FIAC & OFFICIELLE 2015

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22-25 OCTOBRE 2015

HORS LES MURS


FIAC GRAND PALAIS Avenue Winston Churchill, 75008 Paris Metro lignes 1 et 13, Champs-Elysées-Clemenceau Ouverture du 22 au 25 octobre 2015 De midi à 20h Open to the public from October 22nd to 25th Noon to 8pm Nocturne vendredi 23 octobre jusqu’à 21h Evening opening on Friday October 23rd until 9pm OFFICIELLE LES DOCKS - CITÉ DE LA MODE ET DU DESIGN Metro lignes 5 et 10, Gare d’Austerlitz, lignes 1 et 14, Gare de Lyon. Ouverture du 21 au 25 octobre 2015 De midi à 20h Open to the public from October 21st to 25th From noon to 8pm Nocturne vendredi 23 octobre jusqu’à 21h Late opening on Friday October 23rd until 9pm JARDIN DES TUILERIES Place de la Concorde, 75008 Paris Metro lignes 1, 8 et 12, Concorde Accès libre de 7h30 à 19h30 Free access from 7.30am to 7.30pm JARDIN DES PLANTES – MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE 36, rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris Metro lignes 7 et 10, Jussieu Accès libre de 10h à 17h La Grande Galerie de l’Évolution est fermée le mardi. La Grande Galerie de l’Évolution et la Ménagerie sont en accès libre sur présentation de votre titre d’accès FIAC ou OFFICIELLE Free access from 10am to 5pm Grande Galerie de l’Évolution closed on Tuesdays. The Grande Galerie de l’Évolution and the Menagerie are accessible upon presentation of your FIAC or OFFICIELLE entry ticket. PLACE VENDÔME Accès libre / Free access Metro ligne 1, Tuileries PETIT PALAIS Accès libre / Free access Avenue Winston Churchill, 75008 Paris Métro ligne 1 et 13, Champs-Elysée-Clemenceau BERGES DE SEINE Accès libre / Free access Port de Solférino, Port des Invalides, Port du Gros Caillou Metro ligne 8 et 13, Invalides ligne 12, Assemblée Nationale MAISON DE LA RADIO Accès libre / Free access 116, avenue du Président Kennedy, 75016 Paris Bus 72, Radio France-Pont de Grenelle Métro Ligne 6 station Passy Ligne 9 station Ranelagh Ligne 10 station Javel-André Citroën

SOMMAIRE / CONTENTS 4 Musées en Seine 6 Agenda 11 Jardin des Tuileries 20 Musée Eugène Delacroix 22 Œuvres permanentes du Domaine national du Louvre et des Tuileries 24 Jardin des Plantes - Muséum national d’Histoire naturelle 31 Place Vendôme 32 Petit Palais 34 Berges de Seine 38 Maison de la Radio 44 Performances Ouvertures / Openings 46 Performances In Process 48 Performances En Scène 50 Performances associés 51 Auditorium du Grand Palais 54 Cinéphémère 58 Conversations Voices of Urgency 62 Conférences Art & Science 65 Programme Young Curators Invitational 66 Swarovski 68 Quai de la Cité de la Mode et du Design 70 Certifié 100% FIAC 72 Dans les institutions 74 Crédits papiers TARIFS / RATES Billet combiné FIAC & OFFICIELLE : 40 € Entrée FIAC : 35 € Tarif réduit FIAC : 20 € * Entrée OFFICIELLE : 15 € Tarif réduit OFFICIELLE : 10 € * Moins de 12 ans : gratuit Combined ticket FIAC & OFFICIELLE: € 40 FIAC Entry: € 35 FIAC Reduced price: € 20* OFFICIELLE Entry: € 15 OFFICIELLE Reduced price: € 10* Children under 12: Free * (Moins de 26 ans et titulaires de la carte Louvre jeunes ou Louvre professionnels) (under 26 and “Louvre jeunes” or “Louvre professionals” cardholders)

VISITES GUIDEES / GUIDED TOURS ARTSTORMING T +33 (0)6 58 00 82 21 fiac@artstorming.fr | officielle@artstorming.fr www.artstorming.fr APPLICATION IPHONE / IPHONEAPP Télécharger l’application iPhone de la FIAC pour simplifier votre visite au Grand Palais & Hors Les Murs et vous informer sur la programmation artistique et culturelle à Paris. Download FIAC’s iPhone app to simplify the way you experience FIAC & Hors Les Murs programme and gives you all the details of the rich artistic programme in Paris. INFORMATIONS Reed Expositions France, FIAC | OFFICIELLE info@fiac.com | www.fiac.com info@officielleartfair.com | www.officielleartfair.com

ENSBA Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris Accès libre / Free access 14, rue Bonaparte, 75006 Paris Metro ligne 4, Saint-Germain-des-Prés MUSÉE DU LOUVRE 75001, Paris Métro lignes 1 et 7, Palais Royal Musée du Louvre MUSÉE EUGÈNE DELACROIX 6, rue de Furstenberg, 75006 Paris Métro lignes 4 et 10, Saint-Germain-des-Prés /Mabillon

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Jeu de Paume • Philippe Halsman. Étonnez-moi ! • Omer Fast • Programme Satellite 8, Commissariat d’Erin Gleeson 1 Place de la Concorde, 75008 Paris

Musée d’Orsay • Qui a peur des femmes photographes ? 1918-1945 • Splendeurs et misères. Images de la prostitution en France 1850-1910 1 Rue de la Légion d’Honneur, 75007 Paris

NAVETTES OMNIBUS - FIAC - OFFICIELLE > 12h30-19h Départ toutes les 25 minutes 20 min

10 min

11 min

MUSÉE DU LOUVRE

HÔTEL DE VILLE

15 min BEAUGRENELLE

n

mi

GRAND PALAIS

SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS

5m

in

TOUR EIFFEL

7 min MUSÉE D’ORSAY

10 min SAINTGERMAINDES-PRÉS

15 min NOTREDAME

ENSBA École nationale supérieure des beaux-arts 14 Rue Bonaparte, 75006 Paris

10 min

JARDIN DES PLANTES CITÉ DE LA MODE

BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE

Musée National Eugène Delacroix 6 Rue de Furstenberg, 75006 Paris

BEAUGRENELLE Maison de la Radio • Parcours Hors les Murs 116 Avenue du Président Kennedy, 75116 Paris

Centre Commercial Beaugrenelle Paris • Showcase #1 12 Rue Linois, 75015 Paris TOUR EIFFEL Musée de l’Homme • Chroniques d’une renaissance • Parcours Pascale Marthine Tayou 17 place Trocadéro, 75116 Paris Cedex

Palais Chaillot Cité de l’Architecture et du Patrimoine • Un bâtiment, combien de vies ? La transformation comme acte de création • Platform de création architecturale 1 Place du Trocadéro et du 11 Novembre, 75016 Paris Musée Guimet • Carte blanche à Lee Bae • L’empire de l’encre, calligraphie japonaise contemporaine 6 Place d’Iéna, 75116 Paris Mona Bismarck American Center • Parcours Hors les Murs 34 Avenue de New York, 75116 Paris Palais de Tokyo • U go Rondinone: I Love John Giorno • Ragnar Kjartansson • Melanie Matranga • Lee Bul • Héctor Zamora 13 Avenue du Président Wilson, 75116 Paris 4

Musée d’Art Moderne de la ville de Paris • Warhol Unlimited • Co-Workers – Le Réseau comme artiste 11 Avenue du Président Wilson, 75116 Paris Musée du Quai Branly • Photoquai, 5ème biennale des images du monde 37 Quai Branly, 75007 Paris

GRAND PALAIS Grand Palais • PICASSO.MANIA • Élisabeth Louise Vigée Le Brun 3 Avenue du Général Eisenhower, 75008 Paris Le Petit Palais • Fantastique ! Kuniyoshi, le démon de l’estampe • Fantastique ! L’estampe visionnaire, de Goya à Redon Avenue Winston Churchill, 75008 Paris

Fondation d’entreprise Ricard • L’Ordre des Lucioles 17ème Prix Fondation d’entreprise Ricard 12 Rue Boissy d’Anglas, 75008 Paris

MUSÉE D’ORSAY Jardins du Musée Rodin • Le Jardin d’Orphée • Le Jardin des Sources 79 Rue de Varenne, 75007 Paris

BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE Bibliothèque nationale de France - site François Mitterrand • Anselm Kiefer, l’alchimie du livre Quai François Mauriac, 75013 Paris

HÔTEL DE VILLE

20 min

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Bétonsalon Centre d’art et de recherche • Co-Workers: Beyond Disaster 9 Esplanade Pierre Vidal-Naquet, 75013 Paris

Musée de l’Orangerie • Qui a peur des femmes photographes ? 1839-1919 • Splendeurs et misères. Images de la prostitution en France 1850-1910 Jardin Tuileries, 75001 Paris

La Monnaie de Paris • Take Me (I’m Yours) 11 Quai de Conti, 75006 Paris

Théâtre de l’Odéon Place de l’Odéon, 75006 Paris

Musée du Luxembourg • Fragonard amoureux, galant et libertin 53 Rue de Vaugirard, 75006 Paris

Fondation Cartier pour l’art contemporain •B eauté Congo-1926-2015Congo Kitoko 261 Boulevard Raspail, 75014 Paris

Maison Européenne de la Photographie • Alber Elbaz / Lanvin 5 Rue de Fourcy, 75004 Paris

Institut du Monde Arabe • Osiris, mystères engloutis d’Egypte 1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris

Fondation Galeries Lafayette • Lafayette Anticipation 9 Rue du Plâtre, 75004 Paris

Centre Pompidou • Wifredo Lam • Dominique Gonzalez-Foerster • Julien Previeux • Karel Appel Place Georges-Pompidou, 75004 Paris

Théâtre de la Ville 2 Place du Châtelet, 75004 Paris

Théâtre du Châtelet 1 Place du Châtelet, 75001 Paris

JARDIN DES PLANTES - CITÉ DE LA MODE Bibiothèque Ste Geneviève 10 Place du Panthéon, 75005 Paris

Musée national Picasso-Paris • ¡ Picasso ! 5 Rue de Thorigny, 75003 Paris

MUSÉE DU LOUVRE Musée du Louvre & Jardin des Tuileries • Claude Lévêque, Sous le plus grand chapiteau du monde (partie 2) • Une Brève histoire de l’avenir • Parcours Hors les Murs Cour Napoléon et Pyramide du Louvre, 75001 Paris

Muséum national d’Histoire naturelle Jardin des Plantes • Parcours Hors les Murs 57 Rue Cuvier, 75005 Paris

Les Arts Décoratifs • Korea Now ! Design, Craft, Mode et Graphisme en Corée 107 Rue de Rivoli, 75001 Paris

Opéra Bastille Place de la Bastille, 75012 Paris

Comédie Française 1 Place Colette, 75001 Paris

Opéra Garnier 8 Rue Scribe, 75009 Paris

L a Maison Rouge - Fondation Antoine de Galbert • La collection Arthur Walter 10 boulevard de la bastille, 75012 Paris

L es Docks Cité de la Mode et du Design 34 Quai d’Austerlitz, 75013 Paris

Galerie des Galeries • Alex Prager 40 Boulevard Haussmann, 75009 Paris

La Cinémathèque Française • Scorsese exposition • Dossier Scriptes 51 Rue de Bercy, 75012 Paris 5


AGENDA Tous ces événements sont en accès libre dans la limite des places disponibles. Free access subject to availability. LUNDI 19 OCTOBRE MONDAY, OCTOBER 19TH 19h : Opéra La Victoire sur le soleil Opéra russe en 6 tableaux, 1h10 Présenté par la Fondation Louis Vuitton, en collaboration avec Cahiers d’Art. Une création du Théatre Stas Namin de Moscou avec le Musée Russe de Saint Petersbourg. Auditorium de la Fondation Louis Vuitton, 8, avenue du Mahatma Gandhi, 75116 Paris ***

20h : Performance In Process Une œuvre de Daniel Arsham dans une chorégraphie de Jonah Bokaer Other Myths, 2015 RSVP conseillé: rsvp@monabismarck.org Mona Bismarck American Center, 75016 Paris

MARDI 20 OCTOBRE TUESDAY, OCTOBER 20TH 15h - 20h : Performance En Scène

du Théatre Stas Namin de Moscou avec le Musée Russe de Saint Petersbourg. Auditorium de la Fondation Louis Vuitton, 8, avenue du Mahatma Gandhi 75116 Paris *** Et en continu, du mardi au dimanche de 13h à 18h, le Cinéphémère au Jardin des Tuileries.

MERCREDI 21 OCTOBRE TUESDAY, OCTOBER 21ST À partir de 9h : Performance Allan Kaprow Sweet Wall, 1970/2015 Réinventé par Rashid Johnson, Shea Wall. Présentée par Hauser & Wirth, Zürich, Londres, Somerset, New-York, Los Angeles Petit Palais, avenue Winston Churchill, 75008 Paris

9h - midi : Discussion FOCUS arts visuels

Xu Zhen Physique of Consciousness, 2015 Présentée par MadeIn Company, Shanghai Performance les 20, 23 et 24 octobre à 17h30 Terrasse du Wanderlust, Cité de la Mode et du Design, 32 Quai d’Austerlitz 75013 Paris

17h30 : Performance In Process

10h - 11h30 : Projections

10h : Film

Films en collaboration avec Nuit Blanche Auditorium du Grand Palais, 75008 Paris

Midi - 14h : Conférence-performance

Midi - 15h : Performance

15h et 18h : Performance Tarek Atoui From Architecture, 2015 Auditorium de la Fondation Louis Vuitton, 8, avenue du Mahatma Gandhi, 75116 Paris ***

15h30 - 17h : Conférence Paolo Scheggi et la scène culturelle milanaise des années 1960 En présence de Luca Massimo Barbero, Conservateur associé de la Peggy Guggenheim Collection de Venise, Serge Lemoine, Professeur émérite à l’Université Paris Sorbonne et Judith Benhamou-Huet, journaliste et commissaire d’exposition. Auditorium du Grand Palais, 75008 Paris

17h - 19h : Performance En Scène

Yaïr Barreli Les hommes creux et la rose amère, 2015 Jardin des Plantes, Galerie de Minéralogie, 75005 Paris

Célia Gondol Slow, 2014 Performance du jeudi 22 au dimanche 25 octobre de 17h à 19h OFFICIELLE, Rez-de-Seine de la Cité de la Mode et du Design, 75013 Paris

19h : Opéra

17h30 - 18h30 : Performance

La Victoire sur le soleil Opéra russe en 6 tableaux, 1h10 Présenté par la Fondation Louis Vuitton, en collaboration avec Cahiers d’Art. Une création

Arnaud Labelle-Rojoux Le culte des bannis, 2015 Présentée par la Galerie Loevenbruck, Paris Auditorium du Grand Palais, 75008 Paris

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19h30 : Performance In Process

VENDREDI 23 OCTOBRE FRIDAY, OCTOBER 23RD

Ida Applebroog What is lovely never dies, 2012 Présentée par Hauser & Wirth, Zürich, Londres, Somerset, New-York, Los Angeles Grand Palais, 75008 Paris

17h30 : Performance

Habiter la nature Avec Patrick Blandin (biologiste), Christophe Bonneuil (historien) et Pascale Marthine Tayou (artiste) Auditorium de la Grande Galerie de l’Evolution, 75005 Paris

JEUDI 22 OCTOBRE THURSDAY, OCTOBER 22ND

16h : Performance En Scène

Christophe Rütimann Cactuscrackling in the grotto, 2015 Production Centre culturel suisse de Paris, en collaboration avec Mai 36 Galerie, Zürich Jardin des Plantes, Grandes Serres, 75005 Paris

18h - 20h : Conférence Art/science

Présentée par l’Institut français La scène de l’art en France : Great Expectations !? Auditorium du Grand Palais, 75008 Paris

Kapwani Kiwanga A conservator’s tale, 2015 En collaboration avec d.c.a / Association française de développement des centres d’art Auditorium du Grand Palais, 75008 Paris

17h et 18h : Performance

We Are Avec Paul Broks (neuropsychologue, UK), Dorothea Lasky (poète, USA), Holly Pester & Emma Bennett (poètes, UK) Chapelle des Petits-Augustins de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, 75006 Paris

Alexandre Paulikevitch Chrysalide, 2015 RSVP obligatoire / RSVP mandatory : +33 153019240 - reservation@chassenature.org Musée de la Chasse et de la Nature, 75003 Paris

Emile Degorce-Dumas et Hélène Garcia Extra-Lucide, 2015 Performance du mardi 20 au dimanche 25 octobre de 15h à 20h OFFICIELLE, Rez-de-Seine de la Cité de la Mode et du Design, 75013 Paris

Benjamin Efrati, Balasz Turai, Diego Verastegui, le collectif Miracle L’expérience statistique, 2015 Performance mardi 20, samedi 24 et dimanche 25 octobre à 16h OFFICIELLE, Rez-de-Seine de la Cité de la Mode et du Design, 75013 Paris

18h - 20h : Conférence Voices of Urgency

FILAF d’Argent 2015 Marco Wilms Art War, 2014, 90 min Auditorium du Grand Palais, 75008 Paris

14h : Performance En Scène Valentin Lewandowski La possibilité que je m’appelle moi-même, 2015 Performance du vendredi 23 au dimanche 25 octobre à 14h OFFICIELLE, Rez-de-Seine de la Cité de la Mode et du Design, 75013 Paris

15h : Conférence L’art contemporain chinois, singularité ou uniformité? En collaboration avec LEAP magazine Auditorium du Grand Palais, 75008 Paris

15h et 19h : Performance Tarek Atoui From Architecture, 2015 Auditorium de la Fondation Louis Vuitton, 8, avenue du Mahatma Gandhi 75116 Paris***

15h30 et 18h : Performance Ouvertures/Openings Volmir Cordeiro Rue, 2015 Cour Marly – Richelieu, Entresol, Musée du Louvre, 75001 Paris*

16h15 et 18h45 : Performance Ouvertures/Openings Claudio Triozzi Comparses, 2015 Salle des sculptures du Gothique Tardif – Denon, Entresol, salle C, Musée du Louvre, 75001 Paris*

17h et 19h30 : Performance Ouvertures/Openings Jérôme Bel 1000, 2015 Cour Puget, Richelieu, Entresol (17h) Galerie Médicis – Richelieu, 2e étage (19h30) Musée du Louvre, 75001 Paris*

17h - 18h : Conférence Conversation sur l’art et l’architecture Avec Smiljan Radic et Hans-Ulrich Obrist Auditorium du Grand Palais, 75008 Paris

18h - 20h : Conférence Voices of Urgency The World without the World Avec Markus Gabriel (philosophe, Allemagne), Jolanda Insana (poète, Italie) et Clare Pollard (poète, UK). Chapelle des Petits-Augustins de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, 75006 Paris

18h - 20h : Conférence Art/science La préciosité du banal Avec Hicham Berrada (artiste), Vinciane Despret (philosophe des sciences) et Cynthia Fleury (philosophe et psychanalyste). Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution, 75005 Paris

18h30 - 20h : Film Projection des films d’Alex Prager, suivie d’une conversation avec l’artiste Présentés par Lehmann Maupin, New-York, Hong-Kong et la Galerie des Galeries, Paris. Auditorium du Grand Palais, 75008 Paris

21h : Performance Ouvertures/Openings La Ribot Corps-Opérateur, Œuvres vidéo, 2003-2014 Auditorium du Louvre, 75001 Paris**

SAMEDI 24 OCTOBRE SATURDAY, OCTOBER 24TH 10h : Film FILAF d’Or 2015 François Miron Paul Sharits, 2015, 85 min Auditorium du Grand Palais, 75008 Paris

midi : Film FILAF Prix Spécial du Jury 2015 Jordi Morató Sobre la marxa, 2014, 77 min Auditorium du Grand Palais, 75008 Paris

15h - 20h : Performance En Scène Aalliicceelleessccaannnnee&ssoonniiaaddeerrzzyyppoollsskkii Le prix du Pif, 2014 Performance samedi 24 et dimanche 25 octobre de 15h à 20h OFFICIELLE, Rez-de-Seine de la Cité de la Mode et du Design, 75013 Paris

15h - 17h : Table ronde Regards contemporains sur Jean-Honoré Fragonard Avec Léa Bismuth (critique d’art), Dimitri Salmon (département des peintures du Musée du Louvre), Anne-Laure Sacriste et François Boisrond (plasticiens). Auditorium du Grand Palais, 75008 Paris

15h - 18h : Programme Cinéma pour les oreilles Avec Bertrand Bonello, Madeleine d’entre les morts, 2e épisode, 2014 Romain Kronenberg, Blue blue electric blue, 2010 Olivier Cadiot, Drive In, 2008 Bernard Moninot, 24 janvier 2014, 2015 Maison de la Radio, 75016 Paris 7


NOCTURNE DES GALERIES

18h - 19h30 : Projection et conversation Jef Cornelis Sonsbeek, 1986 Avec Lorenzo Benedetti, Directeur, De Appel Arts Centre (Amsterdam) ; Yves Aupetitallot, Directeur, Le Magasin (Grenoble) et directeur de la collection « Archives » ; Clément Dirié, éditeur, bdv (bureau des vidéos) (Paris). Auditorium du Grand Palais, 75008 Paris

18h - 20h : Conférence Voices of Urgency Made by imagination Avec Brian Turner (poète, USA), Dunya Mikhail (poète, Irak) et Agnès Devictor (Photographe, France) Chapelle des Petits -Augustins de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, 75006 Paris

GALLERY NIGHT

18h - 20h : Conférence Art/science Garder les pieds sur terre Avec Bruno Latour (sociologue, anthropologue et philosophe des sciences), Eva Moreno (géochimiste et paléoclimatologue) et Otobong Nkanga (artiste). Dôme géodésique MeetCOP21 sur les Berges de Seine, entre le Pont de la Concorde et la Passerelle L.S.Senghor, 75005 Paris

18h : Projections et conversation Ouvertures/Openings Yvonne Rainer Begin Again Projections suivies d’une conversation entre l’artiste, Marcella Lista et Christophe Wavelet Auditorium du Musée du Louvre, 75001 Paris**

18h : Performance Florian Hecker A Script for Machine Synthesis, 2015 Studio 104, Maison de la Radio, 75016 Paris

19h : Performance En Scène Hicham Berrada et Laurent Durupt Présage, 2015 OFFICIELLE, Rez-de-Seine de la Cité de la Mode et du Design, 75013 Paris

19h30 : Pièce sonore Collectif Soundwalk, Stephane Crasneanski What we leave behind, 2015 Maison de la Radio, 75016 Paris

22 OCTOBRE 2015 18H/22H Champs-Élysées, Louvre/Saint-Germain, Marais, Est Parisien/Belleville, Louise Weiss Retrouvez la liste des galeries sur fiac.com Find the list of galleries on fiac.com

21h : Maison de la Poésie – Scène littéraire Soirée carte blanche à Alex Cecchetti, dans le cadre du programme sur la poésie Voices of Urgency , avec Tarek Aloui, DD Darvillier, Benoit Maire, Joris Lacoste, Clare Pollard, Ko Un, Homero Aridjis. Réservation : T. +33 (0) 1 44 54 53 00 accueil@maisondelapoesieparis.com, 157, rue Saint-Martin, 75003 Paris

21h : Performance In Process Shana Moulton You can’t hide your lying eyes without a face, 2015 Silencio, 142 Rue Montmartre, 75002 Paris RSVP obligatoire / RSVP mandatory : rsvp@silencio-club.com

22h : Concert The All Star Band Ragnar Kjartansson, Kristín Anna Valtýsdóttir, Kjartan Sveinsson, Davíð Þór Jónsson, Ólafur Jónsson et Þorvaldur Gröndal. Avec le soutien de / With the support of Diptyque Studio 104, Maison de la Radio, 75016 Paris

DIMANCHE 25 OCTOBRE SUNDAY, OCTOBER 25TH Midi - 13h30 : Conférence The Infinite Episode Avec Jitish Kallat, artiste, Catherine David, conservatrice, commissaire d’exposition et directrice adjointe du Musée National d’Art Moderne et Chantal Pontbriand, critique d’art et commissaire. Présentée par la Galerie Daniel Templon, Paris. Auditorium du Grand Palais, 75008 Paris

15h : Performance In Process Laetitia Badaut Hausmann, Le choix est toujours le même et toujours le plus simple qui soit : Vénus ou Mars, 2015 Rotonde du Grand Palais, Niveau 1, 75008 Paris

15h : Performance Ouvertures/Openings Yvonne Rainer Lecture de l’artiste : Doing Nothing: Nothin’ Doin’: Revisiting a Minimalist Approach to Performance Auditorium du Musée du Louvre, 75001 Paris**

15h : Conférence The Artist as a witness of her time Avec Beatriz Gonzáles (artiste) et Maria Ines Rodríguez (directrice du CAPC). Présentée par la Galerie Casas Riegner, Bogota Auditorium du Grand Palais, 75008 Paris

17h : Performance In Process Tris Vonna-Michell Notes on Finding Chopin: Dans l’Essex, 2015 Auditorium du Grand Palais, 75008 Paris

18h - 20h : Conférence Voices of Urgency In defense of what once we called nature Avec Homero Aridjis (poète, Mexique), Ko Un (poète, Coréen), Timothy Morton (philosophe, UK) Chapelle des Petits -Augustins de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, 75006 Paris

19h : Performance Ouvertures/Openings Yvonne Rainer The concept of Dust, or How do you look when there’s nothing left to move?, 2015 Auditorium du Musée du Louvre, 75001 Paris**

* Accès libre avec un billet pour les collections permanentes du musée du Louvre / Free access with a ticket for the Museum permanent collections. *** Accès libre sur réservation préalable sur / Free acces upon reservation on : www.louvre.fr/cycles/ouvertures-openings-2015 *** Spectacles gratuit sur réservation (à partir du 30 septembre 2015) / Free entrance upon reservation (from the 30th September, 2015): www.fondationlouisvuitton.fr 9


JARDIN DES TUILERIES Depuis 2006, la FIAC s’associe avec le Domaine national du Louvre et des Tuileries pour présenter un programme d’œuvres en extérieur. L’implication des galeries et des artistes, dans le cadre exceptionnel du jardin des Tuileries, permet de rassembler chaque année une vingtaine de projets conjuguant installations, sculptures, performances ou œuvres sonores qui, en interaction avec les visiteurs, prennent corps sur les allées, les pelouses et les bassins. Un public croissant montre un vif intérêt pour le parcours des Tuileries : au cœur de Paris et aux portes du Louvre, le jardin favorise sa rencontre avec la création contemporaine. Pendant la semaine de la FIAC, un service de médiation est assuré par les élèves de l’Ecole du Louvre : ils présentent les œuvres, en répondant aux questions des visiteurs. Les agents d’accueil et de surveillance du jardin des Tuileries sont également sensibilisés au parcours proposé. Since 2006, FIAC presents a programme of outdoor works in the Tuileries Garden in association with the Domaine National du Louvre et des Tuileries. The implication which both artists and galleries manifest in this programme and the exceptional qualities of the site makes it possible to feature some twenty projects every year. Installations, sculptures, performances and sound pieces take up temporary residence on the alleys, lawns, ponds and fountains of the garden creating an impressive outdoor exhibition. An ever-growing audience shows a keen interest for the artworks on view: in the center of Paris and at the gates of the Louvre Museum, the garden provides an ideal context for their encounter with contemporary creation. Tuileries’s staff together with cultural mediators from the Ecole du Louvre are on hand to present the artworks and to respond to questions from the public.

vers L’Esplanade des Invalides

vers le Grand Palais

Jeu de Paume

Musée de l’Orangerie

7

14

17

C 4

8

1

vers la Place Vendôme

12 15

David Altmejd

2.

Elvire Bonduelle

3. Ronan & Erwan Bouroullec

2 11

6 Seine

18 13

3

Rue de Rivoli

9

10

1.

16 5

4.

Angela Bulloch

5.

Anna Fasshauer

6.

Antony Gormley

7.

Eric Hattan

8.

Kengo Kuma

9.

Adrien Missika

10. Anita Molinero Arts Décoratifs

11. Jonathan Monk 12. Smiljan Radic & Marcela Correa 13. Vivien Roubaud 14. Ernest T.

Entrée Auditorium du Louvre Pyramide

15. Xavier Veilhan 16. Artie Vierkant 17. Ai Weiwei 18. Heimo Zobernig C. Cinéphémère (Cf page 52) Découverte des deux installations de Claude Lévêque Sous le plus grand chapiteau du Monde, installées sous la pyramide et au Louvre médiéval. 11


1. DAVID ALTMEJD Untitled 13 (Watchers), 2015 Bronze 434,3 x 91,4 x 121,9 cm Présentée par Xavier Hufkens, Belgique et Andrea Rosen Gallery, New-York David Altmejd est né en 1974 à Montréal. Il vit et travaille à New-York. Ses sculptures brouillent souvent la distinction entre intérieur et extérieur, surface et structure, représentation et abstraction. Bien que son travail s’inspire de formes humaines, il n’a pas pour but la représentation figurative. Le corps comme «contenant» et comme lieu de transformation — littérale et figurée — est un thème récurrent chez l’artiste. David Altmejd tente de faire naître de l’énergie en attachant une attention presque obsessionnelle aux détails, aux matériaux, aux textures et aux contrastes dans son œuvre. Fasciné par les mondes invisibles juste en dessous de la surface des choses, l’artiste révèle les structures cachées de ses propres œuvres grâce à des espaces négatifs : creux, trous et fissures. David Altmejd was born in 1974 in Montreal. He lives and works in New York. He creates highly detailed sculptures that often blur the distinction between interior and exterior, surface and structure, representation and abstraction. Although his figurative works are based on human forms, they are not intended to be representational. One of David Altmejd’s aims is to create energy, which he achieves by paying an obsessive attention to details, materials, textures and contrasts in his work. The body as a ‘container’ and as a site for, and of, transformation — both literal and figurative — is a recurrent theme in his work. Motivated by the invisible worlds that often exist just beneath the surface of things, the artist reveals the hidden structures in his own works through negative spaces: gaps, holes and fissures.

2. ELVIRE BONDUELLE Moulures, 2011 Polystyrène, résine 3 formats : 60 x 115 x 176 cm / 130 x 115 x 176 cm / 200 x 115 x 176 cm Présentées par la Galerie Laurent Mueller, Paris Elvire Bonduelle est née en 1981 à Paris. Elle vit et travaille entre Paris et Los Angeles. « Les six Moulures présentées au Jardin des Tuileries sont un ensemble de portions de moulures ornementales géantes dont le profil correspond à celui d’un corps standard confortablement installé. En tant que sculptures, elles s’offrent au regard avec leur flanc lisse et parfait, mais elles s’offrent aussi comme sculptures d’usage, idéales pour le repos et la contemplation des visiteurs. Elles font à la fois référence à la moulure Haussmannienne, ornement classique de l’appartement bourgeois parisien, et au modernisme tout fonctionnel que Le Corbusier a développé autour de son Modulor. » Marguerite Pilven Elvire Bonduelle was born in 1981 in Paris. She lives and works between Paris and Los Angeles. “The six casts presented at the Tuileries Garden are an ensemble of 12

portions of giant ornamental casts whose profile corresponds to that of a standard body, comfortably installed. As sculptures, they present their perfectly smooth flanks, but they are also intended as sculptures for use, ideal for relaxation and contemplation. They refer both to the traditional Haussmannian mouldings of bourgeois Parisian apartments and to the highly functional modernism Le Corbusier developed with his Modulor.” Marguerite Pilven

3. RONAN & ERWAN BOUROULLEC Kiosques, 2015 Acier thermolaqué, chêne plaqué, latté chêne massif de la forêt de Tronçais 11,94 x 2,36 x 6,8 m (deux kiosques avec toiture) Présentées par Emerige et la Galerie Kreo, Paris Ronan & Erwan Bouroullec sont nés respectivement en 1971 et 1976 à Quimper. Ils vivent et travaillent à Paris. Le “Kiosque” crée pour Emerige est un espace autonome démontable. Il se compose d’une structure d’acier intégrant de grandes baies vitrées sur trois faces, et une porte sur la quatrième; le tout surmonté d’un large toit. Le toit déborde généreusement de la surface de la structure, créant ainsi un espace couvert tout autour du Kiosque, une sorte de terrasse extérieure. Des lanternes sont disposées aux extrémités du toit apportant de la lumière le soir sur toute la surface couverte. Le Kiosque possède des panneaux coulissants sur les longs pans permettant de laisser les baies vitrées apparentes ou au contraire de “fermer“ intégralement la structure. La destination de l’espace est très libre et permet d’envisager différentes utilisations : espace d’expositions, espace de détente ou encore de réunions. Ronan & Erwan Bouroullec were born in 1971 and 1976 in Quimper, France. They live and work in Paris. The ‘Kiosque’ created for Emerige is an autonomous and demountable structure. It is composed of a steel structure with large bay windows on three sides and a door on the fourth. A large roof spills from the outer surface of the structure creating a covered space on the outside all around the ‘Kiosque’ like an outdoor terrace. Lanterns have been placed at the extremities of the roof bringing light at night underneath the covered surface. The ‘Kiosque’ is made of moving panels, which allow the user to leave the glass windows visible or not. These moving panels also allow for the structure to be completely closed. The purpose of the Kiosque is therefore very flexible: an exhibition space, a meeting room or a space for relaxation.

4. ANGELA BULLOCH Heavy Metal Stack of Six, 2014 Empilement de six losanges irréguliers, acier revêtu de poudre et de peinture violette, grise et bleue foncée 300 x 80 x 50 cm Présentée par Simon Lee Gallery, London, Hong-Kong, New-York

Angela Bulloch est née en 1966 dans l’Ontario, au Canada. Elle vit et travaille à Berlin. Heavy Metal Stack of Six est constituée de colonnes de polyèdres empilées en acier thermolaqué. Conçue à l’aide d’un programme d’imagerie numérique, la géométrie stylisée de la sculpture, son éclat chromatique et le lustre de sa surface manufacturée rappellent la nouvelle vague de la science-fiction des années 1960, alors que la structure empilée géométriquement peut évoquer La Colonne sans fin de Brancusi, réfractée en une image vectorielle. Les surfaces planes et les angles de Heavy Metal Stack of Six paraissent s’animer lorsqu’on en fait le tour et donnent l’illusion d’alterner entre deux et trois dimensions. Angela Bulloch was born in 1966 in Ontario. She lives and works in Berlin. Heavy Metal Stack of Six consists of stacked columns of polyhedra, formed in powder coated steel. Conceived and designed within a digital imaging program, the stylized geometry, chromatic glow and manufactured surface sheen of the sculpture might seem to channel New Wave Science Fiction, whilst its geometrically stacked structure may suggest Brancusi’s Endless Column as if refracted through vector graphics. The flat planes and angles of Heavy Metal Stack of Six appear to animate as one moves around them, creating a illusion of shifts between two and three dimensions.

5. ANNA FASSHAUER Billy and Benny McCrary, 2015 270 x 160 x 135 cm Happy Humphrey, 2015 150 x 150 x 260 cm Man Mountain Dean, 2015 110 x 110 x 315 cm Aluminium et finitions de voitures Présentées par la Galerie Nagel Draxler, Berlin, Cologne Anna Fasshauer est née à Cologne en 1975. Elle vit et travaille à Berlin. Animée par une démarche créative dépourvue de tout dogmatisme, elle transforme avec précision les matériaux qu’elle utilise en formes et structures destinées à être posées par elle dans des espaces précis. Son travail se passe de dessins ou d’esquisses ; il ne répond pas à un ordre construit ou architecturé. Avec énergie et une pleine implication de son corps, l’artiste tâtonne, tord et plie ces substances. Elles deviennent des œuvres massives et denses, dénuées de concept, qui se suffisent à elles-mêmes, nées de la seule richesse de l’improvisation. Anna Fasshauer n’utilise comme matrice ni le matérialisme, ni le réalisme spéculatif, ni les corrélations post-structurelles. Elle s’inscrit en réalité dans la continuité de la plus pure tradition de l’art abstrait du XXe siècle. Anna Fasshauer was born in 1975 in Cologne. She lives and works in Berlin. In an open, hands-on process, she transforms material into forms and projects them into space. She neither designs nor draws, nor does she relegate construction. Anna Fasshauer produces her pieces in an energy-consuming act of bending, flexing and improvising with the large and heavy works which discover their final forms as a result of her process. Everything on display here is hand-made. The artist achieves a setting in the best tradition of abstract art in the 20th century.

6. ANTONY GORMLEY BIG SPIN, 2014 323 x 58 x 61,5 cm BIG LOOK, 2014 307 x 64,5 x 47 cm Sculptures en fonte traité à l’acide tannique Présentées par la Galerie Thaddaeus Ropac, Salzburg, Paris Antony Gormley est né à Londres en 1950. Les œuvres de sa série BIG prolongent une réflexion sur le corps et l’espace, par laquelle l’artiste interroge le corps comme lieu ; l’espace et l’échelle comme principaux facteurs conditionnant notre appréhension de son environnement. Ces sculptures ont pour effet de désorienter le spectateur et de l’entraîner dans un parcours d’autoobservation. La présentation des œuvres s’inscrit dans la continuité de la démarche de l’artiste, qui envisage les expositions comme autant de lieux d’expérimentation physique et psychologique. Antony Gormley was born in London in 1950. The works from his BIG series pursue his study of the body and space, whereby the artist questions the body as a site, and space and scale as the principle factors which condition our understanding of our environment. These sculptures disorient the spectator, provoking a process of self-observation. Their presentation in the Tuileries gardens is situated in the continuity of Antony Gormley’s practice in which each exhibitions is considered as a site of physical and psychological experimentation.

7. ERIC HATTAN Sans crier gare, 2015 Techniques mixtes Dimensions variables Présentée par la Galerie Hervé Bize, Nancy Eric Hattan est né en 1955 à Wettingen en Suisse. Il vit et travaille à Bâle et Paris. Il offre au public parisien une nouvelle mouture de Sans crier gare, une pièce construite à partir de cris qui en rejoue un éminemment célèbre, celui de Tarzan. Ces cris rassemblés, une dizaine formant un collectif anonyme et condamné d’une certaine façon à l’incompréhension, sont délivrés par des haut-parleurs suspendus dans la végétation, de façon aléatoire et durent quelques secondes. L’insertion des œuvres de l’artiste dans l’espace, qu’il soit public ou dédié à la monstration artistique, est souvent discrète et peut parfois prendre la forme d’une sorte de jeu de piste. La constance qu’il manifeste pour des gestes du quotidien, des situations inattendues ou suscitées, nous montre que le spectacle le plus touchant et étrange peut surgir à tout instant, et dans n’importe quelle circonstance. Si cette œuvre a des allures d’installation purement sonore, son rapport à l’espace en fait bien une pièce sculpturale non dépourvue d’humour. Eric Hattan was born in 1955 in Wettingen, Switzerland. He lives and works in Basel and Paris. He presents a new version of Sans crier gare, a work based on cries that recall an eminently famous one: that of Tarzan. A dozen of these sounds have been brought together, forming an anonymous community 13


somehow condemned to incomprehension, delivered by audio equipment suspended randomly amidst the vegetation and lasting several seconds. The insertion of Eric Hattan’s works in space, whether it be a public space or a dedicated venue for artistic display, is often discreet and can sometimes assume a form akin to a treasure hunt. The consistency that he maintains in presenting everyday gestures and unexpected or provoked situations, shows us that the most moving and strange spectacles can appear at any moment, and in any circumstance. While this artwork appears to be a purely sound-based installation, its relationship with space makes it a sculptural piece that is not lacking in humour.

8. KENGO KUMA Yure, 2015 Bois massif de mélèze, acier et textile 1 200 x 422,5 x 800 cm Présentée par la Galerie Philippe Gravier, Paris Kengo Kuma, né en 1954 à Yokohama, est un architecte japonais contemporain. Héritage de la culture japonaise et modernité de formes contemporaines architecturales, construisent son discours en parfaite adéquation avec la nature. Il apporte un regard nouveau en utilisant des matériaux comme le bambou, les bois traditionnels japonais, le papier et les textiles. Présentée pour la première fois au Jardin des Tuileries, Yure répond à un projet d’édition de petites maisons nomades incarnant l’ambition de créer un nouveau concept entre Art et Architecture. Ces « Maisons d’édition » sont des structures nomades, démontables et durables pouvant s’inscrire autant dans le paysage artistique qu’environnemental. Kengo Kuma, born in 1954 in Yokohama, is a contemporary Japanese architect. The legacy of Japanese culture and the modernity of contemporary architectural forms compose his vocabulary, which functions in perfect harmony with nature. He brings a new vision using different materials such as bamboo, traditional Japanese wood, paper and textiles. Yure is shown in France for the first time. It is a response to a project of small nomad houses with the ambition of creating a new relationship between Art and Architecture. These « Maisons d’édition », are nomadic structures, removable and durable, that can be inscribed in both the artistic and environmental landscape.

9. ADRIEN MISSIKA Ciudad Jardin, 2015 Fer à béton, pots de fleurs en résine, plantes, terre, socle en béton 250 x 60 x 60 cm 300 x 60 x 60 cm 350 x 60 x 60 cm Présentées par Bugada & Cargnel, Paris Né en 1981 à Paris, Adrien Missika vit et travaille à Berlin. Ciudad Jardin associe des éléments de l’architecture vernaculaire mexicaine, où les maisons bâties sont souvent laissées dans un état « inachevé », à une

évocation des porte-jardinières conçues par Roberto Burle Marx. Créations méconnues et très peu documentées, ces véritables jardins suspendus, tout en métal, noir pour les montants et aux couleurs vives et contrastées pour les bacs à fleurs, mariaient la verticalité de l’architecture à la luxuriance de la végétation. Les tours qui composent Ciudad Jardin sont ainsi faites de tiges d’acier imbriquées dans un socle en béton et de jardinières en résine, auxquelles des plantes s’accrochent couvrant avec le temps toute la sculpture. Ces tours végétales et artisanales aux plantes indigènes, convoquent ainsi les concepts utopiques de jardins verticaux, de villes vertes et d’architecture paysagère vernaculaire. Born in 1981 in Paris, Adrien Missika lives and works in Berlin. Ciudad Jardin associates elements of Mexican vernacular architecture (in which houses are often left unfinished) with an evocation of the flowerbox holders designed by Roberto Burle Marx. Little-known and under-documented creations, these veritable hanging gardens, all in metal, with black poles and bright contrasting colours for the flowerboxes, combine the verticality of the architecture with lush vegetation. The towers that compose Ciudad Jardin are thus made of steel stems linked to a concrete base and flowerboxes in resin, which plants can latch onto and, over time, cover the entire sculpture. These artisanal plant towers, using native plants, thus convoke utopian concepts of vertical gardens, green cities and vernacular landscape architecture.

10. ANITA MOLINERO Sans titre, Amiat 2, 2015 180 x 140 x 150 cm Sans titre, Amiat 3, 2015 308 x 208 x 150 cm Production réalisée en collaboration avec AMIAT - Entreprise du Groupe IREN, Turin Présentées par Thomas Bernard – Cortex Athletico, Paris Née à Floirac en Gironde en 1953, Anita Molinero vit et travaille à Paris. L’artiste utilise depuis 1980 des objets qu’elle rencontre dans l’environnement urbain. A partir des années 1990, sa sculpture se nourrit de science-fiction et commence à employer le chalumeau. L’autorité de son geste laisse la place à l’accident et le choix de la nomination « Sans Titre » attenue cette autorité. Chacune de ses œuvres peut être « fille ou garçon », image ou abstraction, corps ou absence en même temps. Les métamorphoses s’opèrent avec violence et sensualité ; les silhouettes se détachant et s’élevant de l’objet. Les œuvres présentées ont été produites à partir de deux containers fournis par l’entreprise AMIAT, des éboueurs de la ville de Turin à l’occasion de son exposition personnelle au Musée Ettore Fico en février 2015. Born in Floirac (Gironde) in 1953, Anita Molinero lives and works in Paris. Since 1980, the artist has used obejcts that she finds within the urban environment. From the 1990s, science fiction became an inspiration and she began to work with a blowtorch. The authority of her gesture leaves room for accidents; the choice of the “Untitled” 15


designation attenuates this authority. Each of her artworks can be “girl or boy”, image or abstraction, body or absence all at once. Metamorphoses are undertaken with violence and sensuality, with silhouettes detaching and elevating themselves from the object. The artworks presented are derived from two containers provided by the AMIAT company – garbage collectors of the city of Turin – for the occasion of her solo exhibition at the Ettore Fico Museum in February 2015.

FIAC HORS LES MURS DU 20 OCTOBRE AU 13 DÉCEMBRE, Venez découvrir un parcours inédit d’œuvres sonores produites par France culture dans des installations insolites designées par l’Ecole Boulle.

AVEC

COLLECTIF SOUNDWALK LAWRENCE WEINER BERTRAND BONELLO FRANS KRAJCBERG PIERRE-YVES MACÉ & L’ENCYCLOPÉDIE DE LA PAROLE DOMINIQUE GONZALEZ FOERSTER & CHRISTOPHE VAN HUFFEL ERIK SAMAKH ROMAIN KRONENBERG OLIVIER CADIOT BERNARD MONINOT

11. JONATHAN MONK Objets Trouvés, 2015 Trois marbres blancs de carrare (Bianco P) 45 x 48 x 121 cm 51 x 52 x 153 cm 53 x 54 x 181 cm Présentées par Untilthen, Saint-Ouen Jonathan Monk est né en 1969 à Leicester, Royaume-Uni. Il vit et travaille entre Berlin et Rome. En interrogeant tant les systèmes linguistiques que sémantiques, il mêle hommage et humour ainsi que contexte personnel et histoire de l’art, créant des conjonctions entre le monde de l’art et la vie quotidienne, laissant libre voie à la dérision et l’humour. LOVE. Le majeur de Maurizio Cattelan au centre de Milan … Les gigantesques doigts de marbre manquants - index, annulaire, auriculaire (et pouce) - seraient-ils le point de départ des trois sculptures de Jonathan Monk, comme grossièrement enlevés de leur fondement ? L’artiste prétend avoir trouvé leurs étonnants correspondants dans un marché aux puces, exposés ici comme des « Objets Trouvés ». Jonathan Monk was born in 1969 in Leicester, England. He lives and works between Berlin and Rome. By questioning both linguistic and semantic systems, he combines homage and humour, along with personal context and art history, thus creating conjunctions between the art world and everyday life giving free reign to irony and humour. LOVE. Maurizio Cattelan’s middle finger in the centre of Milan... Are the missing giant marble fingers – index, ring, and little fingers (and thumb) – the starting point for the three sculptures by Jonathan Monk, as though they have been crudely removed from their foundation? The artist claims to have found these astonishing counterpoints at a flea market, here displayed as “Lost Property”.

12. SMILJAN RADIC & MARCELA CORREA Le garçon caché dans un poisson, 2010 Granit et cèdre 540 x 300 x 164 cm Présentée par SOLO PROJECTS, Paris

maisondelaradio.fr

116 avenue du Président-Kennedy 75016 Paris

Conçue comme un refuge et inspirée d’une gravure de David Hockney sur une histoire des frères Grimm (Le lièvre des mers), la structure monumentale Le garçon caché dans un poisson, est composée d’une pierre creusée et traversée par un pilier en bois, permettant d’accueillir une personne à l’intérieur.

Le travail de Smiljan Radic exprime une singulière et intense relation avec la nature et son environnement. Face au violent séisme qui avait touché le Chili en 2010, l’architecte sculpteur nous renvoie une image poétique de la tragédie en offrant un refuge à l’homme. Created as a shelter, inspired by a print by David Hockney illustrating a story by the Brothers Grimm (“The Sea Hare”), the monumental structure of Le Garçon Caché Dans un Poisson (The Boy Hidden Inside a Fish) is composed of a large hollowedout stone with a wooden pillar running through it, creating the space to welcome one person at a time. Smiljan Radic’s work is an expression of his singular and intense relationship to nature and the environment. Having lived through the violent earthquake that hit Chile in 2010, the sculptor-architect conveys a poetic vision of tragedy by offering humanity a safe haven.

13. VIVIEN ROUBAUD Gonflable, contrepoids, transmission scooter électrique, lustres à pampilles, collecteur tournant, chaîne de moto, vingt-quatre volts, 2015 3m de diamètre Présentée par la Galerie In Situ fabienne leclerc, Paris Vivien Roubaud est né en 1986. Il vit et travaille à Nice. L’artiste extrait des qualités inutilisées ou des propriétés cachées des «objets qui nous font vivre». Les mélanges actifs qu’il opère, réunit et confronte, prennent forme dans des équilibres précaires et instables. L’artiste s’empare de lustres à pampilles, pour les soumettre à une force centrifuge créant des moments sonores et visuels particuliers. Une fois mis en révolution, la coïncidence de la symétrie des branches, de la répétition et de la répartition des pampilles, transforment l’objet. Celui-ci en rotation est emprisonné dans une sphère de jeu transparente. Le lustre flotte à l’intérieur de la sphère, et le son cristallin des pampilles qui s’entrechoquent par le mouvement centrifuge, s’y répercute. Vivien Roubaud s’amuse de cette formulation hors-norme mariant luminaires anciens, gonflables de jeu et mécaniques industrielles. Vivien Roubaud was born in 1986. He lives and works in Nice. The artist highlights the unexploited features or hidden properties of everyday objects or, in the artist’s words “objects that help us live”. The combinations he activates, assembles and confronts form precarious and unstable equilibriums. By selecting a chandelier then subjecting it to a centrifugal force, he provokes unusual sounds and visual effects. The symmetry of the branches, the regular repartition of the crystal beads and the repetition of the ensemble are transformed when the object it is set into motion. The rotating object is captured within a transparent sphere, an inflatable toy in its former life. The chandelier floats inside the sphere which echoes the crystalline chimes of the beads as they collide. Vivien Roubaud plays with the atypical association of an old light fitting, an inflatable toy and a rotating mechanism. 17


14. ERNEST T. Trombinoscope, 2015 228 x 300 x 100 cm Tirage sur dibond et structure en métal Présentée par Semiose galerie, Paris Né en 1943 à Mons en Belgique, Ernest T. vit et travaille à Paris. L’artiste cultive son anonymat avec autant de ferveur et de méticulosité qu’il ausculte le monde de l’art. Cupidités, prétentions, romantismes, attachements hystériques (à la signature, au sens caché de l’œuvre). Jouissif et joyeusement parodique, son travail figure dans les collections du MAMCO à Genève et de nombreux FRAC en France. Dans les Trombines, l’artiste invite le public à prendre part à un tirage de portrait dans les règles de l’Art, histoire de rentrer une fois pour toute dans l’histoire de l’art. Born in 1943 in Mons in Belgium, Ernest T. lives and works in Paris. The artist cultivates his anonymity with as much fervour and meticulousness as he examines the art world, its greed, pretensions, romanticisms, and hysterical attachments (to the signature, or to the hidden meaning of the work of art). Delightfully, joyfully parodic, his work features in the collections of the MAMCO in Geneva and in many state and regional collections in France. In Trombines, the artist invites the public to have its portrait taken in the strict rules of the Art, so as to become a part of art history once and for all.

15. XAVIER VEILHAN Rayons (Les Tuileries), 2015 Acier inoxydable, polyester, vernis polyuréthane 370 cm x 1110 cm Présentée par la Galerie Perrotin, Paris, Hong-Kong Xavier Veilhan est né en 1963. Il vit et travaille à Paris. Entre Le Nôtre et Naum Gabo, les Rayons pour le Jardin des Tuileries : « Mon travail avec les rayons est une tentative de traiter des espaces en conservant leur transparence. Je cherche à connecter les lignes géométriques de l’architecture dans laquelle l’œuvre est installée, ou encore à confronter la géométrie des fils tendus à la nature environnante. Ici, l’objet installé est monolithique mais multiple comme une hélice, alors que sa forme sans fonction est dictée par les forces (ou contre forces) des fils tendus qui le constituent. Leur trame insaisissable se superpose au dessin rigoureux des jardins à la française comme une gravure qui épouserait son motif. Comme une fenêtre de Dürer ou une camera obscura, les rayons divisent, sans le représenter, l’espace derrière eux et deviennent outil d’optique autant qu’œuvre d’art. » (Xavier Veilhan) Xavier Veilhan was born in 1963. He lives and works in Paris. Between Le Nôtre and Naum Gabo, “Les Rayons” for the Tuileries Garden: “My work with rays is an attempt to deal with spaces while preserving their transparency. I seek to connect the geometric lines of the architecture in which the artwork is installed, or to confront the geometry of wires stretching into the surrounding natural environment. Here, the object installed is monolithic but multiple, like a 18

propeller, whereas its functionless form is dictated by the forces (or counter-forces) of the taut wires of which it is made of. Their elusive framework is superimposed onto the rigorous design of the French gardens like an engraving that would carefully match its subject. Like a window by Dürer or a camera obscura, the rays divide the space behind them without representing it and become an optical tool as much as a work of art.” (Xavier Veilhan)

16. ARTIE VIERKANT Image Object Tuesday 20 January 2015 4:24pm, 2015 Aluminium et vinyle 183 x 183 x 183 cm Présentée par New Galerie, Paris Artie Vierkant est né en 1986. Il vit et travaille à New-York. La série Image Objects se situe entre sculptures physiques et images documentaires modifiées. Chaque pièce commence par un fichier numérique, dont il existe d’innombrables variations. Elles sont ensuite tirées par impression UV, formant des œuvres murales ou autoporteuses. A chaque fois qu’une pièce est officiellement documentée, les photos de documentation sont modifiées pour créer une nouvelle forme qui ne représente pas fidèlement l’objet physique. L’expérience du spectateur se divise alors entre la rencontre physique et les variations des objets qui circulent dans diverses publications et sur Internet. Dans le Jardin des Tuileries, le processus renverse l’idée de sculpture publique – les seules représentations photographiques fidèles de la sculpture sont celles qui seront prises par le public, et la documentation officielle ressemblera à la sculpture, tout en intégrant d’autres niveaux d’abstraction. Les images «médiées» de l’objet font donc partie de la découverte visuelle de l’œuvre elle-même. Artie Vierkant was born in 1986. He lives and works in New York. Image Objects is a series which exists somewhere between physical sculptures and altered documentation images. Each piece begins as a digital file, of which countless variations exist. These are then rendered as UV prints, composing either wall works or free standing works. Each time the pieces are documented officially, the documentation photos are altered to create a new form which does not accurately represent the physical object. The viewer’s experience becomes split between the physical encounter setting and the variations of the objects circulated in publications and on the Internet. In the Jardin des Tuileries, the process inverts the idea of public sculpture-the only faithful representations of the sculpture in photographs are ones that the public takes, and the official documentation looks like the sculpture but includes other layers of abstraction. So the ‘mediated’ images of the object are themselves a primary viewing experience of the work.

17. AI WEIWEI Circle of Animals/ Zodiac Heads, 2010 Bronze Dimensions variables Présentée par Lisson Gallery, New York, Londres, Milan Ai Weiwei est né en 1957 à Beijing où il vit et travaille. Il a recréé douze têtes d’animaux en bronze conçues au 18ème siècle par deux Jésuites européens qui servaient à la cour de l’empereur Qianlong. Ces têtes d’animaux du zodiac chinois ornaient la célèbre fontaine horlogère du Yuanming Yuan, le palais d’Eté de Pékin, mis à sac en 1860 pendant la seconde guerre de l’opium. En réinterprétant ces objets à plus grande échelle, Ai Weiwei s’intéresse aux questions du pillage et du rapatriement, tout en poursuivant son exploration du faux et de la copie par rapport à l’original. Cette œuvre témoigne également de la conviction de l’artiste que l’art doit s’adresser au plus grand nombre.

in 3D: the cast of the head and face is that of Heimo Zobernig, based on a sculpture dating from 2008; the model of androgynous loins comes from a mural sculpture from 2009; finally, the legs and bust with arms raised are derived from a work of 2012. These pieces are assembled digitally in unequal sections in order to produce a classical position of contrapposto. The sculpture has not undergone any treatment post-casting. All of the channels from the cast and the ventilation areas have been deliberately left as they are. Zobernig has always flirted with figuration. From the outset, he thus developed a figurative language of his own using mannequins. Between the conscious and subconscious, this work seems to pose as many questions as it provides answers, thus highlighting the stakes of contemporary figurative sculpture.

Ai Weiwei was born in 1957 in Beijing where he lives and works. He has recreated the twelve bronze animal heads, originally designed in the 18th century by two European Jesuits serving in the court Emperor Qianlong. These animal heads represent the traditional Chinese Zodiac that once adorned the famed fountain-clock of Yuanming Yuan, an imperial retreat in Beijing, pillaged in 1860 during the Opium Wars. In re-interpreting these objects on an oversized scale, Ai Weiwei focuses attention on questions of looting and repatriation, while extending his ongoing exploration of the fake and the copy in relation to the original. The work is a true testament to the artist’s belief that the art is for everyone.

18. HEIMO ZOBERNIG Untitled, 2015 Bronze 227 x 100 x 74 cm Présentée par Chantal Crousel, Paris Heimo Zonbernig est né en 1958 à Mauthen, il vit et travaille à Vienne. Le modèle de cette sculpture en bronze est constitué de morceaux de trois différentes sculptures, scannés en 3D: le moule de la tête et du visage est celui de Heimo Zobernig, issu d’une sculpture datant de 2008; le modèle d’entrejambe androgyne provient d’une sculpture murale de 2009; enfin, les jambes et le buste aux bras relevés sont issus d’une pièce de 2012. Ces morceaux sont assemblés de façon numérique en sections inégales afin de produire une position classique de contrapposto. La sculpture n’a subi aucun traitement post-fonte. Tous les canaux de coulée et de ventilation ont été volontairement laissés telles quelles. Zobernig a toujours flirté avec la figuration. Dès ses débuts, il développe alors un langage figuratif qui lui est propre par le biais du mannequin. Entre conscience et inconscience, ce travail semble poser autant de questions que de réponses, et met ainsi en exergue les enjeux de la sculpture figurative actuelle. Heimo Zonbernig was born in 1958 in Mauthen. He lives and works in Vienna. The model of this sculpture in bronze consists of three different pieces of sculptures scanned 19


MUSÉE EUGÈNE DELACROIX Dans la continuité du parcours des Tuileries, le Musée Eugène Delacroix s’ouvre pour la première fois au public de la FIAC dans le cadre du parcours Hors les Murs, en collaboration avec le Musée du Louvre. Situé dans le dernier atelier et appartement d’Eugène Delacroix, au cœur de Saint-Germaindes-Prés, le musée Eugène-Delacroix est un havre de paix, entre cour et jardin. Conçu par le peintre lui-même, l’atelier fut transformé en musée à l’initiative de Maurice Denis et des grands peintres des années 1920. Il est ainsi un lieu dédié à la création artistique. Cet endroit précieux et singulier devient l’écrin pour l’œuvre de José-Maria Sicilia dans un déploiement poétique et multiple. In the continuity of the exhibition of outdoor works in the Tuileries Garden, the Musée Eugène Delacroix opens for the first time to FIAC visitors in the framework of the Hors les Murs programme in collaboration with the Louvre Museum. Situated in the last studio and apartment of Eugène Delacroix, in the heart of Saint-Germain-des-Prés, the Eugène Delacroix Museum is an unexpected haven of peace, niched between courtyard and garden. Designed by the painter himself, the studio was transformed into a museum through the initiative of Maurice Denis and major painters from the 1920s. It is a site dedicated to artistic creation. A major work by José-Maria Sicilia is presented in this unique jewel-like setting.

JOSÉ -MARÍA SICILIA Oiseaux, 2000 Céramique, huile pour lampe à huile Dimensions variables Présentée par la Galerie Chantal Crousel, Paris José-Maria Sicilia est né en 1954 à Madrid. Profondément sensible à la nature, il consacre une grande partie de son travail à questionner l’espace immatériel existant entre l’art et la vie, entre Eros et Thanatos. Au-delà de leur immédiate et inquiétante beauté, ses œuvres nous transposent dans des territoires frontières, où le familier devient étranger et où la mémoire est mise en abîme. Dans cette installation, la petite lueur votive qui vacille dans le corps des oiseaux est tel un souffle de vie, silencieux et magnétique. José-Maria Sicilia was born in 1954 in Madrid. The artist has always been deeply sensitive to nature, and has devoted much of his career to investigating the immaterial space between art and life, between Eros and Thanatos. Beyond its immediate and disturbing beauty, the work of José Maria Sicilia transports us to the frontiers of the real, where the familiar becomes confronted with a «mise en abîme”. The tiny votive light which flickers inside the birds is like a breath of life, silent yet magnetic.

Adresse : 6, rue de Furstenberg, 75006 Paris Accès libre sur présentation d’un titre d’entrée FIAC ou OFFICIELLE Free access upon presentation of entrance ticket FIAC or OFFICIELLE

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OEUVRES DU XXE SIÈCLE EXPOSÉES EN PERMANENCE DANS LE DOMAINE NATIONAL DU LOUVRE ET DES TUILERIES

7. GERMAINE RICHIER L’Échiquier, grand, 1959 Le Roi, la Reine, le Cavalier, le Fou et la Tour Achat, 1998 Dépôt du musée national d’Art moderne, 1998 Centre de création industrielle, Centre Pompidou

16. ALAIN KIRILI Grand Commandement blanc, 1985 Commande publique de l’État, 1985 Dépôt du Centre national des arts plastiques, 1987 Ministère de la Culture et de la Communication, Paris

« Les premières sculptures qui soient encore en place sont arrivées en 1716 : pour le petit Louis XV installé au palais des Tuileries, il fallait que le jardin réinventé par Le Nôtre fût agrémenté de marbres. Depuis lors, par vagues successives, la sculpture n’a cessé de l’investir, formant aujourd’hui un musée en plein air. S’il est des œuvres qui dialoguent admirablement avec le cadre architectural et paysager ample et majestueux, il a fallu au contraire en déplacer voire en retirer, au gré des changements de régimes, de l’évolution de l’art des jardins, ou en raison de leur état. Mais toutes ont été, en leur temps, « contemporaines », avant même celles qui ont été installées à l’initiative d’Alain Kirili en 1998-2000. Comme elles, les œuvres exposées dans le cadre de la FIAC doivent dialoguer avec ce patrimoine, imposer leur présence dans un jardin insigne. Lieu de pouvoir et lieu de mémoire, longtemps réservé à l’élite mais désormais public et gratuit, le jardin des Tuileries est fréquenté par 14 millions de visiteurs. »

8. ANNE ROCHETTE Comptine. Un, deux trois, nous..., 2000 Avec la collaboration de Pascal Cribier, architecte paysagiste Commande publique de l’État, 2000 Dépôt du Centre national des arts plastiques, 2000 Ministère de la Culture et de la Communication, Paris

17. FRANÇOIS MORELLET Arcs de cercles complémentaires, 2000 Commande publique de l’État, 1999 Dépôt du Centre national des arts plastiques, 2000 Ministère de la Culture et de la Communication, Paris

Emmanuelle Héran, Conservatrice en chef, Scientifique responsable de la collection des jardins

Le jardin des Tuileries est doublement classé, au titre des Monuments historiques et du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il est géré par la sous-direction des jardins du musée du Louvre, avec un conservateur dédié à la collection. Les œuvres appartiennent au Louvre ou bien sont des dépôts du Centre national des arts plastiques et de musées nationaux.

10. HENRI LAURENS La Musicienne, 1937 Achat par commande, 1952 Dépôt du musée national d’Art moderne, 1998 Centre de création industrielle, Centre Pompidou

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2. EUGÈNE DODEIGNE Force et tendresse, 1996 Dépôt du Centre national des arts plastiques, 2000 Ministère de la Culture et de la Communication, Paris

3. DANIEL DEZEUZE Confidence, 2000 Commande publique de l’État, 2000 Dépôt du Centre national des arts plastiques, 2000 Ministère de la Culture et de la Communication, Paris

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5. ERIK DIETMAN L’Ami de personne, 1992-1998 Commande publique de l’État, 1998 Dépôt du Centre national des arts plastiques, 2000 Ministère de la Culture et de la Communication, Paris

6. GIUSEPPE PENONE L’Arbre des voyelles, 1999 Avec la collaboration de Pascal Cribier, architecte paysagiste Commande publique de l’État, 1999 Dépôt du Centre national des arts plastiques, 2000 Ministère de la Culture et de la Communication, Paris

14. HENRY MOORE Figure Couchée (Reclining Figure), 1951 Achat, 1951 Dépôt du musée national d’Art moderne, 1998 Centre de création industrielle, Centre Pompidou

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11 vers la Place Vendôme

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Arts Décoratifs

13. LAWRENCE WEINER (Put) on a fixed point (Taken) from a fixed point, 2000 Achat, 2000 Dépôt du Centre national des arts plastiques, 2000 Ministère de la Culture et de la Communication, Paris

4. MAGDALENA ABAKANOWICZ Manus Ultimus, 1997 Achat, 1999 Dépôt du Centre national des arts plastiques, 2000 Ministère de la Culture et de la Communication, Paris

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Rue de Rivoli

1. ARISTIDE MAILLOL Vingt sculptures, réalisées entre 1905 et 1938 Dépôts du Centre national des arts plastiques, du musée d’Orsay et du Musée national d’art moderne Installées au jardin du Carrousel en 19641965 par Dina Vierny, ayant-droit de l’artiste, sous l’égide d’André Malraux, ministre de la Culture

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Seine

The Tuileries Garden is an official heritage site registered with both the Monuments Historiques in France and UNESCO global heritage. It is managed by the sub-directorate of the gardens of the Louvre Museum, with one curator dedicated to the collection. The artworks belong to the Louvre, or are on loan from the Centre National des Arts Plastiques and the Musées Nationaux.

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Emmanuelle Héran, Conservator in chief, Scientist in charge of the garden’s collections.

12. PAUL BELMONDO Apollon et Jeannette Don de Jean-Paul Belmondo, 1988 Dépôt du Centre national des arts plastiques, 1988 Ministère de la Culture et de la Communication, Paris

vers le Grand Palais

Jeu de Paume

11. ÉTIENNE – MARTIN Personnage III, 1967 Commande publique de l’État, 1998 Dépôt du Centre national des arts plastiques, 1998 Ministère de la Culture et de la Communication, Paris

vers L’Esplanade des Invalides

Musée de l’Orangerie

“The first of the sculptures that are still on view arrived in 1716: the young Louis XV resided in the Palais des Tuileries and the garden, reinvented by Le Nôtre, had to be decorated with marble statues. Since then, in successive waves, sculptures have been a constant presence in the garden, now forming an open-air museum. While certain works of art admirably juxtapose the architectural framework and the vast and majestic landscaping, on the other hand, some have had to be displaced or removed over the years, due to changes of regimes, the evolution of the art of the gardens or owing to their state of conservation. But all of them were once, in their day, «contemporary», even before those that were installed at the initiative of Alain Kirili in 1998-2000. Like these, the artworks shown in the context of FIAC must enter into a dialogue with this heritage, imposing their presence within a remarkable garden. A site of power and remembrance, long reserved for the elite but now open to the public with no admission fees, the Tuileries Garden is frequented by 14 million visitors.”

9. GASTON LACHAISE Standing Woman, 1932 Dépôt de la Fondation Lachaise, 2008

18. LOUISE BOURGEOIS The Welcoming Hands (Les Mains de bienvenue), 1996 Achat, 2000 Dépôt du Centre national des arts plastiques, 2000 Ministère de la Culture et de la Communication, Paris

Entrée Auditorium du Louvre Pyramide

15. RAYMOND MASON La Foule, 1963-1965 Achat, 1969 Dépôt du Centre national des arts plastiques, 1987 Ministère de la Culture et de la Communication, Paris

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JARDIN DES PLANTES MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE Rendez-vous désormais incontournable, à proximité d’OFFICIELLE à la Cité de la Mode et du Design, la FIAC propose depuis 2011 un parcours d’œuvres contemporaines qui s’articule autour des thématiques de la nature et de l’environnement dans le Jardin des Plantes et les différents espaces du Muséum national d’Histoire naturelle : la Grande Galerie de l’Évolution et la Ménagerie. Cette année, à l’occasion de la COP21, conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Paris, la FIAC prolonge son parcours d’œuvres jusqu’en décembre 2015 au Jardin des Plantes, mais aussi sur les Berges de Seine et à la Maison de la radio, un parcours d’œuvres autour du défi climatique. For the fifth consecutive year, FIAC presents a programme of contemporary artworks in an emblematic and historic site in the heart of Paris, close to OFFICIELLE at the Docks – Cité de la Mode et du Design: the Jardin des Plantes and the various spaces of the National Museum of Natural History; the Great Gallery of Evolution and the Menagerie. This year, on the occasion of the COP21 (Conference of the Parties to the United Nations Framework Convention on Climate Change), FIAC‘s programme continues until December 2015 at the Jardin des Plantes, but also on the Banks of the Seine and at the Maison de la Radio. Les étudiants de l’Ecole du Louvre sont présents pendant la semaine de la FIAC dans les différents espaces du Muséum national d’Histoire naturelle pour assurer un service de médiation culturelle. During FIAC week, students from the Ecole du Louvre are present in the different spaces of the National Museum of Natural History to provide a cultural mediation and present each artwork to visitors.

Rue Geoffro

y Saint-Hilair

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Niv. 2

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19 9 Grandes Serres

Galerie de Minéralogie

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Measure and Control, 2013 Télescope, microscope, tableaux avec insectes, images encadrées, livres de sciences 202,5 x 177,5 x 63,5 cm Présentées par la Galerie Nagel Draxler, Berlin/Cologne

L’œuvre de Kader Attia interroge les différents concepts concernant la relation à la nature dans les cultures africaine et occidentale (mimétisme contre domination). Le télescope et le microscope, les deux métaphores les plus fortes de la quête de savoir, sont liés. Dans la culture africaine, le porteur d’un masque d’oiseau «devient» un oiseau – c’est là une relation mimétique, alors que dans le monde occidental, les oiseaux sont empaillés et placés dans des musées, dans ce qui est davantage une relation de domination. Kader Attia mêle les deux formes représentationnelles non-artistiques utilisées par les musées d’ethnologie et d’histoire naturelle et, ce faisant, opère un croisement entre les contextes référentiels qu’ils représentent. The vitrines by Kader Attia reflect on different concepts concerning the relation to nature in African and Western culture (mimesis versus control). The telescope and the microscope, the two strongest metaphors for the quest for knowledge, are linked. In African culture the wearer of a bird mask «becomes» a bird - this is a mimetic relation, whereas in the Western world birds are stuffed and displayed in museums, in what is more a relation of control. Kader Attia blends the two non-artistic presentational forms used by ethnological and natural history museums and, in doing so, also hybridizes the reference contexts that they represent.

Grande Galerie de l’Evolution

Niv. 0

1. KADER ATTIA Mimesis as Resistance, 2013 Trois masques Africains, animaux empaillés (quatre oiseaux), portrait encadré 202,5 x 177,5 x 63,5 cm

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Rue r Cuvie

Rue Buffon

2. LARA ALMARCEGUI Rocks of Spitsbergen, 2014 Lettrage en vinyle sur mur Dimensions variables Présentée par Ellen de Bruijne Projects, Amsterdam et Mor-Charpentier, Paris

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Ménagerie

Galerie de Paléontologie

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Place Valhubert

1. Kader Attia 2. Lara Almarcegui 3. Gilles Barbier 4. Julien Berthier 5. Mark Dion 6. Piero Gilardi 7. Yang Jiechang 8. Janet Laurence 9. Vincent Mauger 24

10. Nicolas Milhé 11. Sam Moyer 12. Otobong Nkanga 13. Henrique Oliveira 14. Sean Raspet 15. Elisabeth S. Clark 16 & 17. Benjamin Sabatier 18. Haegue Yang 19. Virginie Yassef

Lara Almarcegui est née en 1972 à Saragosse en Espagne. Elle vit et travaille à Rotterdam aux Pays-Bas. La liste des roches dans Rocks of Spitsbergen fait référence au passé de l’île, lorsque la région a été façonnée par la collision de plaques tectoniques, formant des montagnes, par le dépôt des sédiments formant des roches. L’œuvre est un commentaire sur les manières dont le territoire de l’île s’est modifié – et a été modifié – à la suite de l’évolution géologique et de l’exploitation minière. Des expéditions ont effectué des forages à la recherche de cuivre, d’amiante, de minerai de zinc, de fer, d’or, de plomb et de phosphates. Avec des réserves de charbon estimées autour de quelques 22 millions de tonnes, la zone de Longyearbyen, sur Spitzberg, dans l’Arctique, a déjà deux mines en activité, et d’autres ouvriront prochainement. Qu’arrivera-t-il à la région si ses roches sont exploitées pour

en tirer des minéraux ? L’artiste propose une vision de la destruction possible de l’île à travers une exploration de ses origines géologiques et de son exploitation future. Lara Almarcegui was born in 1972 in Saragosse in Spain. She lives and works in Rotterdam in the Netherlands. The list of rocks in Rocks of Spitsbergen refers to the island´s past, when the region was shaped by the collision of tectonic plates, forming mountains, and sediments were deposited, producing rocks. The work comments on the ways the island territory has changed – and been changed – as a result of geological evolution and mining. The island has a long history of mining with many attempts to extract its abundant ores. There have been drilling expeditions in the search for copper, asbestos, zinc ore, iron, gold, lead and phosphates. With estimated coal deposits of some 22 million tons, the area around Longyearbyen on the island of Spitsbergen in the Arctic has two active mines, and further extraction will start soon. What will happen to the region if its rocks are extracted for minerals? The artist offers a vision of the island’s possible destruction through an exploration of its geological origins and future exploitation.

3. GILLES BARBIER Still Library, 2014 Technique mixte 210 x 288 x 287 cm Présentée par la Galerie GeorgesPhilippe et Nathalie Vallois, Paris Né au Vanuatu dans le Pacifique Sud en 1965, Gilles Barbier s’est inspiré de la luxueuse et encombrante végétation de mousses, lichens, champignons et autres plantes grimpantes de cet archipel pour sa série des « Still », initiée en 2013. Avec Still Library, Gilles Barbier rend compte d’un environnement complexe et complet dans lequel une bibliothèque, comprenant étagères, meubles et piles de livres, est totalement envahie par cette luxuriante végétation. Deux temporalités radicalement opposées s’y confrontent : une temporalité imminente (celle de la lecture) et une temporalité plus lente qui vient envahir et déstabiliser la première (celle de la nature). Cette sculpture « romantique » peut être interprétée de plusieurs manières parmi lesquelles, la réconciliation entre « l’Anarchie de la Nature », mais aussi une métaphore du temps qui passe et son effet sur le corps et l’esprit. Born in Vanuatu in the South Pacific in 1965, Gilles Barbier was inspired by the thick and lush vegetation of mosses, lichens, fungi and various climbing plants of this island for his “Still” series, initiated in 2013. With Still Library, Gilles Barbier presents a complex and complete environment in which a library, comprising shelves, furniture and piles of books, is completely invaded by lush vegetation. Two radically opposed temporalities are confronted: one imminent temporality (that of reading) and a slower temporality that will invade and destabilize the first (that of nature). This “Romantic” sculpture can be interpreted in several ways, including reconciliation with “the Anarchy of Nature” but also a metaphor for the passage of time and its effect on body and mind. 25


4. JULIEN BERTHIER L’horloge d’une vie de travail 2, 2008 Technique mixte : 34 engrenages, acier électrozingué, acier peint et sérigraphié, cloche de plexiglas 36 x 217 x 24 cm Présentée par la Galerie GeorgesPhilippe et Nathalie Vallois, Paris Né en 1975 à Besançon, Julien Berthier vit et travaille à Aubervilliers. Horloge permettant de calculer en temps réel les heures de travail accumulées avant la retraite (1 minute divisée en 60 secondes, 1 semaine divisée en 35 heures, 1 trimestre divisée en 13 semaines et 40 ans et 1 trimestre divisés en 161 trimestres) ; elle introduit la notion du « temps individuel » (comme « temps universel ») qui ne s’accumule que pour soi. Elle devient le reflet d’une organisation du travail qui tend à l’individualisation et fissure les formes de solidarité en annihilant les stratégies collectives de défense. Cette œuvre est appelée à devenir inadaptée dans un délai inférieur à la durée du cycle que lui a programmé l’artiste : elle devient la relique sociale d’un mécanisme révolu, rendu obsolète par les changements politiques permanents. Elle vient ici répondre avec poésie et humour à l’Horloge de Marie-Antoinette. Born in 1975 in Besançon, Julien Berthier lives and works in Aubervilliers. A clock allowing the working hours accumulated before retirement to be calculated in real time (1 minute divided into 60 seconds, 1 week divided into 35 hours, 1 term divided into 13 weeks and 40 years and 1 term divided into 161 terms); it introduces the notion of “individual time” (like “universal time”) that only accumulates for oneself. It becomes the reflection of an organisation of work tending towards individualisation and the breakdown of forms of solidarity through the annihilation of collective strategies of defence. This artwork will become ill adapted within a shorter time frame than the duration of the cycle that the artist has programmed: it becomes the social relic of an outmoded mechanism rendered obsolete by constant political changes. Here, it responds poetically and humourously to Marie-Antoinette’s Horloge.

5. MARK DION The Unruly Collection, 2015 Cabinet en bois, peinture luminescente et 43 sculptures de papier mâché 220 x 250 x 30 cm Présentée par la Galerie In Situ - fabienne leclerc, Paris A travers l’œuvre The Unruly Collection, Mark Dion poursuit son exploration de la tradition du cabinet de curiosités, Wunderkamer et Kunst Kammer. Il a rassemblé des images issues de gravures du 15ème et 16ème siècle. Ces raretés naturelles, objets d’art, mais aussi merveilles ethnographiques ont ensuite été envoyées à une équipe de 5 sculpteurs afin qu’ils soient reproduits. Les sculpteurs ramènent ainsi ces images au monde tridimensionnel. L’artiste ajoute une étape à l’histoire et aux relations entre les animaux, les plantes et les artefacts collectés depuis des siècles dans le monde entier. Au 15ème siècle, 26

un collectionneur a exposé ces spécimens dans une vitrine de cosmologie, qui ont inspiré un artiste qui les a dessinées. Ces dessins ont ensuite été gravés dans une enluminure puis distribués dans le monde entier. Des centaines d’années plus tard, Mark Dion renforce le lien historique de ces relations. Les objets assemblés sont indisciplinés puisqu’ils ont été séparés temporellement et géographiquement et n’auraient pu exister l’un à côté de l’autre, de la façon dont l’artiste les assemble. For his work The Unruly Collection, Mark Dion continues his investigation into the traditions of the Cabinet of Curiosity, Wunderkamer, and Kunst Kammer. From his extensive research he has gleaned images from engravings of the 15th and 16th century collections. Natural rarities, art objects and enthographic wonders found in engravings were isolated and sent to a team of five sculptors to remake. The artists worked with Mark Dion to best represent the images, returning them to the world of three dimensions. Thus he builds another link in a chain of relationships which started hundreds of years ago with animals, plants and artifacts, collected far from Europe. They were then sold to a collector who exhibited the specimens in a cosmological display, where they were drawn by an artist. This drawing was later turned into an engraving, published in a book and distributed around the world. Hundreds of years later Mark Dion picks up this severed chain and forges a new link in the history of relations. The objects he assembles are indeed unruly, for they were separated by continents and decades and could have never existed side by side and a manner that the artist has arranged them.

6. PIERO GILARDI Orticello, 1966 Mousse de polyuréthane 40 x 160 x 160 cm Présentée par Semiose galerie, Paris Piero Gilardi est né en 1942 à Turin où il vit et travaille. L’un des pionniers de l’Arte Povera, il prône un «art habitable» et émotionnel, inséparable de la vie. Ses «Tapis nature» recréent des morceaux de paysage en mousse polyuréthane. Adepte d’une écologie sociale et artistique, il fonde en 2008 le Parc d’art vivant de Turin. Orticello est emblématique de sa série des tapis nature commencée au début des années 60. Celle-ci présente un fragment de jardin comme extrait de la terre pour y être présentée dans l’espace domestique afin de réintroduire la nature dans la maison. Piero Gilardi was born in 1942 in Turin where he lives and works. One of the pioneers of Arte Povera, he prones an emotional, “liveable” art that is inseparable from life. His “Nature-carpets” recreate imaginary landscapes in polyurethane foam. A follower of social and artistic ecology, he founded the Living Art Park in Turin in 2008. Orticello is emblematic of his series of nature-carpets begun in the early sixties. It presents a fragment of garden as though extracted from the earth, in order to be presented within the domestic space and to reintroduce nature into the home.

7. YANG JIECHANG Underground Flowers, 1989-2009 Os en porcelaine à décors bleu Ming placés dans 270 boîtes en bois rangés dans des étagères en bois Dimensions variables Présentée par la Galerie Jeanne Bucher Jaeger, Paris Yang Jiechang est né en 1956 à Foshan, Chine. Il vit et travaille à Paris et Ittlingen. Underground Flowers rassemble une centaine de représentations de parties de squelettes à taille humaine, fabriqués dans la manufacture de Jingdezhen en porcelaine bleue et blanche avec des motifs de l’époque Ming. Présentés dans des caissons en bois, les ossements proposent une réflexion sur le temps qui passe et les bouleversements politiques entre 1989 et 2009. Ces ossements prônent un retour à la nature originelle. Par-delà les forces de l’oubli, ils rappellent la vitalité des floraisons de la vie et de l’esprit qui en émane, exhumée des cendres de l’histoire pour appeler à surmonter les tourments qui l’ont marquée. Yang Jiechang was born in 1956 in Foshan, China. He lives and works in Paris, and Ittlingen, Germany. Underground Flowers consists of hundreds of life size representations of human size skulls and bones in porcelain, inspired by the decorative patterns of the Ming era. Displayed in wooden crates, these bones, made in Jingdezhen, speak of time passing and the political changes in China between 1989 and 2009. The porcelain bones embody a return to original nature. Beyond the forces of oblivion, they evoke the vitality of life exhumed from the ashes of history and called upon to overcome past torments.

8. JANET LAURENCE Deep Breathing – Resuscitation for the Reef, 2015 Technique mixte 410 x 350 x 150 cm Présentée par Artists 4 Paris Climate 2015 et le Muséum national d’Histoire naturelle Janet Laurence est née en 1947 en Australie. Elle vit et travaille à Sydney. L’artiste nous invite à imaginer la possibilité de guérir notre monde marin des conséquences du réchauffement climatique et de l’activité humaine, au travers du symbole qu’est la Grande Barrière de Corail : un espace, représentant une unité de réanimation, révèle son sort et propose des moyens d’action. L’oeuvre est présentée à l’entrée de la Grande Galerie de l’Evolution au Muséum national d’Histoire naturelle, qui a prêté des spécimens pour sa réalisation. Une vidéo est également projetée à l’Aquarium Tropical du Palais de la Porte Dorée. L’Australian Museum, qui exposera l’œuvre en 2016, a permis à l’artiste de se rendre dans sa station de Lizard Island en Juillet 2015, où des recherches vitales pour l’avenir des coraux sont en cours. Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’initiative soutenue par l’ONU pour la COP21. Janet Laurence was born in 1947 in Australia. She lives and works in Sydney. Using the example of the Great Barrier Reef - inscribed as World Heritage since 1981

- and its symbolic weight, she invites the spectator to imagine the possibility of healing the marine world from the consequences of global warming and human activity: a space recalling a resuscitation unit reveals the plight of the coral reef and proposes a plan of action. With permission from the Australian Museum which will subsequently exhibit the work, in July 2015 the artist visited Lizard Island station where vital research for the future of coral are ongoing. The installation is presented at the entrance of Grande Galerie de l’Evolution at the National Museum of Natural History which has loaned specimens for its realization. An accompanying video is projected at the Tropical Aquarium of Palais de la Porte Dorée. This project is part of the UN backed initiative for COP21.

9. VINCENT MAUGER Sans titre, 2015 Tubes de PVC 200 x 200 cm Présentée par la Galerie Bertrand Grimont, Paris Vincent Mauger est né en 1976 à Rennes. Il vit et travaille près de Nantes. Sa sculpture Sans titre, par un assemblage de matériaux simples, devient un fragment de météorite en plastique en pleine érosion. Posée au sol, elle semble continuer à se développer dans l’espace par sa forme organique, rythmée de cratères prédécoupés. L’idée de cocon, telle une ruche à grande échelle, est également évoquée dans cette œuvre qui propose ainsi un nouvel espace dans lequel se projeter. Vincent Mauger was born in 1976 in Rennes. He lives and works near Nantes. His sculpture Sans titre evokes the fragments of a quickly eroding plastic meteorite—yet it is an assemblage of simple materials. Positioned on the ground, its organic form, cadenced by precut craters, appears to continue to develop in space. It also suggests a cocoon, a large-scale beehive. Vincent Mauger creates a new space around which reflection, curiosity, and projection can combine.

10. NICOLAS MILHÉ Rosa Luxemburg, 2015 Bronze sur socle 180 x 21,5 x 23 cm Présentée par la Galerie Samy Abraham, Paris Nicolas Milhé est né en 1976. Il vit et travaille à Paris. Par une sorte de casting sauvage, l’artiste trouve l’incarnation de Rosa Luxemburg en la personne d’une jeune architecte parisienne qu’il scanne en trois dimensions afin d’obtenir un moule pour réaliser ce bronze. S’il s’agit ici de rendre hommage à l’engagement de Rosa Luxemburg, l’œuvre revendique avant tout un principe de réactivation d’un personnage historique. La révolte spartakiste écrasée dans le sang, et le destin tragique de cette femme restée dans l’ombre et dans l’opposition du pouvoir, ne lui ont pas permis de marquer durablement les images de son temps. Avec ce bronze, Nicolas Milhé magnifie l’une des plus fascinantes figures révolutionnaires, antimilitaristes, écologistes et féministes du début du siècle dernier en lui donnant un nouveau statut, un gage d’éternité. 27


Nicolas Milhé was born in 1976. He lives and works in Paris. Through a haphazard casting, he found the reincarnation of Rosa Luxemburg in the figure of a young Parisian architect, made a three-dimensional scan of her body, and then used this as a mold to create a bronze sculpture. Because of the nature of the Spartacist uprising which ended in a blood bath, and the tragic destiny of this woman who remained in the shadows while opposing the government, Rosa Luxemburg is not often represented in visual depictions of her era. With this bronze, Nicolas Milhé focuses on one of the most fascinating revolutionary, antimilitarist, ecologist, and feminist figures of the early twentieth century by giving her a new status, a token of her enduring presence.

11. SAM MOYER Malini, 2015 Bronze et marbre 233.7 x 165.1 x 61 cm Présentée par Rachel Uffner Gallery, New York Sam Moyer est né en 1983 à Chicago. Il vit et travaille à Brooklyn, New-York. L’artiste s’intéresse aux effets de la lumière et son impact sur l’espace. Dans cette œuvre, les sculptures murales quittent la paroi et occupent l’espace qui entoure le spectateur. Encadrées et maintenues en place par des formes de bronze rectilignes, les étendues planes de marbre massif— fragments qui rappellent les formes sœurs et plus fonctionnelles des plans de travail de cuisine — prennent un jour nouveau lorsque la lumière du soleil traverse leur surface semi-opaque. Sam Moyer was born in 1983 in Chicago. He lives and works in Brooklyn, New York. One unifying interest across Sam Moyer’s diverse body of work is an investment in the effects of light and its impact on space. In this work, his wall sculptures depart from the wall itself and begin to occupy the space surrounding the viewer. Framed and held in place by bronze rectilinear forms, Sam Moyer’s planar expanses of solid marble surfaces—leftover fragments that recall their more functional, sibling countertop forms— are belied when the sunlight from above passes through their semi-opaque surface.

12. OTOBONG NKANGA In Pursuit of Bling: The Transformation, 2014 Tapisserie 182 x 180 cm Présentée par In Situ – fabienne leclerc, Paris Née en 1974 à Kano au Nigeria et aujourd’hui basée à Anvers, Otobong Nkanga considère souvent son lieu d’origine comme matière première à ses recherches. Le terme « mica » vient du latin « micare » signifiant « briller », « scintiller », racine directement évoquée par Otobong Nkanga par le choix du mot anglais « bling », présent dans le titre du projet In Pursuit of Bling. Le mica est un minerai à la texture feuilletée qui lui permet de prendre de multiples formes. L’imposante tapisserie dressée à la verticale est la représentation symbolique de la pierre en tant que constituant omniprésent de 28

nos environnements. Élément basique par excellence qui, chez l’artiste, engendrent un sentiment de familiarité, peu importe où elle se déplace. L’artiste se nourrit donc d’une intuition intime et autobiographique associée au souvenir, la mémoire : ses absences et ses recollections.

14. SEAN RASPET Texture Map (Normal) J01 - J04 Smoking or Bus Shelter, 2015 Acier, verre, plexiglas, lentilles lenticulaires, film coloré, résine de polyuréthane 242 x 242 x 122 cm Présentée par la New Galerie, Paris

Born in 1974 in Kano in Nigeria, and currently residing in Antwerp in Belgium, Otobong Nkanga often considers her origins a primary focus of her research. The word “mica” is etymologically descended from the Latin “micare” meaning “to shine” or “to sparkle,” an image directly evoked by Otobong Nkanga’s use of the word “bling” in the project’s title In Pursuit of Bling. Mica is a mineral whose flaky texture allows it to take many different forms. The imposing hanging weaving represents both the symbolism of stone and other ubiquitous elements of our environment. For the artist, these primal, fundamental elements ultimately create a sense of sentimental familiarity, no matter where she goes. Otobong Nkanga thrives on an intimate and autobiographical intuition associated with remembrance and memory, its absences and recollections.

Sean Raspet est né à Washington D.C. en 1981. Il vit et travaille à Los Angeles. Sa série Texture Maps s’inspire d’une pratique usuelle pour la création d’objets digitaux, où l’on crée d’abord un volume neutre avant de le recouvrir d’une texture qui lui donne réalité. Sean Raspet réalise des compositions abstraites et transparentes sur plexiglas avec du silicone et un film lenticulaire. La lumière, réfractée sur un film dichromatique collé à l’arrière du panneau, est réfractée et vient colorer une surface autrement transparente et monochrome. Sean Raspet crée une sculpture rappelant les arrêts de bus, où tous les panneaux sont des « Texture Maps ». Le spectateur à l’intérieur est plongé dans un environnement lumineux immersif et changeant ; il apparaît de l’extérieur comme une forme devenue abstraite.

13. HENRIQUE OLIVEIRA Boxoplasmose, 2011 Bois 205 x 195 x 290 cm Présentée par la Galerie GeorgesPhilippe et Nathalie Vallois, Paris Né en 1973 à Ourinhos, au Brésil, Henrique Oliveira vit et travaille à São Paulo. À mi-chemin entre peinture, architecture et sculpture, son travail parvient à libérer une série de formes, de textures et de couleurs, dont l’aspect organique est à la limite du parasitique. Il associe la chair même de sa ville natale de São Paulo grâce au bois de « tapumes » -un bois qu’il récupère sur les palissades de chantier- à de nombreuses références à l’histoire de l’art et à la science. L’imposante sculpture Boxoplasmose associe des éléments géométriques au corps organique. Cette forme anthropomorphe, bombée, déliquescente, qui semble déborder de sa base, envahit l’espace, comme si la nature tropicale du bois de tapumes tentait de reprendre ses droits. The work of Brazilian artist Henrique Oliveira, born in 1973, is situated between painting, architecture, and sculpture and succeeds in liberating a series of forms, textures and colours bursting with life, whose organic aspect verges on the parasitic. He associates the very core of his native city of São Paulo, thanks to “tapumes” wood (a variety that he recuperated on the palissades of a construction site) with numerous references to art history and science. The imposing sculpture Boxoplasmose links geometrical elements with organic corpuses. This anthropomorphic, bulging, declining form, apparently overflowing its base, invades the space as though the tropical nature of the tapumes wood were attempting to reassert itself.

Sean Raspet was born in Washington D.C. in 1981. He lives and works in Los Angeles. His Texture Maps series echoes a common practice in the creation of computerized objects, where a totally abstract volume is first created, and then covered with a “texture” that gives it reality. Sean Raspet creates transparent abstract “compositions” in relief by means of liquid silicon and lenticular film on plexiglas. Light passes through a dichromatic film adhered to the rear plate and is refracted. Colors appear on an otherwise transparent and monochrome surface. Sean Raspet creates a sculpture akin to a bus shelter, where all panels are « Texture Maps ». The viewer inside the sculpture is in an immersive and changing light environment. From outside, any spectator inside looks like an abstracted shape.

15. ELISABETH S. CLARK Treasure Hunt, 2015 Cil d’une girafe en or 23 carats, pierre gravée par laser. Longueur du cil 5,5 cm / plaque 58 x 58 x 50 cm Présentée par la Galerie Dohyang Lee, Paris Elisabeth S. Clark, née en 1983, travaille entre Londres et Paris. Un cil de girafe en or 23 carats a été égaré dans le Jardin des Plantes. Une carte fictive est disponible évoquant des trajectoires possibles où se cacherait ce cil d’or, interagissant ainsi avec les visiteurs. Pouvant être déplacée, repositionnée ou tournée, cette carte est comme une boussole sans position fixe ou destination. L’oeuvre Treasure Hunt est une réflexion sur la merveilleuse histoire de Zarafa, la première girafe ayant foulé le sol de la France et qui a vécu au Jardin des Plantes de jours paisibles pendant 18 ans. Treasure Hunt est la carte mentale d’un jardin rempli de trésors, de restes, d’histoires et d’orientations imaginaires et incite les visiteurs à commencer une quête à la recherche de ce long et scintillant cil d’or de girafe.

Elisabeth S. Clark, born in 1983, works between London and Paris. A 23ct gold giraffe’s eyelash has been lost within the Jardin des Plantes. A fictitious map remains for visitors to consult, evoking possible trajectories for where this golden eyelash might lie hidden. Moved, turned, repositioned, this map is like a compass without a fixed position or route. Treasure Hunt reflects upon the wonderful tale of Zarafa, the first giraffe to ever set foot in France and who lived happily in the Jardin des Plantes for 18 years. Treasure Hunt mentally maps a garden full of treasures, remnants, histories and imaginary orientations and incites visitors to join a quest in search of this glistening, long, golden giraffe’s eyelash.

16 & 17. BENJAMIN SABATIER Sans titre (Cube I, II et III), 2015 Bois et ciment 135 x 100 x 100 cm chacune Structure I, 2015 Bois et béton 200x 300 x 270 cm Présentées par la Galerie Bertrand Grimont, Paris Benjamin Sabatier est né en 1977 au Mans. Il vit et travaille à Paris. Dans cette œuvre, le béton, matériau représentatif de la modernité architecturale, est mis en relation à des structures en bois architecturées en pin Douglas, spécifiques du travail plus vernaculaire de la construction de charpente. Les matériaux utilisés, qui convoquent l’univers du minéral et du naturel, tissent le sens premier du travail, nous renvoyant à la figure du chantier, au processus de fabrication. La proposition sculpturale travaille ainsi le contexte du lieu, à travers la confrontation des différentes activités humaines et vient symboliquement rejouer la lutte incessante entre l’homme et son environnement naturel. Les formes organiques en béton contrastent avec les poutres en matière naturelle assemblées de manière géométrique. Benjamin Sabatier was born in 1977 at Le Mans. He lives and works in Paris. In this work, concrete, an emblematic material of modern architecture, is positioned alongside structures of Douglas pine, with their more vernacular echoes of carpentry work. The materials used, which evoke the mineral and the natural, suggest an initial interpretation of the work, as they evoke the construction site, the fabrication process. This sculptural work is a reflection on the context of the site, examined through the confrontation of various human activities. The organic concrete shapes present a stark contrast with these natural girders in geometric configurations.

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18. HAEGUE YANG Seat of Grandeur at Villeperdue, 2015 Racine d’if, parasol, métal, bois, verre d’Hébron, peinture, pierre Environ 270 x 250 x 270 cm Présentée par la Galerie Chantal Crousel, Paris Produit par l’Atelier Calder, Saché, avec le support du CNAP (Centre national des Arts plastiques) Haegue Yang est née en 1971 à Seoul. Elle vit et travaille entre Berlin et Seoul. L’œuvre Seat of Grandeur at Villeperdue a été réalisée à l’Atelier Calder (Saché, France) où l’artiste était accueillie en résidence durant l’été 2015. Composée d’une souche d’if veille de plusieurs centaines d’années, cette imposante « sculpture-objet » ou « sculpture-meuble » présente au spectateur un ensemble d’objets décoratifs et usuels. Le travail d’Haegue Yang, qui a représenté la Corée du Sud à la Biennale de Venise en 2009, a été exposé à la Bergen Kunsthall en 2013, au Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg en 2013, au Haus der Kunst de Munich en 2012 ou encore au Modern Art Oxford en 2011. Haegue Yang was born in 1971 in Seoul. She lives and works between Berlin and Seoul. The work Seat of Grandeur at Villeperdue was created at the Atelier Calder (Saché, France), where the artist was in residency in the summer of 2015. This imposing “sculpture as object” or “sculpture as furniture” is composed of a group of commonly used decorative objects, made of the trunk of a yew tree. The work of Haegue Yang, who represented South Korea at the 2009 Venice Biennial, has been exhibited at the Bergen Kunsthalle in 2013, the Museum of Modern and Contemporary Art in Strasbourg in 2013, the Haus der Kunst in Munich in 2012, and at Modern Art Oxford in 2011.

19. VIRGINIE YASSEF L’objet du doute, 2013 Polystyrène, résine, peinture acrylique, moteur 182 x 460 x 300 cm Présentée par la Galerie GeorgesPhilippe et Nathalie Vallois, Paris Née en 1970 à Grasse, Virginie Yassef vit et travaille à Paris. A l’origine, l’artiste a imaginé un faux arbre déraciné pour barrer la rue des Cascades lors de la Nuit Blanche 2013, en écho aux barricades parisiennes édifiées lors de la Commune de Paris. Le tronc paraît immobile mais en s’approchant, on perçoit un mouvement subtil : il tente de se relever puis retombe brusquement, comme dans un dernier souffle. La nature chez Virginie Yassef se fait mystérieuse et inquiétante : l’arbre est mourant mais légèrement vivant, c’est un arbre «mort-vivant». Dans une scénographie proche du film d’épouvante, l’artiste insuffle une dimension fantastique à cette sculpture qui devient un véritable personnage animé, convoquant l’imaginaire des spectateurs. Born in 1970 in Grasse, Virginie Yassef lives and works in Paris. Initially, the piece was created as a faux uprooted tree to block the Rue des Cascades during the Nuit Blanche 2013, echoing the Parisian barricades erected during the Paris Commune. The trunk appears to be immobile, but as one approaches, a subtle movement can be observed: it attempts to lift itself up then falls brusquely back down, as though drawing its last breath. Nature in Virginie Yassef’s work is mysterious and troubling, the tree is dying yet vaguely alive – it is a “zombie” tree. In a scenography resembling that of horror films, the artist infuses this sculpture with a fantastical dimension, transforming it into an animated being.

PLACE VENDÔME La FIAC propose, pour la quatrième année consécutive, un programme d’œuvres monumentales sur la Place Vendôme, en collaboration avec le Comité Vendôme. Écrin minéral, la place incarne l’excellence des savoir-faire au service de l’art. En collaboration avec la galerie Marian Goodman, deux nouveaux pavillons de l’artiste américain Dan Graham sont présentés sur la Place Vendôme. Œuvres hybrides où se croisent architecture, design et sculpture, ces structures de métal et de verre sont intégrées à l’espace public environnant. La perception des passants en est modifiée.

FIAC renews its collaboration with the Comité Vendôme and its members. Home to many of the most celebrated jewellers in the world, the Place Vendome resonates with a spirit of excellence born of the encounter between age-old artisanal savoir-faire and creativity. In collaboration with Marian Goodman Gallery, two new pavilions by American artist Dan Graham are exhibited. Hybrid works in which architecture, design and sculpture are combined, these glass and metal structures are integrated within the surrounding public space, altering the perception of passers-by.

DAN GRAHAM Two Nodes, 2015

Passage Intime, 2015

Verre semi-réfléchissant, acier inoxydable 490 cm x 230 cm

Verre semi-réfléchissant, acier inoxydable 230 x 514 x 270 cm

Présentées par la Galerie Marian Goodman, Paris, Londres, New-York Deux nouvelles « sculptures/pavillons » de Dan Graham sont installées Place Vendôme. Two Nodes est constituée de deux espaces clos cylindriques en verre semi-réfléchissant dans lesquels le public peut entrer. Ces dispositifs optiques sont à la fois réfléchissants et transparents, et les surfaces de verre reflètent à 360 degrés les silhouettes et les regards des spectateurs à l’intérieur et à l’extérieur de la structure tout en les superposant. Comme le soleil, à cause du mouvement des nuages, modifie continuellement la réflectivité relative de l’œuvre, le reflet et la transparence changent en permanence. Les corps et les regards des spectateurs se superposent les uns aux autres, ainsi que sur l’image du ciel. L’œuvre est aussi un terrain de jeu pour les enfants – en particulier pour ceux qui se voient reflétés en Superhéros dans le miroir semi-réfléchissant – tout en offrant aux parents de nombreuses possibilités de photos. La seconde œuvre, Passage Intime, ouvre un étroit passage architectural concave qui, pour les spectateurs, peut être vu comme une sorte de «tunnel de l’amour» ou comme une source de claustrophobie. Les gens voient leur corps déformé alors qu’ils progressent à l’intérieur du Passage, tout en ressentant les regards mutuels intersubjectifs qui se superposent. Comme l’a écrit Dan Graham : «Une des premières influences pour mes «sculptures/ pavillons» a été l’observation du mobilier urbain comme les arrêts de bus vitrés ou les cabines téléphoniques. J’ai essayé de combiner ces formes urbaines et l’architecture temporaire du Pavillon de Barcelone de Mies van der Rohe. Les passages couverts parisiens du milieu du 19ème siècle ont aussi largement influencé ces œuvres de jeunesse.

Two new Dan Graham «sculpture/ pavilions» are installed Place Vendome. Two Nodes consists of two interlocking 2-way mirror cylinder enclosures which can be entered by the public. These optical devices are simultaneously reflective and transparent, the 2-way mirror surfaces reflecting both the 360° contours of the spectators’ bodies, and gazes inside and outside the structure superimposed on each other. As the sunlight, due to the movement of the sky’s clouds, constantly alters the work’s relative reflectiveness, it is in a constant state of flux. Spectators’ bodies and gazes are superimposed both on each other and onto the image of the sky. The work creates a «fun house»-like experience for children - especially for those standing inside, seeing themselves on the concave 2-way mirror surface as a Superman! The work also provides photo opportunities for parents. The second work, Passage Intime creates a lens-like narrow architectural passage; for the spectators it can be seen simultaneously either as a «tunnel of love» or as frighteningly claustrophobic. People inside the «passage» see their body anamorphically distorted as they move about, experiencing each others’ intersubjective gazes superimposed on each other. Dan Graham writes: “My first influences for my «sculpture/pavilions» was in observing urban «street furniture» such as glass bus waiting enclosures and telephone booths, I was trying to combine these urban forms with the temporary architecture pavilion of Mies’ «Barcelona Pavilion». The mid-19th Century Paris urban ‘passages’ were also a large influence on my conceiving of these early works.

En collaboration avec / In collaboration with

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LIZ GLYNN Untitled (after Balzac, with Burgher), 2014 Bronze - 101.6 x 127 x 215.9 cm

LE PETIT PALAIS La FIAC s’associe cette année au Petit Palais pour présenter un ensemble d’œuvres extérieures. Construit pour l’Exposition universelle de 1900, le bâtiment du Petit Palais est devenu en 1902, le Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, réunissant des collections allant de l’Antiquité jusqu’en 1914. À l’occasion de la FIAC, dialoguent sur le parvis et dans le splendide jardin du Musée, art ancien et créations contemporaines, conjuguant sculptures de Liz Glynn et la performance exceptionnelle de Rashid Johnson, réinvention de Sweet Wall d’Allan Kaprow. La médiation culturelle est assuré par les étudiants de l’École du Louvre qui présentent les œuvres pendant la semaine de la FIAC et OFFICIELLE, et répondent aux questions des visiteurs.

Untitled (after Thinker), 2014 Bronze - 90.2 x 68.6 x 183.5 cm Untitled (Torso Fragment), 2014 Bronze - 81.3 x 81.3 x 116.2 cm Présentées par Paula Cooper Gallery, New-York

This year, FIAC and the Petit Palais join forces to present an outdoor exhibition of works. Constructed for the 1900 Exposition Universelle, the Petit Palais became the Musée des Beaux Arts of the city of Paris in 1902, presenting a collection spanning from antiquity through to 1914. For FIAC, old masters and contemporary works enter into dialogue with sculptures by Liz Glynn exhibited in the beautiful gardens. On the esplanade, an exceptional performance by Rashid Johnson, a reinvention of the Sweet Wall by Allan Kaprow is presented. Students of the Ecole du Louvre will be on hand to explain the artist’s intentions and answer visitors’ questions during the week of FIAC & OFFICIELLE.

En 2013, Liz Glynn a proposé un cycle de performances d’un an au County Museum of Art de Los Angeles basé sur les œuvres monumentales parmi les collections du Musée : Auguste Rodin, Alexander Calder, Donald Judd et Richard Serra parmi d’autres. The Myth of Singularity (d’après Rodin) est le résultat d’une performance de deux jours où l’artiste a réalisé des moulages des sculptures de Rodin au LACMA. L’artiste tente de reproduire le processus de création de l’atelier de Rodin en réalisant des moulages sectionnés de ses bronzes. Pendant la performance, l’artiste a assemblé les différents moules pour produire de nouvelles figures complètes. La temporalité et la fragmentation sont les deux éléments principaux de la série de l’artiste. La pratique de Rodin consistant à «cannibaliser» ses propres œuvres a donc anticipé les stratégies modernes de l’appropriation.

Accès libre tous les jours de 10h à 18h, sauf le lundi. Nocturne le vendredi jusqu’à 21h. Adresse : Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Avenue Winston Churchill, 75008 Paris

In 2013 Glynn presented a year-long performance cycle at the Los Angeles County Museum of Art focused on the monumental works in the museum’s collection by Auguste Rodin, Alexander Calder, Donald Judd and Richard Serra among others. The Myth of Singularity (after Rodin) is the result of a weekend-long event, wherein the artist made molds from the original posthumously cast Rodin sculptures on display at LACMA. The artist sought to recreate Rodin’s atelier process by casting molds in sections from the museum’s Rodin bronzes. During the performance she composed the various fragments together to produce new and complete bodies. It was critical for her that the bronzes retain a sense of temporality and fragmentary construction. Rodin’s own practice of “cannibalizing his own oeuvre,” anticipated modern strategies of appropriation and recombination.

ALLAN KAPROW Sweet Wall, 1970 / 2015 Réinventée par Rashid Johson, Shea Wall Beurre de karité, parpaings Environ 1,3 x 15,5 m Performance à l’entrée du Petit Palais, le mercredi 21 octobre à partir de 9h Performance in front of the Petit Palais, on Wednesday, October 21st from 9am

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Présentée par Hauser & Wirth, Zürich, Londres, Somerset, New-York, Los Angeles Sweet Wall d’Allan Kaprow a eu lieu en 1970 à Berlin, sur un terrain vague près du mur de Berlin. L’activité consistait en la construction d’un mur de béton d’une trentaine de mètres de long et de 50 centimètres de haut. Le mortier utilisé pour assembler les blocs était constitué de confiture à la fraise étalée sur des tranches de pain. Une fois achevé, le mur a été abattu. Plusieurs années plus tard, Allan Kaprow a décrit son activité comme une «parodie politique». « L’intégration de tous les éléments : l’environnement, l’espace, le temps et les hommes, a été mon principal problème technique » Allan Kaprow. Rashid Johnson effectue une réinvention de cette activité, Shea Wall, devant le Petit Palais le 21 octobre 2015 pendant l’ouverture de la FIAC. Il bâtit avec des étudiants des beaux-arts, un mur de parpaings et de blocs de beurre de karité. «Bâtir un mur n’est pas transgressif en soi. Les murs peuvent être érigés, composés, configurés. Les murs ne sont pas toujours une violation de frontières acceptées ou imposées. Les murs peuvent nourrir, protéger ou emprisonner. Les murs peuvent être doux, froids, ou décalés d’un millimètre. Les murs sont construits, ils sont le fruit du labeur, et dans le cas du mur de karité, ils sont un hommage et une possibilité de cicatriser.» - Rashid Johnson Allan Kaprow’s Sweet Wall took place in 1970 in Berlin, on wasteland close to the Berlin Wall. The activity consisted of the construction of a concrete wall about thirty metres long and half a metre tall. The mortar used to join the blocks consisted of strawberry jam spread onto slices of bread. Once finished, they knocked it down. Several years later, Allan Kaprow described this activity as a ‘political parody’. . «The integration of all elements -- environment, constructed sections, time, space, and people -- has been my main technical problem...» Allan Kaprow Rashid Johnson reinvents this activity, Shea Wall, in front of the Petit Palais on October 21st 2015 during the opening of FIAC. Together with art students he constructs a wall of cinder blocks and shea butter blocks. «Wall building is not inherently transgressive. Walls can be erected, composed and configured. Walls are not always a violation of accepted or imposed boundaries. Walls can feed you, keep you safe or hold you prisoner. Walls can be sweet, cold or built a 32nd of an inch off. Walls are constructed, labor intense and in the case of shea wall both a homage and a chance to heal.» - Rashid Johnson 33


BERGES DE SEINE SOUNDS BY THE RIVER

1 CONTAINER YOU

La FIAC et les Berges de Seine proposent Sounds by the River, une programmation d’AnneLaure Chamboissier du 20 octobre au 1er novembre 2015 de 11h à 19h30. Ce parcours d’œuvres sonores sur les Berges, en écho à celui organisé à la Maison de la radio, a été imaginé autour de l’enregistrement et l’écoute de notre environnement, qu’il s’agisse de la nature ou de la ville. Il se développera entre le Jardin des Tuileries, le pont de la Concorde, le pont Alexandre III, le pont des Invalides et le Grand Palais et mènera aux installations monumentales de plasticiens le long de la Seine. Along the Banks of the Seine between the Tuileries Garden, the passerelle Leopold Sendar Senghor, the Alexandre III Bridge, the Invalides Bridge and the Grand Palais, FIAC and the Berges de Seine present Sounds by the River, curated by Anne-Laure Chamboissier, from the 20th of October to the 1st of November, from 11am to 7.30pm. A programme of sound works focusing on recordings of our environment, be it nature or city, an especially on ways of listening to it. Sounds by the River will define a promenade leading to monumental installation along the Seine.

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1 C ONTAINER YOU Entre le pont des Invalides et le Pont de l’Alma Écouter Paris - Eric La Casa 2 D OUCHE SONORE / SOUND SHOWER Sous la douche sonore / Pont de la Concorde Cécile Paris 3 C ONTAINERS Zzz Entre la passerelle L.S. Senghor et le Pont de la Concorde Zzz 1 - Murray Schafer Zzz 2 - Lars Fredrikson Zzz 3 - Soundwalk Zzz 4 - Dominique Petitgand

4 DÔME GEODESIQUE 5 C HALET SOCIETY Kolkoz Saul Wahl 6 TENTVILLAGE-REVISITED Entre la passerelle L.S. Senghor et le Pont Royal Dré Wapenaar

En collaboration avec / In collaboration with

Ecouter Paris Jeux de l’ouïe Emission «Les Passagers de la Nuit» diffusée le 15/06/2011 sur France Culture En lien avec la tenue de la COP21 à Paris Présentateur et producteur : Thomas Baumgartner © France Culture Autour du site Ecouter Paris lancé par le collectif l’atelier du Bruit fin 2010, trois promenades radiophoniques et ludiques sont diffusées pour musarder dans les sons de la ville et sonder les oreilles citadines. Jeux de l’ouïe est une journée de Paris, du petit matin à la nuit, du parc Montsouris au jardin du Palais Royal en passant par le marché de Belleville, la gare du Nord, le parvis de Notre-Dame, racontée par des passants arrêtés au hasard. Around the Ecouter Paris website launched by the collective L’Atelier du Bruit in late 2010, three playful radiophonic promenades have been installed, allowing visitors to dream along to the sounds of the city and probe the depths of the ‘urban ear’. Jeux de l’ouïe [Listening Games] represents one day in Paris, from early morning to night, from the Parc Montsouris to the garden of the Palais Royal, via the Belleville market, Gare du Nord, the parvis of Notre-Dame, as related by passers-by recorded at random.

Eric La Casa Vents sur écoutes Emission « Atelier de Création Radiophonique » diffusée le 17/12/2000 sur France Culture En lien avec la tenue de la COP21 à Paris Producteurs : Eric La Casa et Jean Guionnet © INA (France Culture) Eric La Casa est né à Tours, en 1968. Vents sur écoutes est consacré au vent à l’intérieur des terres. Ce projet confronte un ensemble de sons et de voix disparates à des prises de son de vents d’Eric La Casa, à un dispositif sonore de captation du vent par cordes d’acier de Jean-Luc Guionnet, au témoignage d’un aveugle et à ceux d’un météorologue de Météo France ou encore du directeur de l’environnement d’EDF. Ce projet aborde la question du vent par sa définition physique ou par son utilisation technique. Eric La Casa was born in Tours, in 1968. Vents sur écoutes [Wind On Wires] is dedicated to inland winds. This project juxtaposes a collection of disparate sounds, voices and wind recordings by Eric La Casa, a device for recording wind using steel strings by Jean-Luc Guionnet, and the testimonies of a blind man, a Météo France meteorologist and the director for the environment at EDF, broaching the question of wind via its physical definition or its technical uses.

2 DOUCHE SONORE / SOUND SHOWER Cécile Paris Code de nuit, un cocktail commode Emission «Atelier de Création Radiophonique» diffusée le 06/10/2011 sur France Culture Présentateur et Producteur: Cécile Paris Avec par ordre d’apparition en voix : Colombe Sébastien, Sébastien Montero, Edith Commissaire, Yan Wagner Malkhior, Julie Desprairies, Henri Flesh, Fabrice Hyber, Pierre Giquel, Barbara Carlotti, Camille Pawlotsky, Fabrice Gallis. Chansons par ordre d’apparition - « Dansons » texte : Cécile Paris et musique : Renaud Rudloft, 2010 - « 14 ans » texte et musique : Barbara Carlotti, 2010 - « See you », all Koudlam, Pan European Recording, 2009 - « l’essentielle » texte : Pierre Giquel, musique : Pygmy Johnson, voix : Florian Sicard, 2010. Commande publique du Centre national des arts plastiques / ministère de la Culture et de la Communication. © France Culture Un cocktail commode est une proposition radiophonique issue de Code de Nuit écrite par Cécile Paris et Bruno Persat. Le projet Code de Nuit questionne l’entité, la forme et la représentation de la boîte de nuit en tant qu’œuvre d’art. En 2010, Cécile Paris entame une réflexion à propos du monde de la nuit : lors de sa résidence au CENTQUATRE où elle y réunit de nombreux acteurs de la vie nocturne, du DJ au philosophe en passant par le danseur. Un cocktail commode [A convenient cocktail] is a radiophonic proposition from Code de Nuit written by Cécile Paris and Bruno Persat. The Code de Nuit project questions the entity, form, and representation of the nightclub as a medium for artistic expression. In 2010, during her residency at the CENTQUATRE, Cécile Paris began considering nightlife, bringing together many major players, from DJs and dancers to philosophers.

3 CONTAINERS Zzz Zzz 1 - Murray Schafer Schafer Soundscape Atelier de creation Radiophonique, 1997 En lien avec la tenue de la COP21 à Paris Producteur: René Farabet © INA (France Culture) Né en 1933 en Ontario, R. Murray Schafer grandit à Toronto. Compositeur canadien, il publie en 1977 « The Tuning of the World », synthèse de ses recherches en matière d’écologie sonore, documentant son projet de réalisation d’un paysage sonore mondial (notion qu’il a forgée pour désigner notre environnement acoustique). Il enseigne tout en composant près de 70 œuvres, pour lesquelles il a reçu de nombreux prix. Born in 1933 in Ontario, the Canadian composer, R. Murray Schafer grew up in Toronto. In 1977 he published “The Tuning of the World”, summarizing his research

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on sound ecology, documenting his project of the production of a global soundscape (a notion he forged in reference to our acoustic environment). Alongside his teaching activities, he has composed nearly 70 works for which he has received numerous prizes.

Zzz 2 - Lars Fredrikson Installation à partir d’une sélection de pièces sonores de Lars Fredrikson Présentée par In Situ- fabienne leclerc, Paris et © Gael Fredrikson Lars Fredrikson est un peintre, dessinateur, sculpteur et artiste sonore, influencé par les constructivistes. Dans une volonté d’occulter le volume et le visuel, il explore à partir des années 1970, les rapports entre l’espace immatériel de la sculpture et le son. Ses recherches se rapprochent alors de la synesthésie, souhaitant ainsi que le spectateur prenne conscience de son corps. Il crée en 1971 et dirige jusqu’en 1991, le premier atelier de sons et de recherches électroacoustiques et visuelles à la Villa Arson à Nice. Il meurt en 1997 à Vevouil (France). Lars Fredrikson was a painter, graphic artist, sculptor and sound artist, influenced by the constructivists. With a desire to reduce volume and visual stimuli, he explored the relationships between the immaterial space of sculpture and sound from the 1970s onwards. His research verges on synaesthesia, since it aims to encourage spectators to become aware of their bodies. He created the first sound, electroacoustic and visual research studio of the Villa Arson in Nice in 1971, which he directed until 1991. He died in 1997 in Vevouil (France).

Zzz 3 - Soundwalk Medea Enregistrement the Black Sea, 2011 Compositeur et producteur : Soundwalk Collective (Stephan Crasneanscki, Simone Merli, Kamran Sadeghi, Dug Winningham); Voix : Deniz Alnitemiz, Tina Meme Makharadze, Maria Curu, Skatri Olva, Nedyalko Mastérisé par : Stefan Betke at ~Scape Mastering Berlin Medea est un voyage sonore autour de la Mer Noire. Une composition inédite élaborée à partir d’enregistrements d’ondes hertziennes ainsi que de fragments de voix et de sons glanés par le collectif Soundwalk, au cours d’une traversée de deux mois sur un voilier spécialement équipé pour l’occasion de scanners, de microphones et d’antennes à haute portée. Medea aborde la Turquie, la Géorgie, la Russie, la Crimée, l’Ukraine, la Roumanie, la Bulgarie, et procède en une lecture sonore de cette région du monde où la beauté vibre, sanglante et ténébreuse — à l’instar de la Médée antique. Medea is an audio journey around the Black Sea. An original composition developed from recordings of Hertzian waves, as well as fragments of voices and sounds gathered by the Soundwalk collective, during a two-month crossing on a yacht especially equipped for the occasion with scanners, microphones and long-range antennae. Medea visited Turkey, Georgia, Russia, 36

Crimea, the Ukraine, Romania, Bulgaria and conducted an audio interpretation of this region of the world in which beauty vibrates – violent and brooding – like Ancient Medea.

Zzz 4 - Dominique Petitgand Installation sonore pour 5 haut-parleurs, 2015 Présentée par gb agency, Paris Les œuvres de Dominique Petitgand sont diffusées sur disques mais aussi lors d’expositions, sous la forme d’installation sonore. Il les élabore à partir d’enregistrements de paroles, de silences, de respirations, de bruits et de musiques qu’il compose. A l’intérieur du container, posés au sol, quatre haut-parleurs massifs diffusent une série de bruits, de séquences brèves entrecoupées de silences. A l’extérieur, un haut-parleur caché diffuse une autre série de séquences, connectées à distance avec les séquences de l’intérieur. L’auditeur réalise son propre mixage, découvre petit à petit les liens unissant les deux niveaux et un récit possible qui se fait jour. The works of Dominique Petitgand are broadcasted through listening sessions of recorded sound but also during exhibitions, in the form of sound installations. He develops them from recordings of speech, silences, respirations, noises, and music that he composes. Inside the container four massive speakers, placed on the floor, broadcast a series of noises, in brief sequences broken by silences. Outside, a hidden speaker broadcasts another series of sequences, remotely connected to the interior sequences. Listeners produce their own mix through their movements and levels of attentiveness. They gradually discover the connections by uniting the two levels and a potential story emerges.

4 DÔME GEODESIQUE AUDIO ROOM par Eddie Ladoire Les 24 et 25 octobre de 11h à 12h30, 13h à 14h30 et de 15h à 16h30. On the 24th and 25th of October, from 11am to 12:30am, 1pm to 2:30pm and 3pm to 4:30 p.m. Ateliers pour les enfants de 6 à 12 ans / Workshops for children aged 6 to 12 Accès libre sur réservation sur / Free access upon reservation on : lesberges.paris.fr En écho au parcours sonore Sounds by the River, les ateliers AUDIO ROOM sont une invitation à l’écoute qui favorise l’éveil des enfants à l’environnement sonore, leur fait découvrir la richesse de la musique des bruits, puis leur permet de confronter cette expérience à des pièces cultes du répertoire musical contemporain. Eddie Ladoire propose une découverte de la musique concrète à travers une série d’ateliers pour mieux écouter notre quotidien, l’environnement sonore qui est le nôtre et auquel nous ne prêtons plus attention.

In relation to the sound promenade Sounds by the River, AUDIO ROOM workshops introduce children to the surrounding sound environment and compare their experiences with cult contemporary music excerpts. Eddie Ladoire offers an introduction to the world of musique concrète through a series of workshops which aim to put us back in touch with those familiar sounds we no longer notice.

5 CHALET SOCIETY Kolkoz Piste Blanche (Curiosity) Sur les Berges de Seine entre la Passerelle L.S.Senghor et le Pont de la Concorde Du 19 au 25 octobre / From 19th to 25th October Un projet Chalet Society, curaté par Marc-Olivier Wahler, co-production Chalet Society Artevia. Commissionné par Audemars Piguet Un chalet gonflable et au toit enneigé est posé sur les Berges de Seine. Curiosity (du nom du Rover de la NASA déployé en 2012 sur la planète Mars et parti depuis à sa découverte) peut certainement être considéré comme le parangon de la mobilité contemporaine et qui plus est, d’une mobilité extra-terrestre ! Le duo d’artistes Kolkoz offre, avec cette œuvre gonflable, un hommage à ce pionnier des terres martiennes et une réponse à ce que signifie aujourd’hui la notion même de mobilité qui intéresse particulièrement Chalet Society pour repenser l’institution artistique du IIIe millénaire. Installed on the Banks of the Seine is a snow-covered chalet made of an inflatable structure. Curiosity (named after the NASA Exploration Rover of the same name, deployed in 2012 on the planet Mars) can be considered the paragon of contemporary and even extra-terrestrial mobility! With this inflatable artwork, the Kolkoz duo simultaneously pays homage to the Martian pioneer craft and offers a possible answer to what mobility might mean in today’s world, a notion particularly interesting for Chalet Society when rethinking the artistic institution of the third millennium.

prophéties. Next to the Grand Palais, inside an authentic wooden Swiss chalet, Chalet Society pays tribute to its spiritual ancestor, the visionary Saul Wahl Katzenellenbogen, crowned king of Poland for one night in 1586. His reign was brief but he became a legend due to his exceptional clairvoyance. All his life, Saul Wahl recorded prophecies in a notebook kept secret until his death. Rediscovered three years ago by his fardistant descendant Marc-Olivier Wahler, this confidential archive was made available for consultation to historians and artists invited to present a project inspired by Saul Wahl’s predictions.

6 TENTVILLAGE-REVISITED Studio Dré Wapenaar TENTVILLAGE-REVISITED, 2007-2009 Du 17 octobre au 1er novembre de 11h à 19h30. Curaté par Annette Poehlmann Le TENTVILLAGE-REVISITED (TVR) est une œuvre du Studio Dré Wapenaar, basé aux Pays-Bas, qui mêle architecture, design et sculpture, l’union de ces différentes disciplines formant une sorte de « sculpture totale ». En utilisant tentes et pavillons, ce mouvement s’étend aussi aux individus qui se mêlent entre eux à l’instar de ces abris temporaires. Ces connexions s’apparentent à la façon dont les personnes communiquent entre elles. La tente et son langage universel représentent une excellente manière de concevoir ces relations protéiformes. The TENTVILLAGE-REVISITED (TVR) is a project by the Studio Dré Wapenaar, based in The Netherlands, mixing architecture, design and sculpture. In this way, these various disciplines form a “total-sculpture”. This movement using tents and pavilions also encompasses people mixing with each other. It can be seen as a result of the quest to find out how groups of people and individuals relate. Tents, with the universal language they speak, are an excellent way to shape these relations in many different forms.

Les Prédictions de Saul Wahl Roi d’une nuit et ancêtre de la Chalet Society Aux pieds du Grand Palais, Square de Berlin, avenue du Général Eisenhower Du 19 octobre au 1er novembre, de 11h à 20h Un projet Chalet Society, curaté par MarcOlivier Wahler, co-production Chalet Society & Artevia. Aux pieds du Grand Palais, dans un authentique chalet suisse en rondins de bois, Chalet Society rend hommage à son ancêtre spirituel, le visionnaire Saul Wahl Katzenellenbogen, couronné roi de Pologne pour une nuit en 1586. Toute sa vie, Saul Wahl consigna des prophéties dans un cahier resté secret jusqu’à sa mort. Retrouvé il y a trois ans par son lointain descendant Marc-Olivier Wahler, ce cahier confidentiel a pu être consulté par certains historiens et artistes invités à présenter un projet en lien avec ces 37


1. JARDIN

MAISON DE LA RADIO L’ECO SONORE Le parcours Hors les Murs de la FIAC propose une nouvelle étape dans son édition 2015 : la découverte d’un bâtiment mythique du patrimoine parisien : la Maison de la radio, ré-ouverte au public en novembre 2014. Radio France produit donc un parcours d’œuvres sonores imaginé par la commissaire Anne-Laure Chamboissier, qui sera présenté du 20 octobre au 13 décembre 2015 dans les différents espaces de la Maison de la radio et qui fait écho à Sounds by the River sur les Berges de Seine. L’ occasion unique de mettre en valeur la richesse des créations sonores de Radio France, notamment des Ateliers de la Création Radiophonique (ACR) produits par France Culture, pour partie avec le Centre National des Arts Plastiques (CNAP), et de se replonger dans le patrimoine de la Maison, à travers les fonds d’archives, œuvres sonores intégrales et extraits d’émissions. Cette programmation est axée autour de certaines figures de l’art contemporain travaillant dans le champ visuel et sonore et se fait l’écho des problématiques environnementales examinées lors de la COP21 à Paris. Tous les mobiliers d’écoute présentés dans le Grand Hall et la Galerie Seine ont été conçus par des étudiants en 3e année du DSAA « Design d’Espace et Territoires habités » de l’école supérieure des arts appliqués Boulle. The Hors les Murs programme introduces a new site for this 2015 edition: the presentation of a legendary Parisian heritage building, the Maison de la radio which reopened to the public in November 2014. Presented from October 20th to December 13th and echoing Sounds by the River along the Banks of the Seine, curator Anne-Laure Chamboissier has designed a programme of sound works in the different spaces of the Maison de la Radio. This programme will provide a unique occasion to showcase the wealth of audio creation by Radio France, in particular the work of the ACR - Ateliers de la Création Radiophonique produced by France Culture - together with coproductions with the Centre National des Arts Plastiques (CNAP) and to re-explore the Maison de la radio’s heritage through its rich archive collections, sound pieces and excerpts from radio programmes. This programme is focused on certain contemporary artists working in the visual and sound fields and echoes certain environmental issues to be examined at the COP21 held in Paris. All the furniture presented in the Grand Hall and the Galerie Seine was designed by the 3rd year students of the DSAA «Space Design and Inhabited Areas» of the College of Applied Arts Boulle. Rue Raynouard

1. Jardin 2. Grand Hall 3. Galerie Seine 4. Nef

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En collaboration avec / In collaboration with

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Soundwalk est un collectif international basé à New York et Berlin, créé en 2000, par Stephan Crasneanscki et composé de Simone Merli et Kamran Sadeghi. En explorant et en documentant le monde qui nous entoure à travers ses sons, le collectif recompose des pièces sonores narratives à travers des fragments de la réalité pour former des parcours sonores distincts. De son delta dans la mer Noire jusqu’à sa source en Allemagne, Virginie Luc et Stephan Crasneanscki ont suivi les méandres du Danube et des musiques tsiganes à la rencontre des ‘Rom’, les ‘Hommes’. Parmi eux, le clan des musiciens. Fils du Vent est une dérive sonore qui tente de sonder l’âme et la mémoire des Tsiganes. Soundwalk is an international collective based in New York and Berlin, created in 2000 by Stephan Crasneanscki and comprising Simone Merli and Kamran Sadeghi. By exploring and documenting the world around us through its sound, Soundwalk recomposes narrative sound works through fragments of reality in order to form distinct sound circuits. From its delta in the Black Sea to its source in Germany, Virginie Luc and Stephan Crasneanscki followed the meanders of the Danube and of gypsy music, encountering “Roms” and “Men” along the way. Among them was a clan of musicians. Fils du Vent [Son of the Wind] is a sound excursion that strives to probe the soul and memory of the Gypsies.

Agora

Studio 104

Collectif Soundwalk Fils du vent Voyage sonore le long du Danube Enregistrement à travers les villages Tzigane d’Ukraine, Moldavie, Roumanie, Bulgarie, Macédoine, Serbie, Hongrie, Slovaquie et Autriche Un essai radiophonique du Collectif Soundwalk de 2013 L’Atelier de la création, France Culture en coproduction avec le collectif Soundwalk Vidéo et photos de Stéphane Crasneanscki Dispositif en son immersif Réalisation : Lionel Quantin ; Production : Irène Omélianenko ; Voix : Pascal Cervo ; Avec la participation, en Ukraine, des musiciens Stepan Martinovich, Feodor, Orhan et Martin. En Moldavie : Valeri Matfei et Luminita ; le groupe Enigma Romilor. En Roumanie : Marin Sandu, Marinel, Florentina & Elena. Avec le concours de l’Alliance Française d’Odessa et de Chisinau. © Radio France

Knud Viktor Hommage à Knud Viktor, peintre sonore, 2013 En lien avec la tenue de la COP21 à Paris L’atelier de la création, France Culture Première partie d’une création sonore de Knud Victor ; Réalisation : Michel Bichebois © Radio France Né à Copenhague en 1924 et décédé en 2014, Knud Viktor est un artiste sonore danois. Pionnier du Field Recording dès l’arrivée des premiers magnétophones portables, il bricole

des instruments audio pour enregistrer et filmer l’imperceptible et l’éphémère de la nature pour en faire surgir des univers inouïs. A l’origine photographe, il est en 1962 « pris par le son » et se met à écouter le bruit des feuilles, des cailloux, du vers dans la pomme qui gratte, de l’infiniment petit, de ce que l’on n’entend pas. Knud Victor en ermite, a enregistré pour nous la lumière du sud, en chasseur de sons et a inventé une forme d’image sonore. Born in Copenhagen in 1924, Knud Viktor was a Danish sound artist who passed away in 2014. A pioneer of Field Recording with the arrival of the first portable tape recorders, he assembled audio instruments for recording and filming the imperceptible and ephemeral in nature, in order to bring to life unheardof worlds. Originally a photographer, he became “caught up in sound” in 1962 and started listening to the sound of leaves, stones, worms scraping the insides of apples – the infinitesimal, what we cannot hear. Knud Victor, as a hermit and sound-hunter, recorded the light of the south and invented a form of audio imagery.

Frans Krajcberg Frans Krajcberg, sculpteur, 1997 En lien avec la tenue de la COP21 à Paris Nuits magnétiques, France Culture ; Réalisation : Jacques Taroni ; Participants : Pierre Restany, Roger Pic et Frans Krajcberg © Radio France Sculpteur, mais aussi peintre et photographe, Frans Krajcberg est un artiste engagé qui mène de front un double combat. L’artiste, loin des débats à la mode, travaille sans répit au cœur de la forêt amazonienne et transforme les arbres brûlés en œuvres d’art. L’homme mène un combat sans merci contre ceux qui détruisent la nature : militant écologiste, il est le héraut de la conscience écologique du Brésil. Cette nature est devenue à la fois son atelier et ses poumons. « La nature, c’est ma culture et les plantes sont ma famille ». Frans Krajcberg is a political artist, sculptor and photographer. Working tirelessly in the heart of the Amazonian forest, the artist transforms burnt trees into artworks. A militant environmentalist struggling relentlessly against the destruction of nature, he is the champion of environmental awareness in Brazil. Nature has become both his studio and his lifeblood. «Nature is my culture and plants are my family»..

Erik Samakh Improvisations sonores, territoire singulier, 1997 En lien avec la tenue de la COP21 à Paris Atelier de Création Radiophonique (ACR) de France Culture ; Production : Catherine Dalfin © INA Cette pièce est une déambulation, un récit par la parole et par le son, une ballade à la fois aux côtés d’Erik Samakh et dans l’imaginaire d’une de ses œuvres les plus fortes Entre Chiens et Loups. A partir d’une œuvre qui crée des installations ambivalentes, notamment sur le plan sonore, l’émission crée ses propres impressions sonores. 39


This work is a stroll, a story through speech and sound, a promenade both alongside the artist and into the imaginary of one of his most powerful works Entre Chiens et Loups [Twilight]. Based on an artwork that creates ambivalent installations, particularly in terms of sound, the programme creates its own sound impressions.

Claude Closky Plus de 300 petits prix, 1991-1993 Installation sonore, lecteur CD, amplificateur et enceintes stéréo, compact disque (DDD), 15 minutes. Présentée par la Galerie Laurent Godin, Paris Bonnes affaires, promos, soldes, rabais, déstockages, liquidations? Plus de 300 petits prix de Claude Closky consiste dans l’énonciation de bas prix pour acheter certains biens et services. Bargains, special sales, discounts, clearance sales, closeouts? Claude Closky’s piece Over 300 low prices consists in the enunciation of low prices to buy certain products and service.

3. GALERIE SEINE Lawrence Weiner That was the trouble with Aristotle, 2010 Réalisation : Gilles Mardirossian, Lionel Quantin ; Production : Philippe Langlois et Frank Smith ; Commande publique du Centre National des Arts Plastiques (CNAP)/Ministère de la Culture et de la Communication, réalisée en collaboration avec l’Atelier de création radiophonique (ACR) de France Culture. © Radio France / CNAP Né en 1942, Lawrence Weiner s’empare régulièrement du média radio en tant qu’outil de communication artistique. That was the trouble with Aristotle est une pièce sonore réalisée dans les studios de France Culture et dans les rues de Paris. Elle est constituée de plusieurs niveaux d’expression : chants, voix, discussions, musiques et sons bruts. L’artiste décrit ce projet comme une « mise en scène, une ambiance » dans le but de créer ce qu’il appelle « une réalité simultanée », établissant une relation non hiérarchique entre la pièce et sa réception, entre les messages sonores et leur écoute par le peuple des auditeurs. Born in 1942, Lawrence Weiner has regularly used the medium of radio as a tool for artistic communication. That was the trouble with Aristotle is an original sound play produced in the studios of France Culture and on the streets of Paris. It consists of several levels of expression: songs, voices, discussions, music and unmixed sounds. The artist describes this project as a staging, an atmosphere, whose goal is to create what he calls a “simultaneous reality”, establishing a non-hierarchical relationship between the piece and its reception, between the sound messages and their reception by the listening community. 40

Dominique Gonzalez Foerster et Christophe Van Huffel Satellite Blue Palace, 2003 Atelier de Création Radiophonique (ACR) de France Culture ; Réalisation : Lionel Quantin ; Production : Philippe Langlois et Frank Smith ; Textes de Dominique Gonzalez Foerster ; Musique originale de Christophe Van Huffel ; Interprète: Chloé Mons © Radio France Christophe Van Huffel, né en 1977, a été de 1992 à 2008, le guitariste du groupe de rock français Tanger. Dominique GonzalezFoerster, est née en 1965, à Strasbourg. Elle vit à Rio de Janeiro et Paris. Dans la lignée de «Exotourisme», ensemble spatial, visuel et sonore présenté au Centre Georges Pompidou en 2002, à l’occasion du prix Marcel Duchamp, le musicien Christophe Van Huffel et Dominique Gonzalez-Foerster, présentent une virée sonore et hypnotique dans un hôtel spatial, en orbite autour de la terre. Christophe Van Huffel, born in 1977, was the guitarist of the French rock group Tanger, from 1992 to 2008. Dominique GonzalezFoerster was born in 1965, in Strasbourg. She lives in Rio de Janeiro and Paris. In the tradition of “Exotourisme”, a spatial, visual and sound ensemble presented at the Centre Georges Pompidou in 2002, for the Marcel Duchamp Prize, musician Christophe Van Huffel and Dominique Gonzalez-Foerster present a hypnotic sound excursion in a space hotel orbiting the earth.

Pierre Yves Macé et l’encyclopédie de la parole Ponctuations, 2009 Atelier de la Création Radiophonique (ACR) de France Culture ; Réalisation : Marie-Laure Ciboulet et Anna Szmuc Production : Pierre-Yves Macé; Philippe Langlois et Frank Smith. © Radio France Compositeur et musicologue né en 1980, Pierre-Yves Macé travaille au croisement de la musique électroacoustique, de la composition contemporaine et de l’art sonore. L’Encyclopédie de la parole est un projet collectif visant à appréhender transversalement la diversité des formes orales. Poésie sonore, dialogues de théâtre, cinéma… L’entrée choisie pour cette pièce est la «ponctuation». Cette pièce fait entendre quelques-unes de ces ponctuations, ces récurrences qui marquent les articulations au sein d’un continuum parlé, tout en «ponctuant» la pièce d’interventions musicales fugaces avec Raphaëlle Rinaudo à la harpe et Simon Drappier à la contrebasse. A composer and musicologist born in 1980, Pierre-Yves Macé has been working on rendering sound tangible through the intersection of electroacoustic music, contemporary composition and sound art. L’Encyclopédie de la Parole is a collective project that aims to take a cross-sectorial approach to the diversity of oral forms. The challenge is to capture the essence of what forms of speech have in common: sound poetry, political discourse, cinema, and so on. The theme chosen for this work is “punctuation”. This work presents some of

these repetitions and punctuations, that give rhythm to a discourse, while «punctuating» the piece with fleeting musical interventions featuring Raphaëlle Rinaudo on the harp and Simon Drappier on the double bass.

4. NEF Erik Samakh La nuit des abeilles, 2015 © Nuit Blanche 2015 Le travail d’Erik Samakh, né en 1959, est le résultat d’un dialogue constant entre l’homme et la nature. Avec son installation sonore conçue pour Nuit Blanche 2015, la nature exulte et reprend ses droits. Les sons d’insectes, d’oiseaux et de batraciens ainsi révélés et amplifiés, invitent le public à « écouter » les conséquences du réchauffement climatique qui progressivement modifie le paysage sonore des parcs et jardins parisiens... Erik Samakh was born in 1959. His work is the result of a constant dialogue between humanity and nature. With his sound installation designed for the Nuit Blanche 2015, nature rejoices and reasserts itself. The sounds of insects, birds, and batrachians revealed and amplified invite the public to “listen” to the consequences of global warming, which is progressively modifying the landscape of Parisian parks and gardens...

PROGRAMME DU SAMEDI 24 OCTOBRE 2015 Accès libre et gratuit / Free access Réservation recommandée/ reservation suggested: www.maisondelaradio.fr

15h / 3pm Bernard Moninot 12 000 000 d’ années lumières d’ici, 2015 Commande publique du Centre national des arts plastiques / Ministère de la Culture et de la Communication réalisée en coproduction avec l’Atelier de la Création Radiophonique (ACR) de France Culture Production : Bernard Moninot et Irène Omélianenko ; Réalisation : Gilles Mardirossian ; Prise de son : Pierric Charles Présenté en son immersif © Radio France / CNAP « Invité il y a quelques mois par le CNAP, afin de concevoir une œuvre radiophonique, diffusée sur les ondes radio et présentée dans une exposition, j‘ai proposé de créer une œuvre sonore en relation avec l’événement de la supernova SN 2014 J de la galaxie M82 du 24 janvier 2014. Pour mettre en parallèle ce qui eut lieu ici et ailleurs, le même jour, en comparant la démesure des distances des temps et de l’énergie déployée, l’œuvre sonore mixera différentes sources d’informations collectées dans différents lieux, pour élaborer une œuvre capable de produire en nous les résonances sensibles de cet événement astronomique extraordinaire. » L’Œuvre est réalisée en duo avec Daniel Kunth Astrophysicien, directeur de recherche émérite au CNRS (IAP, Institut d’Astrophysique de Paris).

« As a guest of the CNAP several months ago, to devise a radiophonic work, broadcast on radio and presented as an exhibition, I suggested the creation of a sound work in relation to the event of the SN 2014 J supernova from galaxy M82 on January 24th, 2014. In order to draw comparisons between what is happening here and elsewhere, on the same day, by comparing the massive distances, time, and energies deployed, the sound work will mix various sources of information collected in various places, in order to develop a work capable of producing sensitive resonances within us regarding this extraordinary astronomical event.” The work was created as a duo, in association with Daniel Kunth, Astrophysician, emeritus director of research at the CNRS (IAP, Institut d’Astrophysique de Paris).

16h - 18h / 4pm - 8pm Cinéma pour les oreilles Avec Romain Kronenberg Blue blue electric blue, 2010 Olivier Cadiot, Drive In, 2008 Bertrand Bonello, Madeleine d’entre les morts (2e épisode), 2014 Romain Kronenberg Blue blue electric blue, 2010, 22 min Commande publique du Centre national des arts plastiques / ministère de la Culture et de la Communication avec la collaboration de l’IRCAM © CNAP Né en 1975, Romain Kronenberg étudie la théorie musicale, le Jazz et la composition électro-acoustique. Le film sans image Blue blue electric blue a été réalisé au début de l’année 2010, durant les derniers mois de sa résidence dans la Villa Kujoyama à Kyoto. C’est donc au cours d’un hiver extrêmeoriental que l’idée est apparue de réaliser ce Western tragique qui suit la route d’un homme s’enfonçant dans la chaleur d’un désert occidental pour mourir. Born in 1975, Romain Kronenberg studied musical theory, Jazz, and electroacoustic composition. The image-less film Blue blue electric blue was made in early 2010, during the final months of a residency in Kyoto. It was therefore in the course of a far-eastern winter that the idea came to him to produce this tragic Western, following the path of a man slowly advancing deeper and deeper into the heat of a western desert to die.

Olivier Cadiot Drive In (film sans image), 2008, 30 min Commande publique du Centre national des arts plastiques / Ministère de la Culture et de la Communication © CNAP Olivier Cadiot, né en 1956, est un écrivain, dramaturge et traducteur. Cette pièce propose une recherche autour du cinéma et de la littérature avec la lecture d’un texte inédit afin de prolonger un mouvement initié par les livres d’Olivier Cadiot : s’approcher au plus près des images, dérouler le film intérieur du lecteur. Olivier Cadiot, born in 1956, is a writer, dramatist, and translator. This work is based on research around on cinema and literature. Olivier Cadiot suggests a reading 41


Bertrand Bonello Madeleine d’entre les morts (2e épisode), 2014 56 min Atelier de Création Radiophonique (ACR) de France Culture Production : Florence Colombani et Irène Omélianenko ; Réalisation : Céline Ters ; Interprète: Bertrand Bonello (Paul), Clotilde Hesme (Madeleine), Mathieu Amalric (Scottie) Présenté en son immersif © Radio France Bertrand Bonello est un réalisateur, scénariste et compositeur français né en 1968, à Nice. Tous les cinéastes ont leurs films fantômes. Parce qu’ils n’ont pas pu devenir réalité, ces films restent des obsessions, des leitmotive qui hantent l’œuvre et éclairent son sens profond. Bertrand Bonello fait partie de ces cinéastes. Ainsi naît Madeleine d’entre les morts, un scénario d’une audace sidérante puisqu’il reprend l’histoire du chef-d’oeuvre d’Hitchcock, Vertigo, pour mieux la compléter. Madeleine d’entre les morts ose revisiter le film le plus obsédant de l’histoire du cinéma et propose le portrait déchirant d’une femme manipulée à deux reprises. Bertrand Bonello is a director, scriptwriter and French composer born in 1968, in Nice. All filmmakers have their “ghost” films. Because they were unable to become a reality, these films remain obsessions, leitmotivs that haunt the work and shed light on its profound meaning. Bertrand Bonello is one such filmmaker. This was how Madeleine d’entre les morts [Madeleine between deaths] was born, a script of incredible daring, since it reworks the story of Hitchcock’s masterpiece, Vertigo, in order to better complete it. Madeleine d’entre les morts revisits the most obsessive film in cinematic history and presents the heart-wrenching portrait of a woman twice manipulated.

18h / 6pm Performance Florian Hecker A Script for Machine Synthesis, 2015 Présentée par Sadie Coles HQ, Londres et Galerie Neu, Berlin. A Script for Machine Synthesis est une pièce sonore, un drame expérimental, un modèle d’abstraction évoquant autant le théâtre de la cruauté d’Artaud que les récits minimalistes de Beckett ou la poésie néo-imagiste. Ce troisième chapitre est l’aboutissement de la trilogie des pièces sonores/ textuelles pour lesquelles Florian Hecker a collaboré avec l’écrivain et philosophe Reza Negarestani. A Script for Machine Synthesis is a sound piece, an experimental drama, a model of abstraction recalling Artaud’s Theater of Cruelty as much as Beckett’s minimalist narratives and neo-imagist poetry. It is the climactic third chapter in the trilogy of textsound pieces for which Florian Hecker has collaborated with the writer and philosopher Reza Negarestani. 42

19h30 / 7.30pm Projection / installation sonore Collectif Soundwalk, Stephane Crasneanski What we leave behind, 2014 Produit avec Marcus Gammel pour la Deutschlandradio Kultur En collaboration avec Wild Bunch et Francois Musy © Collectif Soundwalk What We Leave Behind est une pièce sonore composée uniquement de fragments inédits de sons enregistrés sur les plateaux de cinéma de Jean-Luc Godard, et qui n’ont jamais été exhumés. Un portrait du cinéma contemporain et une réflexion sur l’archive comme idée récurrente dans la pensée philosophique et artistique. What We Leave Behind is a sound work consisting solely of original fragments of recorded sounds from the cinema sets of Jean-Luc Godard which have never been heard before. It is a portrait of contemporary cinema and an examination of the archive as a recurrent notion in philosophical and artistic thought.

22h / 10pm Concert Ragnar Kjartansson The All Star Band Dans le cadre de l’exposition Seul celui qui connaît le désir de Ragnar Kjartansson au Palais de Tokyo, du 21 octobre au 10 janvier 2016. Avec le soutien de Diptyque The All Star Band ses membres sont humains et musiciens le cœur battant le sang pulsant cognant country au nom de la joie ramène ton corps bouge avec l’amour du présent âmes, réjouissez-vous The All Star Band est composé de : Ragnar Kjartansson, Kristín Anna Valtýsdóttir, Kjartan Sveinsson, Davíð Þór Jónsson, Ólafur Jónsson et Þorvaldur Gröndal. The All Star Band members are humans and musicians by heart beat, gushing blood pounding country in name of joy bring your body down to move with the love of present souls rejoice The All Star Band are: Ragnar Kjartansson, Kristín Anna Valtýsdóttir, Kjartan Sveinsson, Davíð Þór Jónsson, Ólafur Jónsson and Þorvaldur Gröndal. Avec le soutien / with the support

SAMEDI 24 OCTOBRE SOIRÉE DE PERFORMANCES ET CONCERTS À LA MAISON DE LA RADIO FLORIAN HECKER 18H / 6PM - STUDIO 104 A Script for Machine Synthesis, 2015 En collaboration avec Sadie Coles HQ, Londres et Galerie Neu, Berlin.

SOUNDWALK 19H30 / 7.30PM - STUDIO 105 What we leave behind, 2015

RAGNAR KJARTANSSON 22H / 10PM - STUDIO 104 Concert, The All Star Band Avec Ragnar Kjartansson, Kristín Anna Valtýsdóttir, Accès libre et Kjartan Sveinsson, Davíð Þór Jónsson, gratuit pour tous Ólafur Jónsson et Þorvaldur Gröndal. Dans le cadre de l’exposition Seul celui qui connaît le désir Réservation de Ragnar Kjartansson au Palais de Tokyo, recommandée sur du 21 octobre au 10 janvier 2016. www.maisondelaradio.fr Avec le soutien de Diptyque 116 Avenue du Président Kennedy, 75016 Paris Accès : RER C station Avenue du Pdt Kennedy - Maison de Radio France Métro : Ligne 6 station Passy ; Ligne 9 station Ranelagh ; ligne 10 station Javel-André Citroën

RAGNAR KJARTANSSON & THE ALL STAR BAND - © Elisabet Davids

of a previously unpublished text, following the impetus initiated by his books: to come as close as possible to images, to unfold the reader’s inner film.


PROGRAMME DE PERFORMANCES OUVERTURES / OPENINGS Depuis 2008, la FIAC et le musée du Louvre collaborent à la conception du cycle de performances Ouvertures/Openings. Ce programme confronte les pratiques vivantes d’aujourd’hui avec les gestes pionniers qui, depuis les années 60, ont traversé les frontières de la danse, du théâtre, de la musique et des arts visuels. L’édition 2015 se fait l’écho d’un dialogue qui s’intensifie, depuis quelques années, entre la danse contemporaine et l’espace du musée. La chorégraphe et cinéaste Yvonne Rainer, dont l’oeuvre a joué un rôle majeur dans la rencontre entre danse et Minimalisme, en est l’invitée d’honneur. A l’auditorium du Louvre, elle revient sur son parcours et présente sa dernière pièce pour sept danseurs, The Concept of Dust, or How do you look when there’s nothing left to move?, une création qui interroge la condition impermanente du geste dansé au regard de l’histoire de l’art et des formes de la culture visuelle. Dans les salles du musée, Volmir Cordeiro, Jérôme Bel et Claudia Triozzi ont conçu des propositions in situ, ouvrant des perspectives multiples sur les temporalités qui se mêlent dans les collections, les espaces du musée et la présence des visiteurs. Enfin, l’œuvre vidéo de La Ribot convie l’exploration radicale d’un « corpsopérateur » et de ses possibles sur le plan d’une extension de la pensée visuelle. Ces conversations chorégraphiques à trois voix entre mouvement, images et imaginaires invitent à reposer, au coeur du « musée universel » conçu au Siècle des Lumières, les questions que La Ribot résume de manière incisive : « que voit-on, comment voit-on, et à quel rythme ? ».

FIAC and the Louvre Museum’s performance programme Ouvertures/Openings, initiated in 2008, aims at creating a dialogue between today’s live art practices and the pioneers of performance art who, since the 1960s, have blurred the boundaries between dance, theatre, music and visual arts. The 2015 edition proposes to examine the encounter between contemporary dance and the museum space. This year’s special guest is choreographer and filmmaker Yvonne Rainer who played a key role in the groundbreaking encounters between dance and Minimalism. In the Louvre auditorium she will discuss her practice and present her last piece for seven performers, The Concept of Dust, or How do you look when there’s nothing left to move?, a creation that questions the impermanent condition of danced gestures in the context of the history of art and the visual language of forms. In the museum’s rooms, within the collections themselves, site specific performances will be presented by Volmir Cordeiro, Jérôme Bel and Claudia Triozzi, opening perspectives on the historic periods juxtaposed in the collections, the spaces of the Louvre and the presence of visitors. Finally, La Ribot’s video work introduces the experimental notion of “corps-operateur” and its potential as an extension of visual thinking. Incorporating movement, images and the imaginary world, these choreographic conversations, raise the question at the heart of the concept of the “musee universel” (Universal museum) developed during the Enlightenment and summarized incisively by La Ribot: “What do we see? How do we see? At what rhythm ?” VENDREDI 23 OCTOBRE FRIDAY, OCTOBER 23RD 15h30 et 18h/ 3:30pm and 6pm Volmir Cordeiro Rue, 2015 Chorégraphie et danse : Volmir Cordeiro / Percussion : Timbó Cour Marly – Richelieu, Entresol, Musée du Louvre, 75001 Paris* La muséographie de la cour Marly, hommage aux jardins de plaisance de Louis XIV dont elle abrite les sculptures, en rappelle l’esprit mêlé de théâtralité et de célébration panthéiste. Ce cadre marmoréen, rythmé par un jeu subtil de perspectives, de symétries et d’intervalles, accueille une création de Volmir Cordeiro. Le danseur interpelle l’espace et les forces qu’il met en présence. Conjonction d’imaginaires, « constellation obscène », telle qu’il l’évoque, sa chorégraphie convie les possibles d’un dérèglement. In tribute to Louis XIV’s Marly gardens whose sculptures it houses, the museography of the Cour Marly recalls their spirit in a mixture of theatricality and pantheistic celebration. This Marmorean landscape, ruled by a subtle play of perspectives, symmetries and intervals, hosts a creation by Volmir Cordeiro. The dancer addresses the space and the forces that it brings into play. His choreography explores an instinctive coming together of heterogeneous images, or an “obscene constellation” as he puts it. 44

16h15 et 18h45 / 4:15pm and 6:45pm Claudia Triozzi Comparses, 2015 Chorégraphie : Claudia Triozzi / Performance : Claudia Triozzi et ses invités Salle des sculptures du Gothique Tardif – Denon, Entresol, salle C, Musée du Louvre, 75001 Paris* Dans les anciennes écuries du Louvre de Napoléon III, qui jouxtent la cour Lefuel, Claudia Triozzi entre en conversation avec les sculptures en bois polychrome réalisées en Europe du Nord aux XVe et XVIe siècles. Poursuivant son projet « Pour une thèse vivante », commencé en 2011, l’artiste chorégraphe met à nouveau en friction le savoir et la pratique pour interroger tout ce qui habite un geste. Elle porte sur le musée un regard autre, où images, objets, sons et mots sont au travail dans le temps précaire de la performance. In Napoleon III’s former stables at the Louvre, adjoining the Lefuel courtyard, Claudia Triozzi enters into conversation with polychrome wood sculptures produced in Northern Europe in the XVth and XVIth centuries. As part of her ongoing project “Pour une these vivante” [Towards a living thesis], launched in 2011, the artistchoreographer once again uses points of friction between academic knowledge and crafts so as to question all that lays within a movement. She considers the museum through new eyes, where images, objects, sounds and words serve the fragile instant of the performance.

17h et 19h30 / 5pm and 7:30pm Jérôme Bel 1000, 2015 Concept : Jérôme Bel / Performance de groupe Cour Puget, Richelieu, Entresol (17h) Galerie Médicis – Richelieu, 2e étage (19h30) Musée du Louvre, 75001 Paris* Après s’être attelé à une déconstruction, par la chorégraphie, du dispositif dramaturgique du théâtre, Jérôme Bel met en tension, avec 1000, les hypothèses spectaculaires qui se font jour dans le musée. Son oeuvre reprend le fil des questions partagées par la danse et les arts visuels depuis le Minimalisme dans une performance qui articule avant tout une situation commune : celle que traversent spectateurs et performers dans l’espace-temps du dispositif muséal et des oeuvres qu’il offre aux regards. After tackling a deconstruction - via choreography - of the dramaturgical framework of theatre, with 1000, Jérôme Bel probes the spectacular hypotheses that emerge at the museum. His work explores the questions shared by dance and the visual arts since Minimalism, in a performance that articulates above all a shared situation: that which traverses spectators and performers in the space-time of the museum context and the artworks that it presents.

21h / 9pm La Ribot Corps-Opérateur, Œuvres vidéo, 2003-2014 Projections suivies d’une conversation de l’artiste avec Gilles Amalvi Auditorium du Louvre, 75001 Paris** Performer caméra à la main : l’ossature du « corps-opérateur » de La Ribot se constitue en 2000, avec le redéploiement de ses Pièces Distinguées (1994-en cours), soli conçus au départ pour la scène, mêlant objets, installation et performance, dans l’espace du white cube. Dans sa pratique multiforme, l’artiste ouvre et déplace le scénario chorégraphique autour d’un pivot : regarder le corps/regarder à partir du corps. De Bizet à Loïe Fuller, ses imagesavalanches renouent avec une idée archaïque du cinéma pour construire un iconoclasme extravagant et méditatif. Performance with handheld camera: the framework of La Ribot’s corps operateur was produced in 2000, with the redeployment of her Pièces Distinguées (1994 - in progress), solos originally devised for the stage, combining objects, installation and performance, within the space of the white cube. In her multifaceted practice, the artist opens up and displaces the choreographic scenario around a pivotal point: looking at the body / looking from the body. From Bizet to Loie Fuller, her avalanche-images revive an archaic idea of cinema in order to construct an extravagant and meditative iconoclasm.

SAMEDI 24 OCTOBRE SATURDAY, OCTOBER 24TH 18h / 6pm Yvonne Rainer Begin Again Auditorium du Musée du Louvre, 75001 Paris** Projections suivies d’une conversation entre Yvonne Rainer, Marcella Lista et Christophe Wavelet. Screenings followed by a talk with Yvonne Rainer, Marcella Lista and Christophe Wavelet.

DIMANCHE 25 OCTOBRE SUNDAY, OCTOBER 25TH 15h / 3pm Yvonne Rainer Doing Nothing, Nothin’ Doin’ : Revisiting a Minimalist Approach to performance Conférence Auditorium du Musée du Louvre, 75001 Paris**

19h / 7pm Yvonne Rainer The Concept of Dust, or How do you look when there’s nothing left to move?, 2015 En collaboration avec Mona Bismarck American Center Avec l’aimable soutien de The American Friends of the Louvre. Auditorium du Musée du Louvre, 75001 Paris** Performance pour sept danseurs / Chorégraphie : Yvonne Rainer / Musique : Gavin Bryars / Lumières : Les Dickert / Production : Performa Le concept de poussière, ou comment regarder quand il n’y a plus rien à bouger ? Avec cette proposition interrogative, Yvonne Rainer, grande pionnière de la Postmodern Dance née à New York au début des années 1960, crée une nouvelle « juxtaposition radicale » de danse, de musique et de textes. Ses sources puisent ici à la littérature mais aussi à l’histoire ancienne du Moyen- Orient ou encore à la paléontologie pour confronter l’écriture chorégraphique, qui laisse toujours une part maîtrisée à l’improvisation, aux thèmes intimes du déclin et de la mort. The Concept of Dust, or How do you look when there’s nothing left to move? With this interrogative proposition, Yvonne Rainer, a pioneer of postmodern dance born in New York in the early sixties, creates a new “radical juxtaposition” of dance, music and texts. Her sources stem from literature, but also ancient Middle Eastern history or paleontology, in order to confront the choreographic writing with the intimate themes of decline and death, while always involving a controlled improvisational component.

* Accès libre avec un billet pour les collections permanentes du musée Free admission with a ticket for the museum’s permanent collections ** Accès libre sur réservation préalable du 21 septembre au 22 octobre sur Free admission by advanced booking from September 21th to October 22nd on: www.louvre.fr/cycles/ouvertures-openings-2015 45


PROGRAMME DE PERFORMANCES IN PROCESS In Process, conçu en collaboration avec Mehdi Brit, est un programme de performances dédié à la jeune scène contemporaine. Cartographiées pendant six jours entre le Grand Palais et les lieux Hors les Murs, ces propositions performatives sont l’occasion d’aller à la rencontre de la scène émergente pour découvrir les pratiques et les enjeux qui accompagnent la performance vers de nouvelles formes contemporaines. Pour sa troisième édition le programme explore et questionne les mythes et mythologies d’hier comme d’aujourd’hui. This performance programme, organized in collaboration with Mehdi Brit, is dedicated to the young contemporary scene in dialogue with the work of a historic figure. Taking place between the Grand Palais and its Hors les Murs sites during the fair week, these presentations provide the opportunity for encounters with the emerging scene in order to discover the challenges and practices that are steering performance into new contemporary forms. For its third edition, the programme explores ancient and contemporary myths and mythologies.

LUNDI 19 OCTOBRE MONDAY, OCTOBER 19TH

MARDI 20 OCTOBRE TUESDAY, OCTOBER 20TH 17h30 / 5.30pm

20h / 8pm

Yaïr Barreli Les hommes creux et la rose amère, 2015 Musique : Jean-Yves Segalen ; lumières : Yannick Fouassier Coproduction : Centre culturel de rencontre – Parc Jean-Jacques Rousseau. En association avec l’exposition Co-Workers à Bétonsalon. Jardin des Plantes, Galerie de Minéralogie, 75005 Paris

Une œuvre de Daniel Arsham dans une chorégraphie de Jonah Bokaer Other Myths, 2015 Production : Mona Bismarck American Center Avec la participation de Zoltán Grecsó, Evin Hadžialjevic, Katharina Illnar,
Szabi Pataki,
Karolina Šuša Musique : Soundwalk Collective. Avec le soutien de la Galerie Perrotin Mona Bismarck American Center Other Myths est une oeuvre chorégraphique pour cinq danseurs. Utilisant les particularités architecturales du Mona Bismarck American Center, les corps se déploient et offrent un regard singulier révélant les volumes de l’espace. À la fois nomades, symboles et témoins, les danseurs se déplacent comme autant de mythes évoquant l’histoire, la mémoire et l’héritage du lieu. Jonah Bokaer a collaboré avec Merce Cunningham, John Jasperse, David Gordon, Deborah Hay et Tino Seghal ou Robert Wilson. Il collabore avec l’artiste Daniel Arsham depuis 2007. Leur travail a été présenté au New Museum de New York, au MOMA-PS1 de Brooklyn, à l’Institut d’art Moderne de Valence, ainsi qu’au Festival d’Avignon en France. Other Myths is a choreographic work for five dancers. Playing with the architectural particularities of the Mona Bismarck American Center, the dancers evolve within the space revealing its volumes. Simultaneously nomads, witnesses and symbols, they evoke myths, history, memory and heritage. Jonah Bokaer has worked with Merce Cunningham, John Jasperse, David Gordon, Deborah Hay, Tino Seghal and Robert Wilson. He has collaborated with the artist Daniel Arsham since 2007. Their work has been presented at the New Museum of New York, at MOMA-PS1 in Brooklyn, the Valencian Institute of Modern Art, as well as the Festival d’Avignon in France. 46

Né à Jérusalem en 1981 et installé en France depuis 2008, Yaïr Barelli travaille comme interprète pour différents artistes et chorégraphes: Emmanuelle Huynh, Marlène Monteiro Freitas, Tino Sehgal et Christian Rizzo. Chorégraphe, encourage la confusion et le décalage dans ses performances. D’après Les Hommes en creux et la rose amère dans Le Mont analogue de René Daumal (1952), l’artiste propose ici un récit labyrinthique en révélant le mythe et le parfum oriental nourris de la tradition et du souffle contemporain. Born in Jerusalem in 1981 and based in France since 2008, Yaïr Barelli works as an interpreter for various artists and choreographers: Emmanuelle Huynh, Marlène Monteiro Freitas, Tino Sehgal and Christian Rizzo. In his choreographic work, he encourages confusion and unexpected displacements. Inspired by Les Hommes en creux et la rose amère in Le Mont analogue by René Daumal (1952), the artist presents a labyrinthine tale with mythological and oriental overtones, infused with tradition and contemporary influences.

JEUDI 22 OCTOBRE / THURSDAY, OCTOBER 22ND 19h30 / 7:30pm Alexandre Paulikevitch Chrysalide, 2015 Co-production : Musée de la Chasse et de la Nature RSVP obligatoire : reservation@chassenature.org Musée de la Chasse et de la Nature Né en 1982, Alexandre Paulikevitch, artiste et chorégraphe libanais, vit et travaille à Beyrouth.

Il s’installe à Paris en 2000 pour se consacrer à la danse. Diplômé en danse et théâtre de l’Université Paris VIII, il se réinstalle à Beyrouth en 2006, où il s’efforce avec la performance de mener une réflexion autour de la danse Baladi (du terroir) plus généralement appelée danse orientale. Dans le cadre d’In Process, Alexandre Paulikevitch propose une chrysalide, une métamorphose animale à contempler sous les voûtes du Musée de la chasse et de la nature. Born in 1982, Alexandre Paulikevitch, a Lebanese artist and choreographer, lives and works in Beirut. He moved to Paris in 2000 to devote himself to dance, graduating from the Université de Paris VIII in dance and theatre. He moved back to Beirut in 2006, where he explores new ways of approaching Baladi (“of the land”) dance, more commonly known as oriental dance, through performance and workshops. As part of In Process, Alexandre Paulikevitch proposes a chrysalis, an animal metamorphosis to contemplate under the vaults of the Musée de la Chasse et de la Nature.

SAMEDI 24 OCTOBRE SATURDAY, OCTOBER 24TH 21h / 9pm Shana Moulton You can’t hide your lying eyes without a face, 2015 Silencio, 142 rue Montmatre, 75002, Paris RSVP obligatoire : info@silencio-club.com Shana Moulton propose dans le cadre d’In Process, une nuit de performances et projections au Silencio avec Lucy Stein et Andrew Kerton. Pour cette performance inédite, elle incarne Cynthia, personnage fictif de sa série de vidéos intitulée Whispering Pines. Dans une composition associant performance et vidéo, nous découvrons le monde étrange et fantastique de Cynthia. Andrew Kerton et Lucy Stein s’associent à ce projet pour créer un collage de danse, peinture et free jazz ouvrant la réflexion sur la psychanalyse, en particulier les questions de « transférence », projection, et embryologie. Une sélection de vidéos issue de la série Whispering Pines, Polventon, une vidéo de Lucy Stein et Shana Moulton, ainsi qu’une sélection d’œuvres d’Andrew Kerton, sont projetées dans le cinéma. Shana Moulton presents as part of In Process 2015, a night of performances and projections at the Silencio with Lucy Stein and Andrew Kerton. Shana Moulton plays her character, Cynthia, the fictional protagonist of her Whispering Pines series of videos, in a multi-media performance. Shana Moulton brings Cynthia and her strange world to life through the combination of live-action and projected video. Andrew Kerton and Lucy Stein propose a collaborative performance that blends live painting and collage, dance and free jazz in a multimedia event that reflects on ideas from psychoanalysis such as “transference,”“projection,” and “embryology.” In the cinema and Polventon videos from her Whispering Pines series, a collaborative video by Lucy Stein and Shana Moulton togrther with video works by Andrew Kerton are shown.

DIMANCHE 25 OCTOBRE SUNDAY, OCTOBER 25TH 15h / 3pm Laetitia Badaut Haussmann Le choix est toujours le même et toujours le plus simple qui soit : Vénus ou Mars, 2015 Rotonde du Grand Palais, Niveau 1, 75008 Paris Laëtitia Badaut-Haussman travaille sur les formes du récit pour révéler un potentiel narratif insoupçonné. Les termes de réminiscence ou de dérive sont régulièrement employés pour qualifier son travail et témoignent de cette volonté d’emmener le spectateur vers un ailleurs où la fiction prendrait le pas sur la réalité. Dans le cadre d’In Process, l’artiste s’intéresse au principe de procession questionnant les notions de valeur, de déplacement et d’installation. Présentée sur le stand de la Galerie Allen (Secteur Lafayette, Grand Palais), une œuvre de l’artiste migre en temps réel vers la rotonde pour être activée comme décor du mythe et scène de la performance. Laëtitia Badaut-Haussman plays with forms of story-telling to disclose an unsuspected narrative potential. The terms of reminiscence or drifting are regularly employed to describe her work, and bear witness to her desire to lead the spectator towards an elsewhere in which fiction strives to overcome reality. In the context of In Process, the artist focuses on the principle of procession, questioning the notions of value, displacement and installation. A work by the artist, presented on the Galerie Allen stand (Lafayette Section, Grand Palais), migrates in real time towards the rotunda, which will be activated as a set.

17h / 5pm Tris Vonna-Michell Notes on Finding Chopin: Dans l’Essex, 2015 Auditorium du Grand Palais, 75008 Paris Tris Vonna-Michell est né en 1982 à Southendon-Sea, UK. Il vit à Stockholm, Suède. En créant des chemins narratifs complexes et sinueux, ses performances se caractérisent par la rencontre de fragments d’informations, d’images et de répétitions. Depuis 2005, il poursuit ses recherches sur le célèbre poète sonore français Henri Chopin (1922-2008). Le film qu’il réalise en 2014 (Finding Chopin : Dans l’Essex, 2014) prend la forme d’une documentation réunissant des éléments appartenant à l’ensemble de ses projets, performances et installations, intitulés Finding Chopin. A l’occasion d’In Process, le film continue son histoire à travers l’expérience d’une performance, un moment composé de paroles et d’images. Tris Vonna-Michell was born in 1982 in Southend-on-Sea, UK. He lives and works in Stockholm in Sweden. By creating complex and sinuous narrative paths, his performances are characterized by the junction of fragments of information, images and repetitions. Since 2005, Tris VonnaMichell has pursued his research into the famous French sound poet Henri Chopin (1922-2008). The film that he directed in 2014 (Finding Chopin: Dans L’Essex, 2014) takes the form of documentation drawing together elements belonging to all of his projects, performances and installations, entitled Finding Chopin. For the occasion of In Process, the film continues his story through the experience of a live performance. 47


PROGRAMME DE PERFORMANCES EN SCÈNE Cette année, la FIAC & OFFICIELLE présentent le travail de jeunes artistes à travers le programme de performances En Scène pendant toute la durée d’OFFICIELLE. Ce nouveau programme, conçu et orchestré en collaboration avec l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris, est soutenu par Emerige.

kinesthésique et musicale des choses. Slow est dansé par deux femmes dont les corps sont séparés par une feuille de bananier. Fredonnant une ritournelle pop, les deux interprètes apparaissent ou disparaissent dans les espaces, sans début ni fin, dans un temps qui paraît dilaté.

Adresse : OFFICIELLE, Rez-de-Seine de la Cité de la Mode et du Design, 75013 Paris

Between dance and the visual arts, the work of Célia Gondol welcomes us into an intimate and delicate universe, at the crossroads of the cultures she reinvents. By playing on simple elements of our environment (color, temperature, etc.), the artist seeks to emphasize kinesthetic and musical partitions. Slow is a dance performed by two women whose bodies are separated by a banana frond. Whistling a pop ritornello, the two dancers appear and disappear throughout the space, seemingly without beginning or end as if in expanded time.

DU MARDI 20 AU DIMANCHE 25 OCTOBRE / FROM TUESDAY, OCTOBER 20TH TO SUNDAY, OCTOBER 25TH

DU VENDREDI 23 AU DIMANCHE 25 OCTOBRE FROM FRIDAY, OCTOBER 23RD TO SUNDAY OCTOBER 25TH

This year, FIAC and OFFICIELLE present the works of young artists in the performance programme En Scène held throughout OFFICIELLE. This new performance programme is organized in collaboration with the École nationale supérieure des beaux-arts de Paris and with the support of Emerige.

15h à 20h / 3pm to 8pm Emile Degorce-Dumas et Hélène Garcia Extra-Lucide, 2015 Hélène Garcia et Émile Degorce-Dumas collaborent régulièrement et sont tous deux passionnés de taromancie. À l’occasion d’En Scène, ils présentent leur bureau provisoire de Tarot Divinatoire – Extra-Lucide. Durant toute la durée d’OFFICIELLE, ils reçoivent les visiteurs dans un décor spécialement créé pour l’occasion. Lors de séances individuelles, le public se voit proposer une lecture du jeu de tarot réalisé spécialement pour l’événement. Au travers des images et signes qui composent les cartes, chacun se verra tirer son auto-portrait. Hélène Garcia and Émile Degorce-Dumas are both fascinated by fortune telling. For En Scène, they present their provisional Bureau of Divinatory Tarot – Extra-Lucid. For the duration of OFFICIELLE, they welcome visitors in a setting specially conceived for this occasion. Émile & Hélène present Extra-Lucide, a temporary cabinet for Tarot Readings, during which visitors may discover the set of images that illustrate the deck of cards.

au sein du collectif Miracle depuis 2006, co-fondé par les artistes Balazs Turai et Diego Verastegui. Ensemble, ils décident de créer l’œuvre collective ‘l’art statistique’. Le collectif questionne, sous forme de conférence performée, l’impact que l’évolution des sciences cognitives et l’apparition du neuromarketing ont pu avoir sur l’évolution des pratiques artistiques. Imaginant un protocole métaphorique baptisé “l’art statistique”, ils engagent une recherche de fond consistant en l’analyse de l’évolution de micro-normes dans une période très brève de l’histoire de l’art contemporain, les années 2005-2015. Benjamin Efrati’s work is characterized by a critical falsification of academic discourse and the deliberate sabotage of institutional processes. A performer, comic-book artist, and maker of animated films, he seeks inspiration from popular art forms. Since 2006, he has been a member of the artist collective Miracle, co-founded by Balazs Turai and Diego Verastegui. Together, they decided to create a collective work “static art.” In the form of a performed conference, the artist shares his interrogation of the impact that cognitive sciences and neuromarketing might have on the evolution of artistic practices. Imagining a metaphorical protocol that he calls “statistical art”, Benjamin Efrati analyses the evolution of micro-norms during a very brief period of the history of contemporary art, from 2005 to 2015.

14h / 2pm Valentin Lewandowski La possibilité que je m’appelle moi-même, 2015 Les performances de Valentin Lewandowski ont en commun la relation entre le corps et la voix, les interférences entre la vision et l’audition. Elles s’inspirent des discours savants, des stand-up comedies et des spectacles de marionnettes. La possibilité que je m’appelle moi-même est un monologue mêlant observations personnelles et commentaires à plusieurs voix sur les règles et les contraintes qui régissent les espaces publics en France. Valentin Lewandoski’s performances all have in common the same relationship between body and voice and propensity to interfere with the visitor’s sense of sight and hearing. He finds inspiration in scholarly discourses, stand-up comics, and puppet shows. La possibilité que je m’appelle moimême (The possibility that I call myself) is a monologue combining personal observations and commentary by a number of different voices on the rules and constraints that regulate public spaces in France.

MARDI 20, SAMEDI 24 ET DIMANCHE 25 OCTOBRE TUESDAY, OCTOBER 20TH, SATURDAY OCTOBER 24TH AND SUNDAY, OCTOBER 25TH

DU JEUDI 22 AU DIMANCHE 25 OCTOBRE FROM THURSDAY, OCTOBER 22ND TO SUNDAY, OCTOBER 25TH

16h / 4pm

17h à 19h / 5pm to 7pm

Benjamin Efrati, Balasz Turai, Diego Verastegui, le collectif Miracle L’expérience statistique, 2015

Célia Gondol Slow, 2014

Aalliicceelleessccaannnnee&ssoonniiaaddeerrzzyyppoollsskkii Le prix du Pif, 2014

Oscillant entre la danse et les arts visuels, l’œuvre de Célia Gondol nous plonge dans un univers intime et délicat à la croisée de mondes et de cultures qu’elle réinvente. En jouant sur des éléments simples de notre environnement (couleur, température, etc.), l’artiste cherche à mettre en valeur la partition

Abandonnant leurs pratiques individuelles suite à leur rencontre aux Beaux-Arts de Paris en 2010, le duo formé par Alice Lescanne et Sonia Derzypolski est à l’origine de plusieurs expositions ou éditions performées et de conférences au cours desquelles elles « poussent le bouchon ». L’édition Pif est un

Le travail de Benjamin Efrati se distingue par la falsification critique du discours académique et le sabotage des processus institutionnels. Performeur, bédéaste, réalisateur de films d’animation, il s’inspire de formes populaires de création. Il agit 48

SAMEDI 24 ET DIMANCHE 25 OCTOBRE SATURDAY, OCTOBER 24TH AND SUNDAY, OCTOBER 25TH 15h - 20h / 3pm -8pm

multiple d’artiste inspiré du magazine « Pif Gadget » qui regroupe dans une pochette plastique divers gadgets et un livre de la célèbre collection « Que sais-je ? ». Ce multiple a ceci de particulier que le prix de chaque exemplaire varie en fonction du titre du livre qui se trouve à l’intérieur. Indissociable de l’édition, la performance propose une réflexion - aussi sérieuse que saugrenue – sur la valeur du « Pif » et plus généralement des choses. Each abandoning their individual practices after meeting at the Beaux-Arts in Paris in 2010, Alice Lescanne and Sonia Derzypolski, working as a duo, are co-authors of several exhibitions, performances, and conferences during which they purposefully push the limits. Pif is an artist’s edition inspired by the magazine “Pif Gadget” that assembles various gadgets and a book from the famous collection “Que sais-je?” in a plastic bag. The specificity of this multiple is that the price of each copy varies depending on the title of the book found inside. Inseparable from the work, the performance presents an examination - as serious as it is peculiar - of the value of “Pif” and of things in general.

SAMEDI 24 OCTOBRE SATURDAY, OCTOBER 24TH 19h / 7pm Hicham Berrada et Laurent Durupt Présage, 2015 Nourri d’une double formation artistique et scientifique, le travail d’Hicham Berrada associe intuition et connaissance, science et poésie. Il explore dans ses œuvres des protocoles scientifiques qui imitent au plus près différents processus naturels/ ou conditions climatiques. Véritable théâtre alchimique, Présage est le fruit d’une performance dans laquelle les artistes associent dans un bécher différents produits chimiques. Ils font émerger un univers mis en mouvement par de nombreuses manipulations. Ces transformations de la matière, qui sont filmées et simultanément projetées à l’écran, plongent le spectateur dans un monde aux couleurs et aux formes fascinantes. Trained as an artist and as a scientist, Hicham Berrada creates work that combines intuition and knowledge, science and poetry. He explores the scientific processes that closely imitate natural processes or weather conditions. A veritable alchemical theatre, Présage is the fruit of a performance in which the artists associate various different chemical products in a beaker. By way of numerous manipulations, a miniature world emerges. These transformations of matter - filmed and simultaneously projected on screen - plunge the spectator into a world of fascinating colors and forms.

Avec le soutien / with the support

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PERFORMANCES ASSOCIÉES

AUDITORIUM DU GRAND PALAIS

MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE

La FIAC et OFFICIELLE proposent un cycle de films d’artistes longs métrages dans l’Auditorium du Grand Palais. En collaboration avec le FILAF (Festival International du livre d’Art et du Film) des films primés sont présentés. Des conférences, des signatures de livres seront aussi à découvrir dans cet espace ainsi qu’une performance de Tris Vonna Michell, dans le cadre d’In Process.

MARDI 20 OCTOBRE TUESDAY, OCTOBER 20TH 17 et 18h - midi / 5pm and 6pm Christoph Rütimann Cactuscrackling in the grotto, 2015 Présenté par le Centre culturel suisse, en collaboration avec Mai 36, Zurich. Adresse : Grandes Serres du Jardin des Plantes, 47, rue Cuvier, 75005 Paris Christoph Rütimann fait un usage particulier des cactus, tantôt instrument de musique, tantôt «aiguille» de tourne-disque ou objet d’exposition. Pour cette performance, il investit la grotte de la serre tropicale du Jardin des Plantes et équipe une série d’outils de jardin et de cactus de capteurs sonores pour un concert inédit. Production Centre culturel suisse de Paris, en collaboration avec Mai 36 Galerie, Zürich Christoph Rütimann uses cacti in an unusual way – they are sometimes musical instruments; sometimes the needles of a record player; sometimes simply exhibition objects. In the grotto of the tropical glasshouse in the Jardin des Plantes, a series of garden tools and cacti are equipped with audio sensors, setting the stage for a concert of an original kind. Production of the Swiss Cultural Center in Paris in collaboration with Mai 36 Galerie, Zürich

MONNAIE DE PARIS MUSÉES EN SEINE DU 22 AU 25 OCTOBRE FROM 22TH TO 25TH, OCTOBER Bertrand Lavier Bertrand Lavier vous emmène en bateau Pour Take Me (I’m Yours) à la Monnaie de Paris et Musées en Seine, Bertrand Lavier vous emmène en bateau en réactivant le projet qu’il avait conçu pour la Biennale de Paris en 1971. Dans l’exposition, les dépliants des bateaux sont à disposition des visiteurs qui peuvent, comme à l’époque, se promener sous les Ponts de Paris, signalés avec des kakémonos suspendus pour l’occasion. En interrogeant la perception comme construction mentale influencée par les différentes informations reçues au préalable, cette œuvre prend vie à nouveau depuis les navettes fluviales pendant la FIAC. For Take Me (I’m Yours) at the Monnaie de Paris and Musées en Seine, Bertrand Lavier takes you for a ride, reactivating the project he conceived for the Biennale de Paris in 1971. Leaflets are available in the river shuttles so that visitors can embark on a journey under the bridges of Paris, as they did in 1971. Each bridge which is passed along the route is indicated by banners which have been hung for the occasion. Interrogating perception as a mental construction, influenced by all the information received beforehand, this historic work is revived in the river shuttles circulating during FIAC. 50

GRAND PALAIS JEUDI 22 OCTOBRE THURSDAY, OCTOBER 22ND Midi / noon Ida Applebroog What is lovely never dies, 2012 Présentée par Hauser & Wirth, Zürich, London, Somerset, New-York, Los Angeles Adresse : Grand Palais, avenue Winston Churchill, 75008 Paris Née à New York, dans le Bronx, en 1929, Ida Applebroog vit et travaille à Manhattan. A la documenta 13 in 2012, un groupe d’hommes et femmes-sandwichs portant des pancartes arborant ces phrases déambulaient dans Kassel. Une partie de la grande installation de l’artiste au Fridericianum consistait en divers imprimés distribués aux visiteurs, alors qu’après leur déambulation en ville, hommes et femmessandwichs se reposaient, appuyés sur des piles d’affiches ou contre les murs de l’installation. Deux autres performances ont suivi cette même année au Cooper Union, à New-York, et à la Serpentine Gallery Memory Marathon à Londres. Born in the Bronx, New York, in 1929, Ida Applebroog lives and works in Manhattan. First seen at Documenta (13) in 2012, a group of people carried sandwich boards with sentences printed on them around Kassel. One part of the artist’s large installation at the Fridericianum consisted of an array of printed materials distributed to visitors. After their march around the town the sandwich boards leaned casually on the stacks of posters and along the walls of her installation. Two more performances followed the same year at The Cooper Union, New York, and the Serpentine Gallery Memory Marathon, London.

INSTITUT CULTUREL ITALIEN Cycle de performances You Can’t Take It With You Organisé par Magazzino, Rome En collaboration avec / In collaboration with Natacha Carron – Vullierme

VENDREDI 23 OCTOBRE FRIDAY, OCTOBER 23RD 10h et 18h30 / 10am and 6.30pm Meris Angioletti Meris Angioletti mets en scène une «conférence» sur l’histoire de rêve psychotrope, à travers une transcription qui se manifeste dans l’espace physique. Meris Angioletti will stages a “conference” on the history of psychotropic dream, through a transcription that manifests itself in the physical space.

SAMEDI 24 OCTOBRE SATURDAY, OCTOBER 24TH 11h à 17h / 11am-5pm Alessandro Piangiamore La performance d’Alessandro Piangiamore, comme souvent dans son travail, se focalise sur le rituel et la valeur sacrificielle du geste artistique. Alessandro Piangiamore’s performance focuses, as often in his work, focus on the ritual and sacrificial value of the artistic gesture. Accès : RSVP obligatoire / RSVP mandatory info@magazzinoartemoderna.com Adresse : Institut Culturel Italien de Paris, 73 Rue de Grenelle, 75007 Paris

FIAC & OFFICIELLE present a cycle of feature-length artists’ films in the Grand Palais Auditorium in collaboration with FILAF (Festival International du livre d’Art et du Film). Conferences and book signing sessions will also be held in this space, together withs a performance by Tris Vonna Michell within the framework of the In Process programme. Adresse : Grand Palais, entrée par la Rotonde Alexandre III, 75008 Paris

MERCREDI 21 OCTOBRE WEDNESDAY, OCTOBER 21ST 9h - midi : Discussion FOCUS arts visuels La scène de l’art en France : Great Expectations !? Présentée par l’Institut français Dans le cadre de son programme FOCUS, l’Institut français invite des professionnels étrangers à échanger leurs points de vue sur la scène de l’art en France et à réfléchir sur ses spécificités ainsi que sa portée à l’international. Cette discussion est également l’occasion de présenter la publication réalisée à l’occasion des 10 ans du programme YCI, en collaboration avec la Fondation d’entreprise Ricard. Within the framework of its FOCUS visual arts programme, the French Institute invites art world professionals to discuss the specificities and international reach of the French art scene. A new publication celebrating the tenth edition of the YCI programme, organized in collaboration with the Fondation d’entreprise Ricard and the French Institute, will be presented.

JEUDI 22 OCTOBRE THURSDAY, OCTOBER 22ND 10h - 11h30 : Projections Nuit Blanche 2015 Tessa Joosse, Plastic and Glass, 2009, 9min Sehee Sarah Bark, Vanished Landscape vol. 1, 2013, 3min Guillermo Moncayo, Echo chamber, 2014, 19min12 Momoko Seto, Planet A, 2008, 7min40 Laurent Grasso, Polair, 2007, 8min30 Paul Ouazan, Le Marcheur, 2014, 30min Un programme de films d’artistes sur le monde de demain et l’environnement proposé par Nuit Blanche Paris 2015 avec le soutien de Neuflize Vie. An artists’ film program on environmental issues and the world of tomorrow proposed by Nuit Blanche Paris in 2015 with the support of Neuflize Vie.

Midi - 14h : Conférenceperformance Kapwani Kiwanga A conservator’s tale, 2015 Présentée par d.c.a / Association française de développement des centres d’art Kapwani Kiwanga présente une conférenceperformance qui met à profit sa formation dans le champ des sciences sociales afin d’élaborer des formes discursives à travers lesquelles elle observe l’humanité dans sa multitude et sa capacité de mutation.

Kapwani Kiwanga presents a conferenceperformance which draws on her education in the social sciences to develop discursive techniques with which she observes humanity’s diversity and potential for transformation.

15h30 - 17h : Conférence Paolo Scheggi et la scène culturelle milanaise des années 1960 En présence de Luca Massimo Barbero, Conservateur associé de la Peggy Guggenheim Collection de Venise, et Serge Lemoine, Professeur émérite à l’Université Paris Sorbonne. Le débat est animé par Judith Benhamou-Huet, journaliste et commissaire d’exposition. Présentée par la Galerie Tornabuoni, Paris Parallèlement à l’exposition Paolo Scheggi (19401971) à la galerie Tornabuoni Art à Paris, la FIAC présente la conférence « Paolo Scheggi et la scène culturelle milanaise des années 1960 ». Simultaneous to the Paolo Scheggi (1940-1971) exhibition at the Tornabuoni Art gallery in Paris, FIAC proposes the conference “Paolo Scheggi and the Milanese cultural scene of the 1960s”.

17h30 - 18h30 : Performance Arnaud Labelle-Rojoux Le culte des bannis, 2015 Présentée par la Galerie Loevenbruck, Paris « Les artistes ont toujours été voir ailleurs s’ils y étaient. Ce qu’ils aiment ? Tout et n’importe quoi, bien sûr, mais aussi des artistes et des œuvres désignés comme « culte », s’accordant difficilement aux logiques purement esthétiques, et à celles du marché de l’art. Ils constituent une sorte de club de « bannis » que chacun ramène dans ses filets, fondant une histoire secrète de l’art, baroque et mystérieuse. Un manifeste ? Une partition plutôt, à jouer à plusieurs. » “Artists have always searched elsewhere to find themselves… They like everything and nothing, but especially artists and artworks referred to as “cult”: those that are not easily aligned with purely aesthetic concepts or art market values. They constitute a kind of club of “the banished” that people can lure into their nets, founding a secret, baroque and mysterious history of art. Do they have a manifesto? A more fitting image would be that of a musical score played by many hands.”

VENDREDI 23 OCTOBRE FRIDAY, OCTOBER 23RD Midi : Projection FILAF d’Argent 2015 Marco Wilms Art War, 2014, 90 min Production: Heldenfilm / ZDF / Arte / MFG Filmförderung Baden-Württemberg 51


ART WAR est l’histoire des jeunes artistes égyptiens du printemps arabe au Caire. À travers le graffiti, la musique et l’art, ces créateurs se rebellent pour empêcher la révolution de s’éteindre, usant de leurs disciplines telles des armes politiques explosives. ART WAR is the story of the young, creative Egyptian artists of the Arab Spring who, through graffiti, music and art, try to prevent their revolution from sombering. The film shows how these artists use art in new ways - as a weapon to fight for their unfinished revolution.

15h : Conférence Présentée par le magazine LEAP L’art contemporain chinois, singularité ou uniformité ? Chinese contemporary art, uniqueness or uniformity? L’art contemporain chinois a été propulsé sur la scène artistique mondiale grâce aux artistes de sa nouvelle génération. Une génération jeune, dynamique, audacieuse et internationalisée. Cet état de fait a donné un point de vue différent sur la création artistique chinoise, auparavant méconnue, perçue parfois de façon anecdotique pour laisser place à une reconnaissance dans l’art contemporain international, qui n’est pas sans susciter un ensemble des questions sur l’origine et l’identité. L’art contemporain chinois témoigne-t-il toujours d’une singularité sur la scène internationale ou va-t-il vers une uniformisation ? Comment sortir de ce dilemme ? In recent years Chinese contemporary art has been propelled onto the world stage by its new generation: open, dynamic, confident and cosmopolitan. This gives a very different perspective on Chinese contemporary art which was previously little known and often perceived anecdotally via its stereotypical icons. It has opened up the possibilities for its acceptance and recognition in the wider context of international contemporary art, a trend which itself raises new questions about cultural origins and identity. Indeed the concern that internationalization might lead to a loss of identity was born at the same time that the legitimization process began. Does Chinese contemporary art still carry the signs of its own indigenous identity? Does the maturity of the Chinese contemporary art scene come at the cost of standardization? How can this dilemma be resolved?

17h - 18h : Conférence Conversation sur l’art et l’architecture Avec Smiljan Radic et Hans Ulrich Obrist Présentée par SOLO PROJECTS, Paris Auteur du dernier pavillon d’été à la Serpentine Gallery de Londres, Smiljan Radic participe en 2010 à la Biennale d’architecture de Venise, invité par Kazuko Seijima (SANAA) qui met l’accent sur les aspects expérientiels de l’architecture. Dans ce cadre il réalise avec Marcela Correa Le garçon caché dans un poisson, un refuge simple et élémentaire en granit. A l’occasion de la présentation de cette oeuvre dans le jardin des Tuileries, la FIAC propose une conversation autour de l’ambiguïté des frontières entre l’art et l’architecture. Smiljan Radic is one of the most-respected Chilean architects. Author of last Serpentine Summer Pavilion, in 2010 he participated in Kazuko Seijima (SANAA)’s Venice Architecture Biennale, focused on the experiential aspects of architecture. In this context he created, 52

The Boy Hidden in a Fish, a simple, elemental refuge made of granite, in collaboration with Marcela Correa. The architect discusses the ambiguity of the boundaries between art and architecture.

18h30 - 20h : Film Projection des films d’Alex Prager En collaboration avec Lehmann Maupin et la Galerie des Galeries. Faisant écho à l’exposition Alex Prager à la Galerie des Galeries, les films courts Despair (2010), La Petite Mort (2012), et Face in the Crowd (2013) sont projetés. Suivis d’une conversation avec la photographe et réalisatrice. Simultaneaous to Alex Prager’s exhibition at Galerie des Galeries, the short films Despair (2010), La Petite Mort (2012), and Face in the Crowd (2013) will be screened, followed by a conversation with the photographer and filmmaker.

SAMEDI 24 OCTOBRE SATURDAY, OCTOBER 24TH 10h : Projection FILAF d’Or 2015 François Miron Paul Sharits, 2015, 85 min Production : Filmgrafix Production. Au milieu des années 60, Paul Sharits explore les effets du clignotement lumineux, de la vibration, la répétition, la couleur du film 16mm et marque le cinéma expérimental pour toujours. In the mid-sixties, Paul Sharits started to explore the potential of the flicker. The prominent iconoclast and innovator provoked with fastflickering, pulsating, colourful mosaics. Today, the impact of his work lingers on.

Midi : Projection FILAF Prix Spécial du Jury 2015 Jordi Morató Sobre la marxa, 2014, 77 min Production : La Termita Films / Universitat Pompeu Fabra Il s’agit de l’histoire d’un homme, Josep Pujiula, qui construisit pendant 45 ans une œuvre labyrinthique de ses propres mains, noyée dans la jungle qu’il avait plantée lui-même, juste à côté de l’autoroute. Cette histoire raconte aussi comment il finit par tout brûler, puis tout reconstruire au cours des ans. Il est connu sous le nom de « Garrell » et également du « Tarzan d’Argelaguer », le village catalan voisin. This is the story of a man who created a jungle next to the highway, building with his bare hands beautiful and unbelievable works of engineering in the forest. This is also the story of how he ended up burning them to ashes to reconstruct them, time after time, over decades. He is known as “Garrell”, and also the “Tarzan from Argelaguer”.

15h - 17h : Table ronde Regards contemporains sur Jean-Honoré Fragonard Avec Léa Bismuth (critique d’art) et Dimitri Salmon (département des peintures du Musée du Louvre), Anne-Laure Sacriste et de François Boisrond (plasticiens). Présentée par le Musée du Luxembourg L’exposition du Musée du Luxembourg Fragonard Amoureux, galant et libertin est l’occasion d’envisager l’influence de cet artiste du XVIIIe siècle sur l’art contemporain, en

compagnie de Léa Bismuth, critique d’art, de Dimitri Salmon, du département des peintures du Louvre et d’artistes qui semblent y puiser leur inspiration. With art critic Léa Bismuth and Dimitri Salmon of the paintings department of the Louvre Museum, joined by contemporary artists who find inspiration in Fragonard’s work, the exhibition Fragonard Amoureux, galant et libertin at the Musée du Luxembourg provides an opportunity to consider the influence of this XVIIIth century artist on contemporary art.

18h - 19h30 : Projection et conversation Jef Cornelis Sonsbeek, 1986 Projection suivie d’une conversation avec Lorenzo Benedetti, Directeur, De Appel Arts Centre, Amsterdam, Yves Aupetitallot, Directeur, Le Magasin, Grenoble et directeur de la collection « Archives », Clément Dirié, éditeur, bdv (bureau des vidéos), Paris. Organisée pendant l’été 1986 à Arnhem aux Pays-Bas, Sonsbeek (1986) fait partie de ces manifestations pionnières qui renouvelèrent le format de l’exposition. Réunissant entre autres Michael Asher, Richard Artschwager, Robert Morris, Daniel Buren et Claes Oldenburg, Sonsbeek 1986 fut filmé par Jef Cornelis. Held in the summer of 1986 in Arnhem, Netherlands, Sonsbeek 1986 is one of those pioneering art events that renewed the exhibition format. Gathering together artists such as Michael Asher, Richard Artschwager Robert Morris, Daniel Buren and Claes Oldenburg among others, Sonsbeek 1986 was filmed by Jef Cornelis with his habitually acute sense of dramaturgy.

DIMANCHE 25 OCTOBRE SUNDAY, OCTOBER 25TH Midi - 13h30 : Conférence The Infinite Episode Présentée par la Galerie Daniel Templon, Paris. À l’occasion de la parution du premier ouvrage en français (bilingue anglais) consacré à Jitish Kallat, qui accompagne son exposition The Infinite Episode à la Galerie Templon jusqu’au 31 octobre, la FIAC propose une rencontrediscussion autour de l’artiste indien. Jitish Kallat s’entretient avec Catherine David, conservatrice, commissaire d’exposition et directrice adjointe du Musée National d’Art Moderne et avec Chantal Pontbriand, critique d’art et commissaire. La discussion est suivie d’une signature de l’ouvrage The Infinite Episode avec des textes de Homi Bhabha et Chantal Pontbriand. Following the publication of Jitish Kallat’s first book in French (bilingual edition), along with his solo exhibition The Infinite Episode at Galerie Templon in Paris until October 31st, FIAC invites you to a talk with the Indian artist Jitish Kallat in conversation with Catherine David, curator, art historian and associate director of Musée National d’Art Moderne, Paris and with Chantal Pontbriand, curator and art critic. A book signing of the catalogue The Infinite Episode with texts of Homi Bhabha and Chantal Pontbriand will follow.

15h : Conférence The artist as a witness of her time. Avec Beatriz Gonzales (artiste) et Maria Inès Rodriguez (directrice du CAPC). Présentée par la Galerie Casas Riegner, Bogota. Le travail de Beatriz González est apparu sur la scène artistique colombienne dans les années 1960, dans lequel elle aborde l’histoire de son pays et la culture populaire. Ses réflexions ironiques et humoristiques sur la classe politique des années 1980 l’ont amenée à déclarer : « Je ne peux plus rire ». Elle souligne l’effet dévastateur de la violence et de l’alignement avec la phrase d’Eric Hobsbawm « la protestation contre l’oubli » et devient un témoin de son temps. En conversation avec María Inés Rodríguez, Directeur du CAPC Musée d’Art Contemporain de Bordeaux, l’artiste discute de l’évolution de sa carrière au cours des cinquante dernières années. Beatriz González’s work appeared in the Colombian art scene in the 1960s. Since then she has developed an unprecedented body of work that has addressed her country’s history and popular culture. Her ironic and humorous reflections on the political class of the 1980s led her to declare: “I can no longer laugh”. As she has reminded viewers of the devastating effect of violence and aligning with Eric Hobsbawm’s phrase “protest against forgetting,” González has become an acute witness of her time. In conversation with María Inés Rodríguez, Director of CAPC Musée d‘Art Contemporain de Bordeaux, the artist will discuss the evolution of her career during the last fifty years.

17h : Performance In Process Tris Vonna-Michell Notes on Finding Chopin: Dans l’Essex, 2015 Tris Vonna-Michell est né en 1982 à Southendon-Sea, en Grande-Bretagne. Il vit à Stockholm en Suède. En créant des chemins narratifs complexes et sinueux, les performances de Tris Vonna-Michell se caractérisent par la rencontre de fragments d’informations, d’images et de répétitions. Depuis 2005, Tris Vonna-Michell poursuit ses recherches sur le célèbre poète sonore français Henri Chopin (1922-2008). Le film qu’il réalise en 2014 (Finding Chopin: Dans l’Essex, 2014) prend la forme d’une documentation réunissant des éléments appartenant à l’ensemble de ses projets, performances et installations, intitulés Finding Chopin. A l’occasion d’In Process, le film continu son histoire à travers l’expérience d’une performance live, un moment volatile et fragile composée de paroles et d’images. Tris Vonna-Michell was born in 1982 in Southend-on-Sea, in the United Kingdom. He lives and works in Stockholm in Sweden. By creating complex and sinuous narrative paths, Tris Vonna-Michell’s performances are characterized by the junction of fragments of information, images and repetitions. Since 2005, Tris Vonna-Michell has pursued his research into the famous French sound poet Henri Chopin (1922-2008). The film that he directed in 2014 (Finding Chopin: Dans L’Essex, 2014) takes the form of documentation drawing together elements belonging to all of his projects, performances and installations, entitled Finding Chopin. For the occasion of In Process, the film continues his story through the experience of a live performance, a volatile and fragile moment composed of speech and images. 53


CINÉPHÉMÈRE

MARDI 20 OCTOBRE TUESDAY, OCTOBER 20TH

En collaboration et avec le soutien / In collaboration and with the support of

13h / 1pm

La FIAC et la Fondation d’entreprise Ricard présentent la sixième édition du Cinéphémère dans le Jardin des Tuileries, avec la collaboration du commissaire associé Daniel Kurjaković. Plus d’une trentaine de films d’artistes d’une durée maximale de 30 minutes sont diffusés tous les jours, du mardi 20 au dimanche 25 octobre, dans un cinéma de 14 places entièrement équipé à cet effet. Une programmation du FIDMarseille (Festival international de cinéma de Marseille) et du FILAF (Festival international du livre d’art et du film) est présentée pendant la FIAC dans le Cinéphémère. “A quoi ressemble le monde si on porte sur lui un regard oblique ? Le programme de cette année n’est pas centré sur un thème, entendu au sens traditionnel, mais demande comment la circulation, les circuits, les transports et les transferts sont présentés et activés dans les vidéos et films d’artistes contemporains. Le container dans lequel se déroule le Cinéphémère est déjà en lui-même une allusion à la condition contemporaine de circulation constante et irrépressible. Les gens, les biens, les idées — où que le regard se porte, la circulation semble faire la loi, et une question souvent posée est comment se positionner face à cette dynamique. Les œuvres vidéos et filmiques nous présentent ainsi de nombreuses manières différentes de raconter et de rendre visible ce qui sinon risque de disparaître dans des circuits abstraits où convergent la cybernétique et le globalisme.” Daniel Kurjaković

In collaboration with curator Daniel Kurjaković, FIAC and the Fondation d’Entreprise Ricard present the sixth edition of Cinéphémère in the Tuileries Garden. More than thirty short artists’ films (maximum 30 minutes running time) are screened every day from Tuesday, October 20th to Sunday, October 25th, in a 14-seat cinema especially equipped for this purpose. Programs presented by the FIDMarseille (International Film Festival of Marseille) and the FILAF (International Festival of art book and film) are presented during the weekend. “How does the world appear if looked at obliquely? This year’s program does not cohere around a theme, in the strict sense of the word, but asks how circulation, circuits, transports, and transfers are presented and activated within contemporary artists’ videos and filmic works. Even the container in which Cinéphémère takes place already hints at today’s condition of constant and unstoppable traffic. People, goods, ideas—wherever you look, circulation seems to rule, and one question, asked by many, is how to deal with its dynamics. The videos and filmic works present us with ways we ourselves might narrate and make visible what otherwise always threatens to escape in abstract self-regulated circuits, the realms where cybernetics and globalism converge.” Daniel Kurjaković Accès : Sur inscription auprès de l’hôtesse à l’entrée du Cinéphémère / Registration at the entrance Adresse : Carré du Sanglier dans le Jardin des Tuileries, entrée Concorde

Zhou Tao Blue and Red, 2014, 24 min 25 Présenté par Vitamin Creative Space, Guangzhou Keijiro Suzuki Embodiments of Constellation with Dedication to Spirits without Names…, 2013, 16 min 16

14h / 2pm Charles Lim Yi Yong SEA STATE 6: Phase 1, 2015, 7 min 13 Présenté par Future Perfect, Singapore Oleg Tchërny Mere Nature Delineated, 2011, 20 min Présenté par Miguel Abreu Gallery, New York et Galerie Jérôme Poggi, Paris

Marie Voignier The President was passionate about Hollywood cinema, 2014, 8 min 39 Présenté par Marcelle Alix, Paris Cheng Ran The Last Sentence, 2013, 12 min 44 Présenté par Urs Meile, Beijing et Leo Xu Projects, Shanghai

14h / 2pm Cheng Ran The River and The Pond, Before Falling Asleep, Part I, 2013, 5 min 55 Two Pigeons, Before Falling Asleep, Part II, 2013, 4 min 11 The Fire and The Tree, Before Falling Asleep, Part III, 2013, 4 min The Butterfly and The Flower, Before Falling Asleep, Part IV, 2013, 5 min 55 Présentés par Urs Meile, Beijing et Leo Xu Projects, Shanghai

15h / 3pm Bojan Šarčević

Untitled (Bangkok), 2002, 8 min Présenté par BQ, Berlin Marie José Burki Sometimes, some of them, here, 2008, 20 min

16h / 4pm Rossella Biscotti The Trial, 2010-2013, 10 min The Prison of Santo Stefano, 2011, 10 min The Prison of Santo Stefano, 2012-2013, 3 min 30 The Prison of Santo Stefano, 2014, 3 min 30 The Red Room, 2013, 4 min 52 Présentés par Wilfried Lentz, Rotterdam et Mor Charpentier, Paris

Mario Garcia Torres Que Coisa É?, 2013, 4 min 14 Présenté par Jan Mot, Bruxelles

15h / 3pm Julien Creuzet Opéra-archipel, des plantes grimpantes, un fromager plus loin, toute une densité que je ne peux citer (...), 2015, 5 min Présenté par Galerie Dohyang Lee, Paris Erkka Nissinen Material Conditions of Inner Spaces, 2014, 15 min 29 Présenté par Ellen de Bruijne Projects, Amsterdam

16h / 4pm Colin Snapp Leica Toll, 2012, 8 min 20 Présenté par la Galerie Allen, Paris

17h / 5pm Arin Rungjang Golden Teardrop, 2013, 32 min 07 Présenté par Future Perfect, Singapore

Vittorio Santoro Dropping A Large Sheet of Glass from Shoulder Height, 2012, 16 min 14 Présenté par Galerie Jérôme Poggi, Paris et Counter Space, Zurich James Richards Untitled (Cinema Programme), 2007, 17 min 43 Présenté par Rodeo Gallery, London/Istanbul

18h / 6pm Mauricio Guillén Avenida Progreso, 2012, 20 min Sven Johne A Sense of Warmth, 2015, 15 min 35 Présenté par la Galerie Nagel Draxler, Berlin/Cologne

17h / 5pm Alain Kantarjian Antépénultième (Daoura), 2014, 13 min 33 Zhou Tao After Reality, 2013, 13 min 37 Présenté par Vitamin Creative Space, Guangzhou

18h / 6pm

MERCREDI 21 OCTOBRE TUESDAY, OCTOBER 21ST 13h / 1pm Zbyněk Baladrán

Jos Näpflin Hörst du kein Vogelpfeifen / Do you hear… no birds whistling, 1997, 5 min 44 Krete (Crest), 2013, 5 min 15 Nouvelles/Kurzgeschichten/Short Stories, 2013, 12 min 26 Présentés par Galerie Sobering, Paris

Liberation or, alternatively: Promethean Conquest The Doctrine of Sediments What of matter? What direction is matter taking? Anarchive The Song of the Hoe Communism of the senses, 2013, 11 min 42 Présenté par la Galerie Jocelyn Wolff, Paris 54

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JEUDI 22 OCTOBRE THURSDAY, OCTOBER 22ND 13h / 1pm Mauricio Guillén Avenida Progreso, 2012, 20 min Sven Johne A Sense of Warmth, 2015, 15 min 35 Présenté par Galerie Nagel Draxler Berlin / Cologne

Marie Voignier The President was passionate about Hollywood cinema, 2014, 8 min 39 Présenté par Marcelle Alix, Paris Chen Rang The Last Sentence, 2013, 12 min 44 Présenté par Urs Meile, Beijing et Leo Xu Projects, Shanghai

SAMEDI 24 OCTOBRE SATURDAY, OCTOBER 24TH Une programmation proposée par le FILAF (Festival International du Livre d’Art et du Film)

13h / 1pm Pascale Bouhénic et Marianne Alphant Un œil, une histoire – Rosalind Krauss, une moderniste, une vraie, 2014, 40 min Production : Zadig Productions / Histoire

14h / 2pm Rossella Biscotti The Trial, 2010-2013, 10 min The Prison of Santo Stefano, 2011, 10 min The Prison of Santo Stefano, 2012-2013, 3 min 30 The Prison of Santo Stefano, 2014, 3 min 30 The Red Room, 2013, 4 min 52 Présentés par Wilfried Lentz, Rotterdam et Mor Charpentier, Paris Colin Snapp Leica Toll, 2012, 8 min 20 Présenté par la Galerie Allen, Paris

15h / 3pm Jos Näpflin Hörst du kein Vogelpfeifen / Do you hear… no birds whistling, 1997, 5 min 44 Krete (Crest), 2013, 5 min 15 Nouvelles/Kurzgeschichten/Short Stories, 2013, 12 min 26 Présentés par Galerie Sobering, Paris

Cheng Ran The River and The Pond, Before Falling Asleep, Part I, 2013, 5 min 55 Two Pigeons, Before Falling Asleep, Part II, 2013, 4 min 11 The Fire and The Tree, Before Falling Asleep, Part III, 2013, 4 min The Butterfly and The Flower, Before Falling Asleep, Part IV, 2013, 5 min 55 Présentés par Urs Meile, Beijing et Leo Xu Projects, Shanghai Mario Garcia Torres Que Coisa É?, 2013, 4 min 14 Présenté par Jan Mot, Bruxelles

17h / 5pm Charles Lim Yi Yong SEA STATE 6: Phase 1, 2015, 7 min 13 Présenté par Future Perfect Gallery, Singapore Oleg Tchërny Mere Nature Delineated, 2011, 20 min Présenté par Miguel Abreu Gallery, New York et Galerie Jérôme Poggi, Paris

VENDREDI 23 OCTOBRE FRIDAY, OCTOBER 23RD 13h / 1pm Julien Creuzet Opéra-archipel, des plantes grimpantes, un fromager plus loin, toute une densité que je ne peux citer (...), 2015, 5 min Présenté par Galerie Dohyang Lee, Paris Erkka Nissinen Material Conditions of Inner Spaces, 2014, 15 min 29 Présenté par Ellen de Bruijne Projects, Amsterdam

14h / 2pm Arin Rungjang Golden Teardrop, 2013, 32 min 7 Présenté par Future Perfect Gallery, Singapore

Alain Kantarjian Antépénultième (Daoura), 2014, 13 min 33 Zhou Tao After Reality, 2013, 13 min 37 Présenté par Vitamin Creative Space, Guangzhou

16h / 4pm Bojan Šarčević

Zbyněk Baladrán

Liberation or, alternatively: Promethean Conquest The Doctrine of Sediments What of matter? What direction is matter taking? Anarchive The Song of the Hoe Communism of the senses, 2013, 11 min 42 Présenté par la Galerie Jocelyn Wolff, Paris

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Samuel Dématraz Michael Heizer - Tangential Circular Negative Line, 2015, 26 min Production : Fondation Air & Art - ECLIPTIC FILMS Sàrl

15h / 3pm Alain Fleischer Sculptures, Constantin Brancusi, 2013, 26 min Production : Artline Films, Arte France, Centre Pompidou, Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains.

16h / 4pm

15h / 3pm Claire Doyon Les allées sombres, 2015, 23 min Production : Cofilms Ricardo Giacconi Entangled, 2014, 37 min Production : Lugar a dudas

16h / 4pm Mariana Caló & Francisco Queimadela The mesh and the circle, 2014, 34 min Production : Mariana Caló & Francisco Queimadela Gerardo Naumann Industrial work, 2015, 10 min Production : Rudacine

Ralph Goertz Vija Celmins, 2011, 21 min Production : IKS Medienarchiv

Julie Vacher Brâme – La vie primitive qui habite les ombres, 2015, 12 min Production : Julie Vacher

17h / 5pm

17h / 5pm

Albert & David Maysles, Ellen Giffard Christo’s valley curtain, 1973, 28 min Production : Maysles / Thomas Handloser

Willi Dorner Every-one, 2015, 10 min Production : Cie Willi Dorner

18h / 6pm

Louise Botkay Vertières I, II, III, 2014, 9 min Production : CineSofia

Alex Prager Face in the Crowd, 2013, 11 min 52 La Petite Mort, 2012, 7 min 02 Despair, 2010, 4 min 29 Présentés par Lehmann Maupin, New-York et la Galerie des Galeries, Paris

Untitled (Bangkok), 2002, 8 min Présenté par BQ, Berlin

Grégoire Motte & Eléonore Saintagnan Les Bêtes Sauvages, 2015, 37 min Production : Red Shoes / SOME SHOES, Michigan Films

18h / 6pm Marie José Burki Sometimes, some of them, here, 2008, 20 min

17h / 5pm Vittorio Santoro Dropping A Large Sheet of Glass from Shoulder Height, 2012, 16 min 14 Présenté par Galerie Jérôme Poggi, Paris et Counter Space, Zurich James Richards Untitled (Cinema Programme), 2007, 17 min 43 Présenté par Rodeo, London/Istanbul

18h / 6pm 18h / 6pm

Léa Ducos Olympiades, 2015, 7 min Production : Léa Ducos

14h / 2pm

15h / 3pm 16h / 4pm

Bertrand Dezoteux Animal Glisse, 2015, 11 min Production : Capricci Films

Zhou Tao Blue and Red, 2014, 24 min 25 Présenté par Vitamin Creative Space, Guangzhou Keijiro Suzuki Embodiments of Constellation with Dedication to Spirits without Names…, 2013, 16 min 16

DIMANCHE 25 OCTOBRE SUNDAY, OCTOBER 25TH Une programmation proposée par le FIDMarseille

Dane Komljen Our Body, 2015, 15 min Production : Dart Film & Vizart Film Alex Gerbaulet Schicht, 2015, 29 min Production : Pong Film

13h / 1pm Pippo Delbono La visite, 2015, 22 min Production : SaNoSi Productions Sasha Pirker & Lotte Schreiber Exhibition Talks, 2014, 9 min Production : Sasha Pirker & Lotte Schreiber

Abdoulaye Armin Kane, Ibrahima Niang (dit Piniang), & Sébastien Demeffe Lou Bëth Xayma – Ce que l’œil prétend voir, 2014, 14 min Production : Atelier Graphoui

Sarah Beddington The Logic of the birds, 2015, 18 min Production : Birzeit University Museum Inass Yassin

14h / 2pm Iván Argote The Messengers, 2015, 31 min Production : Audi Talent Awards, Iván Argote, CO producciones

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CONFÉRENCES VOICES OF URGENCY La FIAC, en collaboration avec l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris et la Maison de la Poésie, présente Voices of Urgency, un cycle de rencontres et discussions autour de la poésie et des sciences sociales au sein de la Chapelle des Petits-Augustins des beaux-arts de Paris. Conçu et orchestré par Alex Cecchetti, Voices of Urgency invite le public à quatre rendez-vous où la poésie est au cœur de l’échange, dans une confrontation directe avec l’art et les autres formes de la pensée contemporaine. Voices of Urgency part du postulat que la poésie est appelée à jouer un rôle fondamental au sein de notre société. Elle s’inscrit dans l’écriture et la construction de notre avenir et agit dans les changements actuels du monde contemporain. Différentes réflexions sont mises en lumière autour d’un échange construit entre grands chercheurs et poètes internationaux. FIAC, in association with the École nationale supérieur des beaux-arts de Paris and the Maison de la Poésie, presents Voices of Urgency, a cycle of seminars and discussions relating to poetry and the social sciences, held at the Chapelle des Petits- Augustins at the Beaux-Arts de Paris. Devised and orchestrated by Alex Cecchetti, Voices of Urgency invites the public to four events where poetry lies at the heart of the discussion, in direct confrontation with art and other forms of contemporary thought. Poetry is summoned to play a fundamental role within our society. It is part of the writing and construction of our future and impacts changes in the contemporary world. Within the framework of Voices of Urgency, poetry confronts economic power and environmental issues. It also participates in rewriting society, based on a theory of desire and passion, and assumes a position with respect to the representation of the world in the face of new technologies. These different notions are highlighted in structured discussions between researchers and poets. Accès libre dans la limite des places disponibles / Free access, subject to availability Adresse : Chapelle des Petits-Augustins, École nationale supérieure des beaux-arts de Paris 14, rue Bonaparte, 75006 Paris

18h - 20h / 6 - 8pm

We Are Avec Paul Broks (neuropsychologue, UK), Dorothea Lasky (poète, USA) et Emma Bennett & Holly Pester (poètes, UK). Nous avons la conviction d’être des individus avec une conscience et une personnalité unique. Mais certaines expériences, telles qu’un déjà-vu, un rêve ou un simple miroir, nous font douter de nos perceptions et de notre propre identité. Les sciences cognitives et la biologie déclarent depuis longtemps que l’individu n’existe pas et que la conscience est une illusion, mais quelles sont les implications politiques et sociales de ces déclarations ? We are convinced that we are individuals with a consciousness and a unique personality. But certain experiences, such as a déjà-vu, dreams or even simply a mirror, may cause us to doubt our perceptions and even our own identity. The cognitive sciences and biology have long declared that the individual does not exist and that consciousness is an illusion, but what are the political and social ramifications of such affirmations? VENDREDI 23 OCTOBRE FRIDAY, OCTOBER 23RD

18h - 20h / 6 - 8pm

The world without the world Avec Markus Gabriel (philosophe, Allemagne), Jolanda Insana (poète, Italie) et Clare Pollard (poète, UK). Qu’est-ce que le monde ? Existe-t-il vraiment un cadre dans lequel s’inscrivent toutes les différentes choses et existences ou devons-nous considérer l’idée du monde comme une abstraction 58

Carte blanche to Alex Cecchetti, in the framework of the programme Voices of Urgency Lectures, performances, readings and discussions bring together international poets and contemporary artists. Since 2007, Alex Cecchetti’s Salon du Mercredi, inspired by the literary salons of the XVIIIth century, invites artists, dancers, performers and poets to exchange and interact according to a specific theme: Can imagination be considered to be the founding process in the creation of societies and identities? Featuring the following artists and poets: Tarek Atoui, DD Dorvillier, Joris Lacoste, Brian Turner, Dorothea Lasky, Ko Un, Homero Aridjis, Benoit Maire, Clare Pollard, Karl Larson among others. RSVP obligatoire / RSVP mandatory: accueil@maisondelapoesieparis.com T. +33 (0) 1 44 54 53 00 et maisondelapoesieparis.com Adresse : 157, rue Saint-Martin, 75003 Paris

Ce programme est réalisé grâce au soutien du / with the support of

JEUDI 22 OCTOBRE THURSDAY, OCTOBER 22ND

discussions et performances. Depuis 2007, le Salon du Mercredi d’Alex Cecchetti, imaginé comme un espace de rencontres inspiré des Salons Littéraires du XVIIIe siècle, invite artistes, danseurs, performers et poètes à échanger. Lors de cette rencontre, les invités questionnent la nature de l’imagination. Comment l’imagination contribue-t-elle à la création de sociétés, d’identités, de joies ou de cruautés ? Avec les artistes et poètes : Tarek Atoui, DD Dorvillier, Joris Lacoste, Brian Turner, Dorothea Lasky, Ko Un, Homero Aridjis, Benoit Maire, Clare Pollard, Karl Larson parmi d’autres.

anthropocentriste ? Dans quelle mesure le fait de penser un monde produit un monde ? What is the world? Does a framework really exist, or must we consider the idea of the world as an anthropocentric abstraction? To what extent does devising a world produce a world? SAMEDI 24 OCTOBRE SATURDAY, OCTOBER 24TH

18h - 20h / 6 - 8pm

Made by imagination Avec Agnès Devictor (photographe, France), Dunya Mikhail (poète, Irak) et Brian Turner (poète, USA) L’imagination est un processus associatif capable de produire des prototypes et des modèles d’objets, de sociétés, d’existences. Une arme ou une prothèse sont deux instruments issus du même système imaginatif. Ainsi, nous pouvons tout autant imaginer la paix que la guerre. Comment donc attirer l’imagination vers un désir de paix ? Imagination is an associative process capable of producing ideas, prototypes and models of objects, societies and existence. Therefore a weapon or a prosthesis are two instruments resulting from the same imaginative system. In the same way that we can imagine war, we can imagine peace. How can we seduce the imagination towards a yearning for peace?

21h / 9pm Maison de la Poésie – Scène littéraire Soirée carte blanche à Alex Cecchetti, dans le cadre du programme sur la poésie contemporaine Voices of Urgency Des poètes internationaux dialoguent avec des artistes contemporains et présentent lectures,

DIMANCHE 25 OCTOBRE SUNDAY, OCTOBER 25TH

18h - 20h / 6 - 8pm

In defense of what once we called nature Avec Homero Aridjis (poète, Mexique), Timothy Morton (philosophe, UK) et Ko Un (poète, Corée). Dans les anciennes sociétés occidentales, notre survie était liée aux caprices de la Nature. Aujourd’hui, nous avons la capacité d’influencer et de prévoir une grande partie des processus et phénomènes naturels tout en restant paradoxalement dans la demande. Nous consommons plus de ressources que la nature peut produire. Quelle science, éducation ou sensibilité pourraient nous rendre plus responsables vis-à-vis de la planète ? In ancient Western societies, our survival was linked to natures’ whims. Life and death followed its cycles. Today, this relationship has been reversed. Mankind has the potential to anticipate and influence a great number of natural processes and phenomena, while paradoxically remaining utterly dependent and needy. We consume faster than nature can produce. What can improve this irresponsible relationship with our planet? HOMERO ARIDJIS Grande figure de la littérature latinoaméricaine, Homero Aridjis est né à Contepec au Mexique. Ses livres de poésie ou de prose ont été traduits en de nombreuses langues. Il a été distingué par des prix littéraires majeurs. Président de PEN International de 1997 à 2003 et fondateur et de président du Groupe des 100, une association d’écrivains d’artistes et de scientifiques pour l’environnement, il a reçu de nombreux prix et distinctions. Il a été professeur invité aux Universités de l’Indiana, de New York, de Columbia et à l’Université de

Californie à Irvine. Ses ouvrages les plus récents sont les romans Ciudad de zombis et Esmirna en llamas, un recueil de ses textes sur la nature et l’environnement, Noticias de la Tierra (avec Betty Ferber), et Del cielo y sus maravillas, de la tierra y sus miserias, un recueil de poèmes. One of Latin America’s foremost literary figures, Homero Aridjis was born in Contepe in Mexico. His books of poetry and prose have been translated into many languages, and his writing recognized with important literary prizes. President of PEN International from 1997 to 2003 and founder and president of the Group of 100, an environmentalist association of writers, artists, and scientists, he has received many awards and distinctions. His most recent books are the novels Ciudad de zombis and Esmirna en llamas, Noticias de la Tierra, (with Betty Ferber), a collection of his writings and work on nature and the environment, and Del cielo y sus maravillas, de la tierra y sus miserias (poetry). EMMA BENNETT & HOLLY PESTER Emma Bennett est une artiste anglaise. Holly Pester est poète et chercheure. Elles collaborent dans des performances poétiques qui traitent du langage et de ses dimensions sonores, politiques, et de parodie cosmique. Emma Bennett étudie les structures linguistiques de la comédie (en particulier du stand-up) dans le cadre d’un doctorat en Etudes de la Performance à Queen Mary, Université de Londres. Holly Pester est maître de conférences en poésie et performance à l’Université d’Essex. Emma Bennett is an English artist. Holly Pester is a poet and practice-based researcher. They collaborate on poetic-performance works that address the sonics, politics and cosmic parody of speech. Emma Bennett is researching the linguistic structures of (stand-up) comedy for a PhD in Performance Studies at Queen Mary, University of London. Holly Pester is Lecturer is Poetry and Performance at University of Essex. PAUL BROKS Paul Broks est un neuropsychologue devenu écrivain. Il a combiné travail clinique et recherche durant sa carrière médicale, et a gagné ses galons littéraires dès son premier livre, Into the Silent Land (2003), qui mêle exemples de cas neurologiques, fiction et essai en une vaste méditation sur l’individualité et sur le cerveau. Il a écrit Martino Unstrung, un long métrage documentaire sur le guitariste de jazz Pat Martino, qui a réussi à surmonter une lourde amnésie (réalisé par Ian Knox, 2008), ainsi que le scénario du documentaire de Hugh Hudson, Rupture (2011). Sa production journalistique comprend des chroniques, des articles de fond et des critiques pour le Times, le Sunday Times, le Guardian et l’Observer. Il travaille actuellement à une série pour BBC Radio 4 intitulées A History of Ideas. Son prochain livre, The Rape of the Moon (titre provisoire) sortira chez Penguin en 2016. Paul Broks is an English neuropsychologist and writer. He pursued a career combining clinical and academic work and gained recognition as a writer with his first book Into the Silent Land (2003), which mixed neurological case stories, fiction and memoir in an extended meditation on selfhood and the brain. He wrote Martino Unstrung, a feature-length documentary film about the 59


recovered-amnesic jazz guitar virtuoso, Pat Martino (Dir. Ian Knox, 2008) and scripted the Hugh Hudson documentary, Rupture: Living with a Broken Brain (2011). Journalistic output includes columns, features and reviews for The Times, Sunday Times, Guardian and Observer. He is currently writing for the BBC Radio 4 series, A History of Ideas. His next book, The Rape of the Moon (working title) will be published by Penguin in 2016. AGNÈS DEVICTOR Agnès Devictor, professeure associée à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, a vécu en Iran de 1994 à 1998 pour étudier les institutions cinématographiques Iraniennes pour son projet de thèse, Politique du cinéma Iranien, de l’âyatollâh Khomeyni au président Khâtami (CNRS Editions, 2004). Ses recherches sont aujourd’hui axées sur les films de guerre tournés durant les conflits, notamment sur la guerre Iran-Irak et la guerre d’Afghanistan. Images, combattants et martyrs et La guerre Iran-Irak vue par le cinéma Iranien seront publiés en France en octobre 2015. Agnès Devictor is associate Professor at University Paris I Panthéon-Sorbonne. For her Phd, she stayed 4 years in Iran (1994-1998) to study in the most important institutions of the Iranian cinema. She published a book (Politique du cinéma iranien, de l’âyatollâh Khomeyni au président Khâtami, CNRS Editions, 2004) and many articles on Iranian Cinema. Her current researches are focusing on war films shot during conflicts and particularly the Iran-Iraq war and the Soviet-Afghan war. Images, combattants et martyrs and La guerre Iran-Irak vue par le cinema Iranien will be published in France in October 2015. MARKUS GABRIEL Né en 1980, Markus Gabriel est devenu en 2009 le plus jeune titulaire d’une chaire de philosophie d’Allemagne. Il enseigne à l’université de Bonn et donne régulièrement des cours dans de prestigieuses universités à travers le monde. Il maîtrise près d’une dizaine de langues, dont le français, le chinois et le grec ancien. « Pourquoi le monde n’existe pas », voici ce qu’explique, dans son dernier livre, le nouveau prodige de la philosophie allemande, avec audace, humour et provocation. Born in 1980, Markus Gabriel became the youngest person appointed to a chair of philosophy in Germany, in 2009. He teaches at the University of Bonn and regularly gives classes at prestigious universities the world over. He masters around ten languages, including French, Chinese and Ancient Greek. With courage, humour and provocation, the new prodigy of German philosophy explains “Why the world does not exist” in his latest book. JOLANDA INSANA Jolanda Insana est née à Messina en 1937. Elle est «l’un des talents les expressifs engendrés au cours des dernières décennies par le refus à mourir de notre pauvre langue italienne, merveilleuse et torturée.» (Giovanni Raboni, 2002). Elle est diplômée de philologie grecque et elle a enseigné dans le secondaire et à l’université. Elle vit à Rome depuis 1968. En 2007, elle publie Tutte le poesie 197760

2006 (Garzanti, Milan), suivi de Satura di cartuscelle, Frammenti di un oratorio per il centenario del terremoto di Messina (2009) et Turbativa d’incanto (Garzanti, 2012). Parmi ses nombreuses traductions d’auteurs grecs et latins, citons les poèmes de Sappho (1985), la Carmina Priapea (1991), la Casina de Plaute (1991) et le De l’amour d’André le Chapelain (1992). Jolanda Insana was born in Messina in 1937. She is “one of the most vivid expressive talents generated in recent decades by the reluctance to die of our poor, tortured, marvelous Italian language.” (Giovanni Raboni, 2002). In 2007 she published Tutte le poesie 1977-2006 (Garzanti), followed by Satura di cartuscelle, Frammenti di un oratorio per il centenario del terremoto di Messina (2009) and Turbativa d’incanto (Garzanti 2012). Among her many translations from Greek and Latin authors are Poesie by Sappho (1985), Carmina Priapea (1991), Casina by Plautus (1991), and De Amore by Andrea Cappellano (1992). DOROTHEA LASKY Dorothea Lasky est née à St Louis dans le Missouri en 1978. Elle est poète et l’auteure de ROME, son œuvre la plus récente (2014) ou Thunderbird, Black Life et AWE, tous publiés chez Wave Books. Elle a codirigé la publication de Open the Door: How to Excite Young People About Poetry (McSweeney’s, 2013) et de plusieurs «chapbooks» (petits ouvrage brochés inspiré des livres vendus par les colporteurs jusqu’au 19e siècle) comme Poetry is Not a Project (Ugly Duckling Presse, 2010). Elle est actuellement professeur assistante en poésie à Columbia University et vit à New York. Dorothea Lasky was born in St. Louis, Missouri in 1978. She is a poet and the author of ROME (2014), as well as Thunderbird, Black Life, AWE, all out from Wave Books. She is the co-editor of Open the Door: How to Excite Young People About Poetry (McSweeney’s, 2013) and several chapbooks, including Poetry is Not a Project (Ugly Duckling Presse, 2010). Currently, she is an Assistant Professor of Poetry at Columbia University’s School of the Arts and lives in New York City. DUNYA MIKHAIL Dunya Mikhail est née en Irak en 1965. Elle s’est installée aux Etats-Unis en 1996. Elle a publié six livres en arabe, un en italien et trois en anglais, comme The Iraqi Nights, Diary of A Wave Outside the Sea et The War Works Hard. Elle a également dirigé la publication d’un court recueil de poésie irakienne intitulé 15 Iraqi Poets. Elle a reçu une bourse Kresge, l’Arab American Book Award et le Prix des droits humains des Nations Unies pour la liberté d’expression. The War Works Hard a été sélectionné pour le Griffin Poetry Prize . Elle est la co-fondatrice du Mesopotamian Forum for Art and Culture dans le Michigan et enseigne l’arabe à l’Université d’Oakland, dans le Michigan. Dunya Mikhail was born in Iraq in 1965 and came to the United States in 1996. She is the author of six books in Arabic, one in Italian, and three in English, such as The Iraqi Nights, Diary of A Wave Outside the Sea, and The War Works Hard. She also edited a pamphlet of Iraqi poetry titled 15 Iraqi Poets. Her honors include the Kresge Fellowship, Arab American Book

Award, and the United Nations Human Rights Award for Freedom of Writing. The War Works Hard was shortlisted for the Griffin Poetry Prize. She is the co-founder of Mesopotamian Forum for Art and Culture in Michigan. She currently works as an Arabic special lecturer at Oakland University in Michigan. TIMOTHY MORTON Timothy Morton est titulaire de la chaire Rita Shea Guffey en anglais à l’Université Rice de Houston. Il a donné les Wellek Library Lectures in Theory in 2014 et a collaboré avec Björk. Il est l’auteur de Dark Ecology: For a Logic of Future Coexistence (Columbia, à paraître), Nothing: Three Inquiries in Buddhism (Chicago, à paraître), Hyperobjects: Philosophy and Ecology after the End of the World (Minnesota, 2013), Realist Magic: Objects, Ontology, Causality (Open Humanities, 2013), The Ecological Thought (Harvard, 2010), Ecology without Nature (Harvard, 2007), et de huit autres ouvrages et de nombreux essais sur la philosophie, l’écologie, la littérature, la musique, l’art, le design et la nourriture. Timothy Morton is Rita Shea Guffey Chair in English at Rice University. He gave the Wellek Lectures in Theory in 2014 and has collaborated with Björk. He is the author of Dark Ecology: For a Logic of Future Coexistence (Columbia, forthcoming), Nothing: Three Inquiries in Buddhism (Chicago, forthcoming), Hyperobjects: Philosophy and Ecology after the End of the World (Minnesota, 2013), Realist Magic: Objects, Ontology, Causality (Open Humanities, 2013), The Ecological Thought (Harvard, 2010), Ecology without Nature (Harvard, 2007), eight other books and numerous essays on philosophy, ecology, literature, music, art, design and food. CLARE POLLARD Clare Pollard est née en 1978 à Bolton, en Angleterre. Elle a écrit son premier recueil de poèmes, The Heavy-Petting Zoo (Bloodaxe, 1998) alors qu’elle était encore au lycée, et a reçu l’Eric Gregory Award. Son quatrième recueil, Changeling (Bloodaxe, 2011) a été recommandé par la Poetry Book Society. Sa pièce The Weather (Faber, 2004) a été montée au Royal Court Theatre. Clare Pollard travaille également comme journaliste, éditrice, enseignante et traductrice. Elle a été directrice de la rédaction de The Idler et codirigé l’anthologie Voice Recognition: 21 poets for the 21st Century. Parmi ses projets de traduction, citons une co-traduction de la poète somalie Caasha Lul Mohamud Yusuf (Poetry Translation Centre, 2012) et une nouvelle version des Héroïdes d’Ovide (Bloodaxe, 2013), qu’elle présente actuellement en tournée sous la forme d’un one-woman show. Clare Pollard was born in Bolton in 1978. Her first collection of poetry, The Heavy-Petting Zoo (Bloodaxe, 1998) was written whilst still at school, and received an Eric Gregory award. Her fourth collection Changeling (Bloodaxe, 2011) is a Poetry Book Society recommendation. Clare Pollard’s play The Weather (Faber, 2004) premiered at the Royal Court Theatre. She supports her poetry as a journalist, editor, teacher and translator. She has been Managing Editor of the Idler and co-edited the anthology Voice Recognition: 21 poets for the 21st Century. Her translation projects include a co-translation of Poems by Caasha Lul Mohamud Yusuf (Poetry Translation Centre, 2012) and a new version

of Ovid’s Heroines (Bloodaxe, 2013), currently touring as a one-woman show. BRIAN TURNER Brian Turner est un poète qui a servi pendant sept ans dans l’armée américaine en Irak. Il est l’auteur de recueils de poèmes, Phantom Noise et Here, Bullet, qui ont gagné le Beatrice Hawley Award en 2005 et ont remporté le prix 2006 «Best in the West» du PEN Center USA ou encore le Poets Prize 2007. Les textes de Brian Turner ont paru dans National Geographic, le New York Times, Poetry Daily, Harper’s Magazine, et d’autres publications de renom. Boursier de l’United States Artists, du National Endowment of the Arts, de la NEA, de la Lannan Foundation... , on a dit de ses mémoires récemment publiés, My Life as a Foreign Country, qu’ils étaient, «douloureux, dérangeants et choquants par leur beauté.» Brian Turner is a poet who served seven years in the US Army in Iraq. He is the author of two poetry collections, Phantom Noise and Here, Bullet, which won the 2005 Beatrice Hawley Award, the New York Times “Editor’s Choice” selection, the 2006 PEN Center USA “Best in the West” award, the 2007 Poets Prize, and others. Brian Turner’s work has been published in National Geographic, The New York Times, Poetry Daily, Harper’s Magazine, and other fine journals. He has been awarded a United States Artists Fellowship, an NEA Fellowship and a Lannan Foundation Fellowship. His recent memoir, My Life as a Foreign Country, has been called, “achingly, disturbingly, shockingly beautiful.” KO UN Ko Un est considéré comme le plus grand poète coréen vivant. Son œuvre immense comprend 155 ouvrages, dont 70 recueils de poésie. Né en 1933 en Corée du Sud, il a fait ses débuts officiels en poésie alors qu’il était encore moine bouddhiste. D’abord plongé dans un nihilisme nourri par le désespoir et par l’alcool, produisant des œuvres très puissantes. Il s’est ensuite éveillé à la réalité sociale de son pays et s’est engagé sur le plan politique et sur le plan social. Son opposition au régime militaire en place et sa lutte pour les droits humains et la liberté syndicale lui ont valu d’être persécuté pendant plus de dix ans par la CIA coréenne. Ko Un a reçu plus de vingt récompenses littéraires, distinctions ou bourses prestigieuses, en Corée comme à l’étranger. Il est actuellement président du Comité de compilation du Grand Dictionnaire intercoréen. Ko Un is acknowledged to be Korea’s most revered poet, with an immense literary achievement of 155 books, out of which about 70 are poetry books. Born in 1933 in South Korea he made his official debut as a poet in 1958 when he was living as a Buddhist monk. He first dedicated himself thoroughly to nihilism, fed by desperation and alcohol, producing many striking works. Awakened to the social reality of his country, he became engaged in political and social issues, opposing the military regime and joining the struggle for human rights and the labor movement, for which he was, for more than a decade, persecuted by the Korean CIA. Ko Un has received some 20 prestigious literary awards, honors and fellowships at home and abroad. He is currently President of the Compilation Committee of the Grand InterKorean Dictionary. 61


CONFÉRENCES ART/ SCIENCE La FIAC organise trois tables rondes autour du thème Changement d’ère : les sciences et les arts de l’anthropocène en collaboration avec le Muséum national d’Histoire naturelle et l’association COAL (Coalition pour l’Art et le Développement Durable). Chaque table ronde propose un dialogue entre un artiste, un scientifique du Muséum et un penseur autour des interactions entre l’art, la science et l’engagement. FIAC presents three round-table talks on the theme Change of Era: sciences and arts of the Anthropocene in association with the National Museum of Natural History and COAL association (Coalition for Art and sustainable development). Each talk presents a dialogue between an artist, a scientist from the Museum and a philosopher, related to the theme of the potential interactions between art, science, and political activism. Accès libre dans la limite des places disponibles Adresses : Jeudi et vendredi : Auditorium de la Grande Galerie de l’Evolution, Muséum national d’Histoire naturelle, 36, rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris Samedi : Dôme Géodésique sur les Berges de Seine, entre le Pont de la Concorde et la Passerelle L.S.Senghor, 75005 Paris

JEUDI 22 OCTOBRE THURSDAY, OCTOBER 22ND

SAMEDI 24 OCTOBRE SATURDAY, OCTOBER 24TH

18h - 20h / 6 - 8pm

18h - 20h / 6 - 8pm

Habiter la natureTo inhabit nature Avec Patrick Blandin (biologiste), Christophe Bonneuil (historien des sciences) et Pascale Marthine Tayou (artiste). Auditorium de la Grande Galerie de l’Evolution, Muséum national d’Histoire naturelle, 36, rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris

Garder les pieds sur terre To keep the feet on the ground Avec Bruno Latour (sociologue, anthropologue et philosophe des sciences), Eva Moreno (géochimiste et paléoclimatologue) et Otobong Nkanga (artiste). En partenariat avec la Ville et Paris et France Culture, partenaire des MeetCOP21, cycle de conférence sur le climat. Dôme Géodésique MeetCOP21 sur les Berges de Seine, entre la Passerelle L.S. Senghor et le Pont de la Concorde, 75005 Paris

En ville comme au fond des océans, nos organisations impactent la nature de la manière la plus directe, par l’occupation du territoire, à la manière la plus insidieuse et lointaine, via nos pollutions. Comment habiter la Terre aujourd’hui ? In the city as well as in the depths of the ocean, our organizations impact nature in the most direct way (the occupation of territory) and the most hidden and insidious (pollution). How should we inhabit the planet?

VENDREDI 23 OCTOBRE FRIDAY, OCTOBER 23RD

18h - 20h / 6 - 8pm La préciosité du banal The preciosity of the common Avec Hicham Berrada (artiste), Vinciane Despret (philosophe des sciences) et Cynthia Fleury (philosophe et psychanalyste). Auditorium de la Grande Galerie de l’Evolution, Muséum national d’Histoire naturelle, 36, rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris

La notion même d’anthropocène, l’ère de l’homme, s’appuie sur le constat que l’humanité a un impact à l’échelle de la géologie de la planète. Les sols, supports du vivant, deviennent un enjeu majeur pourtant peu valorisé dans nos représentations. The notion of Anthropocene - the era of humankind - is based on the observation that humans have an impact on our planet’s geology. Earth and soil, the bed of life, are therefore of extreme importance but are very seldom depicted.

HICHAM BERRADA

Loin de la vision de la « belle nature », exceptionnelle et rare, l’écologie nous montre à quel point la biodiversité commune est cruciale. Cette revalorisation du banal ne manque pas de heurter nos anciens systèmes de valeurs.

Né en 1986 à Casablanca au Maroc, Hicham Berrada est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (ENSBA) en 2011, puis poursuit ses recherches liées à l’activation de différents processus naturels au Studio national des arts contemporains, Le Fresnoy. En février 2013, sa première exposition monographique, conçue 
avec Mouna Mekouar, curator, a lieu au Palais de Tokyo. En 2014, il est pensionnaire à la Villa Médicis. 
Il met en scène les changements et métamorphoses 
d’une nature activée chimiquement. Il est représenté par la galerie kamel mennour, Paris.

Far from the idea of “beautiful nature”, exceptional and rare, ecology shows us to what extent ordinary biodiversity is crucial. This revaluation of the common conflicts with our traditional system of values.

Born in 1986 in Casablanca, Morocco, Hicham Berrada graduated from the Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (ENSBA) in 2011, then pursued his research related to the activation of natural processes at the Studio

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National des Arts Contemporains, Le Fresnoy. In February 2013, his first monographic exhibition, curated by Mouna Mekouar, was held at the Palais de Tokyo. He was a resident of the Villa Medici in 2014. His work is derived from both artistic and scientific culture and presents the changes and metamorphoses of chemically-activated nature. He is represented by the kamel mennour gallery, Paris. PATRICK BLANDIN Normalien, agrégé, docteur ès sciences, Patrick Blandin est Professeur émérite du Muséum national d’Histoire naturelle. Il y a dirigé le laboratoire d’écologie générale, le laboratoire d’entomologie et la Grande Galerie de l’Evolution. Auteur de travaux en écologie dans une savane africaine et en forêt de Fontainebleau, il étudie actuellement l’évolution de papillons en Amérique du sud. Animateur à deux reprises de recherches interdisciplinaires sciences de la naturesciences humaines, il travaille aujourd’hui sur l’histoire et la philosophie de la conservation de la biodiversité, notamment sous l’angle éthique. Graduate of the École Normale, doctor ès sciences, Patrick Blandin is an emeritus professor of the Muséum National d’Histoire Naturelle. He has directed the general ecology laboratory, the entomology laboratory and the Grande Galerie de l’Évolution. Author of ecology research in the African savannah and in the Fontainebleau forest, he is currently studying the evolution of butterflies in South America. He has presented interdisciplinary scientific research between the natural and human sciences on two occasions and now works on the history and philosophy of the conservation of biodiversity, particularly from an ethical perspective. CHRISTOPHE BONNEUIL Christophe Bonneuil est historien des sciences, chargé de recherche au CNRS et membre du Centre Alexandre-Koyré de recherche en histoire des sciences et techniques, depuis 1998. Après des études de biologie et d’histoire, sa thèse d’histoire des sciences portait sur “Mettre en ordre et discipliner les tropiques : Les sciences du végétal dans l’empire français, 1870-1940” (1997). Depuis, il s’intéresse plus largement aux sciences de la vie de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui et aux transformations des rapports au vivant, de Darwin à aujourd’hui. Il enseigne dans le Master Histoire des Sciences Techniques et Sociétés de l’EHESS depuis 1998 et a récemment publié L’événement anthropocène : La Terre, l’histoire et nous avec JB. Fressoz au Seuil. Christophe Bonneuil is a science historian, and has been the head of research at the CNRS and a member of the Centre AlexandreKoyré of research in the history of sciences and techniques since 1998. After studying biology and history, the subject of his thesis in scientific history was “Organising and disciplining the Tropics: Plant sciences under the French empire, 1870-1940” (1997). Since then, he has focused more generally on the life sciences from the late 19th century through to today and on the transformations of relationships between living organisms, from Darwin to the present day. He has lectured within the framework of the masters programme at the EHESS “Histoire des Sciences Techniques et Sociétés” since

1998 and recently published L’événement anthropocène: La Terre, l’histoire et nous with JB. Fressoz, for Éditions du Seuil. VINCIANE DESPRET Vinciane Despret est philosophe des sciences et enseigne à l’Université de Liège. Elle découvre les éthologues au cours de ces études et se passionne pour leurs recherches. Elle obtient son doctorat en 1997. Inspirée dans sa démarche par Isabelle Stengers et Bruno Latour, elle se propose de suivre les scientifiques sur leurs terrains, dans leur pratique, et de comprendre comment ils rendent leurs objets d’études intéressants. Auteur de nombreux articles et conférences, elle a assuré en 2007 le commissariat de l’exposition Bêtes et hommes, à la Grande halle de La Villette à Paris. Elle s’est également vue décerner le prix des humanités scientifiques octroyé par Sciences Po Paris en 2008. Vinciane Despret is a philosopher of science at the University of Liège. She discovered ethologists in the course of these studies and she obtained her doctorate in 1997. Inspired in her approach by Isabelle Stengers and Bruno Latour, she volunteered to follow scientists in their fields and practice, to understand how they produce interesting objects of studies. She is the author of numerous articles and conferences and in 2007, she curated the exhibition “Bêtes et Hommes” at the Grande Halle de La Villette in Paris. She was awarded the scientific humanities prize by Sciences Po Paris, in 2008. CYNTHIA FLEURY Philosophe et psychanalyste, professeur à l’American University of Paris et à l’Ecole Polytechnique, chercheur associé au Muséum national d’Histoire naturelle. Outre ses activités d’enseignement et de recherche, Cynthia Fleury est membre du Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE). En tant que psychanalyste, elle est membre de la cellule d’urgence medicopsychologique du SAMU (Necker). Auteur de nombreux articles, elle tient une tribune libre, hebdomadaire, dans L’Humanité depuis 2003. Elle est membre fondatrice du Réseau international des femmes philosophes, parrainé par l’Unesco, ainsi que du Collectif Roosevelt. Elle fut présidente et est actuellement vice-présidente d’EuropaNova. Elle est également membre du conseil stratégique de la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l’homme. Philosopher and psychoanalyst, professor at the American University of Paris and the Ecole Polytechnique, associate researcher at the Muséum National d’Histoire Naturelle. Besides her teaching and research activities, Cynthia Fleury is a member of the Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE). As a psychoanalyst, she is a member of the medico-psychological centre of the SAMU (Necker). The author of numerous articles, she runs a free weekly forum in L’Humanité since 2003. She is a founding member of the International Association of Women Philosophers, sponsored by Unesco, as well as the Roosevelt Collective. She is the former president and current vice president of EuropaNova. She is also a member of the strategic council of the Fondation NicolasHulot for man and nature. 63


BRUNO LATOUR Bruno Latour est né en 1947 à Beaune, en Côte d’Or. Après une agrégation de philosophie, il s’est formé à l’anthropologie en Côte d’Ivoire. Depuis juin 2013 il dirige le programme TARDE à Sciences Po, où il enseigne depuis 2006. Son premier livre La vie de laboratoire décrit le fonctionnement quotidien d’un laboratoire californien en utilisant des méthodes ethnographiques. Il a travaillé ensuite sur les liens entre la révolution de Pasteur et la société française du 19e siècle. Ses intérêts pour les questions de gestion et d’organisation de la recherche vont de pair avec des travaux d’anthropologie philosophique. Après avoir fondé le médialab de Sciences Po afin de tirer profit des méthodes numériques pour les sciences sociales, il a créé avec Valérie Pihet le programme expérimental en arts politiques à Sciences Po (SPEAP). Il a reçu le prix Holberg, en 2013, pour l’ensemble de son oeuvre. De 2007 à juin 2013, il a été président du comité Culture de la Fondation de France. Bruno Latour was born in 1947 in Beaune, Côte d’Or. After passing the French agregation in philosophy, he studied anthropology in the Côte d’Ivoire. Since June 2013, he has directed the TARDE programme at Sciences Po, where he has taught since 2006. His first book La vie de laboratoire describes the everyday operation of a Californian laboratory by using ethnographic methods. He then worked on the links between Pasteur’s revolution and 19th century French society. His interest in questions relating to the management and organization of research go hand in hand with his work on philosophical anthropology. After founding the médialab at Sciences Po in order to take advantage of digital methods for the social sciences, he also created, with Valérie Pihet, the experimental programme in political arts at Sciences Po (SPEAP). He was awarded the Holberg prize in 2013 for his overall achievement. From 2007 to June 2013, he was president of the Cultural Committee of the Fondation de France. PASCALE MARTHINE TAYOU Pascale-Marthine Tayou, né en 1966 à Yaoundé au Cameroun, est un artiste plasticien. Autodidacte, il a exploré différentes voies : dessin, performance, photographie, vidéo, assemblage, graffiti. Depuis il a abordé de nombreux thèmes contemporains, tels que la ruralité, l’héritage postcolonial et les problématiques liés à la mondialisation. Il a présenté un grand nombre d’expositions personnelles dont les plus récentes à Bozar (Bruxelles, 2015), à la Serpentine Gallery (Londres, 2015), au Fowler museum (Los Angeles, 2014), au KUB (Bregenz, Austria, 2014) ou encore au MACRO (Rome, 2004 - 2012). Pascale Marthine Tayou est représenté par GALLERIA CONTINUA, San Gimignano / Beijing / Les Moulins. Pascale-Marthine Tayou, born in 1966 in Yaoundé, Cameroon, is an artist. Self-taught, he has explored various paths, including drawing, performance, photography, video, assemblages, and graffiti. He has since dealt with many contemporary themes, such as rurality, postcolonial heritage, and problematics related to globalisation. He exhibits internationally. Recent solo exhibitions include Bozar (Brussels, 2015), the Serpentine Gallery (London, 2015), the Fowler Museum (Los Angeles, 2014), the KUB 64

(Bregenz, Austria, 2014), and the MACRO (Rome, 2004 - 2012). Pascale Marthine Tayou is represented by GALLERIA CONTINUA, San Gimignano / Beijing / Les Moulins EVA MORENO Née en Espagne, Eva Moreno a obtenu une maîtrise de géochimie à Madrid et un doctorat en géosciences de l’environnement à Aix en Provence. Elle s’intéresse particulièrement à la paléoclimatologie (l’étude du climat passé), et a notamment étudié les événements de débâcles d’iceberg dans l’Atlantique Nord, connus comme « événements d’Heinrich », survenus lors de la dernière période glaciaire. Ses recherches actuelles portent sur la variabilité de l’intensité de la mousson en région tropicale et la circulation océanique lors de la période glaciaire. Born in Spain, Eva Moreno obtained a master in Geochemistry in Madrid and a doctorate in environmental geosciences in Aix en Provence. She is particularly interested in paleoclimatology (the study of the climate of the past), and has notably studied the events of iceberg collapse in the North Atlantic, known as “Heinrich events”, which occurred during the last ice age. Her current research relates to the variable intensity of monsoons in tropical regions and oceanic circulation during the ice age. OTOBONG NKANGA Née en 1974 à Kano, Nigéria, Otobong Nkanga vit et travaille à Anvers, Belgique. Ses dessins, installations, photographies, performances et sculptures interrogent de différentes manières la notion de territoire et la valeur accordée aux ressources naturelles. Dans son travail, la dimension performative imprègne différents médias et génère toutes sortes d’œuvres bien qu’elles soient toutes connectées aux thèmes du paysage et de l’architecture. Traces humaines attestant de modes de vie et de problématiques environnementales, l’architecture et le paysage servent de point de départ à la narration et à l’acte performatif. Otobong Nkanga utilise sa voix et son corps comme véhicule de ses idées, à travers des performances ou des vidéos, pour devenir la protagoniste de son propre travail. Elle est représentée par la Galerie In Situ fabienne leclerc, Paris Born in 1974, Kano, Nigeria, Otobong Nkanga lives and works in Antwerp, Belgium. Her drawings, installations, photographs and sculptures examine ideas concerning land and the value connected to natural resources. Performance works permeate various media, though they are thematically connected through architecture and landscape. As a human trace that testifies of ways of living and environmental issues, architecture and landscape act as a sounding board for narration and the performative act. She is represented by In Situ - fabienne leclerc Gallery, Paris

PROGRAMME YCI YOUNG CURATORS INVITATIONAL Dans une perspective de connaissance critique de la scène française, le programme YCI, créé par la Fondation d’entreprise Ricard et la FIAC en 2006 (en collaboration depuis 2011 avec l’Institut français), rassemble à Paris pendant la semaine de la FIAC & OFFICIELLE, un groupe de personnalités prometteuses de la génération émergente de critiques et commissaires d’exposition. Sélectionnés sur propositions d’institutions internationales, les participants au programme YCI bénéficient de l’opportunité de découvrir une scène artistique en effervescence et d’aller à la rencontre des acteurs du monde de l’art réunis à l’occasion de la foire. Depuis sa création, le programme YCI a permis de faire connaître la scène artistique française à plus de soixante jeunes commissaires internationaux, dont la liste et les biographies sont disponibles sur www. fondation-entreprise-ricard.com et www.fiac.com Pour célébrer sa 10e édition, une publication anniversaire, éditée par cura.books avec le soutien de la FIAC, la Fondation d’entreprise Ricard et l’Institut français, présente ce programme exceptionnel de rencontres et d’échanges entre les commissaires internationaux et leur approche sur la scène artistique française. Elle réunit des textes écrits par des jeunes commissaires d’exposition français et des participants au programme YCI (Tessa Giblin, Vincenzo de Bellis & Bruna Roccasalva, Mariangela Mendéz, Lorenzo Benedetti, parmi d’autres).

With the intent of broadening awareness and critical knowledge of the French art scene, YCI programme initiated in 2006 by the Fondation d’entreprise Ricard and FIAC (in collaboration since 2011 with the Institut français), brings a group of promising personalities from the emerging generation of art critics and curators to Paris during FIAC & OFFICIELLE week. Selected among proposals made by international institutions, YCI program participants are invited to discover the French and Parisian art scene in privileged conditions and to meet prominent art world personalities gathered in Paris on the occasion of the fair. Since its inception, the YCI program has contributed significantly to deepening knowledge about the French art scene among over sixty of international curators, the list of participants and their biographies are available on www. fondation-entreprise-ricard.com and www.fiac.com To celebrate its 10th edition, an anniversary publication, edited by cura.books with the support of FIAC, Fondation d’entreprise Ricard and the Institut français, presents this exceptional programme of meetings and exchanges between international curators and their approach on the French art scene. This publication brings together texts by young French curators and YCI participants (Tessa Giblin, Vincenzo de Bellis & Bruna Roccasalva, Mariangela Mendéz, Lorenzo Benedetti, among others)

ÉDITION D’ARTISTE & ACTIVATION Mathieu Mercier et WE DO NOT WORK ALONE Love & Hate, 2015 Mathieu Mercier et WE DO NOT WORK ALONE ont conçu spécifiquement pour la FIAC et OFFICIELLE des gants de manipulation d’œuvres en coton blanc sérigraphié. Ils évoquent les tatouages LOVE et HATE portés par Robert Mitchum dans le célèbre film de Charles Laughton La Nuit du Chasseur. Mathieu Mercier and WE DO NOT WORK ALONE designed, specifically for FIAC and OFFICIELLE, white cotton art handling gloves with asilkscreen impression. They evoke the LOVE and HATE tattoos worn by Robert Mitchum in Charles Laughton’s famous film The Night of the Hunter.

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INAUGURATION DE SWAROVSKI SERIES AVEC " PAY NO ATTENTION TO THE MAN BEHIND THE CURTAIN " DE WU TSANG INAUGURATION OF THE SWAROVSKI SERIES WITH "PAY NO ATTENTION TO THE MAN BEHIND THE CURTAIN" BY WU TSANG Pour l’édition 2015 de la FIAC, Nadja Swarovski, membre du comité exécutif de Swarovski, et Jennifer Flay, directrice de la FIAC, ont choisi l’artiste et réalisatrice américaine Wu Tsang afin d’explorer le potentiel créatif des cristaux Swarovski. La pièce, qui sera installée sur le Balcon d’Honneur du Grand Palais, est la première commande du tout nouveau projet Swarovski Series en soutien aux artistes utilisant le cristal comme médium créatif. Placée sur le Balcon d’Honneur, Pay no attention to the man behind the curtain (Ne faites pas attention à l’homme derrière le rideau) est une installation sculpturale lumineuse. Installation la plus monumentale jamais créée jusqu’à ce jour par l’artiste, cette œuvre s’inspire du film culte de 1939, le Magicien d’Oz, pour réinterpréter avec lyrisme la relation entre la voix autoritaire désincarnée et l’illusion du pouvoir. Tsang utilise l’interaction du cristal et de la lumière comme métaphore du médium et de son message : le médium que représente la voix possède toute une gamme de caractéristiques (couleur, texture, transparence) et « réfracte » le langage, telle la lumière traversant le cristal, en un spectre infini de sens. For FIAC 2015, Nadja Swarovski, member of the Swarovski executive board, and FIAC director Jennifer Flay have selected the American artist and filmmaker Wu Tsang to explore the creative potential of Swarovski crystals. The piece, exhibited on the Balcon d’Honneur of the Grand Palais, is the first in a new Swarovski Series supporting artists using crystal as a creative medium. Pay no attention to the man behind the curtain is a sculptural light installation. Her largest work to date, it is a poetic interpretation of the relationship between the disembodied authoritarian voice and the illusion of power, which draws its inspiration from the classic 1939 film The Wizard of Oz. Tsang uses the interaction of crystal and light as a metaphor for the medium and the message: the medium of voice possesses a range of qualities (color, texture, transparency) which can refract a message into an infinite spectrum of meaning, just like light passing through crystal. EXTRAITS D’UN INTERVIEW AVEC WU TSANG, SEPTEMBRE 2015

EXTRACTS FROM AN INTERVIEW WITH WU TSANG, SEPTEMBER 2015

Que vous inspire Swarovski ? […] le matériau Swarovski est unique : il possède des propriétés incomparables de brillance et de réfraction. Son esthétique touche un large éventail de personnes issues de classes diverses, et cela me fascine. […]

How does Swarovski inspire you? […] there is no other material like Swarovski—it has unparalleled qualities of brilliance and refraction. I love how the aesthetic speaks to a vast and diverse group of people, across many class backgrounds. […]

Y avait-il une imagerie en particulier, peut-être liée au Balcon d’Honneur du Grand Palais, qui résonnait en vous au moment de la conception du projet ? […] Je pensais à une scène du Magicien d’Oz de 1939 […]. Dans l’histoire, le « grand et puissant Oz » a recours à l’artifice et au spectacle pour envoûter et intimider ses sujets. Il les contrôle grâce à sa voix désincarnée et autoritaire, jusqu’à ce que l’héroïne, une petite fille appelée Dorothée, découvre qu’il n’est qu’un homme dissimulé derrière un rideau. Et le Magicien n’est plus maître de lui-même. De la même façon, j’ai voulu utiliser les cristaux Swarovski pour créer des effets scintillants qui explorent les métaphores de la voix et du pouvoir. Le Balcon d’Honneur est le lieu idéal, car son architecture et sa façade verte ressemblent vraiment aux salles d’émeraude du Magicien d’Oz, et je ne pouvais rêver d’une scène plus grandiose pour illustrer la métaphore.[…] Quelles sont les caractéristiques de cette œuvre que vous avez conçue dans les ateliers Swarovski, et en quoi constitue-t-elle une prouesse technique ? Sa principale caractéristique est une grande structure en porte-à-faux qui correspond, sur le plan architectural, au portique du Balcon d’Honneur, et qui est composée essentiellement d’environ 235 000 cristaux et de LED colorés animés en un mouvement perpétuel. […] Quel était le défi à relever, pour vous, dans ce projet ? […] Le plus grand défi a été de transposer ma façon de travailler à l’échelle supérieure, où tout doit être planifié à l’avance et exécuté par une équipe de production. En outre, le public est plus nombreux, si bien que j’ai voulu distiller mon concept pour le rendre simple et poétique, tout en restant fidèle à ma vision. […]

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Is there any particular imagery, linked perhaps to the Balcon d’honneur in the Grand Palais, which resonated with you during the conception of the project? […] I was thinking of this one scene in the 1939 film, The Wizard of Oz […]. In the story, the ‘Great and Powerful Oz’ uses artifice and spectacle to mesmerize and intimidate his subjects, controlling them with his disembodied voice of authority until the protagonist, a little girl named Dorothy, discovers he is just a man hiding behind a curtain - and the Wizard is no longer his own master. Similarly, I wanted to use Swarovski crystals to create dazzling effects that explore metaphors of the voice and power. The Balcon d’honneur is a perfect location because the architecture and green facade actually resembles the emerald chambers in the Oz film, and I can’t think of a more grand platform to stage the metaphor. […] What are the features of this piece that you conceived in Swarovski workshops and how does it constitute a technical tour de force? The main feature is a large cantilever structure, which architecturally corresponds to the archway of the Balcon d’honneur, composed primarily of nearly 800,000 crystals and colored LEDs lights that are continuously moving. […] What was challenging for you in this project? […] The biggest challenge was to translate my process onto a much bigger scale, where everything must be planned in advance and executed by a production team. Additionally the audience is much bigger, so I wanted to distill my concept into something simple and poetic, while still remaining true to my vision. […]

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PROGRAMMATION À LA CITÉ DE LA MODE ET DU DESIGN PERFORMANCE Xu Zhen Physique of Consciousness, 2015 Présentée par MadeIn Company, Shanghai Performance le 20, 23 et 24 octobre à 17h30 / Performance the 20th, 23th and 24th of October, at 5.30pm. Terrasse du Wanderlust, Cité de la Mode et du Design, 32 Quai d’Austerlitz 75013 Paris Xu Zhen est né en 1977 à Shanghai en Chine. Proposant une réflexion sur le pouvoir symbolique des gestes et sur l’idée d’universalité de l’humanité, Physique of Consciousness est le premier exercice physique culturel jamais réalisé. L’ensemble est composé de plus de 200 postures inspirées d’une centaine de cérémonies et traditions de civilisations, cultures et religions variées, et réalisées à des époques, dans des contextes (politique, social, sportif) différents. Composé d’une succession de dix chapitres, avec une progression du plus aisé au plus difficile, ces exercices sont ouverts à tous les publics. Xu Zhen was born in 1977 in Shanghai in China. Initiated by Xu Zhen/MadeIn Company, Physique of Consciousness is the first cultural fitness exercise ever made, Reflecting the diversity of human ideologies, it comprises movements derived from dance, gymnastics, spiritual and cultural rituals. The whole series is composed of more than two hundred steps and movements inspired by a hundred ceremonies, religions and traditions accumulated through the history of humanity. Consisting in ten chapters, with a progression of levels from easy to hard, this fitness exercise is open to all publics. INSTALLATION Navid Nuur Coin Press Machine, 2013-2015 Machine à centimes préfabriqués, empreinte digitale de l’artiste. Edition illimitée Présentée par Galerie Martin van Zomeren, Amsterdam Quand l’argent devient de l’art. Coin Press Machine est une œuvre interactive ; au prix modique de 1 euro et 5 centimes, les visiteurs peuvent utiliser une machine qui inscrit sur leurs pièces de 5 centimes l’empreinte digitale de l’artiste. Cet art modeste transforme et remplace les marques traditionnelles de la monnaie par l’impression du pouce de son fabriquant, comme une signature d’authenticité. When money becomes art. Coin Press Machine is an interactive work; in return for the modest expense of 1 euro and 5 cents, visitors can use the machine to have their 5 cents transformed with the artist’s fingerprint, replacing the traditional markings of currency and providing them with a modest artwork complete with the maker’s thumb print as a signature of authenticity.

du design végétal. Commandée par La Cité de la Mode et du Design, une installation monumentale incarnant un étrange animal semi-aquatique et végétal, occupe tout le hall d’entrée et l’atrium sur deux niveaux. À mi-chemin entre art et design végétal, l’œuvre jaillit de la Seine au Quai d’Austerlitz, faisant une fusion entre végétal et industriel. Les plantes vivantes s’échappent d’une énorme gaine technique placée en lévitation. A furniture and set designer, Alexis Tricoire has become since 2006 one of the leaders in organic design. Commissioned by the Cité de la Mode et du Design, his monumental installation, depicting a strange, semiaquatic, semi-organic animal, takes over the entry hall and two floors of the atrium. Both a vegetal design and a creative work, the piece combines the organic and the industrial. Living plants burst forth from a levitating technical duct. ATELIERS CRÉATIFS DU CENTRE GEORGES POMPIDOU Le Studio 13/16 du Centre Pompidou, premier espace de programmation exclusivement dédié aux ados dans une grande institution culturelle, prend l’air sur les docks. Au programme : workshop autour de dispositifs imaginés par des artistes, rencontres, visites... The first ever space dedicated exclusively to teenagers in a large public institution, the Centre Pompidou’s Studio 13/16 makes a pit-stop at the Docks. Come join our workshops and discover artists ’creations, meets the makers and much more. Avec des œuvres de/ With works by Guillaume Poulain, Pablo Cots ou encore Djeff. Les visites Flash Du mercredi 21 au dimanche 25 octobre, 16h / From Wednesday 21st to Sunday, October 25th Inscription gratuite en Rez-de Seine de la Cité de la Mode et du Design Vous avez entre 13 et 16 ans ? C’est la première fois que vous vous rendez dans un salon d’art contemporain ? Laissez-vous guider par le Studio 13/16 pour un décodage express ! Accompagné par un médiateur, faites le grand saut dans la création contemporaine : vos œuvres préférées ne sont peut-être pas celles que vous pensez... Are you between 13 and 16? Is it your first time at a contemporary art exhibition? Join Studio 13/16 for an express decoding! A guide will help you make the leap into contemporary creation: your favorite pieces might not be the ones you thought... FESTIVAL WANDERLUST / NUBA LUNA FIAC Festival à la Cité de la Mode et du Design Vendredi 23 Octobre à partir de 20h / Friday, October 23 at 8 pm Samedi 24 Octobre à partir de 18h / Saturday, October 24 at 6pm Concerts - DJ sets - street food & chefs

Alexis Tricoire Le Dragon à deux têtes, 2015

Programme complet sur www.wanderlustparis.com www.lenuba.com

Designer de mobilier et scénographe, Alexis Tricoire est depuis 2006 l’un des chefs de file

Adresses : Nuba - 36 Quai d’Austerlitz 75013 Paris Wanderlust - 32 Quai d’Austerlitz 75013 Paris 69


PROJETS EN GARE VARIATIONS ET MOUVEMENTS Ce projet de performances qui se déploie à la Gare d’Austerlitz et à la Gare de l’Est a été pensé par la commissaire Mouna Mekouar et consiste à inviter un artiste à intervenir de manière ponctuelle dans ces gares durant la semaine de la FIAC. La gare est l’endroit où tous les récits commencent. Des destins se croisent, se forment. Ce sont des instants, des éclats de vie, des retrouvailles ; des hommes, des femmes – des anonymes – vont et viennent, attendent et repartent. C’est un lieu d’échanges, un espace économique et social, avec ses règles, ses conventions et ses pratiques. Profiter de ce flux de personnes et d’informations pour ébranler par un geste, un son, les habitudes des uns, les certitudes des autres est le défi que Mouna Mekouar souhaite relever avec Robin Meier à la Gare d’Austerlitz et Laurent Durupt à la Gare de l’Est. Retrouver plus d’informations sur fiac.com et gares-sncf.com

Ce nouveau label, vient appuyer l’intérêt de la FIAC pour des expositions, des manifestations et des initiatives culturelles avec qui nous partageons les mêmes critères de qualité et de rigueur en matière de choix artistiques. This new program highlights FIAC’s support of exhibitions, events and cultural initiatives that share its high quality standards and rigor in artistic choices.

This performance project deployed in Gare d’Austerlitz and Gare de l’Est curated by Mouna Mekouar consists of inviting an artist to intervene in each of these train stations during FIAC week. Train stations represent a poetic, emotional space, as well as a social and economic forum. It is the place where all narratives meet. Fates cross paths and generate new histories. Instants, short bursts of life, reunions; men and women – anonymous individuals – come and go, wait, and leave again. It is a site of exchanges, a social and economic space, with its own rules, conventions, and practices. With Robin Meier at Gare d’Austerlitz and Laurent Durupt at Gare de l’Est, Mouna Mekouar takes advantage of this flow of people and information in order to disturb - with a gesture or a sound - the habits of some and the certainties of others. More information on fiac.com and gares-sncf.com

Robin Meier Song for Ghost travelers, 2015 Adresse : Gare d’Austerlitz, 75013 Paris

BEAUGRENELLE Adresse : Beaugrenelle Paris, 12, rue Linois, 75015 Paris

« Showcase #1 » : quand l’art s’invite à Beaugrenelle Paris À l’occasion de la FIAC 2015, l’art d’aujourd’hui s’invite à Beaugrenelle Paris. Pour cette première manifestation, le grand magasin accueille du 19 octobre au 8 novembre un ensemble d’oeuvres d’art contemporain issues d’importantes collections particulières françaises. Conçu avec le commissaire d’exposition David Rosenberg, un parcours d’une quinzaine d’installations majeures permet à un large public de découvrir le travail d’artistes contemporains de renommée internationale parmi lesquels Loris Gréaud, Kaws, Shen Yuan, Wang Du. Véritable dialogue entre les scènes artistiques asiatique et occidentale, ce projet a été pensé pour jouer audacieusement des spécificités de l’architecture de Beaugrenelle Paris et favoriser une forte interactivité avec les visiteurs. Un projet étonnant ayant pour vocation d’élargir l’accès à l’art contemporain et de le rendre accessible au plus grand nombre à travers une approche ouverte, basée sur l’envie de partager.

“Showcase #1”: Beaugrenelle Paris opens its doors to contemporary art To coincide with FIAC 2015, Beaugrenelle Paris turns into an exhibition space, showcasing leading figures of the contemporary art scene. Taking place from October 19th to November 8th, this first art exhibition sees the shopping center turn over its wall space to a series of recent artworks from major private collections. Curator David Rosenberg along with Constance Breton has imagined an ensemble of more than 10 major installations, inviting the shopping destination’s public to discover work by internationally renowned contemporary artists such as Loris Gréaud, Kaws, Shen Yuan and Wang Du. Introducing a dialogue between the Asian and Western art scenes, the project aims to engage visitors interactively while exploiting the architectural specificities of Beaugrenelle Paris. By creating conditions of openness and sharing, the goal is to facilitate the access to contemporary art.

Robin Meier imagine une composition musicale pour pigeons et musiciens qui s’appuie sur une ancienne tradition chinoise : les riches propriétaires de pigeons d’espèce attachaient à la queue de leurs oiseaux des sifflets en bambou pour les protéger des rapaces. Les chinois, sensibles à ses notes éoliennes, ont célébré cette invention pour ses qualités musicales. L’artiste s’inspire de cette tradition pour imaginer un projet autour d’une quinzaine de pigeons et de trois musiciens. Il a écrit une partition qui explore les interactions musicales possibles entre oiseaux et musiciens. Ensemble, hommes et oiseaux incantent un chant de voyage qui appelle à l’unité des êtres vivants. Cette proposition, tenant compte des arrivées et départs de trains, répond du flux des voyageurs. Robin Meier imagines a musical composition for pigeons and musicians that is inspired by an ancient Chinese tradition: the rich owners of pedigree pigeons once attached bamboo whistles to the tails of their birds to protect them from birds of prey. The Chinese, sensitive to their aerial notes, celebrated this invention for its musical qualities. The artist imagined a project for fifteen pigeons and three musicians in which the score explores the musical interactions possible between birds and musicians. Together, men and birds intone a travelling song that calls for unity between living things. Taking into account the arrivals and departures of trains, the work responds to the flow of travellers.

Laurent Durupt Minimal Music for Maximal Space, 2015 Adresse : Gare de l’Est, 75010 Paris Le compositeur Laurent Durupt, ancien pensionnaire de la Villa Medicis, propose une installation sonore qui s’appuie sur les rapports entre son et architecture, déplacement et mouvement. Il invite le public à éprouver l’expérience de la vitesse du son grâce à des impulsions sonores qui proviennent des deux extrémités de la nef de la gare. L’architecture, loin de se limiter à un simple lieu de diffusion, devient ici élément principal de composition du son et du mouvement. Laurent Durupt crée une expérience tierce et inédite, sensible et multisensorielle, en brouillant les frontières entre sons, musiques et architecture. The composer Laurent Durupt, a former resident of the Villa Medici, proposes a sound installation that relies on the relationships between sound and architecture, displacement and movement. He invites the public to partake in the experience of the speed of sound, through sound impulsions broadcast from the two extremities of the station’s nave. The architecture, far from being limited to a single site of dissemination, here becomes the principal element of composition of the sound and movement. Laurent Durupt creates an original, threefold experience that is sensitive and multisensory, blurring the boundaries between sound, music, and architecture.

En collaboration avec SNCF GARES & CONNEXIONS In collaboration with SNCF GARES & CONNEXIONS

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MAIS AUSSI DANS LES INSTITUTIONS… FONDATION LOUIS VUITTON La Victoire sur le soleil Opéra russe en 6 tableaux/ Russian opera in six panels , 1h10 Dimanche 18 octobre à 18h, lundi 19 octobre à 19h et mardi 20 octobre à 19h / Sunday, 18th of October, Monday, 19th of October and Tuesday, 20th of October Présenté par la Fondation Louis Vuitton, en collaboration avec Cahiers d’Art. Une création du Théatre Stas Namin de Moscou avec le Musée Russe de Saint Petersbourg. Dans le prolongement de l’exposition Les Clefs d’une passion et en prélude à l’exposition consacrée à la collection Chtchoukine (octobre 2016), la Fondation Louis Vuitton organise trois représentations exceptionnelles et inédites en France de l’œuvre mythique La Victoire sur le soleil. Premier spectacle théâtral ‘’pleinement futuriste’’, il a été créé au théâtre Luna-Park de Saint Petersbourg en 1913 par les représentants les plus prestigieux de l’art « futuraslave », Malévitch ayant réalisé les costumes et les décors, où apparaît pour la première fois le fameux Carré noir. Avec Kroutchenykh et Khlebnikov pour le livret et Matiouchine pour la musique, cet ‘’opéra’’ cubo-futuriste marque une rupture radicale dans différents domaines artistiques, renvoyant à l’extrême effervescence créative de la Russie de cette époque. Following the exhibition Keys to a Passion and as a prelude to the exhibition devoted to the Chtchoukine Collection (October, 2016), the Fondation Louis Vuitton is holding three exceptionnal performances, for the first time in France, of the mythical work Victory over the Sun. The first ‘’totally futurist’’ theatrical representation was created at the LunaPark Theatre in Saint Petersburg by the most distinguished figures of “futuraslav” art. Costumes and sets were realized by Malevich, in which the famous Black Square appears for the very first time. The libretto is written by Kruchonych and Khlebnikov and the music is composed by Matyushin. This ‘’cubo-futurist opera’’ constitutes a radical breakthrough in many artistic fields, echoing the intense creative turmoil in Russia at that time.

Tarek Atoui From Architecture, 2015 Jeudi 22 octobre à 15h et 18h et vendredi 23 octobre à 15h et 19h Thursday, October 22nd at 3pm and 6pm and Friday, October 23rd at 3pm and 7pm Durant l’été 2014, Tarek Atoui, artiste du son et compositeur, effectue un scan sonore du bâtiment de Frank Gehry, encore vide, pour capturer ses « résonances » et ses « vibrations » mais aussi les sons qu’il émet et reçoit de son environnement. Il en résulte From Architecture, une série de performances rejouant et réinventant l’identité sonore de la Fondation. Aujourd’hui, l’artiste en propose une nouvelle activation qui s’accompagne de la création d’un instrument électronique conçu dans la continuité de l’architecture et de ses matériaux. Cela donne lieu à de nouvelles compositions qui intègrent les performances précédentes. 72

During the summer of 2014, sound artist and composer, Tarek Atoui, sound scanned the building by Frank Gehry, still empty, to capture the resonances and the vibrations, but also the sound it emits and receives from its surroundings. As result From Architecture, is a series of performances replaying and reinventing the sonic identity of the Fondation. The artist proposes a new activation with the creation of an electronic instrument conceived in relation to the architecture and its materials. His performance integrates the new compositions. Adresse : Auditorium de la Fondation Louis Vuitton, 8, avenue du Mahatma Gandhi 75116 Paris Accès : Spectacles gratuit sur réservation (à partir du 30 septembre 2015) / Free entrance upon reservation (from the 30th September, 2015): www.fondationlouisvuitton.fr

BIBLIOTHEQUE NATIONALE DE FRANCE Anselm Kiefer L’alchimie du livre Du 22 septembre 2015 au 22 novembre 2015 / From the 22nd of September to the 22nd of November La Bibliothèque nationale de France présente la première grande exposition consacrée aux livres d’Anselm Kiefer. Avec une scénographie inédite signée par l’artiste allemand, l’exposition dévoile plus d’une centaine de livres réalisés entre 1968 et 2015, associés à des sculptures et des tableaux récents. Une occasion unique de découvrir l’aspect le plus intime du travail de cet artiste contemporain majeur et de comprendre le rôle essentiel que joue le livre dans son processus de création. The Bibliothèque nationale de France organizes the first major exhibition dedicated to Anselm Kiefer’s books, in an original scenography by the artist. Together with recent paintings and sculptures, the exhibition presents over one hundred books created between 1968 and 2015. A unique opportunity to discover the work of this major contemporary artist and to understand the important role that the book medium plays in his work. Adresse : Quai François Mauriac, 75013 Paris Tout ticket d’entrée à la FIAC ou à OFFICIELLE donne un accès gratuit – mais non coupe-file – à l’exposition Anselm Kiefer de la Bibliothèque nationale de France. Free access (excluding fast pass) to the exhibition Anselm Kiefer at the Bibliothèque nationale de France is accorded upon presentation of your FIAC or OFFICIELLE ticket.

À travers une programmation annuelle et des rendez-vous réguliers, la RATP met la photographie à l’honneur dans ses espaces pour offrir une expérience culturelle inédite aux voyageurs. Proposer à un photographe de renom d’exprimer sa vision de la mobilité, exposer des créations artistiques à l’occasion de grands événements photo, dédier de manière permanente des stations à la photographie... : autant d’actions que la RATP développe pour changer notre regard sur la ville et la mobilité.

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Le papier utilisé pour cet ouvrage est produit par Arjowiggins Graphic et distribué par Antalis.

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Cover and inside pages are printed on Cocoon Offset 200 gsm and 140 gsm, extra-white offset paper, 100% recycled. This paper is European Ecolabel (FR/011/003) and FSC® Recycled (FSC C021878) certified.

En choisissant Cocoon Offset, un papier 100 % recyclé, plutôt qu’un papier standard non recyclé, la FIAC a permis de réduire l’impact environnemental de cette édition de* :

By printing this catalogue on Cocoon Offset, a 100% recycled paper, rather than on a non-recycled paper, FIAC reduced the environmental impact by*

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12 460 kWh d’énergie

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203 297 litres d’eau 1 111 kg de CO2 équivalent à un trajet de 11 111 km parcourus en voiture européenne moyenne 7 515 kg de mise en décharge * Sources : L’évaluation de l’empreinte carbone est réalisée par Labelia Conseil conformément à la méthodologie Bilan Carbone®. Les calculs sont issus d’une comparaison entre le papier recyclé considéré et un papier à fibres vierges selon les dernières données disponibles du European BREF (pour le papier à fibres vierges).

203,297 litres of water

C02

1,111 kg CO2 of greenhouse gases equivalent to 11,111 km travel in average European car 7,515 kg of landfill * Sources: Carbon footprint data evaluated by Labelia Conseil in accordance with the Bilan Carbone® methodology. Calculations are based on a comparison between the recycled paper used versus a virgin fibre paper according to the latest European BREF data (virgin fibre paper) available.

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