, nous avons été très attentifs aux détails des différentes parties de ces façades, ce qui s’est traduit par un nombre impressionnant de plans de détail.

Johan Vallé, qu’avez-vous pensé lorsque vous avez vu tous ces plans de détail ? Que nous avions un défi intéressant à relever. Nous n’évitons certainement pas les défis. Souvent, ils se révèlent être de très beaux projets, en ce sens qu’il n’y a pas que le défi qui est beau mais aussi le résultat visuel. Cela nous donne d’autant plus de satisfaction. Wouter Plessers : Vu la complexité, nous nous sommes aussi beaucoup concertés durant la phase de réalisation. Cette concertation était nécessaire pour s’assurer que tous les points problématiques soient réalisés selon nos souhaits, avec des lignes qui courent du haut d’un volume vers le bas du volume suivant, avec un léger pli. La réalisation n’a certainement pas dû être facile pour Johan Vallé. Johan Vallé : En effet. Ce sont ces détails qui ont constitué le défi. Le raccord de la toiture plate à la façade était une réelle prouesse. Nous étions dès lors très contents de pouvoir compter sur le soutien technique de VMZINC. Nos couvreurs se recyclent régulièrement chez VMZINC. Nous disposons donc du savoir-faire nécessaire, même pour les missions difficiles. Toutefois, j’insiste pour qu’on confie, dans ces cas, les travaux de toiture et de façade à un seul et même entrepreneur. Ce n’était malheureusement pas le cas pour ce projet et je l’ai déploré plus d’une fois.

“La simplicité réclame des efforts.” Wouter Plessers

6 • VMZINC at WORK / SEPTEMBRE 2018

Comment s’est passée la collaboration ? Johan Vallé : Nous nous étions déjà rassemblés avant le début des travaux. J’ai immédiatement été emballé par le projet. Lors de nos premières réunions de travail, il fallait donc poser les bonnes questions pour voir comment nous pouvions concrétiser en zinc les plans de maks. Par la suite, nous avons eu un bon suivi sur chantier. Dès qu’un problème se présentait ou dès que nous avions des questions, nous avions rapidement une réponse.

“Une ambiance agréable, un concept fonctionnel, avec un design dynamique et une visibilité marquée sur le ring.”

BANQUE J.VAN BREDA & CO

Vous semblez très enjoués lorsque vous parlez ensemble. Vous vous êtes connus lors d’autres projets ? Wouter Plessers : Non, c’était la première fois que nous collaborions ensemble. Est-ce tellement exceptionnel d’avoir une bonne relation de travail ? Chez maks., nous cherchons autant que possible à travailler de façon durable. Cela porte également sur la façon dont nous travaillons sur chantier avec nos partenaires. Johan Vallé : Nous avons également l’habitude de communiquer un maximum. Plus on est ouvert et plus on parle ensemble, mieux on apprend à se connaître. Pour mener à bien son travail, surtout un travail comme celui-ci, il faut souvent se concerter, non seulement avec l’architecte mais aussi avec l’entrepreneur principal et le chef de chantier.

“ La durabilité est une philosophie que nous appliquons à tout, c’est un mode de travail et de vie.” Pourquoi du QUARTZ-ZINC® et pas de l’ANTHRA-ZINC® ou de l’AZENGAR® ? Wouter Plessers : L’ANTHRA était trop foncé. Quant à l’AZENGAR très clair, c’était en fait notre premier choix. Cependant, le client n’était pas vraiment convaincu. La couleur du QUARTZ-ZINC se situait un peu entre les deux et constituait donc un beau compromis. S’il n’y a pas de lumière allumée derrière le verre, celui-ci forme une face sombre. En ANTHRA, on aurait donc eu une boîte noire. Avec le QUARTZ, on souligne davantage la différence entre les faces latérales et frontales. 8 • VMZINC at WORK / SEPTEMBRE 2018

Comment avez-vous abouti chez Isofinish ? Wouter Plessers : Cela avait déjà été mentionné lors de la phase d’appel d’offres. C’était d’ailleurs sur indication du bureau d'études techniques et assistance de VMZINC. Ils nous ont d’ailleurs bien soutenus à un moment où nous ne savions pas encore si le projet allait vraiment se concrétiser. Nous avions déjà entièrement détaillé le bâtiment en phase d’appel d’offres et nous avions abordé de nombreux points problématiques afin que tout le monde fasse offre sur la même chose. C’est un investissement qui s’amortit.

Vous avez opté pour des Profils à emboîtement posés verticalement. Wouter Plessers : Oui, en raison du beau jeu de lignes et de la durabilité.

Le bureau régional Banque Van Breda est nommé pour 'l’Archizinc Trophy 8’ et a aussi été mis en exergue par Bouw & Wonen. La création de Hasselt est également mise en avant sur votre site web. Vous en êtes fier ? Wouter Plessers : Bien entendu que nous sommes fiers de ce que nous avons réalisé. Et ce prix, ou la nomination au prix, constitue, pour nous, une sorte de reconnaissance. Mais ce n’est pas l’essence de mon métier. Nous voulons avant tout de beaux projets qui soient également fonctionnels. Il s’agit de trouver le bon équilibre. Et nous y sommes apparemment parvenus. Le personnel est satisfait de son nouveau lieu de travail, de l’espace et de l’aménagement. Nous n’avons en tout cas pas eu vent de plaintes. Et le design épuré cadre avec l’image de la banque : une image professionnelle mais néanmoins créative.

“VMZINC nous a bien soutenu à un moment où nous ne savions pas encore vraiment si le projet se réaliserait.” Quel souvenir gardez-vous de ce projet ? Johan Vallé : Ce bureau est pour nous une belle carte de visite. Et nous avons naturellement la satisfaction d’avoir mené à bien une tâche complexe. Algemene Dakwerken Vallé est en outre une société limbourgeoise. Nous voyons donc systématiquement le bâtiment quand nous passons par là ! Et pour être là, il est bien là, le bâtiment. En quittant le bureau régional, un des gestionnaires de comptes nous laisse sortir. “Beau hein”, dit-il. “Nettement mieux qu’avant. Avec tout ce qu’il faut. Vous avez vu la cafetaria au deuxième ?” Oui, nous l’avons vue. Spacieuse, élégante et légère. Avec une belle vue sur l’extérieur. “De notre bureau, nous assistons aux changements de saison”. ■

Qui est ‘maks.architectuur’ ? L’architecte Wouter Plessers nous décrit son bureau d’architectes dans le quartier anversois Zurenborg en trois mots-clés : “jeune, expérimenté et architecture contemporaine”. Le bureau compte trois architectes et recherche encore un collègue supplémentaire. Ensemble, ils s’attaquent aux maisons résidentielles, aux bureaux et aux logements sociaux, tant en nouvelle construction qu’en rénovation, et toujours en gardant comme principe fondamental l’aspect contemporain.

L’architecte-maison de la Banque J.Van Breda & C°. La collaboration fructueuse s’appuie sur une confiance réciproque. Chaque bureau construit ou rénové par maks. pour J.Van Breda & C° est unique. Le style – toujours contemporain – est discuté au siège social. Outre le gestionnaire des bâtiments, le manager régional est également présent à ces réunions. En ce qui concerne le bureau de Hasselt, c’est le zinc qui capte immédiatement tous les regards.

Caserne Callemeyn Avenue du 10ème de Ligne 6700 Arlon

Maître d’ouvrage Sisac sa

Directeur technique Olivier Boulard

Architecte Jacques Davin Atelier d’architecture l’Arche Claire sprl

Surface de revêtement en zinc 1.200 m2

Technique Joint debout VMZINC® Profil à clin VMZINC® Revêtement de gouttière VMZINC®

Aspect de surface QUARTZ-ZINC®

Installateur VMZINC at WORK Yvan Antoine 6760 Virton

“C’est ici que j’ai fait mon service militaire en tant que chauffeur de camion.”

Anc Sa métam Une porte monumentale dans la ville. Vous la poussez, vous traversez le porche et vous arrivez dans un autre univers. Voyager dans le temps à Arlon. Sisac s.a., une ﬁliale de L’Eco Invest à Luxembourg, a transformé la caserne Callemeyn en village dans la ville. Tout ce que vous y voyez s’y trouvait déjà autrefois, à la différence près qu’aujourd’hui c’est différent, plus vert, plus beau, plus moderne et… plus tranquille. Nous nous sommes entretenus avec Olivier Boulard, directeur technique de Sisac, et Yvan Antoine, gérant de la société de toiture du même nom à Virton.

Yvan Antoine

Olivier, on remarque ici un perpétuel va-et-vient. Est-ce qu’on y vit déjà ?

Vidéo du projet à visionner sur

Aujourd’hui, nous avons déjà au minimum 400 habitants. La première phase de ce site, la rénovation des bâtiments autour du « parade ground », a été clôturée en 2016. Nous avons entièrement rénové les bâtiments de caserne traditionnels en appartements. Le grand « parade ground » est devenu un parc, accessible à tous. La partie plus ancienne de la caserne Callemeyn, qui comprend notamment le porche, sera totalement terminée d’ici 2020. Celle-ci comportera un ensemble d’activités et de destinations variées. Les abords, tous les sentiers et jardins, seront alors également aménagés.

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cienne caserne Callemeyn d'Arlon amorphose en Jardins de Seymerich Le site a toutefois été acheté en 2003. Vous y travaillez donc depuis un bon bout de temps ! Olivier Boulard : C’est évidemment un projet conséquent ! L’ensemble du domaine fait 22,5 ha. La caserne que la société Sisac a rachetée à la ville d’Arlon en 2003, était une caserne abandonnée et totalement désaffectée. Yvan Antoine : C’est ici que j’ai effectué à l’époque mon service militaire en tant que chauffeur de camion. Le site comptait un hôpital, une salle de cinéma, des réfectoires, des dortoirs, un « parade ground », une salle de sport et un terrain de sport. Bref, tout ce qu’on trouve dans une caserne militaire. C’est ici aussi que se faisait la formation de l’infanterie, les barrettes brunes. Saviez-vous qu’il y avait aussi une prison ici ?

Vous l’avez vue de l’intérieur ? Yvan Antoine : Non, j’étais un milicien très sage (clin d’œil). Olivier Boulard : Cet endroit avait tout pour se prêter à quelque chose de particulier. Le mérite doit être attribué à mon chef, le Luxembourgeois Robert Schintgen, qui a été immédiatement convaincu des nombreuses possibilités lorsqu’il a visité le site pour la première fois. Dès le début, il avait en tête une communauté animée, un endroit pour jeunes et anciens, avec des aménagements pour tous. C’est indéniablement un visionnaire. Il a également acheté le Château du Bois d’Arlon qui deviendra un golf de deux fois 18 “trous”.

“Cet endroit avait tout pour se prêter à quelque chose de particulier.” Olivier Boulard

SEPTEMBRE 2018 / VMZINC at WORK • 11

CASERNE CALLEMEYN

On y reviendra plus tard. Concentrons-nous sur le site Callemeyn : quels types d’habitants avez-vous ? Olivier Boulard : Un mélange très sain, conformément à notre objectif. Nous avons des appartements d’une à trois chambres, qui répondent à des besoins actuels et qui favorisent une mixité sociale parfaite. Nous proposons également des chambres d’étudiants qui seront disponibles en août 2019. Le site Callemeyn propose aussi un centre de fitness, un centre de wellness, une piscine, une salle de danse, une école… Nous arrivons maintenant à la phase finale qui clôturera bientôt la réalisation de la ‘Résidence Callemeyn’, la plus ancienne partie de la caserne. Il y aura des appartements luxueux et des bureaux, des commerces et une brasserie.

“ En lançant un concours pour chaque nouvelle phase, nos fournisseurs se donnent à fond.” Une belle chapelle, qui trône de façon proéminente sur la plus vieille partie du site, attend sa rénovation. L’église va-t-elle s’y installer ? Olivier Boulard : Lorsque la cloche sonne, ce n’est pas pour annoncer un office. La chapelle aura une affectation culturelle. Par exemple, un petit théâtre intimiste. Une affectation qui donnera du plaisir à toute la communauté. Des expositions, films, ateliers… Nous verrons.

Le tout au sein des murs des bâtiments existants ? Olivier Boulard : Oui, tout ce que vous voyez est le résultat d’une magnifique rénovation en respect du bâti existant.

Et le zinc est de la partie. Est-ce grâce à vous, Yvan ? Yvan Antoine : Non, pas du tout. Les architectes ont intégré le zinc dans leurs plans et mon entreprise a eu l’occasion de faire l’installation après avoir soumis une offre. Un nouveau concours est réalisé pour chaque nouvelle phase du projet.

Vous devez donc à chaque fois faire vos preuves ? Olivier Boulard : En lançant un concours pour chaque nouvelle phase du projet, nos fournisseurs se donnent à fond. L’autre avantage d’un

Going back in time… Vous vous souvenez de votre service militaire ? Le nombre de mois, parfois d’années, fluctuait avec le temps et les circonstances. Mais ce que tous les miliciens avaient en commun, c’est qu’ils se retrouvaient dans une caserne, en Belgique ou en Allemagne. Le nom ‘Callemeyn’ est dès lors ancré dans bon nombre de mémoires. Et si vous ne connaissez pas la Caserne Callemeyn, voici son histoire. En 1903, Arlon se voit dotée d’un hôpital militaire. Durant l’entre-deux-guerres, le domaine héberge aussi les Chasseurs Ardennais et l’infanterie. Dans les années 50, de nouveaux bâtiments apparaissent, notamment pour l’école d’infanterie, et l’on parle de la ‘Nouvelle Caserne Callemeyn’. La fin de la guerre froide et du service militaire annoncent la fermeture de la caserne. En 1995, tout est terminé.

12 • VMZINC at WORK / SEPTEMBRE 2018

“Les toitures en ardoises sont une tradition dans la région, en revanche alterner avec du zinc apporte quelques belles touches.”

CASERNE CALLEMEYN

Yvan Antoine

travail par phases, c’est que le projet suit les évolutions technologiques de la construction. Les derniers appartements, toujours disponibles à la vente, bénéficieront par exemple de la domotique la plus récente.

“ N’est-ce pas une magnifique combinaison ? Le jaune de la pierre de sable, le gris du zinc et le noir des ardoises ?” Pourquoi le zinc ? Olivier Boulard : Nous voulions apporter un petit extra au projet. Raison pour laquelle nous avons choisi le zinc pour les toitures, en plus de l’ardoise. Cette diversité donne du caractère au projet. Les toitures en ardoises font partie, ici, de la tradition. Cependant, en les alternant avec du zinc et en recouvrant partiellement quelques façades avec du Joint debout et du Profil à clin, nous apportons quelques belles touches. Yvan Antoine : N’est-ce pas une magnifique combinaison ? Le jaune de la pierre de sable, le gris du zinc et le noir des ardoises ? Sans oublier que toutes les gouttières sont également en zinc.

En plus, vous avez fait figure de pionnier avec les nouveaux systèmes de verrières industrielles de Velux ? Yvan Antoine : En effet, je les ai proposées à Olivier. J’ai dû sérieusement défendre ma proposition mais le résultat est bluffant. Nous avons intégré au total seize fenêtres en toiture de ce type dans la toiture en zinc. Le résultat est beau et pratique. Et c’est en effet une primeur pour notre région.

14 • VMZINC at WORK / SEPTEMBRE 2018

Pour le projet Callemeyn, l’architecte Jacques Davin cherchait une plus-value. Il a trouvé le zinc.

Jacques Davin

Avez-vous été impliqué dès le début dans la rénovation de la caserne ? Au départ, Robert Schintgen s’était adressé à un bureau d’architectes Grand-Ducal, ce qui est logique puisqu’il est lui-même Luxembourgeois. Peu après, il a fait appel à nous pour des raisons administratives. Notre bureau est situé à Arlon et cela a ses avantages.

Pas seulement sur le plan administratif ? Heureusement non. Nous nous sommes très rapidement également chargés des études de faisabilité du site, en tenant compte du caractère spécifique de la ville frontalière qu’est Arlon. Même si Robert Schintgen avait dès le début une vision claire de ce qu’il voulait pour ce projet.

La caserne a été érigée sur deux époques… dans deux styles très différents. Certainement. Vous avez d’une part la partie la plus ancienne, qui date de 1900, avec sa porte monumentale de style néoclassique dans l’Avenue du 10ème de Ligne. À l’opposé, se trouve la partie de la caserne qui a été ajoutée dans les années 50 du siècle dernier et que nous avons déjà commencé à rénover il y a 15 ans. Au départ, ce sont le crépi et l’aluminium laqué qui ont donné le ton. Lorsqu’il a été clair que les teintes de jaune et d’ocre de la pierre naturelle de Gaume et le quasi-noir des ardoises, un autre produit très typique de notre région,

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CASERNE CALLEMEYN

se mariaient très bien avec QUARTZ-ZINC, nous l’avons rajouté au cahier des charges.

Plusieurs anciens bâtiments, parmi lesquels des parties de toiture de la chapelle, ont une toiture à tasseaux classique en zinc naturel. Deviez-vous garder cette technique traditionnelle lors de la rénovation ?

“Dorénavant ce ne seront plus des miliciens mais des résidents qui franchiront le portail des Jardins de Seymerich.”

Même si la caserne Callemeyn est très précieuse d’un point de vue architectural, surtout la partie la plus ancienne, elle n’est pas classée comme monument. Cela nous a donné plus de liberté dans le choix des matériaux et des techniques. Les tasseaux ont donc cédé leur place à une technique plus moderne en Joint debout VMZINC. Et plus loin, vous avez par-ci, par-là du Profil à emboîtement VMZINC et du Profil à clin VMZINC pour mettre des touches horizontales. Ils confèrent une belle plus-value à la stature majestueuse de l’ancienne caserne Callemeyn. ■

“ Lorsqu’il a été clair que les teintes de jaune et d’ocre de la pierre naturelle de Gaume et le quasi-noir des ardoises, un autre produit très typique de notre région, se mariaient très bien avec QUARTZ-ZINC, nous l’avons rajouté au cahier des charges.”

Victor Callemeyn : mort en héros à Langemark 1914 : L’Allemagne envahit la Belgique. Victor Callemeyn, étudiant en médecine, né à Courtrai, se présente comme volontaire par esprit de patriotisme. Comme beaucoup d’autres, il pense que la guerre ne durera pas longtemps. Il combat en première ligne. Ses journaux intimes commencent sur une note optimiste. Ils se termineront dans l’horreur la plus totale. Une page est tachée de boue, parfois son écriture est illisible, déformée par l’angoisse.

“Je préfère mourir à mon poste de combat que de me rendre.” Lundi 29 avril 1918. Victor Callemeyn est sous-lieutenant au Régiment du 10e de Ligne. Il a reçu l’ordre de défendre un poste d’observation avancé sur les restes d’un moulin à la gare de Langemark. Lui et ses hommes essuient les feux d’Allemands qui avancent. Malgré la supériorité de ces derniers, les Belges se défendent vigoureusement. L’ennemi lance une attaque après l’autre. Une balle atteint sa cible. Victor Callemeyn s’effondre mais se relève. Blessé, il continue à diriger ses hommes et à livrer combat. Plusieurs fois, les Allemands doivent abandonner leurs positions. Lorsque les Allemands proposent finalement une reddition, le sous-lieutenant refuse sans hésiter. Les Allemands réattaquent. Une deuxième balle atteint Victor Callemeyn. Cette fois, elle est mortelle. Les hommes doivent abandonner leur position. Seuls deux parmi eux réintégreront vivants leur compagnie.

Johan Vallé, entrepreneur et navigateur, toujours à la barre. Johan Vallé de Genk, propriétaire et gérant d’Algemene Dakwerken Vallé, a une passion pour la voile. Johan sort ses photos et raconte ses fabuleuses régates. Les images qu’il nous montre nous transportent vers la Mer Adriatique, où il a participé avec sa femme et des amis à la régate Kiwasail le long de la côte croate. Nous ne pouvons malheureusement vous montrer tous les magnifiques lieux d’accostage que sont Split, Brac, Korçula, Miljet, Lastovo et Hvar. Et pour ce qui est des nombreuses anecdotes de voyage et de voile, nous devons également faire appel à votre fantaisie. Pourtant, Johan a un conseil pour les amateurs de ‘Game of Thrones’ : la Croatie recèle des endroits tels que Quarth, Braavos, Meereen et King’s Landing. Mettez toutes voiles dehors… ‘Winter is not coming yet’ ! ■

Dans chaque publication, le magazine VMZINC at WORK dévoile la passion d’un installateur de zinc. Cette fois, c’est la passion de Johan Vallé qui vous est révélée.

AFTER WORK

Une passion pour le zinc ? Oui ! Mais ‘after work’ dévoile encore d’autres passions…

SEPTEMBRE 2018 / VMZINC at WORK • 17

École De Letterboom Leuvensebaan 229 3040 Sint-Agatha-Rode

Maître d’ouvrage Commune de Huldenberg

Bureau d'études SWECO

Entreprise générale IBO

Bureau d’architectes LAVA architecten cvba Architecte du projet : Sander Van Duppen

Surface de revêtement en zinc 1.200 m2

Technique Joint debout VMZINC®

Aspect de surface AZENGAR® PLUS

L’école "De

Installateur VMZINC at WORK Symaerts bvba 3012 Wilsele

“Il faut avoir une passion pour le zinc pour le travailler et vivre avec.” Francis Elaerts

Nous sommes à un jet de pierre de la frontière linguistique, au milieu de petits villages reliés par des routes sinueuses étroites qui traversent un paysage grandiose. Bienvenue à Sint-Agatha-Rode, site rural protégé, qui fait partie de la commune de Huldenberg et se situe entre les vallées de la Dyle et de la Lasne. Pour les quelque 1500 habitants du village, la nouvelle année scolaire démarrera avec une nouvelle école maternelle et primaire : "De Letterboom". Une école où il fera bon grandir. Nous avons rencontré l’architecte Sander Van Duppen du bureau LAVA et l’installateur VMZINC at WORK Francis Elaerts à l’ombre d’un platane, planté comme arbre de la liberté en 1830, à côté de l’église du 13e siècle. Sander, n’est-ce pas un lieu étrange pour une école ?

Vidéo du projet à visionner sur

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Sander Van Duppen : Oui, c’était aussi mon avis au départ. Ma première réaction était de savoir si l’on pouvait bien construire à cet endroit. Cependant, nous nous trouvons le long de la chaussée de Louvain, qui constitue ici une artère importante, proche de l’artère principale. Et l’endroit où a été construite la nouvelle école, abritait au départ l’ancienne école du village. Le quartier était organisé autour de cet élément. En y regardant de plus près, le choix de l’emplacement n’est donc pas si étrange que cela. La nouvelle école

Letterboom" à Sint-Agatha-Rode Là où le zinc monte au ciel se voit en outre attribuer des fonctions communales et fera également office de salle de sport et de foyer culturel pour toute la communauté.

Pouvons-nous parler d’un campus pour l’école et la communauté ? Sander Van Duppen : Certainement. On a délibérément choisi d’abriter plus de fonctions publiques à l’endroit de l’ancienne école. Le complexe a pour objectif d’ouvrir les différents composants à l’usage de tous : le plus grand bloc, dont la cour avant jouxte la chaussée de Louvain, abrite le réfectoire et la salle de gym de l’école. Il fera simultanément office de centre communal et de salle de sport. C’est un projet pour l’ensemble de la communauté.

S’agit-il d’une grande école ? Sander Van Duppen : Cela paraît grand mais l’école est bien étalée dans le paysage, incrustée dans un terrain en pente, sur un très beau site, traversé par deux sentiers publics. Elle peut accueillir 240 élèves, répartis entre 4 classes maternelles et six classes primaires. Au total, nous avons 10 classes d’une capacité de 24 élèves chacune.

Tous les bâtiments sont bien intégrés dans l’environnement. Sander Van Duppen : Merci. Le terrain en pente et les sentiers pouvaient, à première vue, constituer un obstacle mais en transformant ce

défi en opportunité, ils contribuent maintenant à ce beau résultat très pratique. Cette école est le fruit de son environnement. Tout est relié à l’environnement. Le bâtiment avant, qui héberge le réfectoire et la salle de gym, est enfoncé dans la pente. Une bonne partie se situe sous le sol. Vous seriez étonné de voir l’espace qui s’y cache, alors que le bâtiment ne dépasse même pas les autres façades côté rue. Plus haut sur la colline, le sentier forme un chemin d’accès sûr et central pour les enfants. Nous avons implanté la partie école sur deux niveaux autour de ce chemin. Les deux parcelles sont reliées ensemble au-dessus et en dessous du chemin d’accès.

“ Je suis heureux de savoir que des enfants vivront leurs années d’école d’une autre façon que nous.” Quel que soit le point de vue, le zinc monte au ciel. Vous êtes un véritable fan ? Sander Van Duppen : Le choix du zinc est aussi une histoire rurale. Une des premières idées était de coiffer l’école d’une couronne en bois au-dessus de la ligne de briques horizontale. Bois que nous voulions rendre durable en noir, mais cela aurait donné l’impression d’un bungalow des années 70. Nous avons gardé le bois à l’intérieur, vous le SEPTEMBRE 2018 / VMZINC at WORK • 19

ÉCOLE "DE LETTERBOOM"

Sander Van Duppen

sayé de jouer avec des volumes en quinconce. Il fallait suffisamment de verre pour capter la lumière du jour dans les volumes profonds. Nous ne voulions toutefois pas de grande toiture plate. La solution consistait donc à fragmenter. Cela nous a donné l’effet idyllique que nous avions en tête, en harmonie avec le relief et les toitures environnantes. Toutes ces variations et différences de hauteur ont cependant fortement complexifié le projet. En recouvrant le tout de zinc au-dessus de 3 mètres, nous avons joliment résolu le problème avec un seul matériau.

Vous avez choisi VMZINC Joint debout en trois largeurs de bande différentes. Sander Van Duppen : Le Joint debout souligne la verticalité et renforce l’idée de la couronne qui tend vers le ciel. La plinthe en maçonnerie avec ses joints horizontaux en retrait dans tout le complexe, nous donne l’horizontalité qui apporte tranquillité et robustesse. Le couple crée un contraste intéressant.

Et les largeurs de bande variables ? Sander Van Duppen : Bon nombre de personnes connaissent le zinc comme matériau industriel. Le Joint debout s’en écarte, surtout si l’on utilise des largeurs de bande variables. En outre, il résout les problèmes des angles et bords en saillie.

C’est facile à dire pour vous, en tant qu’architecte… Francis Elaerts : C’est en effet plus facile à dire qu’à faire. Il ne faut pas se voiler la face. C’est un véritable puzzle de placer correctement toutes ces bandes. Sans oublier la rive de toiture qu’on ne peut pas voir.

La rive de toiture ?

voyez partout. Pour l’extérieur, nous avons cherché un matériau léger, qui s’harmonise bien avec le ciel. C’est comme ça que nous avons choisi le zinc. Nous avions un échantillon d’AZENGAR PLUS et nous aimions bien l’effet brillant. Cela se rapproche de l’aluminium ou de l’argent, et du gris du ciel. Le zinc couronne bien les bâtiments et nous donne la vision des toitures que nous avions dès le début en tête. C’est un matériau léger qui réfléchit de surcroît bien la lumière que nous guidons à l’intérieur par le biais des vitres. Les bâtiments encaissés dans la colline, les murs de soutènement en béton qui absorbent le relief, une plinthe de 3 mètres de haut en brique beige, et sur les volumes en quinconce, la couronne en zinc. L’image est parfaite.

Francis Elaerts : Oui, la rive de toiture ne peut pas être visible. Même avec le couvre-mur, vous ne verrez que du zinc, quel que soit l’endroit d’où vous regardez les bâtiments. On ne voit pas la moindre rive. La où le zinc s’arrête, le ciel démarre. Pour obtenir ce résultat, nous utilisons des bandes qui ont, tant en haut qu’en bas, une finition étirée (un nez arrondi).

Une finition de pied en arrondi… Est-ce quelque chose de particulier ? Francis Elaerts : C’est en tout cas difficile à faire soi-même et cela réclame beaucoup de main-d’œuvre. Il existe une machine pour faire cela, mais peu de gens disposent de cette machine.

Le zinc vous a-t-il aussi aidé à d’autres égards ? Sander Van Duppen : Nous voulions nous écarter du bâtiment d’école traditionnel : une école sans couloirs, sous la forme d’un seul et grand paysage de jeu et d’apprentissage, surplombée d’un toit. Pas de longs couloirs avec des classes mais des variations, des couloirs qui se rétrécissent et s’élargissent, des niches, des hauteurs différentes de telle sorte que chaque espace disponible se transforme en local plutôt qu’en simple zone de circulation. C’est un bâtiment vivant, qui s’adapte aux besoins. Les cloisons amovibles permettent d’agrandir ou de réduire les classes, de disposer de petits coins agréables, d’un forum central ou d’espaces communs. On retrouve à l’intérieur le paysage varié que l’on voit à l’extérieur. Pour les toitures aussi, nous avons es20 • VMZINC at WORK / SEPTEMBRE 2018

Finition de pied en arrondi

“ Entre la terre et le ciel, là où le zinc s’arrête, le ciel démarre.”

ÉCOLE "DE LETTERBOOM"

L’homme de Louvain et des environs Francis est gérant de la société Symaerts bvba, connue depuis des années à Louvain et dans les environs pour ses travaux de toiture et de façade. Le premier amour de Francis était le kiosque à musique dans le parc municipal de Louvain. C’était le premier vrai projet en zinc qui lui a été attribué, début des années 90. Bon nombre d’autres projets ont suivi. “Le zinc est peu connu. Le zinc est un matériau qui vit. Il est différent le matin et à midi. Il faut avoir une passion pour le zinc pour le travailler et vivre avec.”

“ Le Joint debout VMZINC en bandes de largeurs différentes implique un calepinage rigoureux, chaque centimètre compte !” Comment procédez-vous alors ?

Francis Elaerts

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Francis Elaerts : Pour ce projet, nous nous sommes adressés à CPE de Genk. Nous transmettons les dimensions exactes au fournisseur qui profile pour nous les bandes AZENGAR. Je précise bien : chaque centimètre compte. C’est là que commence l’assemblage du puzzle car chaque bande doit être correcte et il faut donc bien tout mesurer. Je note les hauteurs sur les voliges. Notre chef de chantier note tout par écrit et je transfère par mail. Ensuite, il faut s’assurer qu’un joint n’arrive pas à plat sur une fenêtre. C’est la difficulté avec ce profil étiré en haut et en bas : les dimensions doivent vraiment être parfaites. D’habitude, le couvre-mur

recouvre le tout et le problème est résolu, mais pas ici. Et si une bande ne coïncide pas, il faut attendre, vous ne pouvez pas poursuivre le travail, car la bande que vous avez mesurée pour l’emplacement A ne convient pas pour l’emplacement B. On ne peut pas commencer à déplacer ou échanger des bandes. Le puzzle doit vraiment s’agencer parfaitement. Sander Van Duppen : Ce sont de bons poseurs, n’est-ce pas ? Francis Elaerts : Merci beaucoup ! C’est vrai que tout le monde ne peut pas faire cela.

La pose s’est-elle faite selon le système Isofinish ? Francis Elaerts : Oui, à l’exception du type d’isolant. Le service pompier réclamait de la laine de roche, qui est ininflammable. L’utilisation de panneaux PIR ou PUR était exclue. Les voliges ne pouvaient être fixées contre la plaque d’isolant. La solution consistait à recourir à Isofinish avec des vis BORGH.

À quelle date l’école ouvre-t-elle ses portes ? Sander Van Duppen : Le 1er septembre, non ? La réception des travaux est prévue le 21 juin.

Où vont entre-temps les écoliers de Sint-Agatha-Rode ? Sander Van Duppen : L’école a été temporairement hébergée dans un cloître près de Huldenberg.

Francis, quel souvenir garderez-vous de cette école ? Francis Elaerts : Une école spéciale, plus difficile que je ne me l’ima-

ginais, complexe. Le chantier parfait n’existe naturellement pas. J’ai juré à plusieurs reprises… Les dieux de la météo nous ont également joué des tours. D’autre part, c’est un projet prestigieux. Un projet dont on peut être fier. On ne réalise pas chaque jour un tel chantier.

Comment vous souviendrez-vous de ce projet, Sander ? Sander Van Duppen : Le jeu des façades et des toitures dans le paysage et l’aspect intérieur me tiennent vraiment à cœur. La quête pour passer d’un plan d’école classique à un concept hyperflexible. Je remercie vivement la commune de m’avoir suivi dans cette expérience. Je suis heureux de savoir que des enfants suivront les cours autrement ou qu’ils vivront leurs années d’école d’une autre façon que nous. Je savoure le fait que l’architecture y joue un rôle et que je puisse en faire partie. ■

CPE au banc d’essai Les bandes en AZENGAR Joint debout, avec aux deux extrémités une découpe très spécifique des joints étirés, sont pliées de manière très professionnelle par CPE à Genk. Même si cette finition souhaitée par l’architecte n’est pas courante en Belgique, CPE a réussi à maîtriser la technique après plusieurs tests et difficultés de démarrage. Les bandes de VMZINC Joint debout parfaitement mesurées, avec des largeurs de bande variables, ont ensuite été livrées de façon bien ordonnée sur chantier. À l’instar d’une boîte de construction, les couvreurs de Symaerts ont pu réaliser l’installation de manière impeccable.

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ÉCOLE "DE LETTERBOOM"

”Dès le 1er septembre 2018 les enfants de Huldenberg et environs pourront découvrir leur nouvelle école. „

Service destiné aux architectes, entreprises générales et particuliers En plus des cahiers des charges et des dessins techniques téléchargeables, VM Building Solutions propose dès à présent un module d’enregistrement de projets sur son site www.vmzinc.be. Pour solliciter les entreprises de toitures et de façade, spécialistes en zinc, il vous suffit de répondre à quelques questions simples et le système se charge ensuite d’un suivi entièrement automatisé. Vous enregistrez votre projet et celui-ci sera soumis à l’ensemble des membres du réseau d’installateurs spécialisés en zinc de VMZINC. Les installateurs intéressés par votre projet vous contacteront, sans aucunes obligations de votre part. Ces installateurs qui auront répondu favorablement à vote appel auront bien entendu tenu compte de critères de proximité, de disponibilité, de planification, de charge de travail et de la nature du projet de construction ou de rénovation. Grâce à ce nouveau service en ligne, VM Building Solutions vous guide rapidement et efficacement vers un installateur de zinc expérimenté et adapté à votre projet. ■

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SEPTEMBRE 2018 / VMZINC at WORK • 25

Agora Resort Urbain 1348 Louvain-la-Neuve

Maître d’ouvrage Eckelmans Immobilier 1348 Louvain-la-Neuve

Architecte Philippe Delvallée Altiplan Architects

Surface de revêtement en zinc 3.200 m2

Technique Joint debout VMZINC®

Aspect de surface QUARTZ-ZINC®

Entrepreneur principal BPC 1170 Bruxelles

Installateur VMZINC at WORK Protoitures 4000 Rocourt

“La structure de notre société nous permet d’être plus performant sur les grands chantiers.” Oreste Pietroniro

Vidéo du projet à visionner sur

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"Agora Res Les toits en zi Qu’entend-on vraiment par Agora ? Notre encyclopédie nous enseigne la chose suivante : pour les anciens Grecs, l’agora équivalait au forum des Romains. C’était là que se déroulait la vie sociale, politique et commerciale. L’agora était un lieu de rassemblement, un lieu de rencontre et de réunion pour les citoyens libres. Il était également utilisé comme place de marché et lieu de détente. Aujourd’hui, nous ne sommes plus dans l’ancienne Athènes ou la Rome antique mais dans la ville moderne de Louvain-La-Neuve. Nous y rencontrons Isabelle De Bruyne, chef de chantier chez BPC, et Oreste Pietroniro, installateur VMZINC recommandé. Pour lancer la discussion, nous déballons nos connaissances encyclopédiques. L’Agora était un lieu de rencontre pour les anciens Grecs… Isabelle De Bruyne : Ce nom a été choisi, à juste titre, par le promoteur immobilier Eckelmans : ‘Agora’ est le porte-drapeau qui recouvre un projet multifonctionnel rassemblant des appartements, un hôtel, des appart-hôtels, des résidences-services, un espace de fitness, un restaurant, des magasins et des parkings.

sort Urbain" à Louvain-la-Neuve zinc y déferlent comme des vagues Une nouvelle ‘polis’, une nouvelle ville. Isabelle De Bruyne : En quelque sorte, oui. C’est une extension urbaine qui s’apparente un peu à une ville en soi. Parlons plutôt d’une ville à vivre, ouverte tant à la structure existante qu’à la nature environnante.

Isabelle De Bruyne

Et où les toitures en zinc déferlent comme des vagues dans le ciel. Oreste Pietroniro : Le zinc est vraiment fait pour les toitures ondulées, telles que celles-ci. C’est mon ressenti en tant qu’installateur passionné par le zinc. Néanmoins, ce sont en premier lieu l’architecte et le promoteur qui ont fait ce choix, pas moi.

Est-ce qu’on demande votre avis ? Oreste Pietroniro : Parfois, oui. Nous connaissons BPC depuis un bon bout de temps et avons déjà beaucoup travaillé pour cet entrepreneur. Donc, oui, ils m’ont consulté, non seulement pour le choix du zinc comme matériau mais aussi pour le timing, le personnel, la durée du chantier, l’aspect financier… Au fil des ans, une relation se tisse, entraînant une véritable interaction. Dans ce cas, le zinc était non seulement un beau choix mais aussi le choix le plus logique. Isabelle De Bruyne : Nous avons déjà collaboré sur plusieurs projets. Protoitures est un acteur connu sur le marché, non seulement pour le zinc, mais plus globalement pour les travaux de toiture et de façade. SEPTEMBRE 2018 / VMZINC at WORK • 27

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Cette notoriété est importante. Nous axons notre choix du sous-traitant tant sur le prix que sur la qualité et la réputation. Prenez l’exemple du planning. Dans quelle mesure peut-on supposer qu’il sera respecté ? Le fait de connaître le sous-traitant nous fournit déjà en grande partie la réponse. C’est une sécurité supplémentaire.

Oreste Pietroniro : Nous ne travaillons naturellement pas que le zinc. Chacun de ces bâtiments à Louvain-La-Neuve a une autre toiture. Le zinc est idéal pour les formes complexes et il se prête dès lors parfaitement aux arrondis des toitures ondulées.

Protoitures n'est pas non plus des plus petits…

“ La relation entre l’entrepreneur et le sous-traitant est comme un mariage. Nous sommes en général satisfaits mais de temps en temps, le rouage peut se gripper. ” Mais pas toujours… Isabelle De Bruyne : La relation avec le sous-traitant est comme un mariage. Nous sommes en général satisfaits mais de temps en temps, le rouage peut se gripper. Cependant, comme je le disais, quand on se connaît, on trouve plus facilement une réponse en cas de problème.

Vous ne pêchez pas systématiquement dans le même vivier de sous-traitants ? Isabelle De Bruyne : Pas nécessairement. Il ne faut pas oublier que BPC est une entreprise de construction de classe 8 et que nous réalisons donc les plus grands chantiers. Pour des projets de cette ampleur, on ne peut pas compter sur des petits acteurs car ils n’ont pas suffisamment de personnel. Il n’empêche que de temps en temps, dans la mesure du possible, nous explorons le marché.

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Oreste Pietroniro : En matière de zinc ? Nous plaçons chaque année quelque 10.000 m2. Ici, pour Agora, on parle de 3.200 m2. La majorité concerne les toitures mais il y a aussi du bardage de façade. En moyenne, nous avons travaillé à 12 hommes, parfois plus, parfois moins. Ici, nos équipes ont travaillé le zinc durant 6 mois. Il s’agit de sept bâtiments différents, qui n’ont pas tous une toiture ondulée. Nous avons également réalisé des toitures avec d’autres matériaux.

Les grands projets, est-ce un choix délibéré ? Oreste Pietroniro : Lorsque nous avons démarré, nous faisions un peu de tout mais à un moment donné, un choix s’est imposé. Nous avons alors emprunté la voie des grands projets. Aujourd’hui, nous sommes organisés de telle sorte que nous fonctionnons le mieux sur les grands chantiers.

Les grands sous-traitants trouvent de grands entrepreneurs… ou inversement. Dès que vous êtes bien intégré, le nom de votre société circule. C’est un petit monde. Votre nom aboutit auprès d’autres grands entrepreneurs. C’est – heureusement – la force de la publicité du bouche-à-oreille.

” Le zinc est idéal pour les formes complexes. „

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BPC L’entreprise de construction générale BPC compte parmi les plus grandes du pays. Elle est experte en immeubles de bureaux et d’appartements, hôpitaux, résidences de soins, centres commerciaux, hôtels, cinémas, écoles, gares et stations de métro, complexes industriels et parkings. Ses racines remontent au 19e siècle. Depuis 2014, BPC fait partie du groupe Ackermans & van Haaren.

La société BPC a-t-elle déjà réalisé préalablement de tels grands projets avec du zinc ? Isabelle De Bruyne : Oui, pour Les Papeteries de Genval, par exemple. Un projet pour lequel nous avons également utilisé beaucoup de zinc pour les toitures et les façades.

Louvain-La-Neuve est une ville estudiantine. Pourquoi précisément ici ? Isabelle De Bruyne : Louvain-La-Neuve a été construit dans les années 70 pour créer l’Université Catholique francophone après la scission de l’Université de Louvain fin des années 60. C’est une jeune ville, certes, mais même les jeunes villes évoluent. Louvain-La-Neuve

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souhaite sortir de son cocon de ville universitaire et cherche à emprunter d’autres voies. Elle ne se cantonne pas à la vie universitaire, vous savez. On y trouve tant des jeunes que des personnes âgées ou des parents avec des enfants qui vont à l’école primaire. Cela ne semble donc pas illogique que la ville s’étende.

Auparavant, le site d’Agora était un parking ? Isabelle De Bruyne : En effet, la ville a grandi et cet endroit abritait autrefois un parking. Celui-ci s’y trouve toujours, mais en sous-sol. Cette ville est très particulière. C’est la première ville planifiée de Belgique. Auparavant, il n’y avait ici que des champs. La ville est entièrement piétonne. À quelques exceptions près, aucune voiture ne pénètre dans la ville. Même les magasins sont approvisionnés par le sous-sol. Toutes les routes destinées aux véhicules sont en sous-sol, à l’instar des parkings auxquels vous pouvez accéder à partir de la ville par des ascenseurs ou des escaliers. Louvain-La-Neuve n’a jamais cessé de grandir.

Et maintenant, il y a Agora. Une énorme extension de sept grands bâtiments. N’avons-nous pas à faire à une construction spécifique ? Isabelle De Bruyne : Oui, vu la spécificité de Louvain-La-Neuve, qui est en fait construite sur un énorme plateau en béton posé sur les champs de la vallée, notre extension urbaine réclamait également une

construction spéciale sur un socle. Agora semble ainsi flotter, tel une oasis, au-dessus des routes et parkings souterrains.

Passons du sous-sol à l’air libre. Quel zinc avez-vous installé ? Oreste Pietroniro : du Joint debout QUARTZ-ZINC en 0,8 mm.

Êtes-vous satisfait de ce projet ? Oreste Pietroniro : C’était un beau projet avec beaucoup de zinc. J’en avais vraiment envie car il réclamait beaucoup de technique et Protoitures adore les défis techniques. Cela limite d’ailleurs aussi la concurrence. En effet, il est parfois difficile de budgétiser de tels projets complexes. Étant donné que j’ai beaucoup de chantiers, je suis très flexible. Aujourd’hui, par exemple, nous avons 30 chantiers en cours, qui ne sont bien entendu pas tous en zinc. Mais, nous avons beaucoup d’équipes qui aiment travailler le zinc. Par conséquent, j’ai vraiment fait de mon mieux pour décrocher ce projet et je n’ai, avec le recul, aucun regret.

Les toitures d’Agora sont recouvertes de nombreux panneaux solaires. Est-ce que ça rend la pose du zinc plus difficile ? Oreste Pietroniro : Pas vraiment, nous sommes régulièrement confrontés à ce problème. VMZINC recommande un système de fixation pour les panneaux solaires. Le service technique de VMZINC effectue au préalable les calculs afin que nous sachions exactement comment attaquer ce travail. Nous connaissons ainsi le nombre de points de fixation que nous devons prévoir pour assurer le maintien parfait de l’ensemble lorsque les panneaux sont soumis à la charge des vents. Nous sommes d’ailleurs contrôlés. L’organisme de contrôle SECO vient deux à trois fois par semaine sur chantier. Si nous recevons des remarques, nous suivons méticuleusement les directives et effectuons toutes les adaptations nécessaires. Nous ne recevons d’ailleurs que rarement des remarques. En général, on reçoit le feu vert mais de temps en temps, le feu passe à l’orange.

“ Si quelqu’un perd l’équilibre, il tombe tout au plus de deux mètres avant que la ligne de sécurité ne stoppe la chute. On est bon pour une belle frayeur mais on n’en meurt pas. ” Qu’en est-il de la sécurité des couvreurs sur ces toitures courbes ? Oreste Pietroniro : Durant l’installation, tous les bords de toit sont de toute façon dotés des garde-corps nécessaires et approuvés. Si nécessaire, nos hommes disposent en plus de lignes de vie. Sur des toitures courbes telles que celles de Louvain-La-Neuve, nous utilisons aussi des échelles en caoutchouc qui s’adaptent parfaitement à la forme de la toiture. La sécurité est également prise très au sérieux sur une toiture finie. Les professionnels et techniciens qui doivent veiller à l’entretien et aux installations de panneaux photovoltaïques, se fixent à un rail continu. Nous installons nous-mêmes tous les points de fixation reliés au zinc. Une société spécialisée installe ensuite le rail auquel on accroche la

AGORA RESORT URBAIN

Saviez-vous que Louvain-La-Neuve… • est la première ville planifiée de Belgique ? • n’a pas encore 50 ans ? • a été spécialement construite pour abriter l’Université Catholique de Louvain après la scission de l’université de Louvain en une université flamande et une université francophone, suite à l’affaire ‘Leuven Vlaams’ ? • est pour une grande partie propriété de l’université, infrastructures publiques incluses ? • est une des entités de la ville d’Ottignies ? • est construite sur une grande dalle de béton posée sur les champs, la ‘dalle universitaire’ ? • est une ville piétonne et que toutes les routes et tous les parkings sont souterrains ? • est une ville dont les magasins sont approvisionnés par le sous-sol ? • héberge le musée Hergé depuis 2001 et que celui-ci est directement relié au centre-ville par une passerelle en bois ?

Ces logements seront-ils abordables ? Oreste Pietroniro

Protoitures La société Protoitures d’Oreste Pietroniro est située à Rocourt, ancienne commune de Liège. La société a été créée voici dix ans, mais l’expérience en matière de toitures et de façades remonte facilement à trente ans. Lorsqu’Oreste a quitté son ancien employeur pour créer sa propre boîte, plusieurs collègues l’ont suivi. La société Protoitures s’axe surtout sur les grands projets. Nos premières expériences avec le zinc remontent à bientôt vingt ans déjà. Depuis, plusieurs équipes posent près de 10.000 m² de zinc par an, toiture et façade tout confondu. Sur le marché Belge, Protoiture peut, sans fausse modestie, prétendre être une des entreprises principales en matière d’installation du zinc.

ligne de sécurité. Celle-ci est fixée à un chariot qui circule sur les rails et suit les hommes. Si quelqu’un perd l’équilibre, il tombe tout au plus de deux mètres avant que la ligne de sécurité ne stoppe la chute. On est bon pour une belle frayeur mais on n’en meurt pas.

“ Parfait pour les navetteurs puisque le train s’arrête sous la ville et vous conduit en quinze minutes au centre de la capitale.”

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Isabelle De Bruyne : Tout dépend de ce que vous entendez par abordable. Agora s’adresse à un vaste public avec une offre allant de studios à des appartements trois chambres. Toujours dans un segment de haute qualité. Il y en a donc pour tous les budgets mais ce ne sont naturellement pas des logements sociaux. C’est en tout cas moins cher que Bruxelles. Et parfait pour les navetteurs puisque le train s’arrête sous la ville et vous conduit en quinze minutes au centre de la capitale.

Aimeriez-vous habiter ici ? Isabelle De Bruyne : Louvain-La-Neuve est un endroit magnifique, bien situé et agréable : en pleine nature, pas de voitures et pas de pollution dans les rues. Une vraie ville piétonne où les enfants peuvent jouer et se rendre à l’école en toute sécurité.

Et aller à l’unif quand ils seront plus grands. Oreste Pietroniro : Bien sûr, c’est une ville universitaire… Isabelle De Bruyne : Une ville très animée aussi. Avec toutes les possibilités de détente et de contact social à faible distance. Buurtsuper et Delhaize, des magasins, des cafés, des terrasses, un cinéma. Il y a toujours quelque chose à faire. Vous pouvez admirer de votre terrasse l’étang, les champs et les bois de la vallée ou encore vous délasser à ‘Louvain La Plage’, le bar de la plage qui est installé chaque été.

Sans oublier quelques toitures en zinc particulièrement belles. Oreste Pietroniro : Effectivement, les toitures en zinc font partie du paysage et entre nous soit dit, il n’y a pas moyen de les rater. ■

” Agora est un projet multifonctionnel rassemblant des appartements, un hôtel, des appart-hôtels, des résidences-services, un espace de fitness, un restaurant, des magasins et des parkings. „

SONACA GREEN

SONACA GREEN PROJECT La façade se fait carlingue en zinc La SONACA, connue et reconnue dans le monde de l’industrie aéronautique, inaugurera bientôt son nouveau bâtiment à Gosselies. Pour sa façade elle a choisi le zinc. Pas étonnant car dans le jargon aéronautique avion se dit également zinc. Le clin d’œil n’en reste pas là ! Pour souligner le côté carlingue de la façade, les concepteurs du bâtiment ont choisi une des techniques de façonnage à la carte proposé par VM Building Solutions : l’estampage des panneaux qui fait référence aux rivets qui caractérisaient les premiers avions entièrement métalliques. Carlingue en zinc ou carlingue de zinc, SONACA GREEN PROJECT s’inscrit parfaitement dans l’offre "Make It Yours" qui permet de personnaliser les revêtements de façade en zinc à sa guise. Nous consacrerons dans la prochaine édition de ce magazine un reportage complet sur ce prestigieux bâtiment. Vitrine de la SONACA, fleuron de l’industrie aéronautique belge.

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FA ÇA DE TO IT UR E

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