DOSSIER DE PRESSE / PRESS KIT
Projet «In-Vivo» avec une biofaçade SymBIO2 de 900 m² , par XTU Architects pour BPD Marignan et Groupe SNI, Concours Réinventer.Paris, lot Paris Rive Gauche (M5A2), lauréat © XTU Architects - MU Architecture, 2015 Image: www.platform.pro
SoMMAIRE
Vers un futur bio-inspiré AlgoNOMAD, un pavillon de sensibilisation à l’algoculture urbaine et aux « biofacades »
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Et si l’océan tout proche détenait les solutions aux enjeux de la ville durable?
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La vraie richesse des microalgues
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Les microalgues dans notre vie quotidienne
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Le capteur solaire biologique et la biofaçade
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La 1ère biofaçade intégrée au monde
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Réinventer.Paris: un 1er bâtiment à biofaçade bientôt à Paris!
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Vers des bâtiments photosynthétiques
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Les microalgues en 20 questions
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Le consortium SymBIO2
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L’écosystème
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Remerciements
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Contacts SymBIO2
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ACTUALITE RECENTE: PARIS DE L’AVENIR 30 novembre au 13 décembre 2015 Parvis de l’hotel de ville de paris
AlgoNOMAD, un pavillon de sensibilisation à l’algoculture urbaine et aux « biofacades » conçu par XTU architects | Anouk Legendre, Nicolas Desmazières, Joan Tarragon, Alistair Law et Olivier Scheffer fabriqué par l’entreprise ERM Pinier
Objet architectural archétypal inventé par XTU Architects, « AlgoNOMAD » a vocation à immerger le grand public dans un futur urbain photosynthétique et biologique, où les microalgues seraient cultivées sur nos façades et nos routes faites d’algobitumes, où le phytoplancton nettoierait nos eaux usées tout en produisant des molécules de substitution à la filière pétrochimique, où les avions voleraient aux algocarburants, et où l’algoculture urbaine nourrirait les citadins sans empiéter sur les espaces naturels.. AlgoNOMAD lui-même arbore quatre capteurs solaires biologiques (photobioréacteurs de microalgues) bien réels, ainsi que de nombreux exemples d’applications au stade laboratoire, ou d’innovations industrielles des partenaires du consortium SymBIO2 Sélectionné dans le cadre de l’appel à projets de la Mairie de Paris pour l’exposition «Paris de l’Avenir», le consortium SymBIO2 avec l’AlgoNOMAD fait partie de la vingtaine d’exposants, parmis lesquels JC Decaux, EDF, Engie, ErDF, SUEZ,... montrant au grand public des innovations majeures pour le climat. Exposé du 30 novembre au 13 décembre 2015, l’AlgoNOMAD a connu un grand succès auprès des milliers de citoyens et touristes qui sont passés sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris, ainsi qu’auprès des professionnels de la ville présents pendant la COP21. Il a été inauguré par Anne Hidalgo, Maire de Paris, en compagnie de ses adjoints en charge de l’opération Célia Blauel et Jean-Louis Missika, le lundi 30 novembre. AlgoNOMAD sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris , à l’occasion de l’exposition «Paris de l’Avenir» de la Mairie de Paris du 30 novembre au 13 décembre 2015 © XTU 2015
AlgoNOMAD is an archetypal architectural object created by XTU Architects which aims to virtually immerse the general public in an urban photosynthetic and biological future, where microalgae would be cultivated on our facades and our roads be made of algae bitumen, where phytoplankton would clean waste water while producing alternative molecules to petrochemicals, where airplanes would be algae-fuel powered, and where urban algae farming would provide food for townspeople without intruding into natural area. AlgoNOMAD itself comes with four real photobioreactors, as well as several examples of applications still at the laboratory stage or of industrial innovations. The SymBIO2 consortium and AlgoNOMAD were selected by the City of Paris as a major innovation for climate mitigation for the «Paris for the Future» exhibition among 20 other exhibitors like JC Decaux, EDF, Engie, ErDF, SUEZ,... Exhibited from November 30th to December 13th on the Paris City Hall Square, AlgoNOMAD was a real success among thousands of local citizens and tourists from many countries, aswell as among city professionnals and delegates from the COP21 conference. It was inaugurated on November 30th by Anne Hidalgo, Mayor of Paris, and her deputy mayors in charge of the exhibition, Célia Blauel et Jean-Louis Missika.
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INTRODUCTION
Et si l’océan tout proche détenait les solutions aux enjeux de la ville durable? Les microalgues peuplent les océans, lacs et cours d’eau depuis plus de 3,5 milliards d’années et sont à la source de la chaine alimentaire. Elles sont aussi à l’origine de notre atmosphère respirable grâce à la photosynthèse, et sont aujourd’hui encore l’un des principaux puits de carbone de la planète, concourant ainsi à limiter le dérèglement climatique.
La Spiruline, le super aliment de demain? La spiruline est une microalgue commercialisée en complément alimentaire > teneur en protéine de 70% contre 35% pour le soja > contient tous les acides aminés
Consommées au Mexique depuis le temps des aztèques, leur culture s’est développée dès 1940 en Europe, pour palier aux pénuries alimentaires pendant la guerre grâce à leur forte teneur en protéines. La première culture industrielle de microalgues pour l’aquaculture apparaît au Japon dans les années 60, et à la fin des années 70 en France.
> est extrêmement bio-disponible (assimilable) > contient 15 fois plus de provitamines A (bétacarotène) que la carotte > source exceptionnelle de vitamine B12 (4 fois plus que le foie de veau) >100% des ADJ de fer dans 10g de spiruline > la richesse de la spiruline en calcium, magnésium et phosphore est comparable à celle du lait > une des meilleures sources d’acides gras essentiels après le lait humain et certaines huiles végétales
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Depuis, au vu des innombrables bienfaits et richesses de ces petits êtres unicellulaires, à commencer par leur productivité bien supérieure aux plantes terrestres et leur teneur en protéines, lipides, omega-3, omega-6, antioxydants, et autres molécules d’origine naturelle, la filière est en croissance exponentielle pour adresser les marchés de la santé, de la cosmétique, et de l’alimentation humaine et animale. Le pari de l’agence XTU Architects, et de ses partenaires laboratoires, industriels et start-ups du consortium SymBIO2, est de développer aujourd’hui des technologies très innovantes pour capter cet énorme potentiel et rendre nos villes plus durables: champs d’algues verticaux sur les façades de nos villes, bâtiments de 3ème génération producteur de biomasse, valorisation des déchets urbains en chimie verte, routes en bitume algal, capteurs solaires biologiques,…
What if the nearby ocean had the answers to the challenges of a sustainable city? Microalgae have lived in the oceans, lakes and watercourses for more than 3.5 billion years. They are the basis of the food chain and allow us to live on a planet where the air is breathable due to the photosynthesis. To this day, microalgae remain one of the most significant carbon sinks of the planet, thus contributing to climate change mitigation. They have been consumed in Mexico from Aztec times, but their cultivation has gradually spread throughout Europe since 1940, to overcome food shortages during the war thanks to their high protein content. The first microalgae industrial culture for aquaculture purposes appeared in the 1960s in Japan and in the late 1970s in France. Since then, given the countless benefits and richness of these tiny unicellular organisms, starting with their much higher productivity compared to terrestrial plants and their content of protein, lipid, omega 3 and 6, antioxidants, and other naturally formed molecules, the branch is growing exponentially to respond to markets needs such as healthcare, cosmetics, food and feed. The XTU Architects firm and its partners (laboratories, startups and industrial firms) from the SymBIO2 consortium have made it a goal to develop highly innovative technologies in order to capture this significant potential and achieve sustainable cities: vertical algae fields on our cities’ facades, third generation biomass-producing buildings, recycling of urban waste into green chemistry, roads made of algae bitumen, biological solar panels (photobioreactors),…
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APPLICATIONS
La vraie richesse des microalgues Vers des médicaments biosourcés pour la médecine de demain
Des animaux et poissons plus sains pour une alimentation plus saine
Les industriels de la santé sont à la recherche de nouveaux actifs d’origine naturelle, en substitution progressive des actifs d’origine pétrochimique. Or les microalgues présentent des propriétés santé que l’on découvre progressivement depuis plusieurs années, offrant un immense potentiel pour la médecine et la pharmacologie: actifs anti-bactériens, anti-cancéreux, anti-viraux, anticoagulants, anti-parasitiques, anti-microbiens ou immunostimulants. L’immense biodiversité des microalgues, à laquelle correspond une grande richesse de compositions chimiques, fait de ces microorganismes une source extrêmement attractive pour les médicaments de demain: « Les organismes du plancton sont un extraordinaire réservoir de bio-molécules et leur potentiel biomédical reste à explorer » (TARA Expéditions).
La forte teneur en protéine des microalgues en font un fourrage à fort potentiel tant pour l’élevage terrestre (porcs, volailles, bovins) que pour l’aquaculture en substitution aux farines de poisson. Elles présentent les mêmes avantages que pour l’alimentation humaine, et apportent aux aliments des propriétés traversant la chaine alimentaire jusqu’à notre assiette. Ainsi, l’alimentation de volailles avec des algues riches en acides gras oméga-3 produit des œufs enrichis en oméga-3 pour l’homme. Estimé à près d’1 milliard d’euros, le marché des microalgues pour l’alimentation aquacole et animale est en plein développement.
Une beauté marine et naturelle Grâce à leurs propriétés antioxydantes, hydratantes, ou colorantes, des extraits de microalgues se retrouvent dans les crèmes anti-âge, les produits régénérants, les crèmes solaires ou encore les soins capillaires, et de plus en plus d’industriels des cosmétiques investissent dans leur propre système de culture (LVMH, Daniel Jouvance,…), afin de répondre au marché en forte croissance des cosmétiques naturels (40% par an en France). Algo-aliments : vers une alimentation plus saine et durable Grâce à leur forte teneur en protéines ou en lipides (omega-3, omega-6), ainsi qu’en vitamines (A, B1, B2, B6, B12, C, E,…), acides aminés, minéraux (calcium, magnésium, phosphore,…), antioxydants, immunostimulants, prébiotiques et autres pigments naturels, les microalgues représentent une source alimentaire d’origine naturelle d’une grande richesse pour l’alimentation humaine, comme pour l’alimentation animale. En nutrition humaine, on les trouve sous forme de comprimés, extraits solubles en ampoules, capsules,…tandis qu’elles peuvent également être incorporées dans les pâtes, biscuits, boissons, céréales ou barres nutritives.
Towards bio-based medicines for tomorrow’s healthcare Health industry firms are seeking new natural origin active ingredients to gradually replace petrochemical origin active ingredients. Now, microalgae have health properties which are gradually revealed over the years, providing medicine and pharmacology with a great potential: anti-bacterial, anti-cancer, antiviral, anti-coagulant, anti-parasitic, anti-microbial or immuno-stimulating active ingredients. The tremendous microalgae biodiversity represents a rich variety of chemical compositions, making these micro-organisms an extremely valuable source for tomorrow’s medicines: «Plankton organisms are an extraordinary reservoir of bio-molecules with a biomedical potential yet to explore» (TARA Expeditions).
De la chimie verte à la chimie bleue : vers des biomatériaux plus respectueux de l’environnement L’industrie chimique dépend aujourd’hui du pétrole fossile et le remplacement par des produits biologiques est en marche, avec par exemple la promesse de l’industrie chimique française à utiliser 15% de matière première d’origine végétale d’ici 2017, et potentiellement 50% en 2050. De nombreux matériaux peuvent être produits à partir de microalgues : bio-polymères, plastiques biodégradables, bio-floculants et autres polysaccharides.
Marine and natural beauty
Une fois les réserves de pétrole épuisées, comment voleront les avions ?
Microalgae are valued for their antioxidant, moisturising and colouring properties, which explains why extracts are often found in anti-ageing creams, regenerating products, sunscreens and hair care products. An increasing number of companies within the cosmetics industry are investing in their own culture system (LVMH, Daniel Jouvance…), in order to respond to the fast-growing natural cosmetics market (40% per year in France). Algae food: for a healthier and more sustainable diet Thanks to their high content of protein or lipid (omega 3 and omega 6), vitamins (A, B1, B2, B6, B12, C, E…), amino acids, minerals (calcium, magnesium, phosphorus,…), antioxidants, immunostimulants, pre-biotics and other natural pigments, microalgae are a great natural source of food for both humans and animals. In human nutrition, they can be found as tablets, ampoules with soluble extract, capsules, or they can even be incorporated into pasta, biscuits, drinks, cereals and nutrition bars.
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Les microalgues sont aujourd’hui une des alternatives les plus sérieuses au kérosène. Quoi de plus normal finalement, sachant que les gisements de pétrole résultent de la sédimentation et compression sur des millions d’années de ... microalgues et autres micro-organismes! Reproduire en accéléré ce phénomène pour produire un biokeroséne est aujourd’hui déjà realisé en laboratoire et à petite échelle industrielle. De plus les microalgues présentent de nombreux avantages par rapport aux biocarburants de 1ère et 2ème génération: des rendements supérieurs, des surfaces de culture plus faibles et nonarables, la possibilité d’utiliser de l’eau de mer et non de l’eau douce, une meilleure captation du CO2,... et une capacité à accumuler plus de 50% de leur poids en lipides - matière première à la source de la bio-raffinerie menant aux biocarburants de 3ème génération. Mais audelà du bio-kérosène, les microalgues peuvent fournir de l’énergie, entièrement renouvelable et stockable, sous de multiples formes: hydrogène, méthane, alcools, huile de pyrolyse, coke,... une source d’énergie promise à un grand avenir!
Healthier animals and fish for a healthier diet Thanks to their high content of protein, microalgae represent high potential fodder for both land-based farming (pigs, poultry, cattle) and aquaculture as alternatives to fish meals. They offer the same benefits as for human food and the new properties they provide pass through the food chain to eventually end up on our plate. As a result, feeding poultry with algae rich in omega 3 fatty acids will produce omega-3 fortified eggs for humans. The market of microalgae for fish and animal feed is growing fast, estimated at nearly €1 billion. Moving from green to blue chemistry for more environmentally friendly biomaterials To date, the chemical industry depends on fossil fuel, and its replacement with biological products has already started: for example, the French chemical industry has promised to use 15% of raw material derived from plants by 2017, and potentially 50% by 2050. A great number of materials can be made from microalgae: bio-based polymers, biodegradable plastics, bio-based flocculants and other polysaccharides. When oil reserves are depleted, how will airplanes be powered ? Microalgae now represent one of the best alternatives to kerosene. It is only natural, considering that oil deposit is the result of sedimentation and compression over millions of years of... microalgae and other micro-organisms! Speeding up this phenomenon to produce bio-kerosene is currently being tested in laboratories in small industrial scale. Furthermore, microalgae offer many benefits compared to 1st et 2nd generation bio-fuels: higher returns, smaller and non-arable cultivation areas, the possibility of using seawater instead of freshwater, a better CO2 biofixation... and the ability to store more than 50% of their weight in lipids (raw material which is the source of biorefinery leading to 3rd generation bio-fuels). However, besides bio-kerosene, microalgae can also provide fully renewable and storable energy in many forms: hydrogen, methane, alcohols, pyrolysis oil, coke... They are, accordingly, a source of energy with a great future!
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APPLICATIONs
Les microalgues dans notre vie quotidienne Microalgae in our daily lives
Sels*
Algokérosène Premiers essais d’Airbus à l’Algokérosène *
Protéines végétales* Soins*
Dans votre assiette
DANS LES AIRS
Alimentation*
Santé*
Régénérer l’air *
CO2 >> O2
Médecine douce*
Médicinal
DANS VOTRE FAMILLE
Maquillage
DANS NOS CAMPAGNES
Cosmétique Soins*
C HEZ VOUS
Chimie verte XTU « BIO TOWER » Hong-Kong, concept, 2008
Route Médicaments * Fertilisant / Engrais *
Aquaculture*
Algoplastique*
Nourriture animale *
Algocarburant En expérimentation
Algobitume*
Booster d’immunité *
Traitement de l’eau
En expérimentation
Pigments*
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innovation
Le capteur solaire biologique et la biofaçade SymBIO2-Réacteur : le capteur solaire biologique de façade Sur la base des travaux de recherche menés par le laboratoire GEPEA sur les photobioréacteurs de microalgues plans et intensifiés, XTU Architects et le consortium SymBIO2 ont développé un « photobioréacteur mur-rideau » plan, vertical, ultramince (quelques centimètres), et à haute productivité, formant la façade même du bâtiment (étanchéités AEV). Ces photobioréacteurs maximisent l’exploitation du flux solaire, tant pour les cultures de microalgues que pour la régulation thermique du bâtiment, réduisent de près de 90% la quantité d’eau utilisée pour les cultures d’algues par rapport aux cultures classiques en bassins, et ont une productivité volumique 30 fois supérieure à ceuxci. Par ailleurs, leur poids a été allégé au maximum par l’optimisation géométrique et des matériaux utilisés, tout en restant conforme aux normes de sécurité du bâtiment. Biofaçades SymBIO2 : de nouvelles façades de bâtiments productrices de biomasse, thermiquement actives et plus responsables ! Inventées par XTU Architects (brevet 2009), les biofaçades SymBIO2 intègrent des systèmes de culture de microalgues (photobioréacteurs) au sein d’une façade à haute performance. Elles font l’objet d’un développement industriel au sein du consortium SymBIO2. A la clé : 30% de réduction du coût de revient pour l’algoculteur, et 50% de réduction des consommations énergétiques pour le chauffage et refroidissement du bâtiment (base RT 2012), qui se traduisent pas une baisse de 30% de son coût de revient, mais également la captation du CO2, la production d’oxygène, la valorisation d’eaux usées, et la production d’une biomasse valorisable pour la santé, la cosmétique, l’alimentation, la chimie verte, et bientôt l’énergie !
SymBIO2 Reactor: a facade-integrated photobioreactor Using the research conducted by the GEPEA laboratory on planar and intensified microalgae photobioreactors, XTU Architects and the SymBIO2 consortium have developed a planar, vertical, ultra-thin (just a few centimetres) and highly productive «curtain wall photobioreactor», thereby forming the actual building facade (air-, water- and windtightness). These photobioreactors maximise the use of solar flux for both microalgae cultures and temperature regulation, reduce water consumption for algae culture by nearly 90% compared to classic open-pond cultures, and have a volumetric productivity 30 times higher than the latter. Moreover, they were made as light as possible thanks to geometric and material optimisations, while remaining in compliance with building safety standards.
SymBIO2-BOX : banc d’essai de prototypes de biofaçades Installé en mai 2013 sur les toits de Polytech Nantes, à SaintNazaire, et partie intégrante de la plate-forme de R&D AlgoSolis opérée par le laboratoire GEPEA, la SymBIO2BOX a permis de tester et valider le bon fonctionnement de trois panneaux prototypes de façades intégrant des photobioréacteurs, conçus par XTU, le laboratoire GEPEA, et le bureau d’études environnementales OASIIS. Entièrement instrumenté de sondes, la SymBIO2-BOX a permis de mesurer les bénéfices thermiques de cette association symbiotique, tant pour les cultures d’algues que pour le bâtiment.
SymBIO2 Biofacades: new biomass-producing, thermoactive and more environmentally responsible building facades!
Financement : XTU (avec le soutien de la Région Ile-deFrance), Séché Environnement, GEPEA (avec le soutien de CCI Nantes – Saint-Nazaire, CARENE Saint-Nazaire Agglomération, Université de Nantes et CNRS)
Invented by XTU Architects (patented in 2009), SymBIO2 biofacades consist of a microalgae culture system (photobioreactors) built in a high-performance facade. They are subject to an industrial development within the SymBIO2 consortium. In the end: a reduction of production cost by 30% for the algae farmer and energy consumption by 50% for the building’s heating and cooling system («RT 2012» reference, French Thermal Regulations), but also CO2 biofixation, waste water upcycling and the production of oxygen as well as valuable biomass for various applications ranging from healthcare, cosmetics, foods, green chemistry and soon energy!
BIO2 Tower, étude de faisabilité de tours à biofaçades pour ICADE, XTU Architects 2009 - 2011 © XTU
AlgoSolis, une plate-forme R&D innovante, conçue pour répondre aux défis de l’exploitation industrielle des microalgues Pour répondre aux besoins des industriels et ainsi créer les solutions industrielles du futur, le laboratoire GEPEA a développé la plate-forme R&D AlgoSolis, pilotée par l’Université de Nantes et le CNRS. AlgoSolis offre l’infrastructure et les équipements nécessaires à l’exploitation contrôlée, intensifiée et durable de la ressource microalgale à grande échelle (1.500 m² de surface de production avec plus de 20 lignes indépendantes, hall de bioraffinage de 240 m², salle de pré-culture et laboratoire d’analyses de 100 m²).
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Co-financements / co-funding : Région Pays de la Loire, Département de Loire Atlantique, Communauté d’Agglomération de Saint-Nazaire, Communauté Urbaine de Nantes Métropole, CCI Nantes – Saint-Nazaire, Union Européenne
SymBIO2-BOX Banc d’essai et prototypes de photobioréacteurs intégrés en panneaux de mur-rideaux XTU, GEPEA Mai 2013 © XTU 2013
SymBIO2-BOX: test bed for biofacade prototypes The SymBIO2-BOX was installed on Polytech Nantes rooftops in May 2013, in Saint-Nazaire, on the R&D facility AlgoSolis operated by the GEPEA laboratory. It was used to test and validate the proper functioning of three prototype photobioreactors built in facade panels, which were designed by XTU, the GEPEA laboratory, and OASIIS environmental consultants. Fully equipped with sensors, the SymBIO2-BOX helped measure the thermal benefits of this symbiotic association for both algae cultures and the building. Funding: XTU - with support from the Ile-de-France Region - Séché Environnement, GEPEA - with support from CCI Nantes– Saint-Nazaire (Chamber of Commerce and Industry), CARENE Saint-Nazaire Agglomeration, University of Nantes and CNRS (National Centre for Scientific Research) AlgoSolis, an innovative R&D facility dedicated to the development of sustainable microalgae industry In order to meet the needs of industry and create the future industrial solutions, the GEPEA Laboratory has developed the AlgoSolis R&D Facility, led by the University of Nantes and the CNRS. AlgoSolis provides the necessary infrastructure and equipment for an intensified, controlled and sustainable production of microalgae on a large scale (1,500 m² production area with more than 20 independent lines, 240 m² bio-refinery hall, room for microalgae pre-culture and 100 m² testing laboratory). www.algosolis.com
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DEMONSTRATEUR
La 1ère biofaçade intégrée au monde SymBIO2 - Pilote: 1ère mondiale de biofaçade active En 2013, le consortium SymBIO2, piloté par XTU, a été lauréat d’un financement gouvernemental français (FUI), pour un programme de 4,8 M€ (dont 1,75 M€ de subventions), visant à développer un projet pilote de biofaçade de 200 m². Le produit est une première mondiale : des panneaux de façades , actifs, productifs et dépolluants, assurant à la fois les étanchéités du bâtiment, la production de biomasse algale, la régulation thermique du bâtiment et la valorisation du CO2. Les objectifs du pilote: > réaliser une version industrielle d’un panneau de mur-rideau photobioréacteur» répondant à toutes les exigences du clos-couvert et des performances thermiques des enveloppes de bâtiment, > valider, en conditions réelles et à l’échelle d’une façade complète, les performances mesurées sur le banc d’essai, > et mettre au point les procédures automatisées de culture pour la production de souches de microalgues à très haute valeur ajoutée. Le CSTB soutient le projet SymBIO2 en mettant à disposition, dans son établissement de Marne-la-Vallée, un site d’expérimentation pour la biofaçade pilote. Lieu : Centre Scientifique et Technique du Bâtiment, Champs-sur-Marne, Ile-de-France Livraison de l’équipement: janvier 2016 Mise en service : printemps 2016.. Financement: Les partenaires SymBIO2 avec l’aide du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, du Conseil Régional d’Île-de-France, du Conseil Régional des Pays de la Loire, et de la Ville de Paris. Un projet labellisé par les pôles de compétitivité « Advancity, The Smart Metropolis Hub » et « Valorial, l’alimentation de demain ».
SymBIO2 Pilot Project: World’s first active biofacade Led by XTU, the SymBIO2 consortium was winner of a French government funding from the FUI («Single InterMinistry Fund») in 2013, for a 4.8 M€ R&D program (1,75 M€ subsidies), which aims to develop a 200m² biofacade pilot project. The product is a world first: it consists of active, productive and decontaminating facade panels, ensuring at the same time the building’s tightness and temperature regulation, algae biomass production and CO2 upcycling. The pilote’s objectives are: > to design an industrial version of a photobioreactor curtain-wall panel, compliant with all the technical, thermal, and regulatory requirements of a building envelope > to validate the expected performances, already measured on the test bench, at the scale of a complete facade and in real conditions > to develop the automated production processes for the culture of highly sensitive and high value microalgae The CSTB offers support for the experimentation of the first biofacade pilot project by providing an experimental site on their premises in Marne-la-Vallée, Paris area. Location: Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (French centre for scientific and technical building research), Champs-sur-Marne, Ile-de-France Facade delivery: January 2016 Commissioning: spring of 2016.
1er pilote industriel de biofaçade intégrée au monde , conçu par XTU Architects et le consortium SymBIO2 et réalisé par VIRY - Groupe FAYAT, à Champs-sur-Marne, avec le support à l’expérimentation du CSTB © XTU 2016
Funding: SymBIO2 partners with subsidies from the French Ecology, Sustainable Development and Energy Ministry, the Île-de-France and Pays de la Loire regions, and the City of Paris. This project is certified by the competitiveness clusters “Advancity, The Smart Metropolis Hub“ and “Valorial, l’aliment de demain» (tomorrow’s food).
Labellisé par les pôles :
Avec le soutien financier de :
En collaboration avec :
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Projets commerciaux
Réinventer.Paris: un 1er bâtiment à biofaçade bientôt à Paris! Une « Algo House » au cœur de Paris ? Le projet InVivo réinvente l’algoculture urbaine pour la recherche médicale Lauréat du concours Réinventer.Paris, le projet In Vivo arbore près de 900 m² de « biofaçade » au-dessus des Boulevards des Maréchaux dans le 13ème arrondissement. Situé au cœur d’une concentration exceptionnelle d’expertises en sciences de la vie et de la ville, ce bâtiment-laboratoire produira des lots hyper-spécialisés de biomasse algale pour la recherche médicale, afin d’identifier de nouveaux actifs bio-sourcés pour les médicaments de demain. Mandataires : BPD Marignan et Groupe SNI / EFIDIS (Caisse des Dépôts et Consignations) Architectes : XTU Architects et MU Architecture Partenaires : Consortium SymBIO2, Laboratoire GEPEA (Univ-Nantes/CNRS/ONIRIS/Ecole des Mînes de Nantes), Laboratoire LIED (Univ-Paris-Diderot), Groupe de Recherche Bioraffinerie de l’Université Sorbonne Paris Cité, Centre des Sciences Biologico-Chimiques de l’Université de Varsovie (CNBCh-UW), Université ParisDescartes, La Paillasse, Centre Michel Serres, Faber Novel, LBMG Worklabs, Collectif Babylone, Mon P’ti Voisinage, Association Le M.U.R.,….
Projet «Ré-Génération-s» BPD Marignan, XTU Architects, OASIIS et SymBIO2 Semi-finaliste du concours «Réinventer.Paris» © XTU Architects 2015
Un « Bio-Office » régénérateur de ville ? Le projet Ré-Génération-S s’inspire du vivant pour régénérer son eco-système local
An «Algae House» in the centre of Paris? The In-Vivo project reinvents urban algae farming for medical research
Sélectionné pour la phase 2 du concours Réinventer. Paris, le projet Ré-Génération-S (15.000 m² de bureaux et espaces commerciaux) arborait plus de 2.000 m² de « biofaçade » face au futur Palais de Justice de Paris dans le 17ème arrondissement. La production de Spiruline fraîche était valorisée sur place pour le restaurant d’entreprises en terrasse, ainsi que les brasseries sur rue, avec la fabrication in-situ de produits frais tels que smoothies, condiments, boissons énergisantes, ou autres ingrédients alimentaires. Toutes les vertus du super-aliment Spiruline pour ré-générer la santé des usagers de ces bureaux de nouvelle génération.
The In Vivo project, winner of the Réinventer.Paris Competition («reinventing Paris»), will display a «biofacade» of nearly 900 m² above the Boulevards des Maréchaux in the 13th district of Paris. Set in the heart of a unique concentration of life and city sciences expertise, this laboratory building will produce highly specialised batches of algae biomass for medical research, in order to identify bio-based active ingredients for tomorrow’s medicines. Authorised representatives: BPD Marignan and SNI / EFIDIS Group (Caisse des Dépôts et Consignations, «Deposit and Consignment Office») Architects : XTU Architects and MU Architecture Partners: SymBIO2 Consortium, GEPEA Laboratory (UnivNantes/CNRS/ONIRIS/Ecole des Mînes de Nantes), LIED Laboratory (Univ-Paris-Diderot), Bio-refinery Research Group from the University of Sorbonne Paris Cité, Biological and Chemical Research Centre of the University of Warsaw (CNBCh-UW), University of ParisDescartes, La Paillasse, Michel Serres Centre, Faber Novel, LBMG Worklabs, Babylone Collective, Mon P’ti Voisinage, Le M.U.R. association (urban art),…
Mandataires : BPD Marignan | Architectes : XTU Architects | Partenaires : Consortium SymBIO2, OASIIS, Faber Novel, LBMG Worklabs, JLL,…
Algo House, projet «In Vivo» BPD Marignan, SNI, XTU Architects, OASIIS et SymBIO2 lauréat de Réinventer.Paris © XTU Architects 2015
Regenerative «Bio-Office» in the city? The Ré-Génération-S project draws inspiration from nature to regenerate the local ecosystem The Ré-Génération-S project (15,000 m² of offices and commercial premises), selected for the phase 2 of the Réinventer.Paris competition («Reinventing Paris»), was displaying a «biofacade» of more than 2,000 m² in front of the future Palais de Justice of Paris (courthouse) in district 17. Fresh Spirulina production was enhanced on site for the outdoor company restaurant and on-street brasseries, with the preparation of fresh products such as smoothies, seasonings, energy drinks and food ingredients. This super food has all the virtues necessary to regenerate the health of these new generation offices’ users. Authorised representatives: BPD Marignan | Architects: XTU Architects | Partners: SymBIO2 Consortium, OASIIS, Faber Novel, LBMG Worklabs, JLL…
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Fonctionnement
Vers des bâtiments photosynthÊtiques
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Les microalgues en 20 questions
Les microalgues en 20 questions
Aspects urbains et architecturaux
Dimension énergétique
1) Quels sont les avantages pour le bâtiment ?
3) Les biofaçades peuvent-elles être installées sur des bâtiments anciens ?
7) Quels sont les avantages pour la performance énergétique du bâtiment?
Au-delà de l’amélioration de la performance énergétique du bâtiment (cf. Dimension Energétique), la biofaçade a pour objectif de réduire les coûts de culture de microalgues, notamment par diminution drastique des besoins en régulation thermique.
Sous réserve des capacités de reprise de charges et autres contraintes réglementaires, les biofaçades représentent un réel potentiel pour la rénovation thermique de bâtiments anciens. En effet, elles valorisent les déperditions thermiques des bâtiments.
Au moyen de la valorisation des émissions du bâtiment (exploitation des déperditions thermiques, captation du CO2, récupération des eaux de pluie, valorisation des effluents, …), ce procédé contribue à un bilan environnemental global positif pour le bâtiment, conforme à l’évolution de certains labels (Effinergie, BREEAM, Minergie, LEAD, etc.).
Ainsi, au lieu de réaliser une isolation par l’extérieur en façade sud, l’adjonction d’une biofaçade contribuera aux performances énergétiques du bâtiment tout en générant de nouveaux revenus. Une façade à haute performance environnementale, qui se rembourse en 15 à 20 ans.
La biofaçade est une double-peau intégrant des cultures de microalgues maintenues en moyenne à 25°C par l’algoculteur. Au-delà des performances thermiques liées à la double-peau elle-même - à ventilation naturelle assistée contrôlée-, et aux autres échanges thermiques avec le bâtiment, la biofaçade fait donc office d’enveloppe active pour le bâtiment et contribue de ce fait à sa régulation thermique.
La biofaçade permet également de valoriser des m² verticaux inexploités par une activité économique rentable telle que l’algoculture à visée alimentaire, médicale et cosmétique. Cette activité économique peut donc être une source de revenus pour le propriétaire ou l’exploitant du bâtiment, à l’instar du photovoltaïque ou de l’affichage publicitaire. Enfin, l’aspect esthétique d’une façade vivante, changeant potentiellement de couleur d’une journée à l’autre en fonction du stade de maturation des cultures, offrant des ombrières dynamiques passant du vert pomme au vert foncé opaque voire au rouge, représente une véritable nouveauté architecturale.
2) Quels sont les bénéfices pour la ville ? Le bilan économique, social et environnemental des biofaçades est extrêmement positif. ▪ Environnement : un « champ vertical » d’un hectare de biofaçades absorbe deux à cinq fois plus de CO2 qu’un hectare de forêt en pleine croissance. Il évite par ailleurs l’artificialisation de sols dédiés à ces cultures (ruissellements, rupture des habitats naturels, concurrence avec des terres agricoles, …).
Les simulations thermiques dynamiques ont montré des économies potentielles de 50% sur les consommations de chauffage et de climatisation, sur la base d’un bâtiment RT2012.
4) Quelle est la différence de poids entre une façade normale et une façade algale ?
8) Quels sont les besoins énergétiques, en été comme en hiver, des cultures de microalgues ?
La différence de poids est faible et porte essentiellement sur les photobioréacteurs -PBR-soit 125 kg/m² de PBR. Une façade équipée à 40% de photobioréacteurs représente un surpoids maximal de 50 kg/m² de façade. Le surpoids est en fait plus faible car le PBR vient remplacer au moins un vitrage de la façade.
Les cultures de microalgues, cultivées classiquement en plein champ dans des bassins appelés raceways, consomment en moyenne 600 kWh/m²/an, dont 400 pour la régulation thermique, et 200 pour les auxiliaires (agitation, pompes, filtration, …).
5) La face arrière du PBR sera-t-elle opaque ?
Les cultures en biofaçades, grâce à l’optimisation des échanges thermiques avec le bâtiment, devraient quant à elles permettre de réduire la consommation énergétique de la régulation thermique de 80% (simulations thermiques dynamiques), et de passer à 80 kWh/m²/an au lieu de 400.
Plusieurs types de PBR sont proposés : ▪ avec des faces arrières opaques ou placés en allèges (totalement invisibles de l’intérieur) ▪ avec des faces arrières totalement vitrées (cultures de microalgues visibles depuis l’intérieur)
De plus, la forte diminution des quantités d’eau à traiter (-75% par rapport à des raceways voire -90% en recyclant les eaux de culture), a également un impact quasi proportionnel sur les consommations des auxiliaires.
6) Quelle est la surface nécessaire de la salle technique ? Une usine en sous-sol? Pour une façade de 1.000 m², un local technique de 100 m² est nécessaire. Pour 5.000 m², il faut 150 m². La progression n’est pas linéaire.
Au final, on peut estimer à 80% en moyenne, la réduction des consommations énergétiques globales des cultures de microalgues en biofaçade, par rapport à des cultures classiques en bassins pour un algoculteur, soit 120 kWh/ an/m² de surface de culture (ici verticale).
▪ Economie : Les biofaçades valorisent le potentiel solaire de toutes les façades sud inexploitées, et par conséquent des actifs immobiliers existants et futurs. Par ailleurs, la conception et la construction de biofaçades pourrait mobiliser 20.000 emplois en 2030 dans le monde, dans le BTP et la maîtrise d’œuvre/ingénierie . Il s’agit de la création d’une nouvelle filière de même taille que la rénovation du résidentiel en France. ▪ Social : Près de 5.000 emplois locaux d’algoculteurs peuvent être créés d’ici 2030.
9) Comment sont mutualisés les coûts énergétiques supplémentaires ?
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Les coûts énergétiques supplémentaires liés aux cultures de microalgues sont pris intégralement en charge par l’algoculteur. Il réalise une économie de près de 80% sur sa facture énergétique en comparaison à des cultures classiques en bassins, soit près de 30% de son coût de revient.
10) Une coursive existe entre le bâtiment et la biofaçade. Comment se fait la symbiose ? Dans le cas d’une biofaçade avec coursive, celle-ci est close l’hiver voire la nuit en mi-saison. En revanche, elle est totalement ouverte l’été de même qu’en périodes chaudes de mi-saison. L’hiver, les échanges thermiques se font en partie à travers cette coursive, avec l’effet de serre produit par cette serre verticale et le rayonnement des PBR maintenus par l’algoculteur, à 25°C en moyenne. L’été, la ventilation de la coursive, associée à l’ombrière formée par les PBR -qui absorbent l’intégralité du flux lumineux- et leur maintien par l’algoculteur à 25°C en moyenne, rafraîchissent la façade sud du bâtiment. D’autres systèmes d’échanges thermiques sont également intégrés dans le fonctionnement de la biofaçade mais ne peuvent être pour l’instant publiés.
11) Les villes auront de plus en plus de demandes énergétiques, la situation actuelle va-t-elle empirer ? En région parisienne, un bâtiment RT2012 consomme 2025 kWh/m² pour le chauffage et 12-15 kWh/m² pour la climatisation, soit au total 32 à 40 kWh/m² pour sa régulation thermique. La biofaçade réduit de 50% cette consommation, soit une économie de 16 à 20 kWh/m². Ramené au m² de surface utile, la biofaçade consomme 20 kWh/m² (ratio surface PBR / surface utile bâtiment = 0,167). Le résultat net est donc quasiment neutre pour le bâtiment, néanmoins au final avec une activité économique nouvelle et rentable d’algoculture. L’intégration synergétique du bâtiment et des cultures de microalgues résultent en une économie globale d’énergie (1 kWh bâtiment + 1 kWh microalgues = 1 kWh de bâtiment à microalgues).
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Les microalgues en 20 questions
Les microalgues en 20 questions
L’exploitation et la maintenance 12) Comment se déroule la culture de microalgues ? Les microalgues se développent extrêmement rapidement selon les conditions climatiques, doublant parfois leur masse en seulement huit heures par division cellulaire. Cette productivité est cinq à dix fois supérieure aux plantes terrestres dites «supérieures» telles que le colza ou le maïs. Le mode de culture utilisé, dit « semi-continu », déclenche une récolte partielle (30 à 50% des PBR) dès que la concentration de microalgues est suffisante. La récolte se fait par un système de vidange gravitaire, menant le milieu de culture à des cuves en sous-sol (local technique), où l’eau est filtrée à 90%, de manière à garder une biomasse à environ 10% d’humidité. Le système de culture en biofaçade est très contrôlé et automatisé. Un transfert des données de contrôle par réseau VPN est effectué vers un gestionnaire distant, qui est prêt à intervenir en cas de problème. Un algoculteur réalise une récolte quotidienne et effectue un conditionnement de la biomasse (congélateur) au sein du local technique. Une camionnette vient chaque semaine recueillir la production et la conduit à la bioraffinerie où la biomasse sera valorisée (extraction de molécules d’intérêt). Les quantités de biomasse produites, une fois l’eau filtrée à 90%, ne représentent que 2 à 3 kg par jour sur une façade de 1000 m² dont les surfaces de culture de microalgues occuperaient 1/3 de la surface.
13) En termes de maintenance, quel est le système prévu ? La maintenance technique concerne : ▪ le nettoyage d’éventuels biofilms (dépôts de microalgues) ▪ les interventions sur le système hydraulique en cas de fuite (à l’exemple d’un circuit hydraulique classique d’un bâtiment) ▪ les interventions de remplacement d’un ou plusieurs PBR (cas extrême de bris ou autre dégradation). Ces interventions sont donc ponctuelles. Elles peuvent être assurées sans gêne pour les usagers dans le cas de double-peau avec coursive technique, ou depuis l’intérieur avec maintien d’une zone de passage accessible d’1 mètre au droit des fenêtres.
14) Quelles sont les conséquences d’un éventuel arrêt des cultures, spécialement durant l’hiver ? Comment éviter le gel ? Quelle est la garantie de performances ?
16) Est-il obligatoire de s’équiper d’une entrée séparée « camion » pour l’enlèvement des algues ? La quantité de biomasse produite est très limitée, de l’ordre de 2 à 4 kg/an par m² de culture, soit 1,3 kg/an par m² de façade équipée à 40% de PBR. Cela représente 2 à 3 kg de biomasse sèche récoltée par jour, soit une trentaine de kilogrammes de biomasse humide (10-15%) à emporter à la bio-raffinerie chaque semaine.
En cas d’arrêt -exceptionnel- des cultures (panne généralisée du groupe chaud-froid, des pompes ou de la GTC), plusieurs scenarii sont prévus en fonction de la panne et de la saison.
Un homme seul peut aisément transporter les pains congelés de biomasse sur un diable jusqu’à une camionnette garée dans la rue. Pour une tour de très grande hauteur, disposant d’une façade sud de 10.000 m², la quantité produite serait multipliée par dix, le « livreur » devra faire dix aller-retours pour remplir sa camionnette. Il n’est donc pas nécessaire d’avoir un accès PL spécifique pour une algoculture en biofaçade.
L’hiver : vidange manuelle (gravitaire) des cultures, afin d’éviter un éventuel gel -fermeture le cas échéant de la coursive. Le PBR se comporte alors comme un verre multiparois et la coursive comme une serre verticale, limitant les déperditions thermiques du bâtiment et optimisant les apports solaires. L’été : vidange manuelle (gravitaire) des cultures, puis ouverture totale de la coursive pour ventilation dans le cas d’une biofaçade en double-peau. Faute de quoi, ouverture des trappes basses et hautes des PBRs pour éviter leur sur-échauffement.
Les points économiques et juridiques
15) Que faire lors d’une -éventuelledégradation du PBR ?
17) Quelle est la surface minimale de biofaçade nécessaire pour assurer la rentabilité des cultures de microalgues?
Les PBR sont des éléments placés en face interne de la double-peau, à l’instar d’éléments de remplissage d’un panneau de mur-rideau. Leur bris, très hypothétique au vu de l’épaisseur des verres -19 mm de verre trempé -, laissera l’eau de culture s’échapper - de 50 à 100 litres seulement- dans la coursive technique.
En partant du principe que le promoteur/maître d’ouvrage investit dans la double-peau spécifique, et que l’exploitant investit dans les PBR et les auxiliaires (local technique), le retour sur investissement de l’exploitant est de quinze ans pour une façade sud de 1.000 m² équipée à 40%, soit 350 m² de cultures exposées.
A l’exemple de la détérioration d’un verre de panneau de mur-rideau, et selon la taille du bâtiment, deux types d’intervention sont prévues: ▪ manuelle de l’intérieur (180 à 400 kg par PBR et manipulable par 4 personnes) ▪ par nacelle ou grue télescopique de l’extérieur (démontage du panneau de mur-rideau)
Le promoteur/maître d’ouvrage peut quant à lui disposer d’un loyer de 100 €/m² de façade, soit 100.000 €/an, et rentabilise le coût de sa façade sud en quinze années également.
18) Quelle est la pérennité de ce modèle économique basé sur la revente de biomasse algale, notamment face à l’évolution des marchés visés et des prix?
Le stockage dans le local technique de quelques PBR supplémentaires permettrait par ailleurs un remplacement et une remise en service immédiats. Il est à noter que l’architecture des PBR est en clusters, si bien que l’arrêt d’un PBR n’entraîne l’arrêt que de 3 à 5 PBR sur les 100 que contiendrait une biofaçade de 1.000 m².
La production mondiale de biomasse algale était en 2013 de 20.000 tonnes de biomasse sèche, pour une valeur marchande de 9 milliards de dollars.
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Les prévisions les plus basses tablent sur 100.000 tonnes en 2030. En 2012, plus de 500 entreprises étaient référencées à l’échelle mondiale dont une trentaine en France, produisant essentiellement de la Spiruline, pour un volume estimé entre 10 et 15 tonnes par an. Face à l’intérêt croissant des secteurs de la santé, de la cosmétique, de la nutraceutique, et de l’alimentation humaine et animale pour la filière algale, le marché est en sous-capacité de production. Pourquoi ? Notamment en raison de l’extraction de molécules de grand intérêt d’origine naturelle type oméga-3, oméga-6, antioxydants, colorants naturels, immunostimulants, etc. qui se négocient parfois à 7 voire 10.000 €/kg. Au vu de l’appel d’air du marché, la filière algocole doit aujourd’hui se structurer et optimiser sa chaîne de production de manière industrielle. La visée est de garantir quantité, qualité, et stabilité de la production à des coûts de revient plus faibles. En s’attaquant au principal poste de coût de revient de l’algoculture, à savoir les dépenses énergétiques, en particulier celles liées à la régulation thermique et aux coûts d’investissements, via mutualisation avec le bâtiment, tout en offrant un système de production hyper-contrôlé, les biofaçades répondent à cet enjeu et devraient devenir un mode de culture extrêmement compétitif pour répondre à la demande actuelle et future. La baisse continue des coûts de revient par optimisation du procédé, associée à l’augmentation du parc de biofaçades installé, devrait même permettre d’envisager de produire un jour une biomasse pour des applications de chimie verte, voire énergétiques, dont le bilan économique reste aujourd’hui négatif sur les systèmes de production classiques. Par ailleurs, au regard des besoins du marché et de la faible capacité actuelle de l’offre, le prix de la biomasse connaît des tendances plutôt haussières. De plus, l’optimisation du procédé et la baisse continue du coût de revient devrait permettre à minima de maintenir des marges intéressantes sur cette activité. Enfin, seules une dizaine de souches de microalgues sont aujourd’hui cultivées sur plus de 200.000 répertoriées et potentiellement 1 million existantes dans la nature. Chaque nouvelle souche recèle de nouvelles molécules ayant potentiellement un intérêt sur l’un des marchés de la santé, la cosmétique, la nutraceutique, l’alimentation humaine et animale, la chimie verte, ou l’énergie.
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Les microalgues en 20 questions 19) L’évolution du parc immobilier est-il suffisant pour offrir assez d’hectares verticaux à ce marché de l’algoculture ? En tablant sur 10% du marché mondial de la biomasse algale produite en 2030 sur des biofaçades, la surface verticale nécessaire de culture serait de 5,6 millions de m², soit 14 millions de m² de façades sud, soit encore l’équivalent de 1.000 bâtiments de grande hauteur ou longeur (175-200 m de haut ou de long) dans le monde, soit encore 70 millions de m² (SU). Au vu de la croissance du parc immobilier, le plus gros potentiel des biofaçades réside dans la rénovation énergétique du parc immobilier existant. En effet, sachant que chaque année il est mis sur le marché en moyenne 15 millions de m² de bureaux dans le monde, il faudrait sinon qu’un tiers de nouveaux bureaux soient équipés de biofaçades jusqu’en 2030.
20) Quel est le coût au m² d’une biofaçade ? La biofaçade complète, intégrant 40% de PBR, coûte aujourd’hui sur le premier pilote industriel 3.000 €/m². Le prix cible est d’environ 2.000 €/m². A cela, il convient d’ajouter le coût des auxiliaires (local technique). Ils sont dimensionnés en fonction de la taille de la biofaçade (de 50 K€ à 500 K€ pour les projets conséquents), et pris en charge -le cas échéant- par l’exploitant. A la différence d’une façade classique qui est uniquement un poste de dépense, la biofaçade se rembourse (en environ 15 ans) via le reversement d’un loyer par l’algoculteur.
« BIO2 Tower », La Défense, Consultation ICADE, XTU Architects 2009 © XTU architects
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Le consortium
The consortium
SymBIO2 est un consortium créé en 2011 à l’initiative d’XTU Architects afin de développer les technologies, procédés et marchés pour l’algoculture urbaine. Il regroupe toutes les expertises nécessaires à la conception, réalisation, exploitation et maintenance de «biofaçades» et autres systèmes d’algoculture urbaine. .... ......www.symbio2.fr
The SymBIO2 consortium was founded in 2011 by XTU Architects in order to develop urban algae farming technologies, processes and markets. It combines all the expertise necessary to design, produce, operate and maintain «biofacades» and other urban algae farming systems. .....www.symbio2.com
XTU Architects
Séché Environnement
XTU Architects
Séché Environnement
Créé en 2000 par Anouk Legendre et Nicolas Desmazières, XTU Architects a réalisé plusieurs ouvrages et équipements de référence, tels que le musée de la préhistoire de Jeongok en Corée du Sud (2011), l’université de chimie Paris 7 sur la ZAC Massena (2008), la Cité du Vin à Bordeaux (2011) ou le Pavillon de la France à Expo Milano 2015, primé meilleur pavillon dans la catégorie architecture par le Bureau International des Expositions. Porteuse d’une vision d’une ville reconnectée à la biosphère, elle est engagée depuis plusieurs années dans la recherche, croisant sciences du vivant, architecture et urbanisme. L’agence est en particulier à l’origine de l’invention du concept de biofaçades à microalgues (2008, brevet 2009). www.x-tu.com
Entreprise de services à l’environnement, Séché Environnement est un acteur majeur de la valorisation et du traitement des déchets en France qui développe des techniques innovantes, toujours dans une logique d’écologie industrielle. Le Groupe oriente les travaux de son service de Recherche et Développement sur les techniques de valorisation de demain : les déchets, source de matières premières et d’énergie. C’est dans cette optique de valorisation poussée à l’extrême que Séché Environnement, déjà engagé dans un précédent programme de recherche sur la culture de microalgues, s’est impliqué dans le programme SymBIO2. www.groupe-seche.com
Founded in 2000 by Anouk Legendre and Nicolas Desmazières, XTU Architects designed many reference projects, among which are Paris Diderot University of Chemistry (2008), the Jeongok Prehistory Museum in South Korea (2011), the Wine Museum in Bordeaux (2016), and the French Pavilion at Expo Milano 2015, which was awarded the Architecture and Landscape Gold medal from the Bureau Intenational des Expositions(International Exhibition Bureau). Advocating a vision of an urban civilization reconnecting with the biosphere, XTU has been involved in research for several years, at the crossroads between life sciences, ecology, architecture and urban planning. In particular, XTU invented the concept of microalgae biofacades (2008). www.x-tu.com
Séché Environnement is a French major player in the sector of environmental services, specialised in waste treatment and recovering. The group implements innovative technologies, always favouring an industrial ecology and sustainable development approach. The Group directs its R&D efforts towards future valorization techniques, by focusing on wastes as a potential source of raw materials and energy. In such a strong upcycling perspective, Séché Environnement, which was previously involved in a research project on microalgae culture, joined the SymBIO2 program as lead partner. www.groupe-seche.com
VIRY (Groupe Fayat) L’entreprise VIRY entretient depuis 50 ans, une collaboration étroite avec les Architectes et les Ingénieurs dans le développement de concepts esthétiques et innovants. Son expertise dans la réalisation d’ouvrages complexes « Verre et Acier » l’a conduit à participer aux programmes architecturaux les plus ambitieux et d’envergure internationale, tels que l’aérogare 2F de Roissy Charles-de-Gaulle, la Canopée des Halles à Paris, les nuages de la Grand Arche à La Défense, ou encore le Musée de la Dentelle de Calais. Toutes les actions de l’entreprise concourent à l’élaboration de solutions techniques et industrielles performantes à la fois en termes de design, d’efficacité structurelle et d’économie. www.viry.fayat.com
Laboratoire GEPEA Classé A+ par l’agence d’évaluation de la recherche (AERES), le GEPEA est une unité mixte de recherche (UMR6144) avec 4 tutelles : CNRS, Ecole des Mines de Nantes, ONIRIS et Université de Nantes. Les objectifs de l’Unité sont de développer, d’une part, les aspects méthodologiques du Génie des Procédés (écoulement / transfert / séparation / réaction )et, d’autre part, les interfaces du Génie des Procédés avec la Biochimie, la Chimie et la Biologie pour traiter des problématiques liées à l’Agroalimentaire, à l’Energie, à l’Environnement et à la Valorisation des Produits et Substances d’Origine Marine. Le laboratoire rassemble 200 chercheurs et est structuré en 4 axes : Bioprocédés et Séparations en Milieu Marin, Ingénierie de l’Energie, Ingénierie de l’Environnement et enfin Matrices et Aliments (Procédés, Propriétés, Structure, Sensoriel). www.gepea.fr / www.algosolis.com
OASIIS Fondée en 1989 dans le but de promouvoir l’utilisation des techniques de modélisation 3D et simulations thermiques dynamiques dans les projets de bâtiments tertiaires neufs et les audits de bâtiments existants, OASIIS s’est progressivement imposé comme un expert incontournable en matière de thermique du bâtiment et un référent majeur du développement durable, notamment au travers de missions d’assistance à maîtrise d’ouvrage et d’ingénierie en Haute Qualité Environnementale (HQE®). www.oasiis.fr
VIRY (Groupe Fayat) Over the past fifty years, VIRY has maintained close collaboration with architects and engineering offices in innovative construction. Its unique expertise in the design of complex «Glass & Steel» srtuctures has led the group to get involved in numerous international architectural projects, among the most ambitious ones, including the 2F terminal at Roissy Charles-de-Gaulle airport, the new Canopy of the Halles in Paris, the “cloud” under the Grande Arche in La Défense, or the façade of the lace museum in Calais. All of their actions contribute to the development of high performance technical and industrial solutions, in terms of design, structural effectiveness and economy. www.viry.fayat.com
Laboratoire GEPEA Top rated A+ by the French evaluation research agency (AERES), the GEPEA is a joined research unit (UMR6144) with 4 affiliations: CNRS, Ecole des Mines de Nantes, ONIRIS and University of Nantes. The objectives of GEPEA are to develop, on one hand, the methodological aspects (flow / transfer / separation / reaction) of the Process Engineering, and on the other hand, the interfaces of the Process Engineering with Biochemistry, Chemistry and Biology to address issues related to the food processing industry, Energy, Environment and the valorisation of Sea Products. The laboratory has 200 researchers and is structured in 4 teams: Bioprocesses Separation within Marine Environment, Energy Engineering, Environment Engineering, Matrices and Food (Products: Processes, Properties, Structure, Sensory).. www.gepea.fr / www.algosolis.com
OASIIS AlgoSource Le groupe AlgoSource, expert mondial reconnu dans les microalgues, propose une gamme complète de services allant de l’ingénierie de la production à la valorisation industrielle des microalgues. Son savoir-faire unique couvre l’ensemble des procédés de la production et de la transformation de microalgues et permet une vision intégrée auprès de ses clients industriels. www.algosource.com
Founded in 1989 with the objective of promoting the use of 3D modelling and thermal dynamic simulation techniques in new office buildings projects, as well as existing buildings auditing, OASIIS has progressively emerged as a leading expert in the field of thermal building physics and a major referent in sustainable development, especially under its missions as Assistant to the Contracting Authority (ACA) and engineering in High Environmental Quality buildings (HQE®).. www.oasiis;fr
AlgoSource AlgoSource Group, recognized as one of the major microalgae world expert, offers a full range of services from production engineering to industrial scale-up of microalgae. Its unique expertise covers the entire process of production and processing of microalgae and allows an integrated approach to its industrial customers. www.algosource.com
Kalitec Génie Climatique
Kalitec Génie Climatique
KALITEC génie climatique est née en 2010 de l’ambition de ses fondateurs de jouer un nouveau rôle dans la maîtrise des fluides et de l’énergie. De par son organisation efficace et son expertise technique, notre équipe s’est développée pour apporter une réelle valeur ajoutée aux projets de nos clients, en industries de pointes (pharmaceutique, spatiale, automotive, ferroviaire…), pour de grands immeubles tertiaires ou pour des établissements de santé. Reconnue Qualibat de technicités supérieures et exceptionnelle, KALITEC génie climatique intervient partout en France. ww.kalitec.fr
KALITEC Génie Climatique was founded in 2010 with the ambition of playing a leading role in mastering fluid and energy in office buildings, as well as industrial activities and health laboratories. Through efficient organization and technical expertise, our team brings high added value to our customers’ projects, including the in tech industries (pharmaceutical, space, automotive, railway ... ), for large office buildings or for health facilities. Recognized Qualibat upper and outstanding technicalities, Kalitec is present everywhere in France. ww.kalitec.fr
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L’écosystème
Ecosystem
Sous l’impulsion d’XTU Architects, le consortium SymBIO2 a développé un écosystème de partenaires techniques, économiques, financiers et immobiliers pour le développement de la technologie des biofaçades et la réalisation de premiers projets commerciaux.
Under the initiative of XTU Architects, the SymBIO2 consortium has created an ecosystem of technical, economical, financial and real-restate partners, in order to develop the biofacade technologies and to carry out the first commercial projects.
Partenaire de soutien à l’expérimentation :
Experiment partners :
CSTB
CSTB
Établissement public au service de la qualité, de la sécurité et de l’innovation dans le bâtiment, le CSTB, Centre Scientifique et Technique du Bâtiment, exerce quatre activités clés : la recherche et expertise, l’évaluation, la certification et la diffusion du savoir. Son champ de compétence couvre les produits de construction, les bâtiments et leur intégration dans les quartiers et les villes. Labellisé Carnot depuis 2006, le CSTB accompagne l’innovation des acteurs de la construction et de l’urbain, par la recherche, l’expertise et le transfert de technologies. Le CSTB soutient le projet SymBIO2 en mettant à disposition, dans son établissement de Marne-la-Vallée, un site d’expérimentation pour la biofaçade pilote. www.cstb.fr
CSTB, the Scientific and Technical Center for Building, is a public organization for quality, security, and innovation in building, which performs four key activities: research and expertise, evaluation, certification, and dissemination of knowledge. Its field of expertise covers construction products, buildings, and their integration into districts and cities As a member of the Carnot Institutes network since 2006, the CSTB supports construction industry and urban stakeholders in developing innovations through research, expertise and technology transfer. The CSTB offers support for the experimentation of the first SymBIO2 biofacade pilot project by providing an experimental site on their premises in Marne-laVallée, Paris area. www.cstb.fr
Partenaires Immobiliers:
Real-Estate partners:
BPD Marignan
EIFFAGE
BPD Marignan
EIFFAGE
BPD Marignan est la filiale française d’un des premiers groupes de promotion immobilière européens, RABO Real Estate Group, elle-même filiale à 100% du Groupe Rabobank, établissement financier d’envergure internationale figurant parmi les plus grandes institutions financières mondiales. Ses 3 pôles d’activités en France sont l’habitat, l’immobilier d’entreprise et les résidences services. BPD Marignan est le mandataire du groupement « In Vivo », qui a été retenu pour la finale du concours Réinventer.Paris avec un immeuble de logements intégrant végétalisation intensive, vergers et potagers urbains et biofaçade algale. www.marignan-immobilier.com
Leader européen des concessions et du BTP, Eiffage exerce ses activités à travers quatre branches: la construction, les infrastructures, l’énergie, et les concessions et partenariats publicprivé. Depuis 2007, à travers son laboratoire de recherche interdisciplinaire « Phosphore », le groupe Eiffage travaille à une approche globale et systémique d’un développement urbain plus durable, avec notamment le référentiel HQVie® (2009) et sa plateforme dédiée Univers HQVie® (2014). Le Groupe Eiffage soutient le consortium SymBIO2 pour de futurs projets immobiliers durables d’envergure. www.eiffage.com
BPD Marignan is the French subsidiary of one of the largest European real-estate development group, RABO Real Estate Group, which is itself a fully-owned subsidiary of the Rabobank Group, a financial establishment of international stature, ranking among the largest financial institutions in the world. It is organized around three core businesses : residential, offices and serviced residences. BPD Marignan is the leading partner of the « In Vivo » group, finalist in the Reinvent.Paris competition with a housing building including intensive vegetalisation, orchards and vegetable gardens, and a microalgae biofacade.. www.marignan-immobilier.com
Eiffage is a leading figure in the European concessions and public works sector, operating through four business lines : construction, public works, energy, concessions and public-private partnerships. Since 2007, the Eiffage Group is developing a global and systemic approach to a more sustainable urban development inside its “Phosphore”interdisciplinary research laboratory, with, notably, its HQVie® framework (2009) and dedicated Univers HQVie® plateform (2014). The Eiffage Groupe supports the SymBIO2 consortium for future major sustainable real-estate projects.. www.eiffage.com
Groupe SNI
Groupe SNI
Filiale immobilière d’intérêt général de la Caisse des Dépôts, premier bailleur de France avec 345 000 logements gérés dont 275 000 logements sociaux et 70 000 logements intermédiaires, le groupe SNI est un acteur majeur de la politique du logement sur le territoire. Le Groupe SNI est l’investisseur immobilier du groupement « In Vivo », qui a été retenu pour la finale du concours Réinventer. Paris avec un immeuble de logements locatifs intermédiaires et une résidence pour étudiants intégrant végétalisation intensive, vergers, potagers urbains et biofaçade algale.. www.groupesni.fr
General interest real-estate arm of the Caisse des Dépôts group (a long term investor serving general interest and the economic development of France), the SNI Group is the largest social-housing landlord in France, managing more than 345,000 accommodations, among which 275.000 social housing and 70.000 intermediary housing, and a major player in the French accommodation policy. The SNI Group is the real-estate investor of the « In Vivo » group, finalist of the Reinventer.Paris competition with a housing building including intensive vegetalisation, orchards and vegetable gardens, and a microalgae biofacade, among other innovations.. www.groupesni.fr
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Remerciements / Ackowledgments SymBIO2, c’est aussi une aventure humaine avec depuis 2008 une équipe de plus de 50 personnes directement impliquées dans le développement des biofaçades / SymBIO2 is also a human adventure with a team of more than 50 people directly invested in the development of biofacades since 2008 : XTU Anouk Legendre, Nicolas Desmazières, Olivier Scheffer, Joan Tarragon, Alistair Law, Anaïs Piquée, et aussi Mathias Lukacs, Nicolas Jomain, Thomas Van Gaver, Pierre-Arthur Thibaudeau, Soo Mi Kim, Sylvain Raillard, Stefania Maccagnan, Andrea Pazienza, Manuel Belso, Mélanie Passot, Francesca Biasco, Emile Miath, Agathe Czapek, Hadhoum Aïssa, Florence Baillard, Inès Toumi,… VIRY Jean-Pierre Tahay, Karine Leempoels, Luc Rouillard, Simon Gaubert, et aussi Damien Fischer, Frédéric Baudson, Isabelle Martin, Eve Marie Guillemain, Gérald Férina, Didier Torresan, Julien Parmentier, Jean-Marc Laurent Séché Environnement Sylvain Durécu, Michel Niergot, Christophe Viot, Danielle Venditti, Michel Tibourtine, Eglantine Todisco et aussi Joël Séché, Jean-François Bigot, Nadia Boukhetaia, Henri Petitgand, Daniel Baumgarten, Marine Bainvel, Séverine Roger, Juliette Aubert, Arnaud Bouliou, Jean-Luc Meulan, OASIIS Frédéric Frusta, Jean-Baptiste Lefeuvre, Yigourthen Fella, Pierre Gorce, Jean-Jacques Babou, et aussi Laurent Ouvrard, Laurent Briard, Philippe Viel,… LHEEA / Ecole Centrale de Nantes Jean-Michel Rosant, Isabelle Calmet, Pascal Keravec KALITEC Génie Climatique Hervé Méric, Raphaël Gaume,... GEPEA Jack Legrand, Pascal Jaouen, Jeremy Pruvost, Benjamin Le Gouic, Guillaume Roelens, Emmanuel Dechandol, Raphaëlle Touchard, Mbalo Ndiaye, Caroline Gentric, Emilie Gadoin, Charlène Thobie, et aussi Olivier Laboux, Claude Gudin, Aurélie Bineau, Remy Briteau, Véronique Neveu-By, Cécile Estrade, Jean-Luc Rio, … CSTB Robert Baroux, Pascal Scipion, Pascal Mignot et aussi Etienne Crépon, Dominique Naert, Nadège Blanchard, Nathalie Pasquier, Enric Robine, Marjorie Draghi, Florence Ferry, Alexandra Le Faou,.. AlgoSource Technologies Olivier Lépine, François Le Borgne, Jérôme Leuranguer, Astrid De Luca, et aussi Jean Jenck, Philippe Dréno, Jean-Michel Pommet, Fanny Olivier,…
SymBIO2 souhaite remercier les entreprises ayant participé à la conception, fabrication, équipement et installation de l’AlgoNOMAD et des premiers prototypes de biofaçades / SymBIO2 also wishes to thank the companies which took an active part in the design, making and installation of the AlgoNOMAD and the first biofacade prototypes: Permasteelisa, Ouest Alu / Groupe Liébot, Madera, Ets ERM Pinier, S2IB, R.F.R, T/E/S/S, Dominique Chauvin, SIKA, Sammode, Paris Event Services,.... ainsi que celles ayant accueilli l’AlgoNOMAD, tant à Nantes en 2013 (SAMOA, Atlanpole Blue Cluster), qu’à Paris en 2014 (Pavillon de l’Arsenal) et 2015 (Paris & Co, Mairie de Paris) / as well as the hosting companies of the AlgoNOMAD in Nantes in 2013 (SAMOA, Atlanpole Blue Cluster), in Paris in 2014 (Pavillon de l’Arsenal) and in 2015 (Paris & Co, Mairie de Paris),... Et enfin toutes celles ayant apporté leur soutien et intérêt / Finally, all the ones which gave their support and expressed interest: Mairie de Paris (Direction de l’urbanisme et de l’architecture, Direction de l’Innovation, de la Recherche et des Universités, Agence d’Ecologie Urbaine), Mairie du 13ème arrondissement de Paris, Ministère du Redressement Productif, Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, BPI France, Région Ile-de-France, Centre Francilien de l’Innovation, Paris Région Innovation Lab / Paris & Co, Agence Régionale du Développement d’Ile-de-France, Arene IdF, Direccte IdF, Région Pays de la Loire, Département de Loire-Atlantique, Nantes Métropole, CARENE, Chambre de Commerce Nantes Saint-Nazaire, Mairie de Nanterre, « Vallée de la Marne » (Communauté d’Agglomération de Nogent-le-Perreux), Icade, Semapa, EpaMarne, Siac, Unibail-Rodamco, Ideve, Spie Batignolles, Vinci, Bouygues Immobilier, Ogic, UBS, Nexity,…
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Contacts SymBIO2 Contact Projet : Olivier Scheffer, Directeur R&D 01 45 23 37 10 olivier.scheffer@x-tu.com www.x-tu.com
Contact presse : Agathe Czapek, Chargée de communication 01 45 23 37 10 symbio2@x-tu.com Media Kit: http://bit.ly/symbio2-media-kit
Contact Projet : Karine Leempoels, Directrice de l’Ingénierie Enveloppe et du développement 01 60 42 88 29 k.leempoels@viry.fayat.com
Contact presse : Eve-Marie GUILLEMAIN, Assistante Direction Générale 03 29 64 45 24 em.guillemain@viry.fayat.com
Contact Projet : Sylvain Durécu, Directeur de la Recherche 03 83 44 12 10 s.durecu@groupe-seche.com
Contact presse : Marine Bainvel, Chargée de communication 02 40 52 85 52 m.bainvel@groupe-seche.wcom
Contact Projet : Frédéric Frusta, Directeur de projet Symbiose thermique 04 42 186 186 frederic.frusta@oasiis.fr
Contact presse : Philippe Viel, Directeur Général Adjoint 01 42 01 00 79 philippe.viel@oasiis.fr
Contact Projet : Hervé Meric, Président Kalitec 05 62 18 78 58 herve.meric@kalitec.fr
Contact presse : Sylvie Compaing, Assistante de direction 05 62 18 78 58 kalitec@kalitec.fr
Contact Projet : Jack Legrand, Directeur GEPEA 02 40 17 26 29 jack.Legrand@univ-nantes.fr
Contact presse : Valérie Deborde, Chargée de communication CNRS | Délégation Bretagne Pays de la Loire 02 99 28 68 81 valerie.deborde@dr17.cnrs.fr
Contact Projet : Olivier Lépine, Directeur Général AlgoSource 06 82 79 87 00 olivier.lepine@algosource.com
Contact presse : Fanny Olivier, Assistante de direction 02 40 17 26 79 fanny.olivier@algosource.com
Contact Projet : Robert BAROUX, Directeur adjoint Recherche & Développement 01 61 44 80 88 robert.baroux@cstb.fr
Contact presse : Alexandra Le Faou, Direction de la Communication et des Relations extérieures 07 61 05 38 81 alexandra.lefaou@cstb.fr
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