EMBARGO 11 OCTOBRE 11/2016
DOSSIER DE PRESSE
Conférence Habitat III Quito - 15-22 octobre 2016 Traduit par Marie Caboche
Campagne urbaine mondiale : Participez, réfléchissez, partagez et agissez pour des solutions urbaines Lorsque la Campagne Urbaine Nationale a commencé à envisager Habitat III comme une nouvelle opportunité d’élaborer le contenu d’un nouveau paradigme urbain pour le XXIe siècle, il était bien sûr question d’établir non seulement un ensemble de principes définissant les ingrédients de ce changement de paradigme pour les villes mais aussi un ensemble de solutions urbaines tangibles et applicables. C’est ce qui a constitué l’essence du processus de « La Ville qu’il nous faut », initié à la fin de l’année 2015 lors du premier campus urbain. Le principal débat qui a animé les campus urbains, qui se sont tenus en 2015/16 et qui ont réuni 7 800 personnes dans plus de 25 villes différentes autour du monde, a concerné les dix principes essentiels et moteurs du changement de La Ville qu’il nous faut, mais aussi les solutions que l’on peut mettre en œuvre. La mise en œuvre a été le mantra des participants aux campus dans la préparation à la conférence Habitat III. Cela continuera d’être le cas dans l’après-conférence et les solutions urbaines seront examinées de plus près et engagées à des actions. Plus de 160 solutions Grâce à leur expérience et leur savoir, les participants aux campus urbains ne manquent pas de solutions. Ils ont réuni un premier échantillon de solutions innovantes, stimulantes, inspirantes, ambitieuses et ancrées dans la réalité de leurs communautés et de leur pratique. A l’issue d’un appel mondial, quelques 164 solutions urbaines ont été rassemblées, afin d’illustrer comment les principes clés du changement peuvent être mis en œuvre afin de nous rapprocher de la Ville que nous voulons telle qu’elle a été définie par les participants aux campus urbains, soit au niveau local, soit dans de multiples environnements au niveau mondial. Cet ensemble de solutions a été analysé et les exemples ci-dessous visent à inspirer toutes les parties prenantes à Habitat III afin de mieux envisager la mise en œuvre du Nouveau Programme pour les villes, qui sera approuvé par les Etats Membres lors de la conférence Habitat III (Quito, du 17 au 21 octobre 2016). 1
EMBARGO 11 OCTOBRE 11/2016 Si le nouveau programme mis en avant présente une vision ambitieuse pour les villes durables et les établissements humains afin d’aborder la croissance urbaine rapide qui est prévue, sa mise en œuvre pratique n’est pas encore facilement concevable ni traduisible en actions tangibles. Pour les participants aux campus urbains, il est impératif d’aller plus loin et de rassembler les pratiques majeures les plus innovantes et qui peuvent constituer des pistes essentielles pour mener à des solutions durables. Cette approche empirique et fondée sur les résultats n’est pas nouvelle, mais devrait aider à bâtir des attentes réalistes basées sur l’action concrète. Que sont les solutions urbaines? Selon les participants aux campus urbains, les solutions urbaines sont des initiatives, des pratiques, des politiques ou encore des modèles qui cherchent à résoudre les défis urbains. Cela englobe des projets mais aussi des stratégies qui ont été mises en pratique ou sont en passent de l’être, qui visent à changer réellement la vie des gens, sont réalisables économiquement, que l’on peut répliquer et adapter et qui apportent le changement. Les participants aux campus urbains ont organisé leurs solutions atour de dix principes clés, moteurs du changement de la Ville qu’il nous faut : « Gouvernance et Partenariats », « Aménagement et urbanisme », « Financement », « Foncier, Logement et Services », « Environnement », « Santé et Sécurité », « Economie et Subsistance », « Education », « Technologie » et « Suivi et Evaluation ». Un premier échantillon de solutions est présenté ci-dessous par le Secrétariat pour la Campagne urbaine mondiale. L’ensemble des solutions est disponible en ligne (en anglais). Principales conclusions Quelques enseignements peuvent être tirés de l’échantillon de solutions urbaines présenté par la Campagne urbaine mondiale: ü Les contextes LOCAUX, berceaux de l’innovation urbaine Quasiment toutes les solutions urbaines réellement innovantes sont des initiatives locales, portées par les gouvernements locaux, la société civile ou les organisations à base communautaire, le secteur de la recherche et l’industrie. Au mieux, ces acteurs travaillent main dans la main dès le départ à l’échelle de la ville ou de la communauté. Grâce à la forte adhésion des communautés qu’ils suscitent et à l’engagement de tous les acteurs à un niveau significatif, ces environnements sont les plus propices à l’éclosion de solutions, de résultats et de processus durables. Les contextes locaux semblent être les sources les plus efficaces de solutions urbaines, propices à l’émergence d’un nouveau paradigme urbain. ü Les solutions efficaces INTEGRENT les secteurs, les acteurs et les processus Bien qu’articulées autour des dix principes clés du changement pour cet exercice, la plupart des solutions présentées abordent plusieurs de ces éléments, et nombre d’entre elles englobent même la totalité d’entre eux pour former des pratiques intégrées. Les solutions urbaines combinent les secteurs, les acteurs et les processus pour aller plus loin que les approches sectorielles traditionnelles. Par exemple, les projets d’urbanisme intégrés où tous les secteurs et toutes les parties prenantes sont engagées et mobilisées dans une approche holistique représentent une
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EMBARGO 11 OCTOBRE 11/2016 grande partie des solutions urbaines. L’intégration est la clé pour optimiser les processus et des flux urbains, les rendre abordables et accessibles. ü RENFORCER L’AUTONOMIE et ne laisser personne de côté pour obtenir des résultats durables Le troisième principe clé le plus important pour les solutions urbaines est basé sur le principe qu’il ne faut laisser personne de côté, selon lequel il faut renforcer l’autonomie de chacune des communautés qui occupent l’espace urbain. Plus qu’un discours, ce principe est maintenant soutenu par des solutions aux résultats tangibles dans les communautés les plus marginalisées. Ces solutions doivent permettre aux gens de faire des choix éclairés, d’entreprendre des actions et de mesurer leurs résultats. Cette approche repose sur la reconnaissance de l’informalité urbaine et la nécessité d’intégrer toutes les zones et communautés urbaines dans une vision commune pour les villes et les établissements humains. TENDANCES ET SOLUTIONS PROMETTEUSES Quelles sont les tendances et les domaines de solutions les plus prometteuses ? Voici ce que la Campagne urbaine mondiale a identifié. 1. Outils de financement et capital social Comment financer la Ville qu’il nous faut, se sont demandé les participants aux campus urbains ? Comment les communautés vont-elles affronter la vie dans un contexte de ressources limitées ? Les solutions sont précisément au cœur des communautés et de réseaux sociaux animés par la réciprocité, la confiance, la coopération, et produisent des biens et des services non seulement pour eux-mêmes, mais pour un bien commun, ce qui est un élément clé de la Ville qu’il nous faut. 2. Renforcer l’autonomie dans l’espace urbain Les travailleurs du secteur informel de l’économie, les habitants des bidonvilles, les enfants et les jeunes sont de parfaits exemples de groupes qui, si on renforce leur autonomie et leur capacité à accéder à la ville, apportent d’importants bénéfices à la communauté, et ce bien plus qu’anticipé. 3. Optimisation des accès et flux urbains Il est possible de grandement améliorer l’accès et le flot des véhicules, les services publics et les données afin d’améliorer la qualité de vie globale des gens et d’augmenter les bénéfices économiques à plusieurs niveaux. De telles solutions ont également des impacts importants sur l’utilisation de l’énergie, du territoire et des ressources, qui touchent directement les problématiques environnementales et climatiques. 4. Mise en commun et partage Dans le même esprit, partager et mettre en commun données, vélos, voitures, services publics, etc. semble constituer une tendance pour aborder la diminution des ressources et optimiser l’utilisation de l’infrastructure et de l’espace urbain. Dans le même temps, ces solutions renforcent l’interaction sociale tout en générant des bénéfices économiques. 5. Les processus urbains environnementaux régénérateurs Ces solutions aident les villes à exploiter leur propre capacité à se régénérer afin d’atténuer leur empreinte écologique, toujours plus néfaste. Les activités inefficaces et les systèmes linéaires qui gaspillent doivent être remplacés par des systèmes circulaires et économes en ressources. 3
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1. Outils de financement et promotion du capital social 1.1. Les ‘Crédits Capital Social’, une nouvelle monnaie communautaire pour le bien commun Proposé par Asia Initiative Cette monnaie est conçue pour contrer la pauvreté monétaire, autonomiser les communautés et multiplier l’impact de l’aide. Les Crédits Capital Social (Social Capital Credits, SoCC en anglais) combinent les meilleures pratiques du crédit carbone et des programmes de fidélité des compagnies aériennes afin d’aider les communautés démunies à sortir de la pauvreté. L’association engage un dialogue avec différentes communautés afin de personnaliser des menus de SoCC selon leurs besoins et leurs capacités. Les gens choisissent ce qu’ils souhaitent faire pour aider leur communauté (par exemple, la gestion des déchets, planter des arbres, fournir de la main d’œuvre pour construire les infrastructures locales, de la maintenance, etc.) et ce contre quoi ils souhaitent échanger leurs SoCC, comme des réponses aux besoins de santé de leur famille, de l’assurance santé, des cours de formation, des réparations au domicile ou des crédits de communication téléphonique. En savoir plus: https://www.youtube.com/watch?v=QrdyMJETpqs&feature=youtu.be http://womensenews.org/story/21-leaders-the-21st-century/141220/21-leaders-2015-sevenwho-transform-cultures http://www.aec.at/aeblog/en/2015/10/22/social-capital-in-the-city/
1.2. Le financement participatif citoyen : une option collective pour le développement durable urbain Proposé par Co-City Le financement participatif désigne le fait de financer des projets en collectant des contributions monétaires auprès d’un très grand nombre de donneurs, généralement via Internet. Le financement participatif citoyen, qui s’applique aux projets citoyens, est un champ émergent qui permet de réaliser de nombreux projets d’intérêt public, qui vont de l’innovation sociale et environnementale aux espaces publics. A ce jour, le financement participatif pour les espaces publics a produit un très grand nombre de projets portés par les communautés urbaines pour transformer des zones défavorisées en parcs publics, construire des installations locales, des centres communautaires, etc. Le financement participatif citoyen en est toujours à ses débuts mais il constitue déjà une excellente opportunité de créer de nouvelles collaborations entre les citoyens, la société civile et les collectivités locales afin de promouvoir un développement local durable et inclusif. En savoir plus: https://co-city.fr https://www.spacehive.com https://www.ioby.org http://www.citizinvestor.com Articles traitant des collaborations entre des municipalités et des plateformes de financement participatif citoyen: http://curbed.com/archives/2015/09/22/why-londons-mayor-is-turning-to-crowdfunding-to-support-publicprojects.php
1.3. L’outil de financement par le partage de la valeur des terres Proposé par the Lincoln Institute of Land Policy Pour une croissance urbaine durable et équitable, il faut une base financière solide, et le foncier joue un rôle clé. Les outils de financement basés sur le foncier tels que la récupération des plus4
EMBARGO 11 OCTOBRE 11/2016 values, associés à une taxe foncière efficace, sont essentiels pour fournir l’infrastructure, le logement, les espaces publics, la sécurité publique ainsi que les autres biens et services publics. La taxe foncière est un système qui a fait ses preuves pour le financement de la provision de biens et services de base par les gouvernements locaux, et elle joue un rôle fondamental dans les finances des administrations locales dans des pays comme les Etats-Unis et le Canada. En complément de la taxe foncière, les outils de financement basés sur le foncier comme la récupération des plus-values utilisent la valeur ajoutée créée pour les propriétaires voisins et les promoteurs par les investissements publics dans l’infrastructure urbaine. Il est possible de mesurer cette augmentation de la valeur foncière et d’encourager le secteur privé à contribuer à la création d’infrastructures telles que des lignes de transports. Cette stratégie a pour effet de corriger les défaillances du marché qui, dans de nombreux cas, empêchent les investissements publics et privés dans l’infrastructure et l’expansion urbaine planifiée. En savoir plus: https://www.youtube.com/watch?v=Ho_Z1QoXHtk https://www.youtube.com/watch?v=vEZOGF2jSW8 https://www.youtube.com/watch?v=LvjQbhhPY_E http://www.lincolninst.edu/pubs/2414_Instrumentos-notablesde-pol%C3%ADticas-de-... http://www.lincolninst.edu/pubs/2244_Implementing-Value-Capture-in-Latin-America http://atlincolnhouse.typepad.com/weblog/2013/06/the-virtues-of-value-capture.ht... http://atlincolnhouse.typepad.com/weblog/2011/06/true-value.html http://www.lincolninst.edu/pubs/1791_Inclusionary-Housing-in-International-Persp... http://www.lincolninst.edu/subcenters/property-tax-in-latin-america/ http://www.lincolninst.edu/pubs/1114_Largescale-Urban-Interventions
1.4. Des technologies intelligentes pour des bâtiments intelligents Proposé par Politecnico di Milano Comment rendre la ville et le logement abordables? Les outils de modélisation des données sur le bâtiment (BIM) peuvent aider la communauté internationale à faire face à ces défis. Ces outils permettent de changer la manière dont nous planifions, construisons et gérons les villes, en optimisant les coûts tout au long du cycle de vie du projet. L’idée principale est que le module de base peut être utilisé partout dans le monde avec des technologies de construction locales afin de conserver l’identité du lieu. L’objectif est d’optimiser les coûts des matériaux, de la main d’œuvre et de la maintenance afin d’augmenter les solutions de logement pour les gens qui ne peuvent pas accéder à des solutions de logement classiques et enfin d’encourager le secteur immobilier privé à investir dans le logement abordable. Comme le montrent les graphiques représentant les coûts des différentes phases d’un projet au fil du temps, c’est l’étape d’entretien qui représente la partie la plus importante de la vie d’un bâtiment, à la fois en termes de temps et de coûts, nettement plus que toutes les autres étapes. Dès les premières phases du projet, il est possible de contrôler les coûts d’entretien et d’analyser les coûts du cycle de vie. C’est la raison pour laquelle dans la réalisation d’un projet, l’utilisation des outils BIM est plus efficace que les procédés de construction traditionnels.
En savoir plus: https://www.youtube.com/watch?v=2m_IL99WOzQ https://www.bca.gov.sg/publications/BuildSmart/others/buildsmart_11issue9.pdf https://www.youtube.com/watch?v=IWhuAQugmi8
2. Renforcer l’autonomie dans l’espace urbain 2.1. Espace de développement adapté aux enfants pour créer une ville qui convient à tous Proposé par ars86care foundation 5
EMBARGO 11 OCTOBRE 11/2016 Etant donné que 20% de la population mondiale a moins de 18 ans, l’initiative Child Friendly City a été créée afin de construire une ville plus favorable aux enfants, où les droits de l’enfant sont respectés et où l’on donne aux enfants la possibilité de réaliser leur potentiel. Le programme donne accès à une école maternelle de qualité, qui permet aux communautés en périphérie urbaine et particulièrement aux enfants défavorisés de profiter d’une école respectueuse des enfants mais aussi de l’environnement. Le programme a eu pour résultat d’améliorer les compétences de la communauté locale, en faisant des enseignants de la petite enfance ainsi que des enfants des agents du changement pour améliorer leur environnement quotidien. L’initiative a également créé un environnement plus favorable aux enfants en diminuant les disparités d’accès entre les zones rurales et les zones urbaines ainsi qu’en rendant les communautés en périphérie urbaine plus soucieuses de l’environnement. En savoir plus: www.ars86care.org https://www.youtube.com/watch?v=O3XIqtAIHYs
2.2. Inclusive Urban Design and Planning with Informal Workers Proposé par Asiye eTafuleni and WIEGO
AeT a inventé une nouvelle approche de l’aménagement des espaces publics dans le secteur du développement urbain qui montre les bénéfices d’une approche hybride en termes d’activités économiques et d’utilisation du territoire. AeT répond au manque d’approches créatives et innovantes dans la conception et la planification urbaines, ce qui a permis d’encourager un développement inclusif des travailleurs du secteur informel de l’économie. AeT a prouvé que fournir une infrastructure adaptée et habilitante influe de manière décisive sur la trajectoire de développement au bénéfice des travailleurs informels qui opèrent dans l’espace public. Cela a contribué à établir une approche de développement innovante qui soutient les travailleurs informels, qui sont de plus en plus intégrés en tant que contributeurs actifs à l’économie urbaine et reçoivent une plus grande visibilité, une plus grande légitimité et peuvent mieux faire entendre leur voix. Les travailleurs informels qui exercent dans l’espace public constituent l’une des plus grandes catégories du travail informel en Afrique. L’objectif d’AeT est de contribuer à rééquilibrer les choses, en tant qu’impératif socio-économique, en autonomisant la population africaine qui constitue la main d’œuvre urbaine informelle et qui était réprimée par le passé, marginalisée et exclue des environnements urbains économiquement viables. En savoir plus: https://www.youtube.com/watch?v=G0AhLKJrgCY https://www.youtube.com/watch?v=PF2zXqPROUs https://kzniajournal.wordpress.com/2013/06/10/collaborative-design
2.3. ArTourism: Combiner l’art et le tourisme pour générer de l’inclusion sociale et des communautés dynamiques Proposé par Fundación BogotArt
Artourism est un modèle qui permet de créer de l’inclusion sociale dans la ville, d’améliorer le sentiment d’appartenance à un endroit et de promouvoir un accès équitable aux arts. Ici, des œuvres graphiques sont réalisées par la communauté pour encourager le tourisme et afin de casser les clichés. Le projet a permis d’attirer des visiteurs dans un quartier qui jusque-là était plus célèbre pour son exclusion que pour son potentiel touristique. Pour l’instant, 100% des touristes qui ont visité le quartier de la Perseverancia en sont repartis avec une image positive et ont pris conscience des discriminations auxquelles les communautés font face. Depuis que les fresques murales ont été réalisées, la communauté en a pris soin et les œuvres sont toujours intactes. Le projet apporte également l’opportunité d’inviter les jeunes à risques de la 6
EMBARGO 11 OCTOBRE 11/2016 communauté à devenir guides touristiques, leur permettant ainsi de gagner un revenu durable et d’améliorer leur qualité de vie. En savoir plus: https://www.youtube.com/watch?v=UclrSSEQs0E http://wanderlustsoul.strikingly.com
2.4. Donner aux habitants des bidonvilles les moyens de prendre part à la planification et à l’établissement des budgets pour l’infrastructure Proposé par Practical Action Le projet a intégré la participation des habitants de bidonvilles au processus de planification et de budgétisation des autorités locales par le recours régulier à la planification participative au niveau local, dont ont bénéficié plus de 31 600 personnes appartenant à 82 communautés dans 6 municipalités au Bangladesh, au Népal et au Sri Lanka. Les communautés ne participent pas seulement à la planification mais elles prennent une part active à l’installation des infrastructures appropriées. Ce mécanisme durable, développé pour les associations basées dans les bidonvilles, a mené à une demande croissante pour des services d’infrastructure, entre autres besoins. Grâce à l’engagement continu des autorités locales avec les habitants des bidonvilles afin de fournir les services demandés, au cours de la troisième année du projet, deux millions d’euros supplémentaires ont été levés (davantage que le budget du projet) afin d’investir dans les infrastructures et l’amélioration des services. Quelques 18 800 habitants de bidonvilles ont bénéficié directement des améliorations de l’infrastructure et des services, et 337 personnes se sont vu assurer des moyens de subsistance. Les habitants ont vu leurs coûts de santé diminuer, le respect qu’on leur porte dans la ville augmenter, ainsi que leurs opportunités socio-économiques et culturelles. Les groupes les plus marginalisés, comme les Harijan, les personnes déplacées et les foyers dirigés par une mère seule ont tout particulièrement bénéficié du projet. En savoir plus: http://practicalaction.org/delivering-decentralisation https://www.facebook.com/DeliveringDecentralisation
2.5. Un laboratoire de prise de décision participative pour la réhabilitation des espaces publics Proposé par Place Identity Clusters, The Switch, la ville d’Athènes (Syn-Athina Platform) Actors of Urban Change Network Un procédé expérimental de planification participative a été développé qui incluait participation citoyenne, implication de différentes parties prenantes et partenariats intersectoriels. Ce procédé s’est basé sur l’organisation d’ateliers lors desquels les citoyens prennent des décisions communes afin de créer une compréhension commune des défis de la place publique en question et conçoivent des propositions pour la réhabiliter. Avec les barrières institutionnelles à la participation citoyenne, la diversité des parties prenantes et des communautés aux intérêts divergents, ainsi que les emplois du temps chargés des citoyens, le processus de participation peut paraitre vain. Mais le projet s’est concentré sur les processus de réhabilitation urbaine menés par les autorités locales et a cherché à les structurer de manière à ce que des citoyens aux parcours divers puissent participer et faire entendre leur voix. C’est pourquoi des méthodes de collaboration et de participation simples à suivre et innovantes telles que World Café, Open Space Technology et Collective Mind Map ont été choisies et introduites lors d’ateliers tout au long du processus de planification urbaine. En savoir plus: PEDIO_AGORA (project website) Actors of Urban Change (funding programme website) Platform For Political Innovation (video footage)
2.6. Réseau Quartiers verts - Active Neighborhoods Canada 7
EMBARGO 11 OCTOBRE 11/2016 Proposé par Montreal Urban Ecology Centre, The Toronto Centre for Active Transportation and Sustainable Calgary Society
Un réseau de communautés qui utilisent l’urbanisme participatif pour construire des quartiers verts, actifs et en bonne santé. Ce réseau travaille main dans la main pour multiplier les communautés plus adaptées aux piétons et aux cyclistes. L’objectif de long terme de l’initiative est de repenser l’urbanisme afin de le rendre plus favorables aux modes de déplacement actifs, avec une attention particulière apportée à la jeunesse. Le projet concerne douze communautés (citoyens, organisations et autres groupes) sélectionnées selon des critères précis. Ces communautés, situées au Québec, en Ontario et en Alberta, serviront à s’assurer que les exemples des meilleures pratiques d’urbanisme participatif et de communautés adaptées aux piétons et aux cyclistes continuent de voir le jour au Canada. En savoir plus: http://www.ecologieurbaine.net/en/activities-and-projects/projects/urban-planning-active-transportation/item/91active-neighbourhoods-canada
2.7. Une approche pro-pauvre de la facilitation de marché améliore les conditions de vie des travailleurs du secteur informel de la gestion des déchets solides Proposé par Practical Action Ce projet a renforcé les compétences en matière d’entrepreneuriat et de négociation collective des prix des travailleurs informels du secteur des déchets les plus marginalisés de la vallée de Katmandou. Un accent particulier a été porté sur la création d’une entité légale pour préserver le droit à un emploi décent et l’introduction de plans de protection sociale pour améliorer les conditions de travail et les sources de revenus. Le projet a eu d’importantes retombées économiques, sociales, ainsi qu’en termes de santé et d’éducation. Les travailleurs informels ont bénéficié d’une formation à l’entrepreneuriat de long terme et travaillent aujourd’hui sous l’égide d’une coopérative qui garantit leur accès à des plans de protection sociales et de santé ainsi que des revenus plus importants, ce qui a permis à leurs enfants d’avoir un meilleur accès à l’éducation. Le marché des déchets solides s’est développé de manière plus inclusive et offre désormais des prix 25% supérieurs pour les déchets recyclables récupérés par les travailleurs informels, ce qui rend le métier plus profitable et le service fourni à Katmandou plus durable. En savoir plus: http://eeas.europa.eu/delegations/nepal/press_corner/all_news/news/2011/20110708_01_en.htm http://practicalaction.org/poverty-reduction-of-informal-workers-in-solid-waste-management-prism-nepal
2.8. Les vendeurs de rue à Ahmedabad : s’organiser pour la sécurité de l’emploi Proposé par WIEGO and Self-Employed Women’s Association L’association SEWA a adopté une approche intégrée, combinant le travail de plaidoyer aux activités de développement comme le renforcement des compétences, le développement des liens avec les autorités, l’accès au financement, etc. Le projet a commencé avec l’organisation des vendeurs de rue membres de l’association, qui ont ensuite continué à travailler pour améliorer leur représentation dans les instances officielles de décision, accéder aux services de base et à la sécurité sociale, et trouver des solutions locales aux problèmes rencontrés. SEWA a une approche intégrée et travaille simultanément sur plusieurs des problèmes rencontrés par ses membres. Dans le cas des vendeurs de rue d’Ahmedabad, les efforts de plaidoyer de SEWA se sont accompagnés de la mise en relation de ses membres avec les services gouvernementaux et l’accès à des solutions de financement, ainsi que par des formations de renforcement des compétences. Cet ensemble d’activités répond non seulement aux besoins divers des vendeurs
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EMBARGO 11 OCTOBRE 11/2016 de rue mais leur apporte également des bénéfices à court terme pendant le long combat pour la défense de leurs intérêts En savoir plus: http://www.inclusivecities.org/wp-content/uploads/2015/11/IC-Ahmedabad-Case-Study.pdf
2.9. L’entrepreneuriat des jeunes et la fourniture de services urbains menés par les jeunes Proposé par World Vision International En permettant à des groupes informels de jeunes gens impliqués dans la gestion des déchets de former une coopérative structurée et en leur offrant des compétences en affaires, de la formation en entrepreneuriat et des conseils techniques, l’objectif de cette solution est de faire de la gestion des déchets une source de revenus plus viables économiquement pour les jeunes. Le projet a eu recours à une approche en trois volets pour donner les moyens aux jeunes gens de s’assurer des moyens de subsistance viables et d’améliorer la gestion des déchets solides dans la communauté. Le premier a été d’officialiser les groupes de jeunes urbains et renforcer leur pouvoir en les organisant dans une alliance reconnue pour la gestion des déchets, le second de leur donner les moyens techniques et entrepreneuriaux d’effectuer une gestion efficace du traitement des déchets et de développer leurs affaires, et enfin le plaidoyer pour l’engagement des jeunes dans les services urbains de base au sein des organes du gouvernement chargés des politiques. En savoir plus: http://www.wvi.org/our-urban-research-learning-initiative/video/waste-work
3. Optimisation des accès et flux urbains 3.1. Réseaux piétons souterrains Proposé par Associated Research Centers for the Urban Underground Space (ACUUS) Les villes qui possèdent un métro peuvent utiliser les réseaux piétons intérieurs pour réduire l’empreinte écologique du transport individuel. Les réseaux piétons souterrains sont des projets d’aménagement axés sur le transport en commun dans les centres villes, reliant les bâtiments principaux, le métro et les gares par des tunnels situés au-dessous du niveau de la rue. Ils offrent des installations commerciales et publiques à l’intérieur des bâtiments reliés et aident à densifier la ville ainsi qu’à réduire le recours aux voitures. Ils représentent une extension du métro et des gares et permettent d’en augmenter le nombre d’usagers dans les centres-villes tout en promouvant le développement d’activités économiques et sociales (espaces publics intérieurs) qui y sont reliées. Par exemple, dans la « ville souterraine » de Montréal, l’un des réseaux piétons intérieurs les plus développés, les propriétaires ont relié 62 bâtiments entre eux ainsi que 10 gares et stations de métro dans le quartier d’affaires. Contrairement à la plupart des autres quartiers d’affaires qui se vident après la sortie des bureaux, celui de Montréal reste vivant, dynamique et plus sûr grâce à son réseau piéton intérieur. En savoir plus: http://acuus.org/index.php/the-urban-underground-space http://www.scoop.it/t/underground-space# https://en.wikipedia.org/wiki/Underground_City,_Montreal
3.2. Mobilise ta ville Proposé par CODATU MobiliseYourCity (MYC) est un partenariat international ouvert créé par les gouvernements français et allemand et qui encourage les gouvernements locaux et nationaux dans les pays en 9
EMBARGO 11 OCTOBRE 11/2016 développement à planifier une mobilité urbaine durable afin de créer des villes plus inclusives, habitables et efficaces économiquement, mais aussi pour réduire les émissions des gaz à effet de serre. D’ici à 2020, une centaine de villes seront engagées dans la mise en œuvre des plans de mobilité urbaine durable avec le soutien des politiques nationales de transport durables. Ces plans et ces politiques permettent l’émergence d’une série de projets solides et intégrés dans les villes, facilitant l’identification des projets prioritaires et fournissant une feuille de route claire pour la décennie à venir. Cela augmente la visibilité des projets au fil du temps, ce qui permet d’attirer les investissements publics mais aussi privés. Cela permet également d’obtenir des fonds de la part de partenaires et donateurs du développement international (le financement lié au climat en particulier), ce qui accélère l’amélioration de la mobilité urbaine, réduit les embouteillages, la pollution atmosphérique et sonore ainsi que le nombre de victimes de la route. En savoir plus: http://www.mobiliseyourcity.net/
3.3. Funiculaires urbains : le futur de la mobilité urbaine se trouve dans les airs Proposé par Doppelmayer Alors que les villes s’étendent, la concurrence pour l’espace restant s’intensifie. Dans de nombreux cas, il n’est plus possible d’étendre le réseau routier existant. Ces problèmes sont amplifiés par un manque d’infrastructures de transport ainsi que par l’inadaptation des liaisons de transport entre certaines zones urbaines à l’intérieur et à l’extérieur des villes et les réseaux de transport principaux. Les funiculaires n’ont pas besoin de montagnes. De la traversée de rivières à l’évitement et la réduction des embouteillages, ils sont conçus pour aider les villes à résoudre leurs problèmes de mobilité. Les funiculaires ont déjà prouvé leur efficacité et leur attractivité en tant que solution abordable, innovante et rapide à mettre en place dans les réseaux de transport en commun. L’empreinte écologique des funiculaires est admirable, c’est l’un des moyens de transport les plus sûrs, il est silencieux et n’émet pas de gaz d’échappements. Les funiculaires fournissent un lien simple entre les autres moyens de transport. Par exemple, à La Paz, leur installation a sensiblement réduit les embouteillages. Un voyage qui prend une heure voire plus en voiture ne prend plus que 10 à 17 minutes en funiculaire. Les prix sont fixés à 3 bolivianos (35 centimes d’euros). L’accueil a été extrêmement positif, avec 100 000 tickets vendus pendant le premier weekend d’opération. Depuis le lancement, plus d’un million de passagers sont transportés chaque mois sur chaque ligne. En savoir plus: http://www.theguardian.co,cities/2016/feb/10/la-paz-cable-difference-city-subway-sky https://www.youtube.com/watch?v=xi4t3LO9JFo
3.4. Prédire les inondations causes par les précipitations Proposé par The International Federation of Consulting Engineers (FIDIC), Un modèle qui optimise les prédictions des inondations causées par les précipitations et de leurs conséquences par l’utilisation de différentes sources de données. En comparant les prédictions avec les évènements tels qu’ils se déroulent réellement, le modèle est perfectionné, améliorant ainsi la capacité à prévoir comment les précipitations ruissellent vers les zones situées plus bas. Les résultats sont modélisés en 3D. Présenter les résultats de cette manière permet de mieux sensibiliser non seulement les consultants et les fonctionnaires mais aussi les communautés et les citoyens, aux problèmes liés au climat. Cela a permis d’augmenter leur connaissance et leur compréhension de l’urbanisme et de la construction ou la reconstruction des espaces publics et des villes nouvelles. De plus, cela permet d’aborder d’autres sujets liés au changement 10
EMBARGO 11 OCTOBRE 11/2016 climatique, comme l’effet de l’îlot de chaleur urbain. Il est également possible de combiner et de pondérer les résultats. En savoir plus: https://youtu.be/K5fX23je-R4
4. Mise en commun et partage 4.1. Système de partage de vélos pour la connectivité du dernier kilomètre Proposé par: the European Cyclists Federation
L’initiative de Hyderabad pour le vélo va fournir la connectivité du dernier kilomètre au métro de Hyderabad grâce aux vélos. Le projet va mettre en place 63 parcs à vélos dans les stations de métro à Hyderabad et au total, le Hyderabad Bicycling Club (HBC) prévoit de construire près de 100 parcs à vélo à différents endroits de la ville pour permettre la connectivité du dernier kilomètre. Le HBC gère déjà deux parcs à vélos comptant 600 bicyclettes, en partenariat avec le conseil municipal. Le métro de Hyderabad compte 72 km de voies en construction, ce qui constitue un réseau de transport très dense desservi par 63 stations. C’est un partenariat publicprivé qui sera lancé en 2016. Le nombre d’usagers devrait atteindre 1,7 million de passagers par jour d’ici 2017 et jusqu’à 2,2 millions en 2024. On a porté une grande attention à la connectivité multimodale et des connexions ont été prévues avec les gares existantes, les arrêts de bus interurbains, les services de mini bus reliant les banlieues proches, les zones d’affaires et autres lieux d’intérêt. En savoir plus: http://unhabitat.org/moving-towards-electric-mobility-in-hyderabad-india/ http://ppmc-cop21.org/hyderabad-india-last-mile-connectivity-bicycle-share-system/
4.2. Cities Data Asset Proposé par Engie
Le Cities Data Asset a pour objectif de créer un mécanisme d’échange de données au niveau de la ville afin de faciliter le développement de services pour les autorités locales, les entreprises et les résidents. L’idée est simple : un même ensemble de donnés (par exemple, les informations énergétiques ou concernant un bâtiment) peuvent être utiles à plusieurs services ou parties prenantes. Mettre en commun la collecte de ces données aide les parties prenantes urbaines à trouver de manière plus économique et plus rapidement, les données dont elles ont besoin pour créer de nouveaux services. De plus, l’objective est également de créer des services transversaux pour la ville : la mise en place du mécanisme d’changes des données permet d’avoir une vue globale des services de la ville. Par exemple, il est possible de calculer l’impact d’une décision au sujet des véhicules électriques sur la qualité de l’air (« si j’investis 50 millions de dollars dans des véhicules électriques, quelle sera l’impact sur la qualité de l’air d’ici 5 an ? »). L’objectif est vraiment d’offrir cette vue globale à la ville, de mettre en évidence les liens cachés entre différents sujets et différentes décisions, et d’en créer de nouveaux. Baisse des coûts (pour toutes les parties prenantes), modèle commercial et l’approche systémique constituent les trois axes du projet. En savoir plus: https://www.dropbox.com/s/mbwm7jhdhabb0fd/20160215_Sim3D%20Full.mp4?dl=0
5. Les processus urbains environnementaux régénérateurs 5.1. Plateforme technologique en ligne pour une gestion intelligente des déchets recyclables 11
EMBARGO 11 OCTOBRE 11/2016 Proposé par REDIR-FEVELICOR REDIR est une plateforme technologique qui fournit aux villes des services de gestion en ligne des déchets recyclables et représente ainsi une opportunité pour la municipalité d’accentuer ses efforts en matière d’assainissement durable par d’autres moyens que les services de nettoiement urbains classiques. REDIR fournit des services de communication, logistiques ainsi qu’une gestion en ligne et en temps réel via une plateforme. Pour chaque opération réussie, REDIR prend une commission de 4,5% par an sur les ventes. En savoir plus: http://redirvenezuela.com/
5.2. Régénérer l’espace public à Merida Proposé par Fundación Hogares Poligono 108 est un quartier situé dans la partie ouest de la ville de Merida Yucatan et compte approximativement 2,500 logements. Le projet soutenu par Fundacion Hogares a concerné 3 730m² d’espaces publics qui ont profité à 8 432 résidents. La clé du succès du projet se trouve dans la stratégie d’engagement de la communauté. Le projet a été conçu lors d’un atelier de protection de l’environnement commandé par Fundacion Hogares et qui avait pour but de développer un programme de réhabilitation de l’espace public et qui a été développé en neuf étapes. L’idée derrière le projet était d’utiliser les matériaux locaux et résiduels et de redonner vie aux espaces publics qui avaient été abandonnés par la communauté à cause du manque d’endroits pour s’asseoir et leur accessibilité. En savoir plus: http://www.worldurbancampaign.org/regenerating-public-space-merida-yucat%C3%A1n-mexico
5.3. Une société à 2 000 Watts pour le développement urbain Proposé par ISOCARP, 2000-Watt Society Le concept de la société à 2000 Watts a pour objectif de diminuer la consommation d’énergie au niveau moyen mondial actuel de 2000 Watts. Une certification Site 2 000 Watts est décernée aux régions capables de démontrer qu’elles traitent leurs ressources de manière durable dans la construction des bâtiments, leur utilisation et leur remplacement, ainsi que dans les transports générés par leur utilisation. Pour cela, on mesure les valeurs de fonctionnement. Le certificat est attribué à deux niveaux : « site en développement » et « site opérationnel ». Le certificat « site en développement » est valable jusqu’à ce que 50% du bâtiment soit opérationnel dans son usage souhaité. Le site est alors considéré comme « opérationnel ». Les deux niveaux se différencient par les preuves à apporter et le seuil de tolérance établi pour atteindre les objectifs. En savoir plus: www.raumplanwirz.ch/ www.planungsamt.bs.ch https://ourworld.unu.edu/en/2000-watt-society
5.4. resilience.io Des outils intégrés et collaboratifs pour la résilience urbaine. Proposé par The Ecological Sequestration Trust resilience.io est un outil open-source qui permet aux villes-régions du monde entier d’évaluer leur trajectoire de développement actuelle et de planifier une trajectoire plus durable et plus résiliente. Le but est d’apporter une aide à la prise de décision en matière de planification, d’investissement et de politiques, d’intégrer la résilience au cœur des cités-régions et d’aider à atteindre les objectifs de développement durable pour l’après 2015. Pour cela il est essentiel 12
EMBARGO 11 OCTOBRE 11/2016 d’avoir un ensemble d’outils, ou une plateforme qui permette d’identifier et de mesurer les relations systémiques entre l’activité humaine, l’environnement et l’économie. La première phase de la plateforme est actuellement en développement grâce à un financement du Département britannique pour le développement international (DfID) et un prototype sera présenté au secteur de l’eau et de l’assainissement de la grande région métropolitaine d’Accra, au Ghana en mai 2016. C’est la première d’une série d’initiatives similaires établies pour d’autres villes-régions. Nous avons également mis en place des partenariats importants pour soutenir notre initiative avec WUC, UNSDSN, UNISDR, GPSDD, GEO, JWP Resilient Cities, UNCDF, C40, Rockefeller 100 resilient cities et la Banque Mondiale. Notre présence sur les réseaux sociaux s’étend rapidement avec plus d’un million et demi de personnes touchées en 2015. En savoir plus:http://resilience.io/portfolio/soil-to-sky-our-vision-and-inspiration-short-film... http://ecosequestrust.org/wp-content/uploads/2015/02/resilience.io-platform-repo... http://ecosequestrust.org/latest/video-our-resilience-io-platform-explained-in-d... http://ecosequestrust.org/financeforSDGs.pdf http://ecosequestrust.org/latest/publications/resilience-io-specification-docume... http://ecosequestrust.org/latest/publications/disaster-risk-management-of-cultur... http://ecosequestrust.org/category/presentation/ http://resilience.io/portfolio/how-resilience-io-can-build-value-into-city-regio... http://resilience.io/press/global-construction-review/ http://ecosequestrust.org/finding-the-pathway-to-a-resilient-future-for-the-grea...
5.5. Social Plastic Proposé par The Plastic Bank Avec l’initiative Social Plastic®, The Plastic Bank a pour objectif de monétiser les déchets plastiques. Ils encouragent les résidents de régions en développement à considérer le plastique comme une monnaie d’échange. Les déchets recueillis peuvent être échangés dans des bureaux de change locaux contre d’autres biens ou services. Le plastique ainsi collecté est ensuite recyclé et vendu à l’international sous la marque Social Plastic®. The Plastic Bank met en place des minicentres de recyclage où les résidents qui récupèrent le plastique (qu’il provienne de la nature, des foyers ou de l’industrie), peuvent l’y apporter et l’échanger contre de l’argent liquide, des biens ou des services. Le plastique est transféré vers des usines de recyclage du plastique locales où il est soit recyclé en plastique vierge prêt à être vendu à des entreprises du monde entier sous la marque Social Plastic®, soit utilisé comme matière première pour les imprimantes 3D et créer des objets dont la communauté a besoin. En savoir plus: http://plasticbank.org/ https://www.youtube.com/user/ThePlasticBank https://youtu.be/YEL_6EvgPE8 http://plasticbank.org/video/
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