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magazine lifestyle | CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
LA PETITE BOUTIQUE ephemere
AMOUREUSE ET GRIVOISE...
OUVERTURE EXCEPTIONNELLE LE LUNDI 13 ET LE MARDI 14 FÉVRIER À l’instar de cette nouvelle boutique éphémère, vous avez envie de redonner de la couleur à Chalonsen-Champagne avec des projets inédits et innovants ? La Semcha vous accompagne dans le montage et la réalisation de vos ambitions pour viser une création solide et pérenne. Contactez-nous au 03 26 66 77 35 ou envoyez-nous votre projet à contact@semcha.com
10 FÉVRIER AU 25 MARS DU MERCREDI AU SAMEDI DE 12H À 19H 2 RUE CROIX DES TEINTURIERS CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
magazine lifestyle
COUVERTURE © Hélène Huet Modèle : Maud Priolio / Coiffeur : Soya Ko / Make up : Pauline Martins
CONTRIBUTEURS
SOPHIA SAKHO URBAN CORNER & KEETH’SO
STÉPHANE GODARD À L’EST D’EDEN
SÉBASTIEN BRADY STATES SHOES
MARION LABONDE GRAPHISTE
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YANN DJERMOUN DSGN CORNER
Édito Un peu de soleil sur le centre-ville de Châlons-en-Champagne ! Après plusieurs mois de travail, le voici enfin, ce premier numéro de yellow, magazine lifestyle fait par des commerçants du centre-ville, pour toute la ville. L’idée ? Simple. Tenter de donner une image différente de celle qui s’imprime depuis bien trop longtemps dans les têtes d’un trop grand nombre des Châlonnaises et des Châlonnais. Le centre-ville, c’est pas ringard, c’est pas tout triste, c’est beau, il vit par ses commerces, bien plus variés qu’il n’y paraît, par ses initiatives, par sa beauté architecturale aussi. Has been ? Non ! Châlons-en-Champagne est une ville qui vit et regorge de talents, où il fait bon se balader, et que peut-être beaucoup de gens ont désappris à connaître. Alors on vous propose de jeter un œil nouveau sur le centre ville, de le re-découvrir, de lui laisser une chance de vous conquérir ! Au sein de ce premier numéro quelques sujets portés par des passionnés, commerçants, et sur notre page Facebook plus régulièrement, plein d’informations sur ce qui fait le centre-ville, pour vous permettre de le découvrir à nouveau. Châlons c’est top, parce que c’est vous !
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L’ÉQUIPE YELLOW
Nous faisons
LA MODE TEXTE SOPHIA SAKHO
« La mode se démode, le style jamais », Coco Chanel l’avait déjà intégré il y a plusieurs années de cela. Au-delà des pièces haute-couture et des influenceurs du secteur, il est important de comprendre pourquoi c’est avant tout nous qui faisons la mode, et pas le contraire … Nous avons tous cet.te ami.e, à la pointe de la mode, qui suit à la lettre les dernières tendances et qui se sentirait coupable de faire un fashion faux pas. De notre côté on feuillètte les magazines, on fait attention à certaines influences dans les boutiques de prêt à porter sans vraiment savoir ce qui correspond ou non à la mode. Et puis il y a l’éternelle phrase « J’aime bien mais pas pour moi » car la mode c’est avant tout un état d’esprit. C’est être à l’aise dans ses vêtements pour pouvoir dégager un style personnel, s’accaparer la pièce pour créer quelque chose de nouveau. Il s’agit de prendre une chose et de la modeler à sa façon, car suivre la mode juste pour être tendance n’aurait aucun intérêt. Et pour éviter cela, encore faut-il se connaitre et apprendre à se distinguer de la foule. L’image est propre à chacun d’entre nous, elle est au travers de notre paraître le révélateur de notre être. L’apparence joue un rôle primordial dans la réussite professionnelle et amoureuse.
« La mode ne nous fait pas, nous faisons la mode ! »
C’est en partie le rôle du consultant en image. Le conseil en image permet à l’individu de se recentrer sur ses besoins, de reprendre confiance en lui et de renforcer son estime de soi en mettant en avant les points forts de sa morphologie, tout en lui expliquant comment jouer avec les formes / matières / couleurs. Un jean boyfriend, une minijupe, l’oversize, tout ne peut pas aller à tout le monde. L’important est d’en prendre conscience et de jouer avec cela, car la mode doit avant tout être un jeu dans lequel nous ressortons toujours gagnant si l’on intègre les règles dès le début. Mesdames, Messieurs ne subissez plus la mode réinventez-la, avec votre propre personnalité et vos codes.
Culture urbaine
ZOOM SUR LA CULTURE URBAI NE AFRO AMÉRI CAI N E ET SON I NFLUENCE DANS LA MODE ACTUELLE
La culture urbaine-afro-américaine a évolué au fil du temps à partir d’un patrimoine varié dont les racines remontent à des centaines d’années pour fournir le présent avec inspiration. Pour les dizaines de millions d’africains amenés aux États-Unis enchaînés, la vie de la plantation était le seul vestige restant de leur civilisation. À partir de ces miettes, la première génération d’Africains d’innombrables nations et leur progéniture ont créé une culture unique, une culture métissée, qui a un impact non seulement sur la vie afro aux États-Unis mais aussi dans le monde.
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Il y a un peu moins d’un an, Rihanna devenait la première égérie noire de Dior, apportant à la marque toute son énergie et surtout sa culture. Quelques années plus tôt, Beyoncé lançait une ligne capsule pour H&M. Des personnalités au caractère revendicateur, des femmes d’influence ayant derrière elles des milliards de personnes les prenant pour exemple. Au-delà de cela, c’est aussi toute une influence qui est apportée aux marques. Des matières différentes sont mises sur le marché du prêt-à-porter : du wax par exemple, mais aussi des imprimés beaucoup plus « colorés ». On voit de l’orange, du vert, du jaune, des motifs, des combinaisons de matières qui jusqu’à présent n’étaient pas encore arrivées dans nos rayons. Et l’influence Afro ne s’arrête pas seulement aux tenues ; finie la dictature occidentale du cheveu lisse ! Les cheveux crépus et bouclés ont enfin leur place légitime au sein des magazines de mode et de style. L’univers de la mode a enfin intégré que ressembler à tout le monde n’était pas un vecteur de réussite, le mannequin Winnie Harlow en est le parfait exemple. La mode se voit ainsi enrichie de la culture urbaine, des influences africaines qui regorgent de possibilités et de nouveautés en matière de forme et d’univers. Il s’agit alors de jongler entre l’élégance et le sportswear tout comme nous le prouve Rihanna qui oscille entre Dior et Puma.
Converse
RUBBER TRACKS TEXTE SÉBASTIEN BRADY
Nous avons tous porté une paire de Converse (Converse Rubber Shoe Company ), marque de sneakers emblématique, créée en 1908 du côté de Boston. Chez certains, c’est une chaussure de basket ball, chez d’autres, elle représente les États-Unis mais c’est surtout la basket que l’on porte à toutes les occasions pendant des années et dont on a du mal à se séparer car elle a une histoire… !
La marque aura toujours un fort lien avec la musique et la Chuck Taylor All Star sera le modèle phare et en icône de la mode et de la pop culture, sera dorénavant communément appelée « la Converse ». Cet amour de la musique par la marque va se concrétiser à partir de 2013 en France tout d’abord, par le concept « Avant-Poste » qui va dénicher en France les talents émergents et produire des concerts mensuels dans des salles parisiennes. Le groupe Last Train qui a participé à ce projet sera d’ailleurs en concert au Cirque de Châlons-en-Champagne le 25 mars 2017 dans le cadre du festival Rockenstock. www.rockenstock-asso.com. Ensuite, l’initiative « Three artist-One song » proposera à des artistes aux univers sensiblement éloignés de s’unir pour composer un seul et unique morceau, le dernier en date s’appelle « Hero » et réunit Franck Ocean, Mick Jones, Paul Simonon et Diplo.
En 2011, la marque ouvre à Brooklyn son 1er studio d’enregistrement baptisé Rubber Tracks. Ce studio sera mis gratuitement à disposition d’artistes émergents, n’ayant pas les moyens d’accéder à ce type d’outil professionnel, entouré d’une équipe d’ingénieurs et techniciens qualifiés. L’idée est de rendre à la musique ce qu’elle a tant apporté à la marque ! Le concept est finalement exporté hors de Brooklyn car trop peu d’artistes pouvaient faire le voyage et c’est ainsi que des studios éphémères voient le jour de Londres à Moscou en passant par Paris. Pour aller encore plus loin dans cette idée de retour à la musique, Converse ouvre le 4 février 2015 sa Rubber Tracks Sample Library. Des sessions d’enregistrement dans les studios Rubber Tracks viennent alimenter cette bibliothèque virtuelle qui, dès l’ouverture, dispose de plus de 10 000 samples, réalisés avec 125 artistes au départ auxquels s’ajouteront 100 artistes par mois, aux sonorités multiples qui vont du jazz au hip hop. On retrouve des artistes émergents mais aussi de grands noms de la musique avec par exemple Adam Blackstone (bassiste de Jay-Z, Eminem, Kanye west …). Le but est de fournir notamment à de jeunes artistes de nouveaux outils de travail toujours dans un esprit de gratuité et libres de droits ! Une aide à la création pour tous les artistes et une source d’inspiration sans limite. Plus d’infos : www.converse-music.com/rubbertracks/
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Le basketteur Chuck Taylor sera dès 1923 le meilleur ambassadeur et commercial de la marque jusqu’à la fin des années 60. Dès les années 50 / 60, la All Star est LA chaussure des stars du cinéma et du rock, comme James Dean qui ne la quittera pas durant le tournage de « La Fureur de Vivre ». Elle sera adoptée par la jeunesse, deviendra symbole des modes rock puis punk et enfin grunge.
Les apéros
DU CENTRE VILLE
AP ÉR O G OUR MA N D
APEROBO !!
Bière, Champagne, assiette de petits fours et de charcuterie, tartines de rillettes, pâté en croute, foie gras ou olives à tout petits prix dans l’écrin superbe du Marché couvert, c’est la recette des Apéros Gourmands organisés par Yannick Lefevre (bière CHAT LONG). L’objectif, la convivialité et l’animation du centre-ville avec un évènement populaire fait pour tous. Un pur moment de convivialité, un apéro géant à base de produits locaux des commerçants qui annonce sa 3ème édition le Vendredi 10 Mars de 18h00 à 20h00. L’idée est bonne, pour preuve l’affluence de plusieurs centaines de personnes lors des deux précédentes éditions et de l’ambiance super conviviale que crée l’évènement. Les beaux jours arrivant, parions que le RDV deviendra un moment de convivialité régulier et apprécié des châlonnais. C’est à tester, n’hésitez pas! Ambiance musicale également assurée !
Vous êtes passionnés et/ou curieux de robotique ? Vous aimeriez pouvoir non seulement en discuter mais découvrir en pratique ce qu’il est possible de faire avec des professionnels, dans une ambiance décontractée ??
PRO CHAIN RENDEZ-VOUS Vendredi 10 MARS / de 18h à 20h. Sous le marché couvert de Châlons-en-Champagne. (nombreuses places de parking à proximité, 1 heure gratuite de 18h à 19h, parking gratuit dès 19h) Pour toute information, suivez les annonces sur la page facebook de la bière CHAT LONG ou sur la page de YELLOW MAG ! Vous pouvez également joindre l’organisation à ce numéro : 06 18 82 38 07
Alors les APEROBO sont pour vous ! Initiés nationalement par l’association CALIBAN qui regroupe un grand nombre de professionnels et de passionnés de la robotique ils sont repris à Châlons-en-Champagne par deux startups robotiques installées sur notre territoire, HOCARO et VITIBOT. L’une développe un robot de service voué à l’accompagnement des personnes dépendantes, l’autre développe un robot voué à accomplir les tâches les plus difficiles dans le milieu viticole. Et oui, il y a de la robotique à Châlons-en-Champagne ! Après une première édition réussie le 8 février dernier, ils vous invitent à nouveau pour découvrir, partager et s’informer sur la robotique autours d’un verre. Rendez-vous le 8 Mars dès 19h30 au bar LE RED FISH place de la république. Plus d’informations sur leur page Facebook : www.facebook.com/aperoboChalons
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www.facebook.com/Chat.Long.en.Champagne
Portrait
MATALI CRASSET TEXTE YANN DJERMOUN
Avec des œuvres présentées dans le monde entier du MOMA de New-York au Centre Pompidou, en passant par le Grand Hornu en Belgique, le Musée des Arts décoratifs de Paris ou l’Art Institute de Chicago, après avoir fait ses armes aux côtés de designers tels Denis Santachiara en Italie et Philippe Starck en France, Matali Crasset dépasse la question du design objet pour aborder ce qu’elle appelle l’anthropo design. Née à Châlons-en-Champagne, il était nécessaire pour YELLOW MAG et DSGN CORNER de vous faire découvrir son travail, et son regard, à la fois acerbe et lucide sur ses terres natales.
Mon travail parle ou s’appuie sur la vie. Avant les objets, les espaces, c’est la vie qui m’intéresse, ce qu’on y fait. Je me retrouve parfaitement dans cette définition du design que donne Marc Augé qui l’envisage comme de l’anthropologie appliquée. Dans mon rapport aux objets, j’ai toujours travaillé sur la notion de fonction élargie. J’ai cette intuition qu’une fonction par objet ce n’est pas assez généreux et que la multifonction n’est pas non plus la solution. A l’injonction si régulièrement répétée de produire des objets qui « font sens » je préfère travailler à réinventer la fonction. Au lieu en effet de chercher à tout prix à symboliser une fonction par une forme et à respecter les codes de chaque secteur (par exemple une radio, évoquant le son, ne sera jamais dessinée comme un grille-pain qui lui évoque la chaleur) je tente de retrouver, dans l’imaginaire, la force des usages. Dès mon diplôme d’école, j’ai dessiné trois objets que j’ai appelés diffuseurs pour bien mettre l’accent sur ce qu’ils donnent et non ce qu’ils sont. Cette « trilogie domestique » était de compléter la fonction d’un objet en lui donnant trois dimensions : fonctionnelle, poétique et imaginaire. Ce projet a été fondateur. Il m’a fait prendre conscience que le savoir-faire du designer réside en grande partie dans ce dosage. Le travail consiste alors à apprivoiser les ingrédients qui composent un objet pour qu’ils suivent une intention, qui est la raison même de son existence. Cela me permet de faire des propositions en dehors des codes existants, mais aussi de réaffirmer les valeurs du partage ou de l’hospitalité qui sont les socles de mon travail. De plus, le meuble n’est pas envisagé tout seul, comme une star, mais en liaison avec les autres équipements et mobiliers qui structurent la maison. Ceci m’invite tout naturellement à développer des notions de modularité, de fluidité, de changements, de dispositifs
non permanents qui permettent de mieux qualifier l’espace en faisant cohabiter les activités plutôt que de les empiler ou les superposer. Ce que j’ai appelé des scénarios de vie. Le couteau édité par la Forge de Laguiole que j’ai réalisé avec Pierre Herméen est un exemple. Il nous accompagne pour un moment de partage : il découpe d’abord la part de gâteau puis en le tournant d’un quart de tour, il devient pelle à tarte permettant une gestuelle très fluide. Cet exemple nous montre que nous portons peut-être trop d’efforts à hyperspécialiser nos objets et nos structures alors qu’il serait plus adéquat de travailler sur les transitions, sur la fluidité. La forme et le discours sur la forme détournent des véritables enjeux. Les objets doivent être en prise directe avec la vie et pas seulement dans l’apparence : apparence de mobilité en ajoutant simplement deux roues à une table existante qui n’a de toute façon pas la place de se déployer dans l’espace, apparence de confort en enrobant tout d’une peau moelleuse pour surtout de ne rien changer de l’ordre domestique établi…. Quand on lui pose la question de l’accessibilité du design, Matali Crasset parle de sa collaboration avec la marque scandinave Ikea qui par son travail et son concept a participé largement à la démocratisation d’un design contemporain. Mais elle poursuit également : Cependant et paradoxalement il y a une place à redonner à l’artisanat. À l’exemple du projet que je mène depuis presque dix ans avec le centre d’art rural Vent des Forêts, c’est un projet sans doute unique dans son implication locale. Nous avons développé des projets avec des artisans locaux, souvent travaillant seuls, de la vaisselle en bois, des textiles, des objets en vannerie, etc… Le choix d’un circuit de distribution directe les rend accessibles en terme de prix. Il y a aussi un travail à faire sur ce qu’est un objet, une matière… Bien évidemment il s’agit de petite échelle, mais ce sont des initiatives possibles.
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Quand on lui pose la question de son travail, Matali répond ainsi :
Je ne pense pas malheureusement que cette réflexion ou cette nécessité de réflexion soit particulièrement attachée au territoire de Châlons-en-Champagne, mais de manière générale à ce qui se passe en France. On en revient à la réflexion que j’amorçais, si on place cela sous l’angle de la vie, le design a sans doute sa pierre à apporter mais cela devra se tisser par des réseaux de compétences, de relais, d’associations… ce que je prône c’est la diversité, diversité de vie, diversité des lieux, la porosité. J’entrevois de plus en plus ce métier, à travers les projets que je mène, comme celui d’un accoucheur, d’un maïeuticien. Il s’agit de moins en moins de mettre en forme de la matière – de l’esthétique - mais plutôt de faire émerger, de fédérer, d’organiser, autour d’intentions et des valeurs communes, des liens et des réseaux de compétences, de connivence, de socialité. La majorité des projets sur lesquels je travaille actuellement mettent en évidence cette dimension de travail collectif et collaboratif. Il y a une dimension de plus en plus locale qui m’intéresse beaucoup. On voit bien que la contemporanéité n’est plus l’apanage exclusif du monde urbain. Bien évidemment, je dessine aussi des objets, mais les objets ne sont ni le centre, ni la finalité du processus de création ; Ils en sont une actualisation possible parmi d’autres (une architecture, une scénographie, une exposition…) à un moment déterminé, d’un système de pensée plus vaste.
Question anecdotique, avec le recul, l’horizon à perte de vue de nos plaines champenoises a-t-il été inspirant ? quels sont vos liens avec la Marne ? Je suis née à Châlons-en-Champagne et ai vécu toute mon enfance à Normée dans cette partie qu’on appelle la Champagne pouilleuse, des terres si infertiles et misérables qu’aucun fermier français ne voulait s’y installer. Mes descendants sont des belges qui sont venus donc sur ces terres dont personne d’autre ne voulait. La révolution chimique agricole née des stocks d’armes chimiques de la première guerre mondiale a permis à ses terres dont la seule qualité est la planéité, de développer une mono-culture intensive, une culture hors sol à coup d’engrais chimiques et de pesticides. De la guerre des hommes à un semblant de vie végétale sur des sols morts à jamais contaminés. J’avais travaillé dans le cadre d’une projet d’exposition prospectif sur la question de la trame ancestrale. Cette question résonne aussi beaucoup avec ses terres meurtries, car sur les terres vivent des hommes. Comment rebâtir, redonner le souffle du vivant, quand les paysages disent la mort ? Mon envie de la couleur vient sans doute de cette campagne crayeuse, blanche, ce n’est pas un blanc inspirant, c’est d’ailleurs étonnant quand j’y pense que les seules vacances que j’ai passées enfant étaient à la neige et à la montagne, le blanc comme fil rouge. Je me suis beaucoup ennuyée enfant et adolescente, ce qui a sans doute permis de développer à contrario mon imaginaire. Bien qu’avec ma fratrie je garde de très bons souvenirs de parties de jeux dans les bottes de foins, cependant moins dans les journées de désherbage des champs de betteraves…
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Une question se pose de façon récurrente à Châlons-enChampagne, comment réussir à faire réinvestir par les citoyens l’espace urbain du centre-ville abandonné à la faveur des zones commerciales périphériques ? Est-ce un sujet où une approche design pourrait apporter des solutions ?
Shopping LISTE
PL 76 OX DEEP BORDEAUX (DU 40 AU 45) CONVERSE Disponible chez State Shoes
VASES CACTUS SOLIFLORE DE PLUSIEURS TAILLES / DÈS 13,50 ¤ MARQUE SERAX (BELGIQUE) Disponible chez Dsgn Corner
PULL « MADE IN FRANCE » ESRPIT MARINIÈRE (DU S AU XL) LACOSTE Disponible chez À l’Est d’Eden
ROBE BLEUE EN CRÊPE DE VISCOSE Disponible chez Keeth’so
ROBE DISPONIBLE EN MARS Disponible chez Keeth’so
SAC BANDOULIÈRE LACOSTE Disponible chez À l’Est d’Eden
GLOBE BLAZER XL BLACK/RED FORESTER DISPONIBLE EN AVRIL Disponible chez State Shoes
DÉCORATION MURALE EN ACIER NOIR, PARIS, NEW-YORK, LONDRES, TOKYO / 29,50 ¤ THE LINE (FRANCE) Disponible chez Dsgn Corner
TABLE BASSE RANGE MAGAZINE AVEC PLATEAU RÉVERSIBLE (DIFFÉRENTS COLORIS) / 97 ¤ COMING B (FRANCE) Disponible chez Dsgn Corner
SAC EN CUIR Disponible chez Keeth’so
SWEAT EN MOLLETON (DU XS AU 2XL) LACOSTE Disponible chez À l’Est d’Eden
TEE SHIRT ACID BLACK (DU XS AU L) GLOBE PINE Disponible chez State Shoes
CASQUETTE EN MAILLE PIQUÉE (EN NOIR, BLANC ET GRIS) LACOSTE Disponible chez À l’Est d’Eden
CTAS HI WHITE/WILD/MANGO ENFANT (DU 28 AU 38) CONVERSE Disponible chez State Shoes
TOP BLANC DISPONIBLE EN MARS Disponible chez Keeth’so
TEE SHIRT ENFANT COSTA FAN DU 10 AU 14 ANS VOLCOM Disponible chez States Shoes
COFFRET CEINTURE CONTIENT DEUX BOUCLES ET DEUX CEINTURES RÉVERSIBLES LACOSTE Disponible chez À l’Est d’Eden
COLORIAGE LUDIQUE XXL (1,80X1M) DIFFÉRENTS THÈMES DISPONIBLES / 20,50 ¤ OMY (FRANCE) Disponible chez Dsgn Corner
TRENCH DISPONIBLE EN MARS Disponible chez Keeth’so
PAPIER PEINT, TOTE BAG, CARTE ET CARNETS / DÈS 7,50 ¤ ATELIER MOUTI Disponible chez Dsgn Corner
BLOUSE NOIRE DISPONIBLE EN MARS Disponible chez Keeth’so
STONE 1W WINK NAVY (DU 36 AU 40) ARMISTICE Disponible chez State Shoes
LE CÉLÈBRE POLO LACOSTE EN MAILLE PIQUÉE (DU XS AU 3XL) LACOSTE Disponible chez À l’Est d’Eden
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BOÎTES PYRAMID EN BOIS FABRIQUÉES ET PEINTES À LA MAIN (DIFFÉRENTS MODÈLES) / DÈS 22 ¤ KORRIDOR DESIGN (DANNEMARK) Disponible chez Dsgn Corner
Made in
FRANCE TEXTE STÉPHANE GODARD
Bien plus qu’une mode, l’achat Made In France devient un réflexe de consommation dans un contexte difficile de concurrence internationale et de marché de l’emploi tendu. Préserver nos savoir-faire industriels est un enjeu d’avenir, et quand cet enjeu rencontre l’avantage de la qualité, de l’image de marque et de la compétitivité internationale, alors c’est un atout. C’est ce qu’a compris la marque Lacoste en faisant le choix de la production locale, pour sa qualité, mais aussi pour son adaptabilité à la demande. C’est une stratégie à laquelle À l’Est d’Eden ne peut qu’être sensible, étant à la fois fier d’être l’unique distributeur de la marque au crocodile sur Châlons-en-Champagne mais voulant également expliquer pourquoi. YELLOW MAG nous en donne la possibilité, c’est parti !
Né en 1904, René Lacoste a remporté son premier tournoi de tennis à l’âge de 17 ans et son premier Open de France en 1924. La presse avait alors déjà remarqué son approche perfectionniste et vu en lui un joueur promis à un avenir glorieux. La marque Lacoste a quant à elle vu le jour en 1933, née d’une rencontre dans la ville de Troyes entre le tennisman René Lacoste (au surnom de « crocodile » grâce à sa pugnacité lors des matchs), et le bonnetier André Gillier, le crocodile est depuis ce jour le symbole du « Made-In-France ». En effet, les articles tricotés tels que les polos, les pulls, écharpes… de cette marque sont fabriqués dans les usines de Troyes, en France. Nous avons eu la chance de visiter les usines Lacoste de Troyes et avons pu constater les différentes étapes de la fabrication des produits de la marque, en passant par la teinture, jusqu’à la coupe et à la confection finale du vêtement. Lors des différentes étapes de la fabrication, nous avons été bluffés par le souci de la qualité, l’excellence et l’importance de la part de la fabrication à la main et la maîtrise de l’ensemble du processus, de l’élaboration jusqu’au marketing.
L A TEIN TURE Le laboratoire du département teinture a trois grandes missions, la réalisation des coloris, le contrôle de qualité, la recherche et le développement. De nombreux tests sont réalisés, résistance au lavage, à la sueur, au chlore, à la lumière, résistance du coton à la déchirure, élasticité du tricot, test de dégorgement. Pour 100 kg de coton, 20 g de colorants sont utilisés pour les coloris très clairs, jusqu’à 10 kg pour les tissus foncés. L A COUP E / CONFE C T I ON Une équipe réceptionne et contrôle le tricot, coupe le vêtement, étudie la meilleure imbrication possible des éléments à couper en vue d’économiser la matière première, coupe les cols, fabrique les pattes de polo, déroule le tricot, découpe le matelas, contrôle le résultat, et mettent les produits sous colis. L’assemblage de chacune des pièces d’un article est réalisé manuellement par le même groupe de couturières, le montage s’effectue à l’aide de machines à coudre, surjeteuses, colleteuses, ourleuses, pose boutons et boutonnières. Ce que nous retenons et souhaitons vous transmettre de cette visite, c’est la passion du personnel qui fabrique les produits Lacoste et son implication, sa fierté dans la production d’un produit premium, symbole d’une certaine perfection française qui s’exporte dans le monde entier.
La moindre des choses en tant que commerçant passionné de ses produits, c’est de respecter ce travail et de le mettre en valeur le plus possible, sur les meubles adaptés à la marque, et de porter une attention toute particulière à la mise en place de ceux-ci. C’est avec cette même fierté des ouvriers et des ouvrières des usines Lacoste que nous représentons la marque au sein de notre ville de Châlons-en-Champagne. Plus loin encore, c’est l’importance de faire le choix, en tant que consommateur, du « Made In France », pas seulement sur les produits premiums, mais comme un réflexe de consommation, et la garantie à la fois d’un produit de qualité maitrisée, mais également dans un souci de production locale, de circuits plus courts, garants d’une empreinte écologique moins lourde pour l’environnement. C’est une dynamique, et l’adopter permettra de démocratiser le « Made In France » pour toutes et tous.
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L E T RICOTAGE Utilisation de fil écru pour les articles unis, fil teint pour les rayures et produits fantaisie, chaque bobine est contrôlée avant utilisation, chaque année l’usine utilise en moyenne 180 000 aiguilles. Il faut 25 km de fil pour réaliser un polo Lacoste.
Tendance
MÉTALLIQUE TEXTE SOPHIA SAKHO
CO N S E I L S P R ATI Q U E S : M élanger les styles en portant de l’or métallique avec des vêtements décontractés.
Or, bronze, argent ou encore or rose, on ose le métallique mais pas n’importe comment. Il faut savoir le mettre en valeur en faisant de cette pièce l’élément phare de sa tenue.
C hoisir deux éléments métalliques maximum par look
Voici quelques conseils pratiques et looks inspirant qui mettent en valeur une pièce métallique.
O pter pour la jupe métallique c’est LA valeur sûre…
P orter des accessoires métalliques est une bonne manière d’être dans la tendance sans en faire trop.
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Cette année le métallique sera partout du maquillage en passant par les ongles et bien sûr, sur les vêtements. Comment portez du métallique avec stye et surtout sans ressembler à une boule à facette.
Châlons,
VILLE DE CIRQUE MAIS PAS QUE...!! TEXTE SÉBASTIEN BRADY
Qu’en est-il des musiques actuelles à Châlons ? Avez-vous connaissance des concerts, festivals, associations qui oeuvrent pour ces musiques à Châlons ?
1.
Par définition, les musiques actuelles sont diverses et regroupent des esthétiques différentes. Certaines de ces esthétiques musicales n’ont été prises en compte par les pouvoirs publics que récemment. C’est le cas du courant musical qui va nous intéresser pour cet article : le rock ! Cet article ne se veut donc pas représentatif de tous les courants musicaux, et n’aura certainement pas vocation à se poser en expert sur le sujet des musiques ! De plus, je cite quelques acteurs châlonnais et je dois sûrement en oublier.
2.
L’association Rockenstock fait partie de ces intervenants et propose depuis 2007, oui 10 ans,
de faire découvrir aux châlonnais son univers pop / rock par l’intermédiaire de groupes professionnels confirmés mais aussi en permettant à des formations amateurs de se produire dans des conditions professionnelles. Le dispositif, en plusieurs étapes, se compose d’un tremplin ouvert aux formations amateurs, qui se déroule
en début d’année lors de soirées concerts organisées chez le partenaire Le Comptoir de la Licorne et enfin se termine par une grande soirée intitulée « Rockenstock Festival » au Cirque de Châlons. En effet, la 1ère volonté de l’association est que cet évènement créé par des châlonnais, pour des châlonnais, puisse se pérenniser dans Châlons même. Le magnifique bâtiment du Cirque historique, totalement mis en scène par l’association lors du festival, demeure le seul lieu qui réponde au cahier des charges de Rockenstock par manque de structure existante à Châlons. Cette dynamique de l’association est assurée par une trentaine de bénévoles actifs toute l’année pour mettre sur pied ces différents rendez-vous, avec l’aide d’autres associations comme Musiques sur la Ville et les Moissons Rock. À cela s’ajoutent les soutiens des collectivités et des partenaires privés. Le Rockenstock Festival 2017 se déroulera le samedi 25 mars au Cirque historique avec LAST TRAIN & LESCOP et en première partie, les 2 finalistes des tremplins en cours à l’heure de l’écriture de ces lignes. Plus d’infos : http://rockenstock-asso.com/
© crédit photo
Qu’en est-il des autres structures et assos châlonnaises ?
•M usiques sur la ville assure le Festival des Musiques d’Ici et d’Ailleurs sur les places châlonnaises et alentour l’été, mais aussi la Fête de la Musique, les musiques du dimanche, la Nuit du Blues, Carillon de Lumières à Noël et différentes manifestations commandées par la ville de Châlons. (cette association historique sur Châlons milite aussi depuis les années 80 pour la reconnaissance des musiques amplifiées et la création d’un lieu dédié aux musiques) •D elirium Tremens Production prend en charge le festival de métal Delirium Fest à la salle du contrepoint au CSC Vallée St Pierre, qui dispose d’une petite salle de spectacle.
Ces différents acteurs (liste non exhaustive d’ailleurs) font vivre la ville de manière ponctuelle et permettent un accès à la culture et un certain développement des pratiques musicales, mais au-delà de l’aspect « animation de la ville », ces manifestations génèrent des retombées économiques pour la ville. Les associations font travailler des entreprises locales ( hôtels, restaurants, sécurité, fournitures diverses …), les spectateurs consomment de l’hébergement, de la restauration, mais notre cité ne dispose d’aucun lieu de création, de répétition et de diffusion qui puisse permettre le développement de projet sérieux et pérenne. Le cirque a ses propres locaux, le théâtre a sa scène nationale (qui diffuse aussi des musiques …), le théâtre de rue possède également sa salle de spectacle, de création, de résidence, les arts visuels ont leur galerie... Et la musique dans tout ça ?
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3.
Esprit
PIÉTON
Tourner et tourner pour trouver une place de stationnement le plus proche possible de l’endroit où l’on désire aller vous semble familier ? Saviez-vous qu’il est parfois plus rapide, simple et agréable de parcourir les rues du centre ville à pied. Voici quelques exemples de trajets piétons pour redécouvrir la ville et se faire du bien.
LES VIVIERS
P L AC E TISSIER
ENSAM
GHV HÔTEL DE VILLE
LA POSTE
P L AC E D E L A RÉPUBLIQUE
JA R D ANGLAIS
PRÉFECTURE GRAND JA R D
LÉGENDE
CO U R S D’ORMESSON
LES BIENS FAITS DE LA MARCHE Zone de stationnement Cours d’Ormesson > Rue Thiers : 8 min Rue Grande Étape > Hotel de Ville : 6 min Rue des Viviers > Rue d’Orfeuil : 6 min Jards > Rue de la Marne : 8 min La Poste > Place de la République : 6 min
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Aération de l’esprit Évacuation du stress Évacuation des tensions quotidiennes Meilleure circulation sanguine Aide à la perte de poids Tonifie le corps en douceur
UN E FAB R I QUE À P R OJE TS À C HÂ LO N S - E N - C HA M PAGN E ? Depuis quelques mois un collectif travaille à la création d’un tel lieu, également appelé Tiers-lieux, et est en bonne voie pour réaliser ce projet. Regrouper au sein d’un même ensemble un atelier de fabrication et de prototypage (fab lab), un atelier d’assemblage (maker space), un espace de travail partagé (coworking) et une fabrique culturelle (lieu d’exposition et de création), le tout accessible à toutes et à tous sur la base d’une adhésion et d’un abonnement à prix réduits. L’objectif de ce projet est de favoriser l’émergence sur Châlonsen-Champagne et sur le centre-ville, d’une communauté de Makers (porteurs de projets) en créant les conditions dans lesquelles chaque porteur d’une idée, pourrait contacter sur un même espace des profils très divers (professionnels de la communication, du marketing, techniciens), réfléchir à son projet, et le tester quand il s’agit d’objets ou de services, avant de le développer. Le pari, c’est celui de la richesse, de l’initiative et de l’innovation qui peut être porté par les châlonnais eux-mêmes sur leur territoire. Déjà près d’une centaine de personnes se sont intéressées au projet et le rendent possible. Outre ces lieux de travail et de développement de projets, des ateliers de médiation scientifiques, technologiques et culturels seraient mis en place : initiation au numérique, programmation informatique, robotique, pratique du drone, impression 3D, accueil d’expositions scientifiques, sensibilisation à l’architecture, sérigraphie, etc, à destination des adultes mais également des enfants. Un beau projet, une belle dynamique humaine qui, nous l’espérons, verra le jour rapidement, au centre-ville pour participer à sa dynamisation, et qui sait générer des projets de châlonnais qui permettront de lui apporter une nouvelle dynamique et de l’animation ? Si le projet vous intéresse, si vous avez-vous-même un projet mais que vous êtes seuls pour le développer, n’hésitez pas à entrer en contact avec l’équipe via sa page Facebook ! Egalement, si vous êtes responsable d’entreprise, anciens ouvriers ou techniciens à la retraire, ils recherchent également à la fois des soutiens, du matériel déclassé, et toute personne prête à transmettre son savoir faire (électronique, programmation, mécanique, usinage, etc…) !
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www.facebook.com/fabriquecollectivechalons
Regard
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TEXTE YANN DJERMOUN
Notre ville compte de nombreux photographes, amateurs ou professionnels, qui parcourent les rues et les alentours. Parce qu’elle est accessible, de plus en plus, parce qu’elle peut révéler des passions, les faire naître, donner une autre vision des paysages et des gens, la photographie est un art pleinement populaire. Quand la technique, apprise ou innée, côtoie la créativité, cela donne de superbes clichés à découvrir. Afin de donner un peu de visibilité à ces créateurs talentueux, nous souhaitons lancer quelques initiatives qui permettront de rendre visibles, pour des temps limités, dans des locaux non utilisés du centreville, des artistes locaux et talentueux. Une première initiative avec Hélène HUET et ses « culottées » en Mars qui sera suivie, nous l’espérons, de nombreuses autres. Appel lancé aux propriétaires d’appartements, de cellules commerciales et autres locaux vides du centre ! Nous voulons y accueillir toute la ville ! Contactez-nous via la page Facebook du magazine Yellow ! E X P OS I TI O N 16, 17, 18 Mars & 23, 24, 25 Mars Galerie de l’Hôtel de Ville Horaires – 15h / 19h
COUPON
10¤ COUPON
offert à partir de 60 ¤ d'achats à valoir chez State Shoes
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10¤ hors accessoires et promotions en cours à valoir dans la boutique Keeth’so
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55¤ de réduction sur les canapés scandinaves à valoir chez Dsgn Corner
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20¤ à partir de 100 ¤ d’achats à valoir chez À l’Est d’Eden
Offre valable sur tout le magasin sauf prix ronds jusqu’au 30 / 04 / 17 dans la boutique State Shoes 11 rue des Poissonniers à Châlons-en-Champagne.
Offre valable jusqu’au 08 / 04 / 17 inclus dans la boutique Keeth’so 12 rue d’Orfeuil à Châlons-en-Champagne. Offre non cumulable, dans la limite des stocks disponibles.
Offre valable jusqu’au 31 / 05 / 17 dans la boutique Dsgn Corner 17 rue Tiers à Châlons-en-Champagne. Dans la limite des stocks disponibles en boutique.
Offre valable sur la collection printemps été dans la boutique À l’Est d’Eden 21 rue d’Orfeuil à Châlons-en-Champagne. Offre non cumulable, dans la limite des stocks disponibles.
GRAPHISTE
OBJ ETS D E CO M M U N I C ATI O N ID EN TI TÉ V I S U E L L E C ARTE DE V I S I TE D ÉP L IA N T / B R O C H U R E AFFICHE FA I R E PA RT P H OTO G R A P H I E ....
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RE ME RC I E ME NTS Maxime du Comptoir de la Licorne pour sa disponibilité et le service impeccable de ses équipes, Bruno Forget pour son soutien moteur de la réalisation de ce premier numéro, et la Team Relecture of course! Produit et édité par l’association Yellow Directrice de la publication : Sophia Sakho Siège social au 30 rue d’Orfeuil à Châlons-en-Champagne N°ISSN en cours Imprimé par l’imprimerie Leducq, 93 Route d’Epernay, 51510 Fagnières Graphisme : marionlabonde.com Numéro #1 - gratuit / Mars 2017