MAGAZINE VMZINC at WORK n°12 - Reportages sur les applications Façade et Toiture en VMZINC

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MAGAZINE D’INFORMATION SUR LES APPLICATIONS FAÇADE ET TOITURE EN VMZINC

12 MARS 2019

Claudy at work à Arlon

Antoine at work à Arlon

Jef at work à Lutselus

Tiziano at work à Gosselies

Le zinc couvre un centre communautaire


Colophon MAGAZINE D’INFORMATION SUR LES APPLICATIONS FAÇADE ET TOITURE EN VMZINC

12 MARS 2019

Claudy at work à Arlon

Antoine at work à Arlon

Nous avons démarré l’année nouvelle et levé le rideau. Nous sommes tout feu tout flamme, nous faisons sonner les cloches, nous déployons nos ailes et partons au combat. 2019 sera une année active, une année où les choses ne tombent pas du ciel. L’homme ne peut se reposer sur ses lauriers que lorsque le travail est terminé. Nous vous parlons en long et en large de ce travail dans notre nouveau numéro de VMZINC at WORK. Admirez avec nous les beaux projets des installateurs VMZINC at WORK. Je vous invite simultanément à nous faire découvrir vos propres projets en zinc. Nous aimerions y consacrer de l’attention dans nos prochaines éditions. Mais profitons d’abord de ce numéro passionnant.

Lever de rideau

Jef at work à Lutselus

Tiziano at work à Gosselies

Avant-propos

Le zinc couvre un centre communautaire

Nous levons le rideau de l’Opéra flamand. Le bâtiment de l’opéra d’Anvers fait briller le zinc d’une manière peu habituelle mais, du coup, très sensationnelle. Les ornements restaurés devant les œils-de-bœuf qui dominent la ville d’Anvers sont le travail de véritables artisans du zinc. Curieux ? Allez vite à la page 4.

Publication de

Tout feu, tout flamme

VM Building Solutions Benelux nv Havendoklaan 12b 1800 Vilvoorde Tél. +32 (0)2 712 52 11 vmzinc.benelux@vmbuildingsolutions.com www.vmzinc.be www.passion.vmzinc.be

Découvrez avec nous une maison moderne qui s’intègre parfaitement dans le paysage du vieux village de Waltzing, tout en s’y démarquant. À la page 10 vous attend une maison à nulle autre pareille, littéralement construite autour d’un foyer. Avec beaucoup de zinc, évidemment.

Sonner les cloches

Michel de Caluwé

Nous faisons sonner les cloches d’une toute nouvelle église à Lutselus, qui abrite également un centre communautaire. Deux pierres d’un coup. Vous voulez voir comment le zinc émeut les âmes ? Foncez à la page 19.

Collaborateurs de rédaction

Nous déployons nos ailes

Chantal Paternotte Sofie Danneels

Nous déployons nos ailes en direction du nouveau siège social de Sonaca, construit à bon escient le long de la piste de décollage du 'Brussels South Charleroi Airport'. Le zinc y brille d’une manière très particulière. Envie d’en savoir plus ? Rendez-vous à la page 22, votre piste de décollage.

Directeur de publication

Photographie Fabien Devaert - Jump Picture

Lay-out et retouche photos Studio Goderniaux

Copywriting Campaign! / Eric cLaVie

Traduction Pascale Luyts - BCL Consultancy

Nous partons au combat Et pour clôturer, la cerise sur le gâteau ! Le 7 février dernier, nos partenaires VMZINC at WORK se sont rassemblés pour le Kick-Off 2019 de VMZINC. Tant de passion, tant d’enthousiasme à un seul et même endroit ! Tant de professionnels motivés qui apprécient la qualité, la durabilité et les atouts créatifs du zinc. Quelle belle armée pour se lancer dans le combat ! Si vous voulez les voir se mettre en ordre de bataille, avancez au pas militaire jusqu’à la page 30. Et découvrez aussi les nombreuses autres nouvelles. Profitez bien de ce douzième numéro !

La reproduction des textes, dessins et photos parus dans le magazine VMZINC at WORK est strictement interdite sans l'approbation écrite de l'éditeur. Tous droits de traduction et de réimpression au niveau mondial sont exclusivement réservés à VM Building Solutions Benelux.

Michel de Caluwé Marketing & Communication Manager VMZINC VM Building Solutions Benelux nv 2 • VMZINC at WORK / MARS 2019


Reportages

Jef at work à Lutselus

Centre communautaire

Tiziano at work à Gosselies

Siège social "Sonaca Green"

p. 10

Maison Deravet-Triffaux

p. 16

Claudy et Antoine at work à Arlon

p. 22

Opéra Flamand

p. 4

Ornements à Anvers

EPDM TOITURES PLATES

À cheval avec Franky

Rendez-vous annuel

Étanchéité durable

p. 30

VMZINC KICK-OFF 2019

p. 29

VMZINC AFTER WORK

p. 32

Extra info

MARS 2019 / VMZINC at WORK • 3


OPÉRA FLAMAND À ANVERS

Le zinc écrit l’histoire sur le toit de l’opéra

Vidéo du projet à visionner sur


La toiture de l’opéra nécessitait-elle une rénovation ? Rozemarijn Bormans : Ne confondez pas rénovation et restauration. Pour les toitures de l’opéra, nous parlons bel et bien de restauration. Nous sommes obligés d’utiliser les matériaux de l’époque. Nous collaborons avec des personnes qui doivent maîtriser leur métier sur le bout des doigts pour travailler avec ces matériaux. Nous choisissons nos entrepreneurs en fonction de ce critère. Les travaux en toiture, le zinc, le cuivre, les ardoises, les œils-de-bœuf, les travaux de protection, les menuiseries… autant d’éléments différents et très spécifiques qu’il faut gérer et maîtriser. Une analyse historique a d’ailleurs précédé la restauration des toitures.

Était-il grand temps pour l’opéra ? Rozemarijn Bormans : Les derniers travaux réalisés au bâtiment de l’opéra d’Anvers dataient de 2007. À cette époque, on s’était attaqué aux problèmes les plus urgents, pas à la façade arrière ni à la toiture. Dix ans plus tard, il était effectivement grand temps de repérer tous les problèmes et de s’y attaquer : il fallait améliorer l’accessibilité et résoudre les nombreuses fuites, liées notamment à des gouttières et joints en cuivre qui s’étaient laissés aller. Un des foyers devait rester fermé en raison de dégâts causés par l’humidité. Sur le plan écologique aussi, l’opéra n’était nulle part. Rien n’était isolé. Inge Van Engelen : En octobre 2014, nous avons confié les travaux de rénovation de la toiture de l’opéra à Rozemarijn Bormans. Nous travaillons à la ville d’Anvers avec un pool de

EXTRA INFO

Le bâtiment de l’Opéra flamand à Anvers compte quinze œilsde-bœuf de trois formats différents. Un dossier traitant de leur rénovation a été lancé en 2013. La seule option réalisable consistait à fabriquer des répliques exactes pour remplacer les œils-debœuf vétustes. Une mission spéciale qui, malgré les circonstances difficiles, a été terminée juste à temps pour la nouvelle saison de l’opéra.

“ Notre collègue Kokou Adjrah, chargé de projet, a utilisé un scanner pour bien mesurer les œils-de-bœuf à partir de l’échafaudage. Cette technique permet d’accéder à des endroits inaccessibles et fournit en une seule fois beaucoup plus d’informations que ce que l’on peut obtenir manuellement.”

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OPÉRA FLAMAND À ANVERS

restaurateurs pour une durée de 4 ans et nous pouvons directement attribuer des missions à des candidats qui se sont proposés pour ce pool. Ils doivent toutefois répondre à des critères très stricts.

“ Nous travaillons à la ville d’Anvers avec un pool de restaurateurs pour une durée de 4 ans et nous pouvons directement attribuer des missions à des candidats qui se sont proposés pour ce pool. ” Nos œils-de-bœuf en point de mire… Steven Vermeersch : À la demande de la Ville d’Anvers, nous avons demandé en 2013 à Profidak d’établir un devis pour la restauration de tous les œils-de-bœuf. Profidak a alors fait appel à VM Building Solutions. Profidak a réalisé tous les travaux de toiture. Ils sont polyvalents et disposent d’excellents hommes de métier. Herman Temmerman : En 2013, dans le cadre du devis, nous nous sommes rendus une première fois sur le toit de l’opéra pour examiner l’état des œils-de-bœuf. Leur restauration est très difficile à évaluer car c’est un travail de spécialistes. Le mesurage correct réclame non seulement de l’expertise mais aussi les instruments adéquats. Après avoir examiné le tout et s’être concertés, il ne nous restait qu’une seule option : réaliser des répliques exactes pour remplacer les œils-de-bœuf existants, complètement décrépis.

Des travaux de restauration d’un bâtiment historique comme l’opéra ne se décident toutefois pas du jour au lendemain. Steven Vermeersch : En octobre 2014, le dossier avait été attribué et une étude préalable lancée. En 2017, nous avons démarré la première phase des travaux de restauration. Nous avons commencé les travaux par le bâtiment des répétitions.

Des travaux de toiture bruyants, peu compatibles avec l’opéra… Jan Cuppens : Tout ce qui ne faisait pas de bruit pouvait se poursuivre. C’est pour cette raison que nous avons réparti les travaux en deux périodes, en raison de la saison en cours. Impossible de répéter un opéra si le bâtiment tremble sous le bruit des marteaux et des foreuses…

Quel est l’âge de l’Opéra d’Anvers ? L’Opéra d’Anvers a été inauguré en 1907, lorsque la Frankijklei s’appelait encore Kunstlei. Il a fallu attendre encore deux ans avant que le bâtiment ne soit entièrement terminé. Sous la période néobaroque, avec ses décorations de style Louis XVI, on retrouve une bribe de modernité avec l’utilisation de la nouvelle lumière électrique dans tout le bâtiment. Cet opéra a d’emblée plu aux Anversois. Les riches et moins riches entraient dans le grand hall, une idée très démocratique pour cette époque. Ceux qui avaient de l’argent empruntaient les escaliers majestueux. Ceux qui en avaient moins, utilisaient un autre escalier qui les conduisait aux balcons plus hauts et moins chers.


Steven Vermeersch : Ensuite, il y a eu les travaux sur la Frankrijklei qui sont venus compliquer le tableau. Où installer la grue et les échafaudages ? Comment se faire livrer entre tous ces chantiers ? Un vrai casse-tête, pour tous les intervenants.

Et quid des œils-de-bœuf ? Herman Temmerman : Ça aussi, c’était un vrai exploit. Nous devions fournir nos répliques le 1er juin 2018. Tout le matériel devait être prêt et physiquement présent pour pouvoir immédiatement s’atteler au travail. Nous avons reçu la commande officielle en décembre 2016. Dès cet instant, nous avons dû calculer et mesurer, non seulement en centimètres mais aussi en termes de temps et de planning. Nous avons dû trouver un échafaudage spécial pour mesurer correctement les œils-de-bœuf complètement délabrés. Certains étaient difficilement accessibles. Nous avons utilisé un scanner pour bien mesurer les œils-de-bœuf à partir de l’échafaudage. Cette technique a permis d’accéder aux endroits inaccessibles et a fourni, en une seule fois, beaucoup plus d’informations que ce que l’on peut obtenir manuellement. La mesure a fourni à nos collaborateurs de Bray-et-Lû des dessins techniques très détaillés, à partir desquels ils pouvaient réaliser des répliques exactes. Nous disposions de cinq mois en atelier pour tout terminer. Et nous y sommes parvenus. En juin 2018, tous les matériaux étaient prêts et Profidak a immédiatement pu se mettre au travail avec les répliques.

Le jeu en vaut-il la chandelle ? Les toitures ne sautent pas directement aux yeux. Jan Cuppens : C’est pire qu’un blasphème, ce que vous dites ! Bien sûr que cela vaut la peine. Il s’agit de préserver la valeur historique du bâtiment. L’opéra est une icône, nous nous devons

EXTRA INFO

Pendant la saison, nous avons donné la priorité à l’opéra et au public. Un véritable casse-tête pour adapter les travaux aux activités de notre opéra. Il a fallu élaborer tout un schéma astucieux des espaces à bloquer et à mettre à disposition pour que tout s’accorde : horaires, répétitions, pas le mardi, bien le vendredi… Et, bien entendu, tous les travaux – qu’ils soient bruyants ou pas – devaient s’arrêter avant les présentations. Lors de la seconde phase, durant laquelle nous avons attaqué la toiture principale de la salle, nous avons dû répéter le même scénario.

Thomas Feyen - Karuur Architectenbureau Rozemarijn Bormans - BO architect

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OPÉRA FLAMAND À ANVERS

Espérons qu’avec leur nouvelle ossature, les angelots puissent encore admirer de nombreuses années la nouvelle place de l’opéra. Jan Cuppens : Nous devrions en effet être rassurés pour un bon bout de temps. Nous ne faisons d’ailleurs pas des travaux à tour de bras. De 2004 à 2007, l’intérieur de l’opéra a été complètement restauré et nous avons réalisé la nouvelle construction avec les espaces de répétition entre les deux parties historiques. L’unique autre réalisation ayant été faite dans l’histoire de notre opéra date de 1949 et concernait alors la réparation des dégâts liés à la guerre. ■

D’où viennent les œils-de-bœuf ?

Steven Vermeersch Chef de projet chez "Monument Goedleven"

de respecter le style de la période et le caractère du bâtiment. Au départ, les toitures étaient effectivement moins visibles du sol mais avec la nouvelle place, le bâtiment brille à nouveau de mille feux. Maintenant, les passants regardent en l’air et voient la toiture dans toute sa splendeur. Savez-vous qu’autrefois, l’opéra était encore plus beau, avec des couronnements en plomb et davantage d’ornements ? Ceux-ci ont toutefois disparu bien longtemps avant le démarrage des nouveaux travaux. Ils sont perdus pour toujours. Un bâtiment constitue une plus-value pour les arts qu’il abrite. Nous avons rendu l’opéra future proof, afin que l’art puisse perdurer dans les bâtiments existants. Tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

“ Pendant la saison, l’opéra et le public ont la priorité. Ce fut un véritable casse-tête pour adapter les travaux aux activités de notre opéra.” Rozemarijn Bormans : C’est aussi une question de sécurité. Les putti en plomb, les deux petits angelots, posés sur le devant, avec leur harpe menaçaient de se détacher car les barres en fer qui les ancraient dans la toiture étaient quasi totalement rouillées. Après démontage, les angelots se sont avérés être remplis de béton. Nous supposons que cela a été fait ainsi initialement, lors de la construction de l’opéra. Cependant, au fil des ans, le béton a attaqué le plomb. Nous avons prudemment retiré le béton des putti en plomb à l’aide d’un burin et d’un marteau et nous l’avons remplacé par une ossature. 8 • VMZINC at WORK / MARS 2019

De Bray-et-Lû, un village situé au nord-ouest de Paris, à environ une heure de route en voiture. Le village s’est véritablement construit autour d’une ancienne usine de la Vieille-Montagne, créée en 1837 et, par conséquent, plus vieille encore que l’opéra. À l’instar de l’opéra, de véritables artistes travaillent à cet endroit. Le site a évolué avec son temps et fait aujourd’hui partie du groupe VM Building Solutions. Cependant, dans l’Atelier des Ornements – les Ateliers d’Art Français – le temps s’est arrêté en matière de professionnalisme. Treize spécialistes – artisans, artistes – fabriquent ici à la main des ornements en zinc qui trouvent leur affectation dans le monde entier. Idem pour les œils-de-bœuf de l’opéra d’Anvers, des répliques exactes qui brillent de toute leur splendeur au-dessus d’Anvers depuis le démarrage de la saison de l’opéra.


EXTRA INFO

Quel est le lien entre Napoléon et le zinc ? Bon nombre de bâtiments qui déterminent aujourd’hui l’image de Paris ont été érigés durant la période Haussmann. Cette période est appelée ainsi d’après l’urbaniste français GeorgesEugène Haussmann. Durant la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, Napoléon III (le neveu de Bonaparte) a demandé à Haussmann d’établir des plans pour une rénovation de grande ampleur de Paris. Les petites rues étroites et sinueuses devaient céder la place à de grands boulevards sur lesquels il était beaucoup plus difficile d’ériger des barricades contre le régime napoléonien. Ces boulevards permettaient aussi des déplacements rapides des troupes et de l’artillerie lourde. La population était simultanément en pleine explosion. Il fallait davantage d’espace et de logements pour les Parisiens. De nombreuses avenues, de nombreux bâtiments et le métro parisien datent de cette époque et illustrent la richesse de l’époque. Un autre nom bien connu de cette période faste est celui de François Mansart. Oui, celui de la ‘mansarde’. François Mansart utilisait ce style de toiture deux siècles plus tôt, mais ‘son’ toit n’est devenu vraiment populaire que deux cents ans plus tard, parce que, outre le style, la mansarde offrait aussi beaucoup d’espace, ce dont souffrait cruellement la ville de Paris. Et c’est ainsi que tout coïncide : Napoléon III, Haussmann, la fureur de la construction à Paris, les immeubles à appartements avec des toitures en mansarde et des œils-de-bœuf qui font entrer la lumière, les ornements et… le zinc. La toiture en pente avec sa courbure caractéristique offre aux Parisiens un étage à part entière, avec plus d’espace utile. Et la solution la plus pratique pour recouvrir ce toit s’avère rapidement être le zinc. Il est beaucoup plus léger que les tuiles et, de surcroît, plus manipulable. Ce qui tombe à point nommé pour les nombreuses nouvelles toitures parisiennes. Le business est donc en plein essor pour la Vieille Montage, qui fabriquait déjà auparavant du zinc. Cette période signifie le début de l’histoire du zinc, histoire qui se poursuit encore aujourd’hui.

“ L’opéra est une icône, nous nous devons de respecter le style de la période et le caractère du bâtiment.”

Maître d’ouvrage Opera Ballet Vlaanderen Stad Antwerpen

Architectes Karuur Architectenbureau BO architect

Installateur Profidak Deurne-Antwerpen

Ornements VM Building Solutions Bray-et-Lû, France

Entrepreneur principal Monument Goedleven

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Maison Deravet-Triffaux Rue des Frênes 6700 Waltzing (Arlon)

Maître d’ouvrage Delphine et François Deravet-Triffaux

Architecte Art-chi-made Yoan Gérard

Surface de revêtement en zinc 150 m2

Technique Joint debout VMZINC®

Aspect de surface ANTHRA-ZINC®

Installateur VMZINC at WORK Ets DURAND JJ 6767 Dampicourt

Une ma Le village de Waltzing, à moins d’un kilomètre de la frontière luxembourgeoise, abrite une toute nouvelle maison, qui diffère des autres maisons du village et affiche un look plus moderne. Pourtant, elle semble avoir toujours fait partie du décor. La maison est à peine terminée que nous la visitons. À l’intérieur, tout est encore vide et froid. Nous rencontrons les propriétaires, Delphine et François, ainsi que l’installateur de zinc Antoine et l’architecte Yoan. “Saviez-vous que ce sont les Luxembourgeois qui utilisent le plus de zinc par habitant en nouvelle construction ? “ Antoine Collignon

Yoan, d’où vient le nom de votre bureau d’architectes ‘Art-chimade’ ? Yoan Gérard : L’architecture peut être considérée comme un art, non ? De par la créativité requise et l’intégration de l’idée dans son environnement. Sans parler de la recherche d’un équilibre entre l’esthétique d’un projet et son coût, tout en respectant le budget que s’est fixé le maître d’ouvrage.

Chi ?

Vidéo du projet à visionner sur

10 • VMZINC at WORK / MARS 2019

Yoan Gérard : Chi ou Qi : dans certaines philosophies, il s'agit d'une notion d'énergie et d'âme. Nous concevons des bâtiments contemporains qui doivent ‘vivre’ avec leurs occupants, la nature environnante, les saisons. Et avant que vous ne me le demandiez, le mot ‘made’ vient du fait que nous devons naturellement aussi réaliser nos concepts avec les techniques et matériaux les plus adéquats.


Maison particulière à Waltzing aison construite autour d’un foyer Art-chi-made a-t-il réussi sa philosophie ? Delphine Triffaux : Je le pense, oui. Cette maison était pour nous un défi que nous ne voulions pas relever avec n’importe qui. Nous avons donc d’abord fait un tour du marché et rassemblé des informations. Finalement, nous nous sommes adressés à trois bureaux d’architectes et c’est Art-chi-made qui nous a le plus conquis. Nous voulions une maison ultramoderne, confortable, économe en énergie et durable. Quand je vois où nous en sommes maintenant, deux ans plus tard, il me semble que nous avons fait le bon choix.

Yoan Gérard Art-chi-made

“Nous concevons des bâtiments contemporains qui doivent ‘vivre’ avec leurs occupants, la nature environnante, les saisons.” François Deravet : Leurs conceptions de la maison moderne se rapprochaient très fort de nos aspirations. Nous voulions une maison moderne et j’entends par là beaucoup plus que le simple aspect de la maison. Nous attachions par exemple aussi beaucoup d’importance au fait que toute la maison puisse être chauffée par un poêle à bois et à pellets central afin de pouvoir être autonome en matière d’énergie. Nos desiderata englobaient également une ventilation à double flux, une pompe à chaleur pour la production d'eau chaude sanitaire, la récupération des eaux de pluie, une installation photovoltaïque… Je pense que la maison répond à tous ces critères. En fait, tout est né, dans un style moderne, autour du « foyer ». MARS 2019 / VMZINC at WORK • 11


MAISON DERAVET-TRIFFAUX

Yoan Gérard : Ce n’est pas vraiment une maison passive mais il s’en faut de peu. Le certificat ‘Maison passive’ était difficilement combinable avec le design que nous avions en tête. N’ayez toutefois aucune crainte, ce concept s’en rapproche fortement et optimise tout pour émettre le moins de CO2 possible.

“Les constructeurs peuvent certainement s’écarter plus souvent des sentiers battus et faire preuve de plus d’originalité.” Un design recourant au zinc ? Yoan Gérard : Pour commencer, nous avons beaucoup interrogé Delphine et François. Ils ont, eux aussi, apporté beaucoup d’idées, qui sont à la base de nos plans. Ayant déjà conçu quelques projets avec la même philosophie, nous savions qu'il faudrait une isolation, une ventilation et une étanchéité à l'air ultra-performantes pour rendre le concept du poêle efficace. Ils voulaient aussi beaucoup de lumière du jour dans une maison spacieuse et moderne qui s’intègre dans son environnement, sans véritablement y disparaître. La maison est érigée sur un terrain pentu, orienté sud-ouest, à l’angle de deux rues. C’était donc un vrai défi que de trouver un concept qui combine le tout harmonieusement. Delphine Triffaux : Il y avait aussi un hêtre, que nous voulions absolument garder. Yoan Gérard : L’idée était de combiner deux volumes afin de profiter au maximum des différentes orientations. Ces deux volumes ont évolué pendant la phase de maturation. Dans notre première proposition, les deux volumes étaient en crépi blanc. Le projet a ensuite évolué proposant alors un volume en crépi blanc et l'autre en bardage foncé pour créer un contraste qui s’intègre malgré tout dans le paysage. Nous avons très vite opté pour le zinc qui, par son caractère moderne, était le choix idéal pour poser un jalon dans ce paysage, bien intégré. Le zinc s’est d’ailleurs révélé être un bon choix, tant sur le plan budgétaire qu’esthétique. François Deravet : Nous avons d’abord envisagé le Profil à emboîtement VMZINC, mais c’était trop chargé. Cela ne cadrait pas bien avec nos grands volumes. Nous voulions quelque chose qui apporte plus de continuité et permet de poser des éléments sans raccords sur la longueur.

Du Joint debout donc, mais cela n’était pas gagné. François Deravet : Non, l’urbanisme ne nous a pas facilité les choses. Heureusement, Yoan nous a bien assistés en cherchant des solutions.

Le client comme point de départ et point final L’architecte Yoan Gerard et l’ingénieur-architecte Jean-François ont fondé en 2009 leur bureau Art-chi-made à Arlon. Leur palmarès compte surtout des ensembles de logements et maisons résidentielles. Qu’il s’agisse d’une nouvelle construction ou d’une rénovation, les besoins du client seront toujours l’axe central de leur réflexion. Le client constitue le point de départ et le point final. Pour l’heure, le bureau travaille sur 15 projets. “Nous développons toujours les concepts de concert. En revanche, lors de la phase de réalisation, nous reprenons chacun nos projets respectifs.” 12 • VMZINC at WORK / MARS 2019


Yoan Gérard : Le zinc n’est pas la voie la plus facile dans cette région… Nous avons adapté les plans là où cela s’avérait possible pour répondre aux demandes de Delphine et François ainsi que de l'administration communale et nous avons surtout dû bien et beaucoup argumenter pour les faire accepter par la suite. Mais voilà, nous les avons convaincus.

Antoine Collignon Ets Durand JJ

Antoine Collignon : Ces derniers temps, nous voyons beaucoup de zinc dans la région. Nous avons également une filiale au Grand-duché du Luxembourg. Saviez-vous que ce sont les Luxembourgeois qui utilisent le plus de zinc par habitant en nouvelle construction ? Le zinc est en plein essor. À Arlon, nous voyons apparaître de plus en plus de toitures et façades en zinc. Cette année surtout, le nombre de projets recourant au zinc explose.

Fou du zinc ? Antoine Collignon : Nous réalisons des travaux de toiture et de façade en tous genres. Je ne dirais pas que nous sommes fous du zinc, mais nous avons effectivement beaucoup de couvreurs qui aiment utiliser le zinc. Personnellement, j’apprécie avant tout les beaux projets. Nous avons dès lors eu beaucoup de plaisir à réaliser ce bâtiment.

“VMZINC nous a donné des réponses claires à toutes nos questions techniques. Ils nous ont également adressés à des installateurs intéressés.”

Être sur le terrain Il y a 4 ans, Antoine Collignon a repris la société Durand avec son associé Claudy Hubert. La société est active depuis 34 ans dans les travaux de toiture et de façade dans le sud de la province du Luxembourg. Elle a également une antenne au Grand-Duché, où sont basés 4 des 12 employés. Les patrons, Claudy et Antoine, travaillent autant que possible sur le terrain. “Nous voulons être un maximum sur le terrain. Pour cette maison aussi, nous étions tous les deux sur le chantier.”

Pour notre part, les constructeurs peuvent certainement s’écarter plus souvent des sentiers battus et faire preuve d’originalité. Tout le monde y gagne : les installateurs, l’architecte et le propriétaire.

Est-ce que vous avez souvent du zinc dans vos projets ? Yoan Gérard : Nous n’utilisons pas tous les jours le zinc. Cela reste malgré tout une exception dans cette région mais c’est précisément cela qui rend sa mise en œuvre intéressante. C’est un beau matériau permettant de mettre en exergue le projet. La maison de Delphine et François en est d’ailleurs la preuve. Ce n’est pas par hasard que le zinc gagne en popularité ces derniers temps. Claudy Hubert Ets Durand JJ

Était-ce difficile d’intégrer le zinc dans vos projets ? Yoan Gérard : Pas vraiment. Comme toujours, nous nous sommes bien informés sur les prix, les diverses techniques etc. VMZINC nous a donné MARS 2019 / VMZINC at WORK • 13


MAISON DERAVET-TRIFFAUX

des réponses claires à toutes nos questions techniques. Ils nous ont également adressés à des installateurs intéressés. Nous avons reçu une offre de trois d’entre eux et Delphine et François ont finalement choisi Durand JJ. Delphine Triffaux : Nous avons discuté ensemble des trois offres et sommes allés voir des réalisations. Antoine Collignon : J’ai surtout mis l’accent sur le zinc prépatiné noir, qu’on ne retrouve quasi jamais en bardage de façade, sauf ici. Regardez bien et dites-moi les couleurs que vous voyez.

qui laissent plus vite passer certaines choses. En résidentiel, le lien est plus étroit.

Les voitures sont dans le garage, elles sont déjà à la maison. Pourtant, on peut difficilement dire qu’il fasse chaud ici. François Deravet : Nous n’y habitons pas encore. Pour l’instant, nous laissons autant que possible tout ouvert pour sécher. Nous avons également encore quelques travaux à terminer. Pour l’instant, je suis en train de poser les sols. Nous déménageons le week-end prochain. Il nous reste une semaine pour tout terminer.

“Nous avons très vite opté pour le zinc qui, par son caractère moderne, était le choix idéal pour Alors, on pourra lancer le poêle ! poser un jalon dans ce paysage, bien intégré.” Eh… tout est noir et blanc ? Delphine Triffaux : Oui, nous adorons les contrastes.

Vous signez également des bâtiments publics. Y a-t-il une différence entre travailler pour des clients professionnels et des clients non professionnels ? François Deravet : Nous avons beaucoup échangé par mail. Yoan Gérard : La relation avec les clients privés est différente. On fait naturellement de notre mieux pour les deux types de clients… Antoine Collignon : Dans les grands projets, on a parfois des gens

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Delphine Triffaux : Vous voyez les bûches de bois dans le jardin ? Autrefois, il y avait des frênes le long de la rue. Nous avons dû les abattre mais nous avons gardé le bois. C’est le premier combustible avec lequel nous allons nous chauffer. ■

Une maison de rêve à l’ombre d’un hêtre Delphine et François Deravet-Triffaux sont des enfants de la région. Delphine a grandi dans le village qui abrite désormais leur nouvelle maison, à l’ombre d’un hêtre. Ses grands-parents habitent à un jet de pierre, plus précisément sur des parcelles voisines. La proximité réchauffe le cœur. François, lui, vient de Martelange, à 20 km de là. Ensemble, ils ont un petit garçon d’un an, Arthur. Et une maison de rêve.


“Cette maison était pour nous un défi que nous ne voulions pas relever avec n’importe qui.”


Église et centre communautaire de Lutselus Pastorijstraat 3590 Lutselus-Diepenbeek

Maître d’ouvrage Commune de Diepenbeek

Architecte architekt-nburo Gunther Segers, projet initial Simon Nelis, suivi de chantier

Entrepreneur GEMOCO nv

Surface de revêtement en zinc 800 m2

Aspects de surface QUARTZ-ZINC® PLUS PIGMENTO® rouge

Installateur VMZINC at WORK J&R Roof Construct bvba 3950 Bocholt

“J’estime que c’est notre mission de nous rapprocher autant que possible du projet de l’architecte.” Jef Raemen

Vidéo du projet à visionner sur

16 • VMZINC at WORK / MARS 2019

Église et ce Pas de Imaginez : vous vous rendez à la messe de minuit à Noël. Vous êtes en pleine méditation, une paix céleste s’empare de vous, vous entendez un chœur d’anges… Après les vœux de Joyeux Noël et de bonne année, vous rentrez chez vous, le cœur chaud, et derrière vous, l’église s’effondre. Non, ce n’est pas une fiction. Cela s’est vraiment passé le 25 décembre 2010 à Lutselus, une paroisse de la commune limbourgeoise de Diepenbeek. Les anges ont-ils volé au secours des fidèles et ont-ils soutenu la toiture au-dessus des nombreuses têtes jusqu’à ce que l’église soit complètement vide ? Personne n’a été blessé. En revanche, l’église… Huit ans plus tard, les façades en zinc du tout nouveau bâtiment s’élèvent vers le ciel, au milieu des arbres, à deux pas du lieu du drame. Est-ce une église, un centre communautaire ou les deux ? Simon Nelis : Le bâtiment a les deux fonctions. De l’autre côté de la rue se trouvait autrefois l’église Regina Pacis et à cet endroit-ci, le centre de rencontre de Lutselus. L’église s’est effondrée la nuit de Noël en 2010, peu après la messe de minuit. Le centre de rencontre, lui, était complètement délabré. La commune de Diepenbeek,


entre communautaire de Lutselus clocher, pas de coq, mais du zinc dont Lutselus fait partie, a eu l’idée de faire d’une pierre deux coups en érigeant à l’endroit de l’ancien centre de rencontre un nouveau bâtiment polyvalent qui offre aux habitants un lieu de prière et une maison communautaire moderne.

Service religieux, soirée bingo, communion ou fête du printemps, tout sous le même toit ? Simon Nelis : Pourquoi pas ? L’un ne doit pas exclure l’autre ! Ne s’agit-il pas, dans chaque cas, d’une communauté, d’un rassemblement ? Nous voulions un projet accueillant et transparent, qui respire la confiance et la sérénité. Un endroit qui offre une protection, un lieu de repos, un toit pour la vie associative, un lieu de rencontre tant pour les croyants que les non-croyants.

“Le clocher ne fait pas l’église. C’est l’âme qui détermine la manière dont on perçoit un bâtiment.” Pas de clocher d’église… Simon Nelis : Le clocher ne fait pas l’église. C’est l’âme qui détermine la manière dont on perçoit un bâtiment. Nous avons toutefois gardé des références religieuses : nous avons une grande croix sur la façade, bien visible de la rue, et les ‘reliques’ qui ont été sauvées de l’ancienne église : un vitrail au plomb, une ancienne cloche d’église et une statue blanche de la Vierge qui a miraculeusement survécu à l’effondrement.

Simon Nelis architekt-nburo

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CENTRE COMMUNAUTAIRE LUTSELUS

Et la toiture shed avec les grandes fenêtres qui font entrer la lumière ? Simon Nelis : Elle réfère également à l’église, sans pour autant estampiller, de manière trop explicite, le bâtiment d’église.

Afin que celui-ci puisse servir deux seigneurs, un sacré et un profane. Simon Nelis : Vous pouvez le voir de cette façon. C’est un bâtiment qui n’exclut personne. Au contraire, il rassemble les gens. Il est là pour tous. Le bâtiment dispose de trois parois mobiles permettant d’étendre la zone de prière à la partie communautaire, ce qui est intéressant pour les gros événements religieux. La partie communautaire est une structure polyvalente qui dispose de tous les équipements nécessaires.

“Nous avons élaboré un projet accueillant et transparent, qui respire la confiance et la sérénité. Un lieu de rencontre tant pour les croyants que les non-croyants.” Le bâtiment se démarque à l’extérieur par ses deux couleurs, le gris et le rouge. Jef Raemen : Les façades de la partie communautaire sont recouvertes de PIGMENTO rouge et celles de la partie église de QUARTZ-ZINC PLUS. Le tout représente une surface d’environ 800 mètres carrés. Cette église est unique et mérite dès lors une approche spéciale, voire créative. Nous avons utilisé ici trois largeurs de bande. C’est la troisième fois que nous utilisons des largeurs de bande variables et ce ne sera certainement pas la dernière. J’aime cette manière de procéder car on peut bien harmoniser le tout. Chaque ligne se prolonge, le long des grandes baies vitrées, de la façade au toit. Cela donne une image ludique et dynamique.

Pourquoi le zinc ? Simon Nelis : Nous aimons utiliser le zinc, même si c’est parfois compliqué sur le plan budgétaire. Jef Raemen : Pas vrai du tout ! Si vous comparez le zinc aux ardoises naturelles par exemple, le prix global pour l’ensemble fini est tout à fait correct. Sans oublier les plus-values du matériau car le zinc permet une grande créativité, il est durable et pur. Simon Nelis : En effet. Ici, nous étions de toute façon dans le budget et nous avons pu entièrement réaliser nos projets. Sur le plan écologique, le zinc est un très bon produit. Il vous offre une liberté de forme et permet de réaliser les toitures et les murs dans le même matériau, ce qui donne un bel effet de lignes. Jef Raemen : Je dis toujours à l’architecte que s’il peut le dessiner, je peux le faire. Simon Nelis : S’il peut le réaliser, nous devons pouvoir le dessiner. La créativité réclame de la précision et des connaissances en la matière. Raison pour laquelle nous aimons faire appel à l’expertise de VM Building Solutions. Jef Raemen : Nous travaillons depuis plus de vingt ans avec VMZINC. Pour les grands projets, nous devons parfois soumettre des dessins détaillés. Nous les recevons, en général, en l’espace de quelques jours. 18 • VMZINC at WORK / MARS 2019


“Sur le plan écologique, le zinc est un très bon produit. Il vous offre une liberté de forme et permet de réaliser les toitures et les murs dans le même matériau, ce qui vous donne un bel effet de lignes.”


CENTRE COMMUNAUTAIRE LUTSELUS

“ZINC PLUS est idéal. Grâce au coating blanc sur la face inférieure, le zinc n’a plus besoin d’aération. De ce fait, vous pouvez réaliser de beaucoup plus beaux détails et alignements. L’ensemble paraît plus subtil, plus fin.”

Cela a également été le cas pour ce projet. Grâce à ces dessins, nous avons pu poser parfaitement l’ensemble des éléments, selon les normes. Simon Nelis : L’architecte et le maître d’ouvrage vous félicitent. Jef Raemen : J’estime que c’est notre mission de nous rapprocher autant que possible du projet de l’architecte. Un architecte ne connaît pas toujours les limites techniques du zinc. Nous essayons toujours de nous occuper également de la structure et de la charpente afin de pouvoir contrôler cette partie de la construction. Nous intervenons du coup plus tôt dans la phase de construction et pouvons adapter au mieux le projet.

ZINC PLUS offre-t-il à ce projet des possibilités qui auraient été impossibles autrement ? Jef Raemen : Certainement ! Ici, ZINC PLUS est idéal. Grâce au coating blanc sur la face inférieure, le zinc n’a plus besoin d’être aéré. De ce fait, vous pouvez réaliser de beaucoup plus beaux détails et alignements. L’ensemble paraît plus subtil, plus fin. C’est un vrai plaisir de réaliser cela. Sans ZINC PLUS, nous aurions dû faire une gouttière beaucoup plus large et le résultat aurait été plus pompeux. Aujourd’hui, nous avons une réalisation élancée et élégante, grâce aux bandes qui se prolongent parfaitement jusqu’au faîte. L’air doit se raréfier en haut car on voit littéralement tendre le bâtiment vers le ciel.

ZINC PLUS offre-t-il également des avantages en matière de pose ? Jef Raemen : Je suis, moi aussi, un partisan de ZINC PLUS parce que le travail avance plus vite, surtout si l’on tient compte du voligeage. Vous pouvez l’appliquer sur un système de toiture chaude ou dans un murrideau. La pose est également plus aisée. Avec ZINC PLUS, il vous faut moins d’espace d’aération, vous gagnez donc en place. Le système est aussi plus efficace contre les infiltrations d’eau des toitures plates. Autrefois, la neige pouvait générer des problèmes. Avec ZINC PLUS, ce n’est plus le cas.

“J’aime bien travailler avec des largeurs de bande variables car ainsi, on peut harmoniser le tout. Chaque ligne se prolonge, le long des grandes baies vitrées, de la façade au toit.” Avez-vous déjà travaillé précédemment sur une église ? Jef Raemen : Nous avons déjà eu une mosquée, celle d’Eisden, avec 11 coupoles. Ça compte aussi ?

Vous êtes fan du zinc. Jef Raemen : J’estime que le zinc nous permet de faire plus facilement des choses uniques. Dommage qu’on ne puisse l’utiliser partout. Dans certaines régions, on l’exclut trop facilement des prescriptions urbanistiques. Ce n’est pas tellement le cas pour les toitures mais pour les façades, on exige encore trop souvent une brique de façade. Et pourquoi en fait ? Le zinc offre tant d’avantages ! Le graffiti, par exemple, s’enlève beaucoup plus facilement du zinc que de la pierre. Et maintenant, avec ZINC PLUS, c’est vraiment top. Aucun autre matériau ne vous offre aussi facilement autant de possibilités en matière de design et de conception. Simon Nelis : Et il permet une bonne exécution, si vous trouvez l’homme de métier adéquat.


Vous vous entendez bien apparemment. Simon Nelis : Nous avons déjà eu l’occasion de travailler ensemble. Cela crée des liens. Jef est quelqu’un qui aime réfléchir avec nous. Notre bureau préfère réfléchir en termes de solutions qu’en termes de problèmes. Jef s’intègre parfaitement dans cette philosophie. J’attache beaucoup d’importance à l’interaction entre l'architecte et l'artisan. Nous construisons ensemble, pas chacun dans son coin. ■

Jef Raemen J&R Roof Construct

Une histoire de famille J&R Roofconstruct est une entreprise familiale qui compte six personnes. Outre le père Raemen, qui travaille depuis 36 ans comme couvreur, les fils sont également présents sur chantier. Son fils Jef n’a pourtant pas été formé comme couvreur. Il a toujours eu une passion pour les ordinateurs et avait choisi des études dans cette orientation : le multimédia et la technologie de la communication. Il a obtenu son master dans ce domaine mais a toutefois rapidement constaté qu'il n’était pas tellement branché par l’aspect graphique mais plutôt par la programmation. Et après les études… Un travail de bureau ? L’air extérieur lui manquait. Depuis ses 16 ans, il travaillait avec son père comme étudiant les week-ends et les vacances. Lorsque son père lui a demandé de l'accompagner sur les toits, il n'a pas hésité une seconde. Et il n’a jamais regretté sa décision. Le travail du zinc est passionnant. Chaque chantier est différent. Les possibilités de conception et de design sont vastes. Les beaux bâtiments lui parlent, comme cette église et centre communautaire de Lutselus.

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Siège social "Sonaca Green" Route Nationale 5 6041 Gosselies

Maître d’ouvrage Sonaca

Bureau d’études IGRETEC

Entrepreneur principal BÉMAT

Architecte Arnaud Vendraming

Surface de revêtement en zinc 2.425 m2

Technique Ecailles VMZINC® Composite VMZINC®

Aspect de surface ANTHRA-ZINC®

l’

Installateur VMZINC at WORK Troiani & Fils sa 6200 Châtelineau

“Nous n’avions jamais auparavant posé les Ecailles VMZINC® avec des ‘rivets’. Le projet de la Sonaca est une première mondiale.” Tiziano Troiani

Vidéo du projet à visionner sur

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Sonaca est l’acronyme de ‘Société Nationale de Construction Aérospatiale’. Cette société wallonne compte des sites quasiment partout au monde et est un des principaux acteurs sur le marché des constructeurs d’avions. Son site affiche d’ailleurs le slogan : ‘Look up, there’s a good chance it was made by us.’ Les avions de chasse F16 de nos forces aériennes belges, par exemple, et des pièces de l’Airbus proviennent de leur usine. Le travail de la Sonaca va sky high, voire même jusque dans l’espace. Plus proche de nous, sur le sol de Gosselies, trône un bâtiment flambant neuf qui héberge le siège social. Son aspect si particulier est fortement lié à l’utilisation du zinc. Philippe Gustin : L’architecte avait imaginé une façade de bâtiment ressemblant à un fuselage. Le résultat de sa fantaisie brille aujourd’hui dans le paysage, comme un oiseau d’acier, prêt à décoller. Bien entendu, le bâtiment ne vole pas, mais il donne certainement des ailes à votre imagination. Et ce sont précisément ces ailes qui constituent une spécialité de la Sonaca. Tiziano Troiani : Vu du ciel, le bâtiment présente la forme d’une aile. Le métal blanc de la protection solaire forme le bord d’attaque du fuselage, précisément un élément de l’avion qui fait la réputation mondiale de la Sonaca.


Sonaca Green Project à Gosselies ’histoire qui vous donne des ailes Le chemin à parcourir est long avant que l’idée d’un architecte ne prenne réellement forme. Philippe Gustin : Dès le début, j’ai su que le zinc constituerait le revêtement de façade idéal pour concrétiser ce rêve d’avion. En tant que représentant de VM Building Solutions, je rencontre sans cesse des architectes, en ce compris IGRETEC. J’ai dès lors pu souligner très tôt dans le processus, en fait avant même que celui-ci ne démarre, l’intérêt du zinc dans cette réalisation. Nous étions immédiatement sur la même longueur d’onde : cela devait ressembler à un avion. Et AZENGAR présente l’aspect idéal à cet égard. Mais bien d’autres points encore devaient être envisagés…

Frédéric Meyfroyd Troiani & Fils

“Troiani & Fils a l’esprit d’une grande famille. Vous voyez la clé de plombier dans le logo ? Il n’y a que dans les vraies entreprises familiales que le passé transpire toujours dans le présent.” Frédéric Meyfroyd : Les règles d’adjudication publique doivent être respectées scrupuleusement, d’autant plus pour les grands chantiers. Principalement détenue par la Région wallonne, la Sonaca avait stipulé que le projet devait être réalisé par des gens de la région et, de préférence, de Charleroi. Malgré son caractère international, la Sonaca est fortement attachée à ses racines et souhaite dès lors collaborer avec des entreprises locales. C’est l’entrepreneur général MARS 2019 / VMZINC at WORK • 23


SIÈGE SOCIAL ‘SONACA GREEN’

Rivets factices sur la carlingue de la Sonaca

Frédéric Meyfroyd : C’est alors que Philippe a sorti son arme secrète : les rivets.

Des rivets ? Tiziano Troiani : Philippe avait discuté avec les architectes d’IGRETEC du zinc comme solution pour le ‘fuselage’ et avait également suggéré d’y intégrer la forme de rivets.

“J’ai immédiatement su que le zinc constituerait le revêtement de façade idéal pour concrétiser le rêve d’avion.”

Bémat qui a remporté l’adjudication publique. Arnaud Vendraming d’IGRETEC a signé les plans et Troiani & Fils a réalisé les travaux de toiture et de façade. Et quel est notre point commun à tous ? Nous sommes tous des Carolos !

Le cahier des charges précisait le zinc comme bardage de façade. Tiziano Troiani : En effet. Nous nous sommes donc adressés au distributeur de zinc APOK qui dispose d’un site à Fleurus, c’est-à-dire dans la région. Il y avait de la concurrence. Rien ne garantissait que ce serait du zinc de VMZINC.

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Philippe Gustin : Pour obtenir une similitude avec un avion, le zinc ne pouvait pas être trop épais. Une épaisseur de 0,7 mm induirait de légères ondulations. En examinant avec l’architecte des photos d’anciens avions, j’ai dit en blaguant : “Et si on y frappait des ‘rivets’ ?” En y regardant de plus près, l’idée n’était pas si bête. J’avais vu peu avant, lors d’une présentation, des exemples d’expérimentations avec des formes en zinc. Sous le dénominateur ‘Make it Yours’, nous développons au sein de VM Building Solutions des projets sur mesure et apportons avec le zinc des solutions qui n’existaient pas auparavant. Les façades en forme d’avion de la Sonaca représentaient un défi qui cadrait parfaitement avec cette optique. Nous avons réalisé plusieurs prototypes pour le concept et le résultat a immédiatement convaincu Arnaud Vendraming. Frédéric Meyfroyd : C’est la plus-value de cette solution élaborée sur mesure qui a amené VMZINC à Gosselies.


“Sous le dénominateur ‘Make it Yours’, nous développons au sein de VM Building Solutions des projets sur mesure et apportons avec le zinc des solutions qui n’existaient pas auparavant.”


SIÈGE SOCIAL ‘SONACA GREEN’

Composite VMZINC® en ANTHRA-ZINC®

Tiziano Troiani : Nous aurions naturellement aussi pu prendre du zinc provenant des Pays-Bas… Je rigole ! Notre collaboration remonte à trente ans. Cela aide naturellement à ajuster toutes les pièces du puzzle. Mais savez-vous que nous avions quasiment laissé tomber ce chantier ? En général, Troiani & Fils préfère travailler directement avec le maître d’ouvrage, ce qui n’aurait pas été le cas ici. Lorsque Philippe nous a parlé du projet, nous n’étions par conséquent pas très intéressés. Par la suite, nous avons quand même discuté avec Bémat et lorsque nous avons compris l’envergure et l’originalité du projet, nous avons rapidement changé d’avis. Pour un beau projet en zinc, qu’il soit grand ou créatif, nous faisons volontiers une exception à la règle. Philippe Gustin : Collaborer avec une société telle que Troiani & Fils est très confortable. Ce sont des experts qui connaissent le matériau par cœur et s’intéressent à d’autres aspects que simplement le prix. Tiziano Troiani : Cela fonctionne dans les deux sens. Nous pouvons compter sur un soutien technique exceptionnel, ce qui est essentiel, surtout dans ce cas-ci, avec un produit qui n’existait pas encore. Nous n’avions jamais auparavant posé les Ecailles VMZINC avec des ‘rivets’ et un léger effet ondulant, du moins pas comme ici. Le projet de la Sonaca est une première mondiale.

Les premières mondiales ne vous effraient pas ? Frédéric Meyfroyd : Pas si nous pouvons compter sur le support technique de VM Building Solutions. Ils nous ont fourni tous les plans, les calculs et les instructions pour le mode de fixation. À l’aide des prototypes reçus, j’ai réalisé une maquette qui montrait clairement à tous comment se comportait le concept des Ecailles VMZINC et à quoi cela ressemblerait en pratique. Seule une façade flanquée de nombreuses 26 • VMZINC at WORK / MARS 2019



SIÈGE SOCIAL ‘SONACA GREEN’

installations techniques ne disposait pas de suffisamment d’espace pour y fixer les Ecailles VMZINC. Pour cette façade, nous avons utilisé Composite VMZINC. Ce panneau se compose d’une plaque de zinc, d’une structure intermédiaire et d’une autre plaque de zinc. Ce Composite VMZINC est fixé avec des fixations visibles.

Philippe Gustin : J’ai eu une légère frayeur lorsque l’urbanisme a refusé l'AZENGAR parce qu’il le trouvait trop clair et qu’il estimait que les reflets seraient gênants. J’ai alors proposé une alternative en ANTHRA-ZINC, un zinc noir, en expliquant : “Nous en faisons ainsi un avion d’espionnage avec un fuselage plus foncé.” Cette solution a fort heureusement été acceptée. ■

Trois générations chez Troiani & Fils

Troiani & Fils: Tiziano, Aldo et Gianni, trois générations successives Lorsque Aldo, le grand-père, a démarré en 1971, il était plombier indépendant. Son monde était celui des salles de bains, des chauffages et des gouttières, jusqu’au jour où un couvreur de son quartier passe l’arme à gauche. Un de ses clients lui demande s’il connaît quelqu’un d’autre. Aldo tente sa chance. Petit à petit, il passe de la plomberie à la couverture de toitures. Alors qu’en 1971, son premier atelier est un box de garage et sa première voiture un break, dès 1980, Aldo travaille à partir d’un grand entrepôt qui abritait auparavant une laverie. En 1980, la sprl Troiani Aldo voit le jour et les premiers couvreurs entrent en service. En 1995, Aldo assure sa succession et la sprl devient la s.a. Troiani & Fils. Le fils Tiziano : “Lorsque je rentrais de l’école secondaire, mon père me disait : ‘Fils, deviens apprenti dans la société.’. Mon père

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m’envoyait systématiquement avec les hommes de métier les plus anciens. Parfois, je devais déboucher des WC, parfois, j’étais sur le toit, mais ce qu’ils m’ont appris ne s’apprend dans aucune école.” Troiani & Fils grandit et accepte des chantiers toujours plus grands. Lorsque le petit-fils Gianni atteint l’âge de 19 ans, il rejoint l’entreprise. Rien d’étonnant à cela puisqu’à huit ans, il arpentait déjà le site avec un chariot élévateur. La sœur Tatiana et Madame Tiziano travaillent également dans l’entreprise. Bref, Troiani & Fils est une entreprise familiale ‘pur-sang’ depuis trois générations. Aujourd’hui, elle compte 10 employés et 35 ouvriers temps plein et relève de la classe 6 catégories D8, D12 et D22. Une évolution qui serait le rêve de nombreux pères et grands-pères.


Franky Van de Vivere, entrepreneur, buteur et cavalier. Franky Van de Vivere gère avec son frère l’entreprise familiale SANIVIDAK d’Aalter, une entreprise créée par Raymond van de Vivere en 1967. Franky était connu à Aalter et dans les environs comme un joueur de football très talentueux. Malheureusement, il n’a pas été sélectionné pour les ‘Diables rouges’ et il a donc emboîté les pas de son père. Loin du ‘ballon rond’, son mariage avec Cindy l’a mené vers d’autres centres d’intérêt. En voyant sa femme, une cavalière experte, Franky s’est découvert une nouvelle passion : une passion pour les chevaux et le dressage. Cette passion s’est enflammée en voyant, quelques années plus tard, sa fille Kyana atteinte par le même virus. Chez les Van de Vivere, les chevaux font partie de la vie quotidienne. Lorsque Franky ne monte pas sur les toits pour son travail, il est dans les boxes des chevaux ou sur la piste à l’arrière de leur propriété. Un manège privé, de grande qualité et avec une gestion plus que professionnelle. Rien d’étonnant de la part d’un partenaire VMZINC at WORK ! ■ Dans chaque publication, le magazine VMZINC at WORK dévoile la passion d’un installateur de zinc. Cette fois, c’est la passion de Franky Van de Vivere qui vous est révélée.

AFTER WORK

Une passion pour le zinc ? Oui ! Mais ‘after work’ dévoile encore d’autres passions…

Franky Van de Vivere et sa fille Kyana

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KICK-OFF À WATERLOO

Jeudi 7 février 2019. Les partenaires VMZINC at WORK sont piégés. Les canons tonnent à gauche, à droite, devant et derrière eux et lancent leurs projectiles pardessus leurs têtes sur l’ennemi.

VMZINC at WORK coup d’envoi de 2019 à Waterloo

Nous sommes entourés de soldats en battle dress festif, tout en plumes et couleurs, qui ne cessent de hurler. D’abord, poussés par l’adrénaline, puis par la peur et finalement par la douleur. Notre cœur en zinc bat à tout rompre. Comment, au dieu du ciel, avons-nous abouti ici et comment allons-nous survivre à cela ? Un peu plus tard, les plus courageux d’entre nous escaladent les 226 marches vers le ciel. Arrivés au sommet, nous attrapons le lion par la queue et surplombons, du haut de cette colline artificielle de 41 mètres, le paysage en pente douce qui semble tellement paisible, tant d’années après la bataille de 1815. Les morts et les blessés sont comptés et évacués, mais pas oubliés. Quelle que soit la direction vers laquelle nous portons notre regard aujourd’hui, nous détectons partout des opportunités pour livrer un nouveau combat. Un combat qui ne se fera pas, cette fois-ci, avec des armes mais avec du zinc. Façades et toitures de toutes les nations, préparez-vous pour le futur car voici vos nouveaux héros. Les partenaires VMZINC at WORK… À L’ATTAQUE !

Tous réunis autour de la table L’attaque a lieu un peu plus tard dans la ferme de Mont-Saint-Jean, où trône un magnifique buffet de plats aussi appétissants les uns que les autres. À l’attaque, servez-vous autant que vous voulez ! De nouveau des bruits métalliques, mais cette fois, ce n’est pas le bruit des armes mais celui des couverts. Soutenu par le brouhaha rassurant des couvreurs et travailleurs de façades qui fraternisent. En langage marketing, on parle de ‘réseautage’. Ce serait plus juste de parler d’une rencontre agréable entre hommes et femmes qui partagent le même métier, la même passion.

Spoiler alert Si vous n’avez toujours pas deviné où nous sommes, regardez les photos. Nous sommes à… Waterloo. ‘Water’ et ‘l’eau’ : une localisation quasi parfaite pour l’événement ‘Kick-Off 2019’ bilingue de VMZINC.

Les partenaires VMZINC at WORK prennent la parole La visite du musée Mémorial 1815 et de la butte du Lion est suivie d’un drink et d’amuse-


WORK qui présentent chacun un projet surprenant et sont chaleureusement applaudis.

KICK-OFF

bouches à la ferme de Mont-Saint-Jean. Les langues se délient. La glace est brisée. Les blagues fusent. VMZINC rassemble ses troupes pour la présentation de l’entreprise et des projets, non pas au son des tambours et trompettes, mais par une invitation amicale. Et que voyons-nous ? Le zinc a su se maintenir en 2018 et séduit toujours l’architecte et le maître d’ouvrage. Il a surtout le vent en poupe pour les bardages de façades. Ce que confirment d’ailleurs les quatre partenaires VMZINC at

Une séparation, mais de courte durée Le lion rugit en direction de la lune tandis que la ferme de Mont-Saint-Jean se vide petit à petit. Nous avons appris de nouvelles choses, discuté et repris notre souffle. Demain est un autre jour. Avec le zinc, nous sommes prêts à affronter le monde entier. ■

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Solutions de construction innovantes en EPDM pour les professionnels de la toiture www.vmzinc.be www.vmbuildingsolutions.be

En plus du zinc de VMZINC, VM Building Solutions propose des membranes EPDM de haute qualité. 50 ans après leur installation, les toitures en EPDM sont toujours aussi étanches. Environ 5.000.000 m² d’EPDM sont vendus chaque année. VM Building Solutions se concentre également continuellement sur l’innovation et le développement des membranes en EPDM pour toitures.


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