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A l’origine, ce que l’on appelle communément «bourses de valeurs» ou «marchés financiers» sont les lieux où s'échangent divers produits financiersmais pas seulement. En effet, pratiquement tous les biens peuvent y être échangés, des titres financiers (actions, obligations...) aux denrées alimentaires, des devises (dollar, euro...) jusqu’aux taux d'intérêt. Tout s'échange donc, tout se négocie. Mais avant de pouvoir échanger des titres, encore faut-il que ces derniers existent. En France, la première société dont les titres étaient échangeables est née en 1250 à Toulouse [elle restera cotée jusqu'en 1946, sous le nom de Société Toulousaine d'Electricité de Bazacle].Il faudra ensuite attendre 1540 pour que naisse la première bourse, construite à Lyon, et qui fera concurrence à la bourse d'Anvers. C’est en 1572, devant la multiplication des «courratiers» [terme remplacé par celui d’«agent de change» en 1639],que Charles IX fixera par éditles règles de la profession afin, notamment, de séparer strictement leurs activités pour le compte de leurs clients et pour leur compte propre. Mais ce n’est que le 24 septembre 1724, qu’un arrêt établi par le Conseil d’État du roi donne naissance à la bourse de Paris. Cette dernière occupe alors l’hôtel de Nevers et est censée rétablir un semblant d’ordre au sein de l’économie française, bouleversée par la banqueroute du système de Law. Le système de Law était un système économique développé par l'écossais John Law, recommandant l'utilisation de papier monnaie plutôt que de monnaie métal. Ce système sera en vigueur en France de 1716 à 1720, et fonctionnera avec succès jusqu’à ce que la soumission de ce système à l'État français, notamment par la prise en charge des dettes des finances françaises, et la spéculation sur les actions de la compagnie de Law le conduisent finalement à la banqueroute lorsque les actionnaires, en 1720, demanderont à récupérer leur or, celui-ci ayant déjà disparu pour renflouer les caisses de l'État. Achevé en 1826, le Palais Brongniart [du nom de son concepteur] accueillit ensuite la bourse de Paris pendant plus de 150 ans avant de laisser place à un système informatisé. En 1800, 7 actions étaient cotées sur la place parisienne, puis 26 en 1826, plus de 800 en 1900, et un peu moins de 1200 titres en 2008. L’accroissement rapide des volumes d'activités a en effet incité les autorités de marché à développer, à la fin des années 1980,un puissant système informatique,le système CAC [Cotation Assistée en Continu], permettant de gérer plusieurs dizaines de milliards d'euros chaque jour.Ce système a ensuite été remplacé dans les années 1990 par la technologie NSC [Nouveau Système de Cotation]. Au final, la bourse de Paris a été rebaptisée en 2000 Euronext Paris, devenant de fait une filiale d'Euronext qui regroupait en 2002 les places d’Amsterdam, Bruxelles, Paris et Lisbonne. En 2007, le groupe Euronext a fusionné avec le NYSE [New York Stock Exchange] pour donner la holding NYSE Euronext. Quant au Palais Brongniart, le bâtiment qui est propriété de la Ville de Paris, est actuellement un lieu de conférences, de séminaires et de réceptions géré par Euronext. Le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, a lancé une mission de définition et de préfiguration de ce que pourra devenir ce site après 2009.
Histoire du Forex Le Forex : Passé, Présent et Futur
Le Forex : Passé
L’Histoire du Négoce des Devises Le concept d’échange de monnaies étrangères remonte au moyen-âge, lorsque le premier papier monnaie a été émis pour faciliter le système de paiements des marchants et commerçants, en introduisant les reconnaissances de dette et les billets à ordre. À cette époque, les nations, les provinces et les municipalités ont commencé à stocker de l’or, de l’argent, du cuivre et d'autres instruments de valeur, et ont émis des billets à ordre contre l’ensemble de ces valeurs.Jusqu’à la fin de la Première Guerre Mondiale, les marchés Forex étaient relativement inactifs et demeuraient stables. Cependant après la Première Guerre Mondiale, la volatilité du marché Forex s’est fortement accrue, avec une augmentation de la spéculation de la part des investisseurs. La récession n’a pas été tendre avec la plupart des premiers spéculateurs ; certains prétendent que le niveau élevé de spéculation a été à l'origine de la Grande Dépression. Suite à cette période très difficile, de nombreux enseignements ont été tires afin de consolider le système financier. Les autorités et décideurs politiques ont pris la mesure du poids des marchés des devises dans système financier et en 1931, une période de redéfinition du Forex et de la politique monétaire a débuté.
Les Accords de Bretton Woods Après la Seconde Guerre Mondiale, les accords de Bretton Woods ont été signés. Les pays signataires se sont mis d'accord pour réguler les fluctuations de leur monnaie avec une marge faible par rapport au dollar US, en conservant des réserves d'or équivalentes. Dans ce cadre, les gouvernements ne furent plus autorisés à dévaluer leur monnaie afin d’obtenir un avantage compétitif.Dans des cas d’absolue nécessité, les dévaluations étaient néanmoins autorisées, mais dans une limite ne dépassant pas 10%.Au cours des années 50, l’accroissement du commerce mondial a entraîné des transferts de capitaux massifs dus à la reconstruction d’après guerre. Cela engendra une instabilité des taux de change selon l’accord de Bretton Woods En 1971, la situation globale a entraîné la fin du système de Bretton Woods. Le Président américain,Richard Nixon a supprimé l’étalon-or afin de pouvoir imprimer plus de dollar et financer la Guerre du Vietnam.Cela marqua l'avènement d'un nouveau système basé sur le débit/crédit. En 1973,les monnaies des principaux pays industrialisés devinrent flottantes et leur cours de changeévoluèrent en fonction de l'offre et de la demande sur le marché du Forex. Les prix fluctuaient chaque jour avec un volume d’échange et une volatilité plus importante au cours des années 70 ; ces changements drastiques ont permis de faire émerger de nouveaux instruments financiers et d'encourager la libéralisation des marchés et la dérégulation
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Aider les traders à comprendre comment les actions cotées en bourse affectent le marché des devises. Les marchés financiers sont étroitement liés, et nous voyons un bon exemple de cela dans la relation entre le marché des actions et le marché des changes. Le principe d’analyse fondamentale derrière la négociation des actions et des devises est la perception du marché, ce qui en soi montre la façon dont une économie se porte. Les actions des compagnies sont négociées comme des actions cotées en bourse sur les marchés boursiers, et la performance de ces sociétés peut être grandement affectée par l'état de l'économie des sociétés mères. L'état de l'économie a aussi une incidence directe sur la perception qu'ont les traders de la monnaie de ce pays
Comment les Actions Cotées en Bourse Affectent-elles le Marché Forex Afin que vous compreniez pleinement les effets que les actions cotées en bourse peuvent avoir sur le marché forex, nous allons illustrer nos propos avec quelques exemples des réalités du marché actuel. Les pays dont l’économie est fondée sur l‘exportation suivent habituellement une politique de dévaluation de la monnaie. Lorsque la monnaie locale est faible, elle rend le coût des exportations de ce pays plus faible pour le consommateur final, et cela influence l'achat des produits d'un tel pays. Cela augmente les gains des entreprises qui produisent ces produits. Tant que les compagnies gagnent plus, elles produisent plus et cela favorisera la disposition de la banque centrale locale vers le maintien de la devise à un faible taux. Cette situation s’est jouée au Japon vers la fin des années 80 jusqu‘au milieu des années 90, avant qu‘une combinaison de facteurs locaux n’affecte négativement l'économie japonaise et ainsi que la valeur de son marché boursier. Actuellement, le yen japonais a vu un renforcement significatif et la valeur de son marché boursier a chuté de façon spectaculaire depuis les sommets connus dans le milieu des années 90. Actuellement, il ya une corrélation inverse entre la paire de devises EUR/JPY, et la valeur de l'indice Nikkei 225. Voici un autre exemple.: Si les marchés boursiers américains font l'expérience d'une forte reprise, nous sommes susceptibles de voir un afflux important de liquidités étrangères aux États-Unis lorsque les investisseurs internationaux se précipiteront pour rejoindre la partie. N’oubliez pas que de nombreuses entreprises étrangères sont également cotées sur les marchés américains comme American Depository Receipts (ADR). Cet afflux va provoquer une augmentation correspondante de la valeur du dollar américain, étant donné que ces investisseurs étrangers doivent vendre leurs devises locales pour acheter l'USD afin d’ouvrir des positions. L'inverse est également vrai. La mauvaise performance des marchés boursiers américains verra la fuite des capitaux et une baisse correspondante de la valeur de l'USD.
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Le Forex n’est pas un marché comme les autres… Ses spécificités sont autant d’avantages auxquels aucun autre marché ne peut prétendre : Le forex est ouvert 24 heures sur 24 Contrairement aux marchés action, le forex est un marché ouvert 24h sur 24, du dimanche soir au vendredi soir (heures françaises). Cela signifie que vous pouvez trader absolument quand vous le voulez! Pratique pour les emplois du temps chargés! Le Forex est un marché aux nombreuses opportunités Contrairement aux marchés action, le forex est un marché ouvert 24h sur 24, du dimanche soir au vendredi soir (heures françaises). Cela signifie que vous pouvez trader absolument quand vous le voulez! Pratique pour les emplois du temps chargés! Le Forex est un marché aux nombreuses opportunités Il y a toujours une bonne opportunité de trading sur le forex. En effet, l’effet de levier proposé par les brokers permet de gagner beaucoup d’argent sur de très petites variations, ce qui multiplie les possibilités de gains! Le Forex est un marché à l’abri des manipulations Le forex est également le plus gros marché du monde. Plus de 4000 milliards de dollars sont en effets échangés chaque jour sur le forex. Avec un tel volume, il devient donc difficile de manipuler les cours, même avec des positions de plusieurs millions de dollars! La forex est donc un marché bien moins sujet aux manipulations que les marchés action. Le Forex est un marché sans pièges Souvent, lorsque l’on pratique le trading sur des actions, on se rend compte qu’une bonne analyse a été invalidée par des propos d’un dirigeant, ou par la signature de tel ou tel contrat, qui impacte le cours de l’action à laquelle on s’intéresse. Sur le forex, il existe un planning précis et prévu à l’avance des publications et déclarations qui pourraient influencer les devises. Vous pouvez donc grâce aux calendriers économiques savoir quand une statistique importante va être publiée, et ainsi éviter les mauvaises surprises!
Le Forex permet de gagner sur les hausses comme sur les baisses Le forex permet en effet de miser sur la hausse ou sur la baisse d’une devise. Il est certes également possible de la faire sur le marché action, mais pas sur toutes les actions, et parfois via d’obscurs « produits dérivés ». Sur le forex, la seule différence entre miser sur une baisse et miser sur une hausse réside dans le fait que vous devez cliquer sur vendre au lieu de acheter…
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il est également important de connaître les tranches horaires où le nombre de traders sur le marché est maximal, afin de renforcer encore plus le potentiel de votre analyse. Le Forex étant un marché global, il convient donc de prendre en compte les fuseaux horaires, car même si le forex est ouvert 24 heures sur 24, les traders doivent dormir à un moment! Vous retrouverez donc ci-dessous un tableau vous présentant les horaires d’activité maximale pour les trois zones les plus importantes en ce qui concerne le marché des devises
On remarque donc que la tranche horaire londonienne est la plus intéressante. En effet, elle chevauche la zone NY/ Tokyo.
Le tableau ci dessous illustre parfaitement cette réalité.
On constate en effet que pour les 4 paires majeures, c’est pendant la ses- sion de Londres que la volatilité moyenne est la plus importante.En conclusion, il est donc préférable de pratiquer le trading de 9h à 18h environ. Cela ne veut pas dire qu’il est impossible ou trop dangereux de faire de trader le forex en dehors de ces horaires, mais dans ce cas, il faudra être encore plus prudents, et bien choisir les paires sur lesquelles intervenir!
Il est également important de noter que les débuts et fins de semaines donnent parfois lieu à des surprises…
9H / 17 H OUVERTURE FERMETURE
Le lundi, les opérateurs digèrent souvent les informations du weekend, tandis que le vendredi, les opérateurs peuvent décider de sécuriser leurs bénéfices avant le weekend…
0(7+2'( '( 75$',1* On entend souvent parler de « méthode de trading ». Mais sous cette expression qui peut impressionner les novices se cache en réalité quelque chose de très simple. Nous avons étudié tout au long de la formation différentes techniques d’analyse. Cependant, nous avons étudié ces techniques isolément, sans les inscrire dans un ordre précis ou une démarche logique. Les méthodes de trading visent donc à mettre de l’ordre dans tout ceci. Pour faire simple, il s’agit d’un tutoriel pas à pas pour effectuer une opération de trading. Vous devrez donc choisir quoi faire et dans quel ordre, depuis l’ouverture de votre graphique à la clôture de la position. Nous allons donc vous présenter ci-dessous une méthode de trading basique, mais tout à fait applicable, que vous pourrez modifier et adapter à vos besoins.
Exemple de méthode de trading
étape 1: Choisir ses graphiques Pour du trading à très court terme, nous prendrons 2 graphiques. Le graphique en 5 minutes (chaque bougie représente 5 minutes) pour le prise de position, et le graphique 15 minutes pour définir la tendance générale.
étape 2: Pointer les plus hauts et les plus bas sur le graphique le plus long A cette étape, il convient de ponter les pics et les creux sur votre graphique. Comme nous l’avons vu, les pics et les creux interviendront en effet lors du traçage de toutes les figures graphique.
étape 3: Pointer les plus hauts et les plus bas sur le graphique le plus long
A cette étape, on se servira des pics et des creux repérés plus haut pour identifier des supports, des résistances, des lignes de tendance, des canaux ou des figures particulières. A la fin de cette étape, nous en savons donc plus sur le tendance (haussière? Baissière? Retournement en cours? Incertitude?) étape 4: Confirmer la tendance générale avec les moyennes mobiles Il s’agira ici de confirmer les observations de l’étape 3 grâce à l’étude des moyennes mobiles. A la fin de cette étape, nous avons donc définit la tendance générale, et savons donc dans quel sens il est préférable de se positionner.
étape 5: Pointer les plus hauts et les plus bas sur le graphique le plus court Maintenant que nous avons définit la tendance générale, il convient de regarder plus précisément à quel moment il faut prendre position. Dans un premier temps, on reprendra donc le travail effectué en étape 2 sur le graphique le plus court.
étape 6: Identifier les figures graphique sur le graphique le plus court Comme à l’étape 3, on identifiera ici des figures graphiques grâce aux plus hauts et au plus bas pointés précédemment. A ce stade, on pourra donc commencer à trouver des signaux de trading graphiques. Pour les plus prudents, on ne tiendra compte que des signaux allant dans le sens de la tendance générale repérée sur le graphique le plus long.
étape 7: Etude des indicateurs sur le graph le plus court A cette étape, on relèvera les signaux que peuvent nous fournir les indica- teurs, de préférence en les confirmant entre eux. A la fin de cette étape, nous pouvons donc comparer les signaux graphiques et les signaux techniques, ce qui nous permettra de confirmer une nouvelle fois la prise de position. Ici aussi les plus prudents ne tiendront compte que des signaux allant dans le sens de la tendance générale repérée sur le graphique le plus long.
étape 8: Positionnement des stops et des limites A ce stade, la prise de position est décidée, et il convient donc de position- ner ses stops et ses limites. Pour cela, on tiendra compte des principes vu au cours de la leçon sur la gestion du risque, et on s’aidera également des niveaux important que l’on pourra repérer avec les supports, les résistan- ces, les points pivots et les retracements de Fibonacci.
L’utilité des méthodes de trading Selon nous, l’utilité d’une méthode de trading est évidente. Mais si tel n’est pas le cas pour vous, vous trouverez ci-dessous des arguments qui devraient vous convaincre! Les méthodes de trading permettent d’éviter les erreurs émotionnelles : En décidant à l’avance de vos actions, vous éviterez de vous laisser guider par vos émotions. Vous n’aurez qu’à appliquer la méthode pas à pas, sans vous poser de questions! Les méthodes de trading permettent d’identifier «ce qui fonctionne» : En plus d’utiliser une méthode de trading, il peut être très intéressant de tenir un journal de trading. Il s’agit d’un document répertoriant toutes vos prises de positions, ainsi que les raisons de ces prises de position et leurs résultats. Vous pourrez ainsi identifier ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins, pour ainsi mettre l’accent sur ce qui fonctionne! Les méthodes de trading sont sans cesse mises à jour : Si vous suivez une méthode, et que vous tenez un journal de trading, vous pourrez modifier la méthode en fonction de ses résultats, en cherchant à l’améliorer. En suivant et en modifiant régulièrement votre méthode de trading, vous collerez ainsi toujours à ce qui fonctionne le mieux à un moment donné!
36<&+2/2*,( '8 75$'(5 Vous en avez certainement déjà entendu parler si vous avez pu écouter des traders expérimentés : La psychologie est la gestion des émotions est une des plus grade difficulté que peut rencontrer un trader. En investissant son propre argent et en prenant des risques, on fait immanquablement intervenir beaucoup d’émotions : L’avidité, l’espoir, la peur, voire même la panique! Quand on commence à trader en conditions réelles, on se rend vite compte que ce sont ces émotions qui sont la source des plus grandes pertes et des plus mauvaises opérations. La plupart du temps, vos émotions vous conduiront en effet à prendre la mauvaise décision. Plutôt que de vous détailler les erreurs que peuvent engendrer les émotions, nous avons décidé de nous appuyer sur les propos d’un célèbre trader, Jesse Livermore, qui opérait au début du 20 ème siècle, en vous présentant et en vous expliquant des extraits de sa biographie, Mémoires d’un spéculateur. « En fait, j’ai toujours gagné de l’argent lorsque j’étais certain d’avoir raison avant même de prendre position. Ce qui me perdait c’était de vouloir prendre sans cesse de nouvelles positions » « C’est le besoin d’agir sans cesse et sans raison valable qui est la cause de tant de pertes à Wall Street, même chez les professionnels » « Personne ne peut disposer de raisons valables pour acheter ou vendre tous les jours ». Ici, Jesse Livermore met en lumière un biais courant chez beaucoup de trader : Ne pas être capable de rester à l’écart du marché. Si on a toutes les bonnes raisons de prendre une position, on y va. Sinon, on s’abstient, tout simplement… Parce qu’il est impensable que des opportunités réellement profitables se présentent tous les jours, à moins d’avoir vraiment l’oeil sur tous les marchés… « Celui qui a raison a toujours deux alliés à ses côtés : les conditions de base et tous ceux qui ont tort. » Avec cette phrase, Livermore résume les raisons pour lesquelles certains « vents de panique » sur les marchés peuvent être extrêmement profitables pour certains… Par « conditions de base », l’auteur entend « fondamentaux », c’est à dire les bilans et résultats pour les entreprises par exemple. Ainsi, si un vent de panique fait chuter le cours d’une action en dessous de sa « valeur réelle» (valeur réelle de la société / nombre d’actions), cela crée de grosses opportunités pour ceux qui ont su rester de marbre, et se fier à des éléments tangibles au lieu de céder à la panique. Car une fois la panique passée, tous les « moutons » voudront racheter aussi vite qu’ils ont voulu vendre (et donc faire rapidement monter les cours), mais pour eux, il sera trop tard… « Sans confiance dans son propre jugement, personne ne peut aller bien loin. » Là, on rejoint ce qu’on disait juste avant : Pour ne pas céder aux paniques injustifiées, il faut avoir confiance en soi et en son jugement, et avoir des certitudes assez fortes pour ne pas être perturbé par les avis contraires.
36<&+2/2*,( '8 75$'(5 « La seule chose qu’on ait à faire quand on réalise qu’on se trompe, c’est d’avoir raison en cessant d’avoir tort. » Là, on rejoint ce qu’on disait juste avant : Pour ne pas céder aux paniques injustifiées, il faut avoir confiance en soi et en son jugement, et avoir des certitudes assez fortes pour ne pas être perturbé par les avis contraires. « C’est le fait d’avoir tort, pas le fait de perdre, qui nuit le plus à votre portefeuille et à votre âme. » Jesse Livermore explique ici que ce n’est pas grave d’accuser des pertes, l’important étant de ne pas les laisser enfler. On peut avoir tort, mais comme il disait dans la citation précédente, on a raison dès qu’on sait qu’on a eu tort… L’important n’est donc pas de gagner à chaque fois, mais d’avoir assez souvent raison pour que le bilan soit positif. « J’ai fait exactement ce qu’il ne fallait pas faire. Je per- dais sur le coton et j’ai conservé ma position. Je gagnais sur le blé et j’ai vendu ma position. » « Il faut toujours vendre la position qui est perdante et garder celle qui est gagnante. » Avec ces deux citations, Livermore souligne l’erreur la plus commune dans le trading : Vendre trop tôt une position gagnante, et conserver trop long- temps une position perdante.Un trader qui garde trop longtemps une position perdante ne veut pas admettre qu’il a eu tort, il se dit que le vent va tourner en se basant uniquement sur l’espoir. Un trader qui coupe trop tôt une position gagnante manque de confiance en lui, et s’étonne presque d’avoir eu raison. Alors il coupe, en se disant que ce qu’il a gagné c’est déjà bien, pour ensuite se rendre compte qu’il avait vraiment raison et qu’il aurait pu gagner trois fois plus. « De toutes les erreurs de la spéculation, il n’y en a pas de plus grave que d’essayer de moyenner une position perdante. » On rejoint encore une fois le principe selon lequel il faut rapidement admettre qu’on a eu tort quand c’est le cas. L’auteur met donc en lumière une erreur courante : augmenter la taille d’une position perdante afin de faire baisser mathématiquement son prix d’achat moyen, dans l’espoir d’une remontée future. Cela peut être judicieux dans certains cas, mais il faut être certain d’avoir raison quand la majorité a tort… Cependant, d’une manière générale, il vaut mieux couper tôt, et passer à autre chose, surtout quand on trade à court terme. « Aucune personne raisonnable ne peut se plaindre de payer pour ses erreurs. » Les erreurs forgent l’expérience, c’est ce que Livermore semble vouloir dire ici. Une erreur serait en effet moins marquante si elle n’occasionnait pas une perte financière… On peut aussi penser que l’auteur paraphrase simplement l’expression populaire « on ne peut s’en prendre qu’à soi même », ce qui est particulièrement pertinent quand on parle d’erreur de trading… « Tout ce qui se produit sur les marchés aujourd’hui s’est déjà produit dans le passé et se produira dans l’avenir». Par cette phrase, l’auteur met en lumière le postulat de base de l’analyse technique « originelle » : Ce qui s’est produit dans le passé se reproduira à l’avenir.
36<&+2/2*,( '8 75$'(5 C’est le principe sous jacent de toute la doctrine de l’analyse technique: Par exemple, une résistance est fondée sur le fait que si les cours ont échoué a franchir un seuil plusieurs fois, il y a de fortes probabilités pour que la situation perdure. « Dans la pratique, on doit se méfier de beaucoup de chose, et surtout de soi-même, c’est à dire de la nature humaine. » L’ennemi numéro 1 du trader est sa psychologie, ses émotions. L’avidité, la peur ou encore l’espoir, peuvent en effet pousser les investisseurs à prendre des décisions irrationnelles. « Une grande partie des désastres réalisés par des hommes brillants peuvent être directement attribués à la prétention, une maladie très couteuse partout et pour tout le monde, particulièrement pour un spéculateur. » Un autre défaut qui peut faire perdre beaucoup d’argent est l’orgueil. Rien n’est plus pénalisant que de ne pas admettre qu’on a pri une mauvaise décision, de se croire forcément plus fort que le marché. Il faut faire preuve d’humilité et savoir rapidement admettre qu’on a tort pour réussir en trading… « Il n’existe personne à Wall Street qui n’a pas perdu de l’argent en essayant de faire payer par la bourse qui une voiture, qui un bijou, un bateau ou un tableau. » « Que fait un homme quand il se met en tête de faire payer par la bourse une nécessité pressante? Et bien il ne fait qu’espérer : il parie.» « Bien sûr, il m’arrivait de me laisser gagner par l’excitation du jeu, et je perdais alors tout jugement ». L’avidité, que l’auteur évoque avec ces phrases est également un défaut qui peut être préjudiciable…Lorsque l’on est pressé, on prend le risque de faire des erreurs, ou de prendre des positions avec une conviction douteuse, tout simplement parce qu’on veut se donner le maximum de chances de gagner vite. Et tout ce qu’on arrive a faire au final en agissant ainsi, c’est perdre de l’argent… « Vous trouverez beaucoup de gens, réputés intelligents, qui sont haussiers simplement parce qu’ils ont des actions ». Jesse Livermore pointe ici un biais courant chez certains investisseurs, qui essaient de se rassurer en se persuadant que le marché va aller dans le bon sens. Il est en effet bien plus confortable psychologiquement de penser que ça va monter quand on a acheté… Mais encore une fois, on ne fait rien de bon en agissant ainsi, on reste aveugle et sourd aux évolutions du marché, et lorsque l’erreur devient impossible à occulter, il est trop tard et on a déjà beaucoup perdu… «S’emporter contre le marché parce qu’il ne réagit pas comme vous vous y attendiez, ou parce qu’il évolue irrationnellement contre vous, n’a pas plus de sens que de reprocher à vos poumons une pneumonie. »
L’auteur rappelle ici un principe qui lui est cher : « On ne peut s’en prendre qu’à soi même » quand on a eu tort… «Lorsque vous avez compris ce qu’il faut faire pour ne pas perdre d’argent, vous commencez à comprendre ce qu’il faut faire pour en gagner ».
36<&+2/2*,( '8 75$'(5 Lorsqu’on arrive à limiter ses pertes, lorsqu’on sait abandonner vite de mauvaises positions et ne pas prendre de position à tout prix, on a parcouru 90% du chemin qui mène à la réussite en trading. Ensuite, tout est question d’optimisation et de gestion du risque. « Se retrouver sur la paille est une excellente école. » De la même manière qu’un boxeur apprendra bien plus vite à monter sa garde si il prend des coups, un trader apprendra bien plus de ses erreurs si celles ci font mal au portefeuille… A propos des interventions virtuelles sur le marché, et citant un duelliste devant se battre le lendemain et prétendant pouvoir atteindre le pied d’un verre à vin à vingt mètres: « Pouvez-vous atteindre le pied d’un verre à vin, si ce même verre à vin vous met en joue ? » Ici, on parle d’une situation que beaucoup ont connu sur le Forex. En effet, la plupart des broker proposent des «comptes de démonstration », qui permettent de trader de l’argent virtuel en situation de marché réelle. Et beaucoup de traders très profitables en démo deviennent des machines à perdre de l’argent en passant au réel… Tout simplement parce que de l’argent est en jeu, et que les émotions interviennent.
Si vous vous reconnaissez dans certaines des erreurs citées ci dessus, bravo! Vous êtes un trader tout à fait normal! Seul un surhomme pourrait en effet éluder totalement ses émotions face aux risques de pertes.
Cependant, rien que le fait de connaître ces erreurs répandues peuvent vous permettre de les éviter! Mais pour éviter tout risque de laisser vos émotions se jouer de vous, poser vous cette question à chaque décision : Mon avis repose-t-il sur l’analyse ou sur des éléments logiques? Si oui, foncez, si non, arrêtez tout immédiatement!
FORMATION
CONFIANCE
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INFORMATION
TRADE
PROFIT
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Cette formation arrive à son terme, et avec un peu de pratique, vous devriez pouvoir commencer à y voir plus clair! Il va donc vous falloir choisir un broker afin d’effectuer vos opérations. Or, des dizaines de brokers proposent leurs services, et les critères de choix sont nombreux… Il peut donc être difficile pour un novice de s’y retrouver, c’est pourquoi nous vous présenterons ci-dessous les principaux critères à étudier pour évaluer un broker : La plateforme La plateforme la plus répandue est sans conteste la plateforme MetaTrader4. Sa diffusion est telle qu’on pourrait presque parler de monopole. Toutefois, même si cette plateforme a de nombreux atouts, d’autres plate- formes de grande qualité circulent. Par ailleurs, MetaTrader4 peut paraître assez complexe aux débutants, ou aux personnes dont le trading ne nécessite pas de fonctionnalités aussi avancées que le propose MT4. Il est aussi important de noter que la technologie de la plateforme MT4 appar¬tient à la société Boston Technologies. Les brokers proposant MT4 ne peuvent donc pas modifier la plateforme à leur guise pour coller au mieux aux attentes de leurs clients… Il peut donc en conséquence être intéressant d’étudier les brokers disposant de leur propre plateforme, avec une technologie propriétaire. Les innovations et les améliorations de la plateforme seront plus fréquentes, et répondront plus directement à vos attentes. De même, en cas de problème avec la plateforme, vous serez en contact direct avec les concepteurs! Nous n’avons jamais été fans de la plateforme MT4… Par conséquent, nous recommandons de notre côté le choix d’un broker proposant sa propre plateforme. Cependant, le mieux reste de tester les différentes plateformes en mode démonstration, afin d’être sur de choisir ce qui vous convient. Le type de Spread Les brokers forex proposent des spreads de deux types : fixes ou variables. Comme leur nom l’indique, les spread fixes restent constants quelles que soient les conditions de marchés. Les spreads variables peuvent quant à eux augmenter considérablement dans certaines conditions de marché : lorsque la volatilité est faible, ou lors des publication de statistiques. Comme pour le scalping, ceci est dû au business model du broker. Il est d’ailleurs intéressant de noter ici que généralement, les brokers qui autorisent le scalping proposent également des spreads fixes. Il faut aussi être prévenu : Rares sont les brokers sérieux qui proposent un spreads fixe de moins de 3 pips sur l’EUR/USD, et lorsque vous voyez un broker afficher des spread excessivement bas, soyez sûr que ceux-ci peuvent dans certains cas faire le grand écart! Nous préférons de notre côté la sécurité et la prévisibilité des spreads fixes, à condition de ne pas dépasser les 3 pips sur EUR/USD.
CHOISIR UN BROKER
Les mini Lots Un lot dit standard représente un montant de 100.000 dollars. Avec un effet de levier de 100, un lot de 100.000 dollars mobilise 1000 dollars de marge, ce qui est conséquent. Par ailleurs, avec des lots de 100.000 dollars, une variation de 1 pips représente 10 dollars, ce qui peut vous conduire à vite perdre toute votre mise…Pour pallier à ce problème, la plupart des brokers proposent des lots frac- tionnés, de 0,1 lot (10.000 dollars) ou même de 0,01 lot (1000 dollars).Pour plus de clarté, vous retrouverez ci-dessous un tableau de correspon- dance entre les lots de différentes tailles, dans l’hypothèse d’un effet de levier de 100. On comprend donc bien que plus le lot est important, plus la prise de ris- que est grande. Nous conseillons de choisir un broker vous permettant d’in- vestir sur des micro lots de 1.000 USD. Les débutants pourront ainsi se familiariser avec le trading en conditions réelles sans prendre trop de risques. La régulation Désormais, la plupart des brokers sont « régulés » par un organisme de contrôle, qui s’assure du respect de la déontologie et des critères de soli- dité financière. Choisir un broker régulé n’est certes pas un gage de solidité sans faille, mais vous garantit au moins le respect de certaines règles. La plupart des pays disposent de leurs organismes de régulation, aussi, nous allons vous présenter les principaux ci-dessous : l’important est de choisir un broker régulé, et peu importe la pays dans lequel il est régulé. Plus qu’une garantie, la régulation représente selon nous la volonté du broker de se conformer à certaines règles, et de se soumettre à une certaine surveillance, ce qui est rassurant. Il existe de nombreux autres critères pour choisir un broker, mais ceux- ci sont selon nous les plus importants. Le programme de formation au trading simplifié de est désormais achevé! Vous devriez donc pouvoir vous lancer sur le marché de Forex en sachant de quoi vous parlez, et sans vous retrouver désarmé devant vos graphiques. Il est toutefois important de rappeler que les risques de pertes sont élevés , au moins autant que le sont les potentiels de gains. La plus grande des prudences sera donc de mise dans l’application de vos connaissances dans le cadre du trading réel! Il ne faudra par ailleurs pas oublier les notions-piliers de notre philosophie de trading : -Toujours utiliser des outils simples et très répandus -Toujours utiliser une méthode de trading clairement définie -Ne jamais se laisser gagner par les émotions -Le bon sens est la meilleure des techniques d’analyse
Pour aller plus loin dans votre formation, pratiquer le trading est la meilleure des écoles.