Vladimir Skoda
Visions du Monde • Explorer, mesurer, cartographier le ciel • Vladimir Skoda
Dossier de presse Dialogue de deux Expositions du 24 octobre 2008 au 24 mai 2009
Musée du Temps 96 grande rue 25000 Besançon Exposition réalisée avec la collaboration du musée de la lunette de Morez, collection ESSILOR-Pierre Marly. Elle fait l’objet d’un partenariat avec le CNES - Observatoire de l’espace et l’Observatoire de Besançon Horaires d’ouverture du mardi au samedi de 9h15 à 12 h et de 14h à 18h Le dimanche et jours fériés de 10h à 18h Fermeture le lundi et les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre 2008
Visions du Monde Sommaire Dialogue de deux expositions
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Explorer, mesurer, cartographier le ciel
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La collection ESSILOR- Pierre Marly Musée de la lunette de Morez
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L’observatoire de l’espace
Vladimir Skoda, à l’origine du monde miroitant
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Programmation culturelle et animations
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La fête de la science au musée du temps
Le musée du Temps Informations pratiques
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Annexes Annexe 1 La Collection ESSILOR- Pierre Marly du Musée de la Lunette de Morez : • Textes de l’exposition • Visuels disponibles pour la presse Annexe 2 Vladimir Skoda • Principales expositions personnelles • Bibliographie sélectionnée • Visuels disponibles pour la presse Contact presse Ville de Besançon Catherine Adam 03 81 61 50 88 catherine.adam@besancon.fr www. besancon.fr
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du 24 octobre 2008 au 24 mai 2009
Musée du Temps - Besançon
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Visions du monde Dialogue de deux expositions Du 24 octobre au 24 mai, le musée du Temps fait entrer en résonance deux expositions, la première « Explorer, mesurer, cartographier le ciel » est une rétrospective, à vocation historique, qui reprend l’évolution des instruments d’observation, de leur avènement au 17ème siècle à nos jours ; l’autre, contemporaine, artistique, présente les sculptures et installations de l’artiste français d’origine tchèque, Vladimir Skoda.
Explorer, mesurer, cartographier le ciel Conçue par le musée de la lunette de Morez autour de la collection ESSILOR- Pierre Marly et avec la collaboration du CNES (Centre National d’Etudes Spatiales), Observatoire de l’Espace, la première exposition présente l’évolution des instruments d’observation du 17e siècle à nos jours et la construction progressive de notre vision du monde. Jusqu’au début du 17e siècle, les observations astronomiques avaient lieu à l’œil nu. En pointant une lunette vers le ciel, Galilée fit dès 1609 des observations qui ébranlèrent la représentation du monde héritée de l’Antiquité. En associant des instruments de plus en plus élaborés et une démarche scientifique, l’astronomie s’affranchit progressivement des modèles anciens pour aller à la découverte du monde. Parallèlement, le goût pour l’optique s’introduisit très rapidement dans les salons puis dans la société du 18e siècle à travers l’usage de lorgnettes dissimulées dans les éventails, tabatières et autres objets bijoux, véritables accessoires de mode. Jusqu’au 20e siècle, le perfectionnement continu des instruments permit d’enrichir le catalogue d’étoiles. Mais c’est dans les années 1960 avec l’accès à l’espace et l’ouverture à de nouveaux domaines de longueurs d’ondes tels ceux de l’infrarouge, du X et du gamma, qu’une nouvelle limite fut franchie, modifiant radicalement notre vision du ciel. Résonnant avec l’exposition, objets de science et objets d’art, les planisphères et horloges à planétaire du musée du Temps reflètent l’évolution de la connaissance du monde, tandis que les collections de l’observatoire déposées au musée évoquent le lien étroit entre astronomie et mesure du temps.
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Vladimir Skoda La deuxième exposition présente les oeuvres de l’artiste français d’origine tchèque, Vladimir Skoda qui travaille le métal avec la sphère comme sujet de prédilection. Ses œuvres de métal jouent sur le rapport entre la masse et la légèreté, la force et l’apesanteur, et réfléchissent par leurs surfaces polies un espace extérieur déformé, croisant imaginaire, effets d’optique et lois de l’univers.
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Visions du monde Explorer, mesurer, cartographier le ciel Conçue en collaboration avec le musée de la lunette de Morez et le CNES, cette exposition remonte aux plus anciens instruments, premiers outils à avoir permis la lecture des astres. Depuis Galilée, qui pointa sa lunette vers le ciel en 1609 révolutionnant notre représentation du monde, la découverte astronomique a utilisé l’optique pour sonder l’espace. Jusqu’au 20ème siècle, le perfectionnement d’outils de plus en plus élaborés, performants (l’infrarouge, les rayons X, gamma) ont fait reculer les limites de la connaissance : objets de science et objets d’art, planisphères et horloges à planétaire, collections de l’Observatoire déposées au musée, évoquent le lien étroit entre astronomie et mesure du temps.
La Collection ESSILOR-Pierre Marly du Musée de la Lunette de Morez Propriété de la société ESSILOR, cette prestigieuse collection est en dépôt au musée de la lunette depuis 2002. Elle rassemble plus de 2500 pièces rares et précieuses : besicles médiévales, binocles de l’Ancien régime, lorgnettes du second Empire, faces-à-main de la Belle époque, lancetiers Art déco, jumelles, lunettes astronomiques, télescopes, instruments à mesure optique qui retracent, illustrent et documentent l’épopée de la lunette et des instruments d’aide à la vue depuis la fin du XIIIe siècle, jusqu’aux modèles des années soixante-dix dessinés par Pierre Marly. Opticien de renom, Pierre Marly a consacré quarante années de sa vie à collecter et acquérir les pièces uniques qui composent cette collection. Passionné par la mode et le design, habitué de la jet set et ami des personnalités du monde du Showbiz dont il habillait le regard, il se faisait surnommé « le couturier des lunettes ». En 2006 et 2007, un programme de valorisation des collections, soutenu par la Mission pour la Recherche et la Technologie du ministère de la Culture, a per mis de numériser une partie de la collection ESSILOR- Pierre Marly :
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• 19 ouvrages scientifiques, édités entre le XVIe et le début du XXe siècle, sont consultables, in extenso sur le site internet du musée de la lunette http://museelunette.fr • 17 instruments ont été numér isés en 3 dimensions pour permettre aux internautes de les visionner sous tous les angles. • Une centaine de pièces de collection, composée de lunettes astronomiques, télescopes, lunettes terrestres, lorgnettes, sextant, octant, théodolite, est progressivement mise en ligne sur le site du musée ou sur la base de données Joconde développée par le ministère de la culture. • Une borne multimédia intitulée Visions du monde. Explorer, mesurer, cartographier le ciel a pris place dans l’exposition permanente du musée. • Un catalogue rassemblant les signatures de professeurs de philosophie et d’histoire des sciences, d’astronomes et de conservateurs illustre le cheminement universel mis à profit, à travers ces instruments optiques, pour mesurer le temps, l’espace, les astres. Il dévoile également les modalités de transfert des savoir-faire techniques qui, à la fin du XIXe siècle, ont joué un rôle non négligeable dans la déclinaison de ces instruments scientifiques au profit d’un usage quotidien emblématique d’une évolution des comportements sociaux où s’affirme un goût marqué pour les Humanités, l’amour de la vie et la beauté des choses.
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L’OBSERVATOIRE de l’ESPACE En 2000, le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) créé l’Observatoire de l’Espace pour diversifier sa politique culturelle : il a pour mission de susciter des réflexions autour de l’Espace, en diffusant des connaissances liées au domaine spatial auprès d’organismes culturels. Ainsi, l’Observatoire de l’Espace conduit différentes actions pour rapprocher, dans une culture commune, les univers littéraires, patrimoniaux et artistiques des univers scientifiques et techniques. Son objectif est de contribuer à faire émerger des éclairages différents sur l’Espace afin de constituer une histoire culturelle de l’Espace. Senseur Stellaire de Pronaos Pronaos (photo CNES) Les musées océanographiques, muséums, planétariums, musée d’histoire ou encore musées de société manifestent un grand intérêt pour enrichir leur programmation ou éclairer leur collection à l’aide de témoins de l’activité spatiale : instruments, connaissances et résultats scientifiques, faits historiques et sociologiques, etc. Cette contribution ne se limite pas aux établissements culturels à vocation scientifique et technique ; l’Observatoire de l’Espace œuvre à l’élargissement des champs de partage des données, réflexions et inspirations offertes par l’Espace. Ainsi, il est également un interlocuteur indispensable de nombreux musées d’art moderne, des beaux-arts, de la céramique, de la tapisserie, de l’image, ou encore de bibliothèques, d’espaces d’art contemporain et de centres d’archives. Dans cette démarche, l’ambition de l’Observatoire de l’Espace est de favoriser l'irruption de la création, de l’art et du patrimoine au sein d’un univers a priori scientifique et technique, révélant alors une vision humaniste de la connaissance, où le savoir est indissociable de ses répercussions sur la société. L’Observatoire de l’Espace souhaite ainsi susciter, au sein d’une diversité de publics, une réflexion sur la place que tiennent l’Espace, ses enjeux et son imaginaire dans notre société, dans ses savoirs, son histoire et ses représentations. Il s’attache enfin à montrer l’implication de l’Espace dans la culture de tous. Observatoire de l’Espace – Centre National d’Etudes Spatiales 2, place Maurice Quentin – 75039 Paris cedex 01 tél. : + 33 1 44 76 76 18 – fax : + 33 1 44 76 76 65 courriel : observatoire.espace@cnes.fr - site Internet : www.cnes-observatoire.fr Rappelons que le CNES, chargé d’ élaborer, de proposer et de conduire la politique spatiale de la France, a pour objectif de développer les utilisations de l’ Espace, que ce soit pour satisfaire les besoins des collectivités publiques en matière civile et militaire et de la co mmunauté scientifique, ou pour favoriser l’ émergence et la diffusion de nouvelles applications, sources de création de connaissances, de richesses et d’ emplois.
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Explorer, mesurer, cartographier le ciel est réalisée avec la collaboration du musée de la lunette de Morez, collection ESSILOR-Pierre Marly. Elle fait l’objet d’un partenariat avec le CNES - Observatoire de l’espace et l’Observatoire de Besançon
Comm issariat d’exposition Typhaine Le Foll Directrice du Musée de la lunette
Conseillers scientifiques Jean Davoigneau Chargé d'études documentaires à la Direction de l'Architecture et du Patrimoine Françoise Le Guet Tully Astronome à l’Observ atoire de la Côte d’Azur
Textes Gérard Azoulay Typhaine Le Foll Françoise Le Guet Tully
Manipulations interactives François Pailler Stéphane Romanet Professeurs de génie optique au Lycée Victor Bérard de Morez
Soclage des collections Guy Jost, Association de Culture et de Muséographie Scientifiques de Strasbourg
Matériel muséographique et m ontage de l’exposition Equipe technique des musées de la boucle Avec la collaboration des services techniques de la ville de Besançon Montse de Mate, stagiaire
Graphisme Isabelle Beauquis (textes) Noir sur blanc (affiche et carton)
Médiation/Partenariats Laurence Reibel Iris Kolly
Coordination Julie Nuyts
Tous nos remerciements à Ville de Morez
Jean-Paul Salino, Maire de Morez et les élus du Conseil municipal
DRAC Franche-Comté
Georges Poull, Directeur Annie Cordelier, Conseillère pour les musées
CNES
Gérard Azoulay, Responsable de l’Observatoire de l’Espace Sebastien Languille, Chargé de médiation scientifique
Observatoire de Besançon
François Vernotte, Directeur
Association Astronomique
Françoise Suagher, Présidente de Franche-Comté
GINKO
Monique Schirlin
à tous les participants à la programmation culturelle et à toute l’équipe du musée du Temps
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Visions du monde Vladimir Skoda, à l’origine du monde miroitant Les œuvres de métal poli de Vladimir Skoda renvoient à la perfection de la forme et à la déformation du réel par réflection, aux forces de l’apesanteur et des lois physiques de l’univers à la grâce des effets d’optique. Jeu de miroirs où se reflètent ensemble la vision modifiée de notre environnement et notre perception intime des choses.
La main, le geste, l’outil et les matériaux Un oncle forgeron marque la jeunesse de Vladimir Skoda, de même que son beau-père, le peintre Josef Vacke. Il apprend le métier de tourneur-frais eur, puis travaillera dans une usine à Prague, sa ville natale, où il découvre le dessin, suit des cours du soir et commence à peindre. Le jeune homme accomplit son service militaire dans l’artillerie lourde, et trouve ensuite un emploi de machiniste au théâtre du conservatoir e d’art dramatique. En 1968, peu de temps avant que les troupes de l’Union soviétique envahissent la Tchécoslovaquie, Vladimir Skoda, alors âgé de 26 ans, quitte Prague pour venir s’installer en France. Il étudie la langue du pays à la faculté des lettres de Grenoble, suit des études à l’École nationale des beaux-arts de Paris, voyage en Italie, visite les musées, s’intéresse à l’arte povera italien et à l’avant-garde artis tique qui agite son époque. Dans ces mêmes années, Robert Morris publie un texte théorique dans la revue Artforum, réfutant un art minimal jugé trop rigide et rationnel : “ Les considérations de pesanteur deviennent aussi importantes que les considérations d’espace ”, est-il écrit notamment. Bientôt Vladimir Skoda délaisse la peinture, observe le process art et l’antiforme, et engage un travail de sculpture sur le métal. De là naîtra une œuvre qui ne cessera, à partir d’un axiome sphérique, d’évoluer sur les considérations d’une géométrie céleste. Il développe encore, à l’aide du simple fil de fer, des réalisations, des Pelotes, instituant d’étroites interactions entre la main, le geste, l’outil et les matériaux.
L’expérience physique du métal chaud Dès 1975, date à laquelle il obtient la nationalité française, Vladimir Skoda amorce ses premiers travaux à la forge. C’est sur l’expérience corporelle et manuelle du métal chaud, dans son rapport tangible à l’acier, qu’il éprouve physiquement les mutations polymorphes de la matière dure. Son art enjambe d’un grand pas l’art conceptuel, axiomatisant des formes universelles, formalisant des valeurs mathématiques. À la galerie Ilanne en 1977, pour sa première exposition intitulée Volume = 3,14 dm3, l’artiste décline brillamment une série de formes obtenues avec une même quantité de matière. Son inventaire ic onographique se fait simple et fondamental, la forme quasi minérale et primitive. On commence à l’inviter en Europe, et l’artiste construit en 1979 une œuvre monumentale pour le Symposium Situation 1 à Regensburg, en Allemagne où les galeries Katrin Rabus, et Wittenbrink commencent à l’exposer régulièrement.
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Au début des années quatre-vingt, Vladimir Skoda commence à exposer dans des institutions publiques françaises : Il participe à l’exposition « Ateliers 81-82 » à L’ARC au musée d’Art moderne de la Ville de Paris et à « Dedans/Dehors/Proposition » au Centre d’art de Brétigny sur Orge et au Frac Limousin en 1984. Dès 1986, il l’entame une longue collaboration avec la galerie Montenay-Delsol, puis Montenay-Giroux. En 1985, il sera dans l’exposition « Simeon et les Flamants roses. Jeune Sculpture Européenne » au Centre Culturel d’Albi, et en 1986 à l’exposition « Prospect 86 » à Kunstverein et Schirn Kunsthalle à Frankfurt am Main. La galer ie Alma, à Lyon, édite par ailleurs une série d’eaux-fortes qui anticipe les avancées de l’artiste dans son titre même, Constellations. Un livre sera conçu à cette occasion avec un texte d’Olivier Kaeppelin. En 1986, à l’occasion de son exposition au Centre d’art d’Ivry, le CREDA C édite sa première monographie : Elle comprend des textes de Philippe Cyroulnik et Olivier Kaeppelin. Les lois qui régissent tant l’infiniment grand que l’infiniment petit, la tenue de la masse dans son espace, les qualités lumineuses et réfléchissantes du traitement de leurs surfaces, s’affirmeront bientôt comme autant de paramètres essentiels. La “ boule ” commence à s’imposer lors d’une exposition en Allemagne qui se réfère à la colonne et au socle. Mais la sphère deviendra bientôt la figure tutélaire première, d’abord d’aspect brut, puis ébauchée, spiralée, tronquée. En 1987, Suzanne Pagé invite Vladimir Skoda à l’A RC, au musée d’Art moderne de la Ville de Paris. Il y présente une sculpture composée d’une variation échelonnée de dix boules d’acier forgé. Intitulée de l’intérieur, l’œuvre fait écho à une autre façonnée en 1985 à Thiers, lors du Symposium de sculpture monumentale métallique. Elle s’y dresse toujours, à l’extérieur du musée de la Couteller ie. Des critiques d’art comme Gaya Goldcymer, Sylvie Dupuis, Yves Michaud, Cather ine Strasser et Ramon Tio Bellido écriront encore sur son œuvre. Dans les années quatre-vingt-dix, les boules sont forgées puis tournées, percées de trous ou scarif iées, et seront à l’occasion ornementées d’une délicate marqueter ie en fil de cuivre. En 1992, il expose à la galerie Wittenbrink à Munich et à la galerie Springer à Berlin la première sphère en acier inoxydable réfléchissant, basculant son travail sur les images miroitantes du monde environnant. En 1994-1995, Jean- Pierre Greff l’invite à La Chaufferie, galerie de l’école des arts décoratifs de Strasbourg, Dominique Marchès au centre d’art contemporain de Vassivière en Limousin, et Petr Nedoma le présentera à Prague, à la galerie Rudolfinum. Un catalogue suivra, avec un texte de Gérard-Georges Lemaire et une biographie détaillée par Dominique Abensour. En 1996 Otto Teichert organise une importante rétrospective au musée des Beaux arts à Mulhouse. En 1998, l’artiste installe son exposition « Sphères » à Kunstverein à Bremerhaven, et il interviendra encore à l’Atelier 340 à Bruxelles. Avec l’aide de nombreux partenaires, il publie une importante monographie accompagnée d’écrits de Jean pierre Greff et de Lida Von Megden.
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À partir de 2001, il commence à collaborer avec la galer ie Baudoin Lebon à Par is. En 2002, à l’invitation de Philippe Cyroulnik, il réalise « Distorsion - vision » au 10neuf à Montbéliard. La galerie Katrin Rabus de Brème, la ville de Modène et le 10neuf publieront une nouvelle monographie avec, entre autres, les contributions de Pierre Watt et Miroslava Hajek. Dans les années qui suivront, Vladimir Skoda exposera en Allemagne, au Canada, en Espagne, en Hongrie, en Corée, en Bulgar ie, en Roumanie, en République tchèque, en Italie et aux Etas-Unis d’A mérique. Plus récemment, sur une invitation de Stéphane Doré, Vladimir Skoda innove « Sphères », une sculpture interactive, une commande du rectorat de l’académie de Cler montFerrand dans le cadre du 1 % construction pour l’IFMA (Institut français de mécanique avancée), sur le campus universitaire Les Cézeaux, à Aubière. Une plaquette fut éditée à cette occasion avec un texte de Sophie Biass-Fabiani.
À l’origine du monde La physique sensible, le poétique matér ialisé, la lumière et son ombre portée, la profondeur et la légèreté, se fondent et se lissent ici dans un même alliage circonstanciel. La surface sphérique, soyeuse et scintillante comme la voûte céleste, dépasse la finition métallique parfaite. Se positionnant dans le lieu telle une ordonnance astronomique ou un pendule de Foucault, la sculpture situe alors l’espace davantage qu’elle ne s’y installe. Elle semble établir sa propre vision cosmique, et régule de ses motifs striés de véritables mouvements de périodicité. Sont-ce des investigations raisonnées ? Sont-ce des intuitions personnelles ? Toujours est-il que la sculpture de matière forgée délaisse son poids de gravité pour mieux frôler l’éternité. De même que Kepler arrivant à la conclusion que les trajectoires des planètes sont des ellipses, Vladimir Skoda, dans la lignée de Brancusi, parvient à confondre vérité universelle et esthétique formelle dans la facture sculpturale de formes sphériques, concaves et convexes, concentriques et courbées. Et si dans l’espace nulle gravité, nulle résistance ne vient s’opposer au mouvement, si, à l’origine du monde, le lieu et le temps ne font qu’un, c’est dans cette har monie froide achevée que toute l’œuvre forge sa formidable trempe. C’est pourquoi on ne trouvera ici ni scientis me ni ésotérisme ni concepts desséchants… Bien au contraire, c’est une puissance sculpturale entière qui invoque celle de l’imaginaire pour refléter le monde sans les pesanteurs de la raison. Texte biographique de Frédérique Bouglé (par Frédérique Bouglé - dans le catalogue "Pluie sidérale" et par Paul Guérin dans le dossier presse d'exposition en 2007 au siège d'ARTE).
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Visions du monde Vladimir Skoda Du 24 octobre 2008 au 24 m ai 2009 Musée du temps de Besançon Comm issariat d’exposition Emmanuel Guigon, Directeur des musées du centre Laurence Reibel, Directrice par intérim du musée du Temps
Montage de l’exposition Equipe technique des musées de la boucle Avec la collaboration des services techniques de la ville de Besançon
Graphisme Noir sur blanc
Coordination Julie Nuyts
Tous nos remerciements à FRAC Ile de France , Le plateau
Xavier Franceschi, Directeur
FRAC Franche-Comté
Mme Zavatta, directrice du Frac
GINKO
Monique Schirlin
Et toute l’équipe du musée du Temps
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Visions du monde Programmation culturelle et animations Du 24 octobre 2008 au 24 mai 2009, le musée du Temps propose deux expositions autour de Visions du Monde : Explorer, mesurer, cartographier le ciel et Vladimir Skoda Durant toute cette période, une programmation riche et variée est proposée à tous les publics. En partenariat avec l’Observatoire de Besançon, des visites guidées seront proposées un mercredi par m ois à partir du 28 janvier 2009 à 16h sur le site de l’Observatoire. • Mercredi 28 janvier 2009 • Mercredi 18 février 2009 • Mercredi 25 mars 2009 • Mercredi 15 avril 2009 • Mercredi 20 mai 2009
Réservation, renseignements et tarifs au musée du Temps, Accès limité à 18 personnes. Le billet d’accès comprend l’accès au musée du Temps et aux expositions
Un programme de conférences est proposé régulièrement les m ercredi soir à 18h au musée du Tem ps : • Mercredi 10 décembre 2008: Histoire de l’Observatoire de Besançon, par M. Vernotte, directeur de l’Observatoire • Mercredi 14 janvier 2009 : La Lunette de Galilée par M. Chazal, professeur d’histoire et de philosophie des sciences • Mercredi 11 mars 2009 : l’Observatoire de Besançon et la Chronométrie (à confirmer) • Mercredi 13 mai 2009 : L’histoire de l’Astronom ie, à confirmer Réservation, renseignements et tarifs au musée du Temps
Deux conférences sont proposées en collaboration avec l’Université ouverte • le samedi 7 février 2009, Mikolaj Kopernic, sa vie, son œuvre, sa révolution par Edouard Oblak, astronome à l’Observatoire de Besançon • le samedi 4 avril 2009, Aristote et Galilée : deux visions du monde par Philippe Rousselot, maître de conférences à l’Université de Franche-Comté. Horaires et lieu : 14h30, salle de conférence de l’Observatoire, La Bouloie. Réservations et renseignements au musée du Temps. Accès limité. Un billet d’entrée au musée du Temps sera offert aux participants à ces deux conférences.
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Les dimanches au musée : accès libre et gratuit Une visite guidée gratuite sur l’exposition est proposée tous les dimanches à 15 h en 2008 et à 16h30 en 2009. Des visites thém atiques Le programme sera le suivant : • Le dimanche 11 janvier à 15h : Le zoo céleste par Françoise Suagher, présidente de l’Association Astronomique de Franche Comté • Le dimanche 8 février 2009 à 15h : Les objets d’optique du musée de la Lunette de Morez par Thyphaine Le Foll, directrice du musée de la Lunette. • Le dimanche 5 avril 2009 à 15h : Les objets du CNES, Centre National d’Etudes Spatiales par Guy Moreels, Professeur d’Astronomie, Observatoire de Besançon. • Le dimanche 10 mai 2009 à 15h, Découverte des planétaires et sphères du m usée du Tem ps par la conservation du musée. A l’occasion des Fêtes de fin d’année, une programm ation à destination des enfants sera proposée. Renseignement sur site Web du musée et dans la presse. Pour la Fête de la science du 20 au 23 novembre 2008 Le musée du temps participe comme chaque année à cette manifestation. Le thème 2008 retenu est le futur, la prospection et la science fiction. Le Musée du Temps est accessible gratuitement durant toute cette période et proposera un parcours thématique à destination du jeune public « Mission spatiale – un voyage dans l’espace et dans le temps ». Lors ce parcours autour des collections du musée du Temps, il sera possible de visiter quatre stations spatiales, de la mission Voyager I à la mission Rosetta. Dates et horaires de visites : Accueil des scolaires le 20 et 21 novembre 2008, sur ré servation (tel : 03 81 87 81 55 ou 03 81 87 81 61) Samedi : 14h30 / 15h30 / 16h30, accueil du public particulier. Dimanche : 14h30 / 15h30 / 16h30, accueil du public particulier.
Le dimanche, dans le cadre de l’Exposition Visions du monde, une visite gratuite sera proposée à 15h ainsi qu’une visite sur le Palais Granvelle à 16h30.
Avec l’Association Astronomique de Franche-Comté, des observations du ciel seront organisées, si le temps le per met : Vendredi 6 mars de 18h à 19h, observation de la Lune au télescope depuis la cour du musée Dimanche 24 mai en clôture des expositions à partir de 14h, observatoire du soleil depuis cour du musée.
A l’occasion de la Nuit des musées 2009, un programme en lien avec les expositions sera proposé.
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Visions du monde Le musée du Temps Un palais du XVIe siècle comme résidence Granvelle, c’est d’abord une illustre famille qui, au XVIe siècle, fit construire le palais et y rassembla tableaux, tapisseries, horloges et livres. Cet ensemble d’objets sera en partie à l’origine de la bibliothèque et des musées de Besançon. Après les années Granvelle, le palais est loué puis acheté par la Ville. Au moment de la conquête de la Franche-Comté par la France, donc au moment du passage de Vauban, on y loge les gouverneurs de la nouvelle province. En 1683, Louis XIV, venu prendre officiellement possession de la ville, est logé au palais ; ce dernier, pour trois jours, prend le nom de Louvre et le Roi y reçoit les corps constitués. Par la suite, revendu, transformé en immeuble locatif, le palais Granvelle est classé Monument Historique, à l’initiative de Mérimée. Acheté pour la seconde fois en 1864 par la Ville, l’édifice retrouve son rôle d’espace public. Sa vocation muséal s’affirme avec la création du musée d’histoire de la ville dans les années 1950, puis du musée du Temps, ouvert en 2002. Ce dernier épisode se révéla décisif pour la conservation du palais. Les toitures et l’aile nord furent entièrement réhabilitées. Une vocation scientifique et technique Né de la rencontre des collections de l’ancien musée d’histoire de la ville avec les collections d’horlogerie municipale, le musée du Temps s’est doté d’un troisième secteur avec les sciences et les techniques utilisant la mesure des fréquences, donc du temps. L’ensemble de ces fondations dessine un musée cultivant ses racines dans la ville et la collectivité, tout en s’ouvrant à l’universel ; c’est un musée qui a gardé une démarche d’historien, préoccupé de l’actualité, à l’écoute de ses visiteurs. Avec l’inscription des fortifications Vauban de Besançon au Patrimoine mondial de l’Unesco, la Ville de Besançon a décidé de consacrer une de ses salles à « Vauban et Besançon ».
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Informations pratiques Lieu Musée du Temps - Palais Granvelle 96 grande rue 25000 Besançon tél. 03 81 87 81 50 www.besancon.fr
Dates Exposition Visions du Monde du 24 octobre 2008 au 24 mai 2009
Horaires d’ouvertures du mardi au samedi de 9h15 à 12 h et de 14h à 18h Le dimanche et jours fériés de 10h à 18h sans interruption Fermeture le lundi et les 1er janvier, 1er mai, 1e r novembre et 25 décembre 2008 Visites Pour les scolaires sur rendez-vous : contacter le 03 81 61 81 43 ou le 03 81 41 56 48 Autres groupes : contacter l’Office de tourisme
Tarifs Plein tarif : 5 €, (billet donnant également accès au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie) Tarif réduit : 2,50 le samedi Gratuité : tous les dimanches et jours fériés Contacts Musée du temps
Contact Presse
03 81 87 81 61
Ville de Besançon
Laurence Reibel directrice par intérim laurence.reibel@besancon.fr Julie Nuyts responsable administrativ e julie.nuy ts@besancon.fr
Catherine Adam 03 81 61 50 88 catherine.adam@besancon.fr
www.besancon.fr
Visio Mo Visi ons du M onde mesurer, Explorer, mes urer, cartographier le ciel Vladimir Skoda
du 24 octobre 2008 au 24 mai 2009
Musée du Temps - Besançon
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