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ACTUALITÉ Spécial Coupe du monde de rugby P. 16

NUMÉRIQUE La cybersécurité, l’affaire de tous P.

Jeunesse : une rentrée riche en nouveautés

Le Département, partenaire durable de la jeunesse yvelinoise

Au bénéfice des collégiens, des enfants de l’Aide Sociale à l’Enfance ou des jeunes porteurs de handicap, le Département mène une politique volontariste tournée vers l’éducation au sens large, la pratique sportive et culturelle, gages d’un accès à la citoyenneté.

Offrir des repères aux jeunes Yvelinois, accompagner leur parcours de vie, leur permettre de gagner en autonomie et viser l’émancipation, telles sont nos ambitions, au moment où la jeunesse questionne son présent et peine parfois à se projeter vers l’avenir. Bien au-delà de nos obligations légales, nous nous attachons donc, par conviction autant que par devoir,

à concevoir des solutions innovantes qui visent l’excellence et la réussite éducatives, collectives et individuelles. Apprendre à bien se nourrir, étudier dans de bonnes conditions, appréhender de manière responsable les enjeux du développement durable, disposer d’un large répertoire d’activités parascolaires porteuses de sens et de valeurs, accéder à l’excellence éducative et culturelle, sont autant d’objectifs que le Département s’attache à atteindre.

Partenaire attentif et constant de la jeunesse yvelinoise, le Département poursuit ses investissements dans la qualité de vie et d’étude au collège, à l’image des nombreuses rénovations

de bâtiments, de la construction d’un premier collège en bois à Verneuilsur-Seine ou du recours accru à l’alimentation locale dans nos cantines. L’adhésion croissante des familles et des jeunes au PASS+, mis en place depuis 3 ans par le Département pour faciliter la pratique du sport et l’accès à la culture, témoigne également de cette volonté qu’accompagne efficacement le tissu associatif yvelinois. Pleinement conscient de sa mission éducative, le Département s’implique, anticipe et innove pour préparer enfance et jeunesse à bâtir librement leur avenir, c’est-à-dire le nôtre. Je vous souhaite à toutes et tous une excellente rentrée 2023.

Pierre Bédier

Président du Département des Yvelines

Pierre Bédier et Cécile Dumoulin échangent avec des élèves lors de l’événement annuel « 5 000 collégiens à Versailles », le 5 juin dernier.

Actualité

5

Vu sur les réseaux

6 Point de vue

8

En direct des cantons

14

119 – Allô enfance en danger !

Une rentrée

2023 riche en nouveautés

En action

30

SANTÉ

Maternelles : les PMI veillent sur la santé de nos enfants

31

AUTONOMIE

Avec Yes+, les seniors se divertissent

32

NUMÉRIQUE

La cybersécurité, l’affaire de tous

Évasion 36

PATRIMOINE

Invitations hors du temps à la Madeleine

37

ESPACES NATURELS

SENSIBLES

Préserver, restaurer, innover et transmettre Les balades à ne pas rater cet automne

41

LA RECETTE

42

PORTRAIT

Jérémy Rozier, le sifflet du Top 14

15

Nouveau diffuseur sur l’A86 à VélizyVillacoublay

16

Spécial Coupe du monde de rugby

34

EMPLOI

Campus Paul-Cézanne, un chemin vers la vie active

38

CULTURE

« Odyssées en Yvelines redore le théâtre jeunesse » Que la fête commence !

40

SPORT

ChampYons 2024, et les lauréats sont…

44

L'AGENDA

Vos élus

Pratique

#48 2 place André-Mignot, 78000 Versailles – tél. : 01 39 07 78 78 Courriel : editorial@yvelines.fr Directeur de la publication : Pierre Bédier Rédactrice en chef : Sophie Berguin Rédaction : Juliette Bencivengo, Yves Fossey, Sandrine Gayet Illustrations : Jean-Paul Devillers Photos : voir les mentions Couverture : Didier Saulnier Création et mise en pages : 13736-MEP Impression : IMAYE GRAPHIC ISSN : 2119-4467

Si vous ne recevez pas le magazine, contactez le distributeur par tél. : 03 86 40 70 98 ou par courriel : adx214_qualite_po@adrexo.fr

Reportages, photos, vidéos : retrouvez la suite des articles en ligne

les_yvelines

15 juin #Patrimoine L’Hôtel du Département à Versailles compte de nombreuses salles. L’une des plus connues est la Salle des Séances où se tiennent notamment les assemblées départementales. L’allégorie de la Seine-et-Oise de Guillaume Dubufe a été décrochée afin d’être restaurée. Cette œuvre a été réalisée pour la Salle des Séances et est venue remplacer un portrait de Napoléon III qui décorait initialement la pièce.

23 juin COLLÈGES

La remise des prix du jeune historien des Yvelines a eu lieu au Grand salon, dit « Salon des Aigles », du Conseil départemental. Une autre manière de récompenser les élèves de leur intérêt pour l’Histoire de leur département. Découvrez les lauréats !

Suivez-nous…

Les Yvelines

22 juin

#Cuisine Les chefs des restaurants scolaires des collèges ont été invités à participer à un concours de cuisine. Des six finalistes, la victoire est revenue à Djamal Albane, chef au collège René-Descartes de Fontenay-le-Fleury.

les_yvelines

23 juillet

#Paris2024 J-365 avant le passage du relais de la flamme olympique dans les Yvelines ! Vous êtes attendus tout le long du parcours afin de vivre ce moment historique dans les Yvelines ! Le compte à rebours est lancé !

Le Département des Yvelines vous donne rendez-vous tous les jours sur les réseaux sociaux

TERRE DE VÉLO

Le 23 juillet, les coureurs du Tour de France se sont lancés dans l’ultime étape de la compétition depuis le Vélodrome National de Saint-Quentin-en-Yvelines. Un moment exceptionnel pour les amateurs de la petite reine et de la Grande Boucle qui ont pu approcher et encourager les champions. Des milliers de spectateurs étaient ainsi au rendez-vous. En 2024, le site accueillera les épreuves de cyclisme des Jeux Olympiques et Paralympiques. Ce n’est pas tout. Les courses sur route emprunteront de nombreux axes du département et seront accessibles gratuitement.

AUBERGENVILLE

L’église Saint-Leu et Saint-Gilles du Tremblay-sur-Mauldre entre de bonnes mains

Au Tremblay-sur-Mauldre, la commune va bénéficier d’une aide départementale au titre du dispositif « Entretien du patrimoine rural 2018-2023 » pour faire réaliser un diagnostic sanitaire de l’église Saint-Leu et Saint-Gilles. Le Département, avec l’assistance du Pôle Sauvegarde et Transmission des Patrimoines de l’agence Ingéniery, assurera la création d’un carnet d’entretien dont l’objectif est d’entretenir le patrimoine au fur et à mesure et limiter ainsi les sauvegardes trop coûteuses.

BONNIÈRES-SUR-SEINE

Des véhicules en autopartage déployés dans 13 villages du canton

Baptisé Mobilit’Y, ce dispositif, lancé en juin à Condé-sur-Vesgre, est destiné aux élus, aux agents municipaux, aux bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA) ainsi qu’aux membres des associations communales. Cette opération, totalement financée par le Département à hauteur de 1,5 M€, s’inscrit dans le cadre de la politique départementale d’accompagnement à l’électromobilité du territoire mais aussi dans celui de la transition énergétique et de la solidarité.

Premier bilan de l’insertion par le sport à Chanteloup-les-Vignes

Le 29 juin, à Chanteloup, 10 jeunes Yvelinois ont reçu le trophée de l’inclusion qui témoigne de leur réussite grâce aux parcours d’accès à l’emploi par le sport. Une démarche engagée depuis trois ans par l’agence départementale de l’insertion ActivitY’ et l’Agence pour l’éducation par le sport (APPELS) présidée par Jean-Philippe Acensi. Objectif : repérer et accompagner 700 jeunes. 57 % ont décroché un emploi. Cette opération est soutenue par le Département à hauteur de 280 000 €.

CONFLANS-SAINTE-HONORINE

© CD78 /N.Duprey

© i-stock

VERSAILLES 1

Versailles accueillera l’ultime étape du relais de la flamme olympique

Pierre Bédier, président du Département, a dévoilé le 23 juin le parcours du relais de la flamme olympique dans les Yvelines. Rendez-vous mardi 23 juillet 2024, à trois jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques et paralympiques de Paris 2024, pour un relais en sept étapes à travers le territoire : Mantes-laVille, les Mureaux, Poissy/Saint-Germain-en-Laye, Saint-Quentin-en-Yvelines, Saint-Rémy-lès-Chevreuse, Rambouillet et Versailles. Après un passage au château et dans les rues de la ville, un temps fort sera organisé au Domaine départemental de Madame Elisabeth. De nombreuses animations auront lieu dans le parc et le dernier porteur du flambeau fera son entrée sous une haie d’honneur puis allumera le chaudron olympique.

SARTROUVILLE

Le centre culturel Jean Vilar s’engage contre le harcèlement scolaire

Le centre culturel Jean Vilar de Marly-le-Roi engage une action intitulée « Au cœur du harcèlement scolaire » dans quatre communes, dont Maisons-Laffitte. Au titre de ses compétences en matière de protection de l’enfance, et afin que le centre culturel puisse mener ses actions, le Département lui accorde une subvention de 15 000 €.

SAINT-CYR-L’ÉCOLE

Le centre de PMI de SaintCyr-l’École a déménagé

Le centre de protection maternelle et infantile (PMI) de Saint-Cyr-l’École, anciennement situé au 34 rue Gabriel Péri, a déménagé le 3 juillet dans les locaux d’une nouvelle structure. Cette dernière, implantée au 10 rue Yves Farge à Saint-Cyrl’École, regroupe le centre de PMI, un pôle social, ainsi qu’une équipe de chargés d’accueil.

VERNEUIL-SUR-SEINE Rénovation de la gendarmerie d’Orgeval

Le Département a approuvé l’agrandissement et la rénovation de la gendarmerie d’Orgeval. Les locaux sont en effet devenus trop exigus pour répondre aux besoins des effectifs de l’unité. Les bâtiments de la caserne et les logements vont être mis aux nouvelles normes thermiques.

CHATOU

Des berceuses enchantées à l’hôpital du Vésinet

L’association « Arts Convergences » de Plaisir, soutenue par le Département, a inauguré à l’hôpital du Vésinet le projet socioculturel « Berceuse sur le nom de… », en présence de Stéphanie Thieyre, conseillère départementale et de Valérie Pécresse, présidente de la Région. Des boîtes à musique et partitions des berceuses ont été remises aux mamans du service de périnatalité. À travers divers ateliers, trente mamans ont pu participer à cette résidence artistique et créer des berceuses à partir du prénom de leur bébé : des musiques originales inspirées de la « Berceuse sur le nom de Gabriel Fauré » de Maurice Ravel.

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MAUREPAS

Festival de Musique ancienne en Vallée de Chevreuse

SAINT-GERMAIN-EN-LAYE Inauguration de la place Michel-Péricard

Une place de Saint-Germain-en-Laye, située au sein de l’écoquartier de la Lisière Péreire, porte désormais le nom de Michel-Péricard. Elle a été baptisée ainsi en l’honneur de celui qui fut maire de la ville de 1977 à 1999 mais aussi député de 1978 à 1999. Journaliste et présentateur d’émissions télévisées, il s’était investi au niveau local afin de renforcer l’attractivité de la ville. La réalisation de nombreux équipements est à son actif, entre autres le théâtre Alexandre-Dumas ou encore la salle multimédia de la mairie. Également engagé au niveau national, il fut élu président du groupe RPR à l’Assemblée nationale.

Dans le cadre de l’intervention du Département en matière d’aide aux acteurs culturels, l’Association « CavrosArts », située à Saint-Rémylès-Chevreuse, a bénéficié d’une subvention de 9 000 €. La 1re édition du Festival de musique ancienne en Vallée de Chevreuse s’est tenue du 29 juin au 2 juillet, rayonnant sur dix communes alentour.

HOUILLES

Le Collège privé SainteThérèse améliore son équipement informatique

Le Département apporte son aide à l’établissement pour préparer l’année scolaire et acquérir des vidéoprojecteurs, déployer le réseau WiFi dans un bâtiment jusqu’ici non raccordé et remplacer du matériel vétuste.

TRAPPES

Premier tournoi de football féminin 100 % yvelinois

Il s’est déroulé en juin au stade Gilbert-Chansac de Trappes avec le soutien du Département. Nicolas Anelka, l’ancienne star du ballon rond et du Paris-SaintGermain, était présent. Une dizaine d’équipes ont participé et les différentes rencontres ont été arbitrées par huit jeunes Yvelinois, formés aux Mureaux. Un village Prévention sport-santé et le Bus santé du Département étaient installés à proximité du terrain, pour que les jeunes puissent évoquer leurs problématiques et les questions qui les préoccupent concernant leur pratique sportive.

LIMAY Un parc de jeux à La Falaise

La commune de La Falaise aura bientôt un parc de jeux. Au titre du contrat rural, le Département subventionne les travaux à hauteur de 139 000 €. Les travaux commenceront le 1er octobre 2023.

LE CHESNAY-ROCQUENCOURT

La Datcha Tourgueniev labellisée « Maison des Illustres »

À Bougival, au sein du domaine des Frênes qui abrite également la Villa Viardot, la Datcha que se fit construire l’écrivain russe Ivan Tourgueniev s’apprête à devenir « Maison des Illustres ». La date de la pose de la plaque sur la Datcha, en septembre, coïncidera avec la réouverture de la Villa Viardot, après quatre ans de travaux.

VERSAILLES 2

Le Département & vous, les élus sur le terrain

Insertion, santé, artisanat, logements… Les acteurs du tissu local de Buc, Vélizy, Viroflay, Jouy-en-Josas et Les Loges-en-Josas ont pu échanger sur tous ces sujets avec Pierre Bédier, président du Département des Yvelines et les conseillers départementaux du canton de Versailles 2, Marie-Hélène Aubert et Olivier Lebrun. « Nous sommes une entreprise de service public local, notre obsession, c’est d’offrir un service de proximité qui soit efficace. Nous devons être réactifs en permanence pour être au service de la qualité de vie des Yvelinois », a expliqué Pierre Bédier le 20 juin lors de la 6e visite cantonale « Le Département & vous ».

LES MUREAUX

Les mobilités du futur s’exposent au Campus

Oxygène Factory

Le 22 juin s’est tenue la convention NextMove qui a réuni les acteurs des mobilités. L’occasion de rappeler que le Département des Yvelines, qui soutient les industriels, est un partenaire incontournable de l’innovation et de la recherche sur son territoire. Ariane Group Car y a exposé la navette automatisée Navetty, issue du programme de recherche porté par le Département des Yvelines, financeur principal du projet Vedecom (2,5 M€).

PLAISIR

La maison médicale de Beynes inaugurée

La maison médicale Louis Pasteur de Beynes a été inaugurée samedi 17 juin. Le Département en est l’un des principaux financeurs (1,1 M€). Labellisée

« Maison de Santé Pluriprofessionnelle » par l’Agence régionale de santé (ARS), elle compte trois généralistes et un interne, un chirurgien-dentiste et cinq autres professionnels de santé (infirmiers, pédicures-podologues et diététicienne). La maison médicale souhaite recruter d’autres médecins généralistes et des kinésithérapeutes.

RAMBOUILLET

Redynamiser les petites villes Saint-Arnoult-en-Yvelines et Ablis figurent parmi les premières communes des Yvelines à avoir validé une convention Petites villes de demain, un programme ayant pour objectif d’améliorer le cadre de vie des habitants. Le Département s’engage à accompagner les localités concernées dans leurs projets de relance, notamment de redynamisation des centres-villes. Dix communes du territoire vont en bénéficier. Outre Saint-Arnoult-enYvelines et Ablis, Jouars-Pontchartrain, Houdan, Beynes, Maule, Épône, Rosny-surSeine et en partenariat Bonnières et Freneuse ont également été retenues.

POISSY

Le Département soutient l’épicerie solidaire

L’association « Ensemble un lieu pour des liens solidaires » à Achères (ELLSA) œuvre pour les populations précaires et le développement durable. Au titre de ses activités d’épicerie solidaire, de récupération d’invendus, d’association pour le maintien de l’agriculture paysanne (AMAP) en soutien aux producteurs locaux et de sa transformation d’une friche de 7 ha en ferme urbaine permacole, le Département lui a accordé deux subventions d’un montant total de 22 000 €.

MANTES-LA-JOLIE

Le CRD devient Conservatoire Quincy Jones

Quincy Jones, légende vivante de la musique, a fait son entrée au Conservatoire à Rayonnement Départemental (CRD) de Mantes-la-Jolie. L’établissement, qui compte plus d’un millier d’élèves, a été baptisé du nom du célèbre artiste américain. Véritable star planétaire, il a un lien particulier avec le territoire puisqu’il a suivi, dans les années 1950, l’enseignement de Nadia Boulanger qui a exercé à Gargenville. Cette école de musique, inaugurée en 2006 (réalisée avec une aide du Département de 635 000 €) n’avait toujours pas été baptisée. C’est désormais chose faite.

MONTIGNY-LE-BRETONNEUX Conseil sur la rénovation énergétique

Pour accompagner les propriétaires yvelinois dans leur projet de rénovation énergétique, les aider à améliorer le confort de leur habitat et à réduire leurs dépenses énergétiques, les opérateurs partenaires du Département organisent des permanences gratuites. Des conseillers seront disponibles dès le mois de septembre pour définir le projet de rénovation et l’accompagnement à suivre dans les lieux d’accueil du Département de Guyancourt, Versailles, Mantes-la-Jolie, Les Mureaux, Maule et Saint-Germainen-Laye. Retrouvez toutes les dates et informations pratiques sur www.yvelines-infos.fr

© CD78 /N.Duprey

119 – Allô enfance en danger !

Créé en 1990, le 119 – Allô enfance en danger est un service public, financé par l’État et les Départements. Aujourd’hui, il est géré par le Service national d’accueil

téléphonique de l’enfance en danger (SNATED) dont le directeur, Pascal Vigneron, a travaillé plusieurs années au Département des Yvelines. 45

professionnels de l’enfance (psychologues, travailleurs sociaux, juristes…), formés aux techniques de recueil de la parole des enfants et à l’écoute, se relaient 24h/24, 365 jours par an. Ils réceptionnent les appels et traitent les situations selon leurs degrés d’urgence. Le 119 a connu une explosion des appels durant le confinement (+ 56 %) et depuis, cela ne cesse d’augmenter, notamment les appels de mineurs. Cela tient à une meilleure information auprès du public, et aux relais dans les établissements scolaires parmi les professionnels de l’enfance.

« En 2022, sur les 300 000 appels arrivés en pré-accueil (qui s’assure que la situation concerne bien un enfant en difficulté) ;

40 000 ont fait l’objet d’un traitement et 21 300 ont été transmis aux Cellules de Recueil et de Traitement des Informations Préoccupantes (CRIP) des départements », explique Pascal Vigneron, lors d’une conférence organisée aux Mureaux par l’Institut du psycho-traumatisme de l’enfance et de l’adolescence (IPEA).

Outre les appels téléphoniques au 119, le service a mis en place en 2021, avec les départements, un « tchat ». « Ce levier numérique est essentiel pour compléter les alertes téléphoniques. Notre mission n’est pas simplement le recueil mais aussi la transmission. »

Les violences psychologiques

en hausse

Au moins deux types de dangers sont évoqués : les violences psychologiques sont prédominantes et sont l’objet de plus de la moitié des sollicitations. Viennent ensuite des appels pour négligences envers l’en-

fant (48,5 %) et des violences physiques (36,2 %). Les jeunes enfants (moins de 5 ans) sont davantage exposés à des situations de négligences et de violences au sein du couple.

Les auteurs de violence sont majoritairement des parents

Plus de 30 % des appels au 119 viennent des familles : parents, grands-parents, oncles et tantes et 17 % des enfants. Ces derniers sont d’ailleurs en très nette augmentation.

35,4 % des enfants évoqués dans les situations alarmantes vivent dans une famille « traditionnelle », 27 % vivent dans une famille monoparentale et 19 % dans une famille recomposée. Plus de 9 auteurs présumés sur 10 sont issus de la famille proche de l’enfant en danger ou en risque de danger. 8 auteurs présumés sur 10 sont l’un des deux parents.

Sandrine Gayet

Un nouveau diffuseur sur l’A86 à Vélizy-Villacoublay

Le Département, maître d’ouvrage de l’opération, investit pour maintenir l’attractivité économique, l’expansion de la zone d’activité et commerciale de Vélizy-Villacoublay. Un vaste chantier routier a été lancé afin d’améliorer les conditions de desserte de ce pôle en constante progression.

Ce secteur très fréquenté est aujourd’hui difficilement accessible. L’ensemble des échanges, qu’ils soient de transit ou locaux, s’effectuent au cœur d’un nœud autoroutier entre l’A86 et la RN118, au niveau de l’échangeur de Petit-Clamart. Ainsi le réseau est complètement saturé aux heures de pointe et l’accès aux activités rendu très difficile. Le trafic est extrêmement dense d’autant que ce gigantesque échangeur permet de rejoindre non seulement la zone d’activité de Vélizy-Villacoublay mais aussi différents axes vers Paris, l’Île-de-France et les autoroutes du sud. Le pôle économique de la ville bénéficie d’un emplacement stratégique. Créé en 1973, il regroupe près de 900 entreprises pour un total de plus de 37 000 emplois. Ce pôle d’excellence qui à rayonnement régional accueille des secteurs d’activité spécialisés dans la recherche, la haute technologie, des centres de formation supérieure ou encore le centre commercial régional Westfield Vélizy 2.

Il a donc été décidé de créer un nouveau diffuseur entre la RD57 et l’A86 afin d’améliorer l’accessibilité en renforçant le maillage local pour permettre les échanges Nord-Sud et faciliter ainsi les accès à la

zone d’activité et commerciale. Le projet doit également renforcer les conditions de sécurité de l’échangeur actuel de l’A86 et de la RN118 en déplaçant et en éloignant les bretelles d’entrées-sorties sur l’A86 « Ce nouveau diffuseur permettra de limiter la saturation du secteur en améliorant les circulations sur l’échangeur actuel de l’A86 et de la RN118, il permettra également de fluidifier la desserte de la zone commerciale et d’activité. »

Circulation maintenue pendant les travaux

Ce dossier, initialement porté par le centre commercial avec le concours de l’État et le pilotage du Département, aboutit après dix ans d’étude. La conception du futur équipement a intégré l’augmentation du trafic qui sera généré par les projets d’extension du pôle économique de la ville. L’opération d’un montant de 49 M€ bénéficie d’un financement à 49 % public porté par l’État et les collectivités, et 51 % privé porté par les principales entreprises qui développent des projets commerciaux et immobiliers sur le secteur. Le Département participe au financement à la hauteur de 5,2 M€.

Ce vaste nœud routier va être entière-

ment redessiné. Le chantier comprend la création de nouvelles voies, de nouvelles bretelles, de pistes de circulation douces. Parmi les opérations d’envergure figurent un passage réalisé sous l’A86, la création de deux carrefours et un réaménagement des accès au giratoire du Val-de-Grâce. La circulation sur l’A86 sera maintenue pendant toute la durée des travaux avec des restrictions et des basculements de voies. Sur le réseau local, malgré la coupure de l’avenue de l’Europe, des itinéraires sont rétablis au moyen de déviations. Les accès riverains vers les hôtels, les entreprises ou le centre commercial sont assurés en permanence. La mise en service de la totalité du nouveau diffuseur est prévue en décembre 2024.

Pour vous informer sur le projet : • Rendez-vous sur WWW.YVELINES.FR/DIFFUSEURA86

Yves Fossey

© Unibail

Les Yvelines, terre de rugby

La Coupe du monde de rugby, c’est aussi dans les Yvelines. Alors que la compétition se déroule du 8 septembre au 28 octobre, deux nations ont choisi d’installer leur camp de base dans le département : le Pays de Galles à Versailles et les Tonga à Croissy-sur-Seine.

Les Yvelinois ont eu un avant-goût de la Coupe du monde de rugby en juin dernier à l’occasion d’un tournoi caritatif au profit des enfants malades, organisé par l’association « Côté Ouvert » de Versailles. Lors du tournoi 7 de cœur, le trophée Webb Ellis, qui sera remis aux vainqueurs de cette compétition internationale, était exposé.

Un privilège exceptionnel pour les Yvelinois. À l’occasion d’un tournoi caritatif de rugby le 7 de cœur, organisé à Versailles, le public a pu découvrir en exclusivité le trophée Webb Ellis de la Coupe du monde, qui récompensera le vainqueur de la compétition.

« Les Yvelines terre de rugby ! Le département mérite ce symbole, il y a des beaux clubs et il y a de belles infrastructures », affirme Jacques Rivoal, président du comité d’organisation de la Coupe du monde. La décision de deux sélections, ayant retenu des équipements yvelinois pour préparer leurs matchs, confirme ces propos. Les joueurs du Pays de Galles vont s’entraîner à Versailles au stade Porchefontaine. Une énorme satisfaction pour Éric Tournier, le président du club local. « Nous avons répondu à un appel à candidature, raconte-t-il. Des membres du comité d’organisation sont venus visiter nos installations, ils ont également étudié l’offre hôtelière à proximité et l’accessibilité des moyens de transport. Finalement notre candidature a été retenue. »

Concernant les Tonga, c’est au stade omnisports de Croissy-sur-Seine que les joueurs de ces archipels du Pacifique sud prennent leurs quartiers. « Le site est situé dans un cadre de verdure, insiste la ville. Afin d’offrir des

conditions optimales d’entraînement aux Tongiens, la pelouse du stade a totalement été refaite. Nous avons lancé des discussions avec la délégation afin de pouvoir organiser des séances d’entraînement ouvertes au public. » Les joueurs pourront également profiter d’une halle sportive flambant neuve dont la construction a été financée par le Département à hauteur de 576 000 €. À l’issue des matchs de poule, la ville de Croissy-surSeine accueillera l’une des équipes qualifiées pour les phases finales. « La commune a beaucoup investi, c’est pour cela qu’elle attire les sélections nationales », a souligné Pierre Bédier, président du Département, lors d’une visite des équipements. Durant l’Euro 2016 de football, le stade de Croissy-sur-Seine était devenu le centre d’entraînement de la Russie et durant la Coupe du monde féminine de football de 2019, plusieurs sélections dont la France et les États-Unis, avaient à leur tour utilisé les installations croissillonnes.

Yves Fossey

Stade Omnisports du Chemin de Ronde à Croissy-sur-Seine.

© Y.Fossey / CD78

© Y.Fossey / CD78

© T.Lapointe

Le rugby yvelinois en plein essor

Le comité départemental de rugby a le sourire. Les clubs yvelinois ont enregistré plusieurs centaines de nouvelles adhésions, dont de nombreux jeunes, au cours des derniers mois. Et ce n’est pas fini. Un nouvel élan est attendu après la Coupe du monde.

Nous avons gagné un millier de licenciés entre 2019 et 2023, explique Jean-Louis Tautou, le secrétaire général du comité départemental de rugby. Pour la saison 2022-2023, nous totalisons 5 697 joueuses et joueurs dont 2 001 dans nos écoles de rugby. » Selon le dirigeant, les bons résultats de l’équipe de France dans les compétitions internationales mais aussi ceux des équipes professionnelles, qui brillent au niveau européen, sont à l’origine de cette progression. La dynamique des clubs yvelinois joue également un rôle déterminant. « Si les clubs de Plaisir, Montesson et Versailles représentent les plus importantes écoles de formation du territoire, presque tous les clubs forment les jeunes, ajoute Armand Perié, le président du comité. Ces écoles rencontrent un grand succès, elles accueillent les enfants dès 6 ans. »

Cette organisation se répercute sur le terrain. Chez les jeunes, toutes les catégories d’âge jusqu’à 18 ans sont représentées dans les championnats départementaux, régionaux en nationaux. « Nous faisons éga-

lement un effort pour accueillir des féminines qui sont de plus en plus nombreuses à pratiquer cette discipline, souligne le président. Nous en avons une soixantaine. Un tournoi interdépartemental a été tout spécialement créé pour elle, cette année ce sont les Yvelinoises qui l’ont gagné. »

Outre les écoles de rugby, plusieurs clubs portent haut et loin les couleurs des Yvelines : Plaisir, Versailles et MaisonsLaffitte-Saint-Germain-en-Laye-Poissy sont les principales locomotives de la discipline, sans oublier Chevreuse, Montesson Maurepas-Élancourt et Montigny-leBretonneux. « Certains de nos joueurs ont même rejoint l’élite professionnelle du Top 14, le club de Plaisir a un partenariat avec le Stade-Français », indique Armand Perié. Clubs en progression, hausse des effectifs… Le rugby yvelinois se porte bien.

« Nous devrions enregistrer un nouveau boom à la rentrée, la dynamique va se poursuivre avec la Coupe du monde qui se déroule en France », se réjouit Thierry Alliesse, le vice-président.

Yves Fossey

Le rubgy yvelinois en chiffres

23 clubs dans les Yvelines

5 697 joueuses et joueurs licenciés pour la saison 2022-2023

2 001 jeunes en école de rugby

COMITEYVELINESRUGBY.FFR.FR

Essais transformés

Plusieurs collèges des Yvelines proposent une section rugby. Entre cours et entraînements, matchs et études, l’impact sur les jeunes et sur l’ambiance générale est très positif.

La Coupe du monde de rugby ouvre avec une superbe affiche : les Bleus contre les All Blacks. Sur le bord du terrain, il y a Anaëlle, ramasseuse de balle. La jeune fille est scolarisée au collège Guillaume-Apollinaire en section rugby et licenciée au Plaisir Rugby Club. Nous l’avons rencontrée lors des derniers entraînements. « Je vis un rêve. Je vais voir de près le haka des Néo-Zélandais et les Bleus. C’est le Graal » se réjouit la collégienne. Le rugby n’était pas son premier choix sportif. « Mais dès que j’ai essayé, j’ai tout adoré. L’esprit, l’ambiance, la technique, les différents postes. Tout ! ».

Le « bon comportement » est non négociable

Dans le hall du collège Apollinaire et dans le bureau de la principale Nathalie Sandra, les armoires et étagères débordent de coupes. Cela fait plus de 30 ans que le collège a une section rugby (de la 6e à la 3e) qui affiche régulièrement d’excellents classements régionaux et nationaux. Pour intégrer cette section, il y a un pré-

requis insiste Nathalie Sandra : « C’est un sport éducatif qui requiert un cadre. Je suis intransigeante sur le comportement des élèves : ils doivent appliquer les consignes des entraîneurs et des professeurs, s’entraider et se respecter entre eux, et bien sûr, respecter les adultes. »

Pour Jérémy Rozier (lire son portrait p.4243), professeur d’EPS et coach avec Quentin Cubilier, les élèves qui intègrent la section sportive rugby poursuivent un parcours académique et sportif très encadré, l’un ne devant pas faire de l’ombre à l’autre. « Si un élève excelle sur le terrain mais prend du retard dans ses cours, on le remet en soutien scolaire assidu. » En plus du développement de leurs qualités mentales et physiques, ces jeunes acquièrent un réel esprit d’équipe, « qui se reflète en dehors du terrain, auprès des autres élèves du collège ».

Amélioration du climat scolaire

L’impact de la section sportive rugby sur le collège est, de l’avis de la principale, très positif. « On observe une réelle amélioration du climat scolaire grâce à l’esprit collectif et sportif, la transmission des valeurs sportives et olympiques, la compréhension et l’application de règles strictes pour assurer la sécurité sur le terrain et garantir un bon état d’esprit d’équipe. C’est un apprentissage qui leur servira tout au long de la vie. »

Apprentissage de l’encadrement

Les jeunes de la section rugby de Plaisir se frottent aussi au milieu associatif où ils doivent occuper plusieurs postes d’encadrement, via l’Association Sportive. Ils y interviennent en qualité d’arbitre, de reporter, de coach, d’encadrement des élèves plus jeunes. « La transmission de la pratique, des valeurs du sport, entre les plus âgés et les plus jeunes est un levier essentiel du dispositif », explique Jérémy Rozier.

Les collégiens de la section rugby encadrent aussi la relation avec les CM2 dans la transition école-collège sous couvert de rugby et d’olympisme. « Ils animent des ateliers sportifs à caractère rugbystique et permettent de partager l’esprit de la section sportive et de donner envie aux élèves des écoles du secteur de nous rejoindre les années suivantes au collège. Nous évaluons nos élèves de section sportive sur leurs compétences en termes d’encadrement lors de ces journées », conclut le coach que les élèves écoutent sans sourciller et admirent : il est arbitre international et retenu pour la Coupe du monde et les prochains Jeux olympiques Paris 2024 !

Sandrine Gayet

© S.Gayet / CD78

© S.Gayet / CD78

Quand le ballon ovale plaque la maladie

Les vertus du rugby sont nombreuses. Sur la santé tout d’abord. C’est pourquoi ce sport est de plus en plus pratiqué dans les Yvelines dans un souci thérapeutique, sous une formule plus souple : « le Rugby à 5 Santé ». Rencontre au Rugby Club Montesson Chatou (RCMC).

Quand le médecin m’a proposé de faire du rugby en complément des soins, j’ai cru qu’il plaisantait. Deux ans plus tard, me voilà accro au ballon ovale », rigole Marianne, 43 ans, diabétique. Le 13 mai dernier à Montesson, elle a participé à une journée de rugby « pour déborder la maladie », organisée par Laurent Pionnier, dirigeant du RCMC et coach de Rugby à 5 Santé.

Le rugby développe l’estime de soi Car le rugby est désormais référencé comme sport adapté et fait partie des « sports sur ordonnance » comme l’explique Anne Jaffuel-Nedelec, médecin du sport à l’hôpital Poissy-Saint-Germain-en-Laye : « Ce sport collectif mixte véhicule des valeurs humaines fortes et a un réel bénéfice sur les patients. Il développe la combativité, l’estime de soi, le lien social. Car beaucoup de patients ont tendance à s’isoler quand ils sont confrontés à une maladie ». La pratique du Rugby à 5 Santé s’adresse ainsi aux personnes sédentaires ou atteintes d’affection longue durée (cancers, diabète…), disposant d’un certificat médical de la Fédération Française de Rugby.

Sandrine Gayet

LES VERTUS DU RUGBY

Le rugby améliore la souplesse, l’agilité et la coordination motrice. Il favorise le renforcement musculaire, fait travailler le cardio-vasculaire, l’endurance et la respiration. Ce sport enfin, libère les tensions et le stress.

Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, avec Nicole Bristol, maire de Montesson et vice-présidente du Conseil départemental à la journée Rugby Santé à Montesson le 13 mai 2023.

© S.Gayet / CD78

© L. de Cockborne / RCMC

LE DÉPARTEMENT INVESTIT POUR L’AVENIR DE

NOS ENFANTS

Un cartable numérique pour tous les Yvelinois du CM1 * à la 3e

DOSSIER

Une rentrée 2023 riche en nouveautés

Le Département est sur tous les fronts pour favoriser la réussite des élèves et améliorer le cadre de vie des jeunes, des équipes pédagogiques et du personnel. Soucieux de répondre aux enjeux environnementaux, il va privilégier les bâtiments à énergies renouvelables afin que ceux-ci soient moins énergivores mais aussi diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre.

Plus de béton mais du bois et des matériaux biosourcés, comme le chanvre et la paille (lire p.24). Ce concept innovant offre de nombreux avantages au niveau des performances thermiques et phoniques. Cette méthode permet aussi de réduire le bruit ambiant pour les élèves. « Notre volonté est d’offrir le meilleur à notre jeunesse, les constructions nouvelles vont nous permettre de diminuer de façon importante l’impact carbone », détaille Pierre Bédier, président du Département.

Autre nouveauté : les cours de récréation vont être reconfigurées, après une large concertation avec les collégiens qui en seront les utilisateurs. En premier lieu, la nature est réintroduite avec la réalisation d’îlots de fraîcheur, composés de nombreux végétaux afin de permettre aux élèves de profiter de zones ombragées en cas de pics de chaleur. Par ailleurs, il est prévu de repenser les usages des espaces de récréa-

tion dans le but de favoriser le bien-être des collégiens.

Former au numérique

Côté apprentissage, afin de réduire la fracture numérique, les distributions des cartables numériques, composés d’une tablette tactile, d’un clavier, d’une housse, de ressources pédagogiques et d’un accès sécurisé à Internet en classe mais aussi à domicile, vont se poursuivre. 130 000 élèves et enseignants, répartis dans les 113 collèges publics et les 23 privés, seront équipés d’ici à 2026. D’autres actions sont proposées dans le but de donner aux jeunes l’opportunité d’apprendre autrement. C’est le cas par exemple avec le chœur interdépartemental des collèges ou encore le concours d’éloquence et la sensibilisation au développement durable (lire p.26).

Le Département développe également des programmes spécifiques pour accompagner les jeunes pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance, dans leurs parcours scolaire et extra-scolaire (lire p.28-29).

À la cantine, le principe du manger sain et mieux est désormais la règle. C’est en effet la volonté du Département qui entend développer les circuits courts du champ à l’assiette pour les collégiens. L’annonce

faite en mai à l’issue des Assises de l’alimentation est appliquée sans attendre. Il va y avoir encore plus de produits yvelinois dans les assiettes des demi-pensionnaires. « L’objectif est de passer de 12 % à 35 % de circuits courts dans les assiettes des collégiens d’ici fin 2025 », a annoncé Pauline Winocour-Lefèvre, vice-présidente déléguée à la ruralité, à l’agriculture, à l’alimentation et aux circuits courts (lire p.23). Mais les collégiens doivent aussi pouvoir pratiquer des activités variées pour s’épanouir pleinement. Pour cela, les 11-18 ans peuvent profiter du Pass+ pour accéder à une pratique culturelle et sportive (lire p.28).

Yves Fossey

© N.Duprey / CD78

© N.Duprey / CD78

© Y.Fossey / CD78

Davantage de produits locaux dans les cantines

Avec Nicolas & Bertrand, les collégiens ont déjà commencé à s’habituer aux pâtes fermières plutôt qu’industrielles. Avec C’Midy, ils apprennent à découvrir, dans leurs assiettes, la richesse et la qualité des produits issus du terroir yvelinois.

Nicolas Chaussier, à la tête de la marque Nicolas & Bertrand, fabrique des pâtes dans les Yvelines. D’abord agriculteur, il est la 4e génération à travailler dans l’exploitation céréalière de ses parents. Et lorsque son père lui conseille de choisir un autre métier, il s’oriente vers la boulangerie. « Je voulais apprendre quelque chose qui me rapprocherait de l’exploitation plus tard ; donc je me suis tourné vers la boulangerie », explique-t-il. Il y passe quinze ans. Mais l’idée de reprendre l’exploitation ne le quitte pas, et lorsque, en 2016, son père prend sa retraite, Nicolas se lance : il fabriquera des pâtes avec la farine issue de la ferme. « Mon projet c’était de faire des pâtes, parce que cela demande moins de temps que la boulangerie. Quand la production est faite, il faut compter 20h de séchage, on a le temps d’emballer des pâtes ou d’aller faire des interventions dans l’exploitation », analyse-t-il.

Nicolas a beaucoup réfléchi à comment mettre en place un modèle viable. Au fur et à mesure des années, il a agrandi l’exploitation, investi dans des machines pour réaliser ses interventions dans les champs, ainsi que dans celles dont il a besoin pour la fabrication des pâtes. Et puis cette double casquette l’a sauvé, à certains moments. Comme lorsqu’en 2022, une averse de grêle dévaste ses champs : « on se dit “heureusement qu’il y a une diversification”, parce que ça stabilise en attendant les remboursements des assurances, et ça permet de concentrer son attention sur autre chose », se remémore-t-il.

Des pâtes, des pâtes… oui, mais pas n’importe lesquelles La marque Nicolas & Bertrand voit le jour en 2019. Après seulement trois ans d’existence, elle a déjà obtenu le label « meilleur produit de l’année 2023 ». « Je suis la plus petite entreprise

française à avoir obtenu ce prix et j’ai aussi eu le plébiscite par les consommateurs », s’éblouit-il. Déjà distribué dans des enseignes de la grande distribution en Île-de-France, la marque fournit désormais les cantines des collèges yvelinois, via l’opérateur du Département C’Midy. Après un galop d’essai à Rambouillet, Nicolas & Bertrand a commencé à alimenter tous les collèges du département. Sa présence récente aux Assises de l’alimentation témoigne par ailleurs de son engagement dans le manger-mieux. « Mes pâtes sont fabriquées avec le blé de mon exploitation, les œufs d’une ferme voisine, le blé est écrasé aux moulins Guiard et de Versailles… C’est une grande fierté de travailler avec les cantines départementales : j’alimente les enfants, et les enfants c’est l’avenir. Si je peux aider à leur enseigner qu’il faut manger local, alors on aura avancé », indique-t-il.

Et aussi des assiettes variées La rentrée apporte son lot de changements avec l’augmentation de volumes de certains produits ou l’arrivée de nouvelles filières. C’est le cas des pommes de terre de la ferme d’Orsonville, des carottes de Boinville-en-Mantois, des pommes et poires d’Ecquevilly, des choux de Bouafle ; il y aura également davantage de lentilles de l’Huilerie de la Plaine de Versailles, plus de salades bio de Montesson… Et également plus de yaourts de la ferme de Viltain à Jouy-en-Josas. Enfin, des nouveautés, comme l’huile de colza de l’Huilerie de la Plaine de Versailles, les glaces Alpérel de Trappes, les yaourts de la ferme de Grignon à Thiverval-Grignon. Les abattoirs Harang de Houdan, qui jusqu’alors fournissaient les cantines en sauté de porc, livreront désormais d’autres morceaux tels que de l’émincé, des rôtis ou des côtes.

Juliette Bencivengo

À LA SUITE DES ASSISES DE L’ALIMENTATION...

Dans le cadre de la nouvelle politique agricole et alimentaire que le Département souhaite déployer à la suite des Assises de l’alimentation qui se sont déroulées de février à mai, le Département a acté d’augmenter fortement les approvisionnements yvelinois dans les cantines. Les techniques de cuisine et les recettes vont être adaptées au fur et à mesure pour introduire davantage de viande, de légumineuses et de céréales locales tout en maîtrisant le gaspillage alimentaire. Enfin, une mutualisation des pratiques entre le Département et les communes va être lancée concernant les approvisionnements auprès des producteurs locaux.

« Moi j’ai hâte d’être au collège. Les grandes sœurs et les grands frères de mes copines, disent toujours que la cantine y est vraiment meilleure »

Chloé élève de CM1 dans les Yvelines.

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Collèges : du bois à la place du béton

Fini le béton ! Le coup d’envoi de la construction du tout premier collège en bois des Yvelines a été donné cet été à Verneuil-sur-Seine. Le futur établissement d’un nouveau concept doit être livré pour la rentrée 2025.

Le Département a décidé de s’engager dans une démarche ambitieuse en matière de transition environnementale pour la réalisation de nouveaux collèges. Il a choisi de construire autrement en remplaçant le béton par le bois. Pour justifier sa position, il s’appuie sur un bilan carbone de 2020 qui présentait les collèges comme deuxième poste énergivore dans l’empreinte environnementale.

Le premier établissement de la série va être aménagé à Verneuil-sur-Seine. Le bois proviendra des forêts françaises et les modules seront préparés par un fabriquant des Herbiers en Vendée. Les éléments de construction seront usinés sur-mesure en atelier, puis préfabriqués avant d’être acheminés sur le chantier. « Les fondations seront en béton mais pour le reste du bâtiment, nous utilisons du bois pour la structure et des matériaux naturels comme la paille pour l’isolation », indique Romary Boutot, directeur des bâtiments du Département des Yvelines. Le calendrier du projet est désormais

établi. Le chantier a commencé cet été et il est prévu d’effectuer une opération en plusieurs phases afin de poursuivre l’accueil habituel des collègiens. Si une partie des cours sera maintenue dans les classes, des locaux modulaires ont été mis en place afin d’y installer les élèves durant les phases transitoires. Le chantier va se dérouler en deux étapes. « La première partie du bâtiment va être construite à 50 % sur l’actuelle cour de récréation de l’été 2023 à l’été 2024, explique Romary Boutot. Puis de l’été 2024 à l’été 2025, il y aura des démolitions afin de pouvoir réaliser la seconde partie du bâtiment ».

Puits de lumière naturelle, îlots de fraîcheur pour permettre aux collégiens de profiter de zones ombragées, espaces végétalisés… Le nouvel établissement, d’un coût estimé à 45 M€ totalement financés par le Département des Yvelines, accueillera 800 élèves contre 700 actuellement.

Après Verneuil-sur-Seine, d’autres chantiers seront lancés dans la foulée, notam-

ment Sartrouville, La Celle-Saint-Cloud ou encore Vélizy et Magny-les-Hameaux. Ces établissements font partie du programme estimé à 500 M€.

Yves Fossey

Pour en savoir plus sur la contribution du Département aux objectifs climatiques, vous pouvez consulter son rapport d’activité de développement durable 2022 sur www.yvelines.fr/publication

Qualité de vie : retour sur les travaux de l’été

Plusieurs dizaines de chantiers ont eu lieu dans les collèges et différents locaux administratifs durant les vacances scolaires. Cela afin d’améliorer le cadre de vie des élèves et du personnel et de poursuivre la transition énergétique. Coût total de l’opération : 26 M€ totalement financés par le Département.

Comme chaque année, les équipes de la Direction des Bâtiments du Département se sont fortement mobilisées durant l’été. Elles mettent à profit les congés estivaux pour intervenir massivement dans les bâtiments dont elles assurent l’entretien. Rénovations, mises aux normes, isolation, peinture, accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, ascenseurs, éclairage… Cette vaste opération concerne pas moins de 52 collèges ainsi que 19 autres bâtiments du Département. « Durant la période estivale, les lieux sont vides, ainsi il n’y a aucun impact ni aucune nuisance sur le fonctionnement de l’établissement », explique la Direction des Bâtiments. L’amélioration de la performance énergétique des lieux fait partie des priorités. Ainsi, des travaux de remplacement et de modernisation des installations d’éclairage, de chauffage et de ventilation ont notamment été réalisés dans sept collèges. « L’objectif de ce programme de travaux, qui concerneront 24 collèges jusqu’en 2025, est de diminuer de 31 % la consommation d’énergie de ces collèges et de 39 % les gaz à effet de serre ». Outre l’entretien et la modernisation des équipements, le but de l’opération est également de garantir la sécurité des usagers, de rendre les locaux plus accessibles et aussi de développer les nouveaux outils d’apprentissage et l’accès au numérique.

Alors qu’une grande majorité des travaux a été effectuée durant la période estivale, quelques chantiers d’envergure vont se poursuivre jusqu’à l’automne voire jusqu’à la fin de l’année ou même jusqu’à l’été 2024. Les interventions sont en effet plus lourdes dans certains établissements. C’est le cas par exemple au collège Sully à Rosnysur-Seine (3 M€), Flora-Tristan à Carrières-sous-Poissy (2,6 M€),

Montcient à Gaillon-sur-Montcient (1,8 M€), Paul-Verlaine aux Mureaux (1,2 M€) ou Jacques-Cartier à Issou (1 M€).

Yves Fossey

Agir pour les collégiens

Le Département accompagne les collèges de bien des manières. En proposant une offre pédagogique annuelle, conçue en lien avec les services académiques, il complète les enseignements et donne aux collégiens l’opportunité d’apprendre autrement.

L’engagement du Département en faveur du développement durable passe aussi par la sensibilisation des jeunes aux enjeux environnementaux. Cette année, la 1re édition de la journée du développement durable a réuni près de 400 collégiens et une vingtaine de partenaires. Cette journée a également été l’occasion de remettre les prix du concours « Collège Durable » aux quatre établissements Yvelinois les plus investis. Tout au long de l’année scolaire, le Département contribue à l’éducation à la nature des collégiens à travers le dispositif pédagogique Ecolog’Y qui leur offre la possibilité de comprendre puis d’agir pour l’environnement (biodiversité, valorisation des déchets…). Ouverture culturelle et découverte du patrimoine étaient, comme chaque année, encore au programme des actions pédagogiques avec le Chœur interdépartemental des collèges, en partenariat avec le département des Hauts-deSeine, dont la représentation finale à la Seine musicale de Boulogne-Billancourt

a réuni quelque 250 collégiens. Inès, en 6e au collège des Grands Champs de Poissy, confiait la veille de l’événement : « je suis fière de chanter, dans cette salle qu’on vient de découvrir pour la première fois, devant mes parents ». Les 5 000 collégiens à Versailles ont également fait des heureux. Nour, en 3e au collège Galilée de Limay, a « apprécié découvrir le château de Versailles sous un autre angle avec cette journée ». D’autres actions pédagogiques ont rencontré leur public et permis aux collégiens de développer leurs talents, leur aisance à l’oral ou leur créativité : concours d’éloquence, atelier d’écriture, concours vidéo.

2023-2024, olympisme, sciences, langues et inclusion à l’honneur Outre certains projets reconduits et étoffés cette année – tels qu’Ecolog’Y, ou encore la journée Parasco’lympique (lire p.27) –, le Département a souhaité proposer de nouvelles actions afin de mettre en avant les sciences, les langues et l’inclusion.

« Avenir sciences », notamment, est une action visant à faire découvrir des métiers scientifiques aux jeunes grâce à une marraine, chercheuse. Destinée aux élèves de 4e et de 3e, cette action s’articulera autour de rencontres, de visites de laboratoires et d’ateliers en classe. En ce qui concerne les langues, certaines activités comme les ateliers d’écriture, le concours d’éloquence ou « faites vos jeux », qui consiste à créer un jeu vidéo tout en s’initiant à l’intelligence artificielle, pourront être menées en anglais. Enfin, avec l’action « Une lettre à nos aînés », le Département souhaite favoriser les liens intergénérationnels tout en développant les compétences à l’écrit des jeunes. Tout un programme !

Scannez le code pour accéder à l’offre pédagogique 2023/2024 complète

Juliette Bencivengo

Le Chœur interdépartemental des collèges lors des dernières répétitions à la Seine musicale, le 12 juin dernier.

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J. Bencivengo / CD78

SENSIBILISATION

À la découverte du Parasport

L’Institut de Santé Parasport Connecté (ISPC) soutenu par le Département des Yvelines, a organisé une journée de découverte et d’initiation aux sports paralympiques pour les élèves du collège Maryse-Bastié de Vélizy. D’autres journées similaires devraient avoir lieu dans le territoire.

Une journée « inoubliable » de l’avis des centaines de jeunes invités à pratiquer des parasports : basket-fauteuil, ping-pong-fauteuil, para-volley, marche avec des prothèses… cette découverte s’est déroulée à l’espace Vazeille de Vélizy-Villacoublay, retenu comme centre de préparation aux Jeux de Paris 2024.

Olivier de La Faire et Marie-Hélène Aubert, conseillers départementaux étaient présents. « Le Département est l'un des partenaires clés de l’Institut de Santé Parasport Connecté et soutient des initiatives comme cette journée », déclarent les élus.

Pour les collégiens, une journée 100 % réussie

« C’était super ! J’aimerais bien que l’on en fasse plus souvent durant l’année scolaire » , déclare Julia, collégienne de 4e Son camarade Paul, passionné de basket a adoré l’initiation au basket-fauteuil : « C’est bien plus dur assis que debout ! Il faut avoir plus de force dans les bras pour impulser le lancer. Pour moi, c’était comme pratiquer un nouveau sport. Franchement, à refaire ! » Même écho pour le ping-pong en fauteuil. Difficile mais à refaire. « J’étais complètement perdu », s’esclaffe Armand. « Super difficile de manœuvrer le fauteuil pour rattraper la balle ou se mettre dans les bonnes positions. Maintenant, je vais regarder des vidéos de parasport »

En amont de l’événement, les collégiens, accompagnés de leurs professeurs avaient préparé une exposition de textes et de photos sur l’histoire olympique ou sur des athlètes qui ont participé à des Jeux paralympiques.

« Cela m’a fait découvrir des sportifs inconnus que l’on ne voit jamais à la télé », explique Pierre, élève de 3e

Partager, pratiquer pour comprendre C’est le professeur François Genêt, président de l’Institut de Santé Parasport Connecté (ISPC) qui a imaginé et initié cette journée avec la complicité de Laurent Fresnel, professeur d’EPS au collège Maryse-Bastié. « Si le sport permet de vivre plus longtemps en meilleure santé, cela devient aussi une question d’autonomie pour les personnes en situation de handicap », explique François Genêt. « Une journée comme celleci doit permettre de changer le regard sur le handicap dès le plus jeune âge ».

Sandrine Gayet

L’INSTITUT DE SANTÉ PARASPORT UNIQUE AU MONDE

L’institut de Santé Parasport verra le jour sur le site de Bécheville - Les Mureaux. Il sera le premier institut au monde dédié exclusivement au parasport-santé. La première pierre de l’Institut sera posée au moment des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. L’ISPC mobilisera, sur un seul site, un écosystème de compétences médicales, scientifiques, pédagogiques et technologiques dédiées à l’évaluation du sport loisir adapté, au parasport-santé, à la détection puis à l’accompagnement des hauts potentiels ; à la formation des professionnels de santé dédiés ; à la recherche sur l’amélioration des performances des sportifs en situation de handicap et de leurs appareillages.

Environnement : le Département sensibilise les jeunes

Tous les ans, le Département prévoit des actions de sensibilisation à destination des collégiens dans les espaces naturels sensibles (ENS). L’année scolaire qui commence n’échappe pas à la règle. Cette fois, cinq thématiques ont été retenues : « découverte de l’environnement », « devenir un petit ornithologue », « découvrir et accueillir la biodiversité dans mon établissement », « de l’arbre au bois » et « apprenti forestier ». Quatorze projets pédagogiques ont été sélectionnés pour l’exploration de ces sujets. Ils seront suivis par des classes, des groupes d’éco-délégués ou des clubs nature de collèges.

Quel que soit le thème abordé, chaque projet pédagogique comprendra cinq séances de 2h30 chacune, dont une – a minima – se déroulera dans un Espace Naturel Sensible. Pour mener à bien ces projets, le Département fait appel à des partenaires associatifs tels que Ville verte, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) ou encore Fans de forêt. Hors transport et matériel pédagogique, le Département prend à sa charge tous les frais afférents aux projets. Au-delà des projets pédagogiques au long cours, le Département organise également tous les ans, pour les collèges, des sorties dans ses ENS lors de journées thématiques.

Pass+ : un dispositif gagnant-gagnant

S’il rencontre un succès de plus en plus important d’année en année, le Pass+ va voir son offre encore élargie pour toucher à la fois plus de jeunes et davantage de structures.

Le Pass+ a trois ans. Ce dispositif, qui permet aux jeunes de bénéficier d’une aide financière pour pratiquer une activité culturelle ou sportive, rencontre un franc succès. Entre 11 et 18 ans, et jusqu’à 21 ans sous conditions, les jeunes scolarisés ou domiciliés dans les Yvelines peuvent donc profiter d’un porte-monnaie électronique de 80 € et jusqu’à 100 € pour les boursiers. À l’issue de la 3e année de mise en œuvre du dispositif, ce ne sont pas moins de 74 000 jeunes qui en bénéficient, et 1 638 organismes affiliés qui, par ce biais, ont réalisé 4,7 M€ de transactions. Une manne tant pour les Yvelinois que pour les organismes, dont nombre d’entre eux ont vu une réelle augmentation de leurs adhésions. « Grâce au Pass+ on voit des jeunes ne plus hésiter à prendre un abonnement à l’année », expliquait Cécile Avédikian, professeur et chorégraphe de danse hiphop de l’association Start 2 Step Academy à Mantes-la-Jolie, lors des premières rencontres Affiliés Pass+, fin juin.

Élargir l’accès

Cette année, le Département a choisi de faire évoluer le Pass+ et d’apporter des nouveautés. Depuis juin déjà, les conditions d’accès au dispositif sont élargies afin de toucher plus de jeunes de 19 à 21 ans bénéficiant de programmes d’aide au logement. L’année dernière, les jeunes majeurs suivis par les services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), hébergés en foyer de jeunes

travailleurs et/ou en contrat jeune majeur, pouvaient bénéficier du Pass+ à hauteur de 100 €. La création d’un programme d’ambassadeurs affiliés au Pass+ a également été approuvée afin de promouvoir le dispositif auprès de leurs pairs et, bien entendu, des jeunes. Le montant du porte-monnaie destiné aux jeunes suivis par l’ASE passera à 100 € en cours d’année. Enfin, la carte physique Pass+ est supprimée pour que le seul usage dématérialisé du dispositif soit conservé.

Mettre en avant la culture

Le programme d’ambassadeurs affiliés au Pass+ permettra, notamment, de faire connaître le dispositif à davantage de structures proposant des activités culturelles. Car à l’heure actuelle, les organismes culturels représentent 27 % du total des affiliés, et le Département aspire à davantage d’équilibre dans le choix proposé aux jeunes. Maëlle Boisivon, cheffe de projets au Département, notamment en charge du Pass+, tempère : « même si elles sont moins nombreuses que les organismes sportifs, les entités culturelles progressent et on arrive à renforcer l’affiliation de ces structures ». Tant mieux, car les associations culturelles ont tout à gagner avec ce dispositif, elles qui voient par ce biais le nombre de leurs adhésions augmenter.

Juliette Bencivengo

Juliette Bencivengo

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N.Duprey / CD78

À voir sur « L’école des 4 z’Arts de Magnanville, affiliée Pass+ »

ÉGALITÉ DES CHANCES

Un chemin de découvertes mutuelles

Le parrainage de proximité est encore peu connu. Il permet de nouer une relation privilégiée avec un enfant d’origine modeste, de lui apporter soutien et ouverture sur d’autres horizons. Rencontre avec Kandé et Assita, 12 ans, et Martine, devenue marraine via l’association Un Enfant Une Famille soutenue par le Département.

Kandé et Assita sont des jumelles fusionnelles.

Bonnes élèves au collège Le Village de Trappes, elles vivent une situation familiale un peu décousue. Pour les services sociaux qui les suivent, le parrainage de proximité semblait être la bonne formule pour les aider à s’épanouir et à ne plus être tout le temps ensemble.

Depuis quelques mois, elles ont chacune une marraine avec qui elles partagent des moments privilégiés les mercredis et certains week-ends, tissent des liens, font plein d’activités.

« Avec Martine, on a fait du bateau-mouche sur la Seine, un atelier de fabrication de savons à Rambouillet, visité le château de Versailles. Avec ma marraine, on fait beaucoup de pâtisseries, de la peinture, on va au cinéma quand il fait froid, on déjeune dans son jardin quand il fait beau. On fait plein de choses », raconte Kandé qui est férue de littérature et a découvert les poèmes de Baudelaire qu’elle adore et récite à sa marraine. Cet été, elle est partie quelques jours en Normandie avec Martine et son époux Didier, où elle a pu découvrir la mer.

Sa sœur Assita partage également avec Corinne, sa marraine de proximité plein de bons moments, le Museum national d’Histoire naturelle restant l'un de ses « meilleurs souvenirs » avec le château de Versailles.

Les bienfaits du parrainage sur le moral

Selon une étude réalisée par l’association France Parrainages, 92 % des enfants parrainés se sentent plus heureux. Plus de huit enfants accompagnés sur dix pratiquent de nouvelles activités et découvrent de nouveaux endroits. Le parrainage a également un effet bénéfique sur le comportement des enfants, sur leur relation avec leurs parents et sur leur scolarité.

Pour les jeunes issus de familles fragilisées, parfois monoparentales, la présence d’un parrain/ marraine ouvre l’enfant sur un autre environnement et offre, à la maman ou au papa solo, un moment de répit. Une formule gagnante pour tous.

« On s’apprivoise doucement »

Pour Martine, être marraine de Kandé, c’est un cadeau. « Nous apprenons à nous connaître au même rythme, avec nos pudeurs, nos réserves, nos questions. On s’apprivoise doucement, sans jugement, en pleine confiance mutuelle. Elle sait qu’elle peut m’appeler quand elle veut, me parler de tout ce qui la tracasse si elle le désire. Je suis là pour elle, sans pour autant me substituer à ses parents. Cette forme de parrainage c’est un lien du cœur super fort ».

Sandrine Gayet

PARRAINEZ UN ENFANT

Le Département soutient les associations « Parrains par Mille » et « Un Enfant Une Famille ». « Avoir une marraine ou un parrain de proximité, c’est un pas de plus vers l’égalité des chances ou de nouvelles opportunités pour les enfants protégés », explique Juliette Gaillac-Janon, responsable de projets « Égalité des Chances » au Département.

Plus d'infos : ppm-asso.org et unenfantunefamille.org.

© M.Richard

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M.Richard

Maternelles : les PMI veillent sur la santé de nos enfants

Parmi leurs nombreuses missions, les centres de protection maternelle et infantile (PMI) sont chargés de réaliser un bilan de santé des enfants en école maternelle (BSEM). Quels dépistages ou examens y sont réalisés et comment les parents restentils acteurs de la santé de leurs enfants ?

Le BSEM est l'une des priorités du Département des Yvelines afin de garantir l’égalité des chances des enfants scolarisés. Il est parmi les trois meilleurs départements de France en termes de couverture en moyenne section, avec près de 17 000 examens (soit 91 % des enfants scolarisés). Les Yvelines étendent aujourd’hui cette activité à d’autres tranches d’âge, en concertation avec l’Éducation nationale.

Tous les ans, ces bilans obligatoires mobilisent les équipes, en parallèle des 50 000 consultations annuelles en PMI. De l’organisation des visites au suivi de potentiels examens prescrits, différentes étapes sont nécessaires pour que les infirmières, médecins et agents administratifs puissent mener à bien leur mission.

À Versailles, il y a environ 1 000 enfants à voir chaque année, répartis dans une vingtaine d’écoles. « Nous commençons dès septembre pour répondre à l’objec –tif du Département d’effectuer 100 % des BSEM », explique Céline Garcia, infirmière.

L’été, les secrétaires demandent aux directeurs d’écoles publiques ou privées sous contrat les listes des enfants devant être vus par une infirmière pour le BSEM. Certains doivent être vus directement en binôme avec un médecin de PMI. « Nous pouvons proposer directement ce type de rendez-vous afin de mettre en place les orientations nécessaires au plus vite », précise Marie-Caroline Marck, infirmière. Les convocations peuvent alors être préparées et remises aux établissements. Tous les parents sont conviés au bilan par un infirmier mais leur enfant ne peut être vu par un médecin que si l’un d’entre eux est présent. Les résultats sont transmis sous enveloppe cachetée dans le carnet de santé. « Il est important de respecter le secret professionnel », précise l’équipe de la PMI.

Dépistage ou examen : dans tous les cas des recommandations peuvent être faites

Les infirmières effectuent un dépistage concernant tous les potentiels problèmes

visuels, auditifs, dentaires, de vaccination, de troubles du langage, de comportement, de motricité, de poids et de taille, proposant un approfondissement au besoin comme le précise Murielle Casagrande : « Si on a repéré un souci de langage, de comportement, de la motricité ou de l’IMC, on propose systématiquement un nouveau RDV avec le médecin de la PMI ».

Environ, 40 % des enfants vus bénéficient d’au moins une orientation spécialisée. Sur certains sujets-clés de l’égalité des chances, le Département et ses partenaires proposent également un accompagnement des familles, par exemple sur le développement du langage (1 enfant sur 6 présente un retard) pour offrir aux parents un premier niveau de prise en charge.

Pour en savoir plus sur les missions des PMI rendez-vous sur www.yvelines.fr/pmi. Vous pouvez aussi contacter Allô PMI au 01 30 836 100 WWW.YVELINES.FR/PMI

Juliette Bencivengo

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Avec Yes+, les seniors se divertissent

Yes+, c’est un programme solidaire et intergénérationnel créé par le Département et piloté par l’agence Autonomy. Il accompagne les seniors toute l’année : visites de convivialité, sorties collectives. De nombreuses initiatives sont développées par les opérateurs YES+ (CCAS* et Services d’aide à domicile) financés par le Département. Des moments chaleureux pour rompre l’isolement des personnes âgées.

J’ ai vraiment l’impression d’être une charge pour la société, de ne plus servir à rien », se désole Émilien, 79 ans. Ça, c’était avant son inscription à Yes+. Aujourd’hui, il a un carnet de bal bien rempli et a retrouvé « l’envie de » sortir, rire, échanger, faire quelque chose.

Pour Ana Demaille, directrice de la résidence Les Chênes Verts du Chesnay-Rocquencourt, « le bienfait des ateliers collectifs est immédiat. Ces rendez-vous que nous proposons sont essentiels pour créer du lien. Nous avons même un couple qui s’est formé ! ».

Yoga-peinture

au musée Maurice-Denis

En plus des visites à domicile, des balades, des échanges téléphoniques, YES+ propose des animations collectives. C’est dans ce cadre que le musée départemental Maurice-Denis a mis en place le programme « Après-midi épatants » pour les seniors, notamment des ateliers yogapeinture.

Le groupe a eu droit à une visite guidée par Sophie, professeur de yoga et médiatrice artistique. Elle leur a révélé les secrets de

la création de certains tableaux, expliqué le lien entre les couleurs et l’impact sur les sens, le bien-être que des toiles peuvent procurer.

Dans certains pays, au Canada notamment, des études ont démontré les bienfaits de l’art sur la santé et le moral. À tel point que les médecins peuvent même prescrire des « ordonnances muséales » pour envoyer leurs patients dans les musées. L’idée fait son chemin en France et des initiatives émergent chez nous.

C’est dans cet esprit de recherche d’apaisement, et de relaxation que Sophie conduit le groupe au gré du musée. Vient ensuite la partie pratique lors de l’atelier aquarelle où chacune élabore un dessin, abstrait ou figuratif, avec les couleurs et motifs qui l’inspirent.

« Je n’avais jamais fait de dessin, c’est apaisant, j’aime beaucoup » confirme Micheline.

Cindy, étudiante et agent de convivialité YES+, aime ce dispositif dont bénéficie sa grand-mère depuis quelques années : « Je me sens utile, c’est super enrichissant. Ce job, il me fait prendre en maturité ».

« OYESPLUS »

LA NOUVELLE PLATEFORME D’INSCRIPTION !

Le Département des Yvelines et son Agence AutonomY facilitent l’accès des seniors et les candidatures des étudiants au dispositif YES+, en créant une plateforme unique d’inscription : oyesplus.fr. Créé en 2020, YES+ (Yvelines Étudiants Seniors+) propose aux étudiants et aux bénéficiaires du RSA un emploi rémunéré et solidaire. Grâce à des visites et/ou des appels de convivialité réalisés par des étudiants, les seniors bénéficient de véritables interactions sociales, essentielles pour leur bien-être. Les lycéens de plus de 16 ans et les étudiants peuvent candidater. Gratuit pour les seniors, YES+ est désormais déployé toute l’année.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur OYESPLUS.FR.

Sandrine Gayet

© S.Gayet / CD78

© S.Gayet / CD78

* Centre communal d'action sociale

La cybersécurité, l’affaire de tous

Les premières Assises de la Cybersécurité se sont déroulées le 6 juin à la ferme du Manet à Montigny-le-Bretonneux. Cette journée organisée par Seine-et-Yvelines Numérique (SYN), l’opérateur du Département, avait pour objectif de sensibiliser les acteurs publics à la menace cyber.

On a souhaité faire des Assises spécifiques sur la cybersécurité car cet enjeu préoccupe de plus en plus de collectivités locales, qui manquent de moyens pour lutter efficacement, explique Laurent Rochette, directeur général de SYN. Et puis, on a, dans la prochaine période, la Coupe du monde de rugby et les JOP 2024. On sait très bien, en regardant ce qui s’est passé dans les autres pays qui ont accueilli ces manifestations, qu’il y aura une vague de cyberattaques extrêmement importante ». Durant les Jeux de Tokyo, il y a eu cinq milliards de tentatives de cyberattaques, ont souligné les intervenants des Assises.

La sénatrice des Yvelines, Toine Bourrat, a ainsi rappelé qu’en 2022, plus de 800 sites sensibles avaient été touchés par une cyberattaque et qu’il fallait se mobiliser : « Il faut en France créer une culture de la cyberdéfense. Seine-et-Yvelines Numérique y contribue grandement, ces Assises en sont la parfaite illustration ». Éric Glace, le spécialiste de la cybersécurité chez Seine-et-Yvelines Numérique a présenté le bilan 2022 publié par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Il en ressort que même si le nombre d’attaques semble s’être stabilisé en France en 2022, la cybermenace reste très forte.

« La question n’est plus de savoir si l’on va être touché, mais quand », explique l’expert de SYN.

« On est passé d’un monde avec des risques faibles à une pandémie mondiale de cyberattaques » ajoute Denis Boyer, officier de police judiciaire, chargé de mission « sensibilisation-risque de Cybermalveillance ».

La bonne nouvelle ? La cybermenace peut être évitée. « Le cyberattaquant est paresseux. Il va au plus simple, au moins protégé », souligne Éric.

Et comme l’a martelé Pierre Bédier, président du Département des Yvelines, la cybersécurité « est la priorité des prio-

rités. Si le système informatique plante, tout le reste plante. Quelle que soit la taille de la collectivité concernée, le pire peut arriver ».

Des métiers dédiés à la cybersécurité

D’ici 2025, les institutions françaises ont pour objectif de doubler le nombre d’emplois dans la cybersécurité, passant de 37 000 en 2021 à 75 000 emplois en 2025.

Cryptologue, cybercombattant, RSSI (responsable de la sécurité des systèmes d’information), architecte réseaux, analystes des menaces, analyste « forensic » (analyse le réseau après une attaque), « bleu », « rouge » et « violet » teamers (analyses des niveaux de sécurité et des parades…), la cybersécurité englobe aujourd’hui 61 métiers, certains complètement nouveaux.

Dans les Yvelines, une école forme les experts

L’École 2600 basée à Montigny-leBretonneux, forme les experts de la sécurité des données, des systèmes et des réseaux. Les étudiants suivent un cursus de 3 ans en alternance. L’école a aussi créé un écosystème autour de la cybersécurité avec un réseau d’entreprises et de chercheurs et lancé un incubateur de start-up spécialisées. « Nous ne sommes pas une halte-garderie pour geeks à capuche » sourit Valérie de Saint-Père, cofondatrice de l’École 2600. Que ce soit en entreprise, en groupe, en mode projet, « tout est fait pour créer une expérience qui pousse chacun à se dépasser, s’écouter, se respecter et porter collectivement certaines valeurs cardinales. »

« Nous recevons près d’un millier de candidatures, explique Axel Dreyfus l'un des cofondateurs. Nous faisons une sélection très poussée, sur leurs compétences, leurs techniques et bien sûr leur motivation. »

Les étudiants inscrits viennent d’écoles d’ingénieurs mais aussi de sciences politiques, de sociologie, de droit avec tout de même une bonne base scientifique.

Un écosystème « cyber » L’école s’appuie sur un écosystème d’entreprises partenaires et commence à incuber des « start-up » spécialisées. « En face de nous, il y a des cy-

berattaquants, multiples, issus de divers profils et métiers. Nous devons mettre en miroir des experts, des cyberdéfenseurs avec une éthique forte, l’envie de défendre et protéger les citoyens, les entreprises, les collectivités ».

L’enjeu de la cybersécurité est énorme surtout qu’il n’y a pas encore suffisamment d’experts, de cyberdéfenseurs. Un métier en tension : 35 000 postes à pourvoir en France, 220 000 en Europe, et 4 millions dans le monde.

Pour en savoir plus Seine-et-Yvelines numérique : WWW.SY-NUMERIQUE.FR

Pour en savoir plus sur l’École 2600 : ECOLE2600.COM

Sandrine Gayet

© N.Duprey / CD78

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Campus Paul-Cézanne, un chemin vers la vie active

Un nouveau pôle a été créé à l’initiative du Département pour remettre le pied à l’étrier aux jeunes décrocheurs, aux bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA) et aux demandeurs d’emploi. Ouvert depuis octobre 2022, c’est au total 980 personnes qui sont passées dans ce campus d’apprentissage unique.

Changement de destination pour l’ancien collège Paul-Cézanne de Mantes-la-Jolie, qui a fermé à l’été 2021. L’établissement, situé au cœur du quartier du Val-Fourré, a été transformé en campus d’apprentissage. Ce pôle unique représente une réelle opportunité pour les jeunes décrocheurs, les bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA) et les demandeurs d’emploi. « Le taux d'emploi est très faible dans les quartiers prioritaires, explique Pierre Bédier, président du Département, qui s’est rendu sur place en

juin dernier. Notre but est de répondre à un besoin. Ce public espère des formations courtes et qualifiantes mais aussi un système très pratique. C’est la raison pour laquelle cet établissement a vu le jour ».

Le site, dirigé par Philippe Pascal, et géré par Élisabeth Figueiredo, comprend quatorze structures de formation, proposées avec le concours d’entreprises et d’associations, entre autres dans les secteurs du maintien à domicile, des métiers du bâtiment, de la coiffure du numérique, ou encore l’encadrement

en centre de loisirs et aussi des cours de Code pour le permis de conduire. « Ce type d’établissement n'existe nulle part ailleurs, poursuit-il. Si le système fonctionne, nous pourrions l'implanter à Trappes, aux Mureaux ou à Chanteloup-les-Vignes, là où le taux de chômage des jeunes est important ».

Offrir un parcours de réussites

Les jeunes décrocheurs, les bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA) et les demandeurs d’emploi disposent d’un outil pour les aider à entrer dans

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Y.Fossey / CD78

la vie active. Le but est d’offrir un parcours de réussites aux apprentis et aux stagiaires en leur permettant de préparer des formations qualifiantes mais aussi un diplôme, du CAP au Bac pro en passant par le niveau Bac +3.

Parmi les formations, l’école du numérique Start-Zup a récemment ouvert ses portes. Elle séduit déjà de nombreux prétendants. Des personnes de tout âge viennent y acquérir les compétences exigées par les entreprises. En quelques semaines, les étudiants assimilent des connaissances pour développer des sites internet ou pour créer des plateformes de gestion pour les entreprises. « Le secteur qui est en pleine croissance manque de candidats compétents, explique l’un des encadrants. Avant il fallait un Bac +5, aujourd’hui avec une certification on peut entrer par la petite porte puis gravir les échelons ». À la suite d’une formation de six mois et d’un stage en entreprise de trois mois, les élèves sont opérationnels pour prendre un poste dans le domaine du numérique.

Le campus s’agrandit

Dans le bâtiment voisin, le salon de coiffure a ouvert dès le lancement du campus. C’était l’une des premières formations à être proposée au sein de l’établissement. « Nous avons commencé avec une poignée d’élèves, explique une enseignante. Des travaux de modernisation ont été réalisés afin d’augmenter notre capacité d’accueil. Désormais dotés d’équipements neufs nous avons plus d’une vingtaine d’apprentis ».

Le campus Paul-Cézanne va grandir. Un nouveau cap devrait être franchi en

2025 avec l’ouverture de locaux dédiés aux métiers de bouche, entre autres la boucherie, la boulangerie et la cuisine, en partenariat avec la Chambre des métiers des Yvelines. D’importants travaux vont être lancés à l’intérieur des bâtiments afin d’y aménager des salles de cours appropriées et des laboratoires de travail. Déterminé à répondre aux besoins des personnes à la recherche d’une formation pour entrer la vie active, le Département a prévu d’élargir le dispositif. L’ancien collège André-Chénier, situé dans le quartier, va lui aussi être transformé en centre d’apprentissage spécialisé dans le domaine du BTP. Il accueillera les jeunes qui souhaitent apprendre un métier du bâtiment et des travaux publics. Afin de faire découvrir ses différentes formations, le Campus organise des portes ouvertes courant octobre.

WWW.APPRENTISSAGE-FORMATIONCMA78.FR/LE-CAMPUS-DE-MANTES

LES BRIGADES VERTES, APPRENDRE UN MÉTIER EN CONTRAT PEC

Yves Fossey

Les dispositifs Parcours emploi compétences (PEC) sont des contrats aidés permettant aux personnes bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA) de profiter d’un contrat d’un an pour se former à un métier. Le Département des Yvelines a créé en 2017 les Brigades vertes, dispositif triennal cofinancé à hauteur de 2,5 M€ par le Fonds social européen (FSE). Au travers de ces Brigades, les agents embauchés peuvent apprendre un métier : maraîchage, élagage, entretien des espaces verts, fleuriste, spécialiste de la biodiversité ou forestier. En 2022, 114 agents sont passés par les Brigades vertes. Au terme de leur contrat, 53 % ont trouvé un emploi (CDD, CDI, Intérim...). Au Département, il existe plusieurs parcours PEC, comme dans les métiers de l’accueil ou de la restauration scolaire. Cela représente 13 % des effectifs totaux de l’institution. Vous êtes au RSA et êtes intéressé par les Brigades vertes ? Parlez-en à votre conseiller Pôle Emploi, il pourra transmettre votre candidature à ActivitY’. Si vous passez par un Territoire d’action départementale (TAD) des Yvelines, c’est votre coordinateur de parcours en insertion professionnelle qui remettra votre candidature à ActivitY’.

Campus de Mantes, 7 rue Paul Gauguin, 78200 Mantes-la-Jolie.

© Y.Fossey / CD78

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Invitations hors du temps à la Madeleine

Au sein des remparts du château de la Madeleine à Chevreuse, les visiteurs ont écouté des histoires d’épopées médiévales, découvert la vie quotidienne au Moyen Âge. Des reconstitutions historiques qui vont se poursuivre, avec notamment l’invasion des Vikings les 7 et 8 octobre.

Gòdàn daginn » les Vikings ! (« Bonjour » en vieux norrois). Les Vikings qui semaient la terreur en Europe vont débarquer à Chevreuse et installer leurs campements au sein des remparts de la forteresse médiévale. Une immersion au IXe siècle, quand l’envahisseur occupait les îles de la Seine avant de lancer l’assaut sur Paris. Le Clan d’Ivar, plus sympathique que les « barbares du Nord », va vous faire découvrir un visage moins connu de ces peuplades. Cette association de Gargenville reconstitue la vie et les mœurs des Scandinaves de l'âge de fer tardif plus communément nommés « Vikings ». Elle va initier les enfants au « mur des boucliers » et leurs parents vont pouvoir se mesurer lors de parties de « hnefatafl », jeux de plateaux scandinaves qui rappellent les échecs.

Le week-end des 7 et 8 octobre proposera également des ateliers de « nålbindning », technique ancienne de création de textiles. Ces festivités seront rythmées par les conteurs qui murmureront les sagas des hommes du Nord.

Des reconstitutions plébiscitées

En 2023, le château, propriété départementale, a proposé trois reconstitutions historiques, gratuites et accessibles à tous : « Les Rendez-vous de la Madeleine ». Face au succès rencontré auprès du public, le Département proposera de nouvelles animations.

Christine Maalot est venue avec ses trois enfants de 6, 9 et 14 ans, lors du week-end consacré aux métiers de l’artisanat : « C’était vraiment très intéressant et les enfants se sont vraiment amusés, surtout dans les ateliers créa-

tifs. Et le site est magnifique. On est transporté dans le passé ».

Les métiers de l’artisanat au Moyen Âge étaient en effet présentés de manière vivante, costumés par les bénévoles de l’association Les Regrattiers d’Histoire. Les visiteurs comme Christine ont découvert l’art de la broderie, de la frappe des pièces, de la calligraphie, de la teinture, l’art des bâtisseurs.

Autres murmures dans les murs du château, ceux des apothicaires et arracheurs de dents. L’association « Scalpel et Matula », passionnée par l’histoire de la médecine, de la chirurgie et de l’apothicairerie, est venue raconter l’histoire des remèdes et des grandes épidémies de peste.

Pierre Grandjat, 47 ans, est venu avec ses deux garçons, pour le week-end un peu plus guerroyeur avec la reconstitution des arts de la guerre au Moyen Âge : campements, armes offensives… le public a été initié à l’escrime médiévale, au maniement du bâton provençal et a participé au « carré de piquiers ». Le jeune Théo a trouvé le spectacle « trop bien » et son frère veut maintenant pratiquer l’escrime médiévale à l’école.

Pour en savoir plus sur le Château de la Madeleine rendez-vous sur WWW.SORTIR-YVELINES.FR

Chemin Jean Racine 78460 Chevreuse

Contact : chateaudelamadeleine@yvelines.fr

Sandrine Gayet

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Préserver, restaurer, innover et transmettre

Le département des Yvelines, ce sont 28 000 hectares de forêts répartis sur 70 sites dont 30 sont ouverts au public. Il faut préserver, entretenir ce patrimoine classé en Espace

Naturel Sensible (ENS) pour le transmettre aux générations futures.

Les magnifiques ENS yvelinois ont accueilli 46 manifestations sportives et culturelles en 2022. En plus d’un parcours historique créé dans la forêt départementale d’Aigremont, autour des vestiges de la Première Guerre mondiale des Tailles d’Herbelay, le Département a œuvré à la valorisation de nombreux sites : restauration par la mise en lumière de mares et de zones humides, création de parcours pédagogiques avec des panneaux informatifs, création de l’événement « Restons Nature » pour faire découvrir au public la beauté du patrimoine naturel de leur territoire.

Qui dit ouverture au public, dit parfois, incivilités : dépôts sauvages, compor-

tements inappropriés envers la faune et la flore…

Cette année, 200 signalements ont été pris en charge dans le cadre de la Convention « Vigilance Environnement » qui réunit les équipes du Département des Yvelines, de l’Office National des Forêts, de la gendarmerie, de la Préfecture, de l’Office Français de la Biodiversité, des Éco-gardes 78 (bénévoles assermentés qui couvrent pour le département 31 sites soit 2 384 hectares).

Sandrine Gayet

Les balades à ne pas rater cet automne

L’automne arrive à grands pas. En famille ou en solo, découvrez les animations gratuites que le Département a concoctées pour petits et grands en forêt.

• Le 30 septembre à 14h, le guide nature Gilles Lemaire vous emmène en forêt départementale des Grands Bois, pour une promenade accompagnée d’ânes. Les enfants, à partir de 3 ans, pourront marcher au rythme des équidés dont ils pourront tenir la longe. Prévoir environ 2 heures.

• Le 8 octobre à 14h, le Temps des Savoir-faire vous invite à découvrir les saveurs oubliées dans la forêt départementale des Terriers. Venez découvrir les plantes comestibles locales et leurs différents usages. En fin de balade, vous pourrez déguster une recette préparée à partir des plantes observées. Prévoir environ 2 heures.

• Le 22 octobre à 9h30. Un animateur de la Ligue pour la Protection des Oiseaux

ESPACES NATURELS DÉPARTEMENTAUX

Le guide des bonnes pratiques

(LPO) vous apprendra à reconnaître et observer les oiseaux forestiers de la forêt départementale de Méridon comme les pics, sittelles et mésanges. L’automne, riche en graines et baies, est une bonne période pour découvrir leurs régimes alimentaires. Prévoir environ 2h30.

• Le 4 novembre à 16h30. L’association Ville verte vous convie dans la forêt départementale de la Madeleine pour venir écouter des histoires qui donnent la chair de poule. Cap ou pas cap ? Prévoir environ 1h30.

Gratuites, les animations nécessitent néanmoins une inscription à l’adresse animationens@yvelines.fr, afin d’être accueilli dans les meilleures conditions.

Juliette Bencivengo

Flashez le code pour consulter le catalogue complet

En lire plus dans le rapport d’activité développement durable 2022

© N.Duprey / CD78

« Odyssées en Yvelines redore le théâtre jeunesse »

Abdelwaheb Sefsaf, Directeur du théâtre de Sartrouville-CDN

De janvier à mars 2024 se déroulera le festival Odyssées en Yvelines avec la participation du Département. Ce sera la 14e édition mais la première pour Abdelwaheb Sefsaf, directeur du théâtre de Sartrouville-CDN depuis janvier 2023.

Avec plus de 200 représentations programmées, Odyssées en Yvelines est un festival nomade, allant au contact du public yvelinois : dans les centres sociaux, conservatoires, bibliothèques, collèges, salles commu-

nales. Les six spectacles créés pour l’occasion s’adressent prioritairement aux jeunes publics (dès 4 ans et jusqu’à l’adolescence) et sont conçus pour être partagés plus largement en famille, toutes générations confondues, lors

des représentations tout public. Auteur, musicien, comédien, metteur en scène, Abdelwaheb Sefsaf est un artiste complet. À la tête du théâtre de Sartrouville, centre dramatique national, il a de nombreux projets pour transmettre sa passion aux Yvelinois. Et des défis à relever. Le premier concerne la création. « Il faut l’encourager et l’accompagner. Nous devons créer l’envie d’aller au théâtre et faire se rencontrer les publics. Beaucoup de pièces théâtrales ne permettent pas à certains publics de s’identifier aux personnages convoqués sur un plateau ».

Un théâtre à l’image de la société

« Les Yvelines sont un territoire hétérogène, avec des quartiers prioritaires, des villes pauvres, d’autres riches, certaines urbaines, d’autres rurales. C’est un endroit où se mêlent histoire contemporaine et histoire de France. Pour moi, c’est un véritable défi que d’imaginer un projet transversal ayant pour but de faire se rencontrer ces publics. ».

Pour Abdelwaheb Sefsaf, le festival Odyssées est unique car il redonne ses lettres de noblesse au théâtre jeune public. « Les professionnels de cette niche artistique ont longtemps été snobés. Je veux changer cette posture et renouer avec la tradition en impliquant des talents pluridisciplinaires. Mon rêve c’est que tous les Yvelinois connaissent au moins une fois l’émotion et la magie d’être dans une salle de théâtre ! ».

Sandrine Gayet

Abdelwaheb Sefsaf sur scène lors de la représentation d’Ulysse de Taourirt.

© C. Raynaud de Lage

OLYMPIADE CULTURELLE

Que la fête commence !

Le Département se mobilise pour que l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 s’inscrive dans une logique d’héritage commun. Il encourage les initiatives à caractère artistique et a lancé un appel à projets « Olympiade culturelle pour tous ». 13 projets ont été retenus pour une enveloppe de 318 000 €.

Àq uelques mois de l’ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’art et le sport vont dérouler un ballet de spectacles solidaires et inclusifs, une chorégraphie inédite et mémorable. Les valeurs olympiques en seront le fil d’Ariane. Les projets soutenus par le Département emmèneront avec eux les collégiens et les publics parfois éloignés du sport et de l’art : les personnes âgées, celles en situation de handicap, les jeunes des quartiers défavorisés, les enfants et les adolescents sous protection de l’Aide Sociale à l’Enfance, les jeunes hospitalisés ou encore les Bénéficiaires du Revenu de Solidarité active (RSA). Mais pour cette programmation exceptionnelle, tous les Yvelinois seront bien parties prenantes

des festivités auxquelles sont conviés les athlètes olympiques et paralympiques.

Un tremplin pour la création

Les projets retenus sont innovants, poétiques (avec le marathon de la poésie à la maison Elsa-Triolet-Aragon notamment), sportifs, humoristiques, décalés, historiques, musicaux… les partenaires font preuve d’une imagination débordante. Citons la création par des jeunes et l’association « Labo des histoires » d’une gazette olympique, forgée de reportages qui enrichiront les archives des générations de demain. Ou encore la caravane « Musicolympique » de Mantes Manufactory qui déploiera un spectacle sur le thème de « l’Illiade » le long des gares desservies par Eole.

Le Centre de Musique Baroque de Versailles lance dès septembre 2023 et jusqu’en juin 2024 des « olympiades culturelles baroques » associant seniors, collégiens et personnes handicapées. Musique, danse et arts plastiques seront les chaînons d’un grand défilé olympique.

L’École des 4 Z’Arts a lancé la création de son spectacle « sport en scène » : un événement musical qui pioche dans le répertoire de musiques et chansons des tubes connus ou inconnus sur le thème du sport et des Jeux.

Et pour celles et ceux qui veulent échapper au tout olympique, des projets sont à l’étude pour que la culture dans les Yvelines reste un plaisir partagé.

Sandrine Gayet

Retrouvez tous les projets retenus sur YVELINES-INFOS.FR

ChampYons 2024, et les lauréats sont…

ChampYons 2024 : tel est le nom du dispositif original piloté par le Département. Quinze sportifs de haut niveau ont été sélectionnés pour être soutenus dans leur projet, à hauteur de 8 000 €. Tout au long de l’année, les ChampYons 2024 partageront leurs parcours et leurs expériences auprès de tous les Yvelinois. Les voici enfin dévoilés :

• Quitterie Le Naour, 22 ans, hockey sur gazon. Elle est membre de l’équipe de France qualifiée pour les JOP 2024.

• Kristelle Congi, 30 ans, triathlon. Elle est championne de France Elites 2022, vainqueur de la Coupe d’Europe 2022, 2e et 3e sur la Coupe continentale 2022.

• Pauline Deroulède, 33 ans, paratennis. Elle est Championne de France 2021 et 2022, elle a également participé à l’US Open 2022.

• Christopher Six, 38 ans, équitation. Médaillé de bronze par équipes aux JOP de Tokyo, 7e des JOP de Tokyo en individuel, Champion de France Pro élites 2021, vainqueur du circuit Grand National 2021 par équipes.

• Jérémy Rozier, 32 ans, arbitrage international de rugby. Il a participé à deux coupes du monde de rugby à 7 en 2018 et 2022. Sélectionné pour les JOP de Tokyo, il n’y participe finalement pas pour cause de blessure, mais sera aux JOP de Paris 2024.

• Wassila Lkhadiri, 28 ans, boxe. Elle est 3e des Championnats du Monde 2023, 3e des Championnats d’Europe 2019, Championne de France Seniors 2019 et actuelle n° 1 française des – 50 kg.

• Lucie Hautière, 23 ans, paratennis de table. Elle est arrivée en ¼ de finale aux Championnats du Monde de double mixte en 2022, en 1/8e de finale aux Championnats du Monde de simple en 2022, et vainqueur de 6 tournois internationaux en 2022.

ans,

• Quentin Lafargue, 33 cyclisme sur piste. Il est Champion du Monde du KM 2019, champion d’Europe du KM 2019 et champion d’Europe de poursuite par équipes 2022.

• Jeanne Le Pêcheur, 21 ans, paracyclisme. Elle est 3e des Championnats de France de course en ligne 2022, 3e des Championnats de France de chrono.

• Djibril El Mouden, 21 ans, breakdance. Vainqueur du Battle Block Party Terre de Jeux 2022, Top 5 du Battle of The Year 2022, vainqueur du Battle Humanitaria 2023.

• Alex Portal, 21 ans, natation. Il est médaillé d’argent au 200 m 4 nages des Jeux Paralympiques de Tokyo et médaillé de bronze au 400 m nage libre des Jeux Paralympiques de Tokyo.

• Guillaume Chaine, 37 ans, judo. Il est Champion olympique par équipes à Tokyo en 2020, Champion d’Europe par équipes et Vice-Champion du Monde par équipes ;

•Salya Lefoulon, 22 ans, kayak. Elle est 5e des championnats du Monde universitaires, 10 fois Championne de France depuis 2019 et 9e des Championnats de France Elites 2022.

• Rima Ayadi, 34 ans, boxe. Elle est Championne de France en catégorie Pro 2021, Championne WBA Continentale, Top 3 au classement mondial WBA.

• Agathe Laisné, 24 ans, golf. Elle est Top 60 (passage du CUT) sur un Majeur à Evian, 16e d’une compétition en Division 1 mondiale, vainqueur d’un tournoi sur la Division 2 américaine.

PRODUITS LOCAUX

Cuisinons ensemble !

Au menu ? Le surprenant velouté de carottes façon thaï de Julien Le Bars, Chef de cuisine au collège Albert-Thierry de Limay.

UN VELOUTÉ RICHE EN SAVEURS POUR BIEN ATTAQUER LA RENTRÉE

INGRÉDIENTS POUR 6 PERSONNES

• 850 g de carottes (ici celles de la Ferme Frichot)

• 10 g de beurre

• 2 oignons jaunes

• 2 bâtons de citronnelle fraîche

• 15 g de gingembre frais

• Pour le bouillon : 2 carrés de bouillon déshydraté et 1 L d’eau

• 20 cl de lait de coco

• Quelques branches de coriandre fraîche

PRÉPARATION

• Trier, laver, désinfecter puis rincer abondamment à l’eau claire les légumes et aromates.

• Éplucher et émincer les carottes et les oignons.

• Éplucher et mixer le gingembre, ciseler la coriandre et réserver.

• Faire suer sans colorer dans le beurre fondu les oignons, la citronnelle et le gingembre.

• Ajouter les carottes et faire revenir 3 minutes.

• Mouiller avec du bouillon de légumes et ajouter de l’eau bouillante si nécessaire, et mélanger au fouet.

• Porter à ébullition, ajouter le lait de coco, cuire à feu doux pendant 30 minutes.

• Ôter la citronnelle et mixer le tout.

• Rectifier l’assaisonnement, réserver au chaud jusqu’au service.

• Dresser le velouté, parsemer de coriandre.

Bon appétit !

Pour savoir où trouver des légumes et du beurre produits dans les Yvelines : PRODUCTEURS.YVELINES.FR

La recette en vidéo

© M.Bianco/CD78

« J’ai voulu être arbitre pour devenir un meilleur joueur. »

Jérémy Rozier, le sifflet du Top 14

Jérémy Rozier, 32 ans, est devenu arbitre en Top 14. Il est présent à la Coupe du monde de rugby à XV et arbitrera le Rugby à 7 aux Jeux de Paris 2024. Une nouvelle étape pour ce licencié au Plaisir Rugby Club qui a gravi tous les échelons et qui dirige la section sportive rugby du collège Guillaume-Apollinaire à Plaisir.

Pendant la Coupe du Monde de rugby, les « Crouch, bind, set ! » (flexion, liez, jeu, en français rugbystique) lancés par les arbitres vont résonner dans les stades avant chaque mêlée. À quelques mois du coup d’envoi, Jérémy Rozier peaufine son anglais et se prépare physiquement et mentalement. « Je joue moins au rugby en ce moment car j’essaie de préserver mon corps pour éviter les blessures. Je ne veux pas rater les bords de terrain de la Coupe du monde puis les Jeux Olympiques à domicile ! », explique Jérémy.

Cet auvergnat de naissance, installé depuis six ans dans les Yvelines, a démarré le rugby à cinq ans. Ce fut un vrai coup de foudre pour le ballon ovale.

Celui qui est retenu dans le dispositif « ChampYons » (lire p.40) du Département des Yvelines, a rejoint très jeune le Rugby Clermont La Plaine. Il va jouer à plusieurs postes : demi de mêlée, trois-

quarts aile, arrière. Au fur et à mesure de ses progressions au jeu, l’envie de passer au sifflet le taraude.

« Au départ, je voulais être arbitre pour devenir un meilleur joueur. Ainsi, entre 16 et 25 ans, j’étais à la fois joueur et arbitre. À 19 ans j’ai été désigné lauréat au concours du meilleur jeune arbitre. J’ai continué de jouer avant de basculer complètement dans l’arbitrage : d’abord à XV en fédérale et à 7 au niveau européen, puis mondial, et maintenant en Top 14

Le respect, du terrain aux tribunes

Lui qui enseigne au collège, ne lâche rien sur les valeurs cardinales du rugby : le respect, la connaissance de la règle et le suivi des consignes. « Ce que l’on apprend en rugby, ce que l’on transmet aux jeunes joueurs, c’est hyper important. Ce sont des valeurs qui les suivront durant toute leur vie de citoyen », insiste le coach.

Durant un match, il y a beaucoup d’affrontements, de contacts rudes, de combats, « mais chacun doit rester loyal. Cela est aussi vrai pour les joueurs d’une même équipe, qu’envers les adversaires et les arbitres. Même après le coup de sifflet final, le respect est encore présent, sur le terrain et dans les tribunes. La convivialité est aussi une dimension importante dans ce sport... on connaît tous les "troisièmes mi-temps !" », sourit-il.

L’enjeu de la relation avec l’arbitre Pour Jérémy Rozier, l’arbitrage est par conséquent une excellente école pour la pratique du rugby. Ce qu’il enseigne d’ailleurs aux collégiens de la section rugby du collège Guillaume-Apollinaire de Plaisir. « Le rugby est un sport qui comporte énormément de règles souvent compliquées. Plus on maîtrise la règle, plus on va maîtriser sa relation avec l’arbitre et donc maîtriser son match. Le joueur n’aura pas d’incertitude et pourra se concentrer sur l’action, gagner en lucidité… ».

Il souhaite bien sûr voir l’équipe de France brandir le trophée Webb Ellis du vainqueur de la Coupe du monde. Ensuite, cap sur les Jeux Olympiques et les épreuves de rugby. « Cette année va être très dense sportivement et magique rugbystiquement » se réjouit Jérémy Rozier.

Sandrine Gayet

Voir le portrait vidéo de Jérémy Rozier sur

Sortir dans les Yvelines

Voici une sélection d’événements, de compétitions, de spectacles qui animent le territoire. À vos agendas !

JUSQU’AU 9 SEPTEMBRE

LES YVELINES

FONT LEUR CINÉMA

Les Yvelines font leur cinéma ont fait leur retour cette année encore pour le plus grand bonheur de tous. Vous avez jusqu’au 9 septembre pour profiter d’une séance de cinéma en plein-air d'été. L’occasion de découvrir des films cultes dans une véritable ambiance de cinéma. Les Yvelines font leur cinéma vous donneront également rendez-vous cet hiver, du 1er au 16 décembre.

www.yvelines-infos.fr

7 AU 10 SEPTEMBRE

ÉOLE FACTORY FESTIVAL

Éole Factory sera de nouveau présent à Mantes-la-Jolie pour un festival entre patrimoine et création artistique. Une programmation éclectique naviguant entre jazz, classique et musiques actuelles avec plus de quinze concerts sur trois scènes dont deux en accès libre. Un festival original qui offrira aux spectateurs de nombreuses expériences musicales et un village d’animation.

eolefactoryfestival.com

Festiphoto vous attend à Rambouillet du 29 septembre au 1er octobre pour sa huitième édition. Le festival de photographie animalière et de nature vous propose plus de 30 expositions photo dans des sites magiques : le château de Rambouillet, la Lanterne ou encore la Bergerie Nationale.

https://rambouillet-festiphoto.org/

1ER

OCTOBRE LA FOULÉE

CHESNAYCOURTOISE

La foulée Chesnaycourtoise revient pour sa 17e édition. En famille ou entre amis, venez vous défouler, vous dépasser sur un parcours qui vous permettra de découvrir le magnifique Arborétum de Versailles Chevreloup avec trois courses au programme pour petits et grands !

www.lafouleechesnaycourtoise.fr

6 ET 8 OCTOBRE

FESTIVAL INTERNATIONAL DU CIRQUE DES MUREAUX

Rendez-vous incontournable de la Saison culturelle yvelinoise, le Festival international du Cirque des Mureaux est de retour du 6 au 8 octobre 2023 !

Sous le traditionnel chapiteau installé au Parc du Sautour, chaque année, l’audace, la performance, l’excellence, la poésie et le rire sont au rendez-vous.

www.lesmureaux.fr

29 SEPTEMBRE AU 1ER OCTOBRE FESTIPHOTO

Retrouvez davantage d’événements sur YVELINES-INFOS.FR rubrique agenda

Toute la programmation été/hiver sur : yvelines-infos.fr et les réseaux sociaux

Les Yvelines font

SPÉCIAL JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE 2023

16 ET 17 SEPTEMBRE

CHÂTEAU DE LA MADELEINE

Plusieurs animations sont prévues dans la forteresse médiévale : avec les « Griffons du Nord », plongez au cœur d’un campement médiéval, avec présentation d’armes, d’armures et démonstration de combats à pied tels qu’on pouvait en voir pendant la guerre de Cent Ans. Animations de 11h à 20h. Dimanche, les archéologues du service archéologique interdépartemental des Yvelines et des Hauts-de-Seine ayant participé aux fouilles du site vous initieront aux mystères du château, qui n’aura plus aucun secret pour vous.

Départ des visites 11h, 13h30, 14h30, 15h30, 16h30

16 ET DIMANCHE 17 SEPTEMBRE

ARCHIVES DÉPARTEMENTALES

Les Archives départementales, le pôle Sauvegarde et Transmission du Patrimoine et le Service archéologique interdépartemental vous ouvrent leurs portes. Au programme : visites guidées « Les coulisses des Archives »1 ; jeu d’enquête « Les Tisseurs du temps » au sein des Archives départementales, à partir de 10 ans2 ; sur l’application Eva, les Tisseurs du temps, participez au jeu concours pensé pour l’occasion, entre 14h et 18h. Des visites guidées « À la rencontre du Patrimoine des Yvelines »3 et enfin, des visites guidées « Les coulisses du service archéologique »4

1, 2 Dès 14h, tout public. Réservations sur educarchives@yvelines.fr.

3 Dès 14h réservations sur patrimoine.historique78@yvelines.fr.

4 Dès 14h réservations sur archeologie_mediation@epi78-92.fr.

17 SEPTEMBRE

PETIT

MOULIN DES VAUX DE CERNAY

La journée sera émaillée d’animations sportives et artistiques au Petit Moulin des Vaux de Cernay. Exploration sportive des alentours pour tous niveaux (promenade, randonnée, course), visite accompagnée à la découverte des peintres paysagistes ayant fréquenté les environs et stand de découvertes de techniques artistiques sur le parvis de l’église.

Animations de 10h à 18h.

ZOOM

16 ET 17 SEPTEMBRE

LE RÉVEIL DE LA PIERRE

Le « Réveil de la Pierre », chantier-exposition où sont actuellement restaurés quatre groupes sculptés de l’Orangerie du château de Versailles, vous a concocté une programmation spéciale. Découverte des groupes sculptés, du processus de restauration et des métiers de la pierre. Carrier, tailleur de pierre, mais aussi conservateur-restaurateur n’auront plus aucun secret pour vous ! Pour les groupes, sur réservation* un atelier artistique sera proposé. Également, une expérience de réalité virtuelle, développée avec Google Arts & Culture, vous transportera au cœur du château de Versailles… À ne rater sous aucun prétexte ! * Réservations sur reveildelapierre@yvelines.fr Samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30 Dimanche 13h30-17h30 – Gratuit, accès libre.

17 SEPTEMBRE

PARC DÉPARTEMENTAL DU PEUPLE DE L’HERBE

À l'occasion de l’événement Restons Nature, le Parc du Peuple de l’Herbe se met en scène. Conférence sur l’ornithologie, spectacles tout public, et exposition photo se dérouleront aux abords de la Maison des Insectes. À l’intérieur de cette dernière, l’exposition scientifique et pédagogique « Météorites, entre ciel et terre », mettra des étoiles dans les yeux des petits comme des grands.

De 14h à 18h30.

Pour toutes informations supplémentaires sur les événements scannez le code

16 SEPTEMBRE

À SAINT-RÉMY-LÈS-CHEVREUSE,

17 SEPTEMBRE À CHAMBOURCY

ORCHESTRE DE L’ALLIANCE

L’Orchestre de l’Alliance est un ensemble innovant et engagé constitué de musiciens professionnels. Les Fantaisies musicales sillonnent le département pour partager la musique classique et cette année, dans le cadre du dispositif Olympiade culturelle pour tous, les valeurs de l’olympisme.

16 septembre à la Fondation Pierre de Coubertin, Saint-Rémy-lès-Chevreuse, 16h ;

17 septembre à Chambourcy, Désert de Retz, 16h.

Le Conseil départemental

42 élus au service de tous les Yvelinois

1 CANTON D’AUBERGENVILLE

Pauline WINOCOUR-LEFEVRE

10e Vice-présidente déléguée à la Ruralité, à l’Agriculture, à l’Alimentation et aux Circuits courts pwinocour-lefevre@yvelines.fr

Laurent RICHARD

7e Vice-président délégué à la Santé lrichard@yvelines.fr

2 CANTON DE BONNIÈRES-SUR-SEINE

Josette JEAN jjean@yvelines.fr

Patrick STEFANINI pstefanini@yvelines.fr

3 CANTON DE CHATOU

Stéphanie THIEYRE sthieyre@yvelines.fr

Éric DUMOULIN edumoulin@yvelines.fr

4 CANTON DE CONFLANS-SAINTE-HONORINE

Catherine ARENOU 4e Vice-présidente déléguée à l’Insertion et à la Rénovation urbaine carenou@yvelines.fr

Laurent BROSSE lbrosse@yvelines.fr

5 CANTON DE HOUILLES

Nicole BRISTOL

12e Vice-présidente déléguée à la Biodiversité, au Climat et au Développement durable nbristol@yvelines.fr

Julien CHAMBON jchambon@yvelines.fr

6 CANTON DE LIMAY

Cécile DUMOULIN

6e Vice-présidente déléguée aux Collèges et au Numérique scolaire cdumoulin@yvelines.fr

Guy MULLER gmuller@yvelines.fr

7 CANTON DE MANTES-LA-JOLIE

Nathalie PEREIRA npereira@yvelines.fr

Pierre BÉDIER Président du Conseil départemental pbedier@yvelines.fr

8 CANTON DE MAUREPAS

Alexandra ROSETTI arosetti@yvelines.fr

Grégory GARESTIER ggarestier@yvelines.fr

9 CANTON DE MONTIGNY-LE-BRETONNEUX

Laurence BOULARAN lboularan@yvelines.fr

Lorrain MERCKAERT lmerckaert@yvelines.fr

10 CANTON DE PLAISIR

Joséphine KOLLMANNSBERGER

8e Vice-présidente déléguée à la Culture et au Tourisme jkollmannsberger@yvelines.fr

Bertrand COQUARD bcoquard@yvelines.fr

11 CANTON DE POISSY

Suzanne JAUNET sjaunet@yvelines.fr

Karl OLIVE kolive@yvelines.fr

12 CANTON DE RAMBOUILLET

Clarisse DEMONT cdemont@yvelines.fr

Geoffroy BAX de KEATING

9e Vice-président délégué à la Protection de l’enfance gbaxdekeating@yvelines.fr

13 CANTON DE SAINT-CYR-L’ÉCOLE

Sonia BRAU sbrau@yvelines.fr

Philippe BENASSAYA

11e Vice-président du Conseil départemental délégué à la Communication et au Porte-parolat pbenassaya@yvelines.fr

14 CANTON DE SAINT-GERMAIN-EN-LAYE

Gwendoline DESFORGES gdesforges@yvelines.fr

Arnaud PERICARD arnaudpericard@yvelines.fr

15 CANTON DE SARTROUVILLE

Ingrid COUTANT icoutant@yvelines.fr

Pierre FOND

1er Vice-président délégué à l’Intercommunalité, à l’Europe et à la Métropole de Paris pfond@yvelines.fr

16 CANTON DE TRAPPES

Anne CAPIAUX acapiaux@yvelines.fr

17 CANTON DE VERNEUIL-SUR-SEINE

Fabienne DEVEZE fdeveze@yvelines.fr

Jean-François RAYNAL jfraynal@yvelines.fr

18 CANTON DE VERSAILLES 1

Claire CHAGNAUDFORAIN cchagnaudforain@yvelines.fr

Olivier DE LA FAIRE odelafaire@yvelines.fr

CANTON DE VERSAILLES 2

Marie-Hélène AUBERT 2e Vice-présidente déléguée à l’Autonomie et à la Coopération décentralisée mhaubert@yvelines.fr

Olivier LEBRUN olebrun@yvelines.fr

20 CANTON DES MUREAUX

Cécile ZAMMITPOPESCU czammit-popescu@yvelines.fr

Marc HERZ mherz@yvelines.fr

PROCHAINES SÉANCES DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL

Vendredi 29 septembre 2023

Vendredi 17 novembre 2023

Numéros utiles

Conseil départemental des

01 39 07 78 78 www.yvelines.fr/contact

TOUTES LES AIDES ET SERVICES : www.78-92.fr

ALLÔ PMI* 01 30 836 100

ALLÔ SOLIDARITÉS* 01 30 836 836

ALLÔ CENTRE DE SANTÉ SEXUELLE* 01 30 836 121

Informations personnes âgées / personnes handicapées : autonomie78@yvelines.fr et ALLÔ AUTONOMIE 0 801 801 100*

ALERTE MALTRAITANCE 01 39 55 58 21

Vous subissez, vous voyez, vous doutez de possibles cas de maltraitance sur des seniors ou personnes en situation de handicap ? Appelez du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30.

L’Agence Départementale d’Information sur le Logement des Yvelines : 01 39 50 84 72

Archives Départementales des Yvelines : 01 61 37 36 30

Musée départemental Maurice-Denis Fermeture pour travaux réouverture le 20 octobre 2023. 01 39 73 87 87

Service Archéologique Interdépartemental Yvelines - Hauts-de-Seine : 01 61 37 36 86

SOS MÉDECIN 01 39 58 58 58

URGENCES POMPIERS : 18

21 CANTON DE CHESNAY-ROCQUENCOURT

Sylvie D’ESTÈVE sdesteve@yvelines.fr

SAMU 15

POLICE-SECOURS 17

ALLÔ ENFANCE EN DANGER 119

LUTTE CONTRE LA RADICALISATION 0 800 005 696

* Prix d’un appel local

Allô Autonomie 0 801 801 100

Pour vos questions liées aux droits et demandes des seniors et des personnes en situation de handicap

NOS AGENTS VOUS RÉPONDENT !

Du lundi au jeudi de 8 h 30 à 17 h 30

Le vendredi de 8 h 30 à 16 h 30 + D’INFOS SUR yvelines.fr et 78-92.fr