Yohann HUBERT
ARCHITECTURE
PORTFOLIO Travaux de Licence
Yohann HUBERT
ARCHITECTURE
PORTFOLIO Travaux de Licence
ar son nihilisme, le punk est devenu la norme d’une jeunesse que seule la vision d’un futur sans avenir parvint à unir. Nous avons grandi avec la croissance et la multiplication des crises, économiques, environnementales, sociales, politiques, urbaines, sanitaires, etc. Nous sommes entrés dans une société qui voyait ses symboles s’effondrer. Le 9-11, Detroit, puis Athènes enflammant l’Europe, nous renvoyaient les images d’une anarchitecture du chaos. Ce que l’on pensait immuable s’est éteint, il reste tout à reconstruire. Profitons des cendres, elles fertilisent les sols, réenchantons le monde pas de nouvelles valeurs, de nouveaux modèls. «FUCK THE SYSTEM but UNFUCK THE WORLD» est un slogan pour tous ceux qui pensent que la fin d’un monde n’est pas la fin du monde et que quelque chose plus beaux est possible. Nous sommes persuadés que l’architecture joue un rôle central dans la révolution culturelle que traverse le monde occidental. Nous devons rêver le futur et nous engager sincèrement à son élaboration, loin du cynisme qui caractérise si bien nos « starchitectes » contemporains.
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UNFUCK THE WORLD ‘‘
P
Par sa capacité à transformer et à façonner le réel, à lui donner du sens, par sa faculté à définir le cadre de vie, par sa transversalité, nous percevons le projet architectural ou urbain comme un projet de société. Ce Portfolio présente les principaux projets et exercices menés pendant ma licence à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon. Puisqu’ils sont menés dans un processus d’apprentissage et de découverte, aucun d’entre eux n’a la prétention d’être abouti. Ils ne sont que la capture d’une réflexion en construction. Il leur manquera toujours l’essentiel: des habitants. Sans doute ont-ils le défaut d’apporter plus de questions que de réponses. Cependant chaque projet s’est révélé être un formidable outil pour tenter d’appréhender la complexité du monde qui nous entoure.
SOMMAIRE
3
UNFUCK THE WORLD Introduction
6-22
STAGE STÉPHANE MALKA
6-15
BOW-HOUSE architecture/installation
16-22
«RANCHITOS» concept
23-29
GHOST-HOUSE installation
30-53
CENTRE CULTUREL Projet d’équipement
54-64
BON PASTEUR Logements collectifs
65-66
EX-SPECTRE D’ESPACE Installation/ sculpture
67-76
VENISSIEUX Projet urbain Logements collectifs
77-80
CONFLUENCE Concept
81-86
EXTENTION MUSÉE Scénographie
87-90
MARCHÉ COUVERT Architecture / morphologie
91-92
SWEET SWEAT
93-94
DIALOGUE DE SOURDS Installation/ sculpture
95-98
OFFICE DE TOURISME FLUVIAL Architecture
99-102
PAVILLON ITINÉRANT Architecture éphémère
103-110
UNE MAISON ENTRE DEUX MURS Logement individuel
« Étudiant sérieux, appliqué, avec une bonne connaissance des logiciels. Il lui à été confié différents projets en assistance à la conception avec lesquels cet étudiant à su trouver rapidement et avec une très bonne intuition les éléments clef à développer. Un étudiant comme on aimerait en avoir plus souvent! »
STAGE
Stéphane MALKA
Juin juillet 2014 - Licence 2
L
BOW-HOUSE
a «Bow-House» est une installation architecturale commandée à l’agence SMA pour le festival City-Liv aux Pays-Bas. Une maison sans propriétaire, libre d’appropriations, vient étendre l’espace public en phagocytant un mûr pignon. Conçue pour un budget quasi nul et autoconstruite par les riverains, la « Bow-House» démontre qu’il est possible d’exprimer une architecture contemporaine avec un minimum de moyens. Le système constructif reste très simple, à une ossature en échafaudages vient se superposer une peau en matériaux de réemplois ce qui, étant donné la nature éphémère de l’installation, permit de ne pas générer de déchets. Le pavillon était visible du 29 aout au 7 septembre 2014 à Herleen aux Pays-Bas.
6|9
assistant à la Conception Stéphan Malka Architecture (SMA)
Agence SMA Amélia Chevée Lise Marie Yohann Hubert
A B’
Coupe AA’
B
A’
Plan Morenhoek 1, 6411 JX Heerlen, Pays-Bas
Coupe BB’
« Étudiant sérieux, appliqué, avec une bonne connaissance des logiciels. Il lui à été confié différents projets en assistance à la conception avec lesquels cet étudiant à su trouver rapidement et avec une très bonne intuition les éléments clef à développer. Un étudiant comme on aimerait en avoir plus souvent! »
STAGE
Stéphane MALKA
Juin juillet 2014 - Licence 2
L
BOW-HOUSE
a «Bow-House» est une installation architecturale commandée à l’agence SMA pour le festival City-Liv aux Pays-Bas.
Une maison sans propriétaire, ’AA epuoC libre d’appropriations, vient étendre l’espace public en phagocytant un mûr pignon. Conçue pour un budget quasi nul et autoconstruite par les riverains, la « Bow-House» démontre qu’il est possible d’exprimer une architecture contemporaine avec un minimum de moyens. Le système constructif reste très simple, à une ossature en échafaudages vient se superposer une peau en matériaux de réemplois ce qui, étant donné la nature éphémère de l’installation, permit de ne pas générer de déchets. Le pavillon était visible du 29 aout au 7 septembre 2014 à ’BBHerleen epuoC aux Pays-Bas. 6|9
assistant à la Conception Stéphan Malka Architecture (SMA)
Agence SMA Amélia Chevée Lise Marie Yohann Hubert
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Plan Morenhoek 1, 6411 JX Heerlen, Pays-Bas
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Laurent Clement Photographer Š
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Laurent Clement Photographer Š
Laurent Clement Photographer Š
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Laurent Clement Photographer Š
À
travers le cas du bidonville « Petare » à Carracas nous avons cherché à développer un système d’extension verticale censé répondre de manière durable aux plus urgentes des lacunes de ces quartiers informels. L’équipe de conception était extraordinaire puisque Stéphane Malka échangeait avec Yona Friedman sur notre travail et au sein de l’équipe Andréa, Vénézuelienne, effectuait ces études d’architecture à Caracas ce qui nous permettait, malgré la distance, d’avoir un point de vue « local ». Le projet en lui-même se constitue de passerelles surplombant le quartier sur lesquels viennent se greffer toute sorte d’équipements inexistants au sol. La dimension conceptuelle du projet ne devait pas entraver son réalisme, aussi nous avons commencé par un important travail d’analyse du site et de son contexte. Nous avons étudié la structure urbaine du bidonville et les typologies des fameux «Ranchitos», habitation autoconstruite en matériaux de récupération. Ces quartiers informels ne disposant d’aucune cartographie nous nous sommes appuyés sur des images satellites.
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RANCHITOS Projet théorique. Agence SMA & Yona Friedman Yona Friedman Stéphane Malka Andrea Arenas Yohann Hubert
Première interprÊtation personnelle du projet.
À
travers le cas du bidonville « Petare » à Carracas nous avons cherché à développer un système d’extension verticale censé répondre de manière durable aux plus urgentes des lacunes de ces quartiers informels. L’équipe de conception était extraordinaire puisque Stéphane Malka échangeait avec Yona Friedman sur notre travail et au sein de l’équipe Andréa, Vénézuelienne, effectuait ces études noitatérpretni à erCaracas èimerP ce qui d’architecture .tejorpermettait, p ud e lle nno srep la disnous malgré tance, d’avoir un point de vue « local ». Le projet en lui-même se constitue de passerelles surplombant le quartier sur lesquels viennent se greffer toute sorte d’équipements inexistants au sol. La dimension conceptuelle du projet ne devait pas entraver son réalisme, aussi nous avons commencé par un important travail d’analyse du site et de son contexte. Nous avons étudié la structure urbaine du bidonville et les typologies des fameux «Ranchitos», habitation autoconstruite en matériaux de récupération. Ces quartiers informels ne disposant d’aucune cartographie nous nous sommes appuyés sur des images satellites.
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RANCHITOS Projet théorique. Agence SMA & Yona Friedman Yona Friedman Stéphane Malka Andrea Arenas Yohann Hubert
Nous avons débuté le projet à partir de dessins que Yona Friedman nous avait envoyé. Le plus difficile était de trouver une cohérence quant à la faisabilité économique du projet. Yona Friedman proposa pour cela que seul la structure et les réseaux soient construits « classiquement » le reste étant autoconstruit par les habitants. Si ce genre de projets n’ont pour ainsi dire aucune chance de voir le jour, ils n’en sont pas moins importants, car de par leur dimension prospective et leur visibilité médiatique, ils véhiculent des idées qui les dépassent et influenceront l’architecture future. Mon rôle dans le projet avec Andréa a été de mener une première analyse se concluant par la modélisation du site de projet, puis de proposer une première esquisse s’appuyant sur l’analyse, que d’autres équipes approfondiraient par la suite. Le projet terminé devrait être publié dans un ouvrage coécrit par Stéphane Malka et Yona Friedman.
Dessin du projet par Yona Friedman 19 | 22
Esquisse de plan, coupe & perspective du projet.
Maquette numérique, bidonville de « Petare » à Caracas (Venezuela).
Nous avons débuté le projet à partir de dessins que Yona Friedman nous avait envoyé. Le plus difficile était de trouver une cohérence quant à la faisabilité économique du projet. Yona Friedman proposa pour cela que seul la structure et les réseaux soient construits « classiquement » le reste étant autoconstruit par les habitants. Si ce genre de projets n’ont pour ainsi dire aucune chance de voir le jour, ils n’en sont pas moins importants, car de par leur dimension prospective et leur visibilité médiatique, ils véhiculent des idées qui les dépassent et influenceront l’architecture future. Mon rôle dans le projet avec Andréa a été de mener une première analyse se concluant par la modélisation du site de projet, puis de proposer une première esquisse s’appuyant sur l’analyse, que d’autres équipes approfondiraient par la suite. Le projet terminé devrait être publié dans un ouvrage coécrit par Stéphane Malka et Yona Friedman.
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Esquisse de plan, coupe & perspective du projet.
À
l’heure de la multiplication des «GPII» (grand projet s inutiles & imposés) et de leurs opposants «ZADiste». Plus de 80 mille adultes et 30 mille enfants sans domicile fixe vivent dans les rues françaises. Les bidonvilles fleurissent de nouveau la périphérie de nos villes et des milliers de mètres carrés demeurent incroyablement vides, notamment dans les friches urbaines. Leur réquisition n’est pas à l’ordre du jour. Le projet « Ghost-House» est une tentative de réappropriation de l’un de ces espaces. Une longue bâche en polyester est déployée et tendue entre la structure métallique de l’usine désaffectée. 180 mètres carrés de bâches se déploient sur une surface de 320 mètres carrés. La bâche vient, comme un rideau, diviser l’immense vide abandonné et recréer de l’espace, la matière plastique capte la lumière et la rediffuse d’une manière surprenante, les faibles courants d’air font danser la membrane. Dans ce décor auparavant violent et détruit, l’ambiance est apaisante, reposante, laiteuse. L’oeuvre se veut écho d’un imaginaire collectif fantasmant le lieu.
23 | 25
GHOST-HOUSE Installation
Octobre 2014 Projet personnel
À
l’heure de la multiplication des «GPII» (grand projet s inutiles & imposés) et de leurs opposants «ZADiste». Plus de 80 mille adultes et 30 mille enfants sans domicile fixe vivent dans les rues françaises. Les bidonvilles fleurissent de nouveau la périphérie de nos villes et des milliers de mètres carrés demeurent incroyablement vides, notamment dans les friches urbaines. Leur réquisition n’est pas à l’ordre du jour. Le projet « Ghost-House» est une tentative de réappropriation de l’un de ces espaces. Une longue bâche en polyester est déployée et tendue entre la structure métallique de l’usine désaffectée. 180 mètres carrés de bâches se déploient sur une surface de 320 mètres carrés. La bâche vient, comme un rideau, diviser l’immense vide abandonné et recréer de l’espace, la matière plastique capte la lumière et la rediffuse d’une manière surprenante, les faibles courants d’air font danser la membrane. Dans ce décor auparavant violent et détruit, l’ambiance est apaisante, reposante, laiteuse. L’oeuvre se veut écho d’un imaginaire collectif fantasmant le lieu.
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GHOST-HOUSE Installation
Octobre 2014 Projet personnel
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‘‘Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux’’ Guy Debord
A
ussi l’édifice tout entier sera une scène, et la ville son public. La forme en longueur donne une cohérence à un espace aux limites auparavant floue. Comme une agrafe urbaine, le bâtiment met en relation les différentes zones du site: le vieux village au Sud, quartier d’habitation à l’Est et le nouvel écoquartier à l’Ouest. Les façades en doubles parois de verre dépolies, dissimule tout en montrant l’activité intérieure, comme des organes dans un corps mou les programmes s’éclairent puis palpitent avant de s’éteindre. Pour libérer l’espace des possibles, tous les services techniques sont dissimulés dans d’imposants blocs en béton. On reconstitue un sol et un ciel. Les parois sont poreuses, de grands panneaux pivotants. L’espace dépasse son programme, il est réappropriable par les habitants. Malgré sa taille imposante (181m de longueurs) le bâtiment s’écrit avec humilité, les matériaux bruts permettent davantage une expérience phénoménologique qu’une image spectaculaire. Une statue immense dans le patio d’entrée endosse ce rôle.
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PÔLE CULTUREL PROJET D’ÉDIFICE
Projet de fin de Licence Obtenue avec félicitation. Enseignant: Benoît Crepet Caroline Barres Emmanuel Manger Le pôle comprendre:
culturel
doit
Une bibliothèque, des archives, une école de musique, une salle d’exposition type musée, une salle polyvalente avec scène et gradins rétractables, un foyer d’accueil.
M
‘‘Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux’’ Guy Debord
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ussi l’édifice tout entier sera une scène, et la ville son public. La forme en longueur donne une cohérence à un espace aux limites auparavant floue. Comme une agrafe urbaine, le bâtiment met en relation les différentes zones du site: le vieux village au Sud, quartier d’habitation à l’Est et le nouvel écoquartier à l’Ouest. Les façades en doubles parois de verre dépolies, dissimule tout en montrant l’activité intérieure, comme des organes dans un corps mou les programmes s’éclairent puis palpitent avant de s’éteindre. Pour libérer l’espace des posM sibles, tous les services techniques sont dissimulés dans d’imposants blocs en béton. On reconstitue un sol et un ciel. Les parois sont poreuses, de grands panneaux pivotants. L’espace dépasse son programme, il est réappropriable par les habitants. Malgré sa taille imposante (181m de longueurs) le bâtiment s’écrit avec humilité, les matériaux bruts permettent davantage une expérience phénoménologique qu’une image spectaculaire. Une statue immense dans le patio d’entrée endosse ce rôle.
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PÔLE CULTUREL PROJET D’ÉDIFICE
Projet de fin de Licence Obtenue avec félicitation. Enseignant: Benoît Crepet Caroline Barres Emmanuel Manger Le pôle comprendre:
culturel
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Une bibliothèque, des archives, une école de musique, une salle d’exposition type musée, une salle polyvalente avec scène et gradins rétractables, un foyer d’accueil.
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Plan toiture 1:200
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Coupe générale AA’ 1:200
Coupe Salle d’exposition
Coupe Salle polyvalente
«BOX» école de musique
Coupe Salle d’exposition
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euqisum ed e locé »XOB«
DÊtails façade
Coupe Salle d’exposition
Coupe Salle polyvalente
euqisum ed e locé »XOB« edaçaf sliatéD
DĂŠtails plafonds
Coupe Salle d’exposition
Coupe Salle polyvalente
euqisum ed e locé »XOB« edaçaf sliatéD sdnofalp sliatéD
DĂŠtails panneaux et motorisation panneaux
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Perspectives: 1 Accueil 2 Patio 3 Galerie de circulation 4 - 5 - 6 Bibliothèques 7 école de musique 8 Salle d’exposition 9 Salle polyvalente. Maquettes: 1 1/1000 insertion urbaine 2 1/200 3 1/50 zoom sur un espace (accueil salle d’exposition) 4 1/50 salle d’exposition 5 1/50 accueil 6 1/20 Portique 7 1/5 Test lumière de la façade 8 1/50 test lumière galerie
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L
’exercice divisé en deux temps nous demandait de concevoir une résidence étudiante et un restaurant puis plus tard un immeuble d’habitation d’une vingtaine d’appartements. Le quartier de la Croix Rousse à une image très forte à laquelle il est difficile de se mesurer, aussi paraissait-il évident, tout en gardant une écriture contemporaine, d’exprimer une forme de « banalité » d’une architecture du quotidien. Les bâtiments d’une volumétrie simple viennent s’intégrer dans la continuité du tissu existant. À l’échelle du quartier le projet vient combler un manque programmatique: une salle polyvalente et associative prend place en RDC. S’opposer à la pente, notamment pendant la construction, est un acte courageux, mais techniquement et financièrement gourmand, aussi a-t-on fait le choix d’optimiser la disposition des différentes entités pour minimiser la poussée de terre. Seule le restaurant vient se loger dans un terrassement bordant le mur de refend Nord. La résidence étudiante se cale à l’Est pour ne pas nuire aux constructions existantes à l’Ouest, ce qui laisse la bordure Sud à l’immeuble de logements bénéficiant ainsi des meilleures conditions d’ensoleillement et
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BON PASTEUR PROJET à la Croix Rousse (Lyon) 2ème semestre - Licence 2 Enseignant: Jean-Yves Quay
Rue de l’Alma
Montée du Lieutenant
Communauté St. François
Parcell e du projet.
Allouche
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Église du Bon Pasteur
Rue Neyret Plan MASSE
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tery eN euR ESSAM nalP
de vue. Au centre le restaurant et la salle polyvalente animent un jardin ouvert au public. La simplicité et la rigueur des plans de logement ont permis tout en restant dans les surfaces exigées de proposer des espaces supplémentaires (de rangement par exemple). De la même façon à l’échelle du bâtiment nous avons pu proposer des espaces collectifs, foyers pour la résidence étudiante et toit-terrasse équipé pour l’immeuble de logement. La façade, en apparence désordonnée, résultait d’une prise en compte du besoin de luminosité et du vis-à-vis, elle évoquait également les cartes perforées des métiers à tisser Jacquard. Avec le recul, je l’aurais sans doute dessiné d’une autre façon , plus « fidèle » à l’esprit du quartier. Les technologies de la construction devenant à l’architecture ce que l’agroalimentaire est à la gastronomie, nous avons fait le choix, constatant également que la technicité d’un matériau était fonction inverse des savoirs faire nécessaires à sa mise en œuvre de n’utiliser, dans la mesure du possible, que des matériaux «bruts».
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Plan niveaux & toit-terrasse. Plan RDC
Plan R+1 Plan Jardin
de vue. Au centre le restaurant et la salle polyvalente animent un jardin ouvert au public. La simplicité et la rigueur des plans de logement ont permis tout en restant dans les surfaces exigées de proposer des espaces supplémentaires (de rangement par exemple). De la même façon à l’échelle du bâtiment nous avons pu proposer des espaces collectifs, foyers pour la résidence étudiante et toit-terrasse équipé pour l’immeuble de logement. La façade, en apparence désordonnée, résultait d’une prise en compte du besoin de luminosité et duR vis-à-vis, elle évoquait CD nalP également les cartes perforées des métiers à tisser Jacquard. Avec le recul, je l’aurais sans doute dessiné d’une autre façon , plus « fidèle » à l’esprit du quartier. Les technologies de la construction devenant à l’architecture ce que l’agroalimentaire est à la gastronomie, nous avons fait le choix, constatant également que la technicité d’un matériau était fonction inverse des savoirs faire nécessaires à sa mise en œuvre de n’utiliser, dans la mesure du possible, que des matériaux «bruts».
nidra J nalP 57 | 62
Plan niveaux & toit-terrasse. 10m Coupe AA’
Plan R+1 BB’ Coupe
de vue. Au centre le restaurant et la salle polyvalente animent un jardin ouvert au public. La simplicité et la rigueur des plans de logement ont permis tout en restant dans les surfaces exigées de proposer des espaces supplémentaires (de rangement par exemple). De la même façon à l’échelle du bâtiment nous avons pu proposer des espaces collectifs, foyers pour la résidence étudiante et toit-terrasse équipé pour l’immeuble de logement. La façade, en apparence désordonnée, résultait d’une prise en .essdu arrbesoin et-tiotde& luminosixuaevin compte té et duR vis-à-vis, elle évoquait CD nalP également les cartes perforées des métiers à tisser Jacquard. Avec le recul, je l’aurais sans doute dessiné d’une autre façon , plus « fidèle » à l’esprit du quartier. Les technologies de la construction devenant à l’architecture ce que l’agroalimentaire est à la gastronomie, nous avons fait le choix, constatant également que la technicité d’un matériau était fonction inverse des savoirs faire nécessaires à sa mise en œuvre de n’utiliser, dans la mesure du possible, que des matériaux «bruts».
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PLANCHE DE DÉTAILS
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Coupe AA’
Coupe façades
Menuiseries portes
Planchers Coupe BB’
de vue. Au centre le restaurant et la salle polyvalente animent un jardin ouvert au public. La simplicité et la rigueur des plans de logement ont permis tout en restant dans les surfaces exigées de proposer des espaces supplémentaires (de rangement par exemple). De la même façon à l’échelle du bâtiment nous avons pu proposer des espaces collectifs, foyers pour la résidence étudiante et toit-terrasse équipé pour l’immeuble de logement. La façade, en apparence désordonnée, résultait d’une prise en .essdu arrbesoin et-tiotde& luminosixuaevin compte té et duR vis-à-vis, elle évoquait CD nalP m01perforées ’également AA epuoCles cartes des métiers à tisser Jacquard. Avec le recul, je l’aurais sans doute dessiné d’une autre façon , plus « fidèle » à l’esprit du quartier. Les technologies de la construction devenant à l’architecture ce que l’agroalimentaire est à la gastronomie, nous avons fait le choix, constatant également que la technicité d’un matériau était fonction inverse des savoirs faire nécessaires à sa mise en œuvre de n’utiliser, dans la mesure du possible, que des matériaux «bruts».
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PLANCHE DE Dร TAILS
Coupe faรงades
Menuiseries portes
Planchers
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Perspective, Salon.
Perspective, Salle polyvalente.
Perspective, Toit-terrasse.
H
uit blocs pour les huit niveaux de l’immeuble. Empilés comme des stèles en attente de livraison, laissées là, dans un couloir d’un immeuble préfabriqué d’une ZUP de la banlieue lyonnaise, sous la lumière de la cage d’escalier.
EX-SPECTRE D’ESPACE
Un empilement très simple comme celui des « cages à poules» qui l’entoure, la forme reprend le vide des circulations horizontales qui de par leurs symétries centrales avaient tendance à perdre les visiteurs et même parfois les habitants. L’oeuvre trouve là ça seule fonction, sa seule raison d’être: un repère spatial.
2ème semestre - Licence 2 Enseignant: Marie-Claire Mitout
L’immeuble n’est pas géolocalisé et de toute façon cela n’a pas d’importance, il est coupé de son environnement, la moitié de ses entrées sont condamnées, les autres protégés par un double digicode. Tout comme la sculpture il est juste posé là.
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PROJET d’ART
Mickael Ahmad Yohann Hubert
PLAN our MASSE ce premier projet ur-
P
bain, nous avons abordé les notions de densité et de mixité programmatique. Cherchant un juste milieu entre deux modèles urbains ayant montré leurs limites, le lotissement pavillonnaire et le grand ensemble, nous nous sommes retrouvés à développer une «cité jardin». La commercialisation des RDC ne nous semblait pas systématiquement nécessaire, aussi l’habitabilité des RDC était cruciale. Pour cela nous avons créé une distance entre les bâtiments et la voirie aux moyens de jardins privés et d’espaces verts. Le projet de manière plus générale s’organise autour d’un axe reliant la station de métro à la station de Tram, stations autour desquelles nous trouvons certains équipements comme un centre culturel et un gymnase, mais aussi deux parcs urbains marquant les entrées du quartier. Deux places viennent enrichir la vie du quartier tout en le rattachant à son contexte. Au Nord une bande continue de locaux professionnels et bureaux vient créer une protection acoustique et visuelle face
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VENISSIEUX PROJET URBAIN 1er semestre - Licence Enseignant: Thierry Saunier, Joan Casanelles Anais Jeantils Laetitia Priem Yohann Hubert
A
PLAN MASSE
B A
PLAN MASSE
A
B
SECTIONS AXONOMÉTRIQUES
SECTION A
SECTION B
au périphérique qui leur donne également une visibilité commerciale. Deux typologies de bâtiments se sont dégagées, l’une comportant des commerces et services en RDC (A), situés le long de l’axe central de la parcelle, L’autre acceptant des logements en RDC (B). La totalité des logements sont au moins traversants, tous les appartements en RDC bénéficient d’un jardin privatif. La forme particulière « en lanière » du plan général est le résultat d’une orientation contrôlée des bâtiments, ainsi la totalité des pièces de vie sont orientés au SUD. Nous avions également à coeur de permettre une évolutivité, voir une extensibilité, du bâti. Pour ceci nous avons muni chaque appartement d’une terrasse jardin d’hiver au sud et développer un système d’extension verticale de la typologie (B). À travers la matérialité du bâti nous avons voulu rendre hommage à son héritage industriel (brique, acier, etc.), les parcs champêtres quant à eux se réfèrent à son passé agricole.
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ISOMÉTRIE EXTENSION. ASSEMBLAGE EN FILIÈRE SÈCHE.
PLAN EXTENSION T4 DUPLEX 1-200
Façade Sud
Façade Nord
Plan R+3
Plan R+2
Plan R+1
Plan & élévation typologie A Plan îlots
au périphérique qui leur donne également une visibilité commerciale. Deux typologies de bâtiments se sont dégagées, l’une comportant des commerces et services en RDC (A), situés le long de l’axe central de la parcelle, L’autre acceptant des logements en RDC (B). La totalité des logements sont au moins traversants, tous les appartements en RDC bénéficient d’un jardin privatif. La forme particulière « en lanière » du plan général est le résultat d’une orientation contrôlée des bâtiments, ainsi la totalité des pièces de vie sont orientés au SUD. Nous avions également à coeur de permettre une évolutivité, voir une extensibilité, du bâti. Pour ceci nous avons muni chaque appartement d’une terrasse jardin d’hiver au sud et développer un système d’extension verticale de la typologie (B). À travers la matérialité du bâti nous avons voulu rendre hommage à son héritage industriel (brique, acier, etc.), les parcs champêtres quant à eux se réfèrent à son passé agricole.
71 sto| 76 lî nalP
ISOMÉTRIE EXTENSION. ASSEMBLAGE EN FILIÈRE SÈCHE.
PLAN EXTENSION T4 DUPLEX 1-200
Façade Sud Façade Sud
Façade Nord Façade Nord
Toit-terrasse & extensions. Plan R+3
10
PLAN Courant Plan R+2
PLAN RDC Plan R+1
Plan & & élévation élévation typologie typologie AB Plan
au périphérique qui leur donne également une visibilité commerciale. Deux typologies de bâtiments dégagées, l’une comdse uS sont edaça F portant des commerces et services en RDC (A), situés le long de l’axe central de la parcelle, L’autre acceptant des logements en RDC (B). La totalité des logements sont au moins traversants, tous les en RDC bénédappartements roN edaçaF ficient d’un jardin privatif. La forme particulière « en lanière » du plan général est le résultat d’une orientation contrôlée des bâtiments, ainsi la totalité des pièces de vie sont orientés au SUD. 3Nous +R naavions lP également à coeur de permettre une évolutivité, voir une extensibilité, du bâti. Pour ceci nous avons muni chaque appartement d’une terrasse jardin d’hiver au sud et développer un système d’extension verticale de la typologie 2(B). +R nalP À travers la matérialité du bâti nous avons voulu rendre hommage à son héritage industriel (brique, acier, etc.), les parcs champêtres quant à eux se réfèrent à son passé agricole. 1+R nalP
A eigolopyt noitavélé & nalP 71 sto| 76 lî nalP
ISOMÉTRIE EXTENSION. ASSEMBLAGE EN FILIÈRE SÈCHE.
PLAN EXTENSION T4 DUPLEX 1-200
Façade Sud
Façade Nord
PERSPECTIVE typologie B façade Nord
Toit-terrasse & extensions.
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PLAN Courant
PERSPECTIVE typologie B façade Sud
PLAN RDC
Plan & élévation typologie B
au périphérique qui leur donne également une visibilité commerciale. Deux typologies de bâtiments dégagées, l’une comdse uS sont edaça F portant des commerces et serduS edaçaF vices en RDC (A), situés le long de l’axe central de la parcelle, L’autre acceptant des logements en RDC (B). La totalité des logements sont au moins traversants, tous les droN edaçaF en RDC bénédappartements roN edaçaF ficient d’un jardin privatif. La forme particulière « en lanière » du plan général est le résultat d’une orientation contrôlée des bâtiments, ainsi la totalité des pièces de vie sont orientés au SUD. 3Nous +R naavions lP également à coeur de permettre une évolutivité, voir une extensibilité, du bâti. Pour ceci nous avons muni chaque appartement d’une terrasse jardin d’hiver au sud et développer un système d’extension verticale de la typologie 2(B). +R nalP À travers la matérialité du bâti nous avons voulu rendre hommage à son héritage industriel (brique, acier, etc.), les parcs champêtres quant à eux se réfèrent à son passé agricole. 1+R nalP
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essarret-tioT .snoisnetxe & ISOMÉTRIE EXTENSION. ASSEMBLAGE EN FILIÈRE SÈCHE. 01
tnaruoC NALP
CDR NALP PLAN EXTENSION T4 DUPLEX 1-200
PERSPECTIVE typologie B faรงade Nord
PERSPECTIVE typologie B faรงade Sud
I
l nous fallait à partir d’une critique du site d’implantation formuler un concept qui se matérialiserait sous forme d’architecture. Nous suivions ainsi une démarche Langage/Concept/ Forme. Partant du constat qu’à Confluence le développement durable était un échec, dans les objectifs du moins que celui-ci prétendait atteindre. Nous avons tenté d’avoir une approche non pas technologique de l’écologie, mais culturelle. Nous avons peu à peu élaboré le concept d’architecture bleue, nous inspirant de « l’économie bleue » de Günter Paoli. Nous avons regardé ce qui se passait dans pays émergent en matière d’alimentation, de production et de logements. Partant du constat que dans la difficulté quotidienne que rencontre la population celle-ci développe des solutions dans l’urgence, mais qui se traduisent par une grande intelligence et une économie de moyens. Aussi nous nous sommes appuyés sur Koolhaas désignant le bidonville de Lagos comme un « modèle d’auto-organisation ». Il en résulte un quartier organisé autour de trois pôles : L’agriculture urbaine, le réemploi ou Re-design et l’habitat évolutif.
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CONFLUENCE CONCEPT 1ème semestre - Licence 2 Enseignant: Gilles Desevdalvy
Esquisse, plan, coupe & élévation, aquarelle.
PLAN D’ENSEMBLE, aquarelle.
I
l nous fallait à partir d’une critique du site d’implantation formuler un concept qui se matérialiserait sous forme d’architecture. Nous suivions ainsi une démarche Langage/Concept/ Forme. Partant du constat qu’à Confluence le développement durable était un échec, dans les objectifs du moins que celui-ci prétendait atteindre. Nous avons tenté d’avoir une approche non pas technologique de l’écologie, mais culturelle. Nous avons peu à peu élaboré le concept d’architecture bleue, nous inspirant de « l’économie bleue » de Günter Paoli. Nous avons regardé ce qui se passait dans pays émergent en matière d’alimentation, de production et de logements. Partant du constat que dans la difficulté quotidienne que rencontre la population celle-ci développe des solutions dans l’urgence, mais qui se traduisent par une grande intelligence et une économie de moyens. Aussi nous nous sommes appuyés sur Koolhaas désignant le bidonville de Lagos comme un « modèle d’auto-organisation ». Il en résulte un quartier organisé autour de trois pôles : L’agri,ELBMEurbaine, SNE’D NleALréemploi P culture ou . e l l e r a u q a Re-design et l’habitat évolutif.
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CONFLUENCE CONCEPT 1ème semestre - Licence 2 Enseignant: Gilles Desevdalvy
Esquisse, plan, coupe & élévation, aquarelle.
L
’extension, pour les besoins de l’exercice, est située sur le toit d’un musée fictif composé structurellement d’une trame de cinq mètres carrés. Elle est dédiée aux arts martiaux japonais et doit montrer leurs évolutions et transformations de l’époque féodale à aujourd’hui et comment ils sont passés d’un code guerrier (le «bushido») à des pratiques qui transmettent certaines valeurs morales et de paix (les «budo»). La scénographie et l’espace s’organiseront donc autour de ces concepts, le passage du « sang » à la « lumière ». Nous devions nous concentrer avant tout sur le parcours scénographique plus que sur l’aspect extérieur de l’architecture, c’est pourquoi toute ouverture vers l’extérieur était interdite. Le choix cependant fut d’envelopper l’extension dans une membrane translucide préférant à l’intérieur une bonne luminosité diffuse et de l’extérieur jouer avec le flou de la profondeur de la structure en bois. Le parcours s’organise à travers deux natures d’espace, l’un dans l’ombre et dans le « déconstructivisme » l’autre dans la lumière et davantage de rigueur.
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EXTENSION MUSÉALE PROJET SCÉNOGRAPHIQUE 2ème semestre - licence 1 Enseignant: Marc Barraness
COUPE AA’
COUPE BB’
PLAN
L
’extension, pour les besoins de l’exercice, est située sur le toit d’un musée fictif composé structurellement d’une trame de cinq mètres carrés. Elle est dédiée aux arts martiaux japonais et doit montrer leurs évolutions et transformations de l’époque féodale à aujourd’hui et comment ils sont passés d’un code guerrier (le «bushido») à des pratiques qui transmettent certaines valeurs morales et de paix (les «budo»). La scénographie et l’espace s’organiseront donc autour de ces concepts, le passage du « sang » à la « lumière ». Nous devions nous concentrer avant tout sur le parcours scénographique plus que sur l’aspect extérieur de l’architecture, c’est pourquoi toute ouverture vers l’extérieur était interdite. Le choix cependant fut d’envelopper l’extension dans une membrane translucide préférant à l’intérieur une bonne luminosité diffuse et de l’extérieur jouer avec le flou de la profondeur de la structure en bois. Le parcours s’organise à travers deux natures d’espace, l’un dans l’ombre et dans le « déconstructivisme » l’autre dans la lumière et davantage de rigueur.
NALP 81 | 84
EXTENSION MUSÉALE PROJET SCÉNOGRAPHIQUE 2ème semestre - licence 1 Enseignant: Marc Barraness
COUPE AA’
COUPE BB’
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A
u pied du Vercors, éclairé de l’intérieur, recouvert de neige, le marché nous laisse voir son antre . Le jeu de l’éclairage sur la charpente produit une atmosphère surprenante que la maquette commençait déjà à nous faire ressentir. Nous avons travaillé exclusivement en volume, avec du carton, de l’argile puis du bois, suivant une démarche empirique, en essayant de nous concentrer non pas sur un concept initial, mais en laissant une place à ce que l’aléatoire avait à nous offrir.
MARCHÉ COUVERT PROJET MORPHOLOGIE 1er semestre - licence 3 Enseignant: Serge Monnot Brice Franquesa-Naas Victor Didier Yohann Hubert
Un certain nombre d’intentions se sont quand même maintenues, à travers l’expression d’oxymores architecturaux: Masse et ossature, opacité et transparence, etc.
PLAN
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SWEET SWEAT Concours Nouveau sweat de l’ENSAL: 1ere place
Dream Dreamthe thewowo 91 | 92
orld . ENSAL
I
nitialement prévue pour la fête des Lumières, mais rapidement éliminée pour des raisons de sécurité, l’œuvre s’est alors métamorphosée, fracturée, autodétruite pour exprimer un rêve brisé. Cette violence fut du goût du jury du « grand prix de la couleur Sikkens » puisqu’il nous attribua le premier prix, malgré une forte dominance de noir... Le projet d’origine venait disposer une série de chaises/interrupteurs autour d’un arbre. Une fois activée celles-ci déclenchaient des spots de différentes couleurs qui, par additivité de la lumière, dessinaient et animaient un « dialogue boréal ». Nous avons récupéré les chaises et les avons détruites puis suspendu leurs éclats que des liens colorés semblaient venir arracher, le temps semblait s’être figé autour de cette «explosion». Nous pouvions aussi interpréter l’œuvre de manière plus métaphorique, la chaise noire représentant les dogmes et idées préconçues et bien « assises » dans notre société que quelques nouvelles idées colorées venaient faire voler en éclats. L’œuvre est exposée à l’agence SUD architectes.
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DIALOGUE DE SOURDS Installation artistique Brice Franquesa-Naas Yohann Hubert Grand prix de la couleur Vachon Sikkens. 1er prix
F
raîchement aménagées, les berges du Rhône ont été choisies pour accueillir un nouvel office de tourisme. Comme une péniche elle vient s’amarrer au quai et ne gêne ainsi pas les flux sur la berge. À proximité de la passerelle du collège, elle est observable sous tous les angles et sa forme polygonale, polie par le courant, vient refléter le paysage qui l’entoure. La coque en plaques cuivre inoxydable perforé (nous n’avions pas encore conscience de la problématique économique liée au projet) donne un aspect très opaque à l’ensemble et un caractère très monolithique repérable de loin.
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OFFICE DE TOURISME FLUVIAL PROJET 1er semestre - licence 1 Enseignant: Marc Barraness
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N
ous avons voulu exprimer le paradoxe contemporain de la mobilité, perçue depuis longtemps comme une forme de vagabondage, d’instabilité, en France les gens du voyage et forain ont toujours été mal perçus. Aujourd’hui pourtant, sans avoir abandonné nos vieilles idées reçues, la mobilité est perçue comme une qualité pour le travailleur qui ne doit plus avoir d’attaches, mais dans un esprit de mondialisation, suivre les fluctuations économiques. Le pavillon exprime cette tension et ces paradoxes qui définissent la mobilité. Une cage ouverte d’éléments fins et linéaires sous-tendus en bambous vient suspendre une toile de jonque recyclée, portant encore la mémoire de ses traversées océaniques, tourbillonnant comme pour s’échapper de cette enveloppe emprisonnante. Abritant une exposition sur l’architecture le pavillon itinérant devait pouvoir rapidement se monter, se démonter, se transporter. Nous avons dû rédiger une notice de montage ainsi qu’un certain nombre de détails techniques appuyant notre propos.
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PAVILLON ITINÉRANT ARCHITECTURE ÉPHÉMÈRE 1er semestre - licence 1 Enseignant: Marc Barraness Anais Jeantils Sahra Cognata Yohann Hubert
Détail manchon de liaison bambou/ bambou.
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À
vouloir toujours comprendre l’origine de toute chose, nous nous sommes retrouvés dans la caverne de l’homme préhistorique. L’architecture sembla alors se définir par l’acte d’habiter avant celui de bâtir. Le terrain ne présentait que des contraintes qu’il a fallu retourner en avantages. Long de quarante mètres, large de six, suivant une pente de 5 % et bordé de deux grands murs de six mètres, il fallait alors y insérer une maison pour un couple et leurs deux enfants à laquelle s’a joutait un cabinet de psychologue pour la mère. Auparavant anxiogène les deux murs deviennent réflecteurs pour éclairer le séjour, orienté Nord/Sud la parcelle nous laisse disposer les pièces de manière naturelle, du plus public au plus privé depuis son entrée. La caverne contemporaine, par ces jeux de lumière sur les parois de béton brut, revêt une ambiance platonicienne. Formes épurées, matériaux bruts, lumière réfléchie, sans être une architecture de la contemplation la maison apaise les esprits qui l’habitent.
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UNE MAISON ENTRE DEUX MURS PROJET 1er semestre - licence 1 Enseignants: Marc Barraness Walter Piccoli
À
vouloir toujours comprendre l’origine de toute chose, nous nous sommes retrouvés dans la caverne de l’homme préhistorique. L’architecture sembla alors se définir par l’acte d’habiter avant celui de bâtir. Le terrain ne présentait que des contraintes qu’il a fallu retourner en avantages. Long de quarante mètres, large de six, suivant une pente de 5 % et bordé de deux grands murs de six mètres, il fallait alors y insérer une maison pour un couple et leurs deux enfants à laquelle s’a joutait un cabinet de psychologue pour la mère. Auparavant anxiogène les deux murs deviennent réflecteurs pour éclairer le séjour, orienté Nord/Sud la parcelle nous laisse disposer les pièces de manière naturelle, du plus public au plus privé depuis son entrée. La caverne contemporaine, par ces jeux de lumière sur les parois de béton brut, revêt une ambiance platonicienne. Formes épurées, matériaux bruts, lumière réfléchie, sans être une architecture de la contemplation la maison apaise les esprits qui l’habitent.
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UNE MAISON ENTRE DEUX MURS PROJET 1er semestre - licence 1 Enseignants: Marc Barraness Walter Piccoli
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PLAN R+1
PLAN RDC
PLAN Cabinet & entrée
COUPE AA’
COUPE BB’
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MAQUETTE
MERCI DE VOTRE ATTENTION. Portfolio imprimé le XX/XX/XXXX Sauf contre indication l’ensemble des documents et projets présentés sont la propriété de Yohann Hubert© Étudiant ENSAL. Police utilisée: «Quicksand» par Andrew Paglinawan, distribuée gratuitement sur le site: http://www.typophile. com/node/50437
Yohann Hubert étudiant en architecture yohann.hubert@lyon.archi.fr
(+33)7 88 22 16 80 ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE D’ARCHITECTURE DE LYON
Yohann Hubert yohann.hubert@lyon.archi.fr
(+33)7 88 22 16 80 ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE D’ARCHITECTURE DE LYON