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DÉCIDER D’UNE STRATÉGIE, CHOISIR LES OUTILS !

Le travail du sol pèse lourd dans les performances économiques des exploitations : les opérations, surtout celles de travail profond, sont coûteuses en énergie et en charges de mécanisation. Par ailleurs, le travail du sol impacte considérablement, à certaines périodes, l’organisation du travail. Enfin, il est un levier important pour mettre en œuvre de nouvelles manières de produire.

Ainsi, les choix en matière de préparation des sols sont, dans une exploitation agricole, déterminants sur les plans économique, agronomique et environnemental.

Dans une première partie, cet ouvrage présente le rôle du travail du sol pour relever les défis de la baisse des charges, de la réduction des impacts environnementaux, de la contribution à la diminution des émissions de carbone.

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On y trouvera des repères intéressant les systèmes de culture nouveaux, aussi bien que les systèmes plus conventionnels.

Il présente les e ets du travail du sol sur le fonctionnement des cultures, les états du milieu cultivé et l’environnement.

Cette première partie s’est enrichie de références aux aspects climatiques et techniques, comme les besoins en puissance par exemple.

Dans une seconde partie mise à jour, sont listées et décrites l’ensemble des machines agricoles en plus de trente types, permettant de répondre aux objectifs de gestion du sol de chaque exploitation.

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La technologie compense l’imprécision de l’utilisateur

La technologie apporte la précision mais, comme l’a confirmé Julien Hérault, conseiller indépendant en machinisme agricole, lors d’un atelier durant le dernier Innov-agri, « elle sert plutôt à compenser l’imprécision liée à l’utilisateur ». C’est là que la prestation de services, effectuée par des entrepreneurs voire de nouveaux acteurs dans le domaine, intervient. Elle pourrait apporter l’expertise faisant défaut aujourd’hui. Les coopératives y réfléchissent. Lors d’essais « échardonnage chimique » réalisés sur des parcelles de betteraves dans l’Oise, Berthoud s’est rendu compte que la plupart des exploitants n’avaient pas la superficie suffisante pour mettre en place sa solution « Sniper ». De là, l’idée a germé d’un modèle économique capable de contourner ce frein. Par exemple, proposer un service basé sur une technologie, mis en œuvre par des spécialistes et boosté par une coopérative. Ainsi, la méthode devient accessible au plus grand nombre, dont la plupart n’auraient pas pu investir faute d’un retour sur investissement valable. « C’est forts de ce constat que Berthoud et Corteva ont décidé de vendre le concept de “parcelle propre” à l’exploitant », témoigne François-Xavier Janin. Le défi est grand, pour les constructeurs et les distributeurs de produits phytosanitaires, en termes de modèle économique. Les

Forts d’un diagnostic commun, Berthoud et Corteva se sont associés pour rendre la tâche plus simple aux paysans. Les partenaires proposent une offre de prestation de chantier complète pour lutter contre les chardons au sein des parcelles de betteraves.

VRAI marques doivent davantage s’engager au niveau de la bonne mise en œuvre de leurs machines. Outre la formation des utilisateurs, les contrats de services et d’entretien constituent un moyen de garantir la performance des outils. Les firmes phytosanitaires doivent quant à elles valider les modèles pour descendre les IFT à leur minimum. Retour au constat qu’il faut faire évoluer le métier non plus vers la vente de matériel mais vers du service. Prenons le cas de la Bretagne. Le marché automoteur s’y développe, en vue de réaliser de la prestation. « Passer d’un modèle porté de 18 m à un automoteur full option ne s’improvise pas, alerte le spécialiste de France Pulvé. L’accompagnement des producteurs est impératif et sera sans doute déterminant dans la subsistance des marques. Sans accompagnement, le niveau technologique des engins proposés créera un gouffre avec la capacité qu’auront les opérateurs à l’utiliser. Bien que le nombre d’appareils tende à diminuer, c’est aussi ce qui permettra aux constructeurs de rester profitables. » Pour figer le coût à l’hectare des matériels, la location a tendance à croître en France. Système de management de la taille des gouttelettes indépendant de la dispositif fonctionnant à l’aide de caméras dont les images permettent de cibler les adventices sur un sol nu, voire dans la culture développée.

➜ Les pulvérisateurs embarquent tellement de technologie qu’ils sont devenus « impossibles » à utiliser par les agriculteurs.

VRAI

Depuis quelques années, les constructeurs ont fait un bond technologique sur leurs équipements. Coupure de tronçons, application ultra-localisée, injection directe… autant d’options qui nécessitent de l’expertise pour tirer profit de leur précision et ainsi atteindre l’objectif de diminution des IFT. D’où la nécessité de maîtriser sa monture et ses capacités.

➜ La pulvérisation ultra-localisée promet jusqu’à 85 % de réduction de la quantité de produit utilisée. Selon les chiffres communiqués par Berthoud, les mesures réalisées sur le terrain indiquent des économies de 40 à 85 %. La technologie baptisée « Sniper » est un

➜ Le dispositif CEPP limite la quantité de produits phytosanitaires vendable par une coopérative. Le dispositif prévoit l’obligation pour les distributeurs de réaliser des actions visant à favoriser la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires. Pour aider les coopératives à générer des CEPP (certificats d’économie de produits phytopharmaceutiques), et ainsi répondre aux exigences de la réglementation, les agriculteurs peuvent transmettre leurs factures d’achat de matériels comme des buses à injection d’air, un système de transfert sécurisé EasyFlow, une bineuse, une herse-étrille… pression, variation de la fréquence de pulvérisation jusqu’à 100 Hz, assistance par air… autant d’options qui ont un coût et qui poussent les agriculteurs à louer plutôt qu’à acheter. De plus, avec la location (pas le crédit-bail), le constructeur accompagne jusqu’à proposer une valeur de reprise.

L’ultra-ciblage au secours des AMM ?

Les fabricants de phytos, pour leur part, savent que dans quelques années, le nombre de molécules et la quantité de produit vendables vont chuter. En cause, la réglementation qui se durcit et le respect des contraintes éco-environnementales. Les chimistes ont bien compris que l’application était une aide précieuse en termes de réhomologation. Faute de quoi, les molécules pourraient ne plus recevoir leur AMM (autorisation de mise sur le marché).

L’ultra-localisé devient une sorte de voie de secours pouvant permettre de prolonger la vie des matières actives. « Il faut donc s’impliquer autant sur le développement de nouvelles molécules que sur les conditions d’application », explique François-Xavier Janin. Le glyphosate, par exemple, profite de nombreuses expérimentations en vue de baisser l’IFT le plus possible. Pour résumer, le but est de réhomologuer le produit d’un côté en utilisation classique, et de

L’AVIS DE L’EXPERT

François-Xavier Janin, responsable marketing automoteurs, nouvelles technologies et innovation chez France Pulvé

« Selon le secteur, les spécialistes de la pulvérisation pourraient être des nouvelles structures ou des ETA là où elles sont déjà bien développées. Celles-ci pourraient s’adosser à des coopératives pour la partie application. Avec un agrément, pourquoi ne pas avoir la coop dans le rôle du gestionnaire de l’application via l’ETA. La relation avec le constructeur a pour but de former les applicateurs à sa technologie de pointe. Les trois parties travaillent ensemble pour la bonne mise en œuvre de la solution. Et dans les secteurs dépourvus d’ETA, la coopérative pourrait supporter le développement d’une structure. La solution unique n’existe sans doute pas. La deadline est fixée : d’ici 2030, les agriculteurs devront se conformer au cadre réglementaire. Reste à mettre les différents éléments en musique pour y parvenir. » l’autre avec un dosage plus fort mais destiné à une application en spot spraying. Plus que jamais, pour maintenir leur chiffre d’affaires, les firmes doivent s’investir dans la méthode d’application de leurs à

CONTACTEZ-NOUS : produits de synthèse, à défaut de quoi, elles subsisteront difficilement.

Si l’ultra-ciblage était plutôt mal perçu il y a quatre ou cinq ans, ce n’est plus pareil aujourd’hui. Citons le Lontrel de Corteva. L’entreprise a compris que sa formulation risquait de perdre en efficacité avec la diminution de la dose applicable. Seule alternative : s’intéresser à l’ultra-localisé qui pourrait permettre d’appliquer une dose plus forte localement. Tenant compte de la réduction à l’hectare, les autorités pourraient distinguer l’homologation en traitement en plein de cette dernière méthode. « Finalement, la technologie n’est plus vue comme une attaque du business des industriels, mais comme une issue pour maintenir les AMM », détaille le spécialiste France Pulvé. Autre point d’intérêt pour les firmes : l’accompagnement de leur réseau de distribution, les coopératives, qui ont dû choisir entre la vente et le conseil. 98 % d’entre elles ont choisi la vente et s’en mordent les doigts. Seuls Limagrain et Euralis ont choisi le conseil. Les autres sont soumises à une sorte « d’écotaxe » si elles ne génèrent pas suffisamment de CEPP (certificats d’économie de produits phytosanitaires). Lorsqu’elles font la promotion d’une méthode innovante, elle gagne des CEPP. Mais si une coopérative met en œuvre la méthode de type Sniper, elle bénéficiera des CEPP chaque année. Ce qui garantit donc le volume annuel de produit à vendre. Le chiffre d’affaires, autrement dit. C’est pourquoi les entreprises ont tout intérêt à s’impliquer, là encore, dans la mise en œuvre de solutions économes en produits.

Impossible d’être spécialiste de chaque méthode

Retour du côté des constructeurs. Selon FrançoisXavier Janin, « suivant que la marque est long liner,

LES CEPP, QU’EST-CE QUE C’EST ?

Le dispositif des certificats d’économie de produits phytopharmaceutiques (CEPP) a été mis en place dans le cadre du plan Ecophyto II+. Il vise à dynamiser la diffusion des pratiques économes en produits phytos auprès du plus grand nombre d’agriculteurs, ainsi qu’à inciter les distributeurs agréés à promouvoir et mettre en œuvre des actions pour qu’ils deviennent acteurs du changement de pratique. Initialement lancé à titre expérimental, ce dispositif a été pérennisé au printemps 2019 par l’ordonnance n° 2019-361. Il est entré en vigueur en 2016. Avec l’adoption de la loi n° 2017- 348 relative à la lutte contre l’accaparement des terres agricoles et au développement du biocontrôle, le Parlement l’a confirmé et les dispositions ont été intégrées au Code rural et de la pêche maritime, au travers des articles L. 254-10 à L. 254-10-9 et R. 254-31 à R. 254-39. Ces derniers articles, introduits par le décret n° 2017-590 du 20 avril 2017 relatif à la mise en œuvre du dispositif expérimental CEPP, précisent les conditions et les modalités de réalisation des actions tendant à la réduction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques. Le décret du 20 avril 2017 a été complété par trois arrêtés les 27 avril 2017 et 9 mai 2017.

Autre technologie, autre possibilité. Grâce à une carte de préconisations, le pulvérisateur, ici un F40 Evo d’Artec, module la dose de produit appliquée pour adapter la réponse et ne plus traiter à pleine dose en systématique.

full liner ou spécialiste de la pulvérisation, la problématique n’intervient pas de la même manière. Prenons l’exemple de John Deere. Certes, la marque doit suivre la tendance, mais la pulvé n’est qu’une des cordes à son arc, ce qui lui offre d’autres atouts pour réaliser son chiffre d’affaires. Ce qui n’est pas le cas pour France Pulvé, évidemment. Cela explique pourquoi les full liners ne sont jamais aussi avancés en termes de recherche et d’innovation que les marques spécialisées ». À l’avenir, les constructeurs de pulvérisateurs devront peut-être devenir des fabricants de matériels de protection des cultures. Sous cet angle, la pulvérisation constituerait alors un des moyens qui, combiné à d’autres, permettrait de lutter efficacement et surtout, de s’adapter aux variations climatiques. En effet, chaque année est spécifique et entraîne des besoins particuliers.

Les 32 jours sans pluie qu’a enregistrés Météo France cet hiver restent dans les mémoires. Il est malheureusement admis que cette situation est amenée à se reproduire. Mais, des solutions existent pour anticiper le manque d’eau pour les cultures. Et, en plus d’améliorer la résilience des systèmes de productions agricoles à l’évolution du climat, elles lissent les aléas des coûts de production pour, finalement, sécuriser les marges.

D’ici à 2050, il ne pleuvra pas moins, mais la répartition de la pluviométrie sur l’année sera diff érente. Davantage de pluies en hiver et au printemps, moins en été et à l’automne : le tout, accompagné de sécheresses estivales plus intenses. Le maïs n’y échappera pas. Sans évolution des pratiques culturales et de l’itinéraire technique, son rendement sera, sans aucun doute, aff ecté.

Opter pour des variétés plus précoces

Les variétés précoces de maïs esquivent les périodes de sécheresse aux stades les plus sensibles. Aussi, un semis réalisé dans de bonnes conditions, dans un sol bien préparé, permet à la plante d’installer rapidement son système racinaire. Une levée rapide est primordiale à la préservation du potentiel de rendement.

Piloter l’irrigation

En situation irriguée, l’utilisation d’outils de pilotage, comme les sondes, devient incontournable pour raisonner les apports d’eau. L’enjeu : déclencher l’irrigation au meilleur moment en tenant compte de la ressource en eau réellement disponible dans le sol pour fournir la juste quantité aux cultures, au moment le plus opportun. Gagner en précision pour n’épandre que le nécessaire.

Ne pas négliger le désherbage et la gestion des résidus

La présence d’adventices dans la parcelle augmente la concurrence pour l’eau et les éléments minéraux.

Maîtriser le salissement participe donc à mettre toutes les chances du côté de sa culture en cas de stress hydrique à venir. La mise en place de techniques culturales simplifiées améliore la teneur en matière organique des sols et, ainsi, leur capacité de rétention de l’eau. La gestion des pailles et des résidus de récolte est à ce titre capitale. La réduction du travail du sol est aussi source d’économies de charge non négligeables pour l’agriculteur.

Les phytostérols, pour aider le maïs à se préparer, et sécuriser sa marge

Au rang des nouveautés, pensons aussi aux biosolutions, à l’image du BEST-a de la société Elicit Plant. Cette solution à base de phytostérols aide la plante à anticiper le manque d’eau. Comment ? Les phytostérols envoient des messages dans la plante pour qu’elle limite l’évapotranspiration, réduisant sa consommation d’eau (de 10 à 20 %), sans impact sur l’élaboration du rendement. La culture, déjà adaptée, retarde le moment où elle va subir un stress hydrique lorsque l’eau vient à manquer, maintenant ainsi ses performances. Par rapport à un maïs non préparé, le BEST-a procure un gain de 5,7 q/ha de rendement ! Il est nécessaire de l’appliquer en préventif, en une seule fois, avant que la sécheresse ne survienne. En cas de défi cit hydrique, la plante sera prête à l’aff ronter.

La pulvérisation pourrait être la réponse une année et le désherbage mécanique, par exemple, constituer la solution l’année suivante. Ce qui ajoute de l’eau au moulin de l’idée de la spécialisation. L’agriculteur ne pourra pas être spécialiste de chaque méthode et encore moins avoir la panoplie d’outils dans sa cour pour s’adapter aux conditions de l’année N. D’où, une fois de plus, la nécessité de développer des intervenants spécialistes de leurs activités.

BASF, Bosch et Amazone, grâce à leur solution commune baptisée « Xarvio », ont également entamé la réflexion, mais semblent pour l’heure

L’AVIS DE L’EXPERT Clément Rousset, responsable des ventes Artec Pulvérisation

« Moins de volume, mais des équipements de pointe »

« Les agriculteurs restent attachés à être propriétaires de leur automoteur de pulvérisation. C’est la raison pour laquelle Artec proposera un accompagnement complet sur l’utilisation de ses machines, incluant l’extension de garantie, le contrat d’entretien ainsi que le financement adapté à la demande du client. Nos machines sont de plus en plus équipées d’options, ce qui implique évidemment la hausse du prix d’achat, sans parler des hausses dues à l’inflation. Les options choisies par les producteurs permettent d’améliorer la qualité et la précision des applications, mais aussi le confort de l’opérateur et le débit de chantier de l’engin. Ceci, naturellement, en vue de rendre l’agriculture toujours plus durable. Pour le moment, le marché global reste stable. Cependant, nous nous attendons à une légère perte de vitesse liée à la professionnalisation de la pulvérisation. Les constructeurs vendront moins d’équipements mais ceux-ci seront plus haut de gamme. Principale raison : le regroupement des exploitations et le développement d’entreprises spécialisées dans l’application. Vu le coût important, les structures devraient investir dans du matériel de pointe pour prendre en charge davantage de superficie.

À l’image du système ISpray ou Spot Spraying (pulvérisation localisée), qui sont le parfait exemple. Ces équipements sont d’ores et déjà disponibles au catalogue Artec et devraient faire chuter la quantité de produit consommée jusqu’à 85 %. De plus, la productivité des outils va s’accroître. » moins avancés que le groupe Exel Industries. La branche coopérative, en tant que relai terrain, n’a pas encore été intégrée au triptyque matériel/produit/opérateur. Quoi qu’il en soit, ce modèle « servicisation » de la pulvérisation est bien connu aux États-Unis depuis un peu plus de vingt ans. « Outre-Atlantique, les customer applicators vendent le produit ou le fertilisant et l’appliquent », explique François-Xavier Janin.

Chez Agrifac, les automoteurs peuvent accéder à un lot de technologies qui font aussitôt grimper le prix. D’où un développement de la location, rendant accessible les appareils high-tech tout en figeant le coût hectare de l’équipement.

Amazone, Bosch et BASF ont une démarche similaire à celle de Berthoud et Corteva. Les spécialistes associent leurs expertises en pulvérisation pour proposer une solution prenant en compte le matériel, le produit et l’application.

À l’avenir, pourquoi ne pas ajouter les assureurs au triptyque de manière à garantir le résultat du service vendu ? La question semble cohérente et pourrait permettre une sorte de slogan type « efficace ou remboursé ». En 2021, lorsque la solution de Berthoud et Corteva a été présentée, un passage de drone a été effectué avant et après intervention. Objectif : fournir un rapport à l’exploitant de l’efficacité de cette dernière. Seul bémol, la complexité de mise en œuvre. Néanmoins, dans l’idée, ce système permet de prouver que le travail a été fait et répond à un niveau d’exigence défini préalablement. Les caméras déjà embarquées sur certains équipements pourraient aussi permettre ce contrôle, à une échelle plus fine que le drone. Les deux sont complémentaires. « Il faut désormais mailler ces éléments. Celui qui maîtrisera cela maîtrisera aussi son destin », conclut l’expert en innovation de France Pulvé. ■ par le magazine de la filière pour

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