PAC 2014 et Grandes Cultures

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Diapos

1. Conjoncture des marchés 2. Perspectives d’évolution de l’offre et de la demande 3. Bilan économique 2010 du blé tendre 4. Quelles évolutions de la PAC en 2014 5. Grande cultures biologiques 6. Binage des céréales à pailles 7. Destruction des couverts 8. Essai implantation orge de printemps 9. Essai densité – écartement blé tendre 10. Pulvérisation bas volume 11. GPS et système de guidage

1 à 18 18 à 29 30 à 47 48 à 59 60 à 104 105 à 129 130 à 149 149 à 164 165 à 177 178 à 220 221 à 240



Céréales : la France sur l’échiquier mondial Crystel L’Herbier – Jean-Yves Longchamp Service Agronomie – Économie - Environnement

1/ Conjoncture des marchés 2/ Perspectives d’évolution de l’offre et de la demande à 10 ans 3/ Bilan économique 2010 du blé tendre 4/ Quelles évolutions de la PAC en 2014 ?


CONJONCTURE DES MARCHES

Rappel : Production de céréales record en 2008 et 2009 2000

1000 Mt

1800 1600

Stocks Production Consommation

Mt

800 600

1400 1200

400

1000

Production de céréales record en 2008 et 2009 Consommation en croissance malgré la crise économique Stocks : -Blé, blé dur, orge : lourds -Maïs : tendus

200

800 600

0 1985 1988 1991 1994 1997 2000 2003 2006 2009

Source CIC – octobre 2010

Surfaces 2010 : -Diminution blé, BD, orge -Augmentation maïs 3


CONJONCTURE DES MARCHES

Stocks R2009-2010 : situation européenne différente de la situation mondiale Mt

Mt

Par rapport à la situation mondiale : • Blé tendre : stocks 2009 plus faibles • Orge : stocks interventions

Surfaces 2010 : -Diminution maïs, orge -Augmentation blé

Source SG– octobre 2010 (stocks fin de campagne juillet)


CONJONCTURE DES MARCHES

Prix R2009-2010 en baisse … 290 270 250 230

€/t Blé Euronext Maïs Euronext

210 190 170 150 130 110 Campagne

90 70

2005-2006

2006-2007

2007-2008

2008-2009

2009-2010

2010-2011

50 07/05 01/06 07/06 01/07 07/07 01/08 07/08 01/09 07/09 01/10 07/10 01/11 Source Euronext – échéance la plus proche

5


CONJONCTURE DES MARCHES

… et variation annuelle plus faible 290 270

€/t

Blé tendre : -Point haut : 140 €/t juillet 2009 -Point bas : 119 €/t sept. 2009 -Moy. : 130 €/t

Blé Euronext Maïs Euronext

250 230 210

Maïs : -Point haut : 157 €/t juin 2010 -Point bas : 116 €/t sept. 2009 -Moy. : 135 €/t

190 170 150 130 110 90

Augmentation à partir de mars 2010

70 50 07/09

09/09

11/09

01/10 03/10

Source Euronext – échéance la plus proche

05/10

07/10

09/10 6


CONJONCTURE DES MARCHES

Faits marquants de la campagne R2009-2010 ■ Février 2010 : Raffermissement du dollar par rapport à l’Euro • Exemple : blé à 180 $/t Æ 121 €/t en novembre 2009 mais 143 €/t en mai 2010 Æ Compétitivité en fin de campagne ■ Printemps 2010 : • Conditions climatiques adverses dans le monde : ─ Forte pluviométrie au moment des semis Canada ─ Sécheresse et températures élevées en Europe de l’Ouest ─ Forte pluviométrie en Europe de l’Est (Pologne, Hongrie,…) • Concurrence soja / maïs États-Unis… mais bonne production Amérique du sud ■ Juillet-août 2010 : • Sécheresse Russie et fermeture des exports • Diminution perspectives UE (-10 Mt céréales entre mai et août) ■ Octobre 2010 • Production maïs et soja US moins élevée que prévue

A partir de juillet 2010 : le prix du blé s’envole Depuis début octobre : le maïs prend le relais !

7


CONJONCTURE DES MARCHÉS

Estimation de la production mondiale de blé 2010* (Mt)

643Mt (-15 Mt)

* : yc blé dur

70 (-24)

22 (-3)

Russie

42

Ukraine

17

Kazakhstan

11

136 60

17

114 81

24 (+4)

13

Sources USDA – novembre 2010

Inférieure à la moyenne 2007-2009 Dans la moyenne 2007-2009 Supérieure à la moyenne 2007-2009

8


Production Rendement Surfaces

CONJONCTURE DES MARCHÉS

Mer Noire : forte variabilité de la production…

Russie : - Surfaces : 23.6 à 28.7 Mha - Rendements : 1.6 à 2.4 t/ha - Production : 42 à 64 Mt Mt

Mt

t/ha

t/ha

Mt

Ukraine : - Surfaces : 5.5 à 7 Mha - Rendements : 2.3 à 3.7 t/ha - Production : 14 à 26 Mt Sources USDA – novembre 2010

Kazakhstan : - Surfaces : 12.4 à 14.7 Mha - Rendements : 0.9 à 1.3 t/ha - Production : 11 à 17 Mt

t/ha

9


CONJONCTURE DES MARCHÉS

… et en conséquence sur le disponible exportable ! Mt

Exportations 2005-2009 : • 21 à 37 Mt • 18 à 26 % des exportations mondiales Exportations 2010 : • 16 Mt prévus (13 % des exportations mondiales) • Mais incertitude liée aux décisions de l’état (fermeture des exports) Russie : • 18 Mt exportés en 2008 et 2009 • 3.5 Mt de prévu en 2010 !

Sources USDA – novembre 2010

10


CONJONCTURE DES MARCHES

Stocks mondiaux : une situation différente de celle de 2007-2008… 80

Stocks de blé en fin de campagne 2009-2010

70

3 3 4

60 50 40

31 4

30

15

20

12

10 0

15

2

2 3 4 16 1 4 2

27

8

23

10

6 5 1

7 1

9 1

2003

2004

2005

Sources USDA – novembre 2010

3

12

10

4

2 18

26

18

15

12

2 4 2 8

14

12

7 4 1

4 4 2

7 4 0

6 5 1

2006

2007

2008

2009

Stocks : -Conséquents et de bonne qualité aux États-Unis -Bonne qualité en France -Incertitude sur les stocks russes (volumes et qualité) Ukraine Russia Kazakhstan United States EU-27 Canada Australia Argentina 11


CONJONCTURE DES MARCHES

… mais des éléments de soutien des prix ■ Canada : retard récolte Æ impact sur la qualité ■ Mer Noire : • Russie : Interdiction d’exporter (1er juillet 2011) • Ukraine : Quotas d’exportation minimum jusqu’en décembre 2010 et nombreux problèmes politiques ■ UE : qualité hétérogène et un % de blé meunier inférieur à la moyenne • Faibles à l’est (notamment Allemagne) • Satisfaisantes en France et Royaume Uni ■ Argentine et Australie : la production n’est pas complètement assurée ■ Russie et Ukraine : incertitude sur les semis (récolte 2011) Exportations : France et États-Unis en attendant Canada et Australie Incertitude en 2e partie de campagne 12


CONJONCTURE DES MARCHÉS

Estimation de la production mondiale de mais 2010 (Mt)

818Mt (+17)

11

55

319

11

168 20

24

51 25 (+5)

Sources USDA – novembre 2010

12 Inférieure à la moyenne 2007-2009 Dans la moyenne 2007-2009 Supérieure à la moyenne 2007-2009

13


CONJONCTURE DES MARCHÉS

Production record mais inférieure à la consommation Stocks des principaux acteurs

Stocks fin de campagne 2010-2011 des exportateurs très faibles !

Sources USDA – novembre 2010

14


CONJONCTURE DES MARCHÉS

124Mt (-22)

Production d’orge 2010 estimée à 124 Mt

9.0

8.2

53.5 (-8.1)

(-2.5)

9.0

(-10) 1.3

4.0 6.1

7.9

1.9

Inférieure à la moyenne 2007-2009 Dans la moyenne 2007-2009 Supérieure à la moyenne 2007-2009 Sources USDA – novembre 2010

Production apte à la brasserie encore difficile à estimer (Canada, Australie)


CONJONCTURE DES MARCHÉS

Prévisions bilan mondial orge 2010-2011 Moins de surfaces et conditions climatiques défavorables Æ une production historiquement basse

Projection des stocks de fin de campagne à des niveaux très faible

Sources USDA – novembre 2010

16


CONJONCTURE DES MARCHES

Incertitudes taux de change et fret maritime Fret maritime (BDI)

Taux de change 12 000

10 000

USD

8 000

Mississipi – Algérie : 37$/t Rouen – Algérie : 27$/t

6 000

L’Euro affaiblit 1er semestre 2010 mais qui se renforce depuis 3 mois

4 000

2 000

0 2006

Source : Banque de France

2007

Source : CIC

2008

2009

2010

17


CONJONCTURE DES MARCHES

R2010-2011 : production mondiale céréales inférieure à la consommation 2000

1000 Mt

1800 1600

Stocks Production Consommation

Mt

800

Stocks fin de campagne : • Fragilisés de nouveau (maïs et orge) • Faibles chez les principaux exportateurs

600

1400 1200

400

1000

Stocks < 70 jours (80 j en 2009 et 63 jours en 2007)

200

800

0

600 1985 1988 1991 1994 1997 2000 2003 2006 2009 Source CIC – octobre 2010

18


Céréales : la France sur l’échiquier mondial Crystel L’Herbier – Jean-Yves Longchamp Service Agronomie – Économie - Environnement

1/ Conjoncture des marchés 2/ Perspectives d’évolution de l’offre et de la demande à 10 ans 3/ Bilan économique 2010 du blé tendre 4/ Quelles évolutions de la PAC en 2014 ?


QUELQUES RAPPELS

Consommation de céréales : + 260 Mt en 10 ans Mt Stock

2000 Mt

1800 1600

Stocks Production Consommation

1000

Mt

800 600

1400 1200

400

1000 200

800 600

Production : blés, maïs, orge représentent 93 % de la production de céréales (hors riz) Part croissante des usages industriels dans la consommation : + 90 Mt entre 2004 et 2009 pour la production d’éthanol

0 1985 1988 1991 1994 1997 2000 2003 2006 2009

Source CIC – octobre 2010

20


QUELQUES RAPPELS

Les échanges de céréales* repartent à la hausse 160.0 140.0

Mt

+3.9 Mt/an

+7.5 Mt/an

120.0

+0.5 Mt/an

100.0 80.0

Le commerce mondial de farine est en forte diminution depuis 10 ans

+3.2 Mt/an

60.0 40.0

Le commerce mondial de grains a été multiplié par 3 en 50 ans : de 70 Mt en 1960 à près de 235 Mt aujourd’hui

Blé Autres céréales

20.0 0.0

Blé Russie : d’un statut d’importateur (15 Mt en 1987) à celui d’exportateur (18 Mt en 2009)

1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 (*) : blé, maïs, orge, sorgho, seigle, avoine

21


Demande mondiale de blé* des principaux importateurs (% échanges) * : yc blé dur

Échanges mondiaux : 127 à 143 Mt entre 2008 et 2010 Afrique du Nord et Proche Orient : 1/3 de la demande mondiale 2%

Top 5 des importateurs : Égypte, Brésil, Indonésie, Algérie, Japon

6

17% 12%

14%

18% 5%

10% Maghreb : 35 à 40 % de la demande mondiale de de blé dur Sources CIC – Octobre 2010

22


QUELQUES RAPPELS

Des marchés en pleine mutation… Hier ■ Le blé tiré par l’alimentation humaine ■ Le maïs tiré par l’alimentation animale

Aujourd’hui DEMANDE

OFFRE ■ Offre concentrée face à une demande dispersée

COMMERCE ■ Échanges : • Grains + Farine • stabilité entre 1980 et 2000

■ Une concurrence accrue entre espèces pour l’alimentation animale (+ impact co-produits) ■ Maïs : le bioéthanol US comme nouveau débouché ■ Une structure de l’offre et de la demande qui se déconcentre ■ Côté offre, l’arrivée de nouveaux acteurs plus sensibles aux aléas climatiques ■ Échanges • A la hausse pour les grains • Forte baisse pour la farine 23


QUELQUES RAPPELS

… Qui se complexifient Les leçons des quatre dernières années ■ Une capacité de réaction par rapport aux signaux de marché ■ La lecture des fondamentaux ne suffit plus : • Le marché mondial des céréales est de plus en plus perméable à des éléments extérieurs : parités monétaires, croissance économique, fret maritime, mandats gouvernementaux, prix de l’énergie, fonds d’investissements,… • … qui se répercutent sur les prix européens

Î Volatilité croissante et structurelle

24


LES OPPORTUNITES POUR DEMAIN

Perspectives mondiales : les enjeux Ressources en céréales

Besoins en céréales Food, Feed, Fuel

■ ■ ■

■ ■ ■ ■ ■

Evolution démographique, répartition ruraux/urbains Croissance économique, élévation du niveau de vie Politiques énergétiques

Asie, Afrique, Moyen Orient

Potentiel rendement Surfaces disponibles Accès à l’eau Réchauffement climatique Politiques agricoles

UE, Mer noire, Amériques Echanges Prix

25


LES OPPORTUNITES POUR DEMAIN

Les besoins supplémentaires en céréales à 10 ans : + 215 MT d’après USDA et Fapri Outlook 2010

MT

Conso totale « 1998 »

Conso totale « 2008 »

Conso totale « 2018 »

Blé

525

+ 12 %

633

+ 12%

711

Maïs

585

+ 34 %

787

+ 15%

908

TTC*

1362

+ 19 %

1625

+13 %

1839

+ 262 MT Blé +55 Maïs +202

+ 215 MT Blé +78 Maïs +121

■ La demande en blé suit l’évolution de la population mondiale ■ L’alimentation animale et les usages industriels tirent la demande de maïs, mais à moindre rythme que sur la décennie passée * blé, maïs, orge, sorgho

« 1997 » : moyenne 1996-1997-1998 « 2007 » : moyenne 2006-2007-2008 »

26


LES OPPORTUNITES POUR DEMAIN

Où se situent les besoins supplémentaires ?

Toutes Céréales

Blés

Maïs

Source Unigrains d’après Fapri, 2018 par rapport à 2008

27

27


DEMAIN : TOUS LES ESPOIRS SONT PERMIS ?

Blé Demain

■ Argentine : un concurrent limité ■ Australie, Canada et États-unis : des concurrents sérieux mais sans surprise ■ Pays de la Mer Noire : • Du potentiel mais variabilité production • Avantage coût et monnaie • Organisation de la filière perfectible (+ impact politique) • Le point clé : la trésorerie Russie : notre premier concurrent blé meunier Ukraine : une offre importante mais variable en blé feed

28


DEMAIN : TOUS LES ESPOIRS SONT PERMIS ?

Maïs demain ■ Progression de la production en Argentine (rendement) ■ Progression de la production au Brésil (rendement – surface) Mais forte concurrence soja / maïs

■ Augmentation de la production aux États-Unis mais aussi de la demande intérieure (biocarburants + alimentation animale) Pourront-ils répondre à leur demande intérieure tout en gardant leur part de marché export ?

De la place pour d’autres acteurs vers les pays tiers ? Concurrence entre espèces pour l’alimentation animale ? 29


Céréales : la France sur l’échiquier mondial Crystel L’Herbier – Jean-Yves Longchamp Service Agronomie – Économie - Environnement

1/ Conjoncture des marchés 2/ Perspectives d’évolution de l’offre et de la demande à 10 ans 3/ Bilan économique 2010 du blé tendre 4/ Quelles évolutions de la PAC en 2014 ?


INDICE DES PRIX D’ACHAT DES MOYENS DE PRODUCTION AGRICOLE « IPAMPA » - BASE 100 EN 2005

225

Engrais R2009 Æ R2010 : - 40 % 200

175

150

125

100

75 2005

2006

2007

2008

2009

2010 Juillet

Mai

Mars

janv-10

Novembre

Septembre

Juillet

Mai

Mars

janv-09

Novembre

Septembre

Juillet

Mai

Mars

janv-08

Novembre

Septembre

Juillet

Mai

Mars

janv-07

Novembre

Septembre

Juillet

Mai

Mars

janv-06

Novembre

Septembre

Juillet

Mai

Mars

janv-05

50

Engrais et amendements J. Constructeurs Bg 19/11/2010 ARVALIS / Pôle économie et systèmes octobre 2010

31


INDICE DES PRIX D’ACHAT DES MOYENS DE PRODUCTION AGRICOLE « IPAMPA » - BASE 100 EN 2005

225

200

Prot. Cultures R2009 Æ R2010 : + 2 % 175

150

125

100

75 2005

2006

2007

2008

2009

2010

Engrais et amendements

Juillet

Mai

Mars

janv-10

Novembre

Septembre

Juillet

Mai

Mars

janv-09

Novembre

Septembre

Juillet

Produits de protection des cultures J. Constructeurs Bg 19/11/2010

ARVALIS / Pôle économie et systèmes octobre 2010

Mai

Mars

janv-08

Novembre

Septembre

Juillet

Mai

Mars

janv-07

Novembre

Septembre

Juillet

Mai

Mars

janv-06

Novembre

Septembre

Juillet

Mai

Mars

janv-05

50

32


INDICE DES PRIX D’ACHAT DES MOYENS DE PRODUCTION AGRICOLE « IPAMPA » - BASE 100 EN 2005

225

200

175

Semences R2009 Æ R2010 : - 1 % 150

125

100

75 2005

2006

2007

2008

2009

2010

Produits de protection des cultures Engrais et amendements

Juillet

Mai

Mars

janv-10

Novembre

Septembre

Juillet

Mai

Mars

janv-09

Novembre

Septembre

Juillet

Semences de céréales à paille

J. Constructeurs Bg 19/11/2010 ARVALIS / Pôle économie et systèmes octobre 2010

Mai

Mars

janv-08

Novembre

Septembre

Juillet

Mai

Mars

janv-07

Novembre

Septembre

Juillet

Mai

Mars

janv-06

Novembre

Septembre

Juillet

Mai

Mars

janv-05

50

33


INDICE DES PRIX D’ACHAT DES MOYENS DE PRODUCTION AGRICOLE « IPAMPA » - BASE 100 EN 2005

225

200

175

150

Carburant R2009 Æ R2010 : - 1 % 125

100

75 2005

2006

2007

2008

2009

2010

Produits de protection des cultures Engrais et amendements

Juillet

Mai

Mars

janv-10

Novembre

Septembre

Juillet

Mai

Mars

janv-09

Novembre

Septembre

Juillet

Semences de céréales à paille Energie et lubrifiants

J. Constructeurs Bg 19/11/2010 ARVALIS / Pôle économie et systèmes octobre 2010

Mai

Mars

janv-08

Novembre

Septembre

Juillet

Mai

Mars

janv-07

Novembre

Septembre

Juillet

Mai

Mars

janv-06

Novembre

Septembre

Juillet

Mai

Mars

janv-05

50

34


INDICE DES PRIX D’ACHAT DES MOYENS DE PRODUCTION AGRICOLE « IPAMPA » - BASE 100 EN 2005

225

Engrais 2009 Æ 2010 : - 40 % 200

Prot. Cultures 2009 Æ 2010 : + 2 % Toutes charges confondues : R2009 Æ R2010 : - 7 % Semences 2009 Æ 2010 : - 1 %

175

150

Carburant 2009 Æ 2010 : - 1 % 125

100

75 2005

2006

2007

2008

2009

2010

Produits de protection des cultures Engrais et amendements

Juillet

Mai

Mars

janv-10

Novembre

Septembre

Juillet

Mai

Mars

janv-09

Novembre

Septembre

Juillet

Semences de céréales à paille Energie et lubrifiants

J. Constructeurs Bg 19/11/2010 ARVALIS / Pôle économie et systèmes octobre 2010

Mai

Mars

janv-08

Novembre

Septembre

Juillet

Mai

Mars

janv-07

Novembre

Septembre

Juillet

Mai

Mars

janv-06

Novembre

Septembre

Juillet

Mai

Mars

janv-05

50

35


Charges complètes sur blé tendre (€/ha) à partir des coûts observés en 2007

€/ha

2010 : Baisse des charges Le niveau reste élevé

1700 1619 1600

1510

+ 16.3 %

1489 1500

+ 8.5 %

1392

+ 7.0 %

1400 1287

+ 8.2 %

+ 25.8 %

+ 15.7 %

+ 17.4 %

1300

1200

7.5

7.1

8.2

8.4

7.8

1100

R 2006 (observé) maj 19 08 2010

Observé

R 2007 (observé) Estimé

R 2008

R 2009

7.5

R 2010

Rendement t/ha

Source : observatoire ARVALIS-UNIGRAINS à partir des données CerFrance ARVALIS / Pôle économie et systèmes octobre 2010

J. Constructeurs Bg 19/11/2010

36


Structure du coût de production complet du Blé Observatoire ARVALIS UNIGRAINS Récolte 2010 (estimation)

100% 10

Foncier

14

Autres charges fixes

80%

18

Main d'œuvre

10

Fermage

7

Rémunération des capitaux propres

7

Frais divers de gestion et autres charges

9

Rémunération du travail familial Charges sociales (y/c exploitant)

6

60%

29

Mécanisation

3 3 2 4

Salaires Travaux par tiers Frais financiers sur achat de matériel Carburant

6

Entretien - réparation du matériel

15

Amortissements

11

Protection des cultures

13

Engrais

4

Semences

40%

20% 28

Charges opérationnelles

0% Intrants

Méca

Main d’Oeuvre

ACF

Foncier

Source : observatoire ARVALIS-UNIGRAINS à partir des données CerFrance ARVALIS / Pôle économie et systèmes octobre 2010

J. Constructeurs Bg 19/11/2010

37


Coût de production complet et rendement ( blé tendre) t/ha

€/t 195

200

193

190 180

194

182 171

8.5

8.4 8.2

170 160 150

9.0

8.0 7.8 7.5

140

7.5

130 7.1

120

7.0

110 100

6.5

2 006

2 007

2 008

2 009

2 010 Prov.

Observé

Estimé

Source : observatoire ARVALIS-UNIGRAINS à partir des données CerFrance ARVALIS / Pôle économie et systèmes octobre 2010

J. Constructeurs Bg 19/11/2010

38


Indice de coût de production complet du blé Base 100 en 2007

%

87.6

100.0

93.3

98.8

99.7

2006

2007

2008

2009

2010

100

80

60

40

20

0 maj 30 08 2010

Observé Source : observatoire ARVALIS-UNIGRAINS à partir des données CerFrance ARVALIS / Pôle économie et systèmes octobre 2010

Estimé J. Constructeurs Bg 19/11/2010

39


Coût de production complet du blé les 20 % meilleurs CP €/t

195

200

194

193

190

30 à 40 €/t

182

180

171 162

170 160

158

158

152 144

150 140 130 120 110

1287

1169

1392

1251

1489

1340

1619

1460

1510

1359

100

7.5

8.1

7.1

7.7

8.2

8.8

8.4

9.2

7.8

8.6

2 006 Maj 07/10/10

2 007 Observé

Estimé

Source : observatoire ARVALIS-UNIGRAINS à partir des données CerFrance ARVALIS / Pôle économie et systèmes octobre 2010

2 008

2 009

2 010

1169

Charges €/Ha

Prov.

8.5

Rendement t/ha

J. Constructeurs Bg 19/11/2010

40


Coût de production complet du blé et prix d’intérêt (€/t)

195

200

194

193

190

182

180

171

170

38

44

54

160

46

150

156 149

50

141

140

136

130

121

120 110

7.5

7.1

8.2

7.8

8.4

100 2 006

2 007 Observé

38 J. Constructeurs Bg 19/11/2010

Aide (€/t)

2 008 Estimé

156

2 009

7.5

2 010

Rendement t/ha

Prix d'intérêt (CP – aides)

41


Les prix de vente de la récolte 2010 €/t

Prix de marché

290 270 Blé Euronext 250 Maïs Euronext 230 210 190 170 150 130 110 90 70 50 07/09 09/09 11/09 01/10 03/10 05/10 07/10 09/10

Prix producteur Prix de vente moyen €/t net payé agriculteur Blé tendre

150

Blé dur

180

Orge Hiver

130

Maïs (séchage déduit)

140

Pois protéagineux

160

Colza

300

Tournesol

320

Betterave à sucre

25

Pomme de terre consommation

140

Hypothèses de calcul

42


Le Bilan de Santé : Évaluation de la réforme de 2003

Décisions Orientations Françaises : « Plan Barnier » ?

Mise en application

Nov 2008

Fev 2009

2010

2012

2013

Conclusions du BS

J. Constructeurs Bg 19/11/2010

43


Application du Bilan de santé en grandes cultures : Où en est – on ?

modulation 5 %

Fin de la jachère obligatoire modulation 7 %

Découplage (total) - 55% des aides couplées - 5% aides directes suppression des ACE DPU pdt & légumes (~100 €/ha) aide spéc. protéagineux (~150 €/ha) aide spéc. blé dur (ZT) (~30€/ha) diversité assolement (2010 : ~25 €/ha) MAE rotationnelle (5 ans : ~32 €/ha) modulation 8 %

J. Constructeurs Bg 19/11/2010

44


Revenu disponible par actif non salarié, après cot. soc. exploitant Otex 13 - France Le « Disponible » : pour payer les impôts, vivre, réinvestir € constants

ha 160

55000 140

hypothèses 2010 • prix : moyen campagne (version septembre 2010) • aides : ajustées 2010 • charges : évolution selon IPAMPA sur dépenses 2007

45000 38 900

35000

120

34 750

• rendements régionaux Agreste au 15/09/10

30 500 100

25000 80

15000

Revenu disponible par actif non salarié, après cot. soc. exploitant Estimation SAU moyenne d'exploitation

60

5000

Hyp. Prix 2010 +/- 5 %

-5000

40 1995 96

97

98

99 2000 01

02

03

04

Maj 21/10/2010 Source Agreste RICA 2007 - Traitement ARVALIS / pôle Économie et Systèmes

05

06

07

08

09

10

J. Constructeurs Bg 19/11/2010

45


Simulations

NOMBRE D'EXPLOITATIONS PAR CLASSE DE REVENU DISPONIBLE par actif familial, après MSA Otex 13 - France -

14

2010

18

17

14

43

2009

18

16

2008

12

16

16

26

16

14

7

5

10

10

27

R Dispo < 0 Observations

2007

4

8

13

16

14

0 < R Dispo < 12 000 €

45

12 000 € < R Dispo < 24 000 € 2006

11

19

23

17

13

17

24 000 € < R Dispo < 36 000 € 36 000 € < R Dispo < 48 000 €

15

2005 2004

10

2003

10

2002

9

0%

9

25

27

16

24

27

40%

17

60%

12

8

13

8

10

80%

48 000 € < R Dispo

14

18

24

10

12

18

25

26

8

10

14

24

26

20%

15

23

28

14

2001 2000

28

9

14

100%

Maj 21/10/2010 Source Agreste RICA 2007 - Traitement ARVALIS / pôle Économie et Systèmes

J. Constructeurs Bg 19/11/2010

46


Premières tendances 2011-2012 ■ Bilan céréalier fragile ■ Semis (récolte 2011) • Forte concurrence entre cultures au semis • Baisse des semis céréales d’hiver en Russie : - 3 Mha • Conditions défavorables aux semis d’hiver en Ukraine (diminution surfaces colza … pour quelle culture au printemps ?) ■ Charges exploitation en hausse ■ Prix MAT (15.11.2010 – échéance nov. 2011) : forte volatilité • Blé tendre : 195€/t ( ~ 175 €/t payé producteur) • Maïs : 178 €/t ( ~ 165 €/t payé producteur) • Orge brassicole de pts : 226 €/t ( ~ 205 €/t payé producteur) • Colza : 414 €/t ( ~ 395 €/t payé producteur) J. Constructeurs Bg 19/11/2010

47


Céréales : la France sur l’échiquier mondial Crystel L’Herbier – Jean-Yves Longchamp Service Agronomie – Économie - Environnement

1/ Conjoncture des marchés 2/ Perspectives d’évolution de l’offre et de la demande à 10 ans 3/ Bilan économique 2010 du blé tendre 4/ Quelles évolutions de la PAC en 2014 ?


Calendrier : quelle suite?

■ 7 octobre 2010 : Non Paper ■ 17 novembre 2010 : Première communication officielle ■ Printemps 2011: phase de négociation européenne ■ Automne 2011: Proposition de Règlement Européen (Codécision Conseil et Parlement) ■ 2012 : Règlement Européen définitif

Vote du budget Européen 2014-2020 Î Quelles attributions pour la PAC?

■ 2013 : Traduction des textes et négociations nationales (application française) ■ 1er janvier 2014 : Mise en oeuvre

J. Constructeurs Bg 19/11/2010


Pac 2014-2020

1er « non papier » de la Commission au 07/10/10 Î 1ère vraie communication : 17/11/10

■ Toutes les cartes semblent rebattues ■ Aucun chiffre → encore beaucoup de scénarios possibles 1- Aides directes : toujours 1er Pilier / 2ème Pilier Mais 1er pilier à 4 « étages » : 1- soutien revenu 2- composante « verte » 3- complément zones sous contraintes 4- aides spécifiques filière + Conditionnalité 2ème Pilier :

- MAE (environnement, changement climatique) - outils gestion du risque

2- Marché : - Intervention maintenue - Outils gestion relation acteurs « producteurs <=> consommateurs

ARVALIS - AGPB 12/10/2010

Budget global de la PAC? - Répartition 1er / 2ème Pilier ? - Répartition à l’intérieur de chaque Pilier ? - Cofinencement?

50


Paiements directs (1er Pilier): système à étages, verdissement du 1er pilier

Type soutiens article 68

Mesures annuelles, non contractuelles

4

Soutiens filières, secteurs

Compléments 3 zones sous contraintes

Paiements couplés Aides spécifiques

(ex : aide diversité assolement en 2010)

Actions agrienvironnementales, BCAE? Plafonnement grandes EA Soutien « de base », uniforme entre EA

2 Composante « verte » 1 Revenus

DPU? Aides spécifiques? DPU « base »

ÎValeur pour chaque étage, conditions d’accès? Î Soutiens qui restent liés au respect d’exigences de la conditionnalité

Règles nationales de répartition? Budget? Cofinancement?


Pac 2014-2020

1er « non papier » de la Commission au 07/10/10 Î 1ère vraie communication : 17/11/10

■ Toutes les cartes semblent rebattues ■ Aucun chiffre → encore beaucoup de scénarios possibles 1- Aides directes : toujours 1er Pilier / 2ème Pilier Mais 1er pilier à 4 « étages » : 1- soutien revenu 2- composante « verte » 3- complément zones sous contraintes 4- aides spécifiques filière + Conditionnalité 2ème Pilier :

- MAE (environnement, changement climatique) - outils gestion du risque

2- Marché : - Intervention maintenue - Outils gestion relation acteurs « producteurs <=> consommateurs Budget global de la PAC? - Répartition 1er / 2ème Pilier ? - Répartition à l’intérieur de chaque Pilier ? ARVALIS - AGPB 12/10/2010

J. technique La Crèche 09/11/2010

52


Pac 2014-2020

Î 1ère vraie communication : 18/11/10

La PAC doit contribuer au développement d’une agriculture dont la production doit être un équilibre entre territoire et environnement

La PAC doit donc rester une politique commune et forte structurée autour de deux piliers dont les buts sont : • Assurer la sécurité alimentaire des citoyens européens et fournir la demande mondiale. • Supporter la filière agricole européenne pour maintenir la qualité, la valeur et la diversité des productions agricoles tout en préservant les écosystèmes. • Le maintien des communautés rurales dont l’évolution est fortement liée à l’avenir de la PAC.

J. Constructeurs Bg 19/11/2010

53


Trois objectifs pour la future PAC Objectif 1 : production alimentaire viable Contribuer aux revenus agricoles pour en amoindrir la variabilité Augmenter la compétitivité des EA et encadrer les filières Aider les régions avec des contraintes naturelles fortes.

Objectif 2 : gestion durable des ressources et du climat Garantir une production alimentaire durable fournissant des biens publics que le marché ne rémunère pas Encourager une croissance verte grâce aux innovations Continuer les actions pour limiter le changement climatique.

Objectif 3 : Développement territorial équilibré Supporter les emplois ruraux Aider les économies rurales à s’améliorer en promouvant la diversification Autoriser les petites exploitations à développer des marchés locaux

J. Constructeurs Bg 19/11/2010

54


Trois options pour la future PAC Paiements directs

Mesures de marché

Développement rural

Renforcer les outils de gestion des risques Rationaliser et simplifier les instruments existants

Augmenter le financement pour relever les défis lié à l’eau, à la biodiversité, aux énergies renouvelables et à l’innovation. Adapter et compléter les instruments existants axées sur l’environnement, les changements climatiques la restructuration et l’innovation, Renforcer les initiatives régionales et locales. Renforcer les outils de gestion des risques introduire un outil de stabilisation des revenus Redistribution des fonds entre les membres envisageable.

Option 1

Maintien du mécanisme actuel, répartition plus équitable

Option 2

Maintien du mécanisme actuel, répartition plus équitable en redéfinissant les DPU : • Un taux de base ; • Un soutien complémentaire pour la fourniture de Biens Publics, ; • Un paiement complémentaire pour les zones à contraintes naturelles spécifiques ; • Un paiement couplé optionnel en faveur de certains secteurs et région. Nouveau régimes pour petites exploit. Plafonnement du taux de base pour les grandes

Améliorer et simplifier les instruments existants

Option 3

Supprimer progressivement les DPU sous leur forme actuelle Les remplacer par des paiements plafonnés pour les BP et des paiements complémentaires pour les ICHN

Mesures axées sur le Supprimer toute intervention changement climatique et les publique, à l’exception de améliorations mesures de crises environnementales.

J. Constructeurs Bg 19/11/2010

55


A RETENIR

Évolution de l’offre et de la demande Opportunités

Menaces

■ Augmentation de la demande

■ Plus de variabilité dans la production

■ Des débouchés plus différenciés

■ Des marchés européens matures voire en décroissance

■ Zones de consommation différentes des zones de production

■ Diversité plus importante des sources Énergie / Protéines

■ Augmentation des échanges

■ Distorsions de concurrence

■ Redistribution des parts de marché export

■ Manque de visibilité

56


A RETENIR

Forces et faiblesses de la filière céréalière française Forces ■ Faible variabilité de la production et de la qualité ■ Bonne technicité ■ Recherche forte et capacité d’innovation (mais attention aux aspects génétiques) ■ Des marchés de proximité

Faiblesses ■ Charges fixes élevées ■ Dépendance aux aides et à la stratégie politique européenne ■ Diminution des outils de régulation de marché ■ Augmentation des contraintes environnementales ■ Ouverture des marchés

57


Se préparer aux nouvelles opportunités dans un contexte de compétitivité modifié « Distorsion » environnementale Trouver des solutions productrices et compétitives à haute valeur environnementale • Conserver notre capacité d’innovation • De nouvelles formes d’organisation des exploitations Augmentation consommation céréales

Disposer d’outils efficaces de gestion du risque chiffre d’affaires

Baisse des aides 58



Journée Constructeurs 19.11.2010

Les grandes cultures biologiques Contexte, éléments technico-économiques, gestion de l’enherbement Jean-François GARNIER


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Panorama des surfaces en agriculture biologique en France

Source : Agence Bio, Chiffres clés

Fin 2008, 13 298 exploitations agricoles étaient engagées dans la production biologique avec 583 799 ha, soit 2,12% de la surface agricole utilisée (SAU) nationale (objectif 6% en 2012).


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Croissance des surfaces emblavées en grandes cultures en 2008/09 En 2009, 134 897 ha de grandes cultures 2008

2009

6.8%

7%

13.50%

16.20% Céréales

Céréales

Oléagineux

Oléagineux

Protéagineux

Protéagineux

79.70% 76.80%

Soit 95 722 ha de céréales

Source : Agence Bio, Chiffres clés

Soit 103 848 ha de céréales


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Une production céréales bio faible Toutes céréales confondues : ■ Environ 5 924 exploitations pour 103 848 ha +10,2% par rapport à 2008 (en surface) soit 1,1% Total SAU Céréales France ■ Entre 110 et 140 000 tonnes collectées selon les années soit 0,4% Total Collecte France ■ Solde import / export très variable d’une année à l’autre


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Evolution des surfaces céréalières bio = une accélération des conversions

Les surfaces en conversion ont augmenté de 84% en 2009/2008 soit un doublement des surfaces en conversion avec 9 909 ha supplémentaires, essentiellement dû aux surfaces en 1er année de conversion. Source : Agence Bio, Chiffres Clés (en ha)


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Les surfaces en céréales bio progressent dans la majorité des régions 2006/2007

2008/2009

Pays de Loire, 1ère région française productrice de céréales biologiques en 2009 ; devant la région Midi Pyrénées Source : Agence Bio, Chiffres Clés


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Des rythmes d’évolution différents selon les régions mais en croissance ■ Pays de la Loire : 14 106 ha + 15,9% ■ Midi Pyrénées : 12 414 ha, -2,3% ■ Bourgogne : 8 752 ha, +13,3% • Les 3 premières régions (Pays de la Loire, Midi Pyrénées, Bourgogne) représentent 1/3 des surfaces céréalières bio • Dynamique de conversion dans la majorité des régions notamment : Auvergne, Basse Normandie, Bretagne, Centre, Franche Comté, Lorraine, MOYENNE NATIONALE : + 10,2 % (contre + 2% en 2006/2007)

Source : Agence Bio, Chiffres Edition 2010


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Un assolement plus varié qu’en conventionnel Mélanges Epeautre céréales - pois 4% 4% Mélanges céréaliers 13%

Blé dur 2% Avoine 6%

Triticale 10%

Autres 8%

Maïs grain 11%

Blé tendre 30%

Orge 12%

Part en bio des surfaces en blé tendre + orge + maïs = 53.4 % Source : Agence Bio, Chiffres Clés


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Bilan de campagne blé tendre : un taux de couverture variable

Taux de couverture marché = (Stock début de campagne + Collecte) / Utilisations totales Source : d’après données de FranceAgriMer


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Bilan de campagne maïs : un taux de couverture > 100 %

Taux de couverture marché = (Stock début de campagne + Collecte) / Utilisations totales Source : d’après données de FranceAgriMer


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Le plan « Agriculture biologique : Horizon 2012 » ■ Objectifs 2012 : • 6% de la SAU en bio en 2012 (Triplement des surfaces) • 20% de la SAU en bio en 2020 Æ 15 % de produits bio dans la restauration collective publique en 2010, 20% en 2012. ■ Soutiens à la recherche, développement, formation Æ Création d’un comité scientifique de l’AB, RMT développement de l’AB Mobilisation de l’enseignement agricole, Accompagnement de l’agriculteur en conversion par des organismes de développement compétents


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Revalorisation des soutiens aux agriculteurs bio

■ Accroître les moyens consacrés à l’agriculture biologique pour répondre aux objectifs du plan de développement de l’agriculture biologique pour 2012 ■ Réorientation des soutiens de la PAC en partie vers les systèmes de production durable, notamment l’agriculture biologique Æ Aides au maintien de l’agriculture biologique 50 M d’€ (1er pilier art.68) Æ Aides à la conversion 7 M d’€ (modulation 2ème pilier) Æ Depuis 2008, déplafonnement des aides à la conversion ( déclinaison régionale) Aides à l’investissement, aides à la certification (variables entre régions)


Journée Constructeurs 19.11.2010

Les grandes cultures biologiques Contexte, éléments technico-économiques, gestion de l’enherbement Jean-François GARNIER


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Coûts de production du blé en Pays de la Loire (2008) 400 CP (€/t) Rendement (t/ha)

300

5

150

4 Moyenne

€/t

250 200

6

100

3 2

50

1

0

0 Exploitations

t/ha

350

7


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Marges nettes moyennes par culture (avec aides PAC) (sources enquêtes IDF- PDL 2008) 700

€/ha

600 500 400 300 200 100 0 Maïs irriguée (6)

luzerne (12)

blé (31)

pois (9)

orge maïs (10) féverole colza (6) orge de triticale tournesol d'hiver (5) (21) Printemps (10) (13) (5)


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Des systèmes céréaliers peu fréquents en AB (CASDAR ROTAB) ■ Le système le plus adapté à l’AB : • polyculture élevage (prairies, effluents d’élevage) ■ Des systèmes spécialisés en grandes cultures peu fréquents en AB • Frein lié au maintien de la fertilité • Frein lié à la maîtrise des adventices

levier : la rotation des cultures


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Le choix des cultures : une réflexion qui implique de nombreux facteurs Contexte pédoclimatique

Débouché

Bilan azoté

Impact sur les adventices

Luzerne

Non adaptée aux sols acides

Inexistant dans certaines régions

+++

Nettoyante

Blé tendre

Peu de contraintes

Forte demande

--

Salissant

Maïs grain

Sol réchauffé pour le semis

Existant

--

Nettoyant


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Définition de cas type régionalisés(2010) CASDAR RotAB

IDF 1

IDF 3

C2 PDL 2 C1

PC 1

Rotation avec luzerne Rotation avec irrigation

RA 2


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Hypothèses de prix de vente des cultures (€/t) Prix bas

Prix moyens

Prix hauts

Blé tendre

215

290

350

Orge

140

250

300

Avoine

140

230

320

Triticale

140

230

330

Soja

550

600

650

Féverole

200

260

330

Mélange triticale/pois

160

240

320

Luzerne déshydratée

60

80

100

Luzerne foin

100

125

150

Luzerne vendue sur pied

50

60

70

Maïs

160

220

290

Colza

400

450

550

Tournesol

275

375

500


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Une rentabilité à la rotation dépendante du contexte Marges brutes avec aides (€/ha) Potentiel de rendement Débouchés

2500 2000 1500 1000 500 0 C1

IDF 1

PC 1

C2

PDL 2

IDF 3

RA 2


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

■ Important d’étudier la rentabilité à la rotation pour prendre également en compte les cultures mal valorisées ■ Marge nette à la rotation de 300 à 700 €/ha ■ Plus avec la présence de « culture de niche » ■ Rentabilité dépendante des prix de vente, contexte actuel favorable…


Journée Constructeurs 19.11.2010

Les grandes cultures biologiques Contexte, éléments technico-économiques, gestion de l’enherbement Jean-François GARNIER


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Gestion de l’enherbement Actions préventives ■ Rotation : impact de la luzerne, succession de cultures de printemps et d’automne ■ Choix d’espèces et de variétés nettoyante/couvrante ■ Date et densité de semis ■ Travail du sol : déchaumage, faux semis


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Gestion de l’enherbement Actions curatives ■ Désherbage mécanique en culture (Herse étrille, houe rotative et bineuse) ■ Ponctuellement désherbage manuel surtout sur culture très salissantes (lentille, haricots, cameline…) ou sur vivaces (rumex, chardons)


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Gestion de l’enherbement

■ Fort développement du binage actuellement, surtout chez les nouveaux agriculteurs bio ■ Binage sur céréales à faible écartement avec guidage parfois caméra Æ Augmentation des débits de chantier ■ Les possibilités de passages et l’efficacité du désherbage mécanique Æ Très dépendant du contexte pédoclimatique


LES GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES

Gestion de l’enherbement ■ Gestion à long terme sur la rotation ■ Savoir casser une rotation et remettre de la luzerne : amortissement d’une culture nettoyante de rentabilité incertaine sur la rotation ■ Savoir retourner une culture envahie ■ Reste le problème des vivaces surtout chardons, rumex et chiendents...



Journées Constructeurs 19.11.2010

Méthodes de lutte contre Cirsium arvense et Elytrigia repens en agriculture biologique Delphine Bouttet – Anthony Le Quemener


MÉTHODES DE LUTTE CONTRE CIRSIUM ARVENSE ET ELYTRIGIA REPENS EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Présentation du système Dispositif expérimental de la motte ■ Situation géographique: Ferme de la bergerie, Val d'oise ■ Structure: 8 parcelles de 8 ha en moyenne ■ Date de mise en place: 2003 ■ Objectif : Maintien de la fertilité et de la rentabilité dans un système biologique sans apport de fertilisation exogène

Le contexte pédoclimatique ■ ■ ■ ■

Les sols: Argilo-limoneux profond. Battants sur 2/3 de la surface. Le climat : Pluviométrie moyenne annuelle de 687 mm 40% des précipitations en automne


MÉTHODES DE LUTTE CONTRE CIRSIUM ARVENSE ET ELYTRIGIA REPENS EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Problème de vivaces depuis 2007

Le quemener, A. Répartition du chardon sur la parcelle Motte 4. Juillet 2010

Infestation importante, systémique, dynamique


MÉTHODES DE LUTTE CONTRE CIRSIUM ARVENSE ET ELYTRIGIA REPENS EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Mieux connaître les vivaces pour mieux les contrôler Chardon

Chiendent

Reproduction végétative

Rhizomes superficiels : 15 cm

Rhizomes profonds : 200 cm

Compétition directe

Reproduction sexuée

Dioïque - Antomogame

Allogame Anémogame

Compétition indirecte

Durée de vie

20 ans

4 ans

Nombre de graines

5000 par pied

100 par pied

Graines

Résistance

oui

Impact sur les interactions hôtespathogènes

Chardon

Chiendent

Allélopathie

Allélopathie

Effets phytotoxiques

Allélopathie

Chardon

Chiendent

Ravageurs

Hadroplontus litura - Urophora cardui

Non connu

Pathogènes

Puccinia punctiformis et Pseudomonas syringae pv. tagetis

Non connu

Points faibles du Chiendent : ■ Rhizomes superficiels ■ Peu de graine et TAD élevé

Points faibles du Chardon : ■ Espèce dioîque ■ Peu conpétitive vis à vis de la luzerne

Allélopathie


MÉTHODES DE LUTTE CONTRE CIRSIUM ARVENSE ET ELYTRIGIA REPENS EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Mettre en place des stratégies de gestion des vivaces

Analyse du système

Mise en place de stratégies de gestion efficaces

Corriger le système : Identifier ce qui aggrave le problème

Faire évoluer le système : Identifier de nouveaux modes de conduite

Typologie des techniques


MÉTHODES DE LUTTE CONTRE CIRSIUM ARVENSE ET ELYTRIGIA REPENS EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE


MÉTHODES DE LUTTE CONTRE CIRSIUM ARVENSE ET ELYTRIGIA REPENS EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Comprendre le système Points forts Contexte pédoclimatique

Itinéraires techniques

Rotation

Points faibles

Climat

Hivers et printemps plus cléments ces dernières années

Automnes humides

Sol

Sols à hauts potentiels

2/3 des sols battants

Quels enseignements ? Il risque à priori d’être plus difficile de contrôler efficacement les vivaces en automne

Matériel

Peu diversifié

Dates d’intervention

Trop d’impasses – Semis tardifs (>15 novembre)

Il existe de nombreuses périodes de développement des vivaces

Trop d’attentes sur l’effet luzerne

Limitation du désherbage mécanique, ce qui pose problème pour les vivaces peu affectées par les deux années de luzerne.


MÉTHODES DE LUTTE CONTRE CIRSIUM ARVENSE ET ELYTRIGIA REPENS EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Contrôler les vivaces… Quelles stratégies ?

Epuisement

Répétition

Fragmentation

Extraction

Exportation

Dessiccation


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Une exploitation témoin pour 4 systèmes de culture 350 Ha, 2 UTH 2 tracteurs 165 chv , 3 bennes, 1 plateau Matériel de fenaison 1 charrue, 1 semoir herse rotative, 1 chisel Intensif désherbage

Intensif désherbage + 1 bineuse

Témoin + 1 bineuse

Postulat : 3 années de luzerne contrôlent le chardon

Hypothèse 1 :

3 années de luzerne durable

Hypothèse 2 : Stratégies intensives durables

Hypothèse 3 : Répétition des déchaumages et semis de couvert constitue la meilleure stratégie de contrôle

Extensif + 1 outil fragmentation + 1 bineuse

Postulat : Trop de travaux du sol nuisent à la fertilité du sol en interculture

Hypothèse A : Stratégie extensives plus durables que les stratégies intensives

Extensif 2 + 1 outil + 1 bineuse


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Tester la potentialité du système Témoin

Extensif 1

Extensif 2

Intensif 1

Intensif 2

2 ans de luzerne en tête: azote + adventice

Travailler le sol pendant la tête de rotation

Travailler le sol pendant la tête de rotation

Augmenter la durée de compétition en Tête de rotation

Augmenter la compétition en tête de rotation

Extraire les rhizomes en inter culture

Épuiser par la répétition en inter culture Favoriser la destruction par dessiccation

Épuiser par la répétition en inter culture

Épuiser par la répétition en intra culture

Épuiser par la répétition en intra culture

Épuiser par la répétition en intra culture

Enfouir les résidus en inter culture Réduire le nombre de passages en Inter culture Intervenir dans les cultures de blé

Fragmenter les rhizomes

Épuiser par la répétition en intra culture

Intensification de la lutte


MÉTHODES DE LUTTE CONTRE CIRSIUM ARVENSE ET ELYTRIGIA REPENS EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Résultats techniques Hypothèse testée Hypothèse 2 Hypothèse A

Validation de l’hypothèse oui/non

Explications -

Oui

-

Les systèmes intensifs connaissent des niveaux d’échecs supérieurs à 33 % en inter culture avec pour principales causes le climat et l’indisponibilité de la main d’œuvre. Echecs inférieurs à 33 % dans la culture et possibilité de biner une culture supplémentaire

Causes d'échec des opérations de déchaumage post-récolte (15 août au 1er octobre) OPT1 2076 1684

OPT2

13071408

1136 703

571 605

736 803

Intempérie

Sol trop Sol trop sec Surface Main humide indisponible d'œuvre indisponible Effet de l'augmentation du nombre de culture binées sur la réussite globale des opérations de binage OPT1

OPT2

OPT3 75 56

34 33 14 14 10 1 binages en plus

41

26

2 binages en plus

3 binages en plus


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Résultats économiques Hypothèse testée Hypothèse 1

Validation de l’hypothèse non

Explications

-

Hypothèse 2

La 3ème année de luzerne diminue la marge moyenne par ha de 60 % Luzerne demande 4 fois plus de temps qu’une culture standard → transport des balles

Marge moyennes/ha

451

478

466

472

OPT3

OPT4

Témoin

323

oui OPT1

OPT2

Heures/ha Blé de féverole

Heures/ha Luzerne

32 23

22

Hypothèse A

non

6.2

OPT1

6.2

OPT2

4.6 OPT3

23

4.4 Témoin


MÉTHODES DE LUTTE CONTRE CIRSIUM ARVENSE ET ELYTRIGIA REPENS EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Résultats économiques Hypothèse testée

Validation de l’hypothèse

Explications

Consommation de fioul en litre/ha 99

Hypothèse 2

Oui/non

-

79

Systèmes intensifs moins robustes énergétiquement Systèmes intensifs aussi robustes économiquement que les systèmes extensifs

44

OPT1

OPT2

OPT3

55

OPT4

63

Témoin

heures/ha 14.3

8.9

OPT1

OPT2

7.3

OPT3

8.8

OPT4

7.9

Témoin


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Synthèse Durabilité

Indicateurs

Intensif 1

Intensif 2

Extensif 1

Extensif 2

Environnementale Consommation de fioul

+ 57 %

+ 25 %

- 30 %

- 13 %

Economique

Marge moyenne/ha

- 32 %

-4%

+1%

-1%

Technique

Heure/ha

+ 81 %

+ 13 %

+8%

+ 11 %


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Un outil à dents … quelles dents, quels socs ?

Châssis • Hauteur : bourrage • Attelage: vitesse de débourrage

Dents • Incurvation • Structure : présence de versoir • Ecartement

Socs • Type : volume de terre travaillé et déplacement du volume, assèchement du sol.

Tout dépend de la stratégie employée.

Outil combiné • Type : rouleau, herse.


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Epuisement-répétition

Epuisement-fragmentation

■Enjeux : parvenir à réaliser des travaux du sol rapides dans une densité de chiendent supérieure à 200 pieds/m² Eviter le bourrage qui ralentirait la vitesse de travail et son efficacité ■Châssis élevé porté ou semi-porté ■Limiter le nombre de dents ■Augmenter la distance entre deux dents Travailler l’intégralité de la surface à chaque passage ■Utiliser des socs à ailettes larges

■Enjeux : Fragmenter les rhizomes en morceaux inférieurs à 5 mm

Extraction – exportation ■Enjeux : Parvenir à réaliser des amas de rhizomes réguliers le plus rapidement possible Favoriser la formation de « tas de rhizomes » sur la parcelle ■Châssis porté élevé permettant une accumulation importante de rhizomes ■Dents nombreuses et resserrées ■Dents incurvées Faciliter le débourrage pour la formation du tas ■?

Extraction – dessiccation ■Enjeux : Parvenir à séparer les rhizomes de la terre Evite le bourrage ■Châssis élevé porté ou semi-porté ■Limiter le nombre de dents Limiter le contact sol-rhizomes pour favoriser la dessiccation ■Proscrire les dents avec versoirs ■Combiné un outil type houe rotative plutôt que rouleau ou herse Favoriser l’assèchement de l’horizon travaillé ■Utiliser des socs facilitant ou rompant les transferts d’eau verticaux? Favoriser la remonter des rhizomes ■Utiliser des socs pyramidaux orientant le volume de terre vers le haut


MÉTHODES DE LUTTE CONTRE CIRSIUM ARVENSE ET ELYTRIGIA REPENS EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Perspectives Quelles questions de recherche ?

Objectifs – Résultats attendus

Comment est réalisé la répartition spatiale des constituants organiques du sol selon différentes modalités de travail du sol ?

Etudier la répartition des rhizomes sur l’horizon travaillé

Quels sont les impacts de différentes modalités de travail du sol sur la dynamique de propagation des rhizomes de vivaces ?

Etudier la réponse des espèces vivaces à la perturbation du milieu

Comment se caractérise l’évolution génétique des clones sous différentes stratégies de gestion des vivaces ?

Etudier l’impact de la plasticité génétique des espèces vivaces dans l’adaptation aux perturbations anthropiques

Quels sont les impacts des éléments paysagers dans les dynamiques de propagation des espèces vivaces?

Comprendre comment différentes structures paysagères peuvent limiter ou favoriser les infestations à l’échelle d’un territoire

Quels outils de travail du sol pour exporter les rhizomes de vivaces ?

Se doter de nouveaux outils pour contrôler les vivaces à travers d’autres stratégies


MÉTHODES DE LUTTE CONTRE CIRSIUM ARVENSE ET ELYTRIGIA REPENS EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Merci de votre attention


Binage des céréales à pailles Avantages – Limites et Perspectives

Ludovic BONIN – Pôle « Flores Adventices » - 19/11/2010


Pourquoi biner les céréales ? 1. Remise en cause du désherbage chimique chez les agriculteurs conventionnels =>besoins de moyens alternatifs efficaces • Plan ECOPHYTO 2018 : objectif national de réduction d’utilisation des PPP • Mise en place de mesures locales (MAE, SDAGE, etc…) • Souhait individuel de changement de pratiques

Ludovic BONIN – Pôle « Flores Adventices » - 19/11/2010


Pourquoi biner les céréales ? 2. Parmi les outils à disposition, la bineuse est, de loin, la plus efficace sur les adventices 100

100

Herse / Houe

80 60

60

40 %

40 20 0

Bineuse

80

40

40 %

55 %

20

15 %

0

JsP < 4

Jsp ≥ 4

JsP = Jours sans pluie

Ludovic BONIN – Pôle « Flores Adventices » - 19/11/2010

JsP < 4

Jsp ≥ 4

Synthèse des essais ARVALIS 1989 - 2009


Pourquoi biner les céréales ? 3. L’expérience de certains agriculteurs montre que cela est faisable – – –

Témoignages d’agris en Bio Tests de Groupements d’agriculteurs en bio ou conventionnels Expérience positive des cultures de printemps (maïs, tournesol, soja, féverole…)

Ö Besoins de références d’efficacité, sélectivité et rendement, sur le binage des céréales d’hiver Ludovic BONIN – Pôle « Flores Adventices » - 19/11/2010


3 questions préalables ! • Quel impact sur le rendement du blé de l’écartement ? • Quelle faisabilité du binage en blé ? • Quelle incidence technique ? (efficacité, voire impact rendement)

Ludovic BONIN – Pôle « Flores Adventices » - 19/11/2010


Impact sur le rendement de l’écartement • Nombreuses références sur le sujet (ITCF) – Plage optimale de semis : 12-20 cm – Perte de rendement de 10 % à 36 cm

• Causes/conséquences : – Moindre interception lumineuse avant floraison Ö moins d’épis – Compensation nombre de grains/épis et PMG Ò mais sans rattrapage possible du rendement – A priori, meilleure réponse des variétés à port étalé, à grand écartements Ludovic BONIN – Pôle « Flores Adventices » - 19/11/2010


Impact sur le rendement de l’écartement • 7 essais implantés en 2008-2009 et 2009-2010 (équipe physiologie) • 4 classes d’écartements : – « 2-normal » : écartement conventionnel, 12.5-17.5 – « 1-étroit » : inférieur à l’écartement conventionnel, 8.75cm – « 3-large » : interrang double de l’écartement conventionnel, 25-35cm – « 4-très large » : interrang triple de l’écartement traditionnel, >35 cm).

• 1 couple de variété testé : Orotario / Caphorn Ludovic BONIN – Pôle « Flores Adventices » - 19/11/2010


Impact sur le rendement de l’écartement • Résultats de biomasse aérienne (épi 1 cm et mi-floraison): A

Biomasse à Z30 selon l'écartement des rangs

B

Subdray-Caph

3.0

Biomasse à Z65 selon l'écartement des rangs Subdray-Caph Subdray-Orat Rots 10-Caph Rots 10-Orat Epieds-Caph Epieds-Orat Etoile-Caph Etoile-Orat Montans-Caph Montans-Orat Magneraud-Caph Magneraud-Eucl Rots 09-Prem Rots 09-Soiss

15.0

2.5

Rots 10-Caph Rots 10-Orat

2.0

Epieds-Caph Epieds-Orat

1.5

Etoile-Caph

1.0

Montans-Caph Montans-Orat

0.5

Magneraud-Caph

Etoile-Orat

Magneraud-Eucl

0.0

Biomasse (TMS/ha)

Biomasse (TMS/ha)

Subdray-Orat

12.5 10.0 7.5 5.0 2.5 0.0

0

10

20

30

40

50

Ecartement entre rangs (cm)

0

10

20

30

40

50

Ecartement entre rangs (cm)

Ö Aux 2 stades : limitation de la biomasse à écartements élevés Ö A écartements faibles et moyens, Caphorn présente des biomasses égales ou supérieures à Oratorio. Inverse à écartements élevés. Ludovic BONIN – Pôle « Flores Adventices » - 19/11/2010


Impact sur le rendement de l’écartement Densité de talles viables NT3F (% référence)

A

C

Densité de plantes / Densités de talles / Densité d’épis / densité de grains au m² B

140% iso-tallage

130%

130%

120%

120%

110%

iso-montée à épi

110%

100%

100%

90%

1_Etroit

80%

90%

1_Etroit

2_Normal

80%

2_Normal

70%

3_Large

70%

3_Large

60% 60%

4_Très Large

60% 60%

70%

80%

90%

100%

110%

120%

130%

140%

Densité de plantes (% référence) 140%

D

iso-nombre de grains/m²

80%

90%

100%

110%

120%

130%

140%

115%

iso-rendement

110%

PMG (% référence)

120% 110% 100% 90%

1_Etroit

80%

2_Normal 3_Large

70% 60% 60%

4_Très Large 70%

Densité de talles viables NT3F (% référence)

130%

Fertilité épi (% référence)

140%

Densité d'épis (% référence)

80%

90%

100%

110%

120%

130%

Densité d'épis (% référence)

Ludovic BONIN – Pôle « Flores Adventices » - 19/11/2010

100% 95%

1_Etroit 2_Normal 3_Large 4_Très Large

90%

4_Très Large 70%

105%

140%

85% 60%

70%

80%

90%

100%

110%

120%

Densité de grains/m² (% référence)

130%

140%


Impact sur le rendement de l’écartement • Composantes physiologiques : – Réduction de densité de plantes mais aussi réduction de nombres de talles émises 0Densité de semis constante = augmentation de la densité de plante sur le rang en écartement large = compétition Ò

– Fertilité épis Ò en écartements larges = compensation de la diminution d’épis – PMG Ò (+2 %) mais insuffisant face à la diminution du nbre de grains/m² (7 à 16 %) Ludovic BONIN – Pôle « Flores Adventices » - 19/11/2010


Impact sur le rendement de l’écartement Rendement grain selon l'écartement des rangs

Subdray-Caph Subdray-Orat Rots 10-Caph Rots 10-Orat Epieds-Caph Epieds-Orat Etoile-Caph Etoile-Orat Montans-Caph Montans-Orat Magneraud-Caph Magneraud-Eucl Rots 09-Prem Rots 09-Soiss

Rendement grain (q/ha)

150 125 100 75 50 25

Rendement (% référence) selon l'écartement des rangs

B 140%

Rendement (% référence)

A

Caphorn Oratorio

130% 120% 110% 100% 90% 80% 70% 60%

0

0

10

20

30

40

50

Ecartement entre rangs (cm)

0

10

20

30

40

Ecartement entre rangs (cm)

Ö Les écartements larges présentent en moyenne des rendements plus faibles (respectivement -6 et -15% pour les écartements « larges » et « très larges ») que des écartement traditionnels, inférieurs à 20 cm.

Ludovic BONIN – Pôle « Flores Adventices » - 19/11/2010

50


Impact sur le rendement de l’écartement • Impact variétal plausible : – Oratorio présenterait une plus grande souplesse visà-vis des grands écartements que Caphorn

• Les variétés planophiles (port étalé) serait plutôt favorables en écartements larges, que les variétés éréctophiles (prot dressé) ÖEn conclusion, au-delà de 20-25 cm, la perte de rendement est réelle même si une compensation physiologique s’installe (PMG, fertilité) Ludovic BONIN – Pôle « Flores Adventices » - 19/11/2010


Quelle faisabilité du binage ? 2 postulats : 1.

La mise en œuvre du binage sur céréales d’hiver dépend des conditions de sol/climat en sortie d’hiver.

2.

Le débit de chantier est essentiel à la réussite de la technique (ainsi que son coût).

Ex : Bineuse auto guidée par caméra Largeur : 3 m Vitesse : 10-15 km/h Coût : ≈ 20 000 € HT Ludovic BONIN – Pôle « Flores Adventices » - 19/11/2010


Quelle faisabilité du binage ? • Prise en compte des Jours disponibles (Modélisation en fonction du ressuyage du sol, couplée à une station météo) – Ex : Poitou Charentes Passage précoce de SH

Blé (15/01 – 10/03)

Groies Aunis, Niort

Aubues Loudun

Champagnes Chalais

Terres rouges Lusignan

(25% d’argile, ressuyage 3j)

(30% d’argile, ressuyage 6j)

(30% d’argile, ressuyage 6j)

(20% d’argile, ressuyage 6j)

10 j

5j

7j

5j

Ö En fonction des régions, et du débit de l’outil, possibilité de désherber 15 à 40 ha de céréales. Ludovic BONIN – Pôle « Flores Adventices » - 19/11/2010


Quelle incidence technique ? • 4 essais 2010 de variation d’écartements de semis + binage – Validation de l’efficacité de la technique – Validation de la sélectivité – Impact rendement (en lien avec les essais écartements)

Ludovic BONIN – Pôle « Flores Adventices » - 19/11/2010


Quelle incidence technique ? • Résultats Efficacité Semis normal + desherbage chimique Semis normal + desherbage chimique puis mecanique Semis large + desherbage chimique Semis double rang + desherbage chimique Semis normal + desherbage chimique (60pc dose) Semis double rang + desh. chimique localise prelevee puis mecanique Semis large + desherbage chimique puis mecanique Semis large + desherbage mecanique Semis large + desherbage chimique (60pc dose) Semis normal + desherbage mecanique -0.5

Ludovic BONIN – Pôle « Flores Adventices » - 19/11/2010

0.0 Efficacité moyenne générale

0.5

1.0


Quelle incidence technique ? Mesure de l’écart à la moyenne générale – conclusion – Les combinaisons de techniques chimiques puis mécanique (désherbage alterné) assurent de bons niveau de contrôle des adventices, très proches de la référence. – Variations d’efficacité importantes du désherbage mécanique liées aux stades des adventices / conditions post passages

Ludovic BONIN – Pôle « Flores Adventices » - 19/11/2010


Quelle incidence technique ? • Mesure de l’écart au rendement moyen 3.71(25)

Semis normal + desherbage chimique Temoin semis large

2.56(12)

Temoin semis normal

2.44(7) 2.41(4)

Semis large + desherbage chimique (60pc dose)

1.87(1)

Semis double rang + desherbage chimique

1.77(4)

Semis normal + desherbage chimique (60pc dose)

1.51(1)

Semis double rang + desh. chimique localise prelevee puis mecanique

0.31(2)

Semis normal + desherbage chimique puis mecanique

-0.9(26)

Semis large + desherbage chimique

-2.53(18)

Semis large + desherbage chimique puis mecanique Semis normal + desherbage mecanique

-2.81(6)

Semis large + desherbage mecanique

-4.44(17)

-5

Ludovic BONIN – Pôle « Flores Adventices » - 19/11/2010

0 Rendement moyen général : 63 qx/ha

5


Quelle incidence technique ? • Moyenne générale = 63 q/ha – Les modalités incluant le désherbage mécanique (alterné avec chimique) sont dans la moyenne générale, en terme de rendement. – Le binage seul, associé au semis normal (15 cm) provoque une baisse de rendement de 2.8 q/ha Ù à la moyenne générale – Le binage seul, associé au semis « large » (25-30 cm) provoque une baisse de rendement de 4.44 q/ha Ù à la moyenne générale

Ö Confirmation de l’impact des semis larges. Ludovic BONIN – Pôle « Flores Adventices » - 19/11/2010


Quelle incidence technique ? • Constat : – Les parcelles binées seules ont des rendements inférieurs aux témoins, au mêmes écartements (-5.7 et -7 q/ha) – Des références étrangères ont montré une baisse du rendement due à une perturbation racinaire, par le binage (destruction de racines ?)

• Nécessité d’adapter le matériel, avec système empêchant le soulèvement du sol au moment du passage de la bineuse. Ludovic BONIN – Pôle « Flores Adventices » - 19/11/2010


CONCLUSION • Le binage des céréales d’hiver est envisageable à conditions : – ne pas dépasser 20-25 cm d’écartements – A voir le semis à double rangs. – Bien calibrer la surface à biner / matériel disponible / conditions climatiques. Le coût d’utilisation d’une bineuse à caméra est de l’ordre de 40 €/ha – Des pertes de rendements ont été identifiées avec le binage, indépendamment de l’écartement de semis. – A voir le développement de nouveaux équipements spécifiques empêchant la perturbation racinaire ? Ludovic BONIN – Pôle « Flores Adventices » - 19/11/2010


Essai implantation d’orge de printemps ■ Lieu: Boigneville ■ Précédent: Blé (paille restituée) ■ Sol: Limon argileux ■ Variété: Sébastian ■ Semis: 300 grains/m² (PMG=47g) soit 141 kg/ha


Semis Direct

Couvert végétal

4 déchaumages

3 préparations…

Rebroyage

Déchaumage Carrier

Rebroyage

Déchaumage Carrier

Rebroyage

Déchaumage Semeflex

Semis du CV avec Semeflex

Glyphosate (début sept)

Déchaumage Vibro patte d’oie (*2)

Glyphosate (15 nov)

Glyphosate

Glyphosate

Glyphosate


Couvert végétal Semis le 27 août avec Semeflex d’un mélange de: moutarde blanche phacélie lentille nyger tournesol

3kg 2kg 25kg 2kg 10kg

Biomasse réalisée le 18 novembre : 1,4 t de MS/ha avec 2,2% N Destruction chimique le 19 novembre avec glypho+2 4D


11 semoirs… Semoirs ES à dents SeedHawk (Väderstad) Cayena (Amazone) Simtech TSem (Aitchinson) TS Evo (Kverneland) Semeflex (Agri-structures) Semoirs module préparation Express TD (Horsch) Semoirs à disques sur HR Solitair 9(Lemken) Semoirs ES à disques: Easydrill (Sulky) TDNG (Semeato) Semis à la volée: DPS12+Carrier DPS12+Vibro


Faisabilité de différentes techniques de destruction de couverts végétaux

d’après le travail d’Audrey COLLET (stagiaire ESITPA)


Le modèle « Jours Disponibles » • Calcul de l’humidité du sol sur 2 horizons : – 0-10 cm – 10 cm-fond du labour

• Bilan hydrique prenant en compte : – La pluviométrie – L’évapotranspiration (k*ETP) – Les caractéristiques du sol : • % argile et % cailloux, profondeur enracinement • Humidité à la capacité au champ (Hcc) • Temps nécessaire pour pouvoir aller semer dans la parcelle en sortie d’hiver après une pluie de 20 mm tombant sur un sol ressuyé


31 situations analysĂŠes Classement par type de sol

LĂŠgende : Limon sain Limon argileux Limon humide Limon sableux Argilo-calcaire profond Argilo-calcaire superficiel Argile humide

Sable-gravier Craie


31 situations analysĂŠes Classement par type de sol

LĂŠgende : Limon sain Limon argileux Limon humide Limon sableux Argilo-calcaire profond Argilo-calcaire superficiel Argile humide

Sable-gravier Craie


31 situations analysĂŠes LĂŠgende :


Les différents modes de gestion des adventices et couverts Intervention

Labour

Travail Superficiel (ou Destruction par TS)

Désherbage mécanique dans les cultures en interculture

Action sur les adventices

Recouvrement

Conditions d’efficacité

Conditions de passage

Recouvrement suffisant

Sol non gelé en profondeur Sol pas trop sec et ressuyé

Sectionnement, recouvrement et dessèchement

Plantes sectionnables Sol non gelé en surface ou très jeunes Sol pas trop sec en Dessèchement surface et ressuyé aléatoire

Sectionnement, recouvrement et dessèchement

Plantes sectionnables Sol non gelé en surface Sol pas trop sec en ou très jeunes surface et ressuyé Déracinement et Pluies nulles ou très faibles dessèchement des le jour du passage et plantes si temps les 2 à 4 jours suivants séchant (selon niveau ETP)


Les différents modes de gestion des adventices et couverts Intervention

Gel

Action sur les adventices

Conditions d’efficacité

Conditions de passage

Nécroses Mortalité

Résistance des espèces /seuils Stade de développement

Occurrence de différentes intensités de gel : 0°, -3°, -6°, -10°, -13°

Roulage sur gel Accentue les nécroses provoquées par le gel (heures disponibles)

Couverts sensibles, développés Intervention sur gelée blanche

Sol gelé en surface ou Sol portant pour du matériel léger Nombre d’heures de gel <-1° entre 7h et 21h estimé avec T°min, T°max et le mois


Les différents modes de gestion des adventices et couverts Intervention

Action sur les adventices

Conditions d’efficacité

Conditions de passage

Broyage

Destruction partielle ou totale

Plantes sensibles au sectionnement, ne repartant pas

Sol gelé en surface ou Sol ressuyé

Conditions d’application Spectre et dose de l’herbicide

Pluies nulles à faibles le jour du passage Tmin>0°, Tmax<25°, Tmax-Tmin<15° Sol portant pour du matériel léger Pas de prise en compte de l’hygrométrie ou du vent

Chimique (Traitement foliaire)

Destruction partielle ou totale


Le traitement des données « Dispolis » • Deux grandes périodes de destruction analysées : – 15 novembre – 31 décembre – 1° février – 15 mars

• Analyse : – Des jours disponibles (« conseillés » + « à risque ») – Du % de jours de risque / jours disponibles

• Des jours disponibles à pondérer – Concurrence entre travaux – 8 heures au champ par jour, 7 jours sur 7 !


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19

19

19

19

09

08

07

06

05

04

03

02

01

00

99

98

97

96

95

94

93

92

91

90

89

88

87

86

85

84

Un indicateur : le décile 2

SURFACES REALISABLES EN FONCTION DES JOURS DISPOS

Hectares

300

250

200

150

100

50

0





15/11 au 15/03

01/02 au 15/03 Labour

Sols légers labourables au printemps

BIGNAN MONTAUBAN PAU LA JAILLIERE MONT DE MARSAN

Destruction en sortie d’hiver avant maïs

ABBEVILLE CAEN ST QUENTIN TOURS ENTZHEIM MARLIEUX ETOILE SUR RHONE

Une destruction par le labour n’est pas adaptée en sol très léger (délai destruction-semis de 2 mois )

+++ +++ +++ +++ ++++ +++ ++++ +++ +++ +++ +++ ++++

01/11 au 15/03

Travail Roulage Occurrence Broyage superficiel sur gel gel -6°C +++ ++ +++ ++ ++++ +++ ++++ ++ +++ +++ +++ ++++

+++ +++ +++ ++ ++++ +++ ++++ +++ +++ ++++ ++++ ++++

+ + + + + ++ + ++ ++ ++++ ++++ +

++ ++ ++ ++ +++ ++ ++ +++ ++ ++++ +++ ++

Jours disponibles

Risque de dégrader la structure du sol ++++ ≥16 jours disponibles +++ 11-15 jours inclus ++ 6-10 jours inclus + ≤ 5 jours

Apparition occurrence - 6°C :

++++ +++ ++ +

≥ 96% 76-95% 51-75% ≤ 50%


Destruction en sortie d’hiver avant maïs Sols légers labourables au printemps Légende : Gel

Broyage

Roulage

Labour

Gel<-6° dans au moins 76% des cas entre le 1/11 et le 15/03 Roulage entre 7h et 21h : décile 2 >= 50 h entre 15/11 et 15/3 Broyage : décile 2 >= 11 jours entre 01/02 et 15/03 Labour : décile 2 >= 11 jours entre 01/02 et 15/03 Conditions non réunies Dérogation nécessaire (labour précoce)


Destruction en entrée d’hiver

Légende : Gel

Broyage

Roulage

Labour

Gel<-6° dans au moins 76% des cas entre le 1/11 et le 31/12 Roulage entre 7h et 21h : décile 2 >= 50 h entre 15/11 et 15/3 Broyage : décile 2 >= 11 jours entre 15/11 et 31/12 Labour : décile 2 >= 11 jours entre 15/11 et 31/12 Conditions non réunies Dérogation nécessaire (labour précoce)


Destruction en automne Sols argileux

15/10 au 15/11 Labour ARLES TOUR DE VALAT CHATEAUROUX-DEOLS CLERMONT-FERRAND EN CRAMBADE METZ -AUGNY ORLEANS-BRICY ST GEMME LA PLAINE

Légende

++ ++ ++++ +++ +++ +++ +

15/11 au 01/11 au 31/12 01/11 au 15/03 15/03

15/11 au 31/12

Travail Travail Roulage Roulage Labour Broyage superficiel superficiel sur gel sur gel ++ ++ ++++ +++ +++ +++ +

+++ +++ ++++ ++++ + ++ +

+++ ++ ++++ ++++ + ++ +

+++ +++ ++++ ++++ + ++ +

Risque de dégrader la structure du sol ++++ ≥16 jours disponibles +++ 11-15 jours inclus ++ 6-10 jours inclus + ≤ 5 jours

+ + + + + + +

+ ++ ++++ + ++++ ++ +

Occurrence gel -6°C + + +++ + +++ ++ +

+ +++ ++++ +++ ++++ +++ ++

Apparition occurrence - 6°C : ++++ ≥ 96% +++ 76-95% ++ 51-75% + ≤ 50%


En conclusion • Une mosaïque de situations différentes : – Climats avec des gradients nord-sud et est-ouest + microclimats locaux – Sols avec un fort impact de la vitesse de ressuyage

• Des conclusions à adapter au cas par cas  Prudence au niveau des contraintes réglementaires car il existe des situations limitantes dans chaque département


En conclusion • Labour : – Assez facile pour détruire un couvert en sol moyen – Date trop tardive en sol argileux… – Destruction trop tardive si labour avant semis – Faible débit de chantier mais nombreuses fonctions

• Travail superficiel – Bon débit de chantier – Risque de dégrader la structure (jours à risque) – Situations favorables : hivers secs (sud-est), travail sur gel, intervention très précoce ou très tardive


En conclusion • Gel et roulage : – Adaptés au quart nord-est + climat montagnard – Roulage : rapide et peu coûteux, réactivité nécessaire, risque tassement

• Broyage : – Le mécanique le plus facile à mettre en œuvre – Risque de tassement

• Destruction chimique : – Forte contrainte réglementaire – Facilité de mise en oeuvre


Essai implantation d’orge de printemps ■ Lieu: Boigneville

■ Précédent: Blé (paille restituée) ■ Sol: Limon argileux ■ Variété: Sébastian ■ Semis: 300 grains/m² (PMG=47g) soit 141 kg/ha


Semis Direct

Couvert végétal

4 déchaumages

3 préparations…

Rebroyage

Déchaumage Carrier

Rebroyage

Déchaumage Carrier

Rebroyage

Déchaumage Semeflex

Semis du CV avec Semeflex

Glyphosate (début sept)

Déchaumage Vibro patte d’oie (*2)

Glyphosate (15 nov)

Glyphosate

Glyphosate

Glyphosate


Couvert végétal  Semis le 27 août avec Semeflex d’un mélange de: moutarde blanche phacélie lentille nyger tournesol

3kg 2kg 25kg 2kg 10kg

 Biomasse réalisée le 18 novembre : 1,4 t de MS/ha avec 2,2% N  Destruction chimique le 19 novembre avec glypho+2 4D


11 semoirs… Semoirs ES à dents SeedHawk (Väderstad) Cayena (Amazone) Simtech TSem (Aitchinson) TS Evo (Kverneland) Semeflex (Agri-structures) Semoirs module préparation Express TD (Horsch) Semoirs à disques sur HR Solitair 9(Lemken) Semoirs ES à disques: Easydrill (Sulky) TDNG (Semeato) Semis à la volée: DPS12+Carrier DPS12+Vibro


Humidité du lit de semences

Préparation « direct » plus humide Préparation « couvert végétal » pas différent de « 4 déchaumages »


MĂŠtĂŠo lors du semis et levĂŠe

Semis du 09 au 11 mars

34.8mm en 3 semaines: -11.2mm - 23.6mm


LevĂŠes dynamiques (bloc1)


Enseignements

• Importance du placement de graine (DPS12) • Sur sol préparé, quelques difficultés à maintenir la profondeur de semis • Levées lentes en direct car humide et froid • Levées rapides pour semis à dents bien rappuyés


LevĂŠes finales (3 blocs)

GROUPES HOMOGENES LIBELLES

Horsch express

A

Kverneland TS Evo

A

Lemken Solitair

A

B

Aitchinson Sim Tech T-Sem

A

B

Amazone Cayena

A

B

DPS12+Carrier

A

B

Agristructures Semflex

A

B

DPS12+vibro

A

B

Semeato Tdng

A

B

Sulky Easydrill

A

B

Vaderstad Seedhawk

B


Enseignements

• Conditions de levée peu discriminantes • Peu d ’écart entre semoir • Niveau de performance du semoir avec module de préparation • Des écarts faibles de levée au vue des possibilités de compensation de l’OP


Météo

épiaison

levée

semis

Printemps très sec: Mars : 37mm Avril: 22mm Mai: 15,8mm Juin:36,8mm Juillet: 61mm


Nombre d’épis/m²

• Effet signicatif de la préparation de sol treatment

means

group

"direct"

"691.76"

"a"

"4 déchaumages"

"666.32"

"b"

"couvert végétal"

"661.55"

"b"

• Pas d’effet des semoirs  Déficit d’environ 200 épis/m²


PMG

• Effet signicatif de la préparation de sol treatment

means

group

"direct"

"46.33"

"a"

"couvert végétal"

"45.36"

"b"

"4 déchaumages"

"44.79"

"b"

• Pas d’effet des semoirs


Rendement

• Effet signicatif de la préparation de sol treatment

means

group

"direct"

"59.11"

"a"

"4 déchaumages"

"54.33"

"b"

"couvert végétal"

"54.15"

"b"

• Pas d’effet des semoirs


Conclusion

• Rendements très moyens • Intérêt du stockage d’eau (direct) lors d’années sèches • Résultats conformes à la synthèse semoirs (2008)


Essais Densité-Ecartement Blé tendre Synthèse des essais : - Années 80 - 2008-2009 et 2009-2010


Essais Densité-Ecartement - Blé tendre

• Impacts potentiels : rendement, maladies, étouffement adventices et binage, coût du semoir, dégagement • Objectif des essais : – Quantifier l’impact des écartements entre rangs sur le rendement et ses composantes – Déterminer quels types variétaux se prêtent davantage aux écartements larges


Comparaison entre écartements  127 couples sur blé dans les années 80  Champagne crayeuse, Centre, Ouest

 écartements classiques (17.5 à 20 cm)  écartements réduits (10 à 15 cm)  semis de début novembre à plusieurs densités  semis sur labour


Quelquefois plus d’épis moyenne : +15 épis/m2 Epi/m2 Ecartement réduit-normal

>+120 épi/m2 +80/+120 épi/m2 +40/+80 épi/m2 -40/+40 épi/m2 -40/-80 épi/m2 -80/-120 épi/m2 >-120 épi/m2

Fréquence (%) 0

10

20

30

40

50

60


Quelquefois plus de rendement moyenne : +1.8 q/ha Rendement Ecartement réduit-normal

>+8 q/ha +6/+8 q/ha +4/+6 q/ha +2/+4 q/ha -2/+2 q/ha -2/-4 q/ha -4/-6 q/ha -6/-8 q/ha

Fréquence (%) 0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50


Essais Densité-Ecartement - Blé tendre essais 2008-2009 et 2009-2010

• Liste des essais utilisés: Essai

Ecartements

Variétés

Densités

Remarques

Rots (09)

12.5-25-37.5

Prémio – Soissons

245 tous écartements; 200 @ 37.5

Semis plutôt tardif (12/12/08)

Rots (10)

12.5-25-37.5

Caphorn – Oratorio

250

RAS – haut potentiel

Epieds

17.5-35

Caphorn – Oratorio

250

Hiver froid, ptps très sec; potentiel pas atteint

Etoile

8.75-17.5-35

Caphorn – Oratorio

270

Modalité à 8.75 en sur-semis (moyennement précis)

Le Subdray

8.75-17.5-35

Caphorn – Oratorio

200-300 tous écartements

Carence azotée, potentiel pas atteint. Modalité à 8.75 en sur-semis (peu précis). Triticale également présent. Jeu complet de photos.

Le Magneraud

15.5-31

CaphornEuclide

260

Carence azotée à floraison

Montans

15-30-45

Caphorn – Oratorio

250

Bon potentiel Orientation différente Echaudage en début de remplissage

Existants mais pas pris en compte: St Hilaire (2009)(pas de reps), Courtisol (2009)(infestation de vulpins), Nîmes (2009)(Blé dur, densités variables)


Essais Densité-Ecartement - Blé tendre essais 2008-2009 et 2009-2010

• Résultats: croissance précoce (épi 1 cm) A

Biomasse à Z30 selon l'écartement des rangs

B

Subdray-Caph

3.0 2.5

Rots 10-Caph Rots 10-Orat

2.0

Epieds-Caph Epieds-Orat

1.5

Etoile-Caph

1.0

Montans-Caph Montans-Orat

Etoile-Orat

Magneraud-Caph

0.5

Magneraud-Eucl

0.0

Biomasse (TMS/ha)

Biomasse (TMS/ha)

Subdray-Orat

Biomasse à Z65 selon l'é La biomasse rangs 15.0 accumulée au cours du tallage est plus 12.5 faible avec de forts écartements. Une 10.0 moindre couverture du 7.5et une moindre sol interception lumineuse 5.0 peuvent en être la cause. 2.5 0.0

0

10

20

30

40

Ecartement entre rangs (cm)

50

0

10

20

30

Ecartement entre rang


Essais Densité-Ecartement - Blé tendre essais 2008-2009 et 2009-2010

• Résultats: des différences variétales de couverture du sol

Essai du Subdray (2010): Caphorn (gauche) vs Oratorio (droite) semés à 37.5 cm d’écartement


Essais Densité-Ecartement - Blé tendre essais 2008-2009 et 2009-2010

A

Rendement grain selon l'écartement des rangs

Subdray-Caph Subdray-Orat Rots 10-Caph Rots 10-Orat Epieds-Caph Epieds-Orat Etoile-Caph Etoile-Orat Montans-Caph Montans-Orat Magneraud-Caph Magneraud-Eucl Rots 09-Prem Rots 09-Soiss

150 125 100 75 50 25 0

0

10

20

30

40

Ecartement entre rangs (cm)

50

B

Rendement (% référence)

Toutes variétés confondues Rendement grain (q/ha)

• Résultats: une perte de rendement dépendante du potentiel

Rendement En situation de haut (% référence potentiel,selon il y al'écartement intérêt à des ra 140% semer « serré » (cas de 130% Rots, 09 et 10). 120% L’essai de Montans est le 110% qui présente un gain de seul rendement (non significatif) 100% en écartement large par 90% rapport au conventionnel. 80% Dans les autres essais, les 70% modalités sont équivalentes 60% ou inférieures. 0

10

20

30

Ecartement entre rang


Essais Densité-Ecartement - Blé tendre essais 2008-2009 et 2009-2010

• Résultats: une perte de rendement dépendante du potentiel Rendement (% référence) selon l'écartement des rangs Rendement (% référence)

Caphron vs Oratorio

140% Caphorn Oratorio

130% 120% 110% 100% 90% 80% 70% 60% 0

10

20

30

40

Ecartement entre rangs (cm)

50

Caphorn voit son rendement décrocher plus, plus tôt qu’Oratorio


Essais Densité-Ecartement - Blé tendre

Conclusions •

Les inter-rangs étroits (10-15 cm) apportent un léger gain de rendement (+1-2 q/ha) dans plus de 50% des cas par rapport aux écartement de 17-20 cm.

• Un enjeu faible (mais pas nul) en faveur des faibles écartements (<15 cm). Intérêts : rendement, adventices. Risques : semis dans résidus, coût semoir, maladies.


Essais Densité-Ecartement - Blé tendre Conclusions • Les inter-rangs larges (>25 cm) risquent de faire baisser le rendement et sont donc à réserver à des conduites à bas niveau d’intrants ou à l’agriculture biologique (associés à du binage). A défaut, les grands écartements peuvent être optimisés avec des variétés couvrantes et peu sensibles aux écartements. • Compte-tenu des possibilités de binage à faible écartement et des conséquences des grands écartements (rendement, salissement si le binage n’a pas lieu ou est mal réalisé), il nous semble préférable de s’orienter vers des itinéraires à faibles écartements qui augmenteront la compétition vis-àvis des adventices et maintiendront le potentiel.


Essais Densité-Ecartement - Blé tendre Conclusions • Biblio internationale: les grands écartements font chuter les rendements, sauf dans le cas de semis direct où ils permettent d’améliorer la qualité de semis. • Essais français en SD à 25 cm d’écartement : RAS sur orge d’hiver et orge de printemps • Des références à confirmer. Par précaution, ne pas dépasser les 25 cm.


JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE


TECHNIQUES D’APPLICATION DES PRODUITS PHYTOSANITAIRES JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 Vendredi 19 novembre 2010 BOIGNEVILLE

JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE


La pulvérisation à bas volume : intérêts et limites

Source: www.logiciel-freeware.net

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3


Les enjeux de la pulvérisation ‐Pulvériser une quantité réduite de produit sur une grande surface ‐Appliquer le produit correctement sur la plante – cible ‐Trouver la meilleure technique pour utiliser le moins de produits sans affecter l’efficacité des traitements (sécuriser l’investissement et minimiser l’impact sur l’environnement)

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4


Une équation incontournable Débit (l/mn)

Buse et pression

Volume (l/ha) = Pulvérisateur

Vitesse (km/h) * Largeur du pulvérisateur

Volume (l/ha)

Vitesse (km/h)

Débit (l/min)

Calibre/ pression

Autonomie

150 l/ha

8 km/h

1 l/min

Bleu à 2b

8ha/h

8km/h

0.5 l/min

Verte à 2b

16ha/h

16km/h

1 l/min

Bleu à 2b

16ha/h

75l/ha?

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5


RAPPELS Volumes minimum

PRODUITS SYSTEMIQUES

< 3 feuilles

Fente classique

> 3 feuilles

Injection d’air

50 possibles l/ha 50 l/ha

Fente classique

l/ha 8080 l/ha mini

Injection d’air

50 possibles l/ha 50 l/ha

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50 possibles l/ha 50 l/ha


RAPPELS Volumes minimum PRODUITS CONTACT

< 3 feuilles

Fente classique

> 3 feuilles

Injection d’air

80 l/ha mini

Fente classique

150l/ha 150 l/ha mini

Injection d’air

50l/ha 50 l/ha possibles

8080l/ha l/ha mini

L’utilisation de buses injection d’air avec les produits de contact peut entraîner des baisses d’efficacité si les volumes/ha sont réduits. Dans ces situations, il est préférable d’augmenter les volumes/ha pour sécuriser les traitements ou de changer de buses.

ET EN DESSOUS DE 50 l/ha ? JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE


Les différents volumes Volume (l/ha)

>200 l/ha

200 à 100 l/ha

100 à 50 l/ha

<50 l/ha

Classe

Hauts volumes

Volumes moyens

Bas volumes

Ultra bas‐ volumes

REDUIRE LES VOLUMES, C’EST : ‐ Augmenter les débits de chantier ‐ Transporter moins d’eau ‐ Se positionner sur des fenêtres climatiques optimales (T°, H%, vent etc….)

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8


La pulvérisation à bas volume: info ou intox??

INFO OU INTOX??? JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE

9


Conséquences d’une réduction du volume 160 l/ha

C

C

80 l/ha

C

C

Surface importante Concentration faible

2C

40 l/ha

2C

4C

Surface moyenne Surface faible Concentration moyenne Concentration forte

Efficacité

?

+

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10


Essai GLYPHOSATE ARVALIS / MONSANTO 2006 Round Up Flash / Repousses de Colza

3 l/ha

150 l/ha

80 l/ha

50 l/ha

0

10

20

30

BUSE A FENTE CLASSIQUE

40

50

60

70

% de réduction de la biomasse

BUSE A INJECTION D’AIR JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE

80

90

100


Différence produits systémiques / produits de contact

cuticule Contact reste en surface du feuillage

parenchyme

Pénétrant pénètre la

cuticule

xylème

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12


REDUCTION DE VOLUME = REDUCTION DE DOSE ???

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13


RAPPEL ESSAIS 2009 Désherbage blé tendre sortie hiver Archipel® 100 90

EFFICACITE %

80 70 60 50 40 30 20 10 0 300l/ha 1

200l/ha 2

1503l/ha

1004l/ha

80l/ha 5

60l/ha 6

40l/ha 7

30l/ha 8

20l/ha 9

Volumes/ha

250 g/ha 130 g/ha JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE

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RAPPEL ESSAIS 2009 Désherbage betterave sucrière

• 3 volumes : 150L/ha, 75L/ha et 40L/ha • Buse basse pression • (XR 110 02 2b et 5.2 Km/h ; XR 110 02 2b et 10.4Km/h; 015 TEEJET1.5b 12.6 Km/h) • 2 doses : N et N/2 • Traitement en programme : 3 produits de « contacts »: BETANAL BOOSTER® + GOLTIX® +MERCANTOR® + HUILE – MOUILLANTS : Silwett L 77 + Sulfate d’ammonium – Conditions d’application supra optimales (95% à 100% d’hygrométrie, stade très jeunes des adventices, traitements entre 6h et 8h du matin) JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE

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RAPPEL ESSAIS 2009

Note efficacité

Désherbage betterave sucrière

10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0

sans adjuvant avec adjuvant

150 l/ha

75 l/ha

40 l/ha

N

A LA DOSE PRECONISEE PAS D’INFLUENCE SIGNIFICATIVE DU VOLUME PAS D’INFLUENCE SIGNIFICATIVE DES ADJUVANTS JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE

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RAPPEL ESSAIS 2009 Désherbage betterave sucrière 10 9 Note d'efficacité

8 7 6

N

5

N/2

4

N/2+mouilant

3 2 1 0 150l/ha

75l/ha

40l/ha

LA DOSE N/2 DONNE DES EFFICACITES LIMITES (~ 7/10) LES ADJUVANTS RATTRAPENT LEGEREMENT LA BAISSE D’EFFICACITE DUE A LA DEMI DOSE SANS RATTRAPER L’EFFICACITE D’UNE PLEINE DOSE LA PLEINE DOSE SECURISE LES APPLICATIONS JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE

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RAPPEL ESSAIS 2009 Conclusion essais désherbage (contacts/systémiques)

• Effet significatif de la dose : la pleine dose sécurise les traitements • Pas d’effet volume significatif, en très bonnes conditions d’application la réduction de volume est envisageable. Attention aux buses à injection d’air qui décrochent en dessous de 80 l/ha avec les produits de contact. • L’utilisation d’adjuvant est bénéfique à bas volumes en situation de réduction importante de dose sans pour autant récupérer la performance de la dose préconisée REDUCTION DE VOLUME = REDUCTION DE DOSE ? NON en 2009 JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE

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RAPPEL ESSAIS 2009 Essai septoriose sur blé tendre d’hiver pourcentage de maladie

40 35 30 25 N - F3

20

N/2 - F3

15 10 5 0 150 l/ha

75 l/ha

40 l/ha

110

RENDEMENT(q/ha

100 90 A

A

A

A

A

80

A

N N/2

70 60 50 150 l/ha

75l/ha

40l/ha

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19


RAPPEL ESSAIS 2009 Conclusion essais septoriose

• Effet significatif de la dose : la pleine dose sécurise les applications

• Effet négatif de la réduction du volume en TENDANCE seulement

• Raisonnement possible de la dose,indépendamment du volume/ha

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ESSAIS 2010 REDUCTION DU VOLUME = REDUCTION DE DOSE?? Questions

Essais

Herbicides systémiques ?

Désherbage vulpin – essai avec l’Archipel® Boigneville (91) / Mons (80)

Herbicides de contact?

Désherbage betteraves Manchecourt (45)

Fongicides?

Essai SEPTORIOSE BTH Boigneville (91)

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DESHERBAGE DU BLE TENDRE D’HIVER

3 facteurs étudiés: ‐Volume de bouillie: 30, 65, 150 l/ha ‐Dose d’Archipel® : N, N/2 et N/4 (250/125/62.5 g/ha) ‐Adjuvants: 1% d’Epsotop + 0.5% d’Héliosol (méthode sbv) 2 ESSAIS : ‐ ARVALIS MONS (80) ‐ARVALIS BOIGNEVILLE (91)

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Y a‐t‐il un effet de la concentration des produits systémiques (Archipel®) sur l’efficacité des traitements? Modalités

Volume (l/ha)

1

TNT

Vitesse (km/h)

Dose d’Archipel® (g/ha)

2

Adjuvants

OUI 62.5

3 4

NON 30

16.7

OUI 125

5

NON

6

250

7

NON OUI

62.5 8 9

NON 65

7.7

OUI 125

10

NON

11

250

NON

12

62.5

NON

125

NON

250

NON

13 14

150

5.16

JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE


DESHERBAGE DU BLE TENDRE D’HIVER

Source: interne Arvalis – Institut du végétal

JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE


DESHERBAGE DU BLE TENDRE D’HIVER (essai dpt. 91) Facteur dose d’Archipel® 3 Doses d’Archipel® testées: 250 g/ha (N), 125 g/ha (N/2) et 62.5 g/ha (N/4)

ªEffet dose significatif (tous volumes confondus) Efficacité du désherbage vulpin en fonction de la dose d'Archipel 100

Efficacité du désherbage (%)

90 80 70

A

60

B

50 40 30 20

C

10 0 N

N/2 Dose d'Archipel

N/4

JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE


DESHERBAGE DU BLE TENDRE D’HIVER (essai dpt. 91) Facteur volume de bouillie 3 Volume de bouillie testés: 30 l/ha, 65 l/ha et 150 l/ha

ªEffet volume significatif (toutes doses confondues)

Efficacité du désherbage (en%)

Efficacité du désherbage vulpin en fonction du volume de bouillie 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0

A

A

65

30

B

150

Volume de bouillie (l/ha)

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DESHERBAGE DU BLE TENDRE D’HIVER (essai dpt.91) Facteur adjuvants Adjuvants testés : 1% d’Epsotop® + 0.5% d’ Héliosol® ou RIEN

ªEffet adjuvants significatif (toutes doses confondues) Efficacité du désherbage en fonction de la présence ou non d'adjuvants 100

Efficacité du désherbage (en%)

90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 SANS

AVEC

SANS

AVEC

30 l/ha 65 l/ha Volume de bouillie (l/Ha) et présence (AVEC) ou absence (SANS) d'adjuvants

JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE


DESHERBAGE DU BLE TENDRE D’HIVER Bilan des essais désherbage 2010

Effet concentration de l’Archipel® ?

OUI pour l’année 2010 uniquement!

Essai Boigneville : OUI Intérêt des adjuvants en compensation d’une réduction de volume?

Essai Estrée - Mons : NON

ATTENTION TOUS CES ESSAIS ONT ETE REALISES EN CONDITIONS CLIMATIQUES SUPRA OPTIMALE : > 80 % hygrométrie avant 9h00. JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE


DESHERBAGE DE LA BETTERAVE SUCRIERE Essais avec produits de contact

UNE DIMINUTION DU VOLUME EST POSSIBLE UNE DIMINUTION DE LA DOSE ENTRAINE UNE PERTE D’EFFICACITE CONSEQUENTE… JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE


D’OÙ VIENT L’EFFET CONCENTRATION OBSERVE AVEC L’ARCHIPEL®?? De la concentration du produit ou de l’huile? 2 facteurs étudiés: ‐Volume de bouillie: 30, 50, 80, 100, 150, 200, 300 l/ha ‐Dose d’Archipel® : 180 g/ha et 90 g/ha SANS HUILE ‐ 3 blocs 100 Efficacité (%)

80 60

N

40

N/2

20 0 300

200

150

100

80

50

Volume de bouillie (l/ha) et dose d'Archipel JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE

30


D’OÙ VIENT L’EFFET CONCENTRATION OBSERVE AVEC L’ARCHIPEL®?? De la concentration du produit ou de l’huile? 3 facteurs étudiés: ‐Dose d’huile : 0 l/ha, 0.5 l/ha, 1 l/ha, 1.5 l/ha, 2 l/ha ‐Dose d’Archipel® : 180 g/ha et 90 g/ha ‐Volume de bouillie : 100 l/ha ‐ 3 blocs 100

Efficacité (%)

80 60

N

40

N/2

20 0 0

0.5

1 Dose d'huile (l/ha)

1.5

JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE

2


D’OÙ VIENT L’EFFET CONCENTRATION OBSERVE AVEC L’ARCHIPEL®?? De la concentration du produit ou de l’huile?

Efficacité (%)

Efficacité du désherbage en fonction de la dose d'huile et du volume de bouillie avec 90 g/ha d'Archipel 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0

100 l/ha 50 l/ha

0

0.5

1

Dose d'huile (l/ha)

DOSE D’HUILE OPTIMALE 2010 = 1 % JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE


CONCLUSION ESSAIS DESHERBAGE 2010 : 1‐L’Archipel® répondrait favorablement à un effet concentration (Attention conclusion 2010 uniquement!). Cependant, cet effet concentration serait d’autant plus vrai que de l’huile est ajoutée au mélange (1% d’huile) Les produits de contact ne répondent pas à un effet concentration! 2‐ La pleine dose permet de sécuriser les traitements (contacts ou systémiques) La réduction de dose augmente la variabilité des résultats Elle serait envisageable avec les sulfonylurées à condition de réduire le volume Impossible avec les produits de contact!!!

LE RESPECT DES CONDITIONS AGRO‐CLIMATIQUES OPTIMALES EST INDISPENSABLE SI L’AGRICULTEUR SOUHAITE REDUIRE SON VOLUME JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE


TRAITEMENT SEPTORIOSE SUR BLE TENDRE D’HIVER : Protocole de l’essai

VOLUME/HA

DOSE

ADJUVANTS

Dose Raisonnée 3 passages

OUI

NON

Microdose 5 passages

OUI

NON

Dose Raisonnée 3 passages

OUI

NON

Microdose 5 passages

OUI

NON

Dose Raisonnée 3 passages

OUI

NON

Microdose 5 passages

OUI

NON

30 l/ha

65 l/ha

150 l/ha

JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE


TRAITEMENT SEPTORIOSE SUR BLE TENDRE D’HIVER : Réglages et méthodologie VOLUME/ha (l/ha)

Q U A D

B R O U E T T E

30 30 65 65 65 65 150 150 150 65 65 65 65 150 150 150 150

Débit buse (l/min) 0.48 0.42 0.55 0.48 0.56 0.65 0.65 0.83 0.28 0.32 0.28 0.32 0.42 0.48 0.42 0.48

BUSE

PRESSION

Xr 110 015 (verte) Xr 110 015 (verte) Xr 110 015 (verte) Xr 110 015 (verte) Xr 110 02 (jaune) Xr 110 02 (jaune) Xr 110 02 (jaune) Xr 110 03 (bleue) Xr 110 03 (bleue) Xr 110 01 (ORANGE) Xr 110 01 (ORANGE) Xr 110 01 (ORANGE) Xr 110 01 (ORANGE) Xr 110 015 (verte) Xr 110 015 (verte) Xr 110 015 (verte) Xr 110 015 (verte)

2b 1.5 b 1.5b 2b 1.5b 2b 2b 1.5 2b 1.5 b 2B 1.5 b 2B 1.5 b 2b 1.5 b 2b

ECARTEMENT VITESSE (km/h) (m) 0.5 0.5 0.5 0.5 0.5 0.5 0.5 0.5 0.5 0.33 0.33 0.3 0.3 0.33 0.33 0.3 0.3

JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE

19.3 16.7 7.7 8.9 10.3 11.9 5.16 5.16 7.71 7.8 9 8.5 9.9 5.1 5.8 5.6 6.4


TRAITEMENT SEPTORIOSE SUR BLE TENDRE D’HIVER : Influence de la dose sur l’efficacité des traitements Synthèse des 4 essais (quad) 7

gain rendement (% TNT)

6 5 4

150l/ha

3

65l/ha 30l/ha

2 1 0 MicroDose

Raisonnée

Ecart T/ TNT = 4.6 qtx --> PAS DE CONCLUSION CETTE ANNEE JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE


TRAITEMENT SEPTORIOSE SUR BLE TENDRE D’HIVER : Influence du volume de bouillie et de la présence ou non d’adjuvants Synthèse des 4 essais (quad) 9 8 7 Gain de rdt (qx/ha)

6 5 4 3

AVEC mouillant SANS mouillant

2 1 0 MicroDose Raisonnée MicroDose Raisonnée MicroDose Raisonnée 150l/ha

65l/ha

30l/ha

Ecart T/ TNT = 4.6 qx/ha --> PAS DE CONCLUSION CETTE ANNEE JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE


TRAITEMENT SEPTORIOSE SUR BLE TENDRE D’HIVER : Influence du volume de bouillie et de la présence ou non d’adjuvants Synthèse des 8 essais (quad ou brouette) 5 4.5

gain rdt (% tnt)

4 3.5 AVEC - 150l/ha

3

AVEC - 65l/ha

2.5

SANS - 150l/ha

2

SANS - 65l/ha

1.5 1 0.5 0 MicroDose

Raisonnée

Ecart T/ TNT = 3.2 qtx --> PAS DE CONCLUSION CETTE ANNEE JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE


CONCLUSION ESSAIS FONGICIDES 2010 : Les essais ont bénéficié de conditions défavorables à la propagation des maladies: ªLes écarts de rendements sont trop faibles pour être correctement exploitables. ªPOINTS‐CLES ESSAIS 2009:

• Effet significatif de la dose : la pleine dose sécurise les applications • Effet négatif de la réduction du volume en TENDANCE seulement • Raisonnement possible de la dose,indépendamment du volume/ha JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE


REDUCTION DES DOSES DE FONGICIDES ET RESISTANCES… Effet des doses Résistance qualitative

%

% Efficacité

Résistance

STROBILURINES

Effet des doses

% Eff

N/4

N/2

N

N/4

N/2

N

%R

Résistance quantitative TRIAZOLES

% Eff

%R

L’application, répétée, de petites doses, use plus rapidement les triazoles

Effet du fractionnement

N/4 x4

N/2 x2

N x1


Conclusion générale : • Réduction du volume de bouillie : ‐‐> possible en désherbage céréales avec produits foliaires et racinaires systémiques (sulfonylurées) mais jusqu’à une certaine limite (50 l/ha?)

‐‐> possible avec produits de contact mais attention aux volumes trop faibles (sensibilité à la qualité de couverture) et buses injection d’air en dessous de 80l/ha ‐‐> possible avec fongicides céréales? Nécessité de recommencer les essais

JOURNEE CONSTRUCTEURS 2010 , vendredi 19 novembre 2010, BOIGNEVILLE


•Réduction de la dose : Æpossible avec produits systémiques (sulfonylurées) à condition de réduire les volumes (effet concentration) observation 2010 uniquement! Æimpossible avec produits de contact (même en réduisant le volume…) ce qui confirme les résultats des années passées Æ possible avec fongicides avec outils d’aide à la décision (Septo‐ Lys,…) •Les conditions d’application sont primordiales!!! (température, hygrométrie, vent,…)


MERCI DE VOTRE ATTENTION

Source: www.logiciel-freeware.net

43


GPS et

systèmes de guidage

Caroline Desbourdes 2010


Film 3622

Sommaire

– Le GPS • Fonctionnement et précision • Les corrections différentielles • Le RTK et les réseaux temps réel – Utilisation du GPS pour le guidage • Objectifs et fonctionnement • Caractéristiques de l’aide au guidage et autoguidage • Résultats d’essais et calculs de rentabilité


Le GPS satellites

Système basé sur les signaux émis par 24 satellites pour donner la position d’un point à tout endroit de la terre, à tout moment

Conçu par le Département Américain de la Défense pour donner la position et la vitesse, en 1978 et opérationnel depuis 1993 pour le civil

En théorie, 6 satellites de visibles simultanément


Les sources d’erreur •

Elles sont dues : – à la traversée de la ionosphère (50 à 1000 km), troposphère (7 à 14 km), – à la position des satellites sur l’horizon (éphémérides) : le PDOP (dilution géométrique de la position) – aux multi-trajets – à la précision des horloges, – à la qualité des récepteurs GPS.


Le Système GPS

• • •

Précision de 1 à 15 m Dépend de l’organisation des satellites et de leur nombre Dépend de la présence d’un masque

Pour augmenter la précision – Augmenter le nombre de satellite – Utiliser une correction

Via un satellite géo stationnaire : dGPS Via une base : RTK

Quelques chiffres du système GPS • Renouvellement des satellites – Satellites ~40 millions $ – Lanceur ~ 60 millions $ • Pour remplacer les satellites en fin de vie, ~ 400 millions $/an • Le coût de fonctionnement du segment de contrôle ~ 30 millions $/an


Le dGPS (Differentiel) satellites Satellite de communication

transmission des corrections stations de référence terrestres

émetteur Réseau de station de référence


Le marché français

Les corrections différentielles du marché Français – Egnos ; – John Deere (SF1 et SF2) ; – OmniSTAR (VBS et HP).

RX370 egnos

Garmin egnos

SF I

HP

SF II

VBS egnos

Centerline egnos


La précision des dGPS

Erreur moyenne (m)

0.9 0.8

GPS

0.7 0.6 0.5 0.4

egnos SF1 VBS HP SF2

0.3 0.2 0.1 0 5

10

15

20

25

Temps entre deux passages successifs (mn)

• L’erreur augmente avec le temps • L’utilisation d’une correction augmente la précision de moitié

Précision acquise dès la mise sous tension Précision acquise après un temps de « chauffe »


Les travaux en cours

Courbes établies en 2007 Précision des corrections : - HP+ / G2 d’OmniSTAR - SF1 / SF2 John Deere

Evolution du matériel

Evaluation du temps de « chauffe »

LA différence avec RTK

Evaluation du gain « Glonass »


Le Système GPS

GPS naturel : précision de 1 à plusieurs mètres

Utilisation d’une correction pour améliorer la précision

Transit par un satellite géostationnaire : le dGPS

Transit par une base à proximité : le RTK

Précision : 5 à + de 50 cm

- Le RTK mono base : RTK « classique » - Le réseau de mono base - Le réseau temps réel - Les nouvelles solutions


Le RTK mono base « classique » satellites

transmission des corrections via une radio (UHF) Elle peut être localisée sur un coin de parcelle ou sur un point haut : puissance différente de la radio – la radio limite la portée de la correction autour de la base (10 km pour une émission sur point haut) – Pas de limite au nombre d’utilisateur sous la base - La base et le matériel dans le tracteur sont de la même marque


Le réseau RTK mono base Il s’agit des réseaux mis en place : • par les concessionnaires • par des agriculteurs qui mettent leurs bases en commun • par des coopératives : GIE « coop et tech » par exemple Principe •Juxtaposition de bases « individuelles » : le tracteur se connecte à UNE base. Lorsqu’il change de zone, il change de base. •L’utilisateur a accès à la correction contre une redevance : en général un droit d’entrée et un abonnement annuel. •Emission sur 5 fréquences pour éviter les conflits entre bases •La base et le matériel dans le tracteur sont de la même marque •Les fréquences sont soumises à l’ARCEP

10 km


Mono-base ou réseau mono - base

Enregistrement de la trame NMEA (X, Y) sur ordinateur portable Enregistrement de l’ensemble des passages dans la parcelle

-Epandage et pulvérisation (de 12 à 42 m) -Semis (maïs, maïs semences, blé et colza) -Récolte (barre de coupe > 7 m) -Travail du sol

Epandage Récolte Semis Travail du sol Total

Autoguidage 1535 445 1311 620 3911

Manuel 416 400 170 375 1361

Dont 2930 ha en RTK

Total 1951 845 1481 995 5272


Résultats

La conduite avec un autoguidage

Précision entre 2 passages detracteur (cm)

2 facteurs peuvent intervenir sur la précision du semis : - La correction (dGPS sous abonnement ou RTK) - Le type d’asservissement (hydraulique ou moteur électrique)

1 cm de différence entre le RTK et le dGPS sous abonnement → temps de « chauffe » → répétabilité

5.0 4.5 4.0 3.5 3.0 2.5 2.0

L’hydraulique valorise mieux la précision et est plus stable

1.5 1.0 0.5 0.0 hydraulique

volant

dGPS sous abonnement SF2

total

hydraulique

volant RTK

total


Le RTK réseau Si on regarde ce qui ce fait du côté des géomètres… Deux réseaux présents en France avec une offre « agricole » – ORPHEON •Géré par la société GEODATA DIFFUSION •Antenne référence LEICA •Couverture de l’ensemble de la France

– S@T-INFO •Antenne référence Trimble •Couverture du nord de la France et Chalon sur Soane •Une partie du capital appartient à Claas

Couverture orphéon 2010 : Vert : installée Orange : installation en cours Rouge : installation d’ici fin d’année Jaune : emplacement à définir


Le RTK réseau Fonctionnement général • Antenne 60-70 km • Lorsque le tracteur se connecte, il envoie sa position à un serveur informatique = base virtuelle • Le serveur calcule une correction • L’envoi au récepteur mobile. Trois possibilités : – GPRS (téléphone mobile) – Ligne téléphonique puis radio UHF – Internet puis radio UHF • Précision RTK (2 cm) et dGPS (~10 cm) Serveur informatique


Le RTK réseau « universel» Les nouvelles possibilités à l’étude pour un réseau « universel » qui couvre complètement une zone (collaboration entre Cohésis et le réseau Orphéon) Associer différentes technologies : - Transmission de corrections réseau via GPRS dans les zones bien couvertes -Rediffusion UHF de corrections réseau pour une zone donnée à partir de silos : problème d’attribution des fréquences via l’ARCEP, de multiplication des radios pour adresser tout le marché (liens monodirectionnels), d’authentification des utilisateurs →création d’une nouvelle radio bidirectionnelle

Le tracteur se connecte à l’antenne. Il s’identifie et demande un format (RTCM 2.3, RTCM 3.1, CMR+…)

1

2 L’antenne renvoie la correction au format demandé (RTCM ou CMR)


Le RTK réseau « universel»

Les étapes : -Location des zones « blanches » pour le GPRS -Deux phases d’appropriation pour les constructeurs - 12, 13 et 14 octobre - 6, 7 et 8 novembre

1- Capacité du matériel a recevoir et utiliser une correction au format RTCM ou CM+ quelque que soit le mode de transmission : UHF réseau, GPRS réseau ou Rbi réseau 2- Est-ce que la précision « passage / passage » est identique à la référence : RTK pivot (UHF)


Le RTK réseau « universel»

- Allers et retours dans une parcelle - pivot référence - solution réseau transmise par GPRS (RTK et dGPS) - solution réseau transmise par Rbi (RTK et dGPS) - solution réseau transmise par UHF (RTK et dGPS)



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