Fermalux à Erpent: le zinc pétille en façade

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MAGAZINE D’INFORMATION SUR LES APPLICATIONS FAÇADE ET TOITURE EN VMZINC

13 SEPTEMBRE 2019

Stan at work à Anvers

Dirk at work à Bilzen

Nicky at work à Anderlecht

Patrick at work à Erpent

B&B et PIGMENTO brun vous accueillent à Bilzen


Showroom Fermalux Chaussée de Marche 564 5101 Erpent

Maître d’ouvrage Fermalux

Architecte Architectural Management Jean-François Jacinto, gérant Jean-Michel Basyn, chef de chantier

Surface de revêtement en zinc 240 m2

Technique Zinc perforé

Aspect de surface QUARTZ-ZINC®

Installateur VMZINC at WORK S.M.C.O. sprl 5100 Naninne

“Le zinc, c’est de l’amour et l’amour soulève des Vieilles Montagnes.” Patrick Marlier

Vidéo du projet à visionner sur

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Vous les connaissez naturellement, nos grandes chaussées à deux bandes dans chaque direction qui permettent de se déplacer rapidement du point A au point B. De l’asphalte monotone avec à droite et à gauche des constructions linéaires de la pire espèce : villa tapageuse, café, garage, magasin de bricolage, fabricant de carrelages, supermarché… une répétition sans fin très aléatoire. Nous vous emmenons le long de la Chaussée de Marche, destination Erpent, à 4 kilomètres de Namur, au no 564. Oubliez d’ailleurs le numéro de maison car vous reconnaîtrez la maison de loin à sa façade unique, la seule façade de ce genre en Belgique et dans le reste du monde. Bienvenue chez Portes et Fenêtres Fermalux, où la façade en zinc capte la lumière dans des ‘bulles de champagne’. Une première en Belgique. L’hôtesse d’accueil nous précède à travers le showroom et nous guide au premier étage qui abrite les espaces de bureaux et les espaces de réunion. Un homme derrière un bureau plein de paperasseries nous regarde d’un air amusé lorsque nous nous dirigeons vers lui. Tout le monde se dit bonjour. L’hôtesse d’accueil s’avance vers une grande fenêtre qu’elle fait coulisser et nous amène sur la terrasse. Aucune balustrade sur la terrasse mais un rideau de zinc avec un millier de trous via lesquels le paysage wallon se dévoile.


Fermalux à Erpent Le zinc pétille en façade Un conte de fées ? Jean-François Jacinto : Fermalux voulait étendre ses bureaux et showrooms qui se trouvaient déjà à cet endroit. Le projet comprend une partie de rénovation et une partie de nouvelle construction. La société a profité de l’occasion pour se démarquer visuellement des autres commerçants présents le long de la Chaussée de Marche.

“Nous avons eu l’idée de recouvrir l’ensemble d’une peau métallique. C’est ce qui nous a amenés au zinc.” Jean-Michel Basyn : L’extension devait être frappante. Nous sommes cinq concurrents sur un kilomètre et ça, ce n’est pas un conte de fées. Jean-François Jacinto : Non, c’est la dure réalité de la compétition. Notre tâche, en tant que bureau d’architectes, consiste à élaborer une réponse en lien avec l’activité de Fermalux, fabricant et installateur de portes et fenêtres. Le concept devait intégrer la partie existante ainsi que la nouvelle partie, les showrooms en bas et les bureaux au premier étage. Nous avons cherché à apporter une plus-value, quelque chose qui fait rêver et confère au bâtiment une dynamique avec un jeu subtil de clair-obscur. Nous avons eu l’idée de recouvrir l’ensemble d’une peau métallique. C’est ce qui nous a amenés au zinc.

Jean-François Jacinto Architectural Management

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FERMALUX

Antoine Marlier : Du zinc perforé intégrant des rangées de LEDS qui, la nuit, accentuent davantage encore la structure.

L’idée venait de vous ? Antoine Marlier : Non. Ce sont eux qui sont arrivés avec cette idée. Nous exécutons simplement ce que l’architecte nous demande.

“Du zinc perforé intégrant des rangées de LEDS qui, la nuit, accentuent davantage encore la structure.” Philippe Gustin : L’architecte imagine un concept et cherche ensuite comment transposer celui-ci dans la pratique. Il veut des solutions pour réaliser sa création. Nous essayons de répondre à ses attentes.

L’installateur entre le rêve et… l’accomplissement. VMZINC concrétise-t-elle les contes de fées ? Philippe Gustin : C’est ce que nous essayons. Et lorsqu’il n’existe pas de solution standard, nous passons à la vitesse supérieure. Nous aimons travailler avec des architectes qui ont des souhaits particuliers. Jean-François Jacinto : Même si, dans ce cas, c’était assez compliqué car le budget était serré. C’est surtout en réexaminant le problème sous un autre angle, que nous sommes arrivés au concept actuel. Les budgets serrés donnent des projets plus créatifs. Ils vous coûtent beaucoup d’énergie mais vous obtenez, en récompense, une belle carte de visite. Patrick Marlier : Le budget trop serré nous a joué des tours. Nous avons dû réaliser plusieurs offres. Et chercher à chaque fois une façon de rester dans le budget. Cela donnait techniquement des solutions qui s’écartaient parfois du concept initial. À l’origine, tous les panneaux devaient être identiques. Nous partions du principe qu’ils allaient être préfabriqués. Il s’agissait de quatre modules récurrents, de forme trapézoïdale. Mais ce point a également changé car cela s’avérait pratiquement irréalisable. Le fait qu’il s’agisse d’une structure porteuse complexifiait encore le problème. Antoine Marlier : Les perforations ont des tailles différentes, ce qui donne un très bel effet, même à l’intérieur, dans le showroom et les bureaux. Cela fait penser à des bulles de champagne. Jean-Michel Basyn : Ces trous nous ont toutefois posé un gros problème. Nous ne pouvions pas fournir de panneaux perforés standards car, dans ce cas, on aurait vu des demi-trous.

Créativité, esthétique et technologie Avec des bureaux à Namur et Bruxelles, Architectural Management conçoit des projets pour le secteur automobile (showrooms), les bâtiments industriels et immeubles de bureaux, les commerces et maisons. Jean-François Jacinto : Nous recherchons des solutions fonctionnelles, qui accentuent simultanément le caractère unique de nos clients. La créativité, l’esthétique et la technologie sont les fers de lance de notre approche, dans les limites du budget bien entendu.

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“Les perforations de tailles différentes font penser à des bulles de champagne.“


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Patrick Marlier : Nous pouvions résoudre ce problème en utilisant des bords qui masquent les demi-trous. Cela nous ramenait toutefois d’une application industrielle à une application artisanale avec des adaptations sur chantier. Nous étions partis pour 240 m² avec quatre éléments différents dans un modèle répétitif. Nous avons au final 100 panneaux avec des variations infinies. C’est tout sauf du standard. Cela nous a donné vingt fois plus de travail qu’escompté.

Ce qui semblait à première vue simple s’est avéré de plus en plus compliqué et… plus coûteux ? Jean-Michel Basyn : Tout est calculé au préalable et fabriqué selon plan. Il fallait naturellement beaucoup d’interactions mais tout le monde s’est acquitté de sa mission avec brio. Nous avons réalisé tous les modules sur mesure dans notre usine française et nous les avons numérotés afin qu’ils s’assemblent parfaitement.

Cela a un prix… Jean-François Jacinto : Ce projet n’a pu être réalisé que grâce aux efforts de chacun. Nous avons tous dû faire des concessions, sans toutefois rogner sur la qualité. Antoine Marlier : Tout le monde a travaillé au millimètre près. Cela a été complexe dès le premier panneau. Oui, nous avons beaucoup sué ! Chaque journée qui se terminait sans problème était un vrai soulagement ! Philippe Gustin : VMZINC a suivi cette réalisation de très près et apporté son soutien. L’usine a également fait un geste. Nous ne pouvons laisser personne en rade.

Vous poursuivez… jusqu’au plus petit trou. Patrick Marlier : Dès l’instant où nous acceptons une mission, nous tenons à l’exécuter correctement jusqu’au bout. Nous mettons tout notre amour pour le métier dans notre travail. Bien entendu, une bonne collaboration entre tous les intervenants et un respect réciproque ne sont que bénéfiques pour le travail. Jean-Michel Basyn : Ce projet est vraiment le résultat d’une parfaite collaboration ! Et d’emblée une première mondiale que nous aimons cosigner. Jean-François Jacinto : Il faut le voir de façon plus large : les nouvelles applications sur mesure sont également rentables pour d’autres projets. Bien entendu, je ne parle pas de faire un copié/collé mais on retire toujours quelque chose de chaque réalisation, surtout d’une réalisation telle que celle-ci.

Un amour pour le zinc S.M.C.O. réalise des travaux de toiture et de façade et se spécialise surtout dans le zinc. Patrick Marlier a créé la société familiale avec un associé en 1982. Depuis, son fils Antoine a rejoint la direction de l’entreprise qui emploie 15 à 20 personnes en fonction du nombre de missions. Celles-ci se situent à 85 % à Bruxelles. La majorité des clients sont des entrepreneurs généraux mais S.M.C.O. travaille également pour les particuliers. Il s’agit alors surtout de rénovations.


Philippe Gustin : Certainement ! Certains fournisseurs s’abstiennent de faire une offre pour des petites surfaces mais du coup, ils ratent des projets comme celui-ci.

Jean-Michel Basyn Architectural Management

Jean-François Jacinto : Qu’il s’agisse de petits ou de grands projets, nous voulons de toute façon créer une plus-value architecturale dans les limites des possibilités budgétaires.

Si on vous le redemandait, est-ce que vous seriez à nouveau partants ? Patrick Marlier : Nos réalisations en zinc sont une belle carte de visite. Pour ce bâtiment, nous avons dû repousser nos limites mais le résultat est là. Le zinc, c’est de l’amour et soulève des montagnes. Antoine Marlier : Oui. Si tout le monde a ce même état d’esprit positif, certainement. En tenant bon et en ramant tous dans la même direction, tout en repoussant nos limites, nous avons réalisé un très beau projet. C’est quand même ça notre objectif, non ? Jean-Michel Basyn : Bien sûr. Et nous avons eu la chance d’être sur la même longueur d’onde. On ne réussit pas un tel projet avec n’importe qui.

C’était votre toute première collaboration. Comment vous êtes vous trouvés ? Jean-François Jacinto : Par le biais du réseau VMZINC at WORK, bien évidemment, et d'une communication rapidement établie. ■

Père et fils, Patrick et Antoine Marlier

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