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Les livres
La rédactrice
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Michèle Cohen
Indispensable pour tout écrivain en herbe ! Une gourmandise pour tous les amoureux des lettres ! Une madeleine de Proust pour toute une génération. Avec un style d’une finesse et d’une sobriété aussi réjouissante qu’émouvante, La Rédactrice retrace les efforts d’une femme dans sa quête du mot juste. Composé de fragments de vie assemblés tel un documentaire, ce livre donne accès à une expérience intime avec l’écriture. Il nous fait vivre les étapes d’apprentissage, les réflexions, les doutes, les échecs et les réussites d’une femme qui a gagné sa vie en écrivant pour les autres, dont l’ensemble des concepts semblent se fonder sur une exclusion de la vieillesse….
Noir Liban
Salma Kojok
[…] C'est l'histoire de Maïmouna face à cette falaise.
C'est la traversée d'une vie, celle de Maïmouna, née en Afrique et fille du Liban, écartelée de cimetière en récits décousus, à la recherche d'une famille introuvable. C'est un questionnement continu, la quête d'une famille, le lieu des premiers émerveillements, le pôle originel du désenchantement, les loyautés massacrées. Liens, déliaisons, renouement, grillages ; c'est l'histoire de Maïmouna interrogeant cette balle à déflagration que l'on se balance, on la reçoit de mains rassurantes, mains maternelles, voies paternelles, on saisit ce colis, on le perd, le rattrape au vol ; il finit toujours par imploser en nous.
C'est l'histoire de la ligne de démarcation de Beyrouth, du cimetière marin de Grand-Bassam, de la rue Makhoul, des escaliers de la maison de Treichville, de la Corniche de la Mer, de Zrariyé, de la Méditerranée et de l'Atlantique, de la lagune Ebrié et du fleuve Litani. C'est l'histoire de lieux emmêlés dans des exils continus, histoire de lisières, d'interfaces remuantes.
Une note de lecture sur le site de l’APA
L’usure d’un monde
Une traversée de l'Iran
François-Henri Désérable
« La peur était pour le peuple iranien une compagne de chaque instant, la moitié fidèle d’une vie. Les Iraniens vivaient avec dans la bouche le goût sablonneux de la peur. Seulement, depuis la mort de Mahsa Amini, la peur était mise en sourdine : elle s’effaçait au profit du courage. »
Fin 2022, au plus fort de la répression contre les manifestations qui suivent la mort de Mahsa Amini, François-Henri Désérable passe quarante jours en Iran, qu’il traverse de part en part, de Téhéran aux confins du Baloutchistan. Arrêté par les Gardiens de la révolution, sommé de quitter le pays, il en revient avec ce récit dans lequel il raconte l’usure d’un monde : celui d’une République islamique aux abois, qui réprime dans le sang les aspirations de son peuple.