PAE Boucheroz

REFERENTIEL URBAIN, PAYSAGER, ENVIRONNEMENTALE ET ARCHITECTURALE pour la requalification et l’extension du Parc d’Activités des Boucheroz

FAVERGES Février 2011

SAUNIER & Associés Pôle Environnement Parc technologique de la Pardieu 9 avenue Léonard de Vinci 63 063 CLERMONTFERRAND CEDEX 01 Tél : +33 (0)4 73 26 64 66 Fax : +33 (0)4 73 26 43 23 www.saunier-associes.fr

Atelier urba-site Urbanisme, Architecture et Paysage 30 place de la ville 42800 GENILAC Tél : +33 (0)4 77 75 32 81 Gsm : +33(0)6 24 52 64 97 urba-site@orange.fr

SYNOPTIQUE DE LA MISSION

Réunions publiques Réunions techniques

Appropriation du territoire et du projet

Préfiguration référentiel / Enjeux DD

Hypothèse programme / scénarii d’aménagement

Plan de composition urbaine et paysagère

Phase 1

Phase 2

Rencontre Entreprises

Ajustements/ Préparation bases faisabilité

Commune de Faverges -

Rencontre Entreprises

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Faisabilité - Plan-programme / Référentiel AUPE

Phase 3

Avancement

Février 2011

SOMMAIRE

INTRODUCTION DEVELOPPEMENT DURABLE ET PARCS D’ACTIVITES ECONOMIQUES

Extension du parc d’activités économique des Boucheroz

Requalification du parc d’activités économique des Boucheroz

1- Parti d’aménagement et Exigences urbaines et paysagères 1-1- Plan d’ensemble du projet d’extension 1-2- La voirie et les modes de déplacement 1-3- Le concept de plateforme paysagère 1-4- Les paysages 2- Parti d’aménagement et Exigences environnementales 2-1- Gestion de l’eau 2-2- Insertion bioclimatique 2-3- Orientation des choix energétiques 2-4- Qualité environnementale et paysagère 2-5- Choix des essences 2-6- Déplacements et accessibilité

4- Aménagement des espaces publics 4-1- Plan d’ensemble du projet de raqualification 4-2- RD 2508 (voie structurante d’accès au PAE) 4-3- Chemin des Pérouses - Entrée du PAE 4-4- Chemin des Pérouses - Carrefour interne 4-5- Chemin des Pérouses - Voiries internes

3- Exigences architecturales 3-1- L’expression architecturale et volumes bâtis 3-2- Le bâtiment durable 3-3- Les façades 3-4- Les toitures 3-5- Les matériaux et couleurs 3-6- Les entrées/sorties de lot 3-7- Les aires de circulation, de stationnement et de stockage sur les parcelles 3-8- La signalétique et les enseignes 3-9- L’éclairage 3-10- Vues du parc d’activités dans son environnement

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5- Les principes de qualité environnementale 5-1- Règles générales 5-2- Requalification paysagère de la RD 2508 5-3- Les cheminements piétons du PAE 5-4- Traitement des limites entre le PAE et l’environnement agricole extérieur 5-5- Aménagement complémentaire 5-6- Le chemin des Pérouses 5-7- Qualité environnementale et paysagère - Proposition d’aménagement (coté Ouest) 5-8- Qualité environnementale et paysagère - Proposition d’aménagement (coté Est)

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Introduction Ce document détaille, selon une approche thématique, le parti d’aménagement retenu pour l’extension du Parc d’Activités des Boucheroz, la requalification de la zone d’activités existante et de l’entrée de ville nord-ouest de Faverges (RD2508). Dans un souci de mise en valeur de son entrée de ville principale en provenance d’Annecy, de préservation de l’environnement, d’efficacité économique et de réponse aux besoins de la population, la commune de Faverges s’est volontairement engagée à prendre le parti du développement durable pour son parc d’activités en requalification et en extension. Les enjeux priorisés ressortant du diagnostic de l’étude préalable sont les suivants : les enjeux majeurs : > S’appuyer sur les valeurs paysagères existantes pour mettre en valeur l’entrée de ville > Garantir l’insertion des activités économiques dans le grand paysage > Sécuriser l’accès au parc d’activité existant les enjeux forts : > Encourager la performance énergétique des bâtiments par une conception bioclimatique et le recours aux énergies renouvelables > Réduire les consommations énergétiques à l’échelle des espaces publics par une gestion raisonnée de l’éclairage public > Gérer finement les interfaces paysagères entre le site d’extension, l’entrée de ville et les zones agricoles riveraines > Gérer les eaux pluviales par des techniques dites «alternatives» et limiter l’imperméabilisation des sols les enjeux secondaires : > Créer des voies douces (piétons / cycles) permettant de relier le parc d’activité économique au centre-ville > Gérer les eaux usées sur site (partie extension) au travers d’une solution de traitement collective > Encourager les modes de déplacement les moins nuisants (marche à pied et vélo) > Limiter les vitesses de circulation sur la RD2508 et sur les voiries internes au parc d’activités

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Développement durable et Parc d’Activités Economiques

La mise en oeuvre du développement durable sur une zone d’activités poursuit plusieurs objectifs : Du point de vue des collectivités : Redynamiser l’économie locale, inciter et pérenniser les implantations d’entreprises pour maintenir l’emploi, coordonner les projets pour éviter les concurrences destructrices entre collectivités, mais aussi renforcer l’attractivité des équipements d’accueil des entreprises. Du point de vue des entreprises : Donner des conditions d’implantation et de fonctionnement optimales aux entreprises, autant pour rendre attractive la zone dans un souci commercial, que pour éviter le départ d’entreprises en place : sites accueillants, offrant des services aux entreprises et plus globalement de bonnes conditions de travail et d’intégration dans la vie de la cité. Du point de vue de l’environnement : Décider des emplacements et gérer la zone dans un souci d’optimisation des surfaces utilisées, de gestion économe du sol, de protection des ressources, des espèces et des espaces naturels fragiles. S’assurer que la zone prend en considération et réduit ses impacts environnementaux, autant ceux causés par la gestion de la zone que par l’activité des entreprises.

ENVIRONNEMENTAL Qualité de vie

SOCIAL Population

Pressions indirectes pour la protection

Moyens de développement

Emplois Main d’oeuvre, consommation

Minimisation des impacts

ECONOMIQUE Monde de l’entreprise

Du point de vue de la population : Minimiser les impacts, les nuisances et les risques sur le voisinage (paysage, trafics, bruits, odeurs, rejets atmosphériques, accidents …). Faire en sorte que l’offre d’emploi de la zone corresponde aux besoins locaux, en terme quantitatif mais aussi qualitatif.

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EXTENSION DU PAE DES BOUCHEROZ 1- Parti d’aménagement et Exigences urbaines et paysagères

1-1- Plan d’ensemble du projet d’extension Variante 1 (avec STEP hors périmètre d’opération)

Variante 2 (avec STEP dans le périmètre d’opération)

4 1

Le plan d’ensemble pose les grands principes d’aménagement à respecter au niveau de la structuration et de l’organisation du parc d’activités. Périmètre d’opération : 24 425 m2 Emprise espaces publics (variante 1) : 3790 m2 - 16% Emprise espaces publics (variante 2) : 5310 m2 - 21% Emprise espaces privés en préverdissement : 2360 m2 - 9% Surfaces cessibles (variante 1) : 20 620 m2 - 84 % Surfaces cessibles (variante 2) : 19 100 m2 - 78 %

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Lot Surface parcelle cessible (m2) 1 5000 2 3900 3 2560 4 5640 5 2000 6 1520 Total 20 620

Surface plate-forme aménageable (m2) 4450 3450 2160 5150 1750 1300 18 260

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L’ensemble des parcelles doivent être modulables pour permettre leur rassemblement ou leur division suivant les besoins des entreprises

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1-2- Voiries et modes de déplacement Profil de voirie (coupe AA’)

12m (emprise publique)

Sortie

A’ Accès

4m Emprise privée Plate-formes aménageables et constructibles

3m 2m

Emprise privée Plate-formes aménageables et constructibles

Circulations VL/PL Circulations piétonnes en site propre

D’une emprise de 12 m, la voirie interne est conçue pour un sens unique de circulation (accès unique depuis le carrefour d’entrée de l’actuel PAE des Boucheroz). En sortie de PAE, le tourne à gauche est interdit (un îlot végétalisé sera aménagé au centre de la RD2508 pour empêcher le tourne à gauche). Le gabarit de voirie permet une circulation lente des véhicules. L’espace réservé aux piétons est isolé de la chaussée par une bande végétale. Le gabarit intègre également des places de stationnement public (VL/PL) dans l’axe de la chaussée, et une noue paysagère permettant de gérer les eaux pluviales sur site. La voirie à un caractère très végétal grâce au concept de plate-forme paysagère qui permet de garantir la qualité et la cohérence du traitement des limites publiques-privées.

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Franges paysagères préverdies privées, en continuité et ouvertes sur l’espace public STOP Sortie

Positionnement d’une éventuelle clôture - non obligatoire Si l’entreprise souhaite établir une clôture en plus de la haie, pour des questions de sécurité, elle sera de couleur sobre (gris anthracite par exemple - couleur blanche interdite), à grande maille (pas d’obstacles à la petite faune locale), et de 1,6 m de hauteur maximum. Toutes les clôtures en limite de plate-forme du PAE devront être les mêmes pour des questions d’homogénéités.

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1-2- Voiries et modes de déplacement 12m (emprise publique)

Signalétique : _ La signalétique est liée au schéma de circulation. Il s’agit de mettre en évidence le sens de circulation et de bien notifier l’accès externe au parc d’activités (au niveau du futur carrefour RD 2508/Chemin des Pérousses) et également en amont du site (jalonnement adapté). _ Un point d’information, comprenant le plan de l’actuel PAE + l’extension, la liste des entreprises et un espace de stationnement provisoire dimensionné pour 2 PL, est prévu en façade de l’entreprise Point P, à l’entrée de l’actuel PAE. _ Des panneaux directionnels seront à disposer aux intersections en reprenant le nom des entreprises.

4m 3m 2m

3m 2m

Signalétique directionnelle et fonctionnelle (sens unique)

Jalonnement PAE / Accès

Gabarit et partage de la voirie : _ noue paysagère de 3m de large dans l’axe du tracé _ stationnement en long (5,5m x 2m) alterné par des îlots végétalisés et par les entrées charretières aux parcelles _ chaussée à sens unique de 4 m _ bande végétale (buissons bas : +/_70 cm de hauteur) de 0,7 à 1m _ bande piétonne en site propre de 2 à 2,3m (règles d’accessibilité en vigueur : 1,5m mini.) _ candélabres doubles (piétons/circulation) à bon rendement énergétique et au design sobre _ pour les déplacements vélos, le choix est fait de les intégrer dans la circulation générale, dans la mesure où la chaussée est plus large que nécessaire - à 50 km/h, la largeur minimale de la chaussée doit être de 6,25 m, et à moins de 40 km/h, elle est diminuée à 5,50 m - (permettant au cycliste d’être dépassé s’il le faut) et la circulation est ralentie à 30 km/h pour une cohabitation plus sécurisée (circulation mixte sur la bande piétonne nécessitant une largeur d’au moins 3m). En amont du PAE, depuis le centre-ville, un aménagement mixte cycles/piétons en site propre est prévu le long de la RD2508.

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Signalétique directionnelle

Signalétique d’entrée du PAE

Point Info / 2 pl. PL (aire d’attente)

Jalonnement PAE / Accès

Stationnement : _ Appliquer les dispositions applicables de la zone Ux du PLU _ 100% du stationnement des entreprises doit être géré sur le domaine privé _ Imposer des lieux de parkings pour les vélos dans les parcelles privées : 1 place auto (25m2) peut être remplacée 3 places vélos (idéalement abritées) pour 12 salariés par 6 arceaux (12 deux-roues) Traitement qualitatif des revêtements : _ Pour la chaussée : structure lourde adaptée à la circulation des PL / étudier les possibilités de revêtements semiperméables (type enrobé semi-drainant) _ Pour le stationnement public : privilégier les revêtements perméables (enrobé semi-drainant, béton poreux, pavé à joints perméables, dalles de béton engazonnées...) _ Pour les trottoirs : privilégier les revêtements perméables (pavés de béton semi-perméables, concassé sable ou herbe...) REFERENTIEL Urbain, Paysager, Environnemental et Architectural pour la requalification et l’extension du PAE des Boucheroz

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1-3- Le concept de plate-forme paysagère Rapport au grand paysage - délimitation d’aires aménagées («plate-formes paysagères») > maîtrise du cadre paysager sur le long terme > souplesse programmatique à l’intérieur des ilots (« plateformes »)

Insertion paysagère « Amendement Dupont » (L111.1.4 du CU)

12m

RD1508

STATIONNEMENT AIRES DE SERVICES ET DE STOCKAGE

BATIMENT

STOCKAGE INTERDIT - CIRCULATIONS POSSIBLES STATIONNEMENT VISITEUR POSSIBLE

Plate-forme paysagère aménageable et constructible Parcelle privée

Frange paysagère privée : - continuité avec l’espace public - un seul paysage continu entre l’espace public et privé, maîtrisé dans le temps et favorisant le développement de la biodiversité

Accès

VOIRIE INTERNE

Bâtiment présentant au moins une façade principale vers la voirie interne, en recul de 9m par rapport à la limite de l’espace public

MAIL PAYSAGER

18m

Parc d’Activités Savoie Technolac

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RD2508

Bâtiments présentant au moins une façade principale vers la RD2508, aligné sur un recul de 18 m par rapport à l’axe de la route départementale

STOCKAGE INTERDIT (sauf exposition de végétaux dans le cas d'une jardinerie) - CIRCULATIONS POSSIBLES

Localisation des aires de services et de stationnement à l’intérieur de la plateforme pour éviter leur exposition sur l’espace public

BATIMENT

PREVERDISSEMENT DES FRANGES PARCELLAIRES

STATIONNEMENT AIRES DE SERVICES ET DE STOCKAGE

PREVERDISSEMENT DES FRANGES PARCELLAIRES

Pour donner une amplitude aux intervalles entre les plateformes, les parties paysagées privées comme les parties paysagées publiques sont considérées comme un seul paysage continu. La question de la clôture étant localisée sur la limite de la plateforme, on cherche à gommer la rupture entre les plantations de bord de voie et celles qui, à l’intérieur des parcelles, forment le cadre végétal des plateformes. La nature de la gestion ou de l’investissement des parties de ce paysage unitaire pourra varier, mais les essences plantées, la stratification et la densité des plantations seront homogènes.

BATIMENT

Un seul paysage > maîtrise de la qualité du cadre paysager sur le long terme par la continuité en espaces paysagés publics et privés

STOCKAGE INTERDIT

PREVERDISSEMENT DES FRANGES PARCELLAIRES

Le dispositif de plate-forme empêche d’entourer un bâtiment d’aires de services et de stationnement, localise ces éléments à l’intérieur de la plate-forme, et « présente » l’édifice sur au moins une façade vers l’espace public ou la voie de desserte, sans autre intermédiaire que les plantations paysagères.

PREVERDISSEMENT DES FRANGES PARCELLAIRES

Talus routier

Insertion paysagère « Amendement Dupont » (L111.1.4 du CU)

MAIL PAYSAGER

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L’Entrée de ville (RD2508) est requalifiée avec préservation des fossés drainants existants, constitution de filtres végétaux semi-transparents de part et d’autre de la voie, et création d’un ilot central végétalisé. Les bandes roulantes sont réduites au minimum (2x3m) (passage des véhicules de denneigement). Au sud, la perception filtre vers l’espace agricole ouvert. Au nord, la perception filtre vers le front bâti des activités donnant sur la RD, avec une succession cadrée d’ouvertures/fermetures, rythmant ainsi la séquence routière d’entrée de ville.

L’espace agricole - champs ouverts

Franges paysagères privées et zone de recul par rapport à l’alignement urbain Zone d’interface paysagère entre l’espace public et l’espace privé, conçue par l’aménageur en cohérence avec la trame paysagère proposée sur l’espace public. Un front bâti aligné de façon discontinue, à 18 m de l’axe de la RD2508, marque la continuité avec l’alignement des bâtiments du PAE existant des Boucheroz (Intermarché). La clôture de l’entreprise est positionnée en limite de plateforme (et non de parcelle). L’espace de recul par rapport à l’alignement bâti doit être traité avec soin. Les stockages et stationnement sont interdits (sauf cas d’une jardinerie exposant des végétaux). Les circulations sont autorisées (livraison).

les limites latérales de parcelles Zone d’interface paysagère entre deux parcelles privées, conçue par l’aménageur en cohérence avec la trame paysagère proposée sur l’espace public.

La voirie interne Voie apaisée, mixte dans ces fonctions et à sens unique.

En limite de parcelle, un fossé drainant de faible profondeur est installé pour drainer les eaux pluviales vers les fossés et noues périphériques. Il est simplement enherbé et accessible depuis les voies périphériques pour faciliter son entretien.

La trame paysagère publique et privée est conçue par l’aménageur en cohérence avec la trame paysagère proposée au niveau de l’entrée de ville.

Cette trame paysagère complémentaire des franges paysagères, participera à la trame verte locale comme corridor écologique de dispersion, et comme «chemin de l’eau» (gestion des eaux pluviales). Elle contribuera également à la création «d’un seul paysage» végétal pour l’ensemble du parc d’activités.

La plupart des plantations sont sur les franges paysagères privées (arbres hautes tiges, zones de buissons et zones ouvertes de prairie). Sur l’espace public, un îlot végétal sépare la chaussée de l’espace réservé aux piétons, et une noue paysagère enherbée marque la limite publique/ privée.

Alignement discontinue des bâtiments à7m de la limite de plateforme (9 m de la limite de l’emprise publique). Les règles d’occupation du sol sont les mêmes que pour l’entrée de ville.

1-4- Les paysages L’Entrée de ville (RD1508) est laissée en l’état. Le talus routier (hauteur 3 m environ) bloque les échappées visuelles vers le parc d’activités.

Repère de coupe B

Les limites de plateformes sont paysagées afin de créer un écrin aux éventuels bâtiments annexes qui s’implanteraient en limite. Les enseignes sont interdites sur la façade bâtie ouverte sur la RD1508

B’ Les essences utilisées devront respecter la palette végétale décrite dans ce document

Coupe BB’ 12m (emprise publique)

19m emprise publique RD2508 requaliÞŽe

21m emprise publique RD1508

18m

4m 3m 5m

3m1m 3m

52m

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3m 2m

41m

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2m 5m

12m

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EXTENSION DU PAE DES BOUCHEROZ 2- Parti d’aménagement et Exigences environnementales

2-1- Gestion de l’eau L’un des premiers enjeux d’une bonne gestion des eaux pluviales est l’aménagement du territoire. Elle permet de poursuivre l’urbanisation des secteurs où les réseaux de collecte sont saturés, alors que les techniques traditionnelles ne le permettent plus. La gestion des eaux pluviales Les toirures végétalisées, qui sont autorisées dans le parc d’activités, permettent de traiter une part importante des eaux pluviales. L’ensemble des eaux pluviales de toitures devra être récupéré et stocké à la parcelle afin d’être réutilisé pour l’arrosage des espaces verts. L’eau de pluie peut être recueillie depuis les gouttières et récupérée dans des citernes (de préférence enterrée, pour être à l’abri de l’air et de la lumière, qui favorisent le développement des algues et microorganismes). Equipée d’une pompe, cette citerne permettra l’arrosage des espaces verts et plantations. Les noues présentent dans le parc d’activités collecteront les eaux pluviales ainsi que les eaux de voirie. Elles permettront de gérer les eaux pluviales par infiltration (sous condition que l’étude de sol confirme cette hypothèse) soit de manière régulée vers un exutoire (puit, réseau de collecte...). Elles feront l’objet d’un aménagement paysagerpermettant une bonne intégration paysagère ainsi qu’une diminution des polluants dans les eaux. L’imperméabilisation des sols doit être limitée. Les aires de stationnement engazonnées ou réalisées avec des substrats perméables sont fortement recommandées.

Structure de stockage (tranchée ou cuve)

Noue, Loos-en-Gohelle

Noue paysagère, Quartier Bois Habité, Lille

Toiture végétalisée

Noue, Lille

Entretien : Pour la gestion quotidienne des aménagements, les usagers au sens large sont des acteurs essentiels : les professionnels pour les ouvrages implantés sur leurs terrains et les services techniques en charge de la voirie, de l’entretien des espaces verts ou de l’assainissement pour les ouvrages publics. Dès la conception du projet, les usagers doivent être informés des règles de bonnes pratiques. La gestion des eaux usées Filtre planté de roseaux

Les entreprises qui s’installeront dans l’extension du parc d’activités des Boucheroz devront être raccordées au filtre planté de roseaux, situé à l’ouest du site, pour le traitement de leurs eaux usées. Les entreprises devant faire l’objet de traitement spécifique de leurs eaux usées (blanchisserie, station de lavage...) devront traiter leurs eaux usées à la parcelle. Entretien : Le filtre planté de roseaux sera entrenu par la municipalié. Revêtement drainant

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Béton drainant

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Parking végétalisé

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2-2- Insertion bioclimatique Le bilan énergétique global des consommations d’énergie générées par une zone d’activités peuvent être important. Les consommations d’infrastructure, notamment d’éclairage public représentent en moyenne de 5 à 10 % du budget de fonctionnement des collectivités. Les consommations des bâtiments et leur fonctionnement spécifique ont une part importante et très variable dans la consommation globale dues aux apports internes (froid produits frais et surgelé, à la chaleur des processus industriels, éclairage et appareillage électronique, au nombre de personnes présentes... Dans des cas d’apports internes importants et/ou des protections solaires insuffisantes, les besoins d’énergie pour le rafraîchissement peuvent dépasser de loin ceux du chauffage.

Aménagement bioclimatique

Maisons bioclimatiques

Bâtiment d’activités, Buc

L’insertion bioclimatique des bâtiments : L’architecture bioclimatique concerne tous les types de bâtiements habitat, tertiaire et industriel. Elle a pour but de minimiser les besoins énergétiques du cycle de vie d’un bâtiment (construction, exploitation, rénovation, déconstruction) sans créer de pression sur les ressources environnementales, afin de maintenir des températures constantes et agréables, tout en controlant l’hygrométrie, l’acoustique, la qualité de l’air et la lumière intérieur. Pour cela, il convient de travailler sur : • Des gabarits compacts et une inertie lourde à très lourde au travers des principes constructifs (limitation des déperditions énergétiques, augmentation de l’inertie du bâti, limitation des effets de turbulence et d’ombres portées), • La recherche d’une solarisation passive des bâtiments pour les besoins de chauffage (orientation), • La disposition des différents espaces de séjour prolongé, par un zonage thermique adapté (éclairage naturel, apport de chaleur), • Des systèmes de climatisation et de rafraîchissement passifs : protections solaires, végétalisation... Les plantations d’arbres hautes tiges, à feuilles caduques et port étalé sont à favoriser à proximité des bâtiements pour apporter un ombrage en été sans masquer la soleil en hiver, • Une ventilation des bâtiments intégrant des options bioclimatiques (puits canadiens, ventilation naturelle...) • Privilégier une orientation au Sud pour les espaces à usages prolongés ou à forte densité d’occupation (optimisation des apports solaires passifs) • Positionner les gabarits les plus hauts préférentiellement au Nord du terrain et les plus bas au Sud pour limiter les effets de masques solaires

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Centre technique du parc du Héron, Villeuneuve d’Ascq Source : Atelier d’architecture écologique

Centre Faune-Flore, Santes Source : Atelier d’architecture écologique

Atelier de la Fosse Loos-en-Gohelle

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Architecture bioclimatique Source : JK Engineering

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2-3- Orientation des choix energétiques On oppose généralement les « énergies fossiles » (pétrole, charbon…) aux énergies renouvelables : vent, soleil… Les premières sont disponibles en quantité limitée, puisque les stocks mettent plusieurs millions d’années à se constituer, les secondes sont disponibles de façon permanente et se renouvellent en permanence. Le soleil constitue une source d’énergie propre et disponible en tout lieu (« énergie ambiante »). Il est la source de toutes les énergies renouvelables soit directement sous forme de chaleur et de lumière, soit indirectement avec les cycles atmosphériques (vent, énergie géothermique…) Le recours aux énergies renouvelables : »» L’énergie solaire peut être utilisée sous forme de production d’eau chaude sanitaire par le biais de capteurs solaires thermiques et de production d’électricité par le biais de capteurs solaires photovoltaïques. »» Le recours à la biomasse n’est pas envisageable par manque de place sur site et par impossibilité de raccordement au réseau de chaleur d’ores et déjà en place dans la commune (capacité maximale atteinte). »» La géothermie peut etre envisagée par le biais de pompes à chaleur air/air. Le recours aux autres formes de géothermie nécessite des études plus approfondies. »» Le recours à l’énergie cinétique du vent peut être envisagé mais étant donné les vitesses de vent enregistrées, ce type d’énergie ne semble pas être le plus rentable. »» Le chauffage électrique simple, sauf cas particulier démontré, ne constitue pas une solution acceptable.

Plan Lumière, Lyon

Plan Lumière, Lyon Confluence

Eclairage public solaire

Panneaux solaires

Lycée Vinci, Calais

L’éclairage : L’éclairage public est l’un des secteurs les plus consommateurs d’énergie et même s’il ne représente qu’environ 1.3% de la consommation nationale d’électricité (environ 2.3TWh), il constitue une part importante dans le budget des communes.

Parc éolien

Pieux géothermique et pompe à chaleur

Le parc d’activités sera équipé de candelabres limitant la consommation d’énergie, à savoir : • Des candelabres équipés de diodes électroluminescentes (LED), • Des candelabres faisant recours aux énergies renouvelables. L’intensité lumineuse sera calculée en fonction des partiques référencée dans le parc d’activités : • Intensité plus faible à partir de 22 heures, • Fonctionnement d’un candélabre sur deux à partir de 22 heures, • Les caissons lumineux ainsi que les lettres en éclairages néons sont interdits, • L’éclairage direct ou indirect des enseignes sera réalisé par appliques ou projecteurs au sol.

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Eclairage public solaire et éolien

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2-4- Qualité environnementale et paysagère L’aménagement des espaces libres mérite un soin particulier car ces espaces constituent la vitrine de chaque entreprise et fabrique l’image du parc d’activités. Un traitement végétal de qualité, en particulier sur les espaces visibles depuis les voies de circulation est essentiel pour la perception globale du lieu. Le traitement des espaces : Les espaces libres ne doivent pas forcément être traités de manière homogène, chaque groupe d’usages peut donner lieu à un traitement adapté afin d’améliorer la qualité fonctionnelle et esthétique : • Les aires de stationnement bénéficieront au minimum d’un arbre pour quatre places; • Le choix des formes et de l’implantation des végétaux ne devra pas pénaliser la pratique de l’espace public (circulation piétons, cyclistes, personnes à mobilité réduite); • Les cheminements piétons se doivent d’être soignés; • Eviter l’excès de plantation qui pourrait conduire à une fermeture des espaces tout en créant des filtres visuels entre les bâtiments et les axes de communication • Utiliser le pouvoir régulateur de la végétation sur les espaces extérieurs pour atteindre les cibles de confort d’été/ hiver La présence végétale dans l’espace public ou privé ne se résume pas aux seuls arbres. D’autres formes végétales pourront être utilisées : • Pelouses ou prairies, • Bosquets d’arbres ou d’arbustes, • Massifs fleuris.

Parking perméable

Mail de platanes, Roubaix

Parc des géants, Lille Cheminement piéton

Toiture végétale, Singapour

Parc Matisse, Lille Prairie à fauchage tardif

Musée du Quai Branly, Paris

Le choix des essences : Le choix des essences devra répondre à une exigence locale : le parti du projet d’aménagement, tout en s’inscrivant dans une perspective plus globale et le respect d’une cohérence territoriale. Il n’existe donc pas de liste de végétaux «acceptables ou non», mais une cohérence à travers les choix de plantations devra assurer une relation entre le parc d’activités et le territoire. Dans le choix des essences, il faudra être attentif à : • Utiliser des végétaux dont la taille adulte convient aux dimensions du site ; • Ecarter les espèces allergisantes ou qui portent un risque de toxicité et celles dont les fruits sont dangereux (toxiques, projectiles ou risques de chutes) ; • Eviter les espèces à racines traçantes.

Exemple de haie mixte

1/3 persistant et 2/3 caduque

Mise en scène d’un bâtiment par le végétal

L’entretien : La qualité écologique des espaces verts privés ou publics peut être préservée pas des pratiques de gestion différenciée (fauchage tardif par exemple), qui limitent l’entretien au minimum nécessaire et n’emploient pas d’intrants chimiques. Piscine Jean Nouvel, Le Havre

L’arrosage des pelouses, espaces verts, espaces fleuris... sera réalisé grâce à la récupération des eaux pluviales.

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2-5- Choix des essences Il ne s’agit pas ici d’établir une liste des végétaux autorisés sur le site, mais plutôt de donner des orientations quant aux plantes à utiliser pour respecter le parti-pris du projet : s’intégrer au mieux dans le territoire. Ainsi, les listes établies par la suite ne sont pas exhaustives. Elles se basent sur les végétaux types du département de Haute Savoie recensés dans l’Inventaire Forestier National de 2009. Ces végétaux présentent l’avantage d’être adaptés au climat et au sol et participent à l’intégration paysagère de l’aménagement. Il est également souhaitable d’utiliser les végétaux présents dans ces listes ou des végétaux proches, afin d’assurer l’homogénéité de l’ensemble de la zone d’activités. Pour des raisons pratiques, les végétaux ont été classés selon leurs « fonctions » en termes d’urbanisme. Les fonctions écologiques et purement esthétiques ne sont pas détaillées. Neuf catégories ont ainsi été dégagées, et pour chacune de ces catégories, une liste de végétaux a été établie. Les neuf catégories et leurs fonctions principales sont répertoriées dans le tableau suivant : Catégories Arbres d’alignement (pouvant aussi être utilisés en isolés)

Arbres plus adaptés à l’état isolé

Arbres de parking Arbres de haut jet à port étroit Haies-lisières

Massifs arbustifs

Végétation basse et plantes couvre-sol Plantes grimpantes Pelouses Au sein de cette catégorie, on peut distinguer les pelouses très entretenues (devantures) et les pelouses peu entretenues (grands espaces), qui nécessitent l’utilisation d’espèces différentes.

Fonctions urbanistiques principales - Filtre visuel - Mise en valeur du grand paysage - Accompagnement de voirie - Elément structurant - Point de repère - Vitrine - Ombrage - Réduction de l’effet « minéral » - Masque les façades arrière de bâtiments - Masque les aires de stockage - Marque les limites (parcellaires, cheminements, organisation de l’espace au sein d’une parcelle…) - Participe à l’intégration paysagère en servant de transition vers les zones boisées - Masque les façades et les aires de stockage - Elément structurant - Point de repère - Réduction de l’effet « minéral » - Réduction de l’effet « minéral » - Filtre visuel - Réduction de l’effet « minéral » - Réduction de l’effet « minéral » - Mise en valeur de l’espace

Arbres d’alignement (pouvant aussi être utilisés en isolés) : • Erables : Acer platanoides ; Acer Pseudoplatanus • Aulnes : Alnus glutinosa ; Alnus incana ; Alnus cordata • Frênes : Fraxinus excelsior • Tilleuls : Tilia platyphyllos • Ormes : Ulmus ‘Dodens’, Resista® • Sorbiers : Sorbus aucuparia ; Sorbus aria • Chênes : Quercus robur ; Quercus petrae • Merisiers : Prunus avium • Poiriers : Pyrus calleryana ‘Chanticleer’ ; Pyrus pyraster Tilia platyphyllos

Arbres plus adaptés à l’état isolé : • Erables : Acer platanoides ; Acer Pseudoplatanus • Chênes : Quercus robur ; Quercus petrae • Pins : Pinus sylvestris • Sapins : Abies alba • Epicéas : Picea abies Arbres de parking : • Pommiers d’ornements : Cultivars de Malus à port non arbustif Arbres cités en alignements sauf Tilleuls, Chênes, Merisiers, Sorbiers Arbres de haut jet à port étroit : • Bouleau : Betula pendula ‘Fastigiata’, ‘Crispa’, ‘Laciniata’, ‘Purpurea’ • Tremble : Populus tremula ‘Erecta’ • Charme fastigié : Carpinus betulus ‘Fastigiata’ • Chêne fastigié : Quercus ‘Fastgiata Koster’ • Peuplier : Populus nigra ‘Italica’ • Epicéa fastigié : Picea abie ‘Columnaris’ • Pin sylvestre fastigié : Pinus sylvestris ‘Fastigiata’

Abies alba

Populus tremula ‘Erecta’

Quercus petrae

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2-5- Choix des essences Haies-lisières : • Saules : Salix appendiculata ; Salix aurita • Pruneliers : Prunus spinosa • Cornouillers : Cornus sanguinea • Noisetiers : Corylus avellana • Aubépines : Crataegus monogyna • Viornes : Viburnum lantana ; Viburnum opulus • Eglantiers : Rosa arvensis ; Rosa canina ; Rosa pendulina • Sureaux : Sambucus nigra, Sambucus racemosa • Nerpruns et bourdaines : Rhamnus catharticus, Rhamnus alpina, Rhamnus frangula • Troènes : Ligustrum vulgare • Charmes : Carpinus betulus • Erables champêtres : Acer campestre • Chèvrefeuilles des haies : Lonicera xylosteum • Ifs : Taxus baccata

Ligustrum vulgare

Massifs arbustifs : • Viornes : Viburnum lantana ; Viburnum opulus • Noisetiers (Cultivars) : Corylus avellana ‘Contorta’, ‘Red Majestic’® • Troènes : Ligustrum vulgare • Cornouillers : Cornus sanguinea ‘Winter Beauty’ ; Cornus stolonifera ‘Flaviramea’ • Pins arbustifs : Pinus sylvestris ‘Watereri’ • Epicéas nains : Picea abies ‘Will’s Zwerg’

Picea abies ‘Will’s Zwerg’

Cornus sanguinea

Vaccinium vitis-idaea

Salix aurita

Viburnum opulus

Végétation basse et plantes couvre-sol : • Rhododendron : Rhododendron ferrugineum • Géraniums vivaces • Airelle rouge : Vaccinium vitis-idaea • Genévrier nain : Juniperus sibirica • Epicéas nains : Picea abies ‘Pygmaea’ Plantes grimpantes : • Chèvrefeuilles : Lonicera periclymenum • Clématites : Clematis vitalba • Lierre : Cultivars de Hedera helix

Rhododendron ferrugineum Picea abies ‘Pygmaea’

Pelouses : • Mélange avec agrostides, fétuques fines et cultivars fins de Ray Grass Anglais (entretien fort) • Mélange avec fétuques élevée et pâturins des prés (entretien faible)

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Lonicera periclymenum

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2-6- Déplacement et accessibilité

Le parc d’activités des Boucheroz est situé en entrée de ville, au coeur d’un maillage dense de voies primaires et secondaires. La site s’inscrit également au coeur d’un maillage de chemins mais qui manque de lisibilité et de cohérence. Le parc d’activités demeure difficile d’accès pour les piétons et les cyclistes ainsi que pour les personnes à mobilité réduite.

Parking à vélos végétalisé

Station Vélo’V, Lyon

Tramway, Clermont-Ferrand

Piste cyclable, Puteaux

Station Vélo’V, Lyon

Parking à vélos

Bande podotactile

Accessibilité

Objectifs : • • • • • •

Limiter l’usage de la voiture au profit de circulations douces sécurisées, Améliorer la lisibilité et la perméabilité du parc d’activités, Développer les modes de déplacements doux dans un objectif de liaison entre le parc et le centre-ville, Améliorer l’accessibilité à l’ensemble des usagers, Améliorer l’organisation du stationnement, Accentuer la délimitation entre l’espace public et l’espace privé.

Les actions à mettre en place : • Appliquer, au minimum, la réglementation en vigueur en matière d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (rendre accessible la totalité du parc d’activités), • Réserver une surface de stationnement vélos couverts facilement accessible, à raison d’un vélo pour 5 ou 10 usagers (salariés et public), • Mettre en cohérence les liaisons douces existantes et celles à développer, • Mettre en place des dispositifs permettant d’informer les PMR d’une traversée piétonne : bande podotactile, bateaux, traversées piétonnes en deux temps, • Eclairer les cheminements afin d’en faciliter l’accès et de créer des ambiances agréables.

Zone 30, Paris XVIIIème

Aménagement piéton, Nantes

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EXTENSION DU PAE DES BOUCHEROZ 3- Exigences architecturales

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3-1- DL’expression architecturale et volumes bâtis Préambule : Les prescriptions architecturales suivantes sont à respecter : les permis de construire seront à présenter au gestionnaire, et celui ci, tout comme le service instructeur pourra refuser le permis s’il est de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt du projet global, au site et au paysage naturel et urbain. Ces dispositions sont valables pour les bâtiments neufs dans la zone d’extension du PA mais aussi dans le cadre de la requalification de bâtiements existants. Une architecture contemporine de qualité, simple et innovante doit être privilégiée. L’architecture doit s’insérer avec discrétion dans l’environnement proche et le paysage lointain des montagnes. Le principe étant que le bâtiment s’insère dans son environnement et non l’inverse. Les pastiches seront proscrits. Pour les plus grands volumes, plus difficiles à intégrer dans leur environnement, il faut chercher à casser le volume unitaire grâce à des effets de retraits. Composition : Il est donné des recommandations pour la hauteur, la volumétrie, les toitures, les façades et les annexes, afin de permettre une création architecturale de qualité. La hauteur maximale des constructions à l’acrotère sera de 7 mètres maximum par rapport au terrain naturel fourni par l’aménageur avant travaux, compris installations techniques si elles sont disposées en toiture. En terme de morphologie, l’ensemble du bâtiment ne devra pas former un parallélépipède à l’état brut type « boîte à chaussures », mais chercher une composition volumétrique originale mais restant simple. Les transition entre les volumes massifs et les volumes plus petits devront être bien agencées de sorte à obtenir des imbrications de qualité. Ces espaces «supplémentaires» pourront en outre avoir une fonction bien précise dans le bâtiment d’un point de vue thermique ou fonctionnel par exemple, comme espaces tampons pour des sas d’entrées au Nord, espaces de bureaux.... Les bâtiments nécessairement longs pourront être scindés par des jeux de transparence avec différents matériaux ou une alternance de redents, de murs végétalisés par exemple, afin de rompre l’uniformité de la façade. Toute annexe devra être en accord avec la construction principale, avec une architecture et un aspect similaire.

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3-2- Le bâtiment durable QUELQUES REPERES

Le bâtiment durable est avant tout un bâtiment bien pensé avant d’être bien construit. - économie de la ressource énergétique pensée globalement - optimisation des structures - perennité des matériaux et de leur mise en oeuvre - adapatation à son environnement L’impact environnemental du bâtiment même doit être prise en compte dans la forme selon le type de programme, la composition de la façade et les types de matériaux utilisés afin de réduire les nuisances : volume compact limitant les échanges thermiques, réduire les ouvertures directes au nord, se servir des espaces non chauffés pour éviter les déperditions thermiques, penser à un système de chauffage réactif (et donc peu d’inertie pour le bâtiment pour aussi faire un choix de matériaux adaptés... ). Les bâtiments prendront en compte des caractéristiques bioclimatiques, en privilégiant la captation solaire en hiver et en s’en protégeant l’été. Il s’agit également d’optimiser l’éclairage naturel (par des ouvertures en position zénithale) et sans surchauffe (larges fenêtres au nord). Afin de maîtriser la sur-solarisation, des protections solaires peuvent être nécessaires pour le confort thermique : étagères à lumière, stores à toile ajourée, stores intégrés au double-vitrage, brise-soleil… et enfin un point tout aussi important, sa capacité à évoluer : Evolutivité du bâtiment Maîtres d’ouvrage et Maîtres d’oeuvre réfléchiront aux notions d’évolution d’usage et d’adaptation du bâtiment. Un établissement construit aujourd’hui peut être amené à subir de nombreuses évolutions d’utilisation, liées au développement de l’entreprise ou à l’évolution du process de fabrication. Sans oublier, en cas de vente, les changements radicaux d’affectation. Non seulement ces changements doivent être possibles, mais ils doivent aussi s’effectuer en minimisant les coûts et les impacts environnementaux. La conception du bâtiment doit donc mettre en évidence un certain nombre de propriétés : flexibilité, évolutivité... Exemples de solutions : précablage, techniques sèches (basées sur des systèmes constructifs entièrement démontables, etc...), gestion de l’implantation sur la parcelle dans le temps...

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COÛT GLOBAL D’UN BATIMENT = COÛT INVESTISSEMENT + FONCTIONNEMENT + MAINTENACE /ADAPTATION + DÉCONSTRUCTION URBANISME • Distances et mitoyennetés • Ensoleillement et gabarits • Ressources en eau • Ressources en énergie • Qualité des eaux rejetées CONSTRUCTION • Isolation thermique • Isolation acoustique • Protection olfactive • Dispositions sanitaires (aération, amiante, plomb, etc.) • Qualité d’ambiance et d’usage (surfaces, vue, lumière naturelle, équipements sanitaires) RISQUES ET NUISANCES • Règles acoustiques pour protéger les occupants, et limiter les émissions de bruit • Limitation des risques de pollutions du sol par des options constructives complétant les dispositions techniques • Etude des cheminements limitant les risques de rejet accidentels de déchets, etc.

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3-3- Les façades

Le concept de plate forme paysagère induit que les accès principaux des bâtiments, qu’ils soient dédiés au public, aux employés, à la gestion de l’activité implantée, se feront principalement sur les façades situées en coeur de parcelle.

Verre et volets coulissants

Mur rideaux, protection solaire

Néanmoins les façades «tournées» sur l’espace public que ce soit en alignement de l’axe d’entrée de ville RD2508, ou en alignement des voies du parc d’activités, recevront un traitement soignées. La façade ne sera pas considére comme un simple habillage d’un volume mais bien comme l’expression des espaces intérieurs et de leur fonction. Il sera recherché une simplicité et une homogénéité des ouvertures sur les façades en privilégiant des murs rideaux à l’échelle du bâtiment et en évitant les percements aléatoires puremment fonctionnels.

Vides et pleins dans un volume

Structure apparentes et mur rideaux

De par la hauteur des bâtiments assez restreinte, le paysage lointain marqué des montagnes, il peut être intéressant de travailler un rythme horizontal ou vertical selon les cas. Les ouvertures de service et livraisons ne devront pas se démarquer de la composition du rythme de la façade. Leur simplicité et leur homogénéité sera recherchée. Les façades donnant sur la voirie apparaîtron plus lisses, plus uniformes et se feront plus discrètent, derrière le végétale qui sera mis en avant.

Horizontalité et filtrage de la lumière Discontinuité par les ouvertures oscillantes

Alternance vides-pleins, variante rythmique

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3-4- Les toitures

Impact visuel et intégration des toitures

Pour une conception qualitative de la 5ème façade : Il sera proposé en priorité une toiture végétalisée afin d’améliorer la régulation thermique des batiments et une intégration au paysage qualitative du parc d’activités (vue du PA depuis les versants avoisinants mais aussi rapport des lignes de crêtes avec les lignes de toits). Deux types de toitures végétalisés existent : • Végétalisation intensive : les plantations se font en pleine terre, c’est celle qui a une propriété supplémentaire d’isolation thermique pour cela. Le toit de pente doit être inférieur à 3°, et son entretien est plus contraignant. • Végétalisation extensive : les plantations sont plus naturelles et spontanées, et s’effectuent sur un substrat artificiel mince. Les toitures terrasses seront privilégiées, toutefois pour des bâtiments de types hangars une ossature légère sera toutefois admise avec en auquel cas une toiture à double pente (de même degrée que les bâtiments déjà existants sur site). Elles seront dissimulées par un acrotère horizontale.

La cinquième façade végétalisée

Les toitures pourront intégrer des panneaux solaires ou des accumulateurs solaires dans le cadre de l’utilisation des énergie renouvelables. Cette implantation devra être soignée et participer à l’architecture.

Capacité de végétalisation de la zone du PA

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3-5- Les matériaux et couleurs Les matériaux utilisés dans la construction du bâtiment lui confèrent une qualité esthétique discrète, simple, non criante afin de s’armoniser avec le paysage rural et conférer une identité qualitative au PA. C’est avant leur mise en oeuvre qui déterminera la qualité architecturale des bâtiments. Sont interdits sur les parements extérieurs et clôtures, les matériaux dégradés, les imitations de matériaux, les tôles ondulées, les bardages métalliques type « pyjama » et l’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (parpaings, briques creuses, agglomérés...). Les dérivés de polypropylènes. Leurs sont préférés les matériaux de types naturels sans coloration artificelle de types bardages bois, béton, verre... L’emploi de matériaux bruts est encouragé à condition que leur mise en œuvre contribue à la qualité architecturale du projet et ne soit pas de nature à compromettre son insertion dans le site. La dimension écologique des matériaux et leur impact environnemental doit aussi être pris en compte : utilisation des matériaux naturels : bois, chanvres, recylés, recyclables : revêtement de sols, panneaux d’OSB...., ou à impact environnemental maitrisé.

Plaques d’acier pré-rouillé

Bois et métal

Les matériaux recommandés pour le parc d’activités seront donc : • Les bardages bois (valorisation de la filière bois en Rhône Alpes), le verre, le béton, l’acier (ex corten), les cassettes isolantes planes, les bardages métalliques de qualité. • il sera aussi préférés des matériaux ayant une bonne résitance dans le temps et peu dégradables.

Cassettes métalliques laquées

Structure extérieure bois et verre

Colorimétrie Le choix de couleurs doit favoriser les luminances faibles, et donc éviter les couleurs trop vives, excepté pour valoriser l’architecture par des éléments de signalétique ou d’enseigne. La sélection des couleurs devra être étudiée selon l’exposition et l’orientation de l’élément. Elle doit mettre en valeur le traitement architectural (structure, volume) qu’elle accompagne et respecter une harmonie d’ensemble.

Acier inox, mirroir du paysage

Structure bois et filtre

Cassettes métalliques planes Exemplex d’ouvertures en bardage bois

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3-6- Les entrées/sorties de lot

L’accès à la parcelle privée constitue la porte d’entrée de la société implantée. Celle-ci doit, au minimum, être fonctionnelle, c’est-à-dire permettre une manœuvre directe en entrée et en sortie à partir et vers la ou les voie(s) publique(s). La manœuvre doit s’effectuer sans empiéter sur les files de circulation à contre sens et son rayon d’accès doit être suffisant. Cette porte d’entrée doit, au minimum, être rapidement identifiée et donc signalée, c’est-à- dire facilement repérable (cf chapitre signalétique). La largeur et l’implantation des portails devront être étudiées de manière à permettre le passage aisé des poidslourds.

Exemple d’implantation des entrées de lot du PA : édicule regroupant les boites aux lettres, coffrets techniques, enseignes, etc...

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3-7- Les aires de circulation, de stationnement et de stockage sur les parcelles Principes : Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions, extensions et installations autorisées dans la zone, doit être assuré en dehors des voies publiques sur des emplacements aménagés. Chaque emplacement doit répondre aux caractéristiques suivantes : Longueur : 5m Largeur : 2m50 Intégration du stationnement Les espaces de stationnement sont à intégrer dans des aménagements paysagers structurés par le végétal ou par le minéral. Stationnement composé de plantations arbustives ou arborescentes et revêtements diversifiés : gravillons, gazon, sable compacté... Le nombre de places de stationnement à créer par parcelle doivent être suffisantes pour les véhicules liés à l’exploitation de l’entreprise et répondre aux besoins de livraison, du personnel et des visiteurs. Il est impératif d’éviter que le chargement et déchargement de camions déborde sur l’espace public. Deux principaux types de revêtements sont à retenir : • Pour les usages quotidiens (places très fréquentées) et le stationnement de poids lourds, il est préférable de choisir un revêtement en surface minérale et résistante, de type bitume. Pour les voie d’accès des poids lourds, le béton poreux a une durée de vie plus longue que l’enrobé (à partir de 100 m2). Pour le stationnement fréquent des véhicules légers, on peut envisager de mettre des pavés en joints serrés (à partir de 50 m2), plus esthétiques. • Pour les stationnements visiteurs ou occasionnellement sur-fréquentés, il s’agit de choisir un matériau perméable, de type dalles béton-gazon (à partir de 100 m2 = 8 places) à tondre comme un espace vert, ou des gravillons, à entretenir également. Les aires de stationnement devront être végétalisées à raison d’un arbre à haute tige toutes les 6 places minimum, et de petites haies ou bosquets toutes les 3 places minimum.

Exemple d’organisation de lot du PA : zone de stockage et service en coeur de plateforme paysagère.

Chaque entreprise doit matérialiser un espace de stationnement réservé aux deux-roues : un emplacement pour 5 salariés est à prévoir. Une place auto (25 m2) peut être remplacée par 14 places vélos. Cet espace de stationnement sera bien accessible, visible, éclairé, et dans un lieu de passage (système antivol ou de surveillance à envisager également). La structure du mobilier doit être robuste, éclairée et protégée des intempéries. Un support métallique ou béton est à privilégier. Dans un souci d’intégration, il sera de même couleur que le bâtiment principal et pourra être végétalisé.

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3-8- La signalétique et les enseignes Préambule • Afin d’informer et de diriger les usagers, il faut proposer une signalétique claire et esthétique. Il est important de limiter la quantité d’informations et d’éliminer la signalétique redondante. La signalétique peut être harmonisée en regroupant sur une même structure l’ensemble des informations et en utilisant la même typographie ainsi qu’un code couleur. Signalétique • La signalétique est liée au schéma de circulation. Il s’agira de mettre en évidence les sens interdits, le fonctionnement interne et de bien marquer les accès au parc d’activités. • Un point d’information, comprenant le plan de la zone, la liste des entreprises et un espace de stationnement provisoire, devra être localisé à l’entrée de zone. Les panneaux directionnels seront à disposer aux intersections en reprenant les noms des entreprises. Afin de faciliter l’orientation de l’usager et la lisibilité des messages, il faut : • donner une priorité à l’aménagement du point d’accueil et d’information à l’entrée du site • actualiser régulièrement la signalétique si nécessaire • donner un nom à toutes les voies et identifier chaque entreprise par un panneau spécifique • harmoniser l’ensemble des panneaux signalétiques par la mise en place d’une charte graphique et du mobilier support. Enseignes • Les enseignes doivent être conçues de façon sobre, en nombre limité, installées de façon réfléchie afin de renforcer leur message et éviter l’effet vitrine. • Pour intégrer au mieux l’enseigne tout en conservant son rôle d’identification de l’entreprise, il est nécessaire de la concevoir en relation avec l’architecture et l’implantation du bâtiment. • Ainsi, elle doit s’intégrer à la façade du bâtiment grâce à une accroche directe sur la façade et ne doit en aucun cas dépasser des acrotères. Intégrée au mur et elle contribuera au rythme de la façade, et pourra être largement mise en avant. • Cette signalétique doit, au minimum, être réglementaire, conforme au cadre législatif. • Les panneaux publicitaires seront interdits sur l’ensemble de la zone d’activité.

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3-9- L’éclairage

Les équipements utilisés seront communs à la partie existante du PA et à son extension. Les candélabres ne devront pas présenter un caractère autoroutier mais simplement urbain. Leur hauteurs sera limité à 4m par rapport au sol naturel. Des éclairages au sol ponctuels pourront être prévus pour souligner des éléments forts du site (un bâtiment repère, un alignement, un marquage au sol...). Un éclairage de sécurité permet aussi de valoriser l’image de l’entreprise. Candélabres

Candélabres

Eclairage au sol rasant

Eclairage au sol végétation

L’éclairage excessif doit être évité car les effets de pollution lumineuse finissent par perturber la lisibilité, et peuvent occasionner des éblouissements en bordure d’axe routier. Il est préférable de créer des ambiances différentes en variant les intensités lumineuses, en utilisant des supports adaptés aux usages, d’éclairer de façon diffuse ou ponctuelle afin de souligner un élément architectural. Les équipements d’ éclairage devront bien s’intégrer avec le mobilier choisi sur les voies publiques. L’éclairage solaire ou basse consommation sera privilégié.

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3-10- Vues du parc d’activités dans son environnement

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LA REQUALIFICATION DU PAE DES BOUCHEROZ 4-Aménagements des espaces publics

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4-1- Plan d’ensemble du projet de requalification Création d’un giratoire 30 m

Signalétique directionnelle pour repérage des entreprises

Mini-giratoire pastille franchissable (respect priorité à droite)

Alig clôt nemen (ou ure (no t du bâ 18m ou mur d n oblig ti et po trai ’ tem empre atoire sitionn ) in ent eme pay te, nt d sag ’une er a éve déq ntu uat) elle

Signalétique directionnelle d’entrée de parc Piste mixte cycles / piétons

Signalétique directionnelle pour repérage des entreprises

Alig (ou nemen ou mur d t du bâ t ’ adé raitem empre ti in qua ent pay te, t) sag er

interface paysagère publique interface paysagère privée en continuité de l’espace publique

Point Info +2 pl. PL (aire d’attente)

Accès parcelle SCI DEVIN Aménagement d’une poche de stationnement VL (organisation de l’usage anarchique existant)

18m

Parcelle SCI DEVIN

Parcelle réservée pour un équipement public Parcelle dont le pro5000 m2 gramme reste à définir (éco-quartier ?) 6200 m2

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Accès parcelle réservée pour équipement public

Sens de circulation VL/PL Circulations mixtes piétons / cycles (site propre) Circulations piétons (site propre)

_ La création d’un giratoire, de dimensionnement adapté au statut de la RD2508 et à son trafic routier, apparaît à ce jour comme la meilleure solution pour sécuriser l’accès au PAE et aux parcelles au sud de la RD. _ La requalification interne du PAE des Boucheroz comprend la reprise de l’espace public avec des incitations à harmoniser les limites de propriété (haie/clôture). Seule l’aire d’attente pour 2 PL et l’aménagement du point Info s’opère partiellement sur le domaine privé (entreprise Point P). Le fonctionnement des circulations motorisées reste inchangé à l’intérieur du PAE (sauf système de mini-giratoire permettant de renforcer le respect de la priorité à droite). L’emprise actuelle de l’espace public ne permet pas l’intégration d’une offre nouvelle de stationnement publique (ou à la marge en bout d’impasse). _ La requalification de la RD2508 intègre une piste mixte cycles/piétons de 3m de large, séparée de la chaussée par une bande végétale. A l’intérieur du PAE, les cyclistes sont intégrés dans la circulation générale, alors que les piétons bénéficieront d’un trottoir permettant un cheminement sécurisé.

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4-2- RD2508 (voie structurante d’accès au PAE) Coupe CC’

15m emprise publique RD2508 requaliÞŽe 18m

Alignement bâti (ou dispositif d'empreinte bâti ou paysagŽ) 18m Exemple de mur d’empreinte traité en ganivelles (Shoorts-Hossegor, Landes)

Existant

giratoire axe RD

Projet Lidl

Gural motoculture

11m

VŽgŽtation en partie existante à prŽserver et à complŽter pour l'intŽgration des aires de stationnement

3m 3m1m 3m

40m C

SÉQUENCE D’ENTRÉE DE VILLE 1 : ARRIVÉE SUR LE GIRATOIRE / ACCES AU PARC D’ACTIVITES Gabarit (de gauche à droite) : _ création bande végétale (3m) permettant l’intégration paysagère des activités (Gural motoculture/Intermarché) dans l’esprit du traitement paysagé réalisé par l’entreprise Point P _ création dans la même bande végétale d’un fossé d’infiltration des eaux pluviales _ chaussée divisée en 2 bandes roulantes de 3m (dimensionnement adapté au passage des engins de denneigement), séparée par un îlot végétalisé (arbustes / buissons bas) _ création d’une bande végétale (5m) + fossé drainant générant un seuil paysagé, à poursuivre sur le domaine privé dans une conception cohérente

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C’ Repère de coupe CC’

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4-2- RD2508 (voie structurante d’accès au PAE) Coupe DD’ Alignement bâti (ou dispositif d'empreinte bâti ou paysagŽ)

16,5 m emprise publique RD2508 requaliÞŽe 18m

Existant

Projet Futur Žquipement public

Point P

Haie mixte en limite parcellaire de type bocagère - trame verte communale

45m

1,5m 3m 1m

10m

SÉQUENCE D’ENTRÉE DE VILLE 2 : ARRIVÉE SUR LE COEUR DE VILLE D

Gabarit (de gauche à droite) : _ conservation de la haie paysagère conçue par l’entreprise Point P (intégration des zones de stockage, confort de parcours pour les piétons et cyclistes) _ création d’une piste mixte (cycles/piétons) de 3 m de largeur (matériaux perméable à privilégier) _ création d’une bande végétale de 1m permettant de séparer les circulations douces (piste mixte) de la chaussée _ chaussée de 6 m _ création d’une bande végétale (5m) + fossé drainant générant un seuil paysagé, à poursuivre sur le domaine privé dans une conception cohérente

D’

Repère de coupe DD’

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4-3- Chemin des Pérouses - Entrée du PAE Le végétal (haies mixtes en limites de propriétés + ponctuellement bandes d’arbustes bas complétées par quelques arbres hautes tiges) doit permettre de structurer l’espace public, la voie, en apportant ombrage et agrément, de redessiner les trottoirs et de marquer les entrées de parcelle

ENTRÉE DU PAE

Gabarit (de gauche à droite) : _ haie mixte devant la clôture sur domaine privé (bande de 1m de large) permettant la réduction de l’impact visuel des clôtures dépareillées, des aires de services et de stationnement. L’objectif est de proposer aux entreprises un seul et même concept paysager de traitement des limites privées, harmonisées à l’échelle du PAE existant _ création d’un trottoir d’1,6m de large réservé aux circulations piétonnes (matériaux perméables à privilégier) _ reprise du revêtement de chaussée / gabarit de 7m de large pour une circulation à double sens _ création d’une aire d’attente de 4m de large dans l’axe de la chaussée couplée à un Point Information (matériaux perméables à privilégier) : 1,9m sur emprise publique actuelle, empiètement (transfert de propriété à la commune) de 2,1m sur domaine privé (Point P). _ éclairage public à réviser en privilégiant les techniques basses consommations _ haie mixte devant la clôture sur domaine privé (bande de 1m de large) permettant la réduction de l’impact visuel des clôtures dépareillées, des aires de services et de stationnement.

Les clôtures, bâties et végétales permettent d’harmoniser les espaces et confortent l’identité du PAE. Les haies masquent les aires de services et de stationnement. Au besoin, les coffrets EDF, boîtes à lettres et n° d’adressages seront intégrés dans la clôture.

E’

12,6 m Emprise publique requaliÞŽe

Emprise privŽe

Repère de coupe EE’

dont 2,1m propriŽtŽ Point P

Limite de propriŽtŽ à harmoniser

Gurral motoculture

Limite de propriŽtŽ à harmoniser

Point P

Point Info Aire d’attente PL

Aire de stockage / circulations / stationnement

22m

Point Info

1m 1,6m

Commune de Faverges -

4m 1m

Aire de stockage / circulations / stationnement

45m

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Février 2011

4-4- Chemin des Pérouses - Carrefour interne

Carrefour interne

Gabarit (de gauche à droite) : _ haie mixte devant la clôture sur domaine privé (bande de 1m de large harmonisé) permettant la réduction de l’impact visuel des clôtures dépareillées, des aires de services et de stationnement. _ création d’un trottoir d’1,6m de large réservé aux circulations piétonnes (matériaux perméables à privilégier) _ création sur la surlargeur du carrefour interne d’une bande végétale (de 1 à 2 m selon la section) composé d’arbustes bas séparant la chaussée du trottoir _ reprise du revêtement de chaussée / gabarit de 8,5 à 9 m de large selon la section à l’approche du mini-giratoire (carrefour interne) _ création sur la surlargeur du carrefour interne d’une bande végétale (de 1 à 2 m selon la section) composé d’arbustes bas séparant la chaussée du trottoir _ création d’un trottoir d’1,6m de large réservé aux circulations piétonnes (matériaux perméables à privilégier) _ éclairage public à réviser en privilégiant les techniques basses consommations

14,6 m Emprise publique requaliÞŽe Limite de propriété à harmoniser

Station service Intermarché

Mini giratoire pastille franchissable

F’

Repère de coupe FF’

Limite de propriété à harmoniser

Aire de stockage / circulations / stationnement

20m

Aire de stockage / circulations / stationnement (Point P)

1m1,6m 1,7m

Commune de Faverges -

8,5m

1,2m1,6m1m

26m

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Février 2011

4-5- Chemin des Pérouses - Voiries internes

Voirie interne

G’

9,5 m Emprise publique requaliÞŽe Limite de propriété à harmoniser

Aire de stationnement (Jardinerie)

1m 1,5m Commune de Faverges -

Repère de coupe GG’

Limite de propriété à harmoniser

Aire de circulations et de stationnement (Intermarché)

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Février 2011

4-5- Chemin des Pérouses - Voiries internes

Voirie interne

H’

10 m Emprise publique requaliÞŽe Limite de propriété à harmoniser

Limite de propriété à harmoniser

Station de lavage

Aire de circulations / stockage / stationnement (Point P)

1m 1,5m

Repère de coupe HH’

Commune de Faverges -

1,5m

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Février 2011

5-LES PRINCIPES DE QUALITE ENVIRONNEMENTALE

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5-1- Qualité environnementale générale 5.1. Règles générales Actions à mettre en oeuvre pour l’amélioration des performances énergétiques : • Remplacer les candelabres pour les équiper de LED • Inciter les entreprises existantes à avoir recours aux energies renouvelables (pompes à chaleurs, panneaux solaires...) • Sensibiliser les usagers à une gestion économe de l’énergie

Elle implique : • L’utilisation de matériaux à faible impact environnemental et sanitaire (essences de bois naturellement résistante, isolants à base de fibre naturelle...) ; • Un confort acoustique ; • La gestion du refroidissement et de la chaleur; • L’amélioration des notions de confort pour les usagers; • Une bonne performance énergétique...

Actions à mettre en oeuvre pour une meilleure gestion de l’eau : • Réaliser ou faire réaliser un diagnostic du système d’assainissement autonome mis en place • Réduire l’imperméabilisation des sols en aménageant des espaces plantés quand cela est possible • Sensibiliser les entreprises et leurs usagers à l’économie de la ressource en eau Action à mettre en oeuvre pour une meilleure gestion des déchets : • Conseiller les entreprises pour qu’elles mettent en place un système de collecte collectif au sein du parc d’activités

Démarche QEB

Mise en place d’un chantier à faible nuisances : • Mise en oeuvre d’une charte de chantier à faibles nuisances à l’echelle du parc; • Organisation de réunions d’information auprès des entreprises; • Tri et valorisation des déchets de chantier; • Propreté et encombrement de la voie; • Gestion des nuisances acoustiques; • Protection des sols et de l’air. Qualité environnementale des bâtiements (QEB) : La qualité environnementale des bâtiments est une démarche globale de développement durable appliquée aux bâtiments, qui permet de vivre et de travailler dans des locaux plus confortables, plus économiques et plus respectueux de l’environnement et de la santé de leurs occupants, aujourd’hui comme demain. Chantier vert

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5- Qualité environnementale et paysagère - Voiries 5.2. Requalification paysagère de la RD 2508

5.3. Les cheminements piétons du PAE

A l’ouest, il est souhaitable de conserver l’ambiance agricole et la visibilité au nord sur le territoire rural . A l’est, il est interessant de créer une ambiance plus urbaine. Depuis le nord lointain, il serait judicieux de cacher les bâtiments de la ZAE pour laisser le regard se poser naturellement sur les reliefs du sud. Un alignement d’arbres sur le côté nord de la chaussée, partant du giratoire à l’ouest et allant jusqu’au pont à l’est semble être l’aménagement le plus approprié. Pour assurer l’homogénéité de l’axe, il est nécessaire de planter des arbres du giratoire jusqu’au pont. Cependant, pour conserver une ambiance plus rurale à l’ouest, et pour augmenter la visibilité sur le paysage du nord, il est possible de les distancer davantage sur la partie ouest. Ainsi, les arbres seraient d’abord distancés de 20m, puis plantés de plus en plus proches pour atteindre progressivement une distance de 10m entre chaque individu. De plus, pour renforcer l’aspect rural, quelques arbustes pourraient être plantés au pied des premiers arbres à l’ouest.

Le projet prévoit l’aménagement de trois cheminements piétons principaux, de direction Nord-Sud. Ils font un peu moins de 100m de long pour 12m de large et peuvent constituer des lieux agréables pour circuler et se promener. A ce titre, il pourrait être judicieux d’y planter des végétaux ayant une touche esthétique particulière, par leur forme, la couleur de leur feuillage ou de leur l’écorce, leurs fleurs, leurs fruits, …). On pourrait également planter quelques arbres isolés, à faible développement à proximité des bâtiments et peut-être à plus fort développement si le houppier surplombe un espace vert privé.

Chois des essences :

Chois des essences : • Les fruitiers décoratifs pour les arbres à faible développement (Malus sp., Pyrus sp.) • Les Erables, Chênes, Ormes, Aulnes, Pins, Sapins ou Epicéas cités dans la liste pour les arbres à fort développement. • Les cultivars de Pommiers décoratifs (Malus sp.), les Cornouillers (Cornus sanguinea) et les Viornes (Viburnum lantana et Viburnum opulu) pour les arbustes.

• Le frêne (Fraxinus excelsior) pour constituer l’alignement. Mesures d’entretien : Un assortiment d’arbustes pour planter au pied des premiers arbres : • Le Noisetier (Coryllus avellana) • Le Nerprun purgatif (Rhamnus cathartica) • Le Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea) • Le Troène commun (Ligustrum vulgare) • Le Noisetier pourpre (Coryllus avellana ‘Red Majestic) • Le Noisetier tortueux (Coryllus avellana ‘Contorta’) • La Bourdaine (Rhamnus frangula) • Les Viornes (Viburnum lantana et Viburnum opulus) • Les cultivars de Pommiers (Malus sp.)

L’objectif est de limiter au maximum l’entretien. Aussi, il faudra choisir au mieux les végétaux en fonction du volume disponible. Si cette règle est respectée et qu’il n’y a pas de problèmes phytosanitaires particuliers, l’entretien sera limiter à la surveillance du bois mort et malade des arbres et au recepage des arbustes régulièrement (10 ans ou plus).

5.4. Traitement des limites entre le PAE et l’environnement agricole extérieur Ces limites sont importantes car elles ont un impact visuel fort depuis l’extérieur du PAE. La zone alentours étant plutôt rurale et devant le rester, les haies bocagères sont les outils les plus adaptées à ce type d’aménagement. Au nord du PAE, les limites peuvent être renforcées en largeur pour assurer la continuité du bois présent et pour compenser la coupe de nombreux arbres lors de l’extension du parc. Au sud, quelques arbres peuvent être plantés le long du sentier rural pour assurer la continuité avec les arbres existants.

Les autres essences proposées dans la liste du paragraphe 2.5 sont également adaptées.

Mesures d’entretien :

Chois des essences :

Réaliser des remontées de couronne successives jusqu’à 3,5m pour les frênes et simplement recéper les arbustes lorsque leur hauteur ou leur largeur sera jugées trop importante (en général tous les 5 à 10 ans). Lorsque les frênes seront âgés, veiller à couper régulièrement le bois mort et les branches abimées ou malades pour assurer la sécurité des personnes (conducteurs et piétons).

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• Pour les haies bocagères, toutes les essences proposées dans la liste « haies et lisières » sont adaptées. • Pour les arbres, il serait judicieux de planter les mêmes essences que celles présentent le long du chemin.

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5- Qualité environnementale et paysagère - Voiries Mesures d’entretien : Toutes les haies devront être taillées si besoin et recépées régulièrement.

5.5. Aménagements complémentaires Pour les terre-pleins et les bordures de chemins piétons, il est conseillé des plantes basses. Le Saule à oreillettes (Salix aurita) peut être testé pour assurer cette fonction. Dans les endroits plus frais et humides, le Rhododendron (Rhododendron ferrugineum) serait appréciable pour ses feuilles persistantes et sa floraison en juin. On peut aussi utiliser des conifères tels que l’Epicéa nain (Picea abies ‘Pygmaea’) ou le Genévrier (Juniperus sibirica). Cependant, il arrive que ces conifères, moins résistants aux tailles que les feuillus ne soient pas très esthétiques vu de près selon les traitements reçus.

5.6. Le chemin des Pérouses Principes : il est proposé des arbres à développement moyen, dont les feuilles ne constituent pas un problème à l’automne et dont la couronne est assez haute pour ne pas gêner les poids lourds. Pour cacher les zones de stockage et marquer les limites des différents lots, la mise en place de haies assez denses et limitées en largeur à un ou deux mètres serait opportun. Choix des essences : • Le Bouleau (Betula pendula) • Le Hêtre (Fagus sylvatica) ou le Charme (Carpinus betulus) pour constituer les haies. Le Charme a une croissance plus vigoureuse et sera plus adapté si le sol est pauvre, mais il demande plus d’entretien (parfois deux tailles par an). Le Hêtre présente l’avantage de garder ses feuilles sèches une grande partie de l’hivers. Mesures d’entretien : • Il faudra faire des remontées de couronne successives jusqu’à 3,5m pour les Bouleaux, et veiller à la sécurité des personnes lorsqu’ils seront âgés (coupe du bois mort et malade). Pour les haies, il faudra les tailler régulièrement (de une fois tous les deux ans à deux dois par an) une fois la largeur et la hauteur voulues atteintes.

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Février 2011

5.7- Qualité environnementale et paysagère - Proposition d’aménagement (coté Ouest)

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5-4- Qualité environnementale et paysagère - Proposition d’aménagement (coté Est)

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