Document Technique d’Application Référence Avis Technique 16/14-696 Annule et remplace les Avis Techniques 16/07-524 et ses additifs 16/07-524*01 Add et 16/07-524*02 Add et 16/12-652
Mur en maçonnerie Ne peuvent se prévaloir du présent Document Technique d’Application que les productions certifiées, marque CSTBat, dont la liste à jour est consultable sur Internet à l’adresse :
Porotherm R Relevant des normes
www.cstb.fr rubrique : Evaluations Certification des produits et des services
Titulaire :
NF EN 771-1 NF EN 998-2
Société Wienerberger SAS 8 Rue du Canal Achenheim FR-67087 Strasbourg cedex 2 Tél. : 03 90 64 64 64 Fax : 03 90 64 64 61 Internet : www.porotherm.fr
Commission chargée de formuler des Avis Techniques Groupe Spécialisé n°16
(arrêté du 21 mars 2012)
Produits et procédés spéciaux pour la maçonnerie Vu pour enregistrement le 11 mai 2015
Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr
Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr)
CSTB 2015
Le Groupe Spécialisé n° 16 de la Commission chargée de formuler les Avis Techniques a examiné le 26 novembre 2014, le procédé de mur de maçonnerie Porotherm R présenté par la Société WIENERBERGER. Le présent document, auquel est annexé le Dossier Technique établi par le demandeur, transcrit l’Avis formulé par le Groupe Spécialisé qui rassemble les informations complémentaires utiles aux utilisateurs du procédé quant au domaine d’emploi, aux dispositions de conception et de mise en œuvre proposées propres à assurer un comportement normal des ouvrages. Cet Avis annule et remplace le Document Technique d’Application 16/07524 ainsi que ses additifs 16/07-524*01 Add et 16/07-524*02 Add et le Document Technique d’Application 16/12-652. Cet Avis a été formulé pour les utilisations en France Européenne. Cet Avis ne vaut que pour les fabrications bénéficiant d'un Certificat de qualification CSTBat. 1.
2.2
Définition succincte
1.1
2.21
Description
Procédé de réalisation de murs en maçonnerie chaînée ou non armée à isolation répartie en blocs de terre cuite allégée montés à joints minces de mortier-colle. Les joints verticaux à emboîtement permettent un assemblage à sec mais peuvent également être collés ou remplis de mortier, notamment pour l’utilisation du procédé en zone sismique. Les briques de la gamme sont comme suit : Nom
R30
R37
R42
Epaisseur (cm)
30
37.5
42.5
Longueur (cm)
37.3
25
28.2
Hauteur rectifiée (cm)
24,9
24.9
1.2
24.9
Revêtements
Extérieur : Enduits traditionnels monocouches semi allégés OC1 ou OC2 ou multicouches réalisés conformément au DTU 26.1, applicables sur support de type Rt2. Le revêtement extérieur peut également être un procédé de bardage, vêture, vêlage traditionnel ou disposant d’un avis technique visant la mise en œuvre sur procédé de maçonnerie. Intérieur : Tout type d'enduit compatible avec le support terre cuite (enduits à base de liants hydrauliques ou enduits plâtre), plaques de plâtre collées.
1.3
Le marché
En application du Règlement (UE) n°305/2011, le produit en terre cuite fait l’objet d’une déclaration des performances (DdP) établie par le fabricant sur la base de la norme NF-EN-771-1. Les produits conformes à cette DdP sont identifiés par le marquage CE. De même, en application du Règlement (UE) n°305/2011, le mortier fait l’objet d’une déclaration des performances (DdP) établie par le fabricant sur la base de la norme NF-EN-998-2. Les produits conformes à cette DdP sont identifiés par le marquage CE.
1.4
Identification des produits
Les produits sont marqués en continu par une roulette réalisant une impression en creux en sortie de filière. Le marquage comporte le libellé WIENERBERGER, le nom de l’usine de production et la date de production, ainsi que le marquage correspondant à la certification CSTBat : le logo CSTBat et le numéro du certificat. Les housses de palette comportent la dénomination POROTHERM R. Les produits en terre cuite mis sur le marché portent le marquage CE accompagné des informations prévues par l’annexe ZA de la norme NF EN 771-1. De même, les mortiers de montage mis sur le marché portent le même marquage CE accompagné des informations prévues par l’annexe ZA de la norme NF EN 998-2.
2. 2.1
AVIS Domaine d'emploi accepté
Les conditions d’exposition acceptées sont celles prévues pour les murs de type I au sens de la Norme NF DTU 20.1 P3. Le procédé peut être utilisé pour la réalisation d’ouvrages en maçonnerie chaînée (confinée au sens de la NF-EN-1996-1) nécessitant des prescriptions parasismiques au sens de l’arrêté du 22 octobre 2010 modifié (Zones 1 à 4 uniquement).Les maçonneries non armées ne sont pas visées pour la réalisation d’ouvrages nécessitant des prescriptions parasismiques au sens de l’arrêté du 22 octobre 2010 modifié.
2
Appréciation sur le procédé Stabilité
La stabilité est normalement assurée dans le domaine d’emploi accepté, moyennant le respect des règles habituelles en matière de conception, calcul et mise en œuvre des maçonneries de blocs perforés traditionnels en terre cuite ainsi que des prescriptions du cahier des prescriptions particulières du présent document.
2.22
Constructions en zones sismiques
Le procédé peut être utilisé pour la réalisation d’ouvrages nécessitant des dispositions parasismiques au sens de l’arrêté du 22 octobre 2010 modifié, à condition de respecter les prescriptions détaillées dans la partie « Dossier Technique Etabli par le Demandeur » du présent Avis (DTED).
2.23
Sécurité Incendie
Des PV de classement délivrés par le laboratoire EFECTIS ont permis d’attribuer un classement REI 120 aux parois réalisées en R30 et un classement REI240 pour les parois réalisées en R37 et R42 dans le cadre de murs de hauteur 2.60m maximum soumis à une charge maximum de 130 kN/m avec un enduit plâtre sur la face exposée.
2.24
Prévention des accidents lors de la mise en œuvre
Les masses des différentes briques de la gamme sont comme suit : Nom
R30
R37
R42
Masse (Kg)
19.8
18.4
20.9
Ces masses sont inférieures à la charge maximale sous condition de manutention établie par la Norme NF X35-109 à 25kg.
2.25
Thermique
Le coefficient λutile utilisé est déterminé par la méthode tabulée du de la Norme NF EN 1745, Annexe A à partir de la masse volumique absolue sèche des briques de la gamme (1450 kg/m3). Sur la base d’une conductivité thermique λutile =0.37 W/mK calculée suivant la méthode décrite ci-dessus, on obtient les coefficients indiqués dans le tableau en Annexe de la partie Avis. Ces valeurs s’appliquent à des productions visées par la certification CSTBat et elles ne sont valables qu’en partie courante.
2.26
Acoustique
Les performances acoustiques du procédé ont été déterminées par essais en laboratoire dont les résultats sont détaillés dans le DTED. Celles-ci constituent des données nécessaires à l’examen de la conformité d’un bâtiment vis-à-vis de la réglementation acoustique en vigueur (arrêtés du 30 juin 1999 relatif aux bâtiments d'habitation, du 25 avril 2003 relatif aux hôtels, établissements d’enseignements, et établissements de santé). Trois approches sont utilisables pour cela : Le calcul (selon NF EN 12354-1 à 5 ; objet du logiciel ACOUBAT) ; le référentiel QUALITEL ou les Exemples de Solutions Acoustiques (publié en janvier 2014 par la DHUP). L’atteinte des performances acoustiques réglementaires entre deux logements avec ce système nécessite notamment la prise en compte des principes suivant : Appui de plancher (type dalle pleine en béton armé) sur 2/3 minimum de l’épaisseur de la façade Pénétration du mur de refend en béton armé sur 2/3 minimum de l’épaisseur de la façade Pour le choix de matériaux et l’épaisseur minimale des refends et planchers, l’utilisateur se référa aux exemples de Solutions Acoustiques publiées en janvier 2014 par la DHUP.
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2.27
Caractéristiques environnementales et sanitaires
Epaisseur du mur
t(m)
0,3
0,375
0.42
Murs intermédiaires
Φ centré
0,74
0,78
0.79
Murs servant d'appui en rive aux planchers
Φ excentré
0,55
0,55
0.55
Murs de niveau le plus élevé
Φ excentré
0,4
0,4
0.40
Des fiches de déclaration environnementales et sanitaires (FDES) ont été fournies par le titulaire pour les briques R30, R37 et R42. Il est rappelé que les FDES n’entrent pas dans le champ d’examen d’aptitude à l’emploi du procédé.
2.28
Durabilité
La terre cuite constitutive des éléments ne pose pas de problème de durabilité intrinsèque dans la mesure où les spécifications définies dans le Dossier Technique sont satisfaites. Compte tenu de ce que les matériaux associés à la terre cuite dans le mur fini sont également des matériaux minéraux, la durabilité d’ensemble des murs est équivalente à celle des murs traditionnels homogènes constitués de ce même type de matériaux.
2.29
Fabrication
Bien que la pâte argileuse constitutive des briques contienne des inclusions de matériaux fusibles devant être dosées et réparties avec soin, la fabrication des blocs et accessoires POROTHERM R ne diffère pas dans son principe de celle, classique des blocs perforés traditionnels de terre cuite. D’autre part, une chaîne de rectification de chaque face horizontale des produits à l’aide de disques diamantés permet d’obtenir aisément la précision dimensionnelle en hauteur demandée.
Pour les murs de bâtiments soumis à exigences réglementaires en matière de résistance au feu, la charge verticale NEd pondérée par le
coefficient de réduction fi doit être inférieure ou égale à la valeur de la charge maximale indiquée dans le Procès Verbal de classement. On
prendra par défaut fi =0,7. En outre, la hauteur maximale du mur est limitée à la valeur indiquée dans ce Procès Verbal.
2.312
Contreventement des maçonneries chaînées
Voir le cahier du CSTB N°3719 « Note d’information : Contreventement par murs en maçonnerie de petits éléments ». La justification de l’aptitude du mur à assurer sa fonction de contreventement passe par les deux vérifications suivantes : 1-
Le non écrasement de la zone comprimée de la maçonnerie en pied de mur. Cette vérification de non-écrasement s’écrit :
La fabrication fait l’objet d’un autocontrôle dans le cadre de la procédure des certificats CSTBat.
2.210
Mise en œuvre
Le procédé vise à réaliser des murs de maçonnerie en pose collée à joints minces. Les éléments sont ajustés entre eux, les joints verticaux peuvent être laissés secs ou remplis et les joints horizontaux sont réalisés à l’aide d’un mortier spécial pour joints minces appliqué au rouleau. Cette mise en œuvre ne pose pas de problème particulier moyennant l’application des méthodes décrites dans le DTED. Cependant, un soin particulier devra être accordé à la réalisation des assises dont la planéité conditionne directement la qualité de réalisation des murs. De plus, compte tenu de l’épaisseur réduite du joint de mortier-colle et de la relative porosité du support, la longueur maximale d’encollage ne doit pas être trop importante de manière à éviter des dessiccations prématurées du mortier-colle, qui seraient préjudiciables à la bonne tenue du collage.
Avec :
VEd : force horizontale appliquées au mur, exprimée en MN ; l et h : respectivement longueur et hauteur du mur, exprimées en mètres ; lc : longueur comprimée du mur (cf. § 6.2 de l’EN 1996-1-1), exprimée en mètres, est donnée dans le tableau 4 du cahier du CSTB n°3719 rappelé ci-après en fonction de la longueur du mur et du rapport Ved/(l.Ned) : Longueur du mur (m)
Le titulaire du présent Avis est tenu d’apporter son assistance technique aux entreprises désireuses de mettre en œuvre le procédé visé, notamment au démarrage des chantiers.
2.3 2.31 2.311
Ved/(l.Ned)
Cahier des Prescriptions Techniques Prescriptions de conception Résistance sous charges verticales
À l'état-limite ultime, la valeur de calcul de la charge verticale appliquée par mètre de longueur de mur NEd (Obtenu suivant les normes NF EN 1990 et 1991) doit être inférieure ou égale à la valeur de calcul de la résistance aux charges verticales, NRd, exprimée en MN/m et donnée par l’expression suivante :
N Rd
VEd h . l N Ed l .t. f k .N Ed .l l M lc .(l c ) 3
2.
1,50
2,00
2,50
3,00
4,00
5.00
0
1.50
2.00
2.50
3.00
4,00
5.00
0,2
0.87
1.53
2.26
3.00
4,00
5.00
0,4
0.42
0.66
1.06
1.63
3.03
4.51
0,6
0.33
0.46
0.63
0.88
1.77
3.09
0,8
0.30
0.39
0.50
0.64
1.08
1.91
Pour des valeurs du rapport Ved/(l.Ned) comprises entre deux lignes du tableau ci-dessus ou pour des longueur du mur comprises entre deux colonnes du tableau ci-dessus, il est possible de procéder à une interpolation linéaire pour en déduire la valeur lc à utiliser. 2-
.t. f k
M
Avec :
l’absence de rupture prématuré par cisaillement à l’interface éléments de maçonnerie/joint horizontal, à vérifier en utilisant le modèle de cisaillement décrit au § 6.2 de l’EN 1996-1.1. La valeur de calcul de la force de cisaillement appliquée VEd doit être inférieure ou égale à la valeur de la résistance au cisaillement du mur, Vrd, exprimée en MN et donnée par l’expression suivante :
. .
t : épaisseur de la maçonnerie, en mètres ; fk : résistance caractéristique de la maçonnerie, exprimée en MPa.
M: coefficient partiel de sécurité sur la résistance de la maçonnerie.
: coefficient de réduction pour tenir compte de l’élancement du
mur, l’excentricité des charges verticales appliquées et l’effet de fluage.
.
Avec : fvk : résistance caractéristique en cisaillement de la maçonnerie, exprimée en MPa.
Les valeurs de Φ peuvent être calculées de deux façons :
l est la longueur de l’ouvrage de maçonnerie entre chainages,
1 - Méthode standard : Calcul suivant NF EN 1996-1-1, §6,1
∑
2 – Méthode simplifiée
fcvk est la résistance caractéristique au cisaillement du béton,
Si on respecte les prescriptions des règles NF EN 1996-3, §4.2 et les hypothèses ci-dessous : Portée du plancher ≤6m
γc est le coefficient partiel de sécurité relatif au béton. γc est égal à 1,5 en situation courante et à 1,2 en situation accidentelle de type sismique. La résistance caractéristique au cisaillement de la maçonnerie, fvk , est prise égale à l’une des deux expressions suivantes :
Hauteur libre d’un étage ≤3m
pose à joints verticaux secs
Elancement des murs <20
On peut utiliser les valeurs de Φ ci-dessous (calculées suivant la méthode simplifiée NF EN 1996-3, §4,2,2,3) :
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est la somme des sections de béton des chaînages,
0,5
0,4.
0,045.
3
pose à joints verticaux remplis ou collés sur au moins 40% de l’épaisseur de la maçonnerie :
0,4.
0,065.
Avec : fvk0 : Résistance initiale au cisaillement, en MPa (Voir tableau du §2.314).
Les performances ci-dessous doivent faire l’objet d’un suivi dans le cadre du marquage CSTBat : Performance
Valeur cible (Tolérance)
Valeur moyenne de résistance à la compression Rm
7MPa
Masse volumique absolue sèche
1450 kg/m3 (±5%)
Dimensions :
fb : Résistance moyenne en compression normalisée des éléments, en MPa (Voir tableau du §2.314).
Epaisseur :30 cm R30*
Dans le cas de murs montés à joints verticaux secs, le décalage des briques/blocs d’une rangée sur l’autre doit être proche de la demilongueur de ces derniers. De plus, la longueur minimale du panneau de contreventement doit être égale à
h.
lb 2.hb
R37
Epaisseur :37.5 cm Longueur :25 cm Hauteur : 24.9cm Tolérance : ±0.5mm
R42
Epaisseur :42.5 cm Longueur :28.2 cm Hauteur : 24.9cm Tolérance : ±0.5mm
, h étant la hauteur du
mur, et lb et hb étant respectivement la longueur et la hauteur de l’élément de maçonnerie. Les données essentielles nécessaires aux vérifications ci-avant sont récapitulées dans le tableau du §2.314.
2.313
Contreventement des maçonneries non armées
Voir le cahier du CSTB N°3719 « Note d’information : Contreventement par murs en maçonnerie de petits éléments », §1.3.2.1. Le non –écrasement de la zone comprimée en pied de mur s’écrit :
f 2.VEd .h N Ed .l k l M lc .t.(l c ) 3
VEd= force horizontale appliquée en tête du mur NEd=force verticale appliquée à mi-longueur du mur l,h,t=longueur, hauteur et épaisseur du mur
h.V 3 l 3 Ed 2 N Ed
Données essentielles aux vérifications
fb
8MPa (suivant valeur déclarée dans les DoP convertie selon annexe A de la NF EN 772-1)
fk
3.01 MPa (par essai selon EN 1052-1)
fvk0
0.30 MPa (Selon tableau 3.4 de la NF EN 1996-1-1)
M
2,5 (mortier performanciel)
résistance moyenne en compression normalisée des éléments
Résistance caractéristique en compression de la maçonnerie
coefficient partiel de sécurité sur la résistance de la maçonnerie module d’élasticité de la maçonnerie
2.315
E
3000MPa
Prescriptions spécifiques au montage à joints minces
Du fait de la nécessité de disposer d'un nombre entier de rangées sur chaque hauteur d'ouvrage (mur, allège, ...), et du fait de l'impossibilité de jouer sur l'épaisseur des joints aux fins de rattrapage, un calepinage préalable en hauteur des ouvrages est indispensable.
2.32
Prescriptions de mise en œuvre
Il est rappelé que l'application du mortier-colle, choisi exclusivement parmi ceux indiqués au Dossier Technique, doit être effectuée à l'aide du rouleau spécialement prévu à cet effet de manière à assurer un calibrage aussi régulier que possible de la couche de mortier. La pose est proscrite sur supports gelés ou gorgés d'eau.
2.34
Les données essentielles aux vérifications sont récapitulées dans le tableau du §2.314.
résistance initiale au cisaillement
2.33
Les dispositions constructives des maçonneries chainées correspondent à celles de l’Eurocode 6. Les dispositions constructives des maçonneries non armées correspondent à celles prévues par le DTU 20.1 pour les maçonneries chaînées (section béton, section armatures…).
lc=longueur comprimée du mur telle que :
2.314
*Pour la brique R30, se référer également au DTA 16/14-686 relatif au procédé « POROTHERM R15 à 30 ».
La technique nécessitant de poser le premier rang sur une assise bien plane et de niveau, la planéité et l'horizontalité sont à vérifier sur la périphérie de l'ouvrage (ou sur une partie de l'ouvrage délimitée par des joints de fractionnement) au moyens d'instruments dont la précision de mesure est compatible avec celle de l'ouvrage à réaliser.
Avec :
lc
Longueur :37.3 cm Hauteur : 24.9cm Tolérance : ±0.5mm
Utilisation en zones sismiques
Les murs montés à l’aide du procédé peuvent être utilisés pour la réalisation d’éléments structuraux principaux de bâtiments soumis à exigences parasismiques au sens du décret 2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français, moyennant le respect des prescriptions de la norme NF EN 1998-1 et de son annexe nationale NF EN 1998-1/NA, et en particulier le respect des prescriptions relatives aux maçonneries chaînées chaînées (=confinées au sens de la NF EN 1996-1). Les vérifications au contreventement sont à mener selon le modèle donné au § 2.312 ci-avant, en considérant : Un coefficient de comportement q de 2.5 (valeur maximale); Un coefficient partiel de sécurité sur la résistance de la maçonnerie égal à 2/3. M, sans être inférieur à 1,5 ; Un coefficient partiel de sécurité sur la résistance de l’acier S égal à 1 Seules les briques accessoires présentant un chaînage pouvant englober un cercle de 15cm peuvent être utilisées. La section minimale des armatures de chaînage est 3 cm2.
2.341
Maison individuelle
Dans le cas de petits bâtiments de forme simple, définis dans la norme NF P 06-014 , une justification sans nécessité de vérification par calcul est également possible en application de cette norme. Il est rappelé que les bâtiments visés par cette norme doivent être au maximum de type R + 1 + comble, de forme simple tant en plan qu’en élévation, et contreventés par des murs répartis sur le pourtour des planchers. Pour ces petits bâtiments, la longueur des panneaux dans chaque direction, exprimée en mètres, ne doit pas être inférieure au quotient de la surface S totale construite au sol, en mètres carrés, par le coefficient k donné dans le tableau ci-après.
Prescriptions de fabrication
Les caractéristiques des blocs/briques doivent satisfaire aux spécifications de la norme NF EN 771-1 et à son complément national en ce qui concerne la catégorie M (briques et blocs pour mise en œuvre à joints minces), soit : l’aspect, les dimensions, l’état de surface, les éclatements, la dilatation conventionnelle à l’humidité, l’absorption d’eau, et les tolérances dimensionnelles sur la hauteur. De plus, la classe de résistance doit être conforme à celles indiquée au Dossier Technique établi par le demandeur.
4
16/14-696
Pour une épaisseur de 30cm :
Zone sismique
3 4
Joints verticaux
Bâtiment RDC + toiture légère
Bâtiment RDC + comble avec planchers lourds
Secs
29
15
10
Collés
55
27
17
Validité 6 ans
Secs
19
10
7
Jusqu’au 30/11/2020
Collés
36
18
11
Bâtiment R+1 + comble avec planchers lourds
Conclusions Appréciation globale L’utilisation du procédé dans le domaine d’emploi visé est appréciée favorablement.
Pour le Groupe Spécialisé n°16, Le Vice Président Nicolas JURASZEK
Pour une épaisseur de 37.5cm :
Zone sismique
3 4
Joints verticaux
Bâtiment RDC + toiture légère
Bâtiment RDC + comble avec planchers lourds
Bâtiment R+1 + comble avec planchers lourds
Secs
35
18
12
Collés
67
33
20
Secs
23
12
8
Collés
44
22
14
3.
Pour une épaisseur de 42.5cm :
Zone sismique
3 4
Joints verticaux
Bâtiment RDC + toiture légère
Bâtiment RDC + comble avec planchers lourds
Bâtiment R+1 + comble avec planchers lourds
Secs
40
20
13
Collés
76
37
23
Secs
26
14
9
Collés
50
25
15
Remarques complémentaires du Groupe Spécialisé
Le groupe attire l’attention sur les dispositions constructives nécessaires pour les maçonneries chainées et non armées hors exigences sismiques. Les dispositions constructives des maçonneries chainées correspondent à celles de l’Eurocode 6. Les dispositions constructives des maçonneries non armées correspondent à celles prévues par le DTU 20.1 pour les maçonneries chaînées (section béton, section armatures…). Il est également rappelé que les maçonneries non armées et non chainées au sens de l’Eurocode 8 ne sont pas utilisables pour les bâtiments nécessitant des dispositions parasismiques.
Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n°16 Philippe LEBLOND
16/14-696
5
ANNEXE à la partie Avis Valeurs thermiques Brique
λutile [W/(m.K)] (Terre cuite)
Joint horizontal : joint mince de mortier colle
Joint horizontal : mortier colle
joint
mince
de
Joint vertical non rempli
Joint vertical : joint mince de mortier colle
Joint vertical : joint de mortier épais
Joint horizontal : mortier colle
joint
Umur [W/(m2.K)]
Rmur [m2.K/W]
Umur [W/(m2.K)]
Rmur [m2.K/W]
Umur [W/(m2.K)]
Rmur [m2.K/W]
R30
0.37
0.35
2.70
0.35
2.65
0.36
2.65
R37
0.37
0.30
3.14
0.30
3.12
0.31
3.07
R42
0.37
0.25
3.91
0.25
3.81
0.25
3.75
6
mince
de
16/14-696
Dossier Technique établi par le demandeur Revêtements intérieurs
A. Description 1.
Principe du procédé et domaine d'emploi
1.1
Principe de réalisation des murs
Enduits à base de liants hydrauliques pour supports de type Rt2 au sens du DTU 26.1 « Travaux d’enduits de mortier ». Application d’un enduit plâtre ou plâtre allégé suivant DTU 25.1 ou plaques de plâtre collées suivant DTU 25.41.
2.
Le procédé POROTHERM R est un système de maçonnerie en blocs de terre cuite. Les blocs sont assemblés par des joints horizontaux minces obtenus avec un mortier-colle.
Description des éléments constitutifs des murs
2.1
Elément de maçonnerie courant
Les joints verticaux à emboitement permettent un assemblage totalement à sec. Ces joints peuvent être également collés notamment pour l’application du procédé en zones sismiques.
2.11
1.2
Les produits font l’objet d’une certification CSTBat.
Domaine d’emploi (type d’ouvrage et destination)
Ce procédé est destiné à la réalisation de murs porteurs ou non porteurs pour tous les types de constructions courantes telles que maisons individuelles, bâtiments de logements en collectif, bâtiments pour bureaux, pour constructions scolaires, et tous types de bâtiments à usage commercial, industriel ou agricole.
2.2
PAREX-LANKO
BAUMIT
PRB
Présentation
Poudre
Poudre
Poudre
Densité apparente
1,3 0,2
1.17 0,1
1.20
pH
13
12.5
12.5
Constituants
- Liants hydrauliques - Charges minérales - Adjuvant
- Liants hydrauliques - Charges minérales - Adjuvant
- Liants hydrauliques - Charges minérales - Adjuvant
Taux de gâchage (%)
32
38
36
DPU (Minutes)
180 30
240
180
Temps d'ajustabilité (Minutes)
5 à 20
5 à 15
5 à 10
Le procédé POROTHERM R est utilisable pour la réalisation des murs de contreventement en zone sismique. Dans toute la suite le terme « zone sismique » fera référence aux ouvrages nécessitant des dispositions parasismiques au sens de l’arrêté du 22 octobre 2010 modifié.
1.3
Revêtements intérieurs et extérieurs applicables
Pour assurer l’étanchéité à l’air en partie courante d’une paroi donnant sur l’extérieur ou sur un local non chauffé, celle-ci doit être enduite au-moins sur une face.
Revêtements extérieurs Un revêtement extérieur est obligatoire pour les murs extérieurs à simple paroi. Les enduits applicables sur cette maçonnerie sont les enduits pour supports de type Rt2 au sens du DTU 26.1 « Travaux d’enduits de mortier ». Le revêtement extérieur peut également être un procédé de bardage, vêture, vêtage traditionnel ou disposant d’un avis technique visant la mise en œuvre sur procédé de maçonnerie.
16/14-696
Eléments de maçonnerie accessoires
Voir tableau en Annexe.
2.21
Liste des abouts de dalle : Nom
Abréviation
Epaisseur de la planelle
Isolation de la planelle
Planelle à Rupture Thermique
PRT
10.5cm
oui
About de dalle TH7
TH7
6.5cm
non
Les briques du procédé POROTHERM R sont généralement utilisées dans le cadre d’une isolation thermique répartie (ITR).
Producteur
Description
Les briques POROTHERM R sont constituées d’une structure à alvéoles verticales de forme rectangulaire. Les dessins côtés se trouvent dans le cahier graphique (figure 1).
2.3
Mortier pour joints minces
2.31
Description
Les mortiers POROTHERM pour joints minces commercialisés par Wienerberger sont des mortiers industriels, en poudre prête à gâcher, conditionnés en sac de 25Kg. Les mortiers colles utilisables ont fait l'objet d'essais de convenance sur leur aptitude d'emploi pour ce qui concerne la résistance de la maçonnerie et les conditions de mise en œuvre.
2.32
Fiche technique
Les caractéristiques des mortiers-colles retenus sont données dans le tableau ci-dessous. Se reporter au fiche CE des mortiers-colles pour obtenir des renseignements supplémentaires. Sur les sacs d’emballage sont indiqués, outre la référence commerciale « mortier joint mince POROTHERM », l’indication codée de l’usine productrice et les caractéristiques et précautions d’emploi.
2.33
Performance environnementale et sanitaire
Les briques Porotherm R30, R37 et R42 possèdent une FDES. Les données issues des FDES ont pour objet de servir au calcul des impacts environnementaux des ouvrages dans lesquels les produits (ou procédés) visés sont susceptibles d’être intégrés.
3. 3.1
Fabrication - contrôles Description du process de fabrication
Dosage volumétrique des matières premières. Broyage des matières premières.
Pré-humidification et homogénéisation des terres. Obtention de mottes compactes à humidité constante.
Humidification à la vapeur, filage et coupage. Obtention des briques semi-finies. Séchage avant cuisson par ventilation régulée en température et humidité. Cuisson selon un cycle régulé automatiquement avec la température du palier de cuisson. Rectification permettant le calibrage de la hauteur des briques. Conditionnement des produits par palettisation et houssage.
7
3.2
Contrôle de fabrication, contrôle sur produit, marquage
Les contrôles sont réalisés conformément aux exigences : du règlement d’application du marquage CE2+ du référentiel de certification NF / CSTBat Briques de terre cuite Contrôle quotidien des dosages. Contrôle quotidien de l’écartement des cylindres de broyage. Séchage des briques avant cuisson : la température et le taux d’humidité sont enregistrés par des sondes couplées à un automate de régulation.
Utilisation des poignées de manutention
Le cycle de température le long du four de cuisson est enregistré par des sondes couplées à des automates de régulation.
4.14
La rectification de hauteur est régulée en permanence par un automate qui réagit à partir d'une détection en sortie des produits et sous surveillance permanente d'un opérateur.
Après la pose du premier rang au mortier traditionnel, les autres rangs sont posés au mortier-colle à l’aide du rouleau applicateur hélicoïdal Porotherm.
Essais et contrôles de conformité sur les caractéristiques suivantes :
Le gâchage du mortier-colle est réalisé à l’aide d’un mélangeur électrique de manière à obtenir une consistance assez fluide.
Dimensions Géométrie Masse volumique apparente sèche Résistance à la compression Dilatation due à l’humidité Durabilité vis-à-vis du gel-dégel. Les produits sont marqués en continu par une molette réalisant une impression en creux en sortie de filière. Le marquage réalisé comporte le libellé WB pour WIENERBERGER, la date de fabrication, l’identification de l’usine et le numéro du certificat qualité.
4. 4.1
Le procédé Porotherm R est mis en œuvre suivant les dispositions du DTU 20.1 (NF P10-202) pour les éléments de maçonnerie destinés au montage collés à joints minces.
4.11
Principe de préparation du support et de réalisation du premier rang
L'assise du premier rang de briques est réalisée sur une arase de mortier frais traditionnel conformément au DTU 20.1. Après étalement du mortier, celui-ci est parfaitement réglé de niveau avec une règle prenant appui sur les guides des platines de réglage. L’arase hydrofugé pourra servir de coupure de capillarité. Les briques WIENERBERGER sont rectifiées avec une tolérance de hauteur de ± 0,5 mm. Les briques sont débarrassées des agents antiadhésifs comme la poussière, la graisse, etc… Elles sont humidifiées à l’aide d’un balai ou d’un pinceau de tapissier mouillé.
4.12
Outillage
Outre l’outillage traditionnel du maçon (règle, niveau, maillet caoutchouc…), la mise en œuvre du procédé POROTHERM R nécessite l’utilisation d’un outillage complémentaire adapté comprenant : Des platines de pose métalliques pour le réglage de l’arase de mortier traditionnel. Un mélangeur rotatif monté sur une perceuse pour gâchage du mortier-colle dans un seau. Le rouleau applicateur hélicoïdal Porotherm permettant la pose précise et régulière du mortier-colle. Cet appareillage comprend un réservoir distributeur de plusieurs litres.
4.13
Le mortier-colle est ensuite déposé sur les briques avec le rouleau applicateur. Le rouleau hélicoïdal Porotherm permet de déposer un joint continu et régulier d’environ 3mm d’épaisseur.
4.15
Manutention
Un système de poignées disposé dans les trous de préhension des briques permet de faciliter leur manutention.
4.2 4.21
8
Réalisation des jonctions Jonctions façade-façade (angle entrant et angle sortant)
Voir figure 5, 6, 7
4.22
Jonctions façade-refend
Voir figure 12 Le mur de refend est : soit harpé traditionnellement conformément au DTU 20.1 (fig. 12a), soit (hors zones sismiques) arrêté simplement contre le parement du mur de façade sans harpage entre les briques des deux murs (fig.12b). La liaison mécanique entre façade et mur de refend est alors obtenue en établissant un chaînage vertical à proximité de l'about du mur de refend et un autre dans le mur de façade au droit du mur de refend. Ces deux chaînages sont liés entre eux par les chaînages horizontaux en pied et en tête du niveau.
soit réalisé comme indiqué sur la figure 12c : le mur de refend en béton pénètre dans le mur en brique par un poteau découpé au droit de la réservation.
4.23
Jonctions façade-plancher
Voir figure 11 En tête de plancher, les chaînages sont coffrés par des planelles de 7 à 10cm d’épaisseur et de hauteur adaptée à l’épaisseur du plancher. Pour la correction thermique soit un isolant de 4 à 6 cm d’épaisseur est interposé entre la planelle et le plancher ou alors une Planelle à Rupture Thermique (isolant intégré à la planelle).
4.24
Jonctions façade-charpente
Voir figure 13 Le chaînage est réalisé soit avec une brique chaînage soit avec du béton coffré grâce à des planelles de part et d’autre.
4.3 4.31
Réalisation des chaînages Réalisation des chaînages verticaux (voir figures 5-6-7)
Les briques poteaux disposées alternativement dans un sens et dans l'autre permettent le harpage des briques tout en ménageant un vide de 15 x 15 cm pour la mise en œuvre des chaînages conformément au DTU 20-1, ou conformément à la réglementation parasismique suivant la catégorie d’importance du bâtiment et de la zone de construction en application de l’arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal ».
4.32
Poignées de manutention
Réalisation des joints verticaux
Le joint vertical est réalisé avec le mortier pour joint mince déposé à la truelle ou au rouleau applicateur. L’épaisseur de mortier déposé est d’environ 3mm.
Mise en œuvre Principe général de la pose des éléments de maçonnerie
Principe de montage en partie courante
Chaînages horizontaux (voir figures 8-9)
Sur murs, les chaînages horizontaux sont réalisés à l’aide des accessoires linteaux-chaînage ou des briques About de 8 à 12 cm d’épaisseur pour coffrage 2 faces avec interposition d’un isolant entre l’About et le béton.
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4.4 4.41
Réalisation des ouvertures Réalisation des tableaux des ouvertures (voir figure 10)
B. Justificatifs techniques 1.
Caractéristiques mécanique
Les tableaux de baies sont obtenus en utilisant successivement d'un rang à l'autre une brique tableau-ébrasement ou feuillure et la demibrique associée, ce qui permet de respecter parfaitement l'appareillage.
1.1
4.42
Essai de compression sur murets : Essai CTMNC 2014013942 30072013
Réalisation des linteaux
Les linteaux sont réalisés à l’aide des briques linteaux-chaînages ou de prélinteaux.
4.43
Réalisation des murs de soubassement/murs enterrés (voir figure 14)
Les briques Porotherm R peuvent servir à réaliser des murs de soubassement (ou être enterrées), à condition de respecter les préconisations du DTU 20.1 (P1-1 paragraphe 5.1.2 et 7.4). Une vérification par le calcul la tenue du mur peut être nécessaire en cas de maçonnerie enterrée (en raison de la poussée des terres notamment).
4.44
Mode de fixation d’objet lourd
Il est important d’adapter le diamètre de la mèche et la vitesse de rotation de la perceuse au type de chevilles utilisées. Le perçage est réalisé uniquement en rotation sans percussion. L’utilisation d’un outil spécifique adapté au matériau terre cuite est recommandée. Les informations concernant les chevilles et plus particulièrement les résistances à la traction et au cisaillement des chevilles dans les briques Porotherm R sont communiqués par le fabricant de chevilles. Pour la fixation de charges lourdes il convient de respecter une distance minimale de 30cm entre 2 points de fixations. Les gonds des volets battants sont scellés au mortier traditionnel ou par scellement chimique.
4.45
Mode de réalisation des saignés et des opérations de rebouchage
Les saignées et réservations sont réalisées conformément à la norme NF EN 1996-1 « Calcul des ouvrages en maçonnerie », article 8.6 « Saignées et réservations au niveau des murs ». Plus particulièrement on veillera à respecter les dimensions maximales des saignées et réservations admises sans réduction de résistance aux charges. Si ces limites sont dépassées, il y a lieu de vérifier la résistance aux charges verticales, au cisaillement et la flexion par le calcul. Les saignés sont de préférence découpées à la rainureuse. Elles sont réalisées avant application de l’enduit. Les scellements et rebouchage des saignés doivent être exécutés suivant les indications correspondantes au matériau principal utilisé (mortier ou plâtre).
4.5
Disposition parasismique
Le procédé POROTHERM R permet une utilisation en zone sismique. L’ensemble des joints verticaux est exécuté, soit en collant au mortier pour joint mince entre elles les boutisses des éléments juxtaposés, soit en jointoyant verticalement les briques par remplissage de la poche à mortier prévue à cet effet, soit en optant pour un montage à joints verticaux secs.
Exécution des joints verticaux par encollage des boutisses Le joint vertical est réalisé avec le mortier pour joint mince déposé sur les deux boutisses de la brique à l’aide du rouleau applicateur. Cette mise en œuvre permet d’obtenir un joint d’épaisseur minimum de 3mm conformément à l’exigence de la norme NF EN 1998-1 (Eurocode 8) paragraphe 9.2.4.
5.
Assistance technique
La Société Wienerberger apporte une assistance et une formation adaptée aux entreprises qui découvrent le procédé.
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Elément de maçonnerie
Essai de compression : CSTB EEM 10 26028837
1.2
Mortier
Essais de caractérisation du mortier PRB et essais d’adhérence par temps ouvert avec la brique R42 : CSTB EEM 10 26026962 Essais de caractérisation du mortier PAREXLANKO et essais d’adhérence par temps ouvert avec la brique R30 : CSTB EEM 14 26059611/A
2.
Résistance au feu
Voir Tableau en Annexe du DTED
3.
Thermique
Voir Certificat Cstbat
4.
Acoustique
Essai CSTB AC01-135-1 Essai CTMNC B212-4-386-2 et 3 Les performances acoustiques des murs réalisés avec des briques POROTHERM R ont été déterminées par essais. Les essais ont été réalisés sur un mur de briques monomur d’épaisseur 37.5cm comparable à la brique R37 avec un enduit plâtre de 15mm côté émission. Rw(C,Ctr) (dB)
R30
R37
R42
44
42.5
Non disponible
Rw+C (dB)
43.5
42.5
Non disponible
Rw+Ctr (dB)
41.5
40.5
Non disponible
5.
Références
Ecole maternelle, chemin du Château Saint Pierre, Nice (06), 2012 (R42) 9 Immeubles R+3, Niederhausbergen (67), 2014 (R30) Annexe hôpital, Pont Saint Esprit (30), 2013 (R37)
C. Cahier graphique, liste des schémas Figure1 : Brique de Base Figure2 : Brique Demie, tableau et feuillure Figure3 : Brique Poteau Figure4 : Brique Linteau chaînage Figure5 : Chaînage vertical R30 Figure6 : Chaînage vertical R37 Figure7 : Chaînage vertical R42 Figure8 : Chaînage horizontal R30 – R37 Figure9 : Chaînage horizontal R42 Figure10 : Exemple de configuration Linteau - Tableau Figure11 : Jonction façade-plancher intermédiaire Figure12 : Jonction façade-refend Figure13 : Jonction façade-charpente Figure14 : Mur soubassement – continuité chaînage vertical Figure15 : Chaînage d’angle
9
Tableaux et figures du Dossier Technique
Figure 1
10
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Figure 2
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11
Figure 3
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Figure 4
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13
Figure 5
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Figure 6
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15
Figure 7
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Figure 8
Figure 9
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Figure 10
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Figure 11
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Figure 12
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Figure 13
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21
Figure 14
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Figure 15
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23
Figure 15 bis
24
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Liste PV FEU
Caractéristiques de la paroi Type de paroi
Demandeur Essai
Mur Wienerberger porteur
Brique
Charge
Hauteur mur (m)
R30
130 kN/ml
2,60
Dimensions Type joint lxexh (mm) horizontal
373x300x249
Joint mince
Mur PLACOPLATRE porteur
R30
170 kN/ml
2,60
373x300x249
Joint mince
Mur PLACOPLATRE porteur
R30
170 kN/ml
3,00
373x300x249
Joint mince
Mur Wienerberger porteur
R30
170 kN/ml
2,60
373x300x249
Joint mince
Mur Wienerberger porteur
R30
170 kN/ml
3,00
373x300x249
Joint mince
R37
130 kN/ml
2,60
250x375x249
Mur Wienerberger porteur Mur Wienerberger porteur Mur Wienerberger porteur Mur Wienerberger porteur
R37
130 kN/ml
3,00
250x375x249
R42
130 kN/ml
2,60
282x425x249
R42
130 kN/ml
3,00
282x425x249
Joint mince Joint mince Joint mince Joint mince
Références et résultats Date de l'essai
Valable jusqu'au
Autre face
Face exposée
Délivré par
Enduit ciment 15 mm
Enduit plâtre 15 mm
efectis
Enduit AEROBLUE ép 5 mm avec ou sans doublage
efectis
12-A-031 + lettre
25/01/2012 25/01/2017 REI 60
Enduit AEROBLUE ép 5 mm avec ou sans doublage
efectis
12-A-031 + lettre
25/01/2012 25/01/2017 REI 30
Paroi nue ou Enduit extérieur ou Isolant LdR, LdV, PE, PU ép 200 mm maxi avec ou sans enduit ép 5 mm Paroi nue ou Enduit extérieur ou Isolant LdR, LdV, PE, PU ép 200 mm maxi avec ou sans enduit ép 5 mm ITE avec tout isolant (Th32, Th38, LdV, LdR) épaisseur maxi 200 mm avec ou sans enduit ITE avec tout isolant (Th32, Th38, LdV, LdR) épaisseur maxi 200 mm avec ou sans enduit Enduit ciment 15 mm
N° du PV
REI
10-U-226 19/05/2010 19/05/2015 REI 120 + Extension 11/2
Enduit plâtre 15 mm ou Enduit ciment 15 mm
11-U-286 efectis + Extensions 11/1 10/05/2011 10/05/2016 REI 60 et 13/3
Enduit plâtre 15 mm ou Enduit ciment 15 mm
11-U-286 efectis + Extensions 11/1 10/05/2011 10/05/2016 REI 30 et 13/3
Enduit plâtre 15 mm
efectis
10-U-226
19/05/2010 19/05/2015 REI 240
10-U-226 19/05/2010 19/05/2015 REI 120 + Extension 12/3 10-U-226 19/05/2010 19/05/2015 REI 240 + Extension 10/1
Enduit ciment 15 mm
Enduit plâtre 15 mm
efectis
Enduit ciment 15 mm
Enduit plâtre 15 mm
efectis
Enduit ciment 15 mm
Enduit plâtre 15 mm
10-U-226 efectis + Extensions 10/1 19/05/2010 19/05/2015 REI 120 et 12/3
Les résultats des essais feu sont applicables aux constructions similaires lorsque l’une ou plusieurs des modifications ci-dessous ont été apportées et que la construction continue à être conforme au code de conception correspondant du point de vue de sa rigidité et de sa stabilité : -Diminution de la hauteur -Augmentation de l’épaisseur du mur -Augmentation de l’épaisseur des matériaux constitutifs -Diminution des dimensions linéaires des blocs mais pas de leur épaisseur -Diminution de la charge appliquée.
Liste des blocs accessoires
Accessoire
R30
R37 Dimensions réservations 15 x 15 cm.
R42
Remarque
Dimensions réservations 15 x 15 cm.
Briques destinées à l'intégration des chaînages verticaux en béton armé. La structure, la classe de résistance et le format sont identiques aux briques courantes. Ces briques comportent un évidement vertical pour une réservation.
Poteau
Dimensions réservations 15 x 15 cm
Poteau multiangle
Diamètre 15cm
-
-
Sert à réaliser des angles différents de 90°
Brique complémentaire
18.9 cm de hauteur
18.9 cm de hauteur
18.9 cm de hauteur
Brique de caractéristiques similaires à la brique de base, réalisée en hauteur 18,9 cm qui permet un calepinage en hauteur adapté au projet.
Brique de calepinage
Format (Lxhxe) : 25 x 24.9 x 30
-
-
l’utilisation de ces produits permet d’éviter les découpes dans la mesure où leur longueur (25 cm) permet de retrouver un pas de maçonnerie habituel pour des pans de murs variés.
Arase
12.4 cm de hauteur
12.4 cm de hauteur
-
Brique de demi pouvant se maçonner à joints minces au dernier rang supérieur du mur.
Linteau-chaînage
13 x 17 cm de réservation
18 x 17 cm de réservation
15 x 15 cm de réservation (linteaux de 25)
Briques destinées à l’intégration des chaînages horizontaux en béton armé. La structure, la classe de résistance et le format sont identiques aux briques courantes.
Tableau et demi tableau
Largeur 25cm ou 12.5cm pour la demi.
Largeur 25cm ou 12.5cm pour la demi.
Largeur 28.6 cm ou 14.3cm pour la demi.
Feuillure et demifeuillure
Format (Lxhxe) : 25 x 24.9 x 30
Format (Lxhxe) : 25 x 24.9 x 375
-
Destinées à compléter des briques de base dans la longueur du mur,
Brique abouts de planchers
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Briques destinées à la réalisation des tableaux de baies. La structure la classe de résistance et le format sont identiques aux briques courantes. La R37 et R42 permettent également de réaliser un ébrasement dans la brique. Briques destinées à la réalisation des tableaux de baies. La structure la classe de résistance et le format sont identiques aux briques courantes. Elles permettent de réaliser facilement les tableaux de 120mm Pour la correction thermique en tête de plancher, le procédé comprend également des briques Abouts de 7 à 12 cm d’épaisseur avec possibilité d’interposition d’un isolant spécifique de 2 à 6cm d’épaisseur entre l’About et le plancher. La hauteur de l’About (16, 20 ou 25 cm) dépend de l’épaisseur du plancher.
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