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Olivia Piana 62 La balade du Y 65 Soirée du 27/11/ 2021
from Revue 2022
Olivia Piana, waterwoman et athlète de haut niveau
Si vous connaissez le monde de la planche à voile, du wingfoil ou encore du Stand Up Paddle, son nom vous est forcément familier. Tantôt championne d’europe, tantôt championne du monde, et toujours avec un grand sourire, Olivia fait désormais partie de la team des champions YCPR.
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Les yeux rieurs, le sourire aux lèvres et toujours de bonne humeur, Olivia a pris le temps de passer au club entre un championnat de France SUP downwind à Crozon (qu’elle a gagné) et une étape de coupe du monde de wing au Brésil afin de nous en dire un peu plus à son sujet. Rencontre avec une waterwoman passionnée de sports.
En quelques mots, comment te présenterais tu? Je m’appelle Olivia Piana, je suis une femme passionnée par l’océan, sur et dans lequel j’ai pratiqué beaucoup de sports différents et plus récemment sur des supports à foil.
D’où viens tu?
Je suis née à Marseille le 5 mars 1991 et ai ensuite grandit à Dignes les Bains.
C’est donc là-bas où j’ai commencé à faire
© Svetlana Romantsova du sport toute petite, et chose que peu de gens savent j’ai commencé par le golf ! J’ai ensuite enchaîné avec de l’athlétisme puis du triathlon.
Comment une petite fille de Dignes les
Bains est devenue une jeune femme de l’océan ?
Petite j’allais souvent en vacances à La Ciotat en famille, et à mes 12 ans j’ai eu l’opportunité de m’essayer à la planche à voile.
Je suis tout de suite devenue addicte à ce sport, en ai appris les bases et suis ensuite passée en mode compet ! J’ai intégré les circuits de régates PWA et slalom qui m’ont permis de faire mes premiers voyages en lien avec ma pratique sportive, et petit à petit j’ai commencé à jouer devant ; j’ai même été vice-championne du monde IFKA slalom en 2011.
Puis j’ai eu envie de changement, tester de nouvelles choses, et je me suis essayée au Stand Up Paddle (SUP) en 2012.
Discipline qui t’a plutôt bien réussi il me semble … Qu’est ce qui t’a plu dans ce sport?
Le SUP est un sport mais aussi une façon de vivre ! En tant que sport c’est plus polyvalent que la planche en possibilités de navigations ; on peut sortir dans toutes les conditions, pas besoin d’attendre un certain niveau de vent ou autres.
Côté athlète, la glisse du SUP m’a aidée à mieux naviguer en planche, j’ai également beaucoup appris sur la gestion de l’effort et l’endurance ; le SUP a construit mes bases de waterwoman.
En tant que façon de vivre, je me suis retrouvée dans les valeurs véhiculées sur l’ensemble du cricuit mondial. Le SUP est le premier sport historique qui a appliqué l’égalité des genres dans les prices money des compets (2015). Les femmes sont les égales des hommes, tout autant respectées pour leur personne et leurs qualités d’athlètes, ce qui m’a permis de m’épanouir dans un environnement qui était devenu mon travail et mon loisir à la fois.
Grâce à l’équité du SUP et donc la reconnaissance de l’industrie j’ai eu l’opportunité de passer énormément de temps sur l’eau et que cela devienne mon travail.
Qui dit travail dit souvent résultats, que peux tu nous dire à ce sujet?
J’ai fait 10 ans de SUP à haut niveau grâce à mes sponsors, ce qui m’a permis de m’entrainer à fond et d’obtenir un sacré palmarès : 7 fois vice championne du monde de technical race et longue distance, 2 fois championne du monde (2018 longue distance et sprint et 2019 en technical race) et 5 fois championne d’Europe. Je suis aujourd’hui l’athlète la plus titrée en SUP, hommes et femmes confondus.
Waow, félicitations pour cette carrière!
Un superbe palmarès que tu continues à alimenter mais sur des supports plus rapides maintenant …
Oui ! J’ai commencé le surf foil en 2018 et quand la wing est arrivée en 2019 ça m’est paru comme une évidence d’allier mes compétences de SUP via la planche et mes compétences de windsurf via la voile. C’était l’association parfaite pour mes compétences.
Depuis je me régale à aider au développement de ce sport tout récent via les compétitions et aussi beaucoup de fun entre potes !
C’est actuellement le support que je pratique le plus car mes sponsors me suivent dans cette aventure principalement, mais je navigue aussi en IQ foil pour alimenter mon envie de découvrir le monde de la voile régate et de mixer technicité, tactique et plaisir.
Tu sembles donc bien épanouie dans tes projets professionnels et sportifs, que peut on te souhaiter pour la suite?
De performer en wing sur le Wing Foil World Tour en race et en freestyle, de participer au légendaire downwind longue distance en SUP foil qui part de Molokai pour rejoindra Ohau (Hawai, course de 52km) et aussi de poser enfin mon backflip !
Nous te souhaitons tout cela et bien plus encore dans ce cas! Pour finir, un petit mot pour expliquer pourquoi tu as souhaité intégrer l’YCPR?
L’Y est un grand club marseillais que je connais de loin depuis plusieurs années. Plusieurs amis en font partie, qu’ils soient salariés ou athlètes, et j’ai souhaité les y rejoindre.
On navigue souvent ensemble à la Pointe Rouge en wing et l’idée d’avoir un lieu d’appartenance me plait. En plus de ça, le club a un grand potentiel pour inspirer les jeunes à naviguer en foil, en wing et pour les faire créer des liens par la navigation qu’elle soit en compétition ou en fun.
Bien que je navigue sur des supports solitaires, l’avènement de la wing et le nombre de pratiquants qui ne cesse d’augmenter sont importants pour moi ; progresser ensemble, se motiver les uns les autres, naviguer ensemble, l’aspect sécurité, tous ces points qui nous relient et font aimer la mer et l’océan ! n
Après les manœuvres politico médiatiques du mois d’avril dont nous avons été l’objet et la sortie du confinement de la crise sanitaire, le club avait besoin de retrouver une cohésion et un peu de sérénité.
C’est dans ce contexte que le bureau directeur a souhaité organiser une journée conviviale pour tous, toutes sections sportives confondues. Ainsi, la balade de l’Y a été créée.
Les inscriptions ont été enregistrées par le secrétariat en très peu de temps et le samedi 9 octobre, quatre-vingt personnes ont navigué, sur bateaux à voile et à moteur vers le Frioul, via le Château d’If pour se retrouver au centre Léo Lagrange pour un apéritif dinatoire, accueillis par Pascal Carano le directeur général des Centres de vacance Léo Lagrange et sa non moins charmante adjointe de direction du village du Frioul, Joëlle Messali.
Un accueil chaleureux, une ambiance très conviviale assortis d’un temps estival autour d’un excellent buffet vinrent marquer cette journée mémorable pour tous les participants, qui furent enchantés en annonçant à la cantonade : à refaire ! n
Restaurant Les Trottoirs Marseillais
Cuisine méditerranéenne 5 place Joseph Vidal La Pointe Rouge 13008 Marseille 04 91 73 00 81 www.lestrottoirsmarseillais.fr
MARSEILLE 29 Boulevard de l’Océan 13009 04 91 16 77 77 Permanence 24h/24 - 7j/7
ORIAS N° 07033181 HABILITATION N° 21/13/0168