Ville de Magny en Vexin
Inventaire des noms des personnalités ayant donné leur nom à nos rues.
LIVRET HISTORIQUE DE MAGNY EN VEXIN - SEPTEMBRE 2016 - N°1
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Inventaire des noms des personnalités ayant donné leur nom à nos rues.
e patrimoine est le reflet de l’Histoire. Magny en Vexin est riche de son patrimoine donc de son histoire. Des rues de Magny en Vexin portent le nom de personnes célèbres dont certaines se sont illustrées dans la vie communale. Nous vous proposons de découvrir au travers de ce livret, les principaux événements de leur vie. Pour le nom de quelques rues : Passage Huré, Passage Lefevre, Rue Alphonse Subtil, Rue du Docteur Fourniols et Rue Philippe Chevalier, nous n’avons pas, malgré nos recherches, trouvé d’informations suffisantes à vous retranscrire. Si vous avez des éléments d’information ou des connaissances, merci de prendre contact en mairie afin que nous puissions compléter ce livret. Nous vous souhaitons bonne lecture et bonne découverte. Sophie Lafage Adjointe au maire en charge des affaires culturelles
SOMMAIRE : Les Magnytois Les artistes Les résistants - Les soldats - Les hommes d’État Les scientifiques
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Plan de situation des rues
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BOULEVARD SANTERRE : Jean-Baptiste Santerre (1651-1717) Peintre portraitiste sous Louis XIV. D’abord apprenti chez le portraitiste François Lemaire puis chez le peintre Bon Boulogne. Après avoir commencé sa carrière comme portraitiste, il acquit une grande réputation grâce à ses figures de fantaisie féminines, dont les thèmes sont souvent issus des modèles nordiques : cuisinières, brodeuses, femmes à la lettre, femme endormie, rêvant ou dessinant. Sa toile la plus célèbre est sans doute Suzanne au bain, conservée au musée du Louvre, à Paris. Morceau de réception de l’artiste à l’Académie royale de peinture et de sculpture remis le 18 octobre 1704, elle constitue une bonne illustration du raffinement de l’artiste. Si ses peintures religieuses manquaient d’inspiration, sa Suzanne n’était pas dépourvue d’érotisme, ce qui fait de Santerre, surnommé le « Corrège français », le précurseur de François Boucher (17301770) et de Jean-Honoré Fragonard (1732-1806). PLACE POTIQUET : Alfred Potiquet (1820-1883) Natif de Saint Gervais, il fit sa carrière tout d’abord comme agent convoyeur central à Meaux, puis comme conducteur des Ponts et Chaussées. Il rédige des ouvrages administratifs, juridiques entre autres ainsi que des cartes géographiques et un plan de Paris. En 1873, il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur. De retour à Magny, il collecte de nombreux renseignements sur l’histoire de Magny qu’il publie. Il reconstitue un plan du vieux Magny et dessine de nombreux croquis et estampes. Ce legs important permit à la commune de faire des travaux d’adduction d’eau et de reconstruire la halle. RUE VALLIÈRE : Famille seigneuriale de Magny au 18ème siècle sous le règne de Louis XV. Joseph Florent, marquis de Vallière, racheta les possessions magnytoises ainsi qu’Alincourt, Saint Gervais, Serans et Parnes aux descendants du comte de Senozan. Cette famille fournit deux lieutenants généraux, commandants d’artillerie à la France. Leur influence dans la ville explique la présence sur les piliers de la Porte de Paris, de trophées rappelant l’artillerie.
4RUE DE CROSNE : Louis Thiroux de Crosne (1736-1794) Magistrat français, il a été conseiller au Parlement de Paris. Il fut nommé intendant-adjoint de la généralité de Rouen puis intendant. Il a été le dernier lieutenant général de la ville de Paris. En 1778, il est à l’origine de la suppression de la porte de Paris devenue trop étroite et la faisant remplacer par les piliers qui symbolisent l’entrée de la ville. Les piliers sont inscrits à l’inventaire des monuments historiques depuis 1932. Il fut exécuté sous la Terreur avec d’autres notables magnytois, à Paris. BOULEVARD DAILLY : Michel-François Dailly, (1727-1800). Il participe activement à la vie politique française en occupant divers postes notamment auprès du Garde des Sceaux et dans les finances. En 1789, il lui est demandé de se présenter comme député, représentant le Tiers-état aux Etats généraux. Il sera élu député lors de l’assemblée générale des trois ordres pour les bailliages de Magny en Vexin et de Chaumont en Vexin. Il a été un acteur majeur de la construction des Piliers en remplacement de la Porte de Paris trop basse et trop étroite pour laisser passer chariots et grosses voitures sur la route qui jusqu’alors traversait la ville et reliait Paris et Rouen. RUE EUGÈNE BLOUIN : Eugène Blouin (1875-1955) Instituteur à l’école des garçons de Magny en Vexin. PLACE RIVETTE : Pierre Joseph Rivette (1754-1827) Orfèvre de profession, il fut l’un des premiers maires de la commune de 1791 à 1794. En cette période troublée, il établit un règlement sur la sûreté, la propreté et la liberté de circulation dans les rues et les voies publiques. Il applique de façon stricte la politique de la Terreur, pendant la Révolution : mise en place de surveillance des citoyens avec la création du comité de surveillance et d’une politique antireligieuse. RUE ROBERT BARON : Robert Baron (1893-1970) Notaire, Maire et Conseiller général du canton de Magny en Vexin (1954-1961). Médaillé militaire, Croix de guerre 1914-1918. Né à Lecaude dans le Calvados.
-5 RUE DU GÉNÉRAL MANCELLE : Général Mancelle (1887-1951) Il reçoit la Croix de Guerre au cours de la première guerre mondiale. Il entre dans la Résistance et participe à des actions de sabotage au cours de la seconde guerre mondiale. Il est arrêté par la Gestapo et déporté. A sa libération en 1945, il entre en politique et reçoit de nouveau la Croix de Guerre. Il repose au cimetière de Magny. RUE ANDRÉ ET MAURICE GUESNIER Maurice GUESNIER (1856-1927) Homme politique français. Agriculteur, il est maire de Blamécourt de 1884 à 1920, puis maire de Magny-en-Vexin de 1920 à 1927. Il est également conseiller général du canton de Magny-en-Vexin de 1907 à 1927. Il est député de Seine-et-Oise de 1910 à 1914 et sénateur de Seine-et-Oise de 1920 à 1927. Inscrit au groupe de l’Union républicaine, il s’intéresse surtout aux questions agricoles. Il meurt en fonction quelques semaines après sa réélection en 1927. André Alexandre GUESNIER Maire de Blamécourt de 1948 à 1950 RUE OCTAVE TOUSSAINT : Octave Toussaint (1879-1961) Croix de guerre 1914-1918. De 1910 à 1925, il tient une boutique de chaussures à Magny. En 1928, il est élu maire et occupe le poste de 1er édile de la commune jusqu’en 1946. Il fut aussi vice-président de la commission administrative de l’hôpital-hospice de la commune. RUE DU CHANOINE OURY : Victor Désiré Oury (1877-1949) Curé doyen de la paroisse de Magny en Vexin, né à Versailles. RUE PHILIPPE CHEVALIER : Philippe CHEVALIER (1881-1969) RUE FERNAND MAIGNIEL : Fernand Maigniel (1895 –1976) D’abord élu conseiller municipal en 1925, il deviendra le 1er maire de la commune de Blamécourt entre 1946 et 1964, date à laquelle Blamécourt est rattachée à Magny en vertu de la loi des rattachements des communes. Il est ensuite élu comme conseiller municipal au sein de la commune de Magny par les électeurs de Blamécourt qui avait encore son propre scrutin électoral.
Haut de la rue Fernand Maigniel
6RUE VILLEROY : Famille seigneuriale Famille d’une longue lignée dont celui qui est le plus connu est Nicolas IV de Neufville de Villeroy (1542 ou 1543-1617). Fils de Nicolas III dit « Legendre ». En 1559, il est nommé secrétaire des finances et est reçu conseiller notaire et secrétaire du roi. Il fait une longue carrière de ministre d’abord sous Charles IX puis sous Henri III. Il devient, sous Henri IV, le principal ministre après Sully dont il provoque la chute. D’abord seigneur de Villeroy, d’Alincourt et de Magny, en 1615, il prend le titre de Marquis de Villeroy car Villeroy est érigé en marquisat avant de devenir ensuite un duché. Son épouse Madeleine de L’Aubespine, dame de cour de Catherine de Médicis, tient un salon littéraire en leur hôtel de Villeroy, à Paris. On peut observer dans l’église, les statues funéraires de Nicolas III et de Nicolas IV qui entourent Madeleine de L’Aubespine, épouse du second. On parle aussi des priants pour ces statues funéraires.
BLASON, SYMBOLIQUE DE LA COMPOSITION : Ces armes enregistrées à l’Armorial général de d’Hozier (XXVI - 753) réunissent celles de France à celles de la famille de Neufville de Villeroy, et sont chargées au cœur d’un écusson à l’emblème de François Ier, monarque auquel la concession des armes est attribuée. (extrait du livre : “Les Armoiries des Communes de Seine et Oise” tome I, chef lieux de Canton MCMXLIV) Françoise Waro dans “Magny-en-Vexin des origines à 1914” situe le blason à l’époque à laquelle Magny prend le titre de ville, entre 1539 et 1547.
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RUE COROT Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875) Longtemps considéré comme un peintre amateur, sa reconnaissance par le public est due à ses nombreuses participations au salon de peinture et de sculpture qui avait lieu au Louvre. Sa peinture est principalement faite de paysages de style néo-classique. En 1846, il est promu Chevalier de la Légion d’honneur pour son œuvre. Il fait partie des 4 fondateurs de l’école de Barbizon avec Millet, Rousseau et Daubigny. Vers la fin de sa vie, il fait preuve d’une grande générosité grâce à l’argent que lui procure la vente de ses tableaux. RUE GAUGUIN : Paul Gauguin (1848-1903) Peintre post-impressionniste, il est considéré comme un des peintres majeurs du 19ème siècle. Il fréquente Pissaro à Rouen, mais sa peinture ne lui permet pas de vivre. Il travaille avec Van Gogh à Arles. En 1891, ruiné, il part pour la Polynésie où son œuvre gagne en force car influencé par l’environnement tropical. Personnage tourmenté, il vend ses toiles pour acheter morphine et arsenic afin de supporter la douleur de ses blessures physiques. En 1901, il part pour les Îles Marquises, il s’y attire de nombreux ennuis avec l’administration et il s’y s’éteint en 1903. RUE VAN GOGH : Vincent Van Gogh (1853-1890) Peintre inspiré par l’impressionnisme et le pointillisme. Son œuvre annonce le fauvisme et l’expressionnisme. Artiste prolifique, il produit quelques 2000 œuvres (900 peintures et 1100 dessins) en une dizaine d’années. Il fréquente de nombreux artistes contemporains et se passionne pour d’autres, ce qui lui permet de perfectionner son art. Son frère Théo, marchand d’art est un soutien incommensurable. Son instabilité mentale est à l’origine de nombreuses crises qui le mèneront au suicide. RUE UTRILLO : Maurice Utrillo (1883-1955) Peintre représentatif de l’Ecole de Paris. Il peint essentiellement des paysages et notamment des vues de Montmartre où il vit. Il commence à vivre de ses œuvres à partir de 1910. Sa célébrité fait que le gouvernement de l’époque le décore de la Croix de la Légion d’Honneur en 1929.
8RUE PAUL CÉZANNE Paul Cézanne, (1839-1906) Peintre français et membre du mouvement impressionniste et considéré comme le précurseur du cubisme. Il suit des cours de droit et de dessin à Aix en Provence et peint entre 1859 et 1899, 36 huiles et 17 aquarelles. En 1862, il abandonne la carrière juridique et s’établit à Paris. Il travaille à l’Académie de Charles Suisse où il rencontre Pissarro, Renoir, Monet et Sisley. En 1872, il s’installe à Auvers-sur-Oise. En 1874, les impressionnistes organisent leur première exposition collective dans l’atelier du photographe Nadar et le public réserve un accueil peu encourageant, voire scandalisé, aux toiles de Cézanne. A la troisième manifestation, il montre 16 œuvres. Les critiques sont très mitigées et il se détache du groupe impressionniste et rejoint la Provence à partir de 1882, d’abord à L’Estaque, puis à Gardanne en 1885. Là, il commence son cycle de peintures sur la montagne Sainte-Victoire, qu’il représente dans près de 80 œuvres (pour moitié à l’aquarelle). Sa première exposition personnelle, en 1895, a lieu en son absence, et il se heurte encore à l’incompréhension du public, mais obtient l’estime des artistes. Sa renommée devient internationale et il remporte à Bruxelles un grand succès lors des expositions des Indépendants. Il a peint environ trois cents tableaux. RUE FRAGONARD Jean-Honoré Fragonard (1732–1806) Peintre classique français. Il se spécialise très tôt dans le genre libertin et les scènes galantes. Il remporte en 1752, le Grand Prix de Peinture de l’Académie Royale, il est alors un peintre très classique. Il se tourne vers la peinture de scènes galantes qui obtiennent un franc succès à la cour de Louis XV. En 1793, il devient membre de la Commune des Arts puis est nommé comme l’un des conservateurs du Louvre dont il est expulsé en 1805. Il meurt dans l’indifférence totale de ses contemporains et ruiné. RUE SCOTTO Vincent Baptiste Scotto (1874-1952) Auteur, compositeur et interprète français. L’une de ses premières compositions : «La Petite Tonkinoise », chanté par Polin, est un succès. Fort de cette réputation, il monte à Paris. C’est le début d’une production abondante, comme « J’ai deux amours », « Prosper (Yop la boum) » créés par Tino Rossi. « Le Plus Beau Tango du monde » créé par Alibert ou « Sous les ponts de Paris »(Jean Rodor) créé par Georgel. Il est le compositeur de quelques 4 000 chansons et de 60 opérettes. Nombre de ses chansons ont été des succès internationaux, en Europe et aux États-Unis. Sa popularité actuelle est aussi due aux nombreuses musiques qu’il a composées pour le cinéma. On dénombre plus de 200 films à son actif, dont ceux de son ami Marcel Pagnol. Depuis 1948, un Prix Vincent-Scotto est décerné annuellement par la SACEM pour récompenser la meilleure chanson populaire.
-9 RUE CLAUDE MONET Claude Monet, (1840-1926) Peintre français Il développe très tôt son goût pour le dessin et se lance dans les caricatures. Le succès de celles-ci l’amène à rencontrer Eugène Boudin. Cette rencontre sera déterminante pour sa carrière de peintre. En 1858, il peint ses premiers paysages. En 1859, il effectue un premier séjour à Paris pendant lequel il s’inscrit à l’Académie Suisse où il rencontre Pissaro. Lors de son court passage à l’École Impériale des Beaux-Arts, il rencontre Bazille, Renoir et Sisley. En 1864, il retourne en Normandie et notamment à Honfleur. Plusieurs de ses toiles sont présentées au Salon où elles sont remarquées. Pour échapper à sa mobilisation pour la guerre de 1870, il part pour Londres où il admire le traitement de la lumière des toiles de Turner. Il y rencontre le marchand d’art Paul Durand-Ruel qui lui achètera de nombreuses toiles. A son retour, il s’installe à Argenteuil. En 1874, a lieu la première exposition de la société anonyme coopérative d’artistes et c’est là qu’apparaît pour la première fois le terme d’impressionniste. Suite à des déboires financiers, il vient s’installer à Vétheuil puis part à Poissy. En 1883, il emménage à Giverny d’abord comme locataire. Durand-Ruel lui ouvre le marché américain et cela déclenche un engouement pour les peintres impressionnistes. En 1893, après l’achat et l’aménagement d’un terrain, est créé l’étang aux nymphéas. Il se met alors à peindre son jardin. En 1900, les peintres impressionnistes sont exposés à l’Exposition universelle. Il séjourne à Venise où il produit de nombreuses toiles qui ne seront livrées qu’en 1912. Atteint d’une cataracte, il finit par se faire opérer mais sa vue est dorénavant affectée. En 1920, le projet de donation de ses grandes œuvres à l’État a pris forme. IMPASSE RENOIR Pierre-Auguste Renoir dit Auguste Renoir, (1841-1919) Peintre français. En 1862, il réussit le concours d’entrée à l’École des beaux-arts de Paris et intègre l’atelier de Charles Gleyre, où il rencontre Monet, Bazille et Sisley. Il expose à plusieurs reprises au Salon où les critiques sont plutôt mauvaises à l’exception de celle d’un certain Zola. Il se spécialise dans la peinture de personnages. Il expose avec les Impressionnistes de 1874 à 1878. Aux alentours de 1880, il sent que sa peinture est arrivée au bout de l’impressionnisme, celle-ci devient plus précise et marque un retour au classicisme. Au cours de la décennie suivante, il change de nouveau de style et est enfin reconnu. En 1900, il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur puis Officier en 1911. A partir de 1903, il devient une personnalité majeure du monde de l’art occidental. Il est exposé partout et s’adonne à la sculpture. Pendant environ soixante ans, le peintre estime avoir réalisé à peu près quatre mille tableaux.
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PLAN DE SITUATION DES RUES
CHEMIN VINCENT SCOTTO
RUE DU GÉNÉRA
RUE ALPHONSE SUBTIL
RUE VALLIERE
RUE OCTAVE TOUSS RUE DU MARÉCHAL DE LATTRE DE TASSIGNY RUE DU GÉNÉRAL DE GAULLE
BOULEVARD DAILLY
RUE EUGE
BOULEVARD JEAN BAPTISTE SANTERRE
RUE MARCEL PAGNOL RUE MOLIÈRE
RUE ROBERT BARON
RUE CHANOINE OU
RUE CLAUDE MONET RUE VAN GOGH
RUE GALILÉE
RUE PHILIPPE CHEVALIER
RUE DE CROSNE RUE ÉMILE ZOLA
RUE GUTENBERG
RUE DES FRÈRES MONTGOLFIER RUE AMPÈRE RUE COPERNIC
- 11 CENTRE VILLE PASSAGE HURÉ PASSAGE LEFEVRE
PLACE POTIQUET RUE FERNAND MAIGNIEL RUE CARNOT PLACE RIVETTE RUE ANDRÉ ET MAURICE GUESNIER
RUE DE VILLEROY
AL MANCELLE RUE DU DOCTEUR FOURNIOLS
SAINT
ENE BLOUIN
URY
RUE GUY MOQUET RUE HANS ET SOPHIE SCHOLL RUE PAUL CÉZANNE
RUE JEAN MOULIN
IMPASSE AUGUSTE RENOIR RUE COROT
RUE FRAGONARD
RUE GAUGUIN RUE UTRILLO
12 RUE ZOLA Émile Zola (1840-1902) Ecrivain et journaliste français. Il exerce d’abord la profession de journaliste critique littéraire et artistique, ce qui le fait connaître. Il devient ensuite journaliste politique. Il publie de nombreuses chroniques parlementaires, ce qui lui permet de se faire connaître du monde politique et de s’y faire des amis. Il entreprend alors la rédaction du cycle des Rougon-Macquart qui va l’occuper pendant 22 années. Cette saga familiale retrace les vies des membres d’une famille sur 5 générations pendant le Second Empire et se compose de 20 volumes. Il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur en 1888, il sera destitué de ce titre à la suite de son engagement dans l’affaire Dreyfus ; affaire pour laquelle, il reprend sa plume de journaliste. Son article d’abord intitulé « Lettre à M Félix Faure, président de la République » devient sous l’égide de Vaughan et Clémenceau, le célèbre « J’accuse » qui paraît dans le journal L’Aurore. Cela permettra la grâce de Dreyfus. RUE PAGNOL Marcel Pagnol (1895-1974) Ecrivain, dramaturge, cinéaste et producteur français. Après de brillantes études, il obtient son bac avec mention « assez bien » et poursuit des études littéraires. En 1914, il crée avec d’autres camarades la revue Fortunio qui deviendra les Cahiers du Sud, dans laquelle sont publiés son 1er roman et quelques poèmes. Il est mobilisé mais rapidement réformé pour faiblesse de constitution. Après l’obtention de sa licence, il enseigne dans différents établissements de Provence. Nommé au lycée Condorcet à Paris, il se met à fréquenter le milieu des jeunes écrivains et le théâtre moderne. Ses deux premières pièces ne rencontrent pas le succès contrairement à la 3ème : « Topaze». En 1929, sa pièce « Marius » avec Raimu dans le rôle de César, remporte un triomphe universel. Sa rencontre avec le directeur de la Paramount donne naissance au film « Marius » avec les mêmes acteurs qu’au théâtre. Ce film est le premier des films à succès du cinéma parlant français. Pressé par le public, il écrit alors Fanny puis César qui terminera cette trilogie marseillaise. Devenu riche, il se lance dans la réalisation avec entre autres « Angèle » et « La femme du boulanger ». En 1937, il fonde Les cahiers du Film avant de diriger sa maison de production. En 1946, il est élu à l’Académie française. En 1955, il préside le Festival de Cannes et en 1957, il entreprend la rédaction de ses « Souvenirs d’enfance » avec « La Gloire de mon père » et « Le Château de ma mère ». Il publie enfin, en 1962, « L’eau des collines », roman en deux tomes : « Jean de Florette » et « Manon des Sources », inspiré de son film du même titre. RUE MOLIÈRE Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière. (1622-1673) Comédien et dramaturge français. On n’a que peu d’informations certaines sur son parcours scolaire. En 1643, il s’associe à la fratrie Béjart et quelques amis pour créer la troupe de « L’illustre Théâtre », 3ème troupe parisienne avec la Troupe royale de l’Hôtel de Bourgogne et la troupe du roi au Marais. La troupe part en province jusqu’en 1658 et se rallie à la troupe du duc d’Epernon bénéficiant ainsi de protecteurs puissants. Les comédiens peuvent alors donner des représentations privées. En 1658, la troupe de Molière devient «la troupe de Monsieur», frère du roi et occupe le théâtre du Petit-Bourbon.
- 13 Fin 1659, Molière crée sa première pièce parisienne : « Les Précieuses ridicules ». Cette comédie destinée au départ à être jouée après une tragédie, fait la satire du snobisme et des jargons de l’époque et remporte un vif succès. Molière fait imprimer sa pièce à la hâte, il a désormais le statut d’auteur. En 1660, « Sganarelle ou le cocu imaginaire » rencontre le succès, la troupe occupe alors le théâtre du Palais-Royal. En 1661, « L’école des maris » est un succès aussi et cela entraîne une commande de Fouquet qui permettra à Molière de se faire connaître et reconnaître par Louis XIV. Fin 1662, « L’École des femmes », mettant en cause les idées reçues sur la condition de la femme et le statut du mariage chrétien remporte un succès éclatant et consacre Molière comme un grand auteur. En 1664, la première représentation de « Tartuffe » est très applaudie par le roi et ses invités mais la pièce est ensuite interdite. Le 14 juin 1665, le roi veut que la troupe prenne le titre de «Troupe du roi au Palais-Royal» et reçoive une pension de 6 000 livres par an. Pour Molière, c’est une extraordinaire promotion. En 1666, est créé « Le Misanthrope ». Il crée également « Le médecin malgré lui ». Fin 1667, il présente au roi, une nouvelle version de la pièce devenue « Tartuffe ou l’imposteur » qui prendra sa forme définitive en 1669. « L’avare » est joué pour la 1ère fois en 1669, pièce qui traite de l’omniprésence de l’argent dans la société de son temps. Le public boude la pièce, qui deviendra après sa mort, l’un de ses plus grands succès. En 1670, le roi, qui vient de recevoir l’ambassadeur ottoman à Versailles, veut donner à sa cour une comédie-ballet où des Turcs apparaissent sur la scène. Molière écrit les paroles, Lully la musique. « Le Bourgeois gentilhomme » (25ème pièce de Molière, qui joue M. Jourdain) est créé. « Les Fourberies de Scapin » jouées en 1671, sont un échec. En 1672, la troupe joue « Les femmes savantes » qui ne rencontrent pas un franc succès. Molière meurt en 1673, à la 4ème représentation de la pièce « Le malade imaginaire ».
Vue aérienne réalisée lors de la construction des immeubles du champ des Cosaques et de la création de la rue Molière.
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RUE JEAN MOULIN : Jean Moulin (1899-1943) Haut fonctionnaire et résistant français. Avant la première guerre, il est nommé attaché au cabinet du préfet de l’Hérault. Il se forge de profondes convictions républicaines et suit avec assiduité la politique française. Sa carrière de haut fonctionnaire évolue et l’amène à être nommé, en 1932, chef adjoint de cabinet aux Affaires étrangères puis il occupe le poste de chef de cabinet au ministère de l’air sous le Front Populaire. Il fut le plus jeune préfet de France (préfecture de l’Aveyron). Pendant la seconde guerre, il souhaite s’engager militairement mais on lui demande d’assurer ses fonctions de préfet. Ses convictions politiques marquées à gauche entraînent son éviction par le régime de Vichy. Il décide alors d’entrer dans la clandestinité. Parti pour Londres, il rencontre le général de Gaulle qui lui confie la mission d’unifier les mouvements de la Résistance. Il crée le Conseil National de la Résistance qu’il dirige. Il est arrêté par la Gestapo en 1943, il sera torturé et meurt lors de son transfert en Allemagne. Ses présumées cendres sont transférées au Panthéon en 1964. RUE DU MARÉCHAL DE LATTRE DE TASSIGNY : Jean de LATTRE de TASSIGNY (1889-1952) Général d’armée et maréchal de France. Jeune officier pendant la première guerre, il obtient 8 citations dont la Légion d’Honneur et la Military Cross. Plus jeune général de France, il combat contre les allemands et appartient à l’armée de l’Armistice. Il refuse de cesser le combat, ce qui entraîne sa condamnation à la prison. Il s’évade et rallie la France Libre. Il devient l’un des grands chefs de l’Armée de Libération et il mène la campagne « Rhin et Danube ». Il est le représentant français à la signature de la capitulation allemande à Berlin, le 8 mai 1945, aux côtés d’Eisenhower, Joukov et Montgomery. Il devient inspecteur général de l’Armée de terre et chef d’État-major de la Défense Nationale puis 1er commandant en chef des forces terrestres de l’Europe occidentale aux côtés de Montgomery. Il participe à la Guerre d’Indochine et met en place l’Armée nationale vietnamienne. Il est élevé au rang de Maréchal de France par Vincent Auriol, lors de ses funérailles nationales.
- 15 RUE DU GÉNÉRAL DE GAULLE : Charles de Gaulle (1890-1970) Militaire, résistant et homme d’État français. Il suit une formation militaire à l’école militaire de Saint Cyr, il s’engage dans l’infanterie. Il se retrouve sous les ordres du colonel Pétain. Pendant la première guerre, il monte en grade régulièrement. Il est blessé à de nombreuses reprises. Fait prisonnier, il est libéré au moment de l’armistice de 1918. Il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d’honneur et la Croix de guerre 1914-1918 avec étoile de bronze. Dans l’entre-deux-guerres, il poursuit sa carrière militaire. Son engagement auprès de l’armée polonaise, lui permet de découvrir la guerre de mouvements. Au début de la seconde guerre, il est colonel et se voit confier le commandement de la 4e DCR. Nommé général à titre provisoire, il est appelé à occuper le poste de sous-secrétaire d’État à la Guerre et à la Défense nationale. A la suite de la nomination du maréchal Pétain comme chef du Conseil et la demande d’armistice, il part pour Londres et y prononce le fameux discours du 18 juin dans lequel il appelle à la résistance. Il crée puis dirige les Forces françaises libres qu’il fusionne, en 1943, avec le Comité français de Libération Nationale. Favorable à un exécutif fort, il s’oppose aux projets parlementaires des partis et démissionne en 1946. Il fonde le Rassemblement du peuple français (RPF). Il revient au pouvoir lors de la crise de 1958, et il fait approuver par référendum la création de la Vème République. Il est alors élu au suffrage universel, comme 1er président de la République, poste qu’il occupera jusqu’en 1969, date à laquelle il démissionne suite à la victoire du Non lors du référendum sur la réforme du Sénat et la régionalisation. Il est aussi un écrivain et laisse notamment ses « Mémoires de guerre ». RUE GUY MÔQUET, Guy Môquet (1924-1941) Militant communiste français. Issu d’une famille de tradition communiste, il devient, naturellement, un fervent militant des Jeunesses communistes. L’arrestation de son père, le conforte dans son militantisme. Pendant l’occupation allemande de Paris et sous le régime de Vichy, il participe au collage et au lancer de tracts demandant entre autres la libération de son père et exposant la doctrine communiste. Il est arrêté sur dénonciation en 1940, même si sa participation à la distribution des tracts n’est pas prouvée, il est tout de même incarcéré à la prison de Fresnes. Il est acquitté alors que ses camarades, arrêtés en même temps que lui, sont condamnés à des peines de prison. Cependant il est conduit à la préfecture de Paris, au bureau des Internés qui va procéder à une enquête sur son appartenance aux Jeunesses communistes. Un avis défavorable est émis pour sa libération. Il est alors transféré à la Centrale de Clairvaux via la prison de la Santé, puis au camp de Choisel à Châteaubriant. L’assassinat de Karl Hotz par trois communistes, entraîne la mise en action du code des otages, par lequel il est décidé par les autorités allemandes l’exécution de 50 otages en représailles. Quarante-huit otages (seize à Nantes, cinq au fort du Mont Valérien et vingt-sept à Châteaubriant) sont fusillés, la majorité sont communistes et/ou syndicalistes. A l’origine, Guy Moquet ne fait pas partie de la liste communiquée par les services du Ministère de l’Intérieur aux autorités allemandes. Cela avait pour but de faire comprendre à la population que l’Allemagne serait implacable et ce quel que soit l’âge des condamnés. Il est le plus jeune des fusillés. La lettre écrite à ses parents juste avant son exécution, est lue régulièrement en mémoire de son engagement et de sa jeunesse.
16 RUE HANS ET SOPHIE SCHOLL Sophie Magdalena SCHOLL (1921–1943) - Hans SCHOLL (1918-1943) Résistants allemands Ils entrent dans les Jeunesses hitlériennes comme tous les jeunes Allemands. Hans suit des études de médecine. Sophie, elle, entame en 1942, des études de biologie et de philosophie. Ils sont tous les deux, profondément chrétiens. Hans, devenu militaire découvre les atrocités commises par la Wehrmacht. A partir de juin 1942, ils rédigent et distribuent des tracts hostiles au régime nazi et à la guerre. Ils sont dénoncés et arrêtés à l’université de Munich et condamnés à mort en février 1943. Ils seront guillotinés le jour même, malgré la législation allemande qui imposait un délai de 99 jours entre la condamnation et l’exécution. Ils sont les fondateurs du réseau de la Rose Blanche, mouvement constitué d’étudiants. ALLÉE SALVADOR ALLENDE : Salvadore Allende (1908-1973) Homme d’État et président socialiste du Chili. Il entre en politique en 1929. En 1933, il participe à la création du parti socialiste chilien dont il grimpe les échelons progressivement. D’abord élu député, il est ensuite nommé ministre de la Santé en 1939 sous la présidence de Cerda. En 1943, il obtient le poste de secrétaire général du parti socialiste qu’il occupe à partir de juin 1944. A partir de 1945, il est régulièrement élu sénateur. Il se présentera par trois fois à l’élection présidentielle avant d’être élu démocratiquement, la quatrième fois, en 1970 comme premier président marxiste en Occident. La politique menée par le gouvernement d’Allende provoque des réactions partagées de la part de la population chilienne. Des manifestations voient s’affronter de façon violente les pros et les antis gouvernement. En 1973, le coup d’État mené par Augusto Pinochet, nommé par Allende commandant en chef des forces armées met fin à son mandat par la force. Une dictature militaire est alors créée. Cela entraînera le suicide d’Allende. RUE CARNOT Sadi Carnot (1837-1894) La commune de Magny en Vexin a donné son nom à la rue du Commerce suite à sa fin tragique car les habitants étaient très attachés à la République, nouvellement créée. Élève au lycée Condorcet, à l’École Polytechnique et à l’École des Ponts et Chaussées, dont il sort major en 1863. Il est à l’origine de la stabilisation des eaux du lac d’Annecy grâce au système de régulation qu’il a fait construire. En 1871, il est élu député et occupe différents postes de haut fonctionnaire avant de devenir préfet de la Seine Inférieure (actuelle Seine Maritime). Soussecrétaire d’état puis ministre des Travaux Publics, il devient Ministre des Finances en 1885. En 1887, il se présente à l’élection présidentielle qu’il remporte. L’agitation boulangiste, l’affaire de Panama et l’alliance franco-russe marque le début de son mandat. C’est dans un contexte d’agitation syndicale et anarchiste et de restriction des libertés individuelles et de la presse, qu’il est poignardé à Lyon alors qu’il assiste à l’Exposition Universelle. Il meurt de ses blessures.
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RUE GALILÉE Galilée (en italien : Galileo Galilei), (1564-1642) Mathématicien, géomètre, physicien et astronome italien. Parmi ses réalisations techniques, il a perfectionné et exploité la lunette astronomique, perfectionnement de la découverte hollandaise d’une lunette d’approche, pour procéder à des observations rapides et précoces qui ont bouleversé les fondements de l’astronomie. Cet homme de sciences s’est ainsi posé en défenseur de l’approche modélisatrice copernicienne de l’Univers, proposant d’adopter l’héliocentrisme et les mouvements satellitaires. Ses observations et généralisations se sont alors heurtées aux critiques des philosophes partisans d’Aristote, proposant un géocentrisme stable, une classification des corps et des êtres, un ordre immuable des éléments et une évolution réglée des substances, ainsi qu’aux théologiens jésuites de l’Église catholique romaine. Galilée, qui ne disposait pas de preuves directes du mouvement terrestre, a parfois oublié la prudence qui lui était prônée par ses protecteurs religieux. Par ses études et ses nombreuses expériences, parfois uniquement de pensée, sur l’équilibre et le mouvement des corps solides, notamment leur chute, leur translation rectiligne, leur inertie, ainsi que par la généralisation des mesures, en particulier du temps par l’isochronisme du pendule, et la résistance des matériaux, ce chercheur toscan a posé les bases de la mécanique avec la cinématique et la dynamique. Il est considéré depuis 1680 comme le fondateur de la physique, qui s’est imposée comme la première des sciences exactes modernes. RUE DES FRÈRES MONGOLFIER Joseph MONTGOLFIER (1740-1810) - Etienne MONTGOLFIER (1745-1799) Industriels et inventeurs français. Joseph s’intéresse aux sciences physiques et naturelles. Une fois ses études terminées, ne voulant pas intégrer la papeterie familiale, il monte un laboratoire de chimie. En 1782, il obtient une licence de droit. Étienne étudie l’architecture à Paris. Il travaille sous la direction de l’architecte Soufflot et réalise des bâtiments pour la papeterie de Jean-Baptiste Réveillon. En 1766, la découverte de l’hydrogène pousse les frères à tenter des expériences en chauffant l’air afin de faire s’envoler ce que l’on pourrait appeler des minis ballons de tissus. Parallèlement, en 1774, Etienne se voit confier la responsabilité de l’entreprise familiale et Joseph devient responsable technique des ateliers. En 1777, l’entreprise se développe, grâce à la mise au point, par Étienne, du papier vélin. Une unité dirigée par Joseph s’ouvre en 1780, en Avignon, où un marché important existe, en raison du très grand nombre d’imprimeries locales. Avignon ne fait pas partie du royaume de France, mais dépend du Pape, cela permet aux imprimeurs qui y travaillent d’éviter la censure royale et de ne pas payer les droits sur des copies d’ouvrages. En 1782, ils gonflent à l’air chaud d’abord une enveloppe cubique puis une sphère avant que
18 celles-ci s’élèvent dans l’air. Ils continuent leurs expériences avec des ballons de plus en plus gros, cela amène Étienne à Paris, où il fait construire un ballon formé de 24 fuseaux lui donnant une forme bi-conique. Une expérience est tentée en accrochant sous le ballon un panier avec des animaux. L’essai est concluant et cela ouvre des perspectives pour le transport de charges lourdes. Joseph continue aussi les expériences à Lyon et ajoute un brûleur. En 1783, ils sont nommés membres correspondants de l’Académie des Sciences. Joseph recevra la Légion d’Honneur par Napoléon-Bonaparte et est reçu à l’Académie des Sciences en 1807.
RUE AMPÈRE André-Marie Ampère (1775-1836) Mathématicien, physicien, chimiste et philosophe français C’est à l’âge de 13 ans, que naît sa passion pour l’algèbre et les coniques. Il dispense d’abord des cours privés de mathématiques, de physique et de chimie avant de devenir professeur de physique-chimie à l’Ecole centrale de Bourg en Bresse. Il est nommé professeur de mathématiques transcendantales à Lyon. Il est nommé à l’Ecole Polytechnique puis au Collège de France. En 1814, il est élu membre de l’Académie des Sciences à Paris. Il entretient des relations nourries avec la plupart des savants qui lui sont contemporains. Autodidacte, Ampère contribue au développement des mathématiques en les introduisant en physique. Il fait d’importantes découvertes dans le domaine de l’électromagnétisme. Il en édifie les fondements théoriques et découvre les bases de l’électronique de la matière. Il est également l’inventeur de nombreux dispositifs dont le télégraphe électrique et l’électroaimant. Ampère est considéré comme le précurseur de la mathématisation de la physique. Il est le créateur du vocabulaire de l’électricité, il invente les termes de courant et de tension et son nom est donné à l’unité internationale de l’intensité du courant électrique : l’ampère. Il fait également partie des soixante-douze savants dont le nom est inscrit sur la tour Eiffel. RUE GUTENBERG Johannes Gensfleisch zur Laden zum Gutenberg, dit Gutenberg (1400-1468) Imprimeur allemand Entre 1434 et 1444, il fait son apprentissage pour devenir orfèvre. Il se forme notamment à la ciselure et à la maîtrise des alliages, qui constitueront les bases de son futur métier, lui permettant de concevoir des caractères d’imprimerie résistants et reproductibles à l’infini. En 1450, Gutenberg perfectionne simultanément les différents éléments qui constituent son invention : la technique de production des caractères en métal interchangeables et égaux, la presse à bras et l’encre d’impression. Il se lance dans l’impression de La Bible, seul livre capable d’emporter un succès. Alors que son invention est considérée comme un événement majeur de la Renaissance, Gutenberg connut une existence difficile. Il sera spolié de son matériel par l’un de ses associés, Johann Fust.
- 19 RUE COPERNIC : Nicolas Copernic (1473-1543) Astronome polonais. Il fait d’abord des études sur le droit canonique avant de s’intéresser à la géographie et à l’astronomie. Il rédige un traité sur l’astronomie héliocentrique et continue d’assumer en parallèle sa charge religieuse.
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DOCUMENTATION : • Archives municipales • Petit guide de Magny en Vexin (Guyader Raoul) • Magny-en-Vexin - Des Origines à 1914 (Roland Vasseur-Françoise Waro) • Mémoire en images, le Canton de Magny en Vexin ( George Mercier) • Archives privées (Monique Riblet - WK) • Notice sur le canton de Magny en Vexin (M. Feuilloley) • Site Internet : Histoire et patrimoine du Vexin, Wikipédia, archive.org
AUTRES PUBLICATIONS : (en cours de ré-édition) • A la découverte du Vieux Magny • A la découverte de l’Hôtel de Crosne • Parcours jeux pour enfants avec pour guide le petit JB, inspiré de jean Baptiste SANTERRE
Magny, nos rues : leurs noms, leurs histoires Ville de Magny en Vexin
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