Coup d'oeil su le Yukon

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Gouvernement



Ta b le d es ma tièr es Pour plus de renseignements sur le Yukon, veuillez communiquer avec nous :

Coup d’œil sur le Yukon................................................ 3 Introduction..................................................................... 3 Accès routier et portuaire................................................ 4 Transport aérien.............................................................. 4

Gouvernement du Yukon C.P. 2703 Whitehorse, (Yukon) Y1A 2C6 CANADA

Histoire du Yukon........................................................... 5 L’époque glaciaire au Yukon............................................ 5 Chronologie (renseignements historiques)....................... 6

Téléphone : 867-667-5811 Courriel : ecoinfo@gov.yk.ca Site Web : www.gov.yk.ca

Culture du Yukon............................................................ 9 Les langues....................................................................10 Les arts..........................................................................11

ISBN 1-55362-361-4

Histoire politique...........................................................12 Représentation au Parlement du Canada.......................12 Le gouvernement et l’Assemblée législative....................12 Dévolution......................................................................13 Ententes définitives et revendications territoriales . des premières nations du Yukon....................................13 Environnement...............................................................16 Parcs, montagnes et cours d’eau...................................16 La flore et la faune..........................................................18

www.gov.yk.ca

Photo : Gouvernement du Yukon

Emblèmes et symboles................................................19 Pierre officielle................................................................19 Emblème floral................................................................19 Arbre officiel du Yukon................................................... 20 Emblème aviaire............................................................ 20 Armoiries du Yukon....................................................... 21 Tartan du Yukon............................................................ 21 Drapeau du Yukon......................................................... 21 Secteurs économiques............................................... 22 Agriculture..................................................................... 22 Énergie.......................................................................... 22 Production de films et d’enregistrements sonores......... 23 Pêche............................................................................ 23 Secteur forestier.............................................................24 Chasse...........................................................................24 Exploitation et exploration minières............................... 26 Tourisme....................................................................... 27 Piégeage....................................................................... 28

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Réserve faunique nationale de l’Arctique

Parc territorial de I’île Herschel

Pauline Cove Parc national Ivvavik

Mer de Beaufort

Parc national Vuntut

Rivière

Tuktoyaktuk

Old Crow

Porcup

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Inuvik

Parc territorial Fishing Branch

Circle Hot Springs

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Alaska

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vers Anchorage

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Parc national et réserve Wrangell/St. Elias

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Capitale — Yukon Ville/Village du Yukon ke

Capitale — Alaska Route de l’Alaska Route principale Route de gravier

Yukon

Dawson

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Parc territorial Tombstone

Chicken

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Route de glace Service de traversier Parc national/territorial

Keno

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Routes du Yukon

Lac Mayo

Mayo Stewart Crossing

Route de l’Alaska Route du Klondike Route de Haines

Pelly Crossing Riv

Réserve faunique Kluane

Destruction Bay

Route Dempster Route Canol Route d’Atlin

Lac Little Salmon

Lac Kluane

Lac Aishihik

Parc national et réserve de parc national Kluane

Route Campbell

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Carmacks

Burwash Landing

Route Stewart-Cassiar Ross River

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Whitehorse

Lac Kusawa

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Carcross

Lac Frances

Tagish Lac Teslin

Johnsons Crossing

Parc national Nahanni

Teslin

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Parc TatshenshiniAlsek

Lac Marsh

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Mont Lorne

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Rivière A

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Lac Laberge

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Route Top of the World Route Silver Trail

Haines Junction

Yakutat, AK

Route de Tagish

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Mont Logan 5 959 m (19 551 pi)

Parc national et réserve Glacier Bay

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Rivière Pe

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Océan Pacifique

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Eagle Plains

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Delta Junction

Territoires du Nord-Ouest

Fort McPherson

Fairbanks

Haines, AK

Skagway, AK Parc provincial d’Atlin

Juneau, AK

Atlin, C.-B.

ColombieBritannique

Watson Lake Fort Liard, T.N.-O.


Introduction Le Yukon est plus grand que nature et il présente une beauté sauvage spectaculaire, d’innombrables possibilités, d’abondantes ressources naturelles et une population accueillante et chaleureuse. On y trouve une main-d’œuvre instruite et qualifiée, une infrastructure moderne et un choix infini d’activités de plein air en toutes saisons. Le Yukon est un endroit où il fait bon vivre, travailler et s’amuser — c’est un mode de vie.

Russie

Alaska Yukon Canada

Chine États-Unis

Japon

Quelques données essentielles sur le Yukon

Liaisons aériennes avec le Yukon Francfort

Situé dans la région physiographique de la Cordillère canadienne

Une superficie totale de 483 610 km2 (environ la superficie de l’Espagne)

430 kilomètres de littoral longeant la mer de Beaufort, où se trouve l’île Herschel, un lieu d’importance historique

En date de décembre 2007, le Yukon compte une population de 32 714 habitants, dont environ les trois quarts vivent à Whitehorse, la capitale du territoire

Toutes les localités du Yukon ont accès à Internet à haute vitesse et au service à large bande

Fairbanks Old Crow Dawson

Inuvik Iqaluit

Whitehorse Yellowknife

Juneau

Edmonton Vancouver Seattle

Calgary Winnipeg Ottawa Toronto

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Accès routier et portuaire Le Yukon est situé entre l’Alaska, les Territoires du Nord-Ouest et la Colombie-Britannique. Il compte plus de . 4 700 kilomètres de routes praticables en toutes saisons, qui relient les localités du Yukon aux localités voisines du Canada et des États-Unis.

Photo : Gouvernement du Yukon

Le Yukon jouit d’un accès facile à deux ports libres de glaces à Skagway et à Haines, en Alaska, et il possède le potentiel nécessaire à la construction d’un chemin de fer et d’un gazoduc. Outre le transport en vrac, le Alaska Marine Highway System assure les services de traversiers à véhicules et à passagers passant par ces deux ports et par le célèbre passage de l’intérieur (Inside Passage) jusqu’à Prince-Rupert, en Colombie-Britannique et l’État de Washington.

Deux des routes les plus connues d’Amérique du Nord, la route de l’Alaska et la route Dempster, traversent le Yukon. Ouverte officiellement en 1948, la route de l’Alaska fut construite en 1942 en un temps record de huit mois et douze jours et eut à l’origine une vocation de route militaire. La route Dempster, longue de 735 kilomètres, est une route en gravier. Serpentant entre les monts Ogilvie et Richardson, c’est la seule voie publique au Canada qui croise le cercle arctique et traverse des plaines abritant des forêts boréales jusque dans les Territoires du Nord-Ouest.

Photo: Air North

Transport aérien

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L’Aéroport international de Whitehorse offre des vols directs réguliers vers Vancouver, Edmonton et Calgary. Des vols internationaux sont aussi offerts vers Frankfurt, en Allemagne, durant la haute saison touristique de mai à septembre. Des services aériens sont également disponibles vers les destinations yukonnaises de Dawson et d’Old Crow, de même qu’aux villes d’Inuvik, de Fort Simpson et de Yellowknife dans les Territoires du Nord-Ouest. Le Yukon compte aussi 10 aéroports dans les petites localités et de nombreuses pistes d’atterrissage dans les endroits plus reculés.


His toir e du Yu kon Toile de George «Rinaldino» Teichmann, paléontologie du Yukon. Photo : Gouvernement du Yukon

L’époque glaciaire au Yukon L’histoire du territoire durant l’époque glaciaire est unique au Canada. Une énorme nappe de glace, appelée Inlandsis de la Cordillère, s’est avancée sur le sud du Yukon au moins à six reprises au cours des derniers 2,5 millions d’années. Ce glacier continental a érodé les rochers et laissé des débris et des dépôts tout à fait particuliers. La première progression glaciaire a modifié le courant du fleuve Yukon et d’autres phénomènes glaciaires ont changé ou obstrué le cours de rivières, provoquant ainsi la formation d’immenses lacs.

L’Eurasie et l’Amérique du Nord se sont trouvées reliées . par suite de la baisse du niveau des mers et de la formation du pont continental de la Béringie. L’imposante chaîne de montagnes Saint-Elias contribua à bloquer les précipitations dans la région et empêcha la formation de nappes de glaces dans la Béringie. L’ère glaciaire du Yukon est particulière, car les régions du centre-ouest et du nord du Yukon, qui formaient la partie est de la Béringie, constituaient un refuge exempt de glace, une prairie froide et aride où vivaient les mammouths laineux, les chevaux et les lions.

Le fleuve Yukon s’étend sur 3 700 km (2 300 mi) et il coulait à l’origine vers le sud; toutefois, la glaciation en a changé le cours et le fleuve s’écoule maintenant vers le nord-ouest et l’ouest jusqu’en Alaska, pour ensuite se jeter dans la mer de Béring.

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Photo : Dianne Villesèche/www.ravenink.ca

Les périodes glaciaires et la Béringie ont pris fin il y a environ 10 000 ans. Le réchauffement planétaire a provoqué la fonte des glaciers et les cours d’eau s’écoulèrent vers les océans. Le niveau des océans s’est élevé et le pont continental de la Béringie fut submergé. L’extinction de nombre de mammifères de l’ère glaciaire a changé à jamais l’image du Yukon.


Chron ologie (r en s eign em en ts his toriqu es) Il y a 1 200 ans : une 1750 – 1890 : apogée du énorme éruption commerce entre les volcanique près de ce Tlingits de la côte, qui qui constitue aujourd’hui servent d’intermédiaires la frontière Alaska-Yukon auprès des Yukonnais de couvre d’une épaisse l’intérieur, qui eux couche de cendres fournissaient des volcaniques la plus fourrures aux marchés grande partie du sud du d’Asie, d’Europe et Yukon. Premiers signes d’Amérique du Nord. d’utilisation de l’arc et de flèches au Yukon. 1825 : sir John Franklin entreprend un voyage d’exploration à la recherche du passage du Nord-Ouest et dresse la carte de la côte arctique, depuis l’embouchure du fleuve jusqu’au versant nord de l’Alaska.

Il y a de 10 000 à environ 5 000 ans, durant la période postglaciaire : les premiers occupants chassent principalement le caribou à l’aide d’armes microlithiques (armes de pierre taillée) fixées au bout de propulseurs lance-javelines ou atlatls.

Il y a de 25 000 à 10 000 ans : des humains venus d’Asie traversent le pont continental de la Béringie vers la fin de l’ère glaciaire du Pléistocène. Le Yukon abrite plusieurs espèces, dont le mammouth laineux, le cheval sauvage du Yukon, le bison des steppes, le chat des cavernes et l'antilope saïga.

1848 : Robert Campbell établit Fort Selkirk, au nom de la Compagnie de la Baie d’Hudson, à l’embouchure de la rivière Pelly.

1867 : le Dominion du Canada est fondé le 1er juillet 1867. Le Parlement énonce ses conditions d’acquisition du territoire de la Compagnie de la Baie d’Hudson à l’ouest de ce qui constituait les provinces du Haut-Canada et du Bas-Canada. La Russie vend l’Alaska aux États-Unis.

1882 : un groupe de prospecteurs traversent le col Chilkoot pour la première fois et explorent les rivières Sixtymile et Fortymile durant l’année qui suit.

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1883 : le lieutenant américain Frederick Schwatka effectue le premier relevé du fleuve Yukon à l’aide d’un équipement moderne.

Toile de George «Rinaldino» Teichmann, paléontologie du Yukon. Photo : Gouvernement du Yukon

1852 : les commerçants tlingits de la côte chassent les commerçants de la Compagnie de la Baie d’Hudson, qui abandonnent Fort Selkirk.


1886 : plus de 200 prospecteurs arrivent au Yukon et établissent un poste de traite à l’embouchure de la rivière Stewart. La découverte d’un gisement d’or grossier dans la rivière Fortymile capte l’attention au détriment des autres régions. 1887 : un poste de traite est érigé à l’embouchure de la rivière Fortymile et entraîne l’établissement de la première ville de la ruée vers l’or. 1888 : du charbon est extrait près de l’endroit où se trouve aujourd’hui Carmacks et est utilisé au Yukon. 1889 : des chasseurs de baleine de l’Alaska établissent une base d’hiver sur l’île Herschel, dans les eaux arctiques yukonnaises.

1906 : un premier chargement de minerai argentifère est expédié de la région de Mayo. La production d’or diminue dans la région de Dawson.

1914 : la mine Silver King dans le district de Mayo expédie plus de 1 000 tonnes de minerai. 1919 : un gisement minier est découvert à Keno Hill et la mine entre en production avant la fin de 1920.

1935 : Martha Black se présente au Parlement et est élue après que son mari, lui aussi député, tombe malade. Elle est la deuxième femme canadienne à siéger à la Chambre des communes. 1942–43 : plus de 10 000 membres du personnel militaire et civil de l’armée américaine arrivent au Yukon pour construire la route de l’Alaska.

1896 : Skookum Jim, George Carmack et Dawson Charlie découvrent de l’or au ruisseau Bonanza dans le bassin hydrographique de la rivière Klondike. La nouvelle se répand très vite et donne lieu à la célèbre ruée vers l’or de 1898. 1898 : Ottawa vote l’Acte du Territoire du Yukon, qui fait du Yukon un territoire séparé et distinct des Territoires du Nord-Ouest. Dawson City devient la capitale territoriale; c’est la plus grande ville canadienne à l’ouest de Winnipeg. 1900 : la société White Pass & Yukon Route établit la ville de Closeleigh (plus tard rebaptisée Whitehorse) et la relie à Skagway, en Alaska. Les bateaux à aubes à vapeur de la société sillonnent les eaux du fleuve Yukon et de ses affluents, transportant passagers, courrier et approvisionnements. Archives du Yukon, Fonds E.J. Hamacher (collection de Margaret et Rolf Hougen) 2002/118, no 37

1902 : une route d’hiver est construite entre Dawson et Whitehorse.

1895 : en compagnie de 20 hommes, l’inspecteur Constantine de la Police à cheval du Nord-Ouest est détaché au Yukon en vue de défendre la souveraineté canadienne et de faire respecter la loi et l’ordre dans le territoire. Les policiers agissent à titre d’agents des terres fédérales, percepteurs des droits douaniers, juges et représentants de tous les ministères gouvernementaux.

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1973 : Elijah Smith et une délégation de chefs des premières nations du Yukon se rendent à Ottawa pour y présenter un document intitulé Together Today for our Children Tomorrow, et entreprendre le travail relatif aux revendications territoriales.

1993 : la version finale de l’Accord-cadre définitif est signée par les gouvernements du Canada et du Yukon et les premières nations, ces dernières étant représentées par le Conseil des Indiens du Yukon. 1995 : pour la première fois, l’entente définitive (revendications territoriales) et l’entente sur l’autonomie gouvernementale d’une première nation du Yukon entrent en vigueur. 2003 : une nouvelle Loi sur le Yukon entre en vigueur le 1er avril et confirme les dispositions que renferme l’Accord de transfert d’attributions. En vertu de la nouvelle Loi, le gouvernement du Yukon exerce un contrôle direct sur une plus grande variété de programmes de type provincial, il assume plus de responsabilités et jouit de plus grands pouvoirs.

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Le chef des Tlingits de Teslin, Dave Keena, lors de la signature de l’entente définitive sur les revendications territoriales (mai 1993). Photo : Whitehorse Star

1953 : la capitale du Yukon déménage de Dawson à Whitehorse.


Cu ltu r e du Yu kon

Les centres d’interprétation, les centres culturels et patrimoniaux des premières nations, les musées sont autant d’endroits qui sont . consacrés à la préservation et . à l’interprétation de l’unique . patrimoine nordique . du Yukon.

Photo : Gouvernement du Yukon Photo : Gouvernement du Yukon

Au Yukon, le temps semble s’arrêter pour nous permettre de profiter de cette culture dans la région qu’on a appelée le « pays du soleil de minuit » et où, durant les chauds mois d’été, on peut profiter d’heures d’ensoleillement qui n’en finissent plus, et, durant les mois d’hiver, admirer la beauté magique des aurores boréales.

Photo : Gouvernement du Yukon

Le Yukon possède une culture vivante et rayonnante, imprégnée de riches traditions nordiques qui se rattachent aux us et croyances des premières nations, à une communauté francophone dynamique, et aux récits, aux artefacts et à l’architecture que nous a laissés la ruée vers l’or du Klondike.

La culture est un mode de vie qui se manifeste dans les croyances, les valeurs, les coutumes, les comportements et les artefacts; elle se transmet de génération en génération. Elle se reflète dans la musique, la littérature, la peinture, la sculpture, la narration de contes, le théâtre et le cinéma.

Ap pa r ten ez-vou s a u cla n du Loup ou a u cla n du Corbea u?

L’organisation sociale de certaines des premières nations du Yukon est structurée autour de deux groupes principaux qu’on appelle des clans ou des « moitiés », soit le clan du Loup et le clan du Corbeau. L’appartenance à l’un ou à l’autre clan est déterminée par l’ascendance maternelle. Chaque clan a sa propre histoire quant . au développement de sa structure sociale. Le peuple tlingit (la Première nation . de Carcross/Tagish et le Conseil des Tlingits de Teslin) utilise aussi le système . de clans dans son organisation sociale et gouvernementale.

La place d’une personne au sein de sa communauté, ses devoirs et ses obligations envers les autres membres de la société sont déterminés par l’appartenance de la personne au clan du Loup ou au clan du Corbeau. Autrefois, des mariages étaient arrangés entre des membres des deux clans en vue de renforcer la communauté dans son ensemble. Le partage des ressources et l’entraide étaient des valeurs essentielles et font toujours partie intégrante de la vie contemporaine.

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Les langues Les contes narratifs des premières nations sont inspirés des légendes sur la création de la Terre et des premières personnes qui l’ont habitée. Ces légendes occupent une place prépondérante dans la culture autochtone et sont transmises d’une génération à l’autre. Les premières nations du Yukon travaillent à préserver les huit langues autochtones du territoire. Des projets communautaires, y compris des programmes d’études dans les écoles, des classes d’alphabétisation pour les adultes et des émissions de radio et de télévision, contribuent à préserver, à développer et à revitaliser les langues autochtones du territoire.

Mer de Beaufort

On trouve au Yukon une communauté francophone forte et dynamique et une multitude de services, dont une école, une garderie et un journal francophones, ainsi qu’un centre d’emploi, des écoles d’immersion et des cours de langues pour adultes.

Photo : Gouvernement du Yukon

Old Crow

ALASKA

Eagle Plains

Gwich’in

Hän TERRITOIRES DU NORD-OUEST

Dawson

Mayo

Upper Tanana

Tutchone du Nord

Langues des premières nations du Yukon

Pelly Crossing

Beaver Creek

Tutchone du Sud

Carmacks Ross River

Burwash Landing

Tlingit

Haines Junction

Whitehorse

Tlingit

Tagish Carcross

Tagish

Teslin

COLOMBIE-BRITANNIQUE

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Kaska Watson Lake


Le perlage, une forme d’art traditionnel autochtone, transforme des objets utilitaires tels des outils de chasse ou des vêtements en œuvres d’art de conception très élaborée et au caractère aussi unique qu’une empreinte digitale.

Le Yukon est caractérisé par une grande concentration d’artistes et d’artisans qui se consacrent à diverses formes d’art. Les localités yukonnaises sont habitées par nombre d’artistes d’œuvres littéraires, d’arts visuels et de la scène qui travaillent dans divers domaines, selon diverses traditions et dont les œuvres sont destinées à divers marchés. Tant les visiteurs que les résidents yukonnais peuvent prendre part à une myriade de festivals, de salons de métiers d’art et d’art visuel, de concerts, de lectures littéraires et de présentations théâtrales. Les langues autochtones, les récits et les coutumes ancestrales sont interprétés et représentés dans des films, des contes, des œuvres d’art visuel, des produits d’artisanat, des pièces de théâtre et des chorégraphies. On encourage les arts au moyen de programmes de financement et de formation, ainsi que par la promotion et la gestion de plusieurs collections publiques d’art. La Collection permanente des œuvres d’art du Yukon comprend des œuvres d’éminents artistes yukonnais et canadiens et offre un reflet du patrimoine et de la culture du Yukon. Les œuvres de la collection sont exposées à tour de rôle dans divers édifices gouvernementaux à Whitehorse et dans les autres localités de sorte que le public puisse en profiter.

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Photo : Gouvernement du Yukon

Photo : Musée MacBride de l’histoire du Yukon/www.macbridemuseum.com

Les arts


His toir e p olitiqu e Représentation au Parlement du Canada En 1902, les Yukonnais ont obtenu le droit d’élire un député à la Chambre des communes. En 1975, le Parlement du Canada a modifié l’Acte de l’Amérique du Nord britannique (aujourd’hui appelée la Loi constitutionnelle de 1867) pour permettre la nomination d’un sénateur représentant le Yukon. Le travail du sénateur et du député fédéral consiste à demander des comptes au gouvernement du Canada, à discuter de questions d’importance nationale et à présenter le point de vue des Yukonnais et des Yukonnaises.

Le gouvernement et l’Assemblée législative À l’apogée de la ruée vers l’or du Klondike en 1898, le Parlement du Canada a voté l’Acte du Territoire du Yukon et a établi le Yukon en tant qu’entité politique et géographique distincte au sein de la confédération canadienne. Cette mesure législative prévoyait la création d’un gouvernement du Yukon formé par un commissaire et un conseil comprenant quatre membres, tous nommés par le gouvernement du Canada. En 1909, tous les députés au conseil territorial, désormais au nombre de 10, étaient des personnes élues. De 1898 à 1979, le commissaire exerça les pouvoirs de chef de gouvernement (de premier ministre) et de chef d’État . (de lieutenant gouverneur). Maintenant, le commissaire n’agit plus à titre de chef du gouvernement, mais ses fonctions . sont similaires à celles d’un lieutenant gouverneur, soit accorder la sanction royale aux projets de loi adoptés par l’Assemblée et représenter le Yukon à l’occasion de cérémonies protocolaires au Yukon et à l’extérieur du territoire. Au fil des ans, le gouvernement du Yukon a pris de l’expansion à mesure que le gouvernement du Canada a transféré divers pouvoirs administratifs au moyen d’un processus appelé dévolution ou transfert des responsabilités. Aujourd’hui, le Yukon dispose d’un bon nombre des pouvoirs d’une province, mais non tous. Avec le temps, le nombre de députés élus . à l’Assemblée législative du Yukon a aussi augmenté et les procédures de l’Assemblée sont devenues plus élaborées.

Commissaire du Yukon

Conseil des ministres

Collègue des commissaires territoriaux et des lieutenants-gouverneurs provinciaux

Choisi parmi les députés de l’Assemblée législative

Sanctionne les projets de loi adoptés par l’Assemblée législative

Dirigé par le premier ministre du Yukon et les autres membres du conseil des ministres

Nomme les membres au Conseil des ministres

Assemblée législative du Yukon Un système de partis politiques 12

Population du Yukon


Dévolution La dévolution est le processus de transfert des compétences d’un gouvernement à un autre. Au fil des ans, bon nombre de responsabilités ont été transférées du gouvernement fédéral au gouvernement du Yukon, les plus récentes étant la gestion des terres et des ressources. Les gouvernements du Canada et du Yukon ont consacré . plusieurs années à la négociation de ce transfert et au . cadre stratégique entourant ce changement. En . octobre 2001, l’Accord de transfert d’attributions était mis . au point définitivement.

Photo : Gouvernement du Yukon

Le 1er avril 2003, une nouvelle Loi du Yukon est entrée en vigueur, donnant au gouvernement du Yukon le contrôle direct sur un plus grand éventail de programmes, de responsabilités et de compétences semblables à ceux des provinces. Ces pouvoirs élargis permettent aux Yukonnais d’avoir un plus grand contrôle à l’égard de leur avenir économique et leur donnent la possibilité de répondre plus rapidement et plus efficacement aux questions à mesure qu’elles se présentent. Le gouvernement est désormais responsable de la gestion des terres publiques et des ressources en ce qui concerne les eaux, les forêts et les ressources minérales.

Ententes définitives et revendications territoriales des premières nations du Yukon Le Yukon fait figure de chef de file en ce qui concerne les revendications territoriales au Canada. À ce jour, onze des quatorze premières nations yukonnaises ont conclu leurs revendications territoriales et ont une entente définitive et une entente d’autonomie gouvernementale en vigueur. Aucun traité historique entre le gouvernement et les peuples autochtones du Yukon n’était en vigueur en 1973, lorsqu’une délégation de chefs a présenté le document Together Today for Our Children Tomorrow au premier ministre Pierre Trudeau et, de ce fait, entamé le processus de négociations relatives aux revendications territoriales. Au début, les négociations se déroulaient seulement entre les premières nations du Yukon et le gouvernement fédéral, mais le vaste éventail de questions traitées était tel que le gouvernement du Yukon a dû prendre part au processus afin d’assurer la conclusion d’un accord englobant tous les aspects. L’Accord-cadre définitif est un modèle commun qui a été développé pour servir de base aux négociations des ententes définitives de chacune des premières nations. L’Accord-cadre a été créé en 1991 et la version définitive fut signée en 1993 par les gouvernements du Canada et du Yukon et les premières nations, ces dernières étant représentées par le Conseil des Indiens du Yukon (aujourd’hui le Conseil des Première nations du Yukon). Chaque entente définitive contient des dispositions de l’Accord-cadre définitif de même que des dispositions particulières en fonction de la première nation visée.

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indemnisation pécuniaire;

parcelles de terre visées par le règlement;

aménagement du territoire;

zones spéciales de gestion;

participation garantie à divers conseils et comités;

faune aquatique et terrestre;

foresterie;

gestion des eaux;

ressources non renouvelables

ressources patrimoniales;

base de négociation d’une entente d’autonomie gouvernementale et des pouvoirs législatifs d’une première nation.

Chaque gouvernement d’une première nation est le propriétaire légitime de ses terres visées par le règlement. Les droits ancestraux des Autochtones sont maintenus sur ces terres désignées (mais non sur les terres non visées par le règlement). Si les droits ancestraux entrent en contradiction avec des droits énoncés dans un traité négocié, les droits conférés par le traité prévalent.

Le chef des Premières nations de Champagne et de Aishihik, Paul Birckel, lors de la signature de l’entente (mai 1993). Photo : Whitehorse Star

L’entente définitive d’une première nation est un traité reconnu en vertu de l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982 et, en cas de conflit, prime sur les lois fédérales, territoriales et municipales. Une entente définitive constitue un échange entre des droits autochtones non définis et des droits définis ou reconnus dans un traité. Essentiellement, une entente définitive est un traité des temps modernes. L’entente énonce les droits particuliers d’une première nation et de ses citoyens et traite des sujets suivants :

Une « terre visée par le règlement, de catégorie A » est une terre pour laquelle le gouvernement d’une première nation du Yukon détient les droits de surface et des droits tréfonciers (mines et minéraux). Une « terre visée par le règlement, de catégorie B » est une terre pour laquelle le gouvernement d’une première nation du Yukon détient les droits de surface et certains autres droits (ex. : gravier ou sable). Dans le cas de ces terres de catégorie B, les droits aux mines et aux minéraux sont conservés par le gouvernement du Yukon. Chaque gouvernement d’une première nation qui a conclu une entente d’autonomie gouvernementale est doté de pouvoirs législatifs exclusifs à l’égard de ses affaires internes et de la gestion des droits de ses citoyens en vertu de l’entente définitive. Il a aussi le droit d’adopter des lois concernant plusieurs aspects de la vie de ses citoyens et des terres visées par le règlement dont il est propriétaire. La portée de ces pouvoirs législatifs est définie dans chaque entente d’autonomie gouvernementale.

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Il faut noter que les dispositions relatives à l’accès aux terres, à la fiscalité, à l’évaluation des activités de développement, aux droits de surface et à nombre d’autres aspects de l’utilisation des terres sont expressément prévues dans chaque entente définitive et entente d’autonomie gouvernementale des premières nations du Yukon. Les gouvernements des premières nations travaillent en partenariat en vue de renforcer leur culture, grâce à la préservation des langues autochtones, au développement économique et au renforcement des capacités dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’environnement. En conformité avec l’Accord-cadre définitif, les premières nations du Yukon et les gouvernements du Canada et du Yukon collaborent en vue de mettre en place un modèle efficace de gestion intégrée des ressources afin d’atteindre un équilibre entre le développement économique et la responsabilité à l’égard de l’environnement. La Loi sur l’évaluation environnementale et socioéconomique au Yukon prévoit un processus d’examen environnemental qui s’applique à toutes les terres du Yukon et qui permet à plusieurs parties de donner leur avis concernant les diverses demandes liées aux terres.

Onze premières nations du Yukon ont déjà conclu leurs ententes définitives sur les revendications territoriales et l’autonomie gouvernementale. La liste suivante indique en quelle année l’entente de chaque première nation est entrée en vigueur : Premières nations de Champagne et de Aishihik (1995) Conseil des Tlingits de Teslin (1995) Première nation des Nacho Nyak Dun (1995) Première nation des Gwitchin Vuntut (1995) Première nation de Little Salmon/ Carmacks (1997) Première nation de Selkirk (1997) Première nation des Tr’ondëk Hwëch’in (1998) Conseil des Ta’an Kwach’an (2002) Première nation de Kluane (2004)

Première nation de Carcross/Tagish (2006) Trois premières nations n’ont pas encore réglé leurs revendications territoriales et elles conservent leur statut de bandes d’Indiens en vertu de la Loi sur les Indiens du gouvernement fédéral, soit la Première nation de Liard, le Conseil Dena de Ross River et la Première nation de White River. 15

L’aîné Elijah Smith (septembre 1991). Photo : Whitehorse Star

Première nation des Kwanlin Dun (2005)


E n viron n em en t Parcs, montagnes et cours d’eau Dix pour cent des terres du Yukon sont des aires protégées constituées en parcs, et 2,7 % ont été réservées à des fins de conservation.1 Les parcs du Yukon comprennent notamment des terrains de camping, des réserves fauniques et des parcs nationaux établis en vue de protéger l’intégrité écologique et la diversité biologique du territoire. •

Le parc national et réserve du parc national Kluane est un lieu historique national canadien ainsi qu’un site du patrimoine mondial de l’UNESCO. On y trouve le mont Logan, point culminant du Canada, à 5 959 mètres. Le parc se situe dans les territoires traditionnels des Premières nations de Champagne et de Aishihik, de Kluane et de White River.

Le parc territorial Tombstone est situé dans la partie sud des monts Ogilvie et a été officiellement désigné comme parc territorial en 2004. En vertu de l’Entente définitive des Tr’ondëk Hwëch’in, le parc Tombstone a été établi en vue de protéger les êtres vivants, la topographie et le patrimoine de cette toundra subarctique aux espaces encore sauvages.

La réserve écologique Ni’iinlii’njik (Fishing Branch) présente des caractéristiques uniques, notamment des grottes de calcaire, des rivières libres de glace à l’année, des montaisons de saumon et la plus importante densité connue de grizzlis près du cercle arctique.

La chaîne des monts Saint-Elias abrite le plus vaste champ de glace non polaire au monde, dont la profondeur est estimée à 700 mètres et dont les doigts glacés peuvent s’allonger sur plus de 30 kilomètres en sillonnant les vallées entre les sommets.

Le parc territorial Coal River Springs consiste en une série de terrasses étagées en pierre calcaire, encadrée d’une végétation riche et luxuriante, et d’où débordent des étangs aux eaux d’un bleu glacial (il s’agit de sources aux eaux fraîches, non chaudes).

Le fleuve Yukon s’étend sur 3 700 km (2 300 mi) : c’est le deuxième plus long fleuve du Canada et le quatrième en Amérique du Nord.

Plusieurs rivières du Yukon ont été désignées « rivières du patrimoine canadien » en raison de leurs valeurs naturelles, culturelles et récréatives; il s’agit des rivières Alsek, Tatshenshini, Wind et Bonnet Plume, ainsi que la section Thirtymile du fleuve Yukon. Nombre d’autres rivières du Yukon offrent aussi la possibilité de vivre des expériences inoubliables de loisirs en milieu sauvage.

Le parc territorial de l’île Herschel (Qikiqtaruk) est une île arctique où est protégée une combinaison unique d’éléments patrimoniaux naturels et humains. Il s’agit du premier parc territorial à avoir été créé au Yukon, . en 1987.

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Photo : Dianne Villesèche/www.ravenink.ca

Le gouvernement du Yukon voit à la cogestion et est copropriétaire de plusieurs lieux historiques : •

les lieux historiques Fortymile, Fort Cudahy et Fort Constantine, avec la Première nation des Tr’ondëk Hwëch’in;

le lieu historique Fort Selkirk, avec la Première nation de Selkirk;

les lieux historiques Rampart House et Lapierre House, avec la Première nation des Gwitchin Vuntut;

le parc territorial de l’île Herschel (Qikiqtaruk), par l’intermédiaire de la Convention définitive des Inuvialuit.

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Selon les rapports sur l’état de l’environnement et suivant les critères de l’Union internationale pour la conservation de la nature, catégories I – III.


Photo : Gouvernement du Yukon

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La flore et la faune Le Yukon compte quelques-uns des derniers véritables espaces sauvages, non touchés par les activités de développement et qui abritent une grande diversité faunique. Dans ce riche habitat vivent aussi des gens déterminés, aventureux et accueillants qui chérissent le lien particulier qu’ils entretiennent avec la terre. La végétation du Yukon est classée dans les catégories subarctique et alpine. La forêt boréale couvre 57 % de la superficie du territoire. On y trouve plus de 200 espèces de fleurs sauvages, y compris l’épilobe à feuilles étroites, à la haute tige garnie de fleurs pourpres ou magenta.

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Groupe d’espèces (à l’exclusion des espèces domestiques)

Photo : Dianne Villesèche/www.ravenink.ca

Le Yukon abrite nombre de grands mammifères tels que l’orignal, le caribou, les mouflons de Dall, de Fannin et de Stone, le grizzli, l’ours noir, le bison et le loup. Il constitue aussi un habitat pour des milliers d’oiseaux migrateurs du Nord, tels le cygne siffleur et le cygne trompette, le canard et la bernache, qu’on peut observer lorsqu’ils font halte pour refaire leurs forces avant de poursuivre leur migration vers leur aire de nidification. On peut fréquemment voir le pygargue à tête blanche et l’aigle royal, et le tétras, le lagopède, la gélinotte et au moins 21 espèces de rapaces et de hiboux ont aussi fait du Yukon leur habitat. Plusieurs espèces de poissons nordiques, telles que l’ombre arctique, le grand brochet et le touladi, fréquentent les cours d’eau et les lacs.

Nombre d’espèces au Yukon (données de septembre 2007)

Amphibiens (grenouilles et crapauds).................................................................................4

Poissons (à l’exclusion des espèces marines)..................................................................36

Mammifères (à l’exclusion des humains)..........................................................................66

Oiseaux.............................................................................................................227

Papillons.............................................................................................................92

Papillons nocturnes..........................................................................................286

Libellules.............................................................................................................40

Araignées...................................................................................................... 300+

Espèces totales d’insectes........................................................................ 6 000+

Mousses........................................................................................................ 400+

Plantes vasculaires (à l’exclusion des mousses, hépatiques, cératophylles ou algues)...............................................................................................1 242


E m b lèm es e t s ym boles La lazulite, une pierre semi-précieuse azurée, est un minéral à base phosphorique, beau et rare. Il s’agit de la seule pierre semi-précieuse présente en quantité appréciable dans le territoire, qui a été proclamée pierre officielle du Yukon en février 1976. La valeur de la lazulite est basée sur sa beauté et sa rareté plutôt que sur sa valeur comme pierre taillée, étant donné qu’elle est relativement tendre et qu’elle peut être égratignée avec un couteau. On ne trouve des cristaux bien formés de cette pierre que dans quelques endroits au monde. Au Yukon, on trouve la lazulite dans la roche sédimentaire stratifiée de la région de la rivière Blow, à 32 km au sud de la mer de Beaufort, dans le parc national Ivvavik. La couleur et les qualités cristallines de la lazulite du Yukon sont parmi les plus recherchées au monde.

Photo : Gouvernement du Yukon

Pierre officielle

Emblème floral L’épilobe à feuilles étroites (Epilobium angustifolium)est une plante vivace, dont les hautes tiges sont garnies de fleurs rosemauve. L’épilobe est l’une des plantes les plus spectaculaires et colorées qu’il est possible d’admirer tout au long de l’été yukonnais et qu’on peut voir presque partout : le long des routes et des berges des rivières et dans les clairières.

Les Autochtones ont traditionnellement utilisé l’épilobe pour de nombreux usages, car toutes les parties de la plante sont comestibles. Les jeunes pousses peuvent être cuites et mangées en salade.

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Photo : Dianne Villesèche/www.ravenink.ca

L’épilobe est l’une des premières plantes à pousser dans les zones dévastées par le feu et constitue l’exemple parfait de la faculté de récupération de la nature. L’épilobe est devenu l’emblème floral du Yukon en 1957.


Arbre officiel du Yukon

Photo : Gouvernement du Yukon

Le sapin subalpin (Abies lasiocarpa), aussi connu sous le nom de sapin de l’ouest, a été proclamé arbre officiel du Yukon en 2001. L’espèce peut atteindre de 6 à 20 mètres de haut. On le retrouve dans les régions du Yukon situées au sud de Dawson et à l’est de Haines Junction. Il pousse généralement en haute altitude. Ses branches courtes sont inclinées vers le bas pour mieux supporter le poids de la neige et de la glace. Les Autochtones font infuser les aiguilles de cet arbre pour obtenir un thé citronné riche en vitamine C, bon contre le rhume. De plus, la gomme de sapin est utilisée en médecine traditionnelle pour guérir les maladies pulmonaires. Il est souvent utilisé pour des feux de camp, par des chasseurs ou des randonneurs dans les zones arborées.

Emblème aviaire Le Grand Corbeau, qu’on peut voir partout dans le territoire, a été proclamé l’emblème aviaire du Yukon en 1985. Le plus gros membre de la famille des corvidés, le Grand Corbeau (Corvus corax) peut atteindre 70 cm de longueur. C’est un oiseau très intelligent; c’est aussi un opportuniste qui se nourrit de tout ce qui passe à sa portée, de la charogne qu’il trouve ici ou là, jusqu’aux provisions laissées . à l’arrière d’une camionnette. Le Corbeau revêt une grande importance sur le plan culturel. Les peuples autochtones yukonnais l’appellent aussi parfois « Corneille ». Nombre de légendes sur le Corbeau ont été transmises d’une génération à l’autre. L’une d’elles raconte comment le Corbeau donna le soleil, la lune et les étoiles au monde.

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Photo : © Norman Rich/www.pbase.com/norman

Selon la légende, un vieux Chef avait caché le soleil, la lune et les étoiles dans une boîte. Corbeau tenta à maintes reprises de s’en accaparer, mais toujours sans succès. Un jour, Corbeau remarqua que la fille du vieux Chef se rendait tous les jours au puits y chercher de l’eau. Corbeau se transforma en une aiguille de pin, se jeta dans l’eau puisée par la jeune fille, que cette dernière but par la suite. La fille devint enceinte et, à terme, Corbeau a pu renaître sous la forme du petit-fils du Chef et vivre dans sa maison. Corbeau devint le favori du Chef, qui lui donna tout ce qu’il désirait, sauf la boîte tant convoitée. Corbeau pleura tant et se lamenta tellement que le Chef lui permit finalement de jouer avec la boîte. Sans tarder, Corbeau roula la boîte à l’extérieur et la brisa en morceaux. Corbeau put ensuite libérer les étoiles, puis la lune et le soleil.


Armoiries du Yukon Les armoiries du Yukon se composent d’un écu rouge, bleu, or et blanc surmonté d’un monticule de neige sur lequel se tient un malamute. Les bandes verticales ondulées bleues et blanches représentent le fleuve Yukon et les ruisseaux porteurs d’or de la région du Klondike. Les pyramides rouges symbolisent les montagnes; les cercles d’or, les richesses minérales. Dans la partie supérieure, la croix de Saint-Georges rappelle les explorateurs britanniques, et la rondelle de vair, le commerce des fourrures.

Le tartan du Yukon est un ajout non traditionnel aux tartans officiels du monde. L’étoffe tissée est composée de bandes vertes, bleu foncé, magenta, jaunes et blanches sur fond bleu pâle. Le fond bleu cristallin représente le ciel, le vert évoque les forêts du territoire et le bleu foncé, les montagnes. Le blanc symbolise la neige, le jaune, l’or du Yukon et le magenta rappelle la couleur de l’épilobe. Le tartan du Yukon a été dessiné par Janet Couture de Watson Lake et est devenu le tartan officiel du territoire en 1984.

Photo : Gouvernement du Yukon

Tartan du Yukon

Drapeau du Yukon Le drapeau consiste en un panneau central blanc flanqué d’un panneau vert du côté interne et d’un panneau bleu du côté externe. Le vert représente les forêts du territoire, le blanc évoque la neige et le bleu, les lacs et les cours d’eau du Yukon. Les armoiries du Yukon, bordées de deux tiges d’épilobe, occupent le panneau blanc central.

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Photo : Gouvernement du Yukon

Le drapeau du Yukon est le résultat d’un concours organisé par la section de Whitehorse de la Légion royale canadienne tenu dans tout le territoire pour marquer le Centenaire du Canada en 1967. Lynn Lambert avait soumis le dessin gagnant, qui a été officiellement accepté comme drapeau du Yukon en 1968.


Sec teu rs écon om iqu es Agriculture L’agriculture est un secteur peu développé, mais qui prend de plus en plus . d’importance au Yukon. Sa croissance économique découle de la vente de . produits et de l’approvisionnement de marchés locaux. La superficie totale des terres agricoles atteint environ 12 500 hectares, dont . 40 % sont des terres cultivées et 20 % sont en voie d’aménagement pour une . utilisation agricole future.

Photo : Dianne Villesèche/www.ravenink.ca

Le gouvernement du Yukon a établi un climat économique sain et vigoureux. Avec des ressources considérables à leur disposition, les gouvernements des premières nations jouent un rôle clé dans l’essor économique du Yukon à titre d’investisseurs dans des entreprises et coentreprises.

La plupart des terres utilisées à des fins agricoles sont situées près des collectivités les plus importantes du territoire. Soixante-dix pour cent des fermes du Yukon sont situées dans un rayon de 100 kilomètres de Whitehorse. Environ la moitié des terres aménagées servent à la culture, et le reste sert de pâturages. À l’ouest de Whitehorse, le secteur agricole de la vallée de la Takhini constitue le plus grand secteur agricole de territoire. On trouve aussi d’autres secteurs agricoles importants près de Dawson, de Watson Lake et de Mayo. La Direction de l’agriculture du gouvernement du Yukon offre une gamme de programmes et de services en vue d’appuyer cette industrie naissante.

Photo : Gouvernement du Yukon

Énergie Les ressources énergétiques sont indispensables à la vie de tous les jours. Au Yukon, l’électricité a toujours constitué la source prédominante d’énergie. Le Yukon utilise aussi des sources d’énergie provenant de la combustion au diesel, de même qu’une petite quantité d’énergie éolienne. Les ressources charbonnières du Yukon sont largement inexploitées. De même, le potentiel de ressources pétrolières et gazières reste encore largement inexploré et inexploité. Le Yukon produit du gaz naturel et trois puits de gaz naturel sont exploités dans le champ gazéifère Kotaneelee; cependant, il n’y a pas d’installation de traitement du gaz naturel dans le territoire. Par conséquent, toute l’énergie dérivée du gaz naturel consommée au Yukon est importée de raffineries de gaz de l’extérieur.

L’énergie solaire est utilisée pour le chauffage de locaux et d’eau chaude et pour générer de l’électricité. On fait appel à des installations micro-éoliennes et hydroélectriques pour la production d’électricité dans des régions isolées. La biomasse, sous forme de bois de chauffage, de copeaux ou de granules, est utilisée pour le chauffage de locaux, et on a aussi recours à l’énergie géothermique pour prévenir le gel des systèmes de distribution d’eau des municipalités. Toutefois, les sources d’énergie renouvelable sont pratiquement inexploitées.

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Le gouvernement du Yukon examine actuellement différentes sources d’énergie de remplacement. Il cherche à profiter des débouchés liés à l’utilisation de méthodes plus efficaces de production et de conservation de l’énergie afin de renforcer et de diversifier encore davantage l’économie du Yukon.


Films et enregistrements sonores On trouve au Yukon une industrie cinématographique dynamique et . prometteuse à laquelle contribuent des cinéastes talentueux et des équipes de tournage qualifiées. Le Yukon a joué un rôle de premier plan dans certains films et a aussi servi de toile de fond pour nombre de productions cinématographiques, y compris des grandes productions d’Hollywood, des documentaires, des publicités et des séries mariant l’animation et la prise de vues réelles. Photo : Gouvernement du Yukon

Le Yukon a toujours été réputé pour ses sites magnifiques et ses paysages d’hiver enneigés. Aujourd’hui, le Yukon gagne en popularité partout dans le monde en raison de ses espaces uniques et saisissants et de l’éclatante . lumière solaire estivale qui permet de réaliser de longues journées de tournage. L’industrie yukonnaise de l’enregistrement musical regroupe des artistes primés et des artistes du disque dont les ventes ont atteint le niveau platine. Des musiciens et des artistes de partout au Canada peuvent aussi profiter des excellents studios d’enregistrement qui se trouvent ici même au Yukon.

Pêche Depuis longtemps, les Yukonnais et les touristes se plaisent à pêcher, pour le sport ou pour se procurer de la nourriture. On trouve au Yukon toute une . variété de poissons, dont quatre espèces de corégones, cinq espèces de saumons et neuf espèces de poissons sportifs. Dans plusieurs régions du Yukon, les Autochtones pratiquent toujours la . pêche vivrière, et cette activité constitue un volet important dans la vie de maintes familles. Le saumon et les poissons d’eau douce sont pris dans des filets maillants, puis séchés et fumés selon les méthodes traditionnelles. Certaines entreprises pêchent le saumon, le touladi et le corégone qu’elles écoulent sur les marchés locaux. On trouve au Yukon 24 lacs ensemencés avec de la truite arc-en-ciel, de l’omble chevalier, du kokani et du saumon quinnat. Du fait qu’ils réduisent le taux de fréquentation des pêcheurs dans les autres lacs, les lacs ensemencés contribuent à la conservation d’espèces indigènes à croissance lente, tel le touladi.

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Photo : Gouvernement du Yukon

La passe migratoire et l’écloserie de Whitehorse furent construites en vue d’assurer le retour annuel du saumon quinnat, qui suit la route migratoire la plus longue au monde. L’installation est un site touristique passionnant qui permet au public d’observer le saumon quinnat en migration, de même que d’autres espèces de poissons d’eau douce.


Secteur forestier

L’industrie forestière du Yukon comprend de petits exploitants qui . abattent de petites quantités de bois à diverses fins (bois d’œuvre, maisons en . rondins, bois de chauffage). Les espèces les plus répandues sont l’épinette . blanche, l’épinette noire, le pin tordu (ou lodgepole), le sapin subalpin, le tremble et le . peuplier baumier. Le gouvernement du Yukon s’est engagé à pratiquer une gestion forestière de . façon à maintenir un écosystème forestier pleinement opérationnel dont . profiteront tous les êtres vivants, et qui apportera aux générations actuelles et . futures des avantages sur les plans économique, social, culturel et . environnemental.

Photo : Dianne Villesèche/www.ravenink.ca

Une partie importante du Yukon se trouve au sud de la limite de la zone arborée et environ 57 %, ou 270 000 km2, de la superficie est couverte par la forêt boréale. Au moins 81 000 km2 de cette étendue possède un couvert forestier . permettant la récolte de bois.

Les excursions de chasse guidées avec des chasseurs non résidents sont consignées depuis 1912. Nombre de pourvoyeurs utilisent à tour de rôle des terrains de chasse qui ne sont généralement accessibles qu’à cheval, par avion ou par bateau.

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Photo : Dianne Villesèche/www.ravenink.ca

La chasse est une pratique courante au Yukon. Les gens chassent pour diverses raisons : se procurer de la nourriture, se rapprocher de la nature ou rapporter un superbe panache. La chasse est une activité profondément enracinée dans les coutumes ancestrales et la culture des premières nations du Yukon.

Photo : Gouvernement du Yukon

Chasse


Photo : © Norman Rich/www.pbase.com/norman

On estime qu’il y a environ 65 000 à 70 000 orignaux au Yukon, soit environ deux bêtes par résident.

La harde de caribous de la Porcupine est la dernière harde migratrice de caribous de la toundra au monde. La harde se déplace sur plus de 750 kilomètres. chaque année et traverse les frontières internationales et territoriales de l’Alaska, du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest.

On compte 22 hardes de caribous des bois au Yukon, qui compteraient au total 30 000 bêtes.

Le mouflon de Dall et le mouflon de Fannin se trouvent partout dans de nombreuses chaînes de montagnes, qui s’étendent au nord jusqu’à l’océan Arctique. On les voit le plus souvent dans la partie sud du Yukon, dans la chaîne des monts Saint-Elias et dans la chaîne Côtière. Les chèvres de montagne sont relativement rares au Yukon, leur habitat se trouvant dans la partie sud de la chaîne Côtière et dans les chaînes des monts Cassiar, Logan et Itsi.

L’ours noir et le grizzli se trouvent partout au Yukon. La population d’ours noirs est estimée à 10 000 bêtes . et celle des grizzlis compte de 6 000 à 7 000 bêtes. L’habitat de l’ours noir s’étend de la frontière de la . Colombie-Britannique jusqu’à la limite nord de la zone arborée; toutefois, les ours noirs sont plus nombreux dans la partie sud et centrale du Yukon. En vertu des lois du Yukon, toutes les ourses grizzlis qui allaitent et tous les oursons sont protégés.

On compte environ 4 500 loups dans l’ensemble du Yukon. Les loups sont généralement plus nombreux lorsque le nombre d’orignaux est élevé.

Entre 1986 et 1992, 142 bisons des bois ont été mis en liberté dans la région de Aishihik, dans le contexte d’un programme national de rétablissement de l’espèce. Dès 1999, la harde comptait 500 bêtes.

Le wapiti, le cerf mulet, le bœuf musqué et le couguar habitent aussi le Yukon.

Photo : Parcs Canada

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Photo : Parcs Canada


Exploitation et exploration minières

Photo : Gouvernement du Yukon

La ruée vers l’or du Klondike de 1898 a fait connaître le Yukon dans le monde entier. Aujourd’hui, ses gisements miniers de premier ordre sont à la base d’une industrie minière en plein essor. Bien que l’exploitation aurifère reste un secteur économique important, l’attention se tourne maintenant davantage vers les importants gisements inexploités de zinc et de plomb, d’argent, de tungstène, de fer, de molybdène, de nickel, de cuivre et de charbon. Mentionnons, au nombre de ces gisements, le deuxième plus important gisement de minerai de fer au monde encore inexploité, ainsi que l’un des plus importants gisements de zinc et de plomb au monde encore inexploité. Les ressources minérales ont attiré l’attention des investisseurs nationaux et internationaux. Le Yukon regorge non seulement de richesses minérales inexploitées, mais il possède aussi l’infrastructure routière et les installations de transport permettant aux sociétés d’acheminer les ressources minérales vers les marchés.

La demande accrue de ressources naturelles a stimulé les investissements visant l’exploration minière au Yukon et la mise en valeur des mines.

Photo : Gouvernement du Yukon

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Photo : Sherwood Copper Corp.

La Commission géologique du Yukon a créé et tient à jour une base de données géoscientifiques modernes des gisements minéraux au Yukon. Le personnel de la Commission géologique réalise des projets de cartographie du soubassement rocheux, des évaluations minières, des levés géochimiques et géophysiques et des études environnementales.


Tourisme Le Yukon est une destination de choix en raison de la beauté sans pareil de ses paysages. C’est une terre plus grande que nature, où la vie en plein air se savoure dans des espaces immenses d’une splendeur incomparable où la nature est encore sauvage. Qu’on le visite ou qu’on l’habite, le Yukon fascine. Le soleil de minuit en été et les aurores boréales en hiver ne sont que deux exemples des phénomènes de la nature grandiose du Yukon.

Photo : Gouvernement du Yukon

L’industrie touristique est le plus gros employeur du secteur privé du Yukon et elle génère des retombées dans pratiquement tous les autres secteurs de l’économie. L’industrie se répartit en huit secteurs : hébergement; vivres et boissons; transport; tourisme d’aventure, observation de la faune et loisirs en milieu sauvage; manifestations et conférences; secteur des voyages; attractions; et services touristiques. Un pourcentage important des entreprises touristiques sont exploitées par des propriétaires uniques et offrent des services saisonniers. Les activités touristiques axées sur les Autochtones, la culture et l’aventure constituent les secteurs d’expansion les plus prometteurs.

Photo : Gouvernement du Yukon

Photo : Gouvernement du Yukon

Les services touristiques du Yukon font l’objet d’une promotion active et efficace auprès des marchés intérieurs et internationaux. Six centres d’information touristique offrent des conseils de voyage à plus de 230 000 visiteurs chaque année. De même, l’Agence des services frontaliers du Canada accueille près de 300 000 personnes qui traversent la frontière de l’Alaska au Yukon, dont plus de 80 % des visiteurs arrivent entre mai et septembre.

On ne peut voir le Yukon sans voir d’animaux sauvages. L’observation de la faune est l’une des activités les plus appréciées et en demande, tant des visiteurs que des résidents. Certaines localités, telles que Faro et Keno, se décrivent comme étant l’un des meilleurs endroits pour observer la faune, ce qui a entraîné le développement de programmes et d’activités et la mise en place d’infrastructures et de partenariats qui ont généré divers avantages économiques. 27


Piégeage Le commerce des fourrures est la plus ancienne industrie du Yukon. Elle remonte au début du 19e siècle, époque où les Tlingits de la côté commencèrent à faire du troc avec les Athapaskans de l’intérieur, servant ainsi d’intermédiaires aux commerçants russes. Entre la moitié et la fin du siècle, les premières nations du Yukon ont commencé à traiter directement avec les commerçants américains et britanniques. Aujourd’hui, le piégeage occupe une place importante dans l’économie du Yukon et constitue une source de revenus très appréciée dans nombre de petites localités. Le Yukon abrite 14 espèces d’animaux à fourrure qui sont chassés au moyen de pièges : le castor, le coyote, le pékan, le renard roux, le renard arctique, le lynx, la martre, le vison, le rat musqué, la loutre, l’écureuil, l’hermine (la belette), le loup et le carcajou.

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Photo : Dianne Villesèche/www.ravenink.ca

Les zones de piégeage sont désignées comme des concessions de piégeage enregistrées, soit des parcelles de terre pour lesquelles le titulaire reçoit les droits exclusifs de piégeage des animaux à fourrure. On compte 333 concessions de piégeage enregistrées. À ce jour, environ la moitié des piégeurs du Yukon sont autochtones. Le système encourage les piégeurs à gérer leur concession de la même façon qu’un fermier gère sa ferme et son bétail, en surveillant les populations d’animaux à fourrure et leur habitat et en assurant la durabilité des récoltes.


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