Le chemin de l'info #9

Page 1

Journal d’information de

Faverges-Seythenex Commune nouvelle

N°9 avril 2018 www.faverges-seythenex.fr

DOSSIER

Carnaval - 24 mars 2018

Budget 2018 : des investissements et une gestion saine pour aller de l’avant - Lire en page 4 Retrouvez votre ville sur

Faverges Actu

@Faverges_74


edito

N°9 - avril 2018

Un Favergien président du CSA

Fabric’Arts, partager la culture pour construire les jeunes citoyens de demain En 2014, j’avais souhaité mettre mon mandat sous le sceau de la culture pour tous, et notamment pour les jeunes. Cette ambition est en pleine concrétisation aujourd’hui, grâce au projet d’éducation artistique et culturel intercommunal Fabric’Arts. Depuis maintenant plus d’un an, ce dernier a trouvé son équilibre après une phase de développement. Les projets se multiplient avec les artistes locaux ou nationaux qui acceptent de venir s’investir sur le territoire avec toujours plus de jeunes dans les écoles, au collège, au lycée professionnel ou encore en dehors. En 2017, près de 800 jeunes du territoire ont été concernés par les projets Fabric’Arts. C’est un effort exceptionnel et inédit en faveur de l’ouverture à la culture. Notre territoire est ainsi montré en exemple bien au-delà du département pour cet investissement majeur.

Durant l’indisponibilité temporaire d’Olivier Schrameck, le favergien d’adoption Nicolas Curien assure depuis début mars la présidence du CSA, Conseil Supérieur de l’Audiovisuel. Pour Nicolas Curien, «la tâche est lourde mais passionnante, dans cette période particulièrement chargée et critique où le CSA doit nommer un président ou une présidente de Radio France et de même pour France Médias Monde. Nous devons également bientôt nous prononcer sur la prise de contrôle de Next Radio TV par SFR. Autant de décisions structurantes pour le secteur de l’audiovisuel, auxquelles s’ajoutent nos réflexions contributives à la réforme législative prévue pour la fin de 2018». Nicolas Curien est membre du CSA depuis 2015. Il habite Faverges depuis 2008.

Je suis fier que la commune de Faverges-Seythenex mette en oeuvre ce beau projet intercommunal, avec le soutien de l’Etat, de la Région, du Département, de la Communauté de communes, de Stäubli et de plusieurs petites entreprises mécènes. Ces derniers mois, de très beaux et grands projets ont pu voir le jour en musique, écriture, réalisation, parole (voir pages 14 et 15)... Un lien s’établit entre les éducateurs, les enfants et les artistes. Les restitutions de ces ateliers, mettant en valeur les jeunes, sont pour moi la plus grande preuve de la réussite de Fabric’Arts. Nous nous battons ainsi chaque jour pour l’émancipation des individus et pour participer à une société de citoyens éclairés, plus tolérants, plus justes, plus convaincus de la nécessité du collectif. Nous nous battons contre l’obscurantisme, le repli et aussi, je le crois, contre les dérives individuelles et les échecs de la vie. Cela commence à faire son oeuvre. Je reprendrais ces quelques mots d’un directeur d’école qui me disait récemment : «On voit déjà les choses changer, on constate la plus-value chez les enfants en terme éducatif, on sent qu’il se passe quelque chose, même chez des enfants parfois en difficulté». Il me demande, ils nous demandent de poursuivre sur ce chemin. Je leur réponds clairement : «Je m’y engage avec la majorité municipale, quoi qu’il arrive, nous continuerons à porter ce beau projet dans l’intérêt des jeunes sur le territoire !» Marcel Cattaneo, Maire de Faverges-Seythenex, Vice-président de la Communauté de communes des Sources du lac d’Annecy

Commune nouvelle de Faverges-Seythenex Le chemin de l’info

2

N°9 - Avril 2018 Directeur de la publication : Marcel Cattaneo. Rédacteur en chef : Philippe Serre. Conception, rédaction, photos : Service communication mairie, F. Leproust. Impression : Kalistene. Tirage : 4 200 exemplaires. Dépôt légal : avril 2018. Imprimé sur papier recyclé.

sommaire 3 4

Actualité - hommage

8 11

Dans les écoles

12 15

Rétrospective

DOSSIER Le budget 2018

Culture Médiathèque, retour sur 2017

Nouvelle régie La Sambuy et Val de Tamié

16

Mobilité électrique Val de Tamié

17

Bientôt

18

Fini l’hiver

Nouveau skate-park Déneigement

19 20 22

Travaux

24

Services municipaux

Expression politique Associations Les 80 ans du Ski-Club Services techniques, les bureaux


Actualité N°9 - avril 2018

Hommage Le 6 février 2018, une cérémonie donnée en préfecture a réuni trois citoyens de Faverges-Seythenex à qui la nationalité française vient d’être accordée. Marie Térésa Pais Porfirio, Deric John Ellerby et June Daphne Ellerby ont ainsi reçu le livret d’accueil dans la citoyenneté française et la déclaration des droits de l’homme et du citoyen des mains de Guillaume Douhéret, secrétaire général de la Préfecture, du maire de Faverges-Seythenex Marcel Cattaneo et de la conseillère départementale et première adjointe au maire Sylviane Rey.

Comme l’an passé, les habitants de Faverges-Seythenex sont invités à prendre des photos de leur jardin, mise en scène de fleurissement, potager... et à les communiquer de manière à participer à la soirée de projection à l’automne prochain. Tous les participants se verront récompensés. En 2018, de nouvelles catégories font leur apparition : - Balcons et terrasses - Jardins, vue d’ensemble - Jardins, plans rapprochés - Potagers et vergers - Aménagements spéciaux (supports originaux, bassins aquatiques…) Info et inscription par mail à : jardinons@faverges.fr ou auprès de Claudine Gruffaz, aux heures d’ouverture de la médiathèque.

DR

Autour du jardinage, partageons nos plus belles photos !

A-M. Bossy

Citoyenneté française

Il est parti tout discrètement, comme il a vécu, le 23 mars dernier à l’âge de 94 ans. Ancien conseiller municipal, Gérard Bossy laisse l’image d’un homme aux valeurs humaines très fortes, un sage auprès de qui ses amis et ses anciens collègues aimaient venir chercher conseil. Très cultivé, s’intéressant à beaucoup de domaines, discret à l’extrême, soucieux de discussion sans jamais imposer ses idées, Gérard Bossy s’est impliqué dans la vie locale durant de très longues années. Militant syndical chez Stäubli où il a fait sa carrière professionnelle, il a accompli trois mandats de conseiller municipal, de 1965 à 1971 puis de 1977 à 1989. En 1989, il avait été à l’origine de la mise en place du journal municipal «Le 74210 Faverges» et s’était attaché à élargir l’information aux habitants. La mort de son fils André à 29 ans aura été la plus grande souffrance de sa vie. Une épreuve affrontée avec les siens, son épouse, sa fille et ses deux fils. L’ensemble du conseil municipal et du personnel communal s’associe aujourd’hui à la peine de sa famille.

3


Dossier N°9 - avril 2018

Le budget 2018 a été voté en conseil municipal le 9 avril dernier. Le budget principal, comprenant la section de fonctionnement (11,69 Me) et la section d’investissement (7,57 Me), a été adopté par 27 voix «pour», 11 «contre». Quelles sont les principales priorités de ce budget ? NT : Ce budget se situe dans la continuité de celui de 2017 avec un développement très fort des investissements qui permettront de renforcer durablement l’attractivité de la commune. Cette année encore, nous allons beaucoup investir. Cette logique permettra, si elle est poursuivie, de renforcer la qualité de vie, de transformer en profondeur notre commune et de procurer du travail aux entreprises. C’est une logique d’avenir indispensable. Vous parlez d’investissement. Encore 6 millions cette année... mais où trouvez-vous l’argent ? Cette année, un de nos gros investissements (la maison de santé) sera racheté par la CCSLA*. Ce sont déjà 2 millions d’euros sur les 6 que vous évoquez que nous n’aurons pas à assumer au-delà de 2019. La commune construit et aménage la maison de santé intercommunale et la revend à la CCSLA pour que cette dernière la gère. Ensuite, comme nous l’avions dit, nous commençons à bénéficier de la stratégie foncière et d’aménagement mise en place l’année dernière. Il ne s’agit pas, comme on l’entend ici ou là, uniquement «d’acheter des terrains». Des ventes commencent à intervenir. Elles constituent des recettes qui permettent d’assurer de l’autofinancement à la commune et de développer des projets urbains qui génèrent de nouvelles taxes. Trois questions à Nelly Thelier, adjointe au maire, en charge des finances et des ressources humaines

On pourrait penser aussi que vous augmentez la dette ou les impôts... Depuis 2014, il n’y a eu aucune hausse d’impôts décidée par la commune. Il y a même eu une baisse globale des impôts sur les entreprises en 2016. Et il n’y en aura pas plus d’ici la fin du mandat en 2020. C’était un engagement. Nous le respecterons. Quant à la dette, elle est tout à fait maîtrisée. Par exemple, cette année, l’objectif est d’emprunter moins que ce que l’on rembourse malgré un investissement record. Cela permet à notre commune d’avoir un endettement par habitant inférieur de plus de 30 % à la moyenne des autres communes de même taille en France. Et même beaucoup plus en comparaison des communes les plus proches sur le département ou la région (voir chiffres en page 5). * Communauté de communes des Sources du lac d’Annecy.

4

LES AUTRES BUDGETS :

Budget Remontées mécaniques de La Sambuy adopté par 34 voix «pour», 4 abstentions Budget Service des eaux (affermage) adopté par 34 voix «pour», 4 abstentions Budget Service des eaux (régie) adopté par 34 voix «pour», 4 abstentions Budget Forêt adopté par 34 voix «pour», 4 abstentions Budget Section du couchant adopté par 34 voix «pour», 4 abstentions Budget Section du levant adopté par 34 voix «pour», 4 abstentions Budget Section de Frontenex adopté par 34 voix «pour», 4 abstentions

Stabilité des impôts locaux La commune n’a pas augmenté ses taux d’imposition depuis plusieurs années. Pour la taxe d’habitation et la taxe sur les propriétés bâties, soit 98% des impôts locaux, les taux qu’elle applique sont équivalents ou en-dessous des moyennes départementales, régionales et nationales. Seule la TFNB (Taxe Foncière sur les Propriétés Non Bâties) est plus élevée depuis la fusion entre Faverges et Seythenex. C’est une augmentation automatique à laquelle les élus ne peuvent rien.

Taux des impôts locaux 2017 Source : rapport de gestion de la commune par le Trésorier public.

Taxe d’habitation Taux d’imposition voté par la commune

Faverges-Seythenex

20,11 %

Département 20,40 %

Région 18,42 %

= 56% * France 20,42 %

Taxe foncière sur les propriétés bâties Taux d’imposition voté par la commune

Faverges-Seythenex

16,52 %

Département 18,73 %

Région 17,92 %

= 42% * France 21,49 %

Taxe foncière sur les propriétés non bâties Taux d’imposition voté par la commune

Faverges-Seythenex

91,05 %

Département 65,30 %

Région 81,20 %

= 2% * France 52,20 %

* Pourcentage par rapport au total des recettes liées aux impôts locaux.


Dossier Collège Sécurisation des accès 1 582 800 e

Principaux investissements 2017 Sport Stade Carquex, stade Madrid salle omnisports 1 077 903 e

N°9 - avril 2018

En 2017, la commune a réalisé un ensemble d’équipements représentant un montant total de 7 millions d’euros. Le budget initialement prévu était de 8,4 millions d’euros. Le taux de réalisation et d’engagement est donc très bon, proche de 80%. La commune prévoit des équipements, monte les projets et les réalise. Son budget est sincère et réaliste.

Voirie et réseaux Mise en souterrain des réseaux, travaux de voirie 973 695 e

Alors, commune endettée ou pas ? Achat Clinique Berger et bâtiment Agri-Sud-Est 500 000 e

La Balmette Protection du hameau contre les chutes de pierres 280 450 e

Chaque année, le responsable du Trésor public à Faverges, agent des services de l’Etat, rend son rapport sur la gestion de la commune. Son fonctionnement, ses investissements, sa dette, son auto-financement. Il établit également des comparaisons avec les autres villes* du département, de la région et de la France. Ces chiffres sont très intéressants et confirment que FavergesSeythenex n’est pas une ville endettée et que sa situation est saine. Chiffres à l’appui !

Encours de la dette au 31 décembre 2017

Montant en e par habitant pour les villes de 5 000 à 9 999 habitants.

Faverges-Seythenex

Travaux dans les écoles 210 950 e

826

Département 2 387

Région 1 614

France 1 035

Dette par habitant Moyenne de la dette Moyenne de la dette Moyenne de la dette dans notre commune par habitant dans par habitant dans par habitant dans les les communes* de les communes* communes* sur le Haute-Savoie d’Auvergne territoire national Rhône-Alpes * de même strate d’habitants.

Patrimoine Refuge Favre, four de Viuz, chapelle des Combes, églises Saint-Pierre et de Seythenex 84 375 e

Ils nous soutiennent Cimetière et columbariums 72 630 e

Illuminations de Noël 43 150 e

Etat des subventions allouées à la ville en 2017 Département : 842 000 e Région : 156 000 e Etat : 95 000 e CAF : 11 000 e Fonds spéciaux parlementaires (L. Tardy) : 10 000 e Fondation du patrimoine : 6 000 e

5


Dossier N°9 - avril 2018

Principaux investissements

2018 Projets ville

Réalisation de la halle économique et culturelle 1 420 000 e Réalisation d’une centrale photovoltaïque (phase 1) 150 000 e

6,5 Me

d’investissement

Comment sont-ils financés ? Ou quelles sont les recettes de la ville ?

Divers

Matériel de vidéoprotection 250 000 e Achat d’une scène mobile 80 000 e

Embellissement de la ville

Réalisation d’une fresque murale place Gambetta 35 000 e

Projets avec la CCSLA*

Réalisation de la maison médicale 1 800 000 e (dont 1 350 000 e d’achat des locaux et 440 000 e de travaux intérieurs) Sécurisation des rives du Saint-Ruph (part de la ville correspondant au renforcement des digues communales) 720 000 e Installation de containers et PAV (préparation et enrobé) 70 000 e

Sport

Réalisation d’un skate-park 160 000 e Rénovation du J-Sport de Viuz (réduction des nuisances sonores) 30 000 e

900 000 e* : subventions de l’Etat, de la région, du Département, de la CAF...

Épargne nette :

600 000 e : vente des terrains maison de santé intercommunale

L’épargne nette a déjà été en augmentation de 2016 à 2017 et le sera sûrement en 2018. C’est une gestion saine et rationnelle de la collectivité qui permet d’y arriver, comme par exemple la limitation des charges de personnel, des efforts de gestion ou la prise en charge par d’autres communes d’une part des coûts de service public.

400 000 e : vente des terrains de la ZA des Boucheroz à la CCSLA 750 000 e* : épargne nette 400 000 e : vente d’appartements communaux 400 000 e : vente de terrains pour du logement accessible 1 800 000 e : prêt relais destiné à acheter et aménager les locaux de la maison de santé intercommunale. Ce prêt sera remboursé en 2019 quand la CCSLA rachètera les locaux. 750 000 e : fiscalité

Bâtiments

Mise aux normes d’accessibilité 78 000 e Etude et maîtrise d’oeuvre pour la réalisation de nouveaux ateliers municipaux 150 000 e Etude pour la rénovation du foyer rural de Seythenex 30 000 e Etude pour la faisabilité d’un centre culturel 60 000 e Acquisition des locaux du RAM** (dans le cadre de l’aménagement global du projet Gambetta avec Bouygues Immobilier) 460 000 e

6

* Communauté de communes des Sources du lac d’Annecy. ** Relais d’Assistantes Maternelles

Il manque 500 000 e sur cette estimation des recettes. Si les subventions attendues ne sont pas suffisantes, la commune pourrait recourir à un emprunt. Mais, même dans ce schéma, elle serait dans une dynamique de désendettement puisqu’en 2018, le montant de remboursement du capital de ses emprunts est de 750 000 e. * Estimation de recettes au minimum.

Ce qui reste pour investir une fois qu’on a remboursé l’annuité de l’emprunt.

Taxe d’aménagement :

Taxe sur les permis de construire reversée à la commune.

Fonds de compensation de la TVA (FCTVA) :

Fonds qui permet à l’Etat de rembourser une partie de la TVA aux communes sur certains investissements. La politique d’investissement et de développement urbain conduite à FavergesSeythenex permet de dynamiser très fortement ces recettes.

Ces éléments ne sont que prévisionnels car il faut bien «exécuter» le budget. Néanmoins, s’ils se confirment, cela signifie qu’en 2018, malgré de très gros investissements, la commune ne s’endettera pas plus, voire se désendettera légèrement.


Dossier N°9 - avril 2018

La Sambuy : un hiver record FINANCEMENT SOLIDAIRE Un premier succès dans la logique de solidarité sur le territoire ! A l’heure où nous écrivons ces lignes, une première commune du territoire a accepté de conventionner avec la commune de Faverges-Seythenex pour assurer un financement solidaire des équipements culturels et sportifs du territoire. Il s’agit de la commune de Lathuile qui vient de voter la convention le 3 avril. Le maire, Marcel Cattaneo, s’est dit «satisfait et reconnaissant au maire de Lathuile et à son conseil municipal d’avoir pris une décision si importante pour l’avenir du service public sur le territoire et si responsable pour l’ensemble des usagers». Depuis novembre 2017 et le vote en conseil municipal de Faverges-Seythenex pour solliciter les autres communes (voir dossier dans «Le Chemin de l’info» n°8 de janvier), de nombreuses rencontres ont eu lieu avec les élus et les techniciens du territoire afin d’affiner la convention de partenariat. Celle-ci a pour objet de faire participer les communes voisines au financement des services assumés depuis des dizaines d’années par les contribuables favergiens, mais qui bénéficient à tous les habitants. C’est une bien belle étape d’une nouvelle vision du développement partagé et équitable du service public. D’autres discussions sont en cours avec d’autres communes.

Stabilité des subventions aux associations La ville consacre 457 320 e au soutien à l’activité des associations locales.

30,25% culture 53,00% La Soierie

espace social et culturel

1,81% scolaire 2,83% divers

Quel bilan tirez-vous de cette saison d’hiver ? JLM : Excellent ! Les conditions d’enneigement ont été bonnes dès décembre ce qui a permis une ouverture anticipée de la station le 16 décembre. Nous avons réalisé le meilleur chiffre d’affaire de l’histoire de la station en hiver avec 415 000 e (le précédent «record» était de 385 000 e). Après avoir vécu notre meilleur été il y a quelques mois, cela prouve le nouveau dynamisme de La Sambuy car même si nous avons été aidés par la météo, nous avons su profiter de cette situation et offrir à tous des conditions d’accueil de qualité. Je tiens d’ailleurs à souligner l’investissement de tous les partenaires commerçants du site ainsi que de l’Office du tourisme. Je salue également le travail très professionnel et l’engagement de l’ensemble des salariés, permanents ou saisonniers. Nous avons une belle équipe qui aime La Sambuy ; cela se voit et se ressent dans notre mode de fonctionnement. Certains disent même que la station a fermé trop tôt. Il faut être réalistes, maintenir la station en exploitation a un coût. Pour une journée d’ouverture, nos charges fixes s’élèvent à 3000 e. Une fois les vacances scolaires terminées, les recettes en semaine sont quasiment nulles et même les week-ends de grand beau temps nous équilibrons à peine ces charges. Je rappelle que le déficit de la station est chaque année comblé par la commune de Faverges-Seythenex, et donc par le contribuable. Autant il est normal de permettre une ouverture la plus longue possible pour les locaux notamment, autant il est déraisonnable de continuer à creuser un déficit que nous devrons combler en fin d’année. Soyons honnêtes : nous avons ouvert une semaine plus tôt et nous fermons à la date prévue. Ce sont 100 jours d’ouverture que nous venons de vivre. C’est déjà exceptionnel. Enfin, notre station à la particularité d’ouvrir aussi l’été et à l’intersaison. Nous réouvrons le télésiège et la luge sur rails tous les week-ends à partir de fin avril. Pour des questions de sécurité autant que de gestion du temps des salariés, nous avons besoin de cette période de fermeture de quatre semaines pour vérifier les équipements de la station, télésiège, etc. et permettre au personnel de prendre ses congés. C’est aussi pourquoi la date de fermeture ne pouvait pas être repoussée.

Deux questions à Jean-Louis Merle, adjoint au maire en charge de La Sambuy

Evolution du chiffre d’affaire hivernal de La Sambuy en e

12,11% sport

7


Dans les écoles N°9 - avril 2018

Le 19 décembre dernier, le conseil municipal a voté la refonte de la carte scolaire par 24 voix «pour», 13 «contre» et 3 abstentions. Cette décision a été entérinée officiellement par le directeur académique des services de l’Education nationale après consultation des instances de l’Education nationale (syndicats, élus et représentants de l’Etat). Elle se traduit par le transfert du poste et de la classe de l’école de Vesonne à Viuz, la non-suppression du poste à l’école de Seythenex (prévue initialement et compensée par le transfert de la classe de Frontenex à Seythenex) ainsi que le maintien d’un poste à l’école Cassin dont la fermeture était prévue à la rentrée prochaine.

Evolution des effectifs des classes Selon deux scenarii : AVEC et SANS révision de la carte scolaire La refonte de la carte scolaire permettra une réduction immédiate du nombre d’élèves par classe à Viuz et à Cassin et, grâce au dialogue et au partenariat avec l’Education nationale, d’inscrire les trois écoles dans une perspective durable de classes à 23/25 élèves, soit ce qui est préconisé dans les secteurs d’éducation prioritaire.

* Sur la base des enfants inscrits en maternelle à l’heure actuelle.

ETAT ACTUEL 2017/2018 Nombre d’élèves par classe

SANS la refonte 2018/2019 Nombre d’élèves par classe

AVEC la refonte 2018/2019

AVEC la refonte* 2019/2020

Nombre d’élèves par classe

Nombre d’élèves par classe

Groupe scolaire Cassin

24,09

26,70

24,27

24,18

Groupe scolaire Viuz

25,60

25,70

24,91

23,64

Primaire de Seythenex

16,66

26,00

25,00

23,33

Ecole de Vesonne

20,00

17,00

Ecole de Frontenex

24,00

20,00

taille moyenne des classes au-dessous de 25 élèves, taille moyenne des classes autour de 25 élèves,

Chaque année, la direction de l’Education nationale fixe, après avis des instances représentatives, les seuils dit «d’ouverture» de classe, soit le nombre maximum d’élèves par classe «en moyenne» dans chaque commune et éventuellement dans chaque établissement. Pour l’année 2018/2019, les seuils ont été fixés comme suit : 28 en élémentaire, 30 en maternelle, 25 en secteur d’éducation prioritaire

(dits REP et REP+). Faverges-Seythenex ne sera sans doute pas dans les prochaines années classée en REP ou REP+ car les établissements qui servent de référence sont les collèges. Or, le collège de Faverges-Seythenex qui accueille les enfants de huit communes ne rentre pas dans ces critères sociaux et éducatifs. Pourtant, nous le savons désormais (voir encart sur la taille des classes ci-dessus), le nombre d’élèves

taille moyenne des classes au-dessus de 25 élèves.

par classe a une importance capitale dans la réduction des inégalités et l’apprentissage des enfants. C’est pourquoi l’objectif de la commune, en créant des liens de confiance durables avec l’Education nationale, est bien de permettre que le nombre d’élèves moyen par classe ne dépasse pas les seuils de l’éducation prioritaire. Cette opération ne pouvait être rendue possible que par une refonte de la carte scolaire.

Mais alors, qui fait quoi ? En vérité, qui décide de la carte scolaire ? C’est le conseil municipal.

8

Mais alors, pourquoi dit-on que l’Etat a une influence sur ce qui arrive aujourd’hui ? Le directeur académique

des services de l’Education nationale a adressé à la commune un courrier au premier trimestre 2017. En tant que commune nouvelle, Faverges-Seythenex devait notamment répondre à des exigences d’optimisation des ressources humaines

et des matériels, et favoriser la mixité sociale. D’accord, mais la commune aurait pu ne pas prendre en compte ces remarques ? Tout est possible mais il ne faut pas oublier que

c’est l’Etat qui attribue les postes. Le dialogue et une étroite collaboration sont ainsi primordiaux entre la commune et l’Education nationale.


Dans les écoles N°9 - avril 2018

Moins d’élèves par classe pour plus de réussite scolaire ? Le ministère de l’Education nationale est actuellement en train de dédoubler certaines classes du cycle 2, persuadé que cet effort (pour l’instant ciblé sur des territoires prioritaires) va dans le sens d’un meilleur apprentissage et d’une meilleure égalité des chances. En novembre 2014, la revue très officielle «Education & formations» (n°85) a publié une étude d’Olivier Monso qui affirme aussi l’intérêt des classes à faible effectif dans la réussite scolaire. Une étude, déjà réalisée en 2006 par Thomas Piketty et Mathieu Valdenaire (École des hautes études en sciences sociales) met en évidence des impacts positifs nettement plus élevés que ceux supposés habituellement, pour le premier degré et ce, grâce à la méthode de réduction du nombre d’élèves par classe. D’après leurs estimations, une forte politique de ciblage (réduction supplémentaire de cinq élèves des tailles de classe par exemple) conduirait à une réduction de 46 % de l’inégalité de réussite scolaire. C’est donc un fait scientifique établi : la question du nombre d’élèves par classe a un impact décisif sur la réussite scolaire, particulièrement s’agissant des élèves défavorisés socialement ou culturellement.

Non ! On n’oppose pas les «riches» aux «pauvres» Alors que certaines familles ont été choquées que la mairie les considère comme «aisées» dans les écoles de hameaux, l’analyse se basait sur des chiffres. A Viuz et à Cassin, 40 % des familles sont sous la barre des 801 € de quotient familial ; elles ne sont que 20 % à Seythenex et seulement 10 % dans les écoles de hameaux. De même, alors qu’il y a 40 % de logements sociaux sur le secteur scolaire de Viuz et 30 % sur celui de Cassin, il n’y en a tout simplement pas du tout sur les écoles de hameaux et 2% à Seythenex.

C’est cela la mixité sociale : permettre à l’ensemble des enfants de construire et de se construire ensemble. La question n’est pas de parler de «riches» ou de «pauvres» ou d’opposer quiconque mais bien de se dire que, dans certains secteurs de la commune, il y a en effet des familles avec de meilleurs revenus et, par effet de conséquence, souvent des enfants qui bénéficient de meilleures chances éducatives et sociales. La mixité sociale doit permettre de favoriser la meilleure réussite de tous.

Restauration scolaire :

des menus plus équilibrés et variés Depuis février 2018, la commune a recours à une diététicienne pour que les menus proposés par le restaurant municipal correspondent au mieux aux besoins nutritionnels des usagers du service. 101 958 repas ont été préparés en 2017 pour les enfants des écoles et des structures «petite enfance» (multi-accueil et halte-garderie) et les personnes âgées dans le cadre du portage des repas à domicile. Clara Gauthier, diététicienne installée à Faverges-Seythenex, intervient désormais comme conseil dans l’élaboration des menus auprès de l’équipe du restaurant municipal de Viuz.

«L’objectif de cette nouvelle collaboration avec Clara Gauthier est de nous aider à composer des menus variés et adaptés, notamment pour les écoles et les structures petite enfance», explique Laurence Montel, directrice du pôle enfance en mairie. D’ores et déjà, des menus spécifiques ont été mis en place pour les tout petits et les modes de cuisson et d’assaisonnement ont été adaptés. Pour Clara, «l’objectif est d’apporter un équilibre alimentaire pour l’ensemble des usagers du restaurant municipal car l’alimentation est une composante essentielle de l’état de santé et contribue au bien-être et au plaisir des convives. Cet aspect est une part importante du travail de diététicien et je suis ravie de pouvoir collaborer avec l’équipe de cuisine et le CCAS dans cet objectif». De gauche à droite, Clara Gauthier, Laurence Montel, directrice du pôle enfance/jeunesse, Sylvie Martin, directrice du multi-accueil et Eric Pilato, second de cuisine au restaurant municipal de Viuz.

9


Dans les écoles N°9 - avril 2018

Rentrée 2018-2019 :

Vers un retour à la semaine de 4 jours ?

Le décret Blanquer du 28 juin 2017 a ouvert aux communes la possibilité de revenir à la semaine de quatre jours, en formulant une demande de dérogation auprès de l’Education nationale. Pour ce faire, la commune a engagé des démarches, demandé l’avis des conseils d’écoles et des partenaires éducatifs sur la base de deux questionnaires diffusés en novembre 2017 puis en mars 2018. Le résultat de cette consultation préconise un retour à la semaine de quatre jours. mettre en place des activités gratuites le mercredi matin.

En novembre dernier, l’enquête complétée par de nombreux parents et enseignants (72 % de taux de participation) a permis de recueillir leur opinion sur l’organisation de la semaine de 4,5 jours et un éventuel retour à la semaine de 4 jours. Ainsi : - 51 % se sont dit satisfaits de l’organisation actuelle sur 4,5 jours, - 53 % ont dit préférer un retour à la semaine de 4 jours, à la condition de

Conformément au décret Blanquer, les conseils d’école se sont réunis (voir tableau ci-dessous). Face à cette situation (indécision des deux groupes scolaires représentant 85% des élèves), deux hypothèses ont été soumises aux enseignants et aux parents des groupes scolaires René Cassin et Viuz courant mars.

Avis des conseils d’écoles Retour à la semaine de 4 jours POUR

CONTRE

ABSTENTION

Groupe scolaire de Viuz

9

10

3

Groupe scolaire René Cassin

13

13

/

Ecole primaire de Seythenex

8

/

/

Ecole élémentaire de Vesonne

4

/

/

Ecole élémentaire de Frontenex

4

/

/

Les horaires proposés ont tenu compte des remarques émises par les équipes enseignantes et par les membres du comité de pilotage du Projet Educatif de Territoire qui s’est réuni le 24 janvier dernier. - Le maintien de la semaine de 4,5 jours permet de respecter l’ensemble des objectifs fixés : rallonger la matinée, réduire la pause méridienne et la journée d’école. - La semaine de 4 jours permet l’allongement de la matinée de classe, tout en maintenant les horaires de début et de fin de classes, conformément au souhait des familles (8h30/16h30). 65 % des enseignants et des familles ayant répondu au questionnaire se sont positionnés favorablement pour un passage à la semaine de 4 jours. (taux de participation au questionnaire : 68 %) Que va-t-il se passer maintenant ? La municipalité a formulé sa demande de dérogation auprès du directeur académique de l’Education nationale, et proposé l’emploi du temps ci-dessous. Les réflexions vont se poursuivre autour de l’organisation du mercredi, dans l’attente du «Plan mercredi» annoncé par le ministre de l’Education nationale.

Le nouvel emploi du temps

des écoles maternelles et élémentaires Sous réserve de l’approbation de l’Education nationale et des éléments du «Plan mercredi»

7h30 8h30

12h00 14h00 16h30

LUNDI

MARDI

JEUDI

VENDREDI

Accueil de loisirs Accueil de loisirs Accueil de loisirs Accueil de loisirs Accueil de loisirs périscolaire périscolaire périscolaire périscolaire périscolaire

Classe

Classe

3h30

3h30

Repas

Repas

2h

2h

Classe

Classe

2h30

2h30

Accueil de loisirs Accueil de loisirs 18h00 périscolaire périscolaire 18h30

10

MERCREDI

Mercredi matin sans cartable

Accueil de loisirs

Classe

Classe

3h30

3h30

Repas

Repas

Classe

Classe

2h30

2h30

2h

2h

Accueil de loisirs Accueil de loisirs périscolaire périscolaire


Culture N°9 - avril 2018

Samedi 21 dimanche 22 AVRIL

Chaque année, la médiathèque dresse un bilan de son activité. Quelques chiffres significatifs mettent en lumière certains éléments et tendances qui ont caractérisé l’année 2017, à commencer par l’augmentation de 8% du nombre d’abonnés !

PRINTEMPS DES CHÈVRES 9e édition Concours de chèvres, concours de fromages, concours photo... Animations : ateliers culinaires, céramique, démonstration de chiens de troupeau, accrobranches, espace jeux... A partir de 10h - parc Berger, salle polyvalente, place Serand

Samedi 28 AVRIL

REPAS DANSANT DE FARO Salle polyvalente, place Serand

Les documents disponibles en prêt

18 054 (10 403 pour adultes, 5 913 pour enfants) dont 16 316 livres, 1 025 CD, 545 DVD et 48 abonnements presse papier Le chiffre qui étonne : 200 documents à ranger par jour !

Le fonds accessible en ligne de Savoie Biblio : e-media

La médiathèque met à la disposition de ses abonnés un fonds accessible en ligne, gratuit : presse : une centaine de magazines (journaux, hebdomadaires, quotidiens, presse régionale, nationale, étrangère...) autoformation (+ de 2 600 cours, musique, soutien scolaire et remise à niveau adulte, langues, vie professionnelle, code de la route...), cinéma (600 films, fiction, courts-métrages, films d’animation...). Le chiffre en hausse : + 7% de prêt de documents en 2017

L’espace numérique :

Fréquentation en accès libre : 1 884 personnes ont utilisé un ordinateur en 2017 dans le cadre de l’espace numérique. Fréquentation des ateliers (2 ateliers par mois) : 123 personnes.

L’activité qui explose : + 30% de fréquentation pour les ateliers numériques La médiathèque reçoit, en plus du public (abonné ou non) : 22 classes des écoles maternelles et élémentaires, les structures de la petite enfance (multi-accueil, halte-garderie et RAM), les nouvelles activités périscolaires, des structures éducatives (IME*, Gai logis, SESSAD**) Chaque visite donne lieu à une animation construite et animée par les bibliothécaires en plus du prêt de documents.

Dimanche 6 MAI

TROC’ PLANTES

Echanges de plants, conseils, petits secrets de jardinage, taille… Dépôt des plants à partir de 12h30 Ouverture au public de 14h à 16h Salle hors sac du foyer des Combes à Seythenex Inscription préalable au 04 50 46 32 20 !

Samedi 12 MAI

LES TIREUX D’ROCHE

Concert dans le cadre de la saison culturelle mise en oeuvre par la ville de Faverges-Seythenex

Groupe musical québécois fondé en 1998. Partout où ils passent, Les Tireux d’Roches suscitent indéniablement des moments de réjouissance. Leur approche de l’univers folk et traditionnel est perçue comme une musique du monde bien ancrée dans le terroir québécois. Conteursmusiciens-chansonniers, ils jouent d’un grand nombre d’instruments (violoncelle, bouzouki, guitare, banjo, saxophones, clarinettes, accordéon, flûte, harmonica). 20h30 - Foyer municipal Tarif : 10 e. Tarif réduit (- de 25 ans, chômeurs, étudiants, groupe de + de 10 personnes) : 8 e. Pré-vente à l’Office de tourisme. Vente sur place le soir-même.

Davy Hay Galland

Les animations pour les scolaires : kamishibai***, raconte-tapis, BD, conte, illustration, fantasy...

Les actions culturelles en 2017 :

8 expositions 10 séances de conte pour enfants 8 ateliers enfants/adultes 3 films-conférences 3 spectacles enfants/adultes 5 rencontres du comité de lecture 6 ateliers et 2 spectacles dans le cadre de Fabric’Arts 2 temps forts : Japon et «Femmes debout».

* Institut Médico-Educatif. ** Service d’éducation spéciale et de soins à domicile. *** Genre narratif japonais, sorte de théâtre ambulant où des artistes racontent des histoires en faisant défiler des illustrations devant les spectateurs.

Dimanche 13 MAI

VIDE-GRENIERS ACCRO2GYM Place Serand

Samedi 19 MAI

LE PARC AUX ARTISTES De 9h30 à 19h - Parc Berger, salle polyvalente

11


LA RÉTROSPECTIVE - en images

12


LA RÉTROSPECTIVE - en images La journée du 27

M. Dufournet

Tradition respectée pour la fanfare du 27e BCA qui a offfert une magnifique journée musicale à FavergesSeythenex : animation dès 9h le 27 février dernier devant trois classes de l’école de Viuz, aubade en fin de matinée puis magnifique concert devant pas moins de 450 personnes. Des musiciens talentueux, sympathiques et soucieux de partager leur talent et leur amour pour la musique !

Carnaval ! Salué par le soleil, le défilé du carnaval de Faverges-Seythenex a réuni plus de 500 carnavaliers le 24 mars dernier. Les associations se sont investies pleinement pour former un cortège composé de 14 troupes et 8 chars. Une très belle organisation pilotée par La Soierie et beaucoup d’heures de travail, d’invention et de créativité pour arriver à ce résultat. Un grand bravo à tous !

13


M. Dufournet

M. Dufournet

LA RÉTROSPECTIVE - en images

L’aventure «Dis-moi dix mots

14

M. Dufournet

Très belle soirée autour des dix mots le 23 mars dernier dans la cour de la médiathèque, avec des enfants et des jeunes très impliqués, investis dans leur rôle et leurs mots, pleins de fantaisie, heureux de se produire devant un public. Une belle restitution des ateliers conduits par Sylvie Santi depuis plusieurs semaines sur le territoire, avec : - des élèves de l’école de Cons Sainte-Colombe et leur enseignante Laura Tissot (classe de CE1 à CM2) - des élèves de 6e du collège et leur enseignante de français Sarah Cointepas, - des jeunes de l’IME, - des jeunes et des adultes réunis lors des ateliers mis en œuvre à la médiathèque.


M. Dufournet

LA RÉTROSPECTIVE - en images

La Régie de La Sambuy n’est plus ! Vive la Régie des remontées mécaniques, de gestion et de développement des sites touristiques de Faverges-Seythenex… C’est long. Un peu trop !

Magnifiques concerts 27 et 29 mars à Doussard, deux concerts «HK, Saïd et les enfants» : magnifiques rendezvous mettant en scène et en valeur les 400 enfants des écoles de Doussard, Faverges-Seythenex, Lathuile, Marlens et Saint-Ferréol (16 classes !), leurs enseignants, Amandine Duret, musicienne intervenante en milieu scolaire, l’orchestre jeunes de l’école de musique de Faverges-Seythenex... Ces deux concerts mettent un point d’orgue à la résidence de HK et Saïd dans le cadre de Fabric’Arts.

Esprit zéro déchet Le Festival Z’Héros déchet organisé par Pays de Faverges Environnement a mobilisé les énergies. La thématique de la réduction des déchets, portée par de très nombreux bénévoles et partenaires, a trouvé de multiples illustrations par des ateliers pratiques, présentations, séances de cinéma et débats, répartis sur plusieurs jours. Trier, recycler, réutiliser, transformer... autant de verbes et d’actions concrètes que l’on peut mettre en oeuvre et qui trouve résonnance au Pays de Faverges.

On l’appellera donc entre nous : la Régie communale touristique ou même «la Régie» ! Pourquoi ce changement de statut validé par le conseil municipal du 9 avril dernier ? Parce qu’au 1er mai, La Sambuy ne sera plus le seul site géré par cette Régie qui aura aussi la charge du site du Val de Tamié (foyer de ski de fond des Combes), auparavant géré par une association. Les bénévoles ont réalisé ces dernières années un travail extraordinaire pour faire vivre ce lieu. Aujourd’hui, avec la construction de trois chalets assurée par la commune et la volonté de dynamiser encore plus le potentiel des deux sites sur quatre saisons, il s’agit de gagner en mutualisation et en potentiel d’action. Les deux sites deviennent donc désormais cousins, tout en gardant leurs spécificités comme le montrent, en avant première, leurs nouveaux logos. Une nouvelle union pilotée directement par la commune pour mieux faire vivre l’attractivité de notre territoire !

15


Actualités N°9 - avril 2018

Mobilité électrique :

Faverges-Seythenex s’engage avec le SYANE Faverges-Seythenex est dotée depuis peu d’une borne de recharge pour les véhicules électriques et hybrides. Cette borne est située place Serand, à proximité de la salle polyvalente. Une deuxième borne est en cours d’installation au rond-point Ouest, côté Annecy et sera opérationnelle à la mimai. La mise en oeuvre de ces bornes se fait avec le SYANE* qui déploie un réseau public de recharge électrique prévoyant l’installation de 160 bornes sur le département. Recharge sur le domaine public Accessibles à tout type de véhicule, ces bornes permettent aux usagers de recharger leur voiture électrique sur le domaine public, 7 jours sur 7, 24h sur 24. Le service est accessible avec ou sans abonnement. Plusieurs moyens de paiement sont possibles : paiement en ligne par smartphone, carte bancaire sans contact, badge abonné. Le service propose des tarifs adaptés, basés sur la quantité d’énergie délivrée : environ 4 e pour 100 km, en étant abonné.

Un réseau interopérable et ouvert Le réseau du SYANE est membre du réseau «eborn»**. Avec le badge abonné, les usagers peuvent ainsi accéder aux bornes identifiées «eborn» en HauteSavoie mais aussi en Ardèche, Isère, dans le Drôme et les Hautes-Alpes. En offrant sur son territoire ce nouveau service, la commune soutient le développement d’un mode de transport qui contribue à la réduction des gaz à effet de serre et des particules fines.

* Syndicat des Energies et de l’Aménagement Numérique de la Haute-Savoie. ** Le réseau du SYANE est ouvert aux abonnés d’autres opérateurs tels que Freshmile, ChargeMap, Sodetrel, Renault-Bosch...

Borne située place Serand

www.eborn.fr Service client : 0 970 830 213

Borne de recharge dite normale/accélérée pour une puissance de 22 kW. Coût 13 500 e pris en charge par le SYANE, avec une participation de la commune de 3250 e.

En savoir plus sur le réseau : www.syane.fr - 04 50 33 50 60 eborn@syane.fr

Borne de recharge dite rapide pour une puissance de 50 kW. Coût 39 000 e pris en charge par le SYANE et l’Etat.

Mode d’emploi / abonnement

Borne située sur l’aire de repos

L’actu des travaux Chalets du Val de Tamié La construction des chalets en bois du Val de Tamié est en cours. Deux sont déjà bien avancés et font l’objet de travaux d’électricité, doublage et plomberie ; le troisième est en cours de montage, après la réalisation de la dalle béton. Sur les trois chalets, l’un sera accessible pour les personnes à mobilité réduite et comprendra quatre à six places. Les deux autres seront configurés pour accueillir six à dix personnes.

16


Actualités N°9 - avril 2018

Zian, Léo, Téo, Lucas, Damien, Mohammed, Yannis, Naofall et Tim ont participé aux échanges autour du skatepark. En photo, avec le gérant de la société CVBA Skape et Alexis, animateur Jeunes de La Soierie.

C’est parti pour la réalisation du skatepark situé aux Prés d’Enfer, à côté du J-Sports, de la salle omnisports, de l’aire multisport et du lycée professionnel... dans un secteur amené à centraliser de nombreuses activités sportives et de plein air et destinées aux jeunes. Le nouveau skate-park sera tout béton, avec un aménagement intégrant différents modules (rampe, lanceur droit, lanceur courbe, muret de slide), sur une superficie de 288 m2. Le marché pour la réalisation de cette structure a été attribué à une société belge spécialisée dans ce type d’équipement.

Les travaux ont débuté à la mi-mars. La partie création du skate-park devrait prendre six semaines. La première phase verra la réalisation de la structure en béton après le terrassement. Plusieurs phases de lissage du béton suivront, avec des outils différents, pour rendre la surface la plus lisse possible. Ce chantier une fois terminé, un filet pare-ballons sera installé entre le J-Sports et le skatepark puis une phase d’engazonnement mise en oeuvre sur le pourtour du skate-park. Montant de travaux : 105 980 e HT

Pour mémoire, le précédent skate-park, proche du gymnase du collège au centreville, avait été démonté pour permettre la réalisation d’une nouvelle voie d’accès au collège, réservée aux bus scolaires et aux déplacements à pieds et à vélo des collégiens. CVBA Skape

Le travail de préparation s’est fait en concertation avec le service des sports municipal, les services techniques, l’élu en charge du sport et Alexis Nicolier, l’animateur Jeunes de La Soierie. Pour Alexis, il était important de travailler avec les jeunes qui pratiquent beaucoup. «98% des jeunes roulent sur trottinette aujourd’hui, c’est une tendance confirmée depuis plusieurs années. L’un des pratiquants fait du BMX* et nous avons aussi des skateurs. Pour la première réunion, les jeunes ont expliqué ce qu’ils souhaitaient, ce dont ils avaient besoin. Les services de la ville ont bâti le cahier des charges du futur skate-park en fonction, pour une bonne part, de leurs remarques. Après consultation des entreprises, une deuxième réunion a permis de présenter plusieurs projets aux jeunes, avec différents types de skate-parks et de revêtements. Le marché a été attribué récemment et le 21 mars, les plans finalisés du skate-park ont été présentés aux jeunes. On savait déjà que le revêtement retenu était du béton, et ça, pour les utilisateurs, c’est une très bonne nouvelle. C’est le top pour eux parce que ça roule mieux, c’est lisse et ça s’abîme moins dans le temps». * BMX, vélo conçu de préférence pour une pratique sur circuit, sport acrobatique et spectaculaire.

L’équipement devrait être ouvert au public avant le début de l’été et l’inauguration officielle se dérouler le 29 juin, en même temps que la Fête des loisirs.

17


Fini l’hiver ! N°9 - avril 2018

C’est l’un des hommes qui effectuent le déneigement chaque hiver sur Faverges, depuis bientôt trente ans. Il est également patrouilleur depuis une bonne dizaine d’années. Entretien avec Pierre Deneuve.

De la mi-novembre jusqu’au 23 mars, les équipes des services techniques municipaux se sont mobilisées pour assurer le déneigement de Faverges-Seythenex. Les moyens mis en oeuvre sont importants et les hommes toujours aussi efficaces et investis. Un grand merci à eux. Certes, cela fait partie de leur mission mais les conditions dans lesquelles le déneigement s’effectue ne sont pas toujours faciles.

Le déneigement en quelques points Secteur Faverges :

- 6 patrouilleurs, - 4 engins de déneigement/salage : chacun a un circuit prédéfini, - 1 engin dédié au déneigement des parkings.

Secteur Seythenex :

- 2 engins spécifiques avec un circuit défini pour chaque engin. La priorité est donnée sur l’axe principal et l’accès au parking de La Sambuy avant l’ouverture de la station.

Trottoirs et écoles :

2 petits engins spécifiques au déneigement/salage + déneigement manuel. Pendant la période scolaire, la priorité est donnée aux axes principaux et aux écoles.

18

Le patrouilleur se lève plusieurs fois dans la nuit pour appréhender les besoins en déneigement et déclenche les équipes en fonction de l’enneigement. Le déneigement commence dès 4h du matin et peut, s’il y a des chutes de neige exceptionnelles, commencer avant. Le salage de la voirie, effectué dans le respect de l’environnement, est programmé selon la météo. Chaque circuit de déneigement, selon sa longueur, nécessite un traitement entre 2 et 5 heures de travail. Selon l’importance des intempéries, plusieurs centimètres de neige peuvent donc s’accumuler sur la route entre deux passages de l’engin.

La météo est un élément déterminant quand on est patrouilleur. Comment ça se passe ? On surveille la neige et le gel, en regardant plusieurs sites météo. Si la neige est annoncée, je me lève à 4h pour délencher les équipes. S’il neige depuis la veille, je me lève un peu plus tôt vers 3h / 3h30. La difficulté, c’est de ne pas partir trop tôt parce que la tournée risque d’être finie alors que la neige tombe encore, et du coup, les routes ne seront pas ouvertes en temps voulu (l’objectif est que toutes les routes soient ouvertes vers 8h / 8h30). L’idéal, c’est vraiment de faire partir les équipes à 4h. Et s’il ne neige pas ? J’attends ou je me recouche pour me lever une heure plus tard. Il m’est arrivé de me relever pour trois flocons... Tu te recouches et une heure après, ça neige gros comme le poing ! Cet hiver, c’était comment ? Un bon hiver, avec de la neige plutôt en haut et pas trop en bas, des périodes de pluie qui s’intercalaient. Comment se gère la fatigue ? Sur la journée, on doit faire une pause de 20 minutes toutes les 6 heures. Et sur des semaines très chargées, des plages de repos supplémentaires sont aménagées.


Fini l’hiver ! N°9 - avril 2018

L’actu des travaux Réseaux

Cet hiver, c’était comment ? Un hiver bizarre, par saccades. Un coup ça pleut, puis ça neige ou ça gèle. Il m’est arrivé plusieurs fois de finir la tournée pour le gel vers 9h et tout de suite après, voilà la neige qui tombe et on doit repartir ! Comment fonctionnez-vous à Seythenex ? Déjà, c’est le CTD (Centre Technique Départemental) qui déclenche le déneigement, entre 3h et 6h, parce que la route de La Sambuy est une route départementale. En premier, on fait la route des Grottes, puis La Sambuy et son parking, puis le chef-lieu et les hameaux de Seythenex. La fatigue ? C’est une habitude, un coup à prendre. Cet hiver, les gars de Faverges sont venus en renfort deux ou trois fois. Obligés ! Quand il neige toute la journée, tu ne peux pas faire le déneigement tout du long. Les gens sont comment ? Plutôt positifs et compréhensifs. Ils font plus attention à stationner leur voiture comme il faut. On voit une différence depuis quelques années. Et donc, l’an prochain ? Déneigement de nouveau ! Moi, depuis le départ, ça me plait le déneigement, la conduite des engins. Les petites routes étroites, vers les Combes, les Chaffauds...

Salle polyvalente

Une dizaine de jours ont été nécessaires en février pour procéder à l’agrandissement du passage permettant l’accès aux sanitaires destinés aux personnes à mobilité réduite.

Maison de santé intercommunale

Lancement du chantier de réalisation de la maison de santé intercommunale Le 27 février, les acteurs de la réalisation de la maison de santé se sont retrouvés sur place pour fixer le premier planning. En photo, les représentants de la mairie, adjoint au maire de Faverges-Seythenex en charge des travaux, directeur général des services et directeur des services techniques, le représentant du promoteur Bouygues, des bureaux d’études Alp’ VRD ingénierie (maître d’œuvre pour le suivi des travaux) et Ameten (suivi de la dépollution).

Englannaz

Un parking en gravier de sept places a été aménagé à Englannaz sur une parcelle appartenant à la commune. Ce sont les services techniques de la ville qui ont procédé aux travaux à l’automne.

Désamiantage et démolition

Le désamiantage du bâtiment qui accueillait auparavant le magasin Agri-Sud-Est est en cours depuis le 12 mars. Pour procéder au retrait de l’amiante dans le bardage et la couverture, des échaffaudages ont été installés, dont certains sur le périmètre du cimetière. La démolition du reste de la structure interviendra après le désamiantage. Le terrain constituera une réserve foncière pour des aménagements futurs relatifs au cimetière. Le désamiantage du bâtiment de l’ancienne clinique Berger est en cours depuis la mi-février et devrait se poursuivre jusqu’en avril, pour permettre de procéder ensuite à la démolition de la structure.

M. Martinet

Fred Cothin effectue le déneigement à Seythenex depuis bientôt trois ans.

Route d’Albertville puis chemin du Cudray La commune et le Syane vont procéder à des travaux d’enfouissement des réseaux secs sur la route d’Albertville, depuis le restaurant l’Arclosan jusqu’à l’intersection avec le chemin du Cudray (une partie de ce chemin sera également concernée par les travaux). Les travaux vont débuter fin mars-début avril. La circulation des véhicules se fera par demichaussée et sera régulée par des feux. Réunion publique : mardi 24 avril à 19h, salle du conseil municipal.

Premier planning des travaux

En cours : intervention de l’entreprise Martoia pour le nettoyage de la parcelle, le pré-terrassement sur une hauteur de 1,50 m. Jusqu’au 18/04 : intervention de l’entreprise Cofex pour des terrassements spéciaux (travaux de consolidation des limites du chantier par rapport aux propriétés privées voisines). De mai à juin, le complément de terrassement sera effectué par l’entreprise Martoia pour creuser plus profondément afin de réaliser le sous-sol enterré. Dans le même temps, Cofex interviendra pour une deuxième phase de consolidation. A partir de la mi-juin devrait débuter la phase de gros œuvre, avec installation d’une grue, réalisation des murs, etc.

19


Expression politique La saison d’hiver se termine et l’heure du bilan est venue pour la station de La Sambuy. Le chiffre d’affaire bénéficie du très bon enneigement, de la gestion rigoureuse et de réaménagements du domaine skiable. Ce record vient s’ajouter à celui de l’été 2017. Le budget 2018 a été voté lors de la séance du dernier conseil municipal, avec de nombreux projets en cours. La commune de Faverges-Seythenex garde un taux d’endettement par habitant inférieur à celui de la moyenne des communes similaires. Cette situation financière saine nous permet de mettre en oeuvre les principaux investissements prévus dans nos programmes : - Maison médicale intercommunale : le premier coup de pelle est donné pour une livraison prévue au printemps 2019. - Halle économique et culturelle : le projet retenu verra le jour cette année. - Skate-Parc : il sera installé devant la salle omnisports, sa livraison est prévue pour l’été. - Vidéo-protection : elle sera mise en place dans le courant de l’année. Outre le maintien des subventions allouées aux associations et aux clubs de notre commune, ce budget nous permet également d’envisager des études de faisabilité pour : - Les ateliers municipaux, pour le regroupement et l’optimisation des services communaux, - Un centre culturel dont la réserve foncière est déjà inscrite au PLUi. La réalisation de ce projet est cependant conditionnée à l’obtention de subventions importantes, - La rénovation du foyer rural de Seythenex. Différents projets sont en cours : Le Syndicat du Nant d’Arcier regroupe les communes de Saint-Ferréol, Faverges-Seythenex et Val de Chaise pour la production de l’eau potable, alimentant près de 8000 habitants. Pour garantir la qualité de l’eau distribuée, notamment au niveau de la turbidité, il lance la réalisation d’une unité d’ultrafiltration. Le permis de construire de la centrale photovoltaïque est déposé. En application de la loi NOTRe, la gestion des zones économiques est entièrement transférée à la Communauté de Commune. En conséquence, le projet d’agrandissement de la zone des Boucheroz est devenue une zone intercommunale ; cependant, par convention, la commune conserve le suivi du dossier et la gestion des travaux. Il y a quatre ans, vous nous avez accordé votre confiance sur la base d’un contrat de projets dont la réalisation est déjà bien avancée. Une belle dynamique en cours pour un nouveau visage de Faverges-Seythenex. Les élus de la liste majoritaire «Faverges avance» et «Agir pour Seythenex»

20

Groupe «Faverges au coeur»

Groupe «Faverges avance» et «Agir pour Seythenex»

N°9 - avril 2018

Edifiant La lecture dans la presse locale (Essor du 28 février page 13) du bilan après 4 ans de mandat, présenté par le maire, est proprement édifiante. Quand on ferme des écoles et que malgré cela le nombre de repas distribué par le service municipal ne cesse de diminuer, accroissant le déficit annuel de la structure (150000 e) et que la population vieillit. Nous découvrons qu’en guise de politique économique, la manière dont la municipalité se préoccupe du «dossier malheureux» Bourgeois, c’est seulement « d’avoir une idée sur le devenir des locaux» ; Aucune réflexion quant à l’avenir des gens laissés sur le carreau ! D’ailleurs, pas une fois ce dossier n’a été évoqué dans les instances municipales. Nous rappelons pourtant qu’un adjoint est chargé du développement économique. Qu’une commission municipale spécifique existe. Edifiant. Concernant l’entreprise ST Dupont, nous apprenons «qu’un dégraissage se fera sur la base du volontariat» et «que l’on est aux cotés des industriels pour viser l’objectif demandé». Est-ce à entendre que monsieur le Maire soutient ce dégraissage et la destruction d’emplois ? Edifiant. Telle est donc sa vision de «notre ville pour 2050» . En tardant à mener une politique du logement ciblant des familles avec enfants scolarisables, en comptant revitaliser le centre Bourg, avec une halle couverte et en lançant une étude «sur un plan architectural et paysager», cela va-t-il pérenniser, voir favoriser le développement des commerces de centre-ville ? Qui plus est après le transfert de certains en zone des Boucheroz (début des travaux annoncés en juin, à voir). Autant dire tout de suite que l’on veut faire de FavergesSeythenex un territoire pour seniors. Mais il est dit que «l’axe majeur du mandat est une politique culturelle» dans ce cas à qui va s’adresser l’investissement de 10 millions d’euros d’un centre culturel ? Aux populations externes au territoire ? Si c’est cela nous en convenons, Faverges-Seythenex «aura sa place entre Annecy et Albertville» sans que ces collectivités n’aient à débourser un euro, puisque seule notre collectivité paiera. Faisant croître notre dette par habitant de 30% d’ici la fin du mandat. Edifiant Quid de cette dette après ce mandat ? P. Duc, J-F. Fréalle,V. Amadio, Y. Chappaz, E. Perret


N°9 - avril 2018

La folie des grandeurs... Après deux mandats d’immobilisme, comment expliquer l’allure présente : Le retard pris ? Une amélioration des finances publiques ? Un emballement incontrôlé ? Que retenons-nous du mandat de Pierre Losserand ? Que retenons-nous du mandat de Jean-Claude TissotRosset ?... Que retiendrons-nous du mandat de Marcel Cattaneo ? Alors que les dotations de l’Etat baissent, la commune vit une effervescence tous azimuts. Un emprunt de trois millions d’euros ne suffira pas pour tous les chantiers ouverts. Lesquels verront vraiment le jour : Une halle couverte ? Un centre culturel ? Une maison de santé ? Une centrale photovoltaïque ? L’aménagement de la zone des Boucheroz (son troisième mandat !) ? La construction d’un pôle pour rassembler tous les services techniques ? Quand nous voyons la multitude de problèmes de fonctionnement de la municipalité, nous doutons de sa capacité, non pas à ouvrir les dossiers, mais à les faire aboutir. Voici un petit panel : - La perturbation constante des élus majoritaires de Seythenex-Faverges dans le fonctionnement de la communauté de communes. Comment nos élus communaux envisagent-ils de porter de nouveaux équipements à vocation intercommunale et de le faire seuls ? - La mauvaise entente avec la communauté de communes aboutit à des conventions spéciales entre les deux collectivités pour la zone des Boucheroz, pour la maison de santé. Plus personne ne sait qui fait quoi. - Des décisions du conseil municipal pourraient être annulées car non conformes pour diverses raisons. Certaines font l’objet de recours auprès du préfet. Nous vous tiendrons informés de son retour. - Des élus majoritaires de plus en plus absents pour ne pas cautionner certaines décisions. - Des favergiens écrivent au maire et attendent désespérément une réponse. - Des demandes de subventions ne sont pas faites : réfection court de tennis, rénovation et éclairage stade municipal... Renoncerons-nous aux subventions possibles pour les projets cités précédemment, faute de remplir les demandes dans les délais ? Nous ne laissons plus rien passer des irrégularités dont nous avons connaissance et nous doutons de plus en plus du bon fonctionnement démocratique et administratif de la commune. Les personnels titulaires de la fonction publique de notre commune ne sont nullement concernés et responsables, ils le savent et qu’ils se rassurent nous le savons aussi. Jeannie Tremblay, Claude Gaillard

Etre élu minoritaire à Faverges-Seythenex Dans une démocratie, un élu minoritaire est un élu qui fait partie d’un groupe qui n’a pas eu la majorité aux élections et qui a un nombre de conseillers au prorata de son nombre de voix. Ce sont aussi, et c’est notre cas, des élus qui n’adhèrent plus aux idées et au fonctionnement de la liste majoritaire et qui créent un groupe indépendant. Chaque groupe a un ou des représentants dans chaque commission et est présent au conseil municipal. A Faverges, représenter les habitants et avoir des informations à leur communiquer n’est pas chose facile pour un élu minoritaire : - Aucun compte-rendu des réunions maire/adjoints transmis, une première à Faverges ! - Peu de latitude pour préparer les dossiers devant être validés en conseil, les informations sont communiquées tardivement ou le jour-même. - En commission, tout est ficelé. Très souvent, l’élu minoritaire défend des idées avec comme unique interlocuteur le DGS. Dans certains domaines, les commissions sont rares et les ordres du jour démesurés. Sans parler des convocations tardives, des oublis ou des horaires qui ne permettent pas aux actifs d’être présents. Les adjoints et élus de la majorité ne s’expriment pas ou peu dans les différentes instances, font de la figuration, attendent la fin de la séance voire demandent à ce qu’elle s’accélère. Nous assistons à une mascarade, à un semblant de démocratie. Lorsque nous tentons d’amener des idées, elles sont mises de côté. Nous pouvons souvent avoir l’impression de ne servir à rien, d’être les ultimes défenseurs des causes perdues. Où est le débat ? En plus, nous ne pouvons que constater un absentéisme croissant : manque d’intérêt ? Décisions prises en amont ? Il parait que c’est cela la politique ! Alors nous ne vous donnerons pas de nouvelle sur la réfection de la conduite d’eau à Seythenex ou d’explication sur l’absence de dépôt de permis déposé pour la zone des Boucheroz , pas d’information non plus sur la maison de santé. Peut-être trouverons-nous les réponses dans ce chemin de l’info, nos articles étant peut-être épluchés avant son édition ? Qui sait ? Pour autant nous continuerons à croire en notre commune. Nous espérons que 2020 sera propice à une démocratie digne de ce nom et en attendant, resterons des empêcheurs de tourner en rond, avec seulement 2400 caractères autorisés, espaces et signatures compris. Les gifs74210 : Anne-Marie, Sarah, Eric et Khaled

21


Retour sur événement N°9 - avril 2018

Le 10 février 2018, le Ski-Club de Seythenex-La Sambuy célébrait ses 80 années d’existence, en même temps que l’on inaugurait la nouvelle piste de slalom.

C’est l’un des plus vieux ski-clubs de France, peut-être le plus ancien ?

Année de création : 1936 Sortie du Journal officiel entérinant la création de la société Ski-Club «Belle étoile» de Seythenex : mars 1937. Le club a changé de nom en 1962, avec la création de la station de La Sambuy. A gauche, première assemblée générale de constitution du Ski-club, 13 décembre 1936. Premier président : Léon Poencier.

Le logo a été dessiné dans les années 1970, par Joël Labonne. Avec le champion olympique Franck Piccard, Grégory, Alexandre et Benjamin Dupont (champions de France 2010 Ufolep, catégories écoles et collèges), Annie et Harry Munnings.

22

L’esprit du club, depuis le début : développer le ski, éduquer les jeunes. Encadrer et former. Permettre aussi d’acquérir un métier : beaucoup de jeunes sont aujourd’hui moniteurs, pisteurs. De la même façon, les parents se sont formés (diplôme national + agrément Education nationale pour une douzaine d’entre eux) pour encadrer les enfants et les jeunes et éviter que ces derniers, dès 12-13 ans, ne quittent le club.


Retour sur événement N°9 - avril 2018

Le 10 février : un anniversaire «au top» pour le président Ludovic Dupont, avec «les partenaires présents, les jeunes, les parents, les élus, les commerçants... A travers l’histoire du ski-club, tant de personnes sont concernées ! On a tous été intégré à l’aventure «ski-club,» avec un parent, un enfant... Cette journée-là, c’était une belle démonstration de la force de la station et du ski-club. Une belle dynamique !»

Photo-souvenir : Simon Jouffrey, champion de France géant et super G des 14 ans. Vainqueur du Coq d’or (le rêve de tout enfant ou moniteur !). Membre de l’équipe de France. Aujourd’hui moniteur à La Grave et vainqueur du derby des sangliers 2018 organisé par l’association Sambuy’ Event !

RDNIS

Photo-souvenir : Quand le ski-club organisait des courses sur Praz Rupt...

DR

Ci-dessous, Olivier Baroin, l’entraîneur du club depuis 20 ans, ancien du ski-club «toujours présent par amour de La Sambuy et du club. qui fait le grand écart entre tous les niveaux».

Le pré-club, avec les tout petits, de trois à 7 ans. Depuis quelques années, le ski-club est affilié à la Fédération française de sport adapté, «une grande aventure, initiée par Philippe Laboureaux, éducateur spécialisé, entré au club voici dix ans», explique Ludovic Dupont. «Nous avons été le premier club à le faire, pendant très longtemps. Ça a été très clair tout de suite : on a vu la même envie de skier, dans leurs yeux que dans ceux de nos gamins».

23


A votre service N°9 - avril 2018

Une mairie, des services, des métiers... Episode 10 - services techniques, dans les bureaux Ils sont le reflet de la diversité des compétences dévolues à la commune. Ce sont de petites mains qui oeuvrent dans l’ombre (entendez dans les bureaux) ou en plein soleil (parfois aussi par temps de pluie ou de neige),

Services techniques, les bureaux 1 directeur et 6 agents (temps non complets).

Ce qu’ils font La direction

auprès de publics différents : usagers des services, abonnés, enfants, parents, responsables d’associations, habitants, représentants des services de l’Etat… Aujourd’hui, l’équipe des services techniques oeuvrant en mairie.

Ce qu’ils font Cellule marchés publics gestion de la procédure de marchés publics et de la commande publique, prise en charge des contrats de maintenances (climatisation, photocopieurs, extincteurs...).

Ce qu’ils font Cellule projets étude et suivi des travaux concernant les bâtiments et la voirie.

planification et coordination des travaux, préparation et suivi des chantiers, relation avec les entreprises, préparation et montage du budget travaux, gestion des différentes interventions de la vie courante d’une commune, gestion des interventions d’urgence.

La direction adjointe gestion des équipes techniques (8 équipes en tout), organisation des manifestations, gestion des bâtiments publics et du patrimoine communal, gestion du matériel et des équipements mis à la disposition des services et des associations, mise en oeuvre du plan de déneigement.

24

Cellule secrétariat gestion du secrétariat du service, appels téléphoniques, suivi des demandes d’intervention et des dossiers, gestion du matériel informatique, logiciels et relation avec le prestataire de services, planning du déneigement et des astreintes.

Cellule environnement et assurances prise en charge des dossiers décharge, cours d’eau, eau potable, Nant d’Arcier, chaufferie-bois, gestion des arrêtés municipaux de travaux, gestion des contrats d’assurances de la commune.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.