Synthèse des effets de la pratique sportive sur l’individu et l’entreprise
Synthèse physiologique et psychlogique
P AR
SYLVAIN DRUGUET ET BENOIT LIGIER
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Introduction ............................................................................................................................................. 3 A/ Effets sur la santé................................................................................................................................ 5 I/ Santé cardiovasculaire..................................................................................................................... 6 II/ Hypertension................................................................................................................................. 16 III/ Cholestérol .................................................................................................................................. 18 IV/ Réduction des risques de cancer ................................................................................................. 22 V/ Réduction des risques de diabète de type 2 .................................................................................. 31 VI/ Diminution des pathologies musculo -squelettiques et de l’ostéoporose .................. 34 VII/ Amélioration de la fonction respiratoire et prévention des maladies .................... 36 VIII/ Arrêt ou diminution du tabagisme .................................................................................. 40 IX/ Diminution du stress et des états dépres sifs ................................................................... 42 X/ Réduction de l'obésité et limitation de la prise de poids .............................................. 47 B/ Effets sur la productivité et la satisfaction professionnelle .............................................................. 53 I/ Accroissement de l'énergie ..................................................................................................... 53 II/ Satisfaction des employés ..................................................................................................... 53 III/ Amélioration du rendement physique et intellectuel .................................................... 54 C/ Effets sur le contrôle du coût pour l’entreprise et la sécurité sociale ............................................... 55 I/ Arrêts maladie et de soins de santé ..................................................................................... 55 II/ Invalidité de courte durée (ICD) – Indemnisation des accidentés du travail .......... 55 III/ Réduction de l'absentéisme ................................................................................................. 56 IV/ Diminution du roulement du personnel ............................................................................ 57 V/ Rendement du capital investi ................................................................................................ 57 D/ Nos programmes et contacts .......................................................................................................... 59 I/ Le travail de YourCoach ......................................................................................................... 59 II/ Contacts ..................................................................................................................................... 59
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Introduction
L’activité physique est reconnue depuis des années comme vecteur essentiel de santé publique au même titre qu’une alimentation équilibrée et variée ou encore l’hygiène. L’OMS et le gouvernement français à travers la campagne « manger/bouger » participent depuis peu à l’augmentation de la pratique sportive via des spots publicitaires omniprésents. Des milliers d’études, dont une partie est citée dans ce document, attestent des bénéfices considérables du sport sur la santé et le bien-être des individus. Mieux, les études montrent des effets positifs sur la productivité en entreprise par exemple. Ce dossier s’appuie notamment sur les travaux de l’INSERM (institut national de la santé et de la recherche médicale). Cet organisme qui est un des plus prestigieux au monde a publié bon nombre d’articles et de synthèses afin d’alerter les pouvoirs publics (alors qu’il est sous la tutelle des ministères de la santé et de la recherche) sur l’importance considérable de la pratique sportive pour la population et pour les entreprises. INSERM : « Il reste que l’activité physique a des effets démontrés multiples, à la fois physiques, psychologiques, métaboliques, anti-thrombotiques, anti-arythmiques, et antiischémiques justifiant la mise en œuvre de stratégies de développement dans la population générale. » Force est de constater qu’en France nous sommes très en retard dans le domaine du sport en entreprise par comparaison avec nos voisins européens (Suède, Allemagne, Finlande…) et d’ailleurs (Japon, Corée du Sud, Canada…). Or les intérêts sanitaires mais aussi économiques sont considérables ! Si l’on ne considère que les chiffres liés aux arrêts maladies, la facture s’élève déjà à 13 milliards d’Euros par an en France (INSEE 2008)… 81 % des personnes interrogées par le baromètre santé protéines BVA en 2006 disent avoir une meilleure image d’une entreprise lorsque celle-ci prend en compte la santé de leurs clients et de leurs salariés. http://www.bva.fr/data/sondage/sondage_fiche/17/fichier_tb411rapbvaactu070122_b508f.pdf
Il est pourtant surprenant de constater que très peu d’entreprises proposent d’intégrer un programme sportif afin d’améliorer la rentabilité, la productivité, ainsi que la santé, le bien être et la convivialité pour leurs employés et cadres dirigeants. Nous exposerons ici un compte rendu aussi exhaustif que possible des bienfaits de l’activité physique pour l’individu et pour les entreprises. YourCoach SARL tous droits réservés Diffusion autorisée sans modification du document 3
Recommandations de l’OMS en 2010: -
« Les adultes âgés de 18 à 64 ans devraient pratiquer au moins, au cours de la semaine, 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité modérée ou au moins 75 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue, ou une combinaison équivalente d’activité d’intensité modérée et soutenue. »
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« L’activité d’endurance devrait être pratiquée par périodes d’au moins 10 minutes. »
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« Pour pouvoir en retirer des bénéfices supplémentaires sur le plan de la santé, les adultes devraient augmenter la durée de leur activité d’endurance d’intensité modérée de façon à atteindre 300 minutes par semaine ou pratiquer 150 minutes par semaine d’activité d’endurance d’intensité soutenue, ou une combinaison équivalente d’activité d’intensité modérée et soutenue. »
-
« Des exercices de renforcement musculaire faisant intervenir les principaux groupes musculaires devraient être pratiqués au moins deux jours par semaine. »
Extrait du document Recommandations mondiales sur l’activité physique pour la santé : http://whqlibdoc.who.int/publications/2010/9789242599978_fre.pdf
INSERM : « Les recherches menées sur ce sujet montrent que la pratique régulière d’une activité physique ou sportive, même modérée, influe sur l’état de santé des individus, à tous les âges de la vie. Diminuant le risque de mortalité, elle permet également d’assurer une croissance harmonieuse chez l’enfant et l’adolescent et de maintenir l’autonomie des personnes âgées »
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A/ Effets sur la santé Définition de la santé par l’OMS : « Etat complet de bien être physique, mental et social ». La santé est un aspect primordial de notre vie car elle est support de l’ensemble de nos activités. Mais est-elle toujours au centre de notre attention ? Une équipe de chercheurs de l'université de Cambridge (Royaume-Uni), en partenariat avec le Medical Research Council, a mené une enquête sur 20 244 individus pendant 14 ans (entre 1993 et 2007), dont 1 987 sont décédés en cours d'enquête, afin de déterminer l'impact du mode de vie sur l'espérance de vie. L'étude conclut que le « mode de vie idéal » - absence de tabac, consommation d'alcool égale ou inférieure à un demi verre par jour, consommation de cinq fruits et légumes par jour, exercice physique d'une demi heure par jour - majore l'espérance de vie de 14 ans par rapport au cumul de quatre facteurs de risque. Le cumul des quatre facteurs de risque (tabac, alcool, manque de fruits et légumes et d'exercice physique) multiplie le risque de décès par 4,4, trois facteurs, de 2,5, deux facteurs de près de 2 et 1 facteur de 1,4. L’activité physique est reconnue comme élément essentiel à la santé et au bien-être des individus.
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I/ Santé cardiovasculaire Principaux faits (aide mémoire OMS 2011) http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs317/fr/index.html
Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde: il meurt chaque année plus de personnes en raison de maladies cardiovasculaires que de toute autre cause. On estime à 17,3 millions le nombre de décès imputables aux maladies cardiovasculaires, soit 30% de la mortalité mondiale totale. Parmi ces décès, on estime que 7,3 millions sont dus à une cardiopathie coronarienne et 6,2 millions à un AVC (statistiques 2008). Plus de 80% des décès interviennent dans des pays à revenu moyen ou faible et touchent presque également hommes et femmes. D’ici 2030, près de 23,6 millions de personnes mourront d’une maladie cardiovasculaire (cardiopathie ou AVC principalement). D’après les projections, ces maladies devraient rester les premières causes de décès.
Que sont les maladies cardio-vasculaires? Les maladies cardio-vasculaires constituent un ensemble de troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins qui comprend:
les cardiopathies coronariennes (touchant les vaisseaux sanguins qui alimentent le muscle cardiaque) les maladies cérébro-vasculaires (touchant les vaisseaux sanguins qui alimentent le cerveau) les artériopathies périphériques (touchant les vaisseaux sanguins qui alimentent les bras et les jambes) les cardiopathies rhumatismales, affectant le muscle et les valves cardiaques et résultant d’un rhumatisme articulaire aigu, causé par une bactérie streptocoque les malformations cardiaques congénitales (malformations de la structure du cœur déjà présentes à la naissance) les thromboses veineuses profondes et les embolies pulmonaires (obstruction des veines des jambes par un caillot sanguin, susceptible de se libérer et de migrer vers le cœur ou les poumons).
Les infarctus et les accidents vasculaires cérébraux sont généralement des événements aigus et sont principalement dus au blocage d’une artère empêchant le sang de parvenir au cœur ou au cerveau. Leur cause la plus courante est la constitution d’un dépôt gras sur les parois internes des vaisseaux sanguins alimentant ces organes. Les accidents vasculaires cérébraux peuvent aussi résulter du saignement d’un vaisseau sanguin cérébral ou de caillots.
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Quels sont les facteurs de risque? Les principaux facteurs de risques des cardiopathies et des AVC, sont une mauvaise alimentation, un manque d’activité physique, le tabagisme et l'usage nocif de l’alcool. Ces facteurs de risque comportementaux sont responsables d'environ 80% des maladies coronariennes et cérébraux vasculaires. Les effets d’une mauvaise alimentation ou de l’inactivité physique peuvent se manifester par de l’hypertension, une élévation du taux de glucose ou du taux de lipide, un excès de poids ou une obésité, ces effets étant appelés «facteurs de risque intermédiaires» ou facteurs de risques métaboliques. Il existe aussi un certain nombre de déterminants sous-jacents des maladies chroniques, ce sont en quelque sorte les «causes des causes». Ils reflètent l’action des principaux moteurs de l’évolution sociale, économique et culturelle: globalisation, urbanisation et vieillissement des populations. Parmi eux figurent aussi la pauvreté et le stress et des facteurs héréditaires.
Depuis l’avènement de l’âge moderne et de la société de consommation, les maladies du cœur représentent la seconde cause de mortalité en France. En 2009, les chiffres indiquaient 144343 morts sur 12 mois (Inserm-CépiDc (Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès)) soit 27% du nombre total des morts. http://www.insee.fr/fr/ffc/figure/NATFPS06205.xls Constat du Rapport sur la Santé dans le Monde 2002 : Au total, les maladies chroniques sont à l’origine de 60 % des décès prématurés chaque année. On estime qu’en 2000, la sédentarité a entraîné 1,9 millions de morts et environ 15 à 20 % des cardiopathies ischémiques, des diabètes et de certains cancers. Le risque de maladies cardiovasculaires est multiplié par 1,5 pour les personnes qui ne font pas le minimum d’activité physique préconisé. Dans le monde, plus de 60 % des adultes ne font pas suffisamment d’exercice pour leur santé.
Rapport sur la Santé dans le Monde 2002 : http://www.who.int/whr/2002/fr/index.html
INSERM : « Une étude prospective publiée fin 2007 et portant sur 250 000 personnes, a tenu compte de très nombreux facteurs d’ajustement. Elle montre qu’une pratique à un niveau voisin de celui des recommandations pour l’activité d’intensité modérée (au moins 3 heures par semaine) ou pour l’activité d’intensité élevée (au moins 20 minutes 3 fois par semaine) entraîne une réduction du risque de mortalité de l’ordre de 30%. » Synthèse INSERM : http://lara.inist.fr/bitstream/handle/2332/1447/INSERM_activitephysique_post.pdf?sequence=3 YourCoach SARL tous droits réservés Diffusion autorisée sans modification du document 7
1. Prévention des maladies coronariennes et des AVC : Selon l'American Heart Association, pratiquer 2h30 de sport par semaine diminue les risques de maladies cardiovasculaires de 14% et de 20% si l’on double cette durée. La baisse des risques suit ensuite une courbe logarithmique, augmentant peu même si le sport est pratiqué de façon prolongée.
2. Réduction du risque de mortalité relié aux maladies coronariennes et de récidive d'infarctus mortel : Un grand nombre de méta-analyses mettent en évidence sur un grand nombre de patients une diminution de la mortalité cardiaque de 25 à 35 % chez les patients coronariens qui pratiquent une activité physique. Chez le coronarien, l’entraînement physique après angioplastie coronaire permet un gain significatif, par rapport aux patients n’ayant pas bénéficié de rééducation, de : la consommation d’O2 (26%), la qualité de vie (27 %), la réduction des événements cardiovasculaires (11,9% versus 32,2%) et du taux de ré-hospitalisations (18,6% versus 46%) (Belardinelli et coll., 2001). De plus, l’entraînement physique s’avère supérieur à l’angioplastie dans l’angor stable sur le plan de la survie à un an (88% versus 70 %), du gain en VO max (16% versus 2%), de la morbidité cardiovasculaire et des coûts (Hambrecht et coll., 2004).
3. l'amélioration de la capacité de rétablissement après un malaise cardiaque : La Société Française de Cardiologie décrit l’importance de l’entraînement physique dans la réadaptation cardiovasculaire : Les objectifs de la réadaptation sont précisés par la définition de l’OMS. « La réadaptation cardiovasculaire est l’ensemble des activités nécessaires pour influencer favorablement le processus évolutif de la maladie, ainsi que pour assurer aux patients la meilleure condition physique, mentale et sociale possible, afin qu’ils puissent par leurs propres efforts, préserver ou reprendre une place aussi normale que possible dans la vie de la communauté ». Ces objectifs nécessitent donc une prise en charge personnalisée où l’entraînement physique doit s’inscrire dans un programme plus vaste, associant évaluation fonctionnelle, actions éducatives et aide à la réinsertion socioprofessionnelle. Compte tenu de la multiplicité des interventions, il est difficile de départager les effets de l’entraînement de ceux des autres mesures de prévention secondaire ; quoi qu’il en soit, les effets bénéfiques et l’excellente tolérance des programmes de RC sont reconnus, associant :
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– amélioration de la survie en postinfarctus et vraisemblablement chez l’insuffisant cardiaque chronique ; – accroissement des capacités maximales à l’effort, amélioration de la tolérance aux efforts sous-maximaux, et recul du seuil ischémique myocardique ; – amélioration de la qualité de vie et contrôle des facteurs de risque. Les mécanismes physio-pathologiques sous-tendant ces résultats sont multiples : – ralentissement de l’évolution du processus athéromateux coronaire, stabilisation des « plaques » et sténoses coronaires ; – amélioration de la dysfonction endothéliale au niveau de la vascularisation coronaire et périphérique ; – amélioration du tonus vagosympathique et diminution du risque arythmique ; – amélioration de la fonction musculaire ; Recommandations de la Société Française de Cardiologie : http://www.heartandcoeur.com/heartnews/info/readaptation.pdf
4. la réduction de l'athérosclérose coronarienne : Par son action sur le cholestérol (voir la partie III sur le sujet) et le cycle des lipides en général, mais également par son action sur la perte de masse grasse corporelle et son stockage, la pratique sportive limite considérablement l’athérosclérose coronarienne.
5. Augmentation de l’endurance et meilleure utilisation des lipides : L’activité physique augmente considérablement la faculté à soutenir un effort longtemps ou à rester alerte durant la journée. En moyenne, les travailleurs Français baissent leur rendement de 50% lors des deux dernières heures de travail. Ce constat n’est pas observé chez des sujets pratiquant régulièrement une activité physique (nous verrons dans le chapitre B l’impact sur la productivité).
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II/ Hypertension L’hypertension artérielle représente une pression trop importante du sang à l’intérieur des artères (vaisseaux par lesquels le sang sort du cœur) par rapport aux valeurs de base. On estime qu’environ une personne sur quatre dans le monde est hypertendue, qu’il en découle envion 8 millions de morts par an et que cela représente environ 100 millions de jours d’invalidité. Une relation inverse existe entre la pression artérielle et l'activité physique, indépendamment de l'embonpoint ou de l'obésité. Faire davantage d'activité physique contribue à abaisser la pression artérielle systolique et diastolique, tandis que l'entraînement physique fait diminuer la pression artérielle chez les personnes obèses ou faisant de l'embonpoint ou ayant une pression artérielle à la limite de la normale ou faisant de l'hypertension. Selon Hagberg et coll., 2000, si l’activité physique régulière est poursuivie suffisamment longtemps (au moins durant 3 ans), l’amélioration de l’hypertension persiste, à la fois au repos et au cours de l’effort (diminution de 9,2% de la pression systolique). Son effet est comparable, voire supérieur, à celui d’une monothérapie médicamenteuse (Ketelhut et coll., 2004). L’activité physique est désormais prescrite au même titre que les médicaments et fait partie des recommandations médicales internationales (Guidelines Subcommittee, 1999; Guidelines Committee, 2003).
Xinhua Beijing on Nov. 21 Reuters (Zhang Wantong) in the "Beware of a silent killer of aortic aneurysm and aortic stent therapy expert forum"
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III/ Cholestérol Le cholestérol est un lipide (les lipides sont très souvent nommés vulgairement « graisses » à tord) assurant de très nombreuses réactions chimiques dans notre organisme et intervenant dans la composition de la membrane des cellules. HDL et LDL ne sont pas des molécules de cholestérol, ce sont des transporteurs de cholestérol. L’activité physique concourt à l’amélioration du profil lipidique sérique avec une diminution en moyenne de 3,7 % du taux de triglycérides sanguins, de 5 % du taux de LDLcholestérol et une augmentation de 4,6 % du taux de HDL-cholestérol. Rappelons que le HDL cholestérol a des vertus protectrices sur l’organisme à l’inverse du LDL responsable de bon nombre de pathologies. En effet, le HDL est une lipoprotéine qui sert de transporteur au cholestérol. Il l’emmène du réseau sanguin vers le foie où il pourra être métabolisé et donc ne sera plus un souci pour l’organisme. En médecine, on considère qu’un haut taux de HDL permet de diminuer les risques de cancer, d’angine de poitrine et d’infarctus. Le LDL est également une lipoprotéine mais elle effectue le trajet inverse du HDL. Elle est produite par le foie et emmène le cholestérol vers les cellules demandeuses. Lorsque les récepteurs de ces cellules sont saturés, le cholestérol est libéré dans la circulation sanguine. Ce dernier va alors se déposer dans les vaisseaux sanguins entrainant l’athérosclérose, vecteur principalement d’infarctus et autres accidents cardiovasculaires.
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Leclerc 1985, Lakka & Salomen 1992, montrèrent qu’une intensité modérée d’exercice suffisait à accroitre la fraction de HDL sanguin. La fréquence idéale serait comprise entre 3 et 5 séances par semaine selon les individus.
Les effets bénéfiques peuvent commencer à se manifester au cours du mois qui suit le début d'un programme d'activité physique.
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IV/ Réduction des risques de cancer Futura-science.com : « Un cancer est une pathologie caractérisée par la présence d'une (ou de plusieurs) tumeur maligne formée à partir de la transformation par mutations ou instabilité génétique (anomalies cytogénétiques), d'une cellule initialement normale. La transformation cellulaire tumorale se traduit notamment par une perte de contrôle du cycle cellulaire, une insensibilité à l'apoptose (mort programmée de la cellule), des anomalies de la réparation de l'ADN. Les cancers sont alors classés selon le type de la cellule dans laquelle s'est produite la première transformation (lymphomes, carcinomes, sarcomes) ; cette première cellule maligne s'étant ensuite divisée, formant la tumeur primaire constituée de cellules clonales. » Le cancer est depuis des décennies la première cause de mortalité en France avec en 2009 (Inserm-CépiDc (Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès)) 159444 Morts soit environ 30% des morts cette année-là. Un rapport (Les causes du cancer en France) réalisé au terme de deux ans de travail par l'Académie de médecine, celle des Sciences, le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer), en association avec la Fédération des centres de lutte contre le cancer, l'Institut de veille sanitaire et l'Institut national du cancer montre que dans 45% des cas pour les hommes et 30% pour les femmes, les causes de la survenue des cancers est identifiable. Ce rapport extrêmement exhaustif et détaillé donne de nombreuses pistes : _ En tout premier lieu, et ce n’est pas une surprise, le tabac est responsable de 27% des cancers chez l’homme et de 33% des décès qui en suivent (contre seulement 9.6% pour la femme). _Nous trouvons ensuite respectivement pour l’homme et la femme l’alcool avec 11% et 4.5%, les agents infectieux (4.2%), les toxiques du travail, l’obésité, le manque d’exercice physique, les hormones de la ménopause, la reproduction, la pollution et bien sur l’alimentation. Le rapport complet Les causes du cancer en medecine.fr/Upload/tubiana_rapp_cancer_13sept_073.pdf
France :
http://www.academie-
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L’INSERM indique en 2010 que : « Les experts s'entendent pour dire que plus de la moitié de tous les cancers qui affectent les populations des pays développés pourraient être évités si des mesures visant l'ensemble de la population et faisant de promotion des comportements sains (incluant des mesures de contrôle du poids, l'adoption d'une saine alimentation, la réduction du tabagisme et l'augmentation de l'activité physique) étaient mises en œuvre. » L’OMS a publié une Stratégie Mondiale pour l’Alimentation, l’exercice physique et la santé (http://www.who.int/dietphysicalactivity/strategy/eb11344/strategy_french_web.pdf) et met en avant l’augmentation inquiétante des maladies non transmissibles, alors que les facteurs de risques principaux sont connus ! Plus fort encore, depuis des années, les chercheurs se penchent sur les effets du sport sur le cancer : Friedenreich et Oreinstein (2002) ont répertorié 51 études sérieuses dans une métaanalyse (recueil d’un grand nombre d’analyses sur un sujet commun afin d’être certain du résultat en confrontant les conclusions), montrant en moyenne une baisse des risques de cancer du colon de 40 à 50% chez les pratiquants d’une activité physique par rapport aux sédentaires. Cette même méta-analyse montre des diminutions de 30 à 40% pour le cancer du sein et de 10 à 30% pour le cancer de la prostate. De la même manière les résultats pour le cancer de l’endomètre se portent à une réduction des risques de 30% en moyenne (Cust et coll., 2007). INSERM : « Il existe d’autres cancers pour lesquels le lien entre activité physique et survenue d’un cancer a été exploré: cancer de l’ovaire, cancer du testicule (Thune et Furberg, 2001). Les résultats sont encore insuffisants pour en tirer des conclusions claires. »
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Sources bibliographiques : (liste publiée par l’INSERM lors de son exposé « Activité physique, contextes et effets sur la santé ») http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/084000534/0000.pdf ABRAHAMSON PE, GAMMON MD, LUND MJ, BRITTON JA, MARSHALL SW, et coll. Recreational physical activity and survival among young women with breast cancer. Cancer 2006, 107 : 1777-1785 ADAMS-CAMPBELL LL, ROSENBERG L, RAO RS, PALMER JR. Strenuous physical activity and breast cancer risk in African-American women. J Natl Med Assoc 2001, 93 :267275 ARTEAGA CL, OSBORNE CK. Growth inhibition of human breast cancer cells in vitro with an antibody against the type I somatomedin receptor. Cancer Res 1989, 49 : 6237-6241 BARDIA A, HARTMANN LC, VACHON CM, VIERKANT RA, WANG AH, et coll. Recreational physical activity and risk of postmenopausal breast cancer based on hormone receptor status. Arch Intern Med 2006, 166 : 2478-2483 BARNARD RJ, ARONSON WJ, TYMCHUK CN, NGO TH. Prostate cancer: another aspect of the insulin-resistance syndrome? Ob Rev 2002, 3 : 303-308 BARNARD RJ, NGO TH, LEUNG PS, ARONSON WJ, GOLDING LA. A low-fat diet and/or strenuous exercise alters the IGF axis in vivo and reduces prostate tumor cell growth in vitro. Prostate 2003, 56 : 201-206 BARNARD RJ, GONZALEZ JH, LIVA ME, NGO TH. Effects of a low-fat, high-fiber diet and exercise program on breast cancer risk factors in vivo and tumor cell growth and apoptosis in vitro. Nutr Cancer 2006, 55 : 28-34 BERRINGTON DE GONZALEZ A, SPENCER EA, BUENO-DE-MESQUITA HB, RODDAM A, STOLZENBERG-SOLOMON R, et coll. Anthropometry, physical activity, and the risk of pancreatic cancer in the European prospective investigation into cancer and nutrition. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev 2006, 15 : 879-885 BERTONE ER, NEWCOMB PA, WILLETT WC, STAMPFER MJ, EGAN KM. Recreational physical activity and ovarian cancer in a population-based case-control study. Int J Cancer 2002, 99 : 431-436 CAMPBELL PT, SLOAN M, KREIGER N. Physical activity and stomach cancer risk: The influence of intensity and timing during the lifetime. Eur J Cancer 2007, 43: 593-600 CAULEY JA, GUTAI JP, KULLER LH, LEDONNE D, POWELL JG. The epidemiology of serum sex hormones in postmenopausal women. Am J Epidemiol 1989, 129: 1120-1131
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V/ Réduction des risques de diabète de type 2 Le diabète de type 2 est une maladie métabolique qui se caractérise par une difficulté du corps humain à utiliser l'insuline, les personnes atteintes de diabète de type 2 ont donc une faible sensibilité à l'insuline (hormone permettant l'entrée du sucre dans les cellules). Il peut aussi s'agir parfois d'une diminution dans la production d'insuline par le pancréas. Les conséquences d'une absence de traitement du diabète de type II (les effets négatifs apparaissent en général 10 à 15 ans après) sont surtout une macroangiopathie avec atteinte des coronaires et possibilité d'insuffisance cardiaque. De plus des problèmes au niveau des nerfs peuvent apparaître, avec perte de sensibilité et douleurs profondes, c'est particulièrement le cas dans les extrémités (pieds,...). L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié en 1997 un rapport sur l'épidémie mondiale de diabète actuelle et future. Au niveau mondial, le nombre de diabétiques était de 30 millions en 1985, de 177 millions en 2000 et atteindra au moins 350 millions d'ici à 2025. L'exercice fait considérablement diminuer le risque de devenir insulinorésistant en améliorant la tolérance au glucose et l'action de l'insuline chez les personnes prédisposées à développer le diabète de type 2. Les programmes d'interventions axées sur le mode de vie, avec composantes régime alimentaire et/ou exercice, ont fait ralentir le développement du prédiabète (diminution de la tolérance au glucose) en diabète de type 2. Combinée à une perte de poids et à une alimentation équilibrée, l'activité physique modérée peut faire diminuer de 50 % à 60 % les risques de développer le diabète chez les personnes à haut risque. L’activité physique a également un rôle déterminant dans la prévention du diabète de type 2, elle réduit de près de 60 % le risque de survenue de diabète chez les sujets présentant une intolérance au glucose. L’activité physique est, pour cette raison, actuellement considérée comme un objectif prioritaire dans la lutte contre la pandémie de diabète de type 2 (en France, 3 millions de personnes sont atteintes de diabète dont 90% de type 2). L’activité physique (le plus souvent associée à un régime) est efficace pour prévenir l’apparition du diabète de type2 chez des sujets à risque, avec une diminution de moitié en moyenne de son incidence (Eriksson et Lindgarde, 1991 ; Manson et coll., 1993 ; Paffenbarger et coll., 1997 ; Pan et coll., 1997 ; Hu et coll., 1999; Tuomilheto et coll., 2001). La réduction de l’incidence du diabète peut aller jusqu’à 65% si le niveau d’activité physique est important (Laaksonen et coll., 2005). L’étude de Framingham a montré que dans une population non sélectionnée de sujets âgés de 50ans, l’espérance de vie sans diabète est augmentée de 2,3 ans pour des sujets modérément actifs et de 4 ans pour des sujets très actifs par rapport à des sujets sédentaires (Jonker et coll., 2006).
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VI/ Diminution des pathologies musculo-squelettiques et de l’ostéoporose Définition des Troubles Musculo-Squelettique (TMS) par le Ministère du travail, de l’emploi et de la santé : « Les Troubles Musculo-Squelettiques recouvrent un large éventail de pathologies touchant les tissus mous à la périphérie des articulations. Ils résultent d’un déséquilibre entre les capacités fonctionnelles des personnes et les sollicitations qui apparaissent dans un contexte de travail notamment sans possibilité de récupération suffisante. Ils affectent principalement les muscles, les tendons et les nerfs qui permettent le mouvement des pièces osseuses des membres supérieurs, du dos et des membres inférieurs. Ils sont localisés au niveau des poignets, des épaules, des coudes, du rachis, des genoux,… Le syndrome du canal carpien (SCC) est la pathologie la plus connue et la plus répandue ; les tendinites sont aussi des formes fréquentes de TMS. » Ces affections se manifestent par des douleurs et gênes dans les mouvements pouvant entraîner un handicap sérieux dans la vie professionnelle et la vie privée. Ces pathologies sont reconnues comme maladies professionnelles dans le cadre de tableaux annexés au code de Sécurité Sociale.
En 1972, les TMS sont reconnus comme une maladie professionnelle pour le genou. A partir de 1982 puis 1991, la liste des pathologies devient exhaustive. Les TMS sont la première maladie professionnelle en France mais également dans la plupart des pays industrialisés (USA, Suède et Canada notamment, qui publient leurs chiffres et les étudient de façon régulière). L’apparition du Taylorisme et des chaînes de production augmentent considérablement les risques de TMS : répétitions multiples et incessantes, vitesse d’exécution augmentée et dans des positions anti-anatomiques, baisse de l’attention du fait de l’ennui… En 1998, les TMS représentaient 60 % de l'ensemble des maladies professionnelles indemnisées en France. Les troubles musculo-squelettiques représentent en effet la première cause des maladies professionnelles indemnisées en France. En 2007, près de 7 millions de journées de travail ont été perdues à cause des TMS, générant un coût pour la société évalué à plus de 736 millions d'euros.
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Plusieurs études ont montré un taux d’incidence des fractures de col du fémur de 20 à 40 % plus faible chez les individus qui déclarent être physiquement actifs comparés à des sujets sédentaires. Le risque de fracture du col du fémur est diminué de 6 % pour chaque augmentation de dépense énergétique équivalente à 1 heure de marche par semaine. Les femmes qui marchent au moins 4 h par semaine ont un risque diminué de 40 % par rapport aux femmes sédentaires marchant moins de 1 h par semaine. TMS – Maladies professionnelles indemnisées – 2008
Nombre de nouveaux cas de TMS Maladies professionnelles indemnisées chaque année (Ministère du travail, de l’emploi et de la santé 2008)
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VII/ Amélioration de la fonction respiratoire et prévention des maladies L’activité physique permet (à l’aide d’une programmation judicieuse), d’améliorer efficacement les capacités respiratoires : -
augmentation de l’évacuation du CO2 par les poumons
-
augmentation de la captation de l’oxygène par les globules rouges
-
meilleurs échanges antre les alvéoles pulmonaires et le sang
-
amélioration de la consommation maximale d’oxygène :
En moyenne, les auteurs scientifiques constatent une amélioration de 15 à 30% du VO2 max. Il est évident que plus un sujet est entrainé moins l’amélioration sera marquée. La progression est inversement proportionnelle au niveau aérobie de départ. -
augmentation du nombre et de la taille des mitochondries :
Les mitochondries sont des organites présents dans la cellule. Leur rôle princcipal est d’oxyder différents substrats énergétiques afin de reformer des molécules d’ATP, seules sources énergétiques directement utilisables par le muscle (valable aussi bien pour les muscles squelettiques que pour les organes creux ou encore le cœur). Une activité physique de type marche ou vélo à raison de deux heures ou plus par semaine entraîne une diminution des hospitalisations et de la mortalité d’origine respiratoire pouvant atteindre 40 % (Garcia-Aymerich et coll., 2006). Concernant l’asthme, la dilatation des bronches, la mucoviscidose, les pneumopathies interstitielles diffuses, les ablations chirurgicales pulmonaires, les résultats sont peu nombreux mais semblent pour le moment conclure à l’utilité de l’activité physique en prévention ou amélioration de l’espérance de vie et de la qualité de vie (Boas, 1997 ; Gulmans et coll., 1999 ; Newall et coll, 2005).
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VIII/ Arrêt ou diminution du tabagisme Le tabagisme est un véritable fléau pour l’humanité mais aussi un des secteurs économiques les plus rentables de tous les temps. En chiffres, le tabac c’est cent millions de morts dans le monde au 20e siècle (tuberculose : 35 000 000 de décès) et un milliard attendus au 21e siècle (source rapport OMS janvier 2008). Un fumeur sur deux meurt prématurément directement à cause de la cigarette et si l’on considère les altérations profondes plus difficiles à observer (radicaux libres, particules circulantes…) les chiffres sont proches de 100%. Mais le tabac ne touche pas que la santé des particuliers, les entreprises sont frappées de plein fouet d’un point de vue économique. Selon le gouvernement, les chefs d’entreprise ont une obligation de sécurité vis-à-vis des non fumeurs, et l’obligation de faire appliquer la loi. Les employés passent une grande partie de leur vie d’adulte au travail, ce qui entraîne une responsabilité « citoyenne et sociale » de l’entreprise. Mieux vaut bénéficier d’une paix sociale entre fumeurs et non-fumeurs. Il y a toujours un véritable retour sur investissement. Un fumeur coûte entre 1500 et 4500 euros par an à son entreprise (temps de pause, congés maladies plus longs, détérioration du matériel et des locaux et décès prématurés). Exemple concret: Dans une entreprise de 100 salariés il y a 28 fumeurs (moyenne nationale). Chacun fume en moyenne 8 à 10 cigarettes par jour. La durée des pauses selon la « localisation » varie de 5 à 15 minutes (moyenne 6 minutes). 28 x 6 x 10 = 1 680 minutes par jour soit environ 28 heures ou le temps de travail quotidien d’environ 3 personnes !! L’entreprise de 100 personnes travaille donc avec 97 individus, 3 sont perdus dans les temps de pause !! Quelques chiffres des postiers de Boston USA : - risque d’accident + 29 % - blessure + 40 % - problème de discipline + 55 % - absentéisme fumeurs 5,4 % vs absentéisme non-fumeurs 4,1% Les programmes d’activité physique au travail ont un effet modeste mais positif sur le tabagisme des employés. Les gens qui participent aux programmes de vie active sont plus susceptibles de réduire leur consommation de tabac ou de cesser de fumer, en particulier s'ils s'inscrivent également à un programme de lutte contre le tabagisme. Le sevrage tabagique est facilité par l’entraînement physique (Ussher et coll., 2000) qui améliore les résultats des programmes d’interventions comportementales (Marcus et coll., 1999). En revanche, l’activité physique agit significativement sur les cancers (voir la partie sur le sujet). YourCoach SARL tous droits réservés Diffusion autorisée sans modification du document 40
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IX/ Diminution du stress et des états dépressifs Le stress est l'ensemble des réponses d'un organisme soumis à des pressions ou contraintes de la part de son environnement. Il peut être aussi bien psychologique que physique. La pression imposée par le travail (mais aussi par notre environnement global) nuit à notre santé. Et la santé des individus influe grandement la santé des entreprises. En France, la dépression concerne aujourd’hui 3 millions de personnes de 15 à 75 ans (Morvan et coll., 2005), soit près de 15% de la population. Une méta-analyse récente (Ustun et Kessler, 2002) à partir des données épidémiologiques de l’OMS, de la banque mondiale et de l’école de Santé publique de Harvard University, de l’étude du Global Burden of Disease (GBD), souligne que les troubles neuropsychiatriques figurent parmi les cinq premières causes d’incapacité. La forme «dépression » (troubles de l’humeur) explique par elle-même 10% de la déficience. Grâce à différents procédés physiologiques (notamment hormonaux avec les endorphines, la vasopressine et l’ocytocine) et socio-psychologiques, l’activité physique permet ainsi de diminuer sensiblement les états de stress au travail mais aussi en dehors, réduit l’isolement social qui en découle, améliore le bien être général. Il permet également d’atténuer efficacement les dépressions et troubles liés. En 1999, Fox, dans une synthèse de la littérature portant sur 53 articles estime qu’on a des preuves actuellement suffisantes pour avancer que l’exercice physique peut avoir de nombreux effets positifs sur le bien être de la population en général au niveau de l’état psychologique (anxiété, émotions) et de la perception de soi (estime de soi). Ces conclusions sont partagées par Penedo et Dahn dans une revue récente de la littérature (2005).
A titre personnel, nous avons constaté par notre activité sur le terrain, une diminution considérable des états dépressifs avérés (par des médecins spécialisés en amont) voire un arrêt total des traitements médicaux suite à une pratique sportive régulière et bien encadrée. YourCoach SARL tous droits réservés Diffusion autorisée sans modification du document 42
L’INSERM a publié récemment une lettre confortant notre travail et nos ressentis sur l’encadrement : « Sur l’ensemble des travaux examinés, le type d’exercice ne semble pas jouer un rôle prépondérant sur la dépression mais l’environnement paraît important (présence d’un coach individuel ou pratique en petit groupe). […] Il existe donc un consensus que partagent les chercheurs et les praticiens sur le rôle que peut jouer l’activité physique au niveau des répercussions négatives de la dépression : inactivité, isolement, baisse de l’estime de soi, trouble de l’image du corps, inquiétudes somatiques… Sur l’ensemble de ces répercussions secondaires, il est évident que l’activité physique peut jouer un rôle majeur et limiter les inadaptations donc améliorer la qualité de vie des patients. Pour ces raisons, les psychiatres recommandent parallèlement aux traitements classiques, des activités physiques de loisir et d’intensité modérée en petits groupes ou avec un accompagnement individuel. » « Il est important de noter que les déprimés peuvent certes participer aux activités physiques et sportives mais la dépression étant associée à un ralentissement psychomoteur, à un symptôme de fatigue et à une incapacité d’action (Widlöcher, 1981), ces sujets n’iront pas volontairement vers une activité, ou alors l’abandonneront très vite. Il apparaît donc essentiel d’accompagner, de « coacher » ces sujets individuellement ou en petits groupes. »
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X/ Réduction de l'obésité et limitation de la prise de poids OMS : « Le surpoids et l’obésité se définissent comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé. » L’indice de masse corporelle (IMC) est une mesure simple du poids par rapport à la taille couramment utilisée pour estimer le surpoids et l’obésité chez l’adulte. Il correspond au poids divisé par le carré de la taille, exprimé en kg/m2. L’OMS définit:
le surpoids comme un IMC égal ou supérieur à 25. l’obésité comme un IMC égal ou supérieur à 30.
Nous citons l’IMC uniquement afin de faciliter votre lecture des documents et études disponibles dans la littérature scientifique, mais cette notion nous déplait particulièrement car peu révélatrice du pourcentage réel de masse grasse d’un individu. Par exemple, un bodybuilder professionnel serait considéré comme « obèse morbide » sur cette échelle alors que sa masse grasse est inférieure à 5%. Il est cependant parfois intéressant pour comparer des situations à différents moments d’une vie d’une même personne sédentaire (évolution du ratio sans augmentation de la masse musculaire par l’activité physique par exemple). La dernière enquête nationale ObEpi (Enquête épidémiologique nationale sur le surpoids et l’obésité) réalisée en 2009 par l’INSERM, TNS HEALTHCARE et Roche, révèle que l'obésité et le surpoids continuent de progresser en France depuis 1997.
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En 2009, 31,9% des Français adultes de 18 ans et plus sont en surpoids (25 < IMC < 30 kg/m2) et 14,5% sont obèses (IMC > 30 kg/m2).
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Par rapport à la prévalence estimée en 2006 (13,1%), la prévalence en 2009 représente une nouvelle augmentation de +10,7%. Dans les précédentes études l’augmentation avait été de +18,8% entre 1997 et 2000, de +17,8% entre 2000 et 2003 et de +10,1% entre 2003 et 2006. Au total, l’augmentation relative moyenne est de + 5,9% par an depuis 12 ans.
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En extrapolant ces résultats à la population française, on dénombrerait, en 12 ans, 2922000 nouveaux obèses quand la population totale des adultes obèses compte 6 488 131 individus.
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Enquête épidémiologique nationale sur le surpoids et l’obésité : L’obésité a longtemps été présentée comme un facteur génétique ou hormonal prédominant. Il est vrai que ces derniers ont un rôle mais qui n’est pas aussi déterminant que l’on voulait bien le croire. Nous savons désormais que le seul et unique indicateur de la prise ou de la perte de masse grasse est la balance énergétique. En effet, les calories que l’on ingère (via l’alimentation) et celles que l’on dépense sont les mêmes. Les sources de dépenses énergétiques sont multiples (activité physique, métabolisme de base digestion…) mais les premiers consommateurs énergétiques de notre corps sont les muscles (en moyenne 15 Kcal par jour et par kilogramme de muscle frais). La proportion que représente le muscle dans notre consommation quotidienne augmente avec l’activité physique. Ainsi, si l’on consomme dans la journée 2000 Kcal, et que la somme de nos dépenses énergétiques représentent 2000 Kcal, nous ne perdons pas de poids et nous n’en gagnons pas non plus : nous sommes à l’équilibre. La pratique du sport est un vecteur puissant de l’augmentation de la masse musculaire : l’hypertrophie (donc de la perte de poids à long terme) et de la dépense énergétique (donc de la perte de poids immédiate). Après ces explications, il est aisé de voir l’impact de l’activité physique sur la perte de masse grasse. Un exemple précis : Nos clients gagnent en moyenne 3 kg de muscle frais sur un de nos cycles de travail. Selon la formule présentée plus haut nous obtenons : 3 x 15 = 45 Kcal par jour de dépensées en plus. Si l’on multiplie par 365 jours on obtient 16425 Kcal sur une année. Nous ne prenons en compte ici que la consommation des 3 kg de muscle en plus, et au repos ! Il faut ajouter à cela la dépense lors des séances. Pour information, 16425 Kcal représentent environ 8 jours d’une alimentation pour un homme de 70 kg. Ainsi, si vous gagnez 3kg de muscle, vous allez faire une diète de 8 jours (alors que vous mangez normalement) sans aucun régime et au repos (c’est à dire sans considérer toutes les dépenses annexes qui peuvent intervenir) !
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B/ Effets sur la productivité et la satisfaction professionnelle Le second point, et non des moindres est l’aspect directement relié à la santé de l’entreprise et au niveau de satisfaction des employés. Il ne va pas de soi que l’activité physique joue un rôle sur la productivité et pourtant les chiffres que nous allons évoquer dans ces lignes sont plus que significatifs.
I/ Accroissement de l'énergie Les employés actifs disent se sentir :
moins fatigués; plus détendus; plus sûrs d'eux; plus productifs.
En ayant une activité physique régulière, vous vous sentez de moins en moins fatigués au quotidien, comme le soulève un rapport de chercheurs de l’Université de Georgie aux Etats Unis portant sur l’analyse de 70 essais cliniques traitant de l’activité physique et de la fatigue. En effet, plus de 90% de ces études ont montré que les personnes sédentaires ayant suivi un programme régulier d’activité physique se sentaient moins fatigués au quotidien par la suite.
II/ Satisfaction des employés Les employés actifs se disent plus satisfaits au travail que les employés inactifs. Les dirigeants d'une entreprise ont indiqué que le programme de conditionnement physique qu'ils ont mis en place a eu une incidence positive sur la capacité de l'entreprise à recruter des employés de haut calibre. Lorsqu'une entreprise s'engage à améliorer la santé physique de ses employés, il en résulte :
un sentiment d'accroissement de l'énergie et de la productivité; le sentiment chez les employés qu'ils sont importants pour l'entreprise.
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III/ Amélioration du rendement physique et intellectuel Faire de l'activité physique améliore considérablement la capacité des gestionnaires de prendre des décisions complexes. Certaines études indiquent que par rapport aux employés qui ne sont pas actifs, ceux qui participent à un programme d'activité physique commettent moins d'erreurs dans les tâches qui exigent de la concentration et de la mémoire à court terme. Des études donnent à penser que l'efficience du travailleur moyen décroît de 50 % durant les deux dernières heures de sa journée de travail, alors qu'un employé actif physiquement demeure efficient toute la journée et que sa productivité s'en trouve même augmentée de 12,5 %. En résumé, les études montrent que le rendement au travail peut être amélioré de 4 % à 15 % lorsque les gens font régulièrement de l'activité physique. De nombreuses études montrent l’effet positif de l’activité physique sur la cognition et les facultés intellectuelles. En effet, il a même été suggéré par d’éminents chercheurs que le sport serait un vecteur d’accélération du réveil moteur, psychologique ET cognitif !! Ainsi pratiquer une activité physique permettrait de se mettre plus vite au travail et d’être capable de résoudre des problèmes ou de réaliser certaines tâches plus vite. L’hormone principale dans le développement du muscle est l’IGF-1, hormone très neurotrophique. Il est ainsi prouvé que l’activité physique (probablement intense ou modérée) favorise le renouvellement neuronal et la préservation des neurones.
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C/ Effets sur le contrôle du coût pour l’entreprise et la sécurité sociale Le Canada est aujourd’hui à la pointe de l’intégration de l’activité physique au sein des entreprises. Leur expérience leur permet aujourd’hui d’effectuer un premier bilan chiffré. Les données ci-après sont extraites notamment du site de l’Agence de Santé publique du Canada : http://www.phac-aspc.gc.ca/index-fra.php
I/ Arrêts maladie et de soins de santé Les indemnités journalières maladie représentent 6,6 milliards d'euros de dépenses par an en 2011. Elles progressent à un rythme élevé: + 3,9 % en 2010, + 5,1 % en 2009. Un examen de 23 études portant sur l'incidence des programmes de promotion de la santé et de mieux-être au travail sur les coûts des soins de santé a permis de conclure qu'ils permettent de réduire ces coûts de 26 % en moyenne. L’économie annuelle de dépenses de santé entre une personne physiquement active et une inactive est de l’ordre de 250 euros par individu (source : rapport CNAPS 2008).
II/ Invalidité de courte durée (ICD) – Indemnisation des accidentés du travail Les programmes de vie active font diminuer le coût des régimes d'invalidité de courte durée parce qu'ils entraînent une diminution du nombre de demandes d'indemnités et des incidents ainsi que de la durée des incidents. Des employés en bonne condition physique sont moins sujets aux blessures. Lorsque ces employés se blessent, leur rétablissement prend moins de temps, ce qui réduit les coûts associés aux blessures. Par exemple :
On a rapporté une baisse de 14 % à 25 % des journées d'incapacité chez les employés physiquement actifs; Les programmes d'activité physique peuvent réduire l'incidence des blessures de 25 % ; Quatre études portant sur cette question ont démontré qu'ils faisaient en moyenne diminuer de 30 % les coûts d'indemnisation des accidents du travail et de gestion des dossiers d'invalidité.
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III/ Réduction de l'absentéisme L’absentéisme peut être défini comme une incapacité temporaire, élargie ou permanente de travailler du fait d’une maladie ou d’une infirmité. « L’absentéisme touche différemment les professions et les secteurs d’activité, mais il existerait selon les spécialistes, un taux d'absentéisme incompressible (compris entre 3,5 et 4 %). En 2009, l’absentéisme a progressé : les statistiques de l'absentéisme au travail passant de 3,69 % (en 2008) à 4,85 %, soit une moyenne de 17,8 jours d’absence par salarié. Par ailleurs, 7,7 milliards d'euros de prestations ont été versés. Les secteurs des Services et de la Santé connaissent une croissance record avec des taux d'absentéisme au travail s’élevant respectivement à 5,16 % et 5,01%, qui les placent devant des secteurs comme l’Industrie (4,01%) ou le BTP (4,47%). Parmi les statistiques de l'absentéisme au travail, les causes de l’absentéisme seraient la pénibilité et les conditions de travail (pour 38 % des sondés), la maladie (pour 22 %), le vieillissement de la population salariée (pour 17 %), le climat socioéconomique (pour 17 %) et la démotivation des collaborateurs (pour 14 %). » Source : Etude réalisée par Alma Consulting Group en 2009
Dans certaines entreprises, les programmes d'activité physique ont fait diminuer l'absentéisme de 20 %, ce qui représente une augmentation de la présence au travail de 1,6 jour par participant par année. Au Canada par exemple, on a constaté les gains suivants : 0,8 jour à la Société canadienne des postes, 3,35 jours dans l'agglomération torontoise et 6,5 jours à la Canada Safeway Limited de Winnipeg. Selon les résultats d'études choisies, les employés physiquement actifs prennent 27 % de moins de congés de maladie. BC Hydro par exemple estime qu'elle économise chaque année 1,2 million de dollars en coûts de congés de maladie depuis qu'elle a implanté un programme d'activité physique.
Sources bibliographiques : SHEPHARD RJ, « A critical analysis of work-site fitness programs and their postulated economic benefits » Medicine and science in sports and exercise, 1992
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IV/ Diminution du roulement du personnel Le taux de roulement est moins élevé chez les employés qui participent aux programmes de conditionnement physique que chez ceux qui n'y participent pas. Exemple : des entreprises comme Canada-Vie, Tenneco et BC Hydro ont constaté des baisses de roulement de leur personnel de 8,1 %, 13 % et 7 % respectivement.
V/ Rendement du capital investi Une bonne partie des chefs d’entreprises qui lisent ce doccument sont intéressés en premier lieu par le rendement, la rentabilité d’une telle mise en place pour leur société. Nous avons ainsi synthétisé l’ensemble des études internationales qui se sont penchées sur le sujet.
Faits saillants au Canada : Pour chaque dollar investi sur la réduction du roulement du personnel, la Canada-Vie de Toronto a obtenu un rendement de 3,40 $, une augmentation de la productivité et une diminution des demandes de règlement de frais médicaux. Le Dr Roy Shephard estime que les programmes de mieux-être de l'entreprise ont eu un rendement cumulatif de 500 $ à 700 $ par travailleur, par année. Au cours des six premiers mois du programme de conditionnement physique Metro Fit, les employés municipaux de Toronto inscrits au programme ont manqué 3,35 jours de moins que ceux qui n'y étaient pas inscrits. Chez BC Hydro, le taux de roulement des employés inscrits à un programme de conditionnement physique offert par la société a été de 3,5 %, comparativement à un taux moyen de 10,3 % pour l'ensemble de la société. Sur une période de sept ans, la Compagnie d'Assurance du Canada sur la Vie estime le taux de roulement des participants au programme de conditionnement physique a été inférieur au taux moyen dans une proportion de 32,4 %. La compagnie d'Assurance sur la vie de Toronto a constaté que le taux de roulement du personnel inscrit à un programme de conditionnement physique était de 1,5 % contre 15 % pour les employés non inscrits.
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Faits saillants aux États-Unis :
Bank of America – 5,96 $/1 $ PacBell – 3,10 $/1 $ Wisconsin School District – 4,47 $/1 $ Prudential Insurance – 2,90 $/1 $ General Mills – 3,50 $/1 $
Un examen de 16 études sur les programmes de promotion de la santé en milieu de travail a indiqué que leur ratio avantages-coûts est en moyenne de 5,93.
Sources Bibliographiques : K. Proper, W. Van Mechelen, VU Medical Center, Amsterdam, Costs, benefits and effectiveness of worksite physical activity counseling from the employer's perspective
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D/ Nos programmes et contacts I/ Le travail de YourCoach Notre objectif est de proposer l’excellence et l’exception à chacune de nos prestations. C’est pourquoi nous basons nos programmes sur les sciences fondamentales reconnues que sont l’Anatomie, la Physiologie et la Biomécanique. Nous avons ainsi créé un produit qui s’adapte à chaque situation ou personne au sein de l’entreprise. Dans un premier temps, nous rencontrons les dirigeants afin de cerner au mieux la situation de l’entreprise et les activités concernées. Nous visitons ensuite les locaux et écoutons les différents acteurs sur chacun des postes. Nous pouvons alors définir ensemble les pistes d’action et proposer un service sur-mesure à l’entreprise. Notre méthode principale consiste à accompagner chacun vers la connaissance et la maîtrise de son corps. En effet, la plupart des intervenants actuels apprennent à leurs clients à faire un geste spécifique à leur poste de travail. Cependant, lorsque ce dernier doit exécuter une autre tâche, il ne sera pas prêt et risque de se blesser. Il en va de même lorsqu’il sort de son travail. De plus, l’autonomie et la compétence sont deux besoins fondamentaux de l’individu. En augmentant les compétences corporelles de chacun, on leur permet d’être autonome et de choisir le meilleur geste en fonction de chaque situation et moment donnés. Le bien-être des individus est alors respecté ! Ces progrès sont possibles tout en développant la forme et la santé des participants, dans la joie et la bonne humeur ! Il est pour nous primordial que le plaisir soit central et l’aspect ludique est fortement privilégié. C’est la raison pour laquelle notre service est un vrai catalyseur d’équipe !
II/ Contacts
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