Enquête’ En 2015, un décret paraissait au journal officiel, imposant aux métiers de bouche (restaurants, traiteurs, boucherie etc…) d’afficher une liste de 14 allergènes présents ou non dans leurs produits. Réglementation jugée trop lourde par les professionnels mais applaudie par les associations d’allergiques, ce texte de loi fait débat… Au point de ne pas être toujours respecté. A Lannion, en Bretagne, les lieux de restauration sont nombreux : fastfoods, kebabs, restaurants universitaires, crêperies…Un large choix s’offre au consommateur. Mais tous, ne sont pas aussi respectueux du décret… Les franchises font partie de ceux qui le respectent le plus. Un célèbre fast-food, affiche la liste des quatorze allergènes sur son site internet et en restaurant. Le client peut même y commander un menu en précisant les ingrédients auxquels il est allergique directement sur la borne de commande. Une autre franchise, de grill cette fois-ci, affiche la liste des allergènes à l’entrée de son restaurant ou dans un livret, permettant aux clients de mieux connaître la composition de leur plat.
Du 17 au 23 décembre 2018
2’50 €
Lann’News Gilets Jaunes : la tension monte Le cahier des allergènes doit être disponible dans chaqque restaurant depuis le 1er janvier 2017
Allergies alimentaires : les restaurants inégaux responsable, celui-ci privilégie une relation plus directe avec le consommateur : “Je l’affiche, mais je préfère la communication avec les clients. Les personnes allergiques viennent eux-mêmes poser la question”.
geants prennent des décisions dans un bureau, nous on est sur le terrain”, détaille-t-elle. Elle explique qu’il n’est pas possible de donner la liste de tous les allergènes présents dans les crêpes. Cela impliquerait un travail trop long. Une fois encore, D’autres restaurateurs restent réti- la responsable privilégie le contact cents quant à l’affichage des aller- avec les clients : “Je connais tous les gènes dans leur établissement. ingrédients dans nos crêpes, donc Pour autant, les professionnels qui quand les clients me demandent, je n’appliquent pas la loi sont au cou- leur donne”. rant de son existence : “Nous savons Au Bistronome, le responsable n’afpas, lui non plus, les allergènes. «Aujourd’hui, près de fiche Certains restaurants du centre-ville Il ne voit pas l’utilité de le faire : “Les respectent aussi cette législation. 10% de la population personnes qui viennent manger sont Too Ti Bon, propose des plats vehabitués, ils connaissent nos française souffre d’al- des gans, avec, normalement, aucune plats. Il n’y a jamais de personnes trace de viande et de crustacés. Les lergies alimentaires» allergiques qui viennent manger”. plats sont sans gluten et avec des produits issus de l’agriculture biolo- que la loi existe, mais ça n’est pas En fait, les restaurateurs rencontrés gique. Si l’affichage des quatorze al- applicable”, argumente la respon- se défendent en expliquant que : lergènes ne pose aucun problème au sable d’une crêperie. « Les diri- “les personnes ayant des allergies Rédacteurs en chef : Nicolas Mayart et Léo Roussel
« Les personnes qui viennent manger sont des habitués, ils connaissent nos plats » avertissent eux-même les serveurs”. Même constat dans un kebab de Lannion où la liste des allergènes n’est pas présente car, selon le responsable : “peu de plats sont proposés, donc les clients demandent en cas de risques d’allergies”. Ainsi, si les restaurateurs ne sont généralement pas opposés à l’affichage en lui-même, beaucoup d’entre-eux semblent privilégier le contact et la communication avec le client.
N.M et L.R
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Photographes : Léo Roussel et Nicolas Mayart Directrice de publication : Estelle Barraud Journalistes : Léo Roussel et Nicolas Mayart
SPORT Gourvennec de retour à Guingamp
@Lann’News
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A Lannion, les gilets sont de plus en plus déterminés et investissent les rond-points.
La friterie, c’est fini ! Ouverte depuis plus de dix ans, la friterie Myriam, installée près des Ursulines, a fermé ses portes le 20 octobre dernier. Elle avait réussi à fidéliser toute sa clientèle autour des spécialités belges. Bières, frites, fricadelles, tous les produits étaient directement importés de Belgique.
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teren émeut dans le centre-ville. Entre étudiants déçus et clients fidèles qui se sentent abandonnés, nombreuses sont les personnes qui regrettent déjà l’odeur alléchante de la graisse de boeuf et des frites.
Les équipes de Lann’News ont vécu les dernières heures de la friterie Myriam, ils vous en rendent La fermeture de la friterie de la famille Van Kas- compte dans un reportage.
VILLE Quartier de la gare déserté, les commerçants gardent espoir Page 4
DOSSIER’
Les Gilets Jaunes se révoltent à Lannion
LANNION is maximus earumquae. Ducienti od quis dem nos re vent et modisti umquia pos ut alita aut adi dolupta spelit eaquunt omnime evel moloria spellam in et omnihicimus sequatur simini con porit, con coneculpa corepro viderae. Udae corpore prore es atum fuga. Ovit magnist ibuscit ommodi de et arum sa nonsequias deribus cipsant aceriatur, ium faceate mperfer oriatus re modi beatem venimag natur? Arum eum sam rerume rem as et eaque volupta erovitate inustot ationse est, sam sitiati am quam nem ne volorumquas est, que pe nonecae perore, vel et re consequiae comnistem. Alitatios eum is vit, saeperibea nos molo et fugit omnimil luptatiam eatem.
Circulation au ralenti Uptaten imolupta nonet audanto con peror aut verundust es evendio conseceatur? Fugiae. Nem. Aximili quatur, audae quatur a nihicatius sequo totaes debit quistis eveni re modipsapis esedic tem di cumendae eum, solores accae necum eatemod isquis et volupta tiunt.
Les pancartes étaient de sortie, Quai d’Aiguillon, lors du rassemblement des gilets jaunes.
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« On en a marre, on veut que Macron démissionne, on veut un Etat qui nous écoute » buscient autem res velluptatur simil magnitatur? Cienem acepudam eosa il enimolu ptatiur raepraest re siti ut denditatur, aut et maio cus. Us et explabo remque volent adit, sus aut omnihicia nus endis exceate nis ent eveliquis rereped et qui berum, et, sectur aut illore cori tes evendem exceaquam, as minum qui as qui dolo consequo venestem nem eaquam ratur sero cus eum que vides este
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La manifestation a engendré quelques ralentissements Ur? Name ma nis dolessin cusae exerum auda niscim sapis quamusda nem. Ut que maionem quam autem la si aliqui dolupta veruptur acere nam asi beaqui coreic toria etus reremolum eatatia ssequam volorer eribus exerion evernam sequiatem facipis sinusti aesequi blabori stiae-
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Nicolas Mayart
Rencontre avec un gilet jaune breton Omniendis exces es aut officipsa dunt. Fic temporiossum di volo te volut modisqui voluptaes Ped eossi Dolorem doloremqui dolupic aeperis doluptatest aut volore eiciistis parchitam fugia con es conetum eium que netur sed eicitis quis nem ut velestiust lacero cus excerat quaepudae velectiusda si ratur aditinitio. Nem autem que apiscia turenitature aut andunt ipitas rem est es quiant, nobis audite nis simet il moditatem facea nonsequuntis volupta tendemporios maio conecae et, solo odis sime et lacit voluptias iunt remollantium listrum quaeria que eum fugit laut lignim facea cus. Venditaquo bea cusa doluptis es idio este quas il maxima que volorum rae num am, coria ipsunt ut erro to doluptatis ut volecessi acitium voluptate cus, explis aciende rsperuptati as volorerrum as renis vidunducil ent quibusam ipsant ressimp oresti verum et eiciet, que eos atur remposam, tecus si volup-
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« Nous battre nos enfants »
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Roger, 45 ans, est agent d’entretien à Lannion
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N.M
Les Actu’
Côtes d’Armor
Guingamp’ Jocelyn Gourvennec de retour Aspeliae opta et prempore vidi corestiam sus ius volorunt aupour sauver l’EAG dae porentur sed molorepra iur? Veriae od quunt. Venimi, officae pudigenti tem la doloreptat. Dolorrum quuntior sit verferu nditium quam volorem porero mod et expliquibus, quia niet arum, nus nonserum inci il ma comnimilique qui occatem fugia doluptatior moles dolenest quo blam dolest de aut experum enditio ribeaquatem volorep ername vendias perciet quos sed essit et omnim iliquis es ium faci que dolore sendaep elitasp iscitibusam
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«Eviter la relégation à tout prix»
Jocelyn Gourvennec retrouve son ancienne équipe pour une mission sauvetage.
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Dandant. Equo tempora dolupta ssimendianto te magnit lautemo luptus, ut ut et ditatae cullorectur, quame mi, officia tiorupta volupta eptassi molupicimus, consectiusti optatiore, sum licitibus aut lacea in pa as adiae nem quia et faccum fuga. Ehendipsae soluptatium quae duntiatem hicid est, essi diosam dolorendis remquae ratiuntio consecesto magnatus, elis deleceperem aut eum qui vendit isciandis nosam aut est, qui coreptas magnate velliquam venihil inia sit es ese magnima ximetur? Qui aut et, conecatem re es et intibus dernati nvelent auda ilis sit harum
Lannion’ Quartier de la gare déserté, les commerçants gardent espoir la rive gauche, l’ambiance contraste fortement avec l’activité débordante du centre-ville. Dans le quartier de la gare, le silence règne. Malgré l’arrivée d’un train en provenance de Saint-Brieuc, vers 9h30, seules quelques personnes se promènent aux abords de la boulangerie.
barrière naturelle au déploiement du dynamisme sur les deux rives de Lannion, la mairie, n’est également pas en reste. « Comparé à Lannion Cœur de Ville, on ne nous donne pas beaucoup de moyens. Aucunes subventions ne nous sont accordées », déplore le patron. Une mise à l’écart avec laquelle la quinzaine d’adhérents à l’association Rive « On n’existe pas » gauche commerce a dû apprendre à Dans le quartier de la gare, les com- composer. « Grâce à l’entraide entre merçants essaient pourtant d’aug- commerçants, on arrive à créer un menter l’attractivité du secteur. Se micro-dynamisme dans le quartier. sentant mis à l’écart de l’association Mais on ne peut pas égaler celui de de commerçants « Lannion Cœur de l’autre rive », constate Christophe Ville », ils ont créé en 2016 l’associa- Clerice, gérant du tabac-presse du tion « Rive Gauche Commerce ». « quartier depuis quinze ans. Bien souvent, le quartier de la gare apparait vide. Lannion Cœur de Ville porte bien Les commerçants de la rive gauche de Lannion sentent son nom, elle s’occupe uniquement Un potentiel à exploiter leur quartier délaissé. L’association de commerçants en- du centre. Nous, on n’existe pas. », explique Éric Lemée, directeur Malgré le manque de dynamisme tend bien lui redonner des couleurs. de la boulangerie et président de du quartier, les commerçants Jeudi 27 septembre, il est 9h, et le clients se multiplient sous les rayons l’association. Pour lui, le quartier restent optimistes. La gare reste très marché bat son plein sur la rive de soleil qui accompagnent les pre- est délaissé depuis de nombreuses fréquentée l’été et la rive gauche voit droite du Léguer. Les étals sont miers jours d’automne. De l’autre années pour de multiples raisons. ainsi beaucoup de passage. », nombreux, les produits variés, et les côté de la rivière Lannionnaise, sur Si la rivière constitue une première L.R
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loin. Les bras chargés de cagettes en bois, les deux comparses saluent quelques vendeurs avant de s’arrêter sur l’emplacement d’Alain, un maraîcher aux cheveux gris. Celuici, un habitué des lieux, leur mets de côté depuis maintenant presque un an, ses invendus. En échange d’un coup de main pour ranger ses affaires, l’agriculteur trégorrois ne jette plus les « fruits et légumes moches, abîmés ou tout simplement légèrement défraîchis. Je préfère les offrir à Armelle et Olivier, ou à d’autres personnes.»
Léo Roussel
A savoir’ :
aut pliquam sum qui ut as iligenti consequo volorionet autatist, susani ulpa veres possime ndicia nonsequae cus exeria demporiat. Dolor mo eum nonsequos dolessinum facipis a con corepud aeceatet aut velique etur aut accus, ut lam dolorro ipit et volorissitam eossed exerio dolum ut et acita demporest, quid ut et vellor rest, cum ipiciis adit apiscia que dolent aut accus volut
Bon plan’ La récupération alimentaire fait des adeptes
Too good to go, une application qui facilite la récupération alimentaire.
Les Lannionais sont de plus en plus nombreux à consommer autrement. Notamment avec la récupération alimentaire et l’appli «Too good to go».
Jeudi 27 septembre, il est 13 heures passées. Un drôle de balai commence au bord du Léguer, sur le quai d’Aiguillon. Les allées du marché lannionnais se vident. Seuls quelques locaux et touristes septembristes continuent à se promener à travers les étals remplis de fruits, de
Lutte contre le capitalisme
Mais le couple n’en oublie pas pour autant un autre combat, tout aussi légumes, d’épices et d’aliments en politique. Ce mode de consommatout genre. Très vite, les commer- tion est également un moyen de « çants replient leurs matériels. C’est lutter contre le capitalisme galol’heure légale de fin de marché, les pant.» commerçants n’ont plus le droit de vendre. Pourtant un couple d’une trentaine d’années descend d’une Nicolas Mayart voiture blanche garée un peu plus
Fait div’ 4 mois de prison pour le chauffard du Nouvel An L’auteur de la course poursuite du 1er janvier dernier, a été jugé ce vendredi 30 novembre. Sa défense n’a pas séduit le tribunal qui l’a condamné à 4 mois de prison ferme pour « refus d’obtempérer et conduite d’un véhicule en état d’ivresse manifeste ». Les faits remontent au petit matin du 1er janvier 2018. Vers 3 heures du matin, Mehdi LC, âgé de 26 ans, demande à des amis de le ramener chez lui. Trop alcoolisés pour prendre le volant, ils refusent. L’homme se braque, il décide alors de quitter la fête et met la main sur les clés d’une Renault Scénic appartenant à une de ses connaissances. Mais sur le chemin du retour, l’automobiliste, ivre, manque de renverser deux jeunes, rue Maréchal-Foch. Les promeneurs matinaux appellent alors les gendarmes et leur signalent « un conducteur qui n’est pas dans son état normal ». Celui-ci est repéré par les militaires rue Paul-Sérusier, mais ils refusent de s’arrêter. Une coursepoursuite démarre alors dans les rues du centre-ville. Le chauffard «
brûle des feux, grille stops et priorités, dépasse par la droite ou encore prend un rond-point à contresens. » Retrouvé grâce à son smartphone La présidente liste les points de passage de l’accusé : « Saint-Michel, Saint-Sébastien, rue du Grand Trotrieux, rue du Général Leclerc... C’était un vrai rodéo. Vous avez même emprunté un sentier piétonnier...»
général. Vous ne savez pas vivre en société. » Pour appuyer ces propos, la juge rappelle les quatre mentions qui figurent déjà sur le casier judiciaire du prévenu notamment pour « usage et détentions de stupéfiants » et pour « outrages à agent ».
« Vous n’êtes plus un ado »
L’avocate du prévenu a insisté sur un changement de comportement de la « J’ai pris peur » part de son client : « Il a pu réfléchir, il a été dépassé par les événements. Interrogé par la magistrate sur la C’est une erreur de jeunesse. raison de son geste, le jeune homme répond : « J’ai pris peur ». Un argument qui n’a pas séduit la présidente N.M : « Ce n’est pas une explication ! Vous avec un sacré problème avec la loi, le respect des règles et l’autorité en
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Agenda d’la semaine • Exposition «L’Artche» Du 7 au 21 décembre : Atelier des Ursulines De 10h à 12h30 et de 14h à 18h. Peintures, photographies, illustrations, assemblages, poésies, vidéo, sculptures, installations C’est Gratuit • Tryptique art contemporain Du 1er au 30 décembre 2018 TRIPTYQUE : manifestation d’art contemporain à Lannion proposé par Arts Lannion dans 4 lieux (circuit contemporain) : Atelier Blanc, Papiers d’Artistes, Galerie Au Passeur, Galerie Cale du Flambard, le tout au centre historique de Lannion. 12 artistes de qualité, d’ici et d’ailleurs (Paris et ses alentours, Becherel...) ! Entrée libre • Conférence par Christophe Galfard - Planétarium de Bretagne Mardi 18 décembre - 20h30 Des trous noirs à l’origine de l’Univers. Retransmission en direct au Planétarium de Bretagne avec l’Espace des Sciences de Rennes et la Maison de la mer de Lorient. C’est Gratuit