Une montre, une ville, un livre de photographies. Eine Uhr, eine Stadt, ein Fotoband.
tic Son tic-tac est identique à celui de toute autre montre mécanique. Mais!
Histoire et particularités de la « 12 »
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tack Sie tickt wie jede andere mechanische Uhr. Aber! Geschichte und Fakten zur «12»
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la précision – sa potion magique
L’homme de la 12 et son monde aux multiples facettes. Roman Winiger 40
präzision – sein elixier Der Mann hinter der 12 und was ihn antreibt. Roman Winiger 42
diversifiée La ville, où la 12 est née. La Chaux-de-Fonds
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facettenreich Die Stadt, in der die 12 entstand. La Chaux-de-Fonds
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12 (douze) est l’entier naturel suivant 11 et précédant 13. Wikipedia
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Vous tenez entre les mains une « notice d’emballage » En d’autres mots, un objet en papier destiné à expliquer ce qu’il accompagne. Mais vous l’aurez remarqué : comparée à ses semblables, cette notice est un modèle de luxe. Il s’agit d’un ouvrage illustré au sujet de la « 12 », la montre fabriquée par l’horloger Roman Winiger. Ces pages vous invitent à explorer le monde qui l’a vue naître. La visite commence par l’EXTÉRIEUR : vous verrez La Chaux-de-Fonds dans tous ses coins et recoins, observée depuis des perspectives inattendues. Vous découvrirez aussi son histoire, intimement liée à celle de l’horlogerie. Vous pénétrerez ensuite dans l’ATELIER de Winiger Horloger. Là où la montre est née, là où, à partir d’une idée, s’est concrétisé l’objet qui orne désormais certains poignets. Disposées sur l’établi, vous y apercevrez les pièces que l’horloger a dessinées, fraisées et tournées. Ces pages comportent tout de même un peu de texte, qui vous parleront de Roman Winiger, de la ville – et bien sûr de la montre. Après les avoir parcouru, vous saurez tout sur la « 12 ». Risques ou effets secondaires ? Aucun.
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Die ZwĂślf (12) ist die natĂźrliche Zahl zwischen Elf und Dreizehn. Sie ist gerade. Wikipedia
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Dies ist ein Beipackzettel. Ein Stück Papier, das erklärt, was es begleitet. Nur ist dieser Zettel ein recht königliches Modell im Vergleich zu seinen Artgenossen. Er ist ein Fotoband, der die Uhr «12» des Uhrmachers Roman Winiger dokumentiert. Sein Zweck ist, Sie durch die Umgebung zu führen, in der die «12» entstanden ist: DEN AUSSENRAUM bildet die Stadt La Chaux-
de-Fonds mit all ihren versteckten Ecken und überraschenden Aussichten – und mitsamt ihrer Geschichte, die eng an die Uhrmacherei gebunden ist. DEN INNEREN RAUM betreten Sie durch die Tür von Winiger Horloger: das Atelier, in dem die Uhr entstanden ist – von der Idee bis zu dem, was jetzt einige Handgelenke ziert. Da liegen die Teile ausgebreitet, die der Uhrmacher Stück für Stück gezeichnet und aus rohem Material gefräst und gedreht hat. Die folgenden Seiten kommen mit wenig Text aus: zu Roman Winiger, zu La Chaux-de-Fonds – und zur Uhr. Wenn Sie sie durchgesehen haben, wissen Sie Bescheid über die «12». Risiken und Nebenwirkungen: keine.
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photos 1ère partie 11 Roman Winiger 40 photos 2e partie 47 La « 12 » 76 photos 3e partie 89 La Chaux-de-Fonds 118 photos 4e partie 125 photos d’atelier 153 Produits et projets de Winiger Horloger 163 Concernant les photos 169 impressum 170 fotos Teil 1 11 Roman Winiger 42 fotos Teil 2 47 die «12» 82 fotos Teil 3 89 La Chaux-de-Fonds 120 fotos Teil 4 125 atelierfotos 153 Produkte und Projekte von Winiger Horloger 163 zu den fotos 169 impressum 170
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Point de vue depuis la Tour EspacitĂŠ vers le sud-ouest 13
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Rue du Balancier Parc Gallet 15
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Freskenmalerei (1948 – 1952) in der Bahnhofshalle; Georges Dessouslavy Ruelle du Repos vers la Rue de l’Hôtel-de-Ville 17
Le Grand Pont vu depuis le Parc des CrĂŞtets Horloge de la grande gare
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Rue de l’Industrie et centre d’incinération des déchets Bäckerei Croissant Show, Rue du Versoix 4 20
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Anti-Rutsch-Fussg채ngerstreifen Jardin de circulation au Parc Gallet 22
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Le Carillon – Glockenspieluhr im Park des Internationalen Uhrenmuseums 24
Piraten-Freiluftdekoration über dem Place le Corbusier, im Volksmund Place Espacité, früher Place sans nom 25
Südpassage und Treppenaufgang am grossen Bahnhof – auch «Gruselpassage» genannt 26
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Oberhalb der Stadt: Blick südwärts auf den Mont d’Amin (1 417 m) und den Waldkamm Le Chargeoir (1 245 m) Piscine des Mélèzes en automne
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So will es der Herbst Schweizer Uhrenbรถrse im Internationalen Uhrenmuseum, 2013
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Bikini Test – Club und Konzerthalle an der Stadtgrenze eingangs der Rue du Collège
ein Bild 33
En bas à droite, centre commercial au centre-ville Türme der städtischen Müllverbrennungsanlage
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Unterirdischer Ausfluss der Quelle La Ronde am tiefstgelegenen Punkt der Stadt; im Hof der Rue du Collège 24 36
Il m’arrive aussi de changer une pile; ça n’a pas forcément besoin de toujours être compliqué.
Ich wechsle auch gerne mal eine Batterie, es muss nicht immer kompliziert sein.
roman winiger
Horloger à La Chaux-de-Fonds, Roman Winiger est le créateur et le producteur de la « 12 ». A côté de cela, il s’engage dans des questions de politique locale, brasse de la bière et pratique la géobiologie. Mais quel est donc le monde de cet homme aux multiples facettes ?
Le 12. 12. 12, à l’occasion de son 40e anniversaire, Roman Winiger a officiellement lancé sa première montre : la « 12 ». Une étape à marquer d’une pierre blanche, précédée d’un riche parcours.
Au commencement Après une enfance passée à Zürich-Seebach, Roman Winiger s’engage à 15 ans sur la voie de son choix professionnel, décrochant la seule place d’apprenti-horloger de tout le canton. Il fait son apprentissage à Pfäffikon ZH , chez l’horlogeriebijoutierie Saurer. CFC en poche, il déménage en Suisse Romande et travaille deux ans dans la vallée de Joux, au Sentier, chez Jaeger LeCoultre. Suivront une formation de Technicien en restauration d’horlogerie ancienne et un stage au Musée international d’horlogerie de La Chaux-de-Fonds. Il passe ensuite 10 ans chez Parmigiani, dans le Val de Travers, où il se consacre à la restauration d’horlogerie ancienne.
Naissance de Winiger Horloger L’heure était venue. Six ans auparavant, Roman Winiger avait acheté une maison à La Chaux-deFonds, et les trajets quotidiens en voiture pour se rendre au travail le rebutaient depuis longtemps déjà. Dans son atelier trônaient un nombre considérable d’outils et de machines d’horloger patinés par le temps. Tout était là – et c’est ainsi qu’en 2007, Roman Winiger fondait son entreprise, Winiger Horloger. 40
Travailler comme horloger indépendant n’avait jamais été son rêve ultime : les machines acquises au fil du temps étaient plutôt censées lui permettre de réaliser ses propres projets en dehors de son travail. Le hic, c’est qu’il n’en avait jamais le temps, tout occupé qu’il était à gagner son pain. Et pas seulement, car les activités de Roman Winiger dépassent largement le champ de l’horlogerie. Diplômé en géobiologie, il analyse la qualité de l’habitat des gens et les conseille sur les mesures à prendre pour optimiser leur logement. Citoyen actif, il s’engage en faveur de la mobilité douce. Il pratique aussi le lancer de drapeau et le jonglage, organisant parfois un festival national. Son plus grand projet non-horloger du moment ? La Comète, une marque de bière chaux-de-fonnière, tradition régionale qu’il a fait renaître en 2012.
Quand le passé et l’avenir se rencontrent Mais en quoi consiste son travail lorsqu’il est à l’atelier ? « Je répare et restaure des montres anciennes », nous dit-il. « Il s’agit avant tout de modèles mécaniques, mais il m’arrive aussi de changer une pile ; ça n’a pas forcément besoin de toujours être compliqué. » Maintenir l’ancien en état de marche et le conserver est pour lui tout aussi essentiel que de développer et construire du neuf. Il élabore ainsi des prototypes qu’il accompagne jusqu’à la production de masse. Il monte également des montres et fait office de conseiller auprès des entreprises qui le consultent.
Dans la partie « innovation » de son activité, Roman Winiger invente ses propres montres et horloges. L’élaboration de la « 12 », la première montre à son nom, a d’ailleurs été précédée de plusieurs créations uniques : une horloge éolienne pour l’extérieur qui se remonte par la force du vent, le gobelet-cadran solaire Solartime, et la 1000, une montre-œuvre d’art réalisée en collaboration avec un artiste québécois, dotée d’une seule aiguille destinée à effectuer le tour du cadran en … 1000 ans.*
Partager ses connaissances Pour Roman Winiger, l’ancien et le nouveau forment « des parties d’un triangle dont les côtés se soutiennent réciproquement. Le savoir provient des montres anciennes, et les nouvelles réalisations nous permettent de vérifier qu’on a bien compris. » Le troisième côté du triangle est re-
présenté par la transmission. Notre horloger fait de temps en temps des remplacements dans les écoles professionnelles de Grenchen et du Locle, et accueille aussi des stagiaires. En ce qui concerne le partage du savoir, le projet qui lui tient le plus à cœur actuellement est l’association openmovement, dont il est le président. Cette association est en train de développer un nouveau mouvement de base selon les principes de l’open source. Concrètement, openmovement publie en ligne son travail, ses plans et ses idées, « afin que l’artisanat traditionnel trouve un terrain d’application dans un monde toujours plus industrialisé, et qu’il puisse être maintenu et développé par les jeunes générations. » Openmovement proposera aussi des « kits » contenant les composants difficiles à fabriquer. A travers ce projet, créer son propre mouvement devient plus accessible aux petits et grands producteurs de montres. Ce but reste à atteindre.
Persistence de la qualité L’importance de la transmission est largement illustrée par le matériel avec lequel travaille Roman Winiger. Tours, machine à pointer, projecteur de profil ainsi que divers outils et machines ont été achetés déjà usagés. Même s’il utilise aussi des machines numériques, Roman Winiger reste convaincu par la technique manuelle d’autrefois : « Je considère cela comme un héritage provenant des nombreux horlogers qui m’ont précédé, et qui m’a été transmis par ce biais. » Prenons le projecteur de profil, qui agrandit l’ombre d’un composant selon une échelle donnée afin que l’on puisse comparer son contour avec le plan imprimé : « L’industrie d’aujourd’hui n’emploie pratiquement plus ce type d’appareils, qui fonctionnent de façon manuelle et non pas digitale. À mes yeux, cette machine raconte une histoire importante : elle nous rappelle combien les façons de faire d’antan étaient souvent bien plus précises qu’aujourd’hui, alors qu’il n’y avait aucun des gadgets techniques actuels. »
* Vous trouverez tous les projets et produits aux pages 163 – 166. 41
roman winiger Er ist Uhrmacher in La Chaux-de-Fonds und der Erfinder und Produzent der «12». Daneben engagiert er sich in der Lokalpolitik, braut Bier für seine Wahlheimat und führt geobiologische Analysen durch – unter anderem. Was treibt diesen Mann an?
Am 12. 12. 12, seinem 40. Geburtstag, lancierte Roman Winiger seine erste eigene Armbanduhr, die «12». Das war ein Meilenstein. Doch was war davor?
die anfänge Aufgewachsen in Zürich-Seebach, konnte sich Roman Winiger mit 15 Jahren seinen Berufswunsch erfüllen – indem er die einzige freie Uhrmacherlehrstelle im Kanton Zürich ergatterte. Nach der Lehre bei Saurer Uhren-Bijouterie in Pfäffikon ZH zog er in die Romandie. Seine ersten zwei Jahre als Uhrmacher verbrachte er bei Jaeger LeCoultre im abgelegenen Le Sentier. Es folgten eine Diplomausbildung zum Techniker in Restaurierung antiker Uhren und anschliessend ein Praktikum im Internationalen Uhrenmuseum von La Chaux-de-Fonds. Danach arbeitete Roman Winiger zehn Jahre als Restaurateur alter Uhren bei Parmigiani im Val de Travers.
Sesshaft mit Winiger Horloger Nun war der Moment reif. Schon sechs Jahre zuvor hatte Roman Winiger ein eigenes Haus in La Chaux-de-Fonds erworben, und das tägliche Autofahren an einen entlegenen Arbeitsort war ihm schon lange zuwider. Im Lauf der Zeit hatte er eine stattliche Anzahl gebrauchter, vielfach bewährter Uhrmachergeräte und -maschinen zusammengetragen. Alles war da – und so gründete Roman Winiger 2007 seine Firma Winiger Horloger. 42
Es war kein lang gehegter Traum für ihn, als selbstständiger Uhrmacher zu arbeiten. Das Atelier hatte er über die Jahre bestückt, um nebenher eigene Projekte realisieren zu können. Doch die Zeit dafür blieb neben dem Broterwerb immer zu knapp – zumal sich das eigene Machen bei Roman Winiger nicht auf die Uhrmacherei beschränkt. So arbeitet er auch als diplomierter Geobiologe und berät Kunden in Sachen Wohn- und Raumqualität. In der Lokalpolitik engagiert er sich für die Förderung des Langsamverkehrs und betreibt als Hobbys Fahnenschwingen und Jonglieren, was auch mal die Organisation eines nationalen Festivals mit sich bringt. Aktuell das grösste fachfremde Projekt des Uhrmachers ist La Comète. Damit gab Roman Winiger der Stadt La Chaux-deFonds 2012 ihre lokale Biermarke zurück.
alt und Neu ergänzen sich Was aber tut Roman Winiger in seinem Uhrenatelier? « Ich repariere und restauriere alte und antike Uhren. Vorwiegend mechanische, aber ich wechsle auch gerne mal eine Batterie, es muss nicht immer kompliziert sein », sagt er dazu. Ebenso wichtig, wie Altes in Schuss zu halten, ist ihm aber, Neues zu entwickeln und zu konstruieren. Er baut Prototypen, die er teilweise bis zur Massenproduktion begleitet. Ausserdem montiert er Uhren für Manufakturen und berät seine Firmenkunden.
Unter das Etikett « neu » fällt natürlich auch, eigene Uhren zu kreieren. Vor seinem Armband-Erstling «12» entwickelte Roman Winiger schon andere eigene Uhren: eine Grossuhr für den Aussenbereich, die durch Windkraft aufgezogen wird, den Trinkbecher Solartime, der mit einer Sonnenuhr bedruckt ist, und in Zusammenarbeit mit einem Künstler die Uhr 1000, deren einziger Zeiger sich in tausend Jahren einmal dreht.*
Wissen teilen Das Verhältnis von Alt und Neu sieht Roman Winiger « wie die Schenkel eines Dreiecks, die sich gegenseitig stützen. Aus den alten Uhren kommt das Wissen, anhand von Neukonstruktionen kann man überprüfen, ob man es kapiert hat.» Die dritte Seite des Dreiecks stellt die Vermittlung. Lehrlinge bildet Roman Winiger zwar keine aus, das würde ihn in seiner Arbeits- und Lebensweise zu sehr einschränken, wie es auch fixe Ladenöffnungszeiten tun würden. Aber er gibt Schnupperlernenden tageweise einen Einblick in die Arbeit des Uhrmachers und hilft immer wieder bei Kursen der Berufsschulen von Grenchen und Le Locle aus. Das Wichtigste in Sachen Wissensaustausch ist ihm aber der Verein openmovement, den er präsidiert. Openmovement entwickelt ein neues BasisUhrwerk nach den Prinzipien von Open Source. Konkret: Der Verein publiziert seine Arbeit, seine Pläne und Ideen online – « damit das traditionelle Handwerk ein Anwendungsterrain findet, erhalten bleibt und junge Kräfte es beleben ». Ausserdem bietet openmovement in Zukunft so genannte «Teilekits» an: Sets, die alle schwierig zu fertigenden Teile eines Uhrwerks enthalten, und die gerade kleineren Produzenten überhaupt ermöglichen, Werke selber zu fertigen.
qualität besteht Roman Winiger selbst arbeitet auch mit traditionellen Apparaten. Die Drehbänke, das Lehrenbohrwerk, den Profilprojektor und viele kleine Werkzeuge und Maschinchen hat er gebraucht übernommen. Auch wenn er computergesteuerte Maschinen einsetzt: Roman Winiger ist überzeugt von der alten manuellen Technik. « Ich sehe das als ein Erbe, das mir viele Uhrmacher so weitergegeben haben. » Den Profilprojektor etwa, der den Schatten eines Bauteils im gewünschten Massstab vergrössert, damit der Umriss mit dem ausgedruckten Plan verglichen werden kann. « So ein Apparat wird in dieser nicht digitalen Form heute in der Industrie kaum mehr gebraucht. Mir erzählt er eine wichtige Geschichte: darüber, wie die Leute früher meist präziser arbeiteten als heute, ohne technischen Schnickschnack. »
* Alle Projekte und Produkte finden Sie auf den Seiten 163 – 166. 43
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Ausgang im Tour Espacité zur Panorama-Aussicht über die Stadt Vue de l’Espacité vers l’est sur le quartier Les Arêtes 48
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Blick vom EspacitĂŠ-Turm Richtung Nordosten auf die Altstadt und Serre 1 Das Haus von Roman Winiger; Rue de la Serre 1 51
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Façades dans la Rue de la Serre Passage de l’Oratoire 53
Rue du Modulor qui monte depuis l’Avenue Léopold-Robert Promenade d’hiver au Mont d’Amin (1 417 m) 54
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Place du Gaz, caroussels à Pâques, 2013 57
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Rue du Collège 12 Trompe-l’œil de Carol Gertsch près de la Bibliothèque de la ville
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Vue sur les Alpes depuis le Mont d’Amin (1 417 m) Paysage d’hiver au Mont d’Amin 61
Freskenmalerei (2003) von Alex Winiger am Haus von Roman Winiger Spuren einer Schneer채umungsmaschine
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Vue sur la ville depuis le haut du Chemin Blanc Centre de culture ABC
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Art Nouveau artificiel et naturel 67
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Le dos du Centre de culture ABC Vom Schnee 端berraschter Altkleiderbeutel 69
Natur nahe der Stadt Détail de la Grande Fontaine ; Avenue Léopold-Robert 70
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Allj채hrliche Weihnachtsdekoration am Turm der M체llverbrennungsanlage
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En hommage Ă la tradition de la douzaine.
Eine Hommage an die Tradition des Dutzend.
l a « 12 » Son tic-tac est identique à celui de toute autre montre mécanique. Mais pour y lire l’heure, spécialistes et amateurs se retrouvent souvent bien empruntés. Histoire et particularités de la « 12 ».
L’origine de la « 12 » remonte à un fait insolite. Roman Winiger connaissait un homme doté d’une étrange particularité : à son poignet, les montres s’arrêtaient. Intrigué, l’horloger voulut étudier ce phénomène, sans toutefois risquer une de ses montres. Il acheta donc un boîtier, un mouvement, des aiguilles et un cadran, et fabriqua vite fait une « montre instantanée ». Pour la tester, il la porta lui-même pendant quelque temps.
Une montre aux exigences élevées Ce prototype assemblé dans un but pragmatique attira néanmoins l’attention, et valut bien des compliments à Roman Winiger. L’ expérience lui donna envie de vraiment créer sa propre montre, et il se posa donc le défi suivant : « Comment fabriquer ici, dans mon atelier, une montre qui soit exigeante du point de vue du design, mais reste abordable pour des gens habituellement peu tentés par le luxe ? » Avec la « 12 », il a réussi son pari, s’inspirant de modèles anciens tout en mettant en œuvre des idées nouvelles.
Réinterpréter un principe connu La première chose que l’on remarque sur la « 12 », c’est qu’elle n’a pas d’aiguille. Normal : il s’agit d’une montre wandering hour, c’est-à-dire que ce sont les heures, et non pas une aiguille, qui fait le tour du cadran. Techniquement, l’affichage néces76
site la présence de trois disques dans le boîtier, en plus du disque de date : un pour les heures, un pour les minutes, et un pour les secondes. Le principe n’est pas nouveau. Au 16e siècle déjà, on trouvait des pendules qui indiquaient l’heure par la rotation de disques. Cette technique, appliquée à la montre, était de nouveau très en vogue dans les années 70. Et pourtant : lors de leur première confrontation avec la « 12 », nombreux sont ceux qui se creusent la tête pour y déchiffrer l’heure – horlogers y compris.
Le monde des chiffres à l’envers Qu’est-ce qui fait donc la particularité de cette montre, Roman Winiger ? « Ce qui différencie la ‹ 12 ›, c’est son design. À la base, j’ai voulu jouer avec l’indication de l’heure. Le but était de créer une montre sans devoir fabriquer un cadran ou des aiguilles, comme sur une montre classique, ni y ajouter un mécanisme ». Résultat : le chiffre 12 prend la position de l’heure en cours, tandis que son emplacement usuel est occupé par le chiffre nous indiquant de quelle heure il s’agit. C’est pour cela que sur le disque des heures, les chiffres sont inscrits dans le sens inverse. En clair : à trois heures, c’est le 3 qui est au milieu du cadran en haut, à l’endroit où défilent l’une après l’autre les heures. Quant au disque des minutes, il tourne comme s’il était une aiguille
des minutes traditionnelle. L’absence d’index utilisés généralement pour indiquer les minutes n’empêche pas de déchiffrer l’heure avec précision.
Naissance de la « 12 » C’est à l’aide de croquis faits à la main que Roman Winiger a exploré son idée des disques et de la rotation du 12. Il a ensuite utilisé un logiciel 3D pour peaufiner sa trouvaille et chercher comment la concrétiser. Puis la graphiste a défini le style des chiffres, et l’horloger a dessiné les plans de fabri-
cation. À ce moment a démarré la confection des composants : le boîtier, avec son fond et ses quatre vis ; les disques des heures, des minutes et des secondes; et enfin la couronne. Les seules pièces fabriquées à l’externe sont le mouvement, qui se remonte par les gestes de la personne qui porte la montre, ainsi que les verres, les joints, la boucle et le bracelet, un modèle spécial conçu pour la « 12 ». On sera peut-être surpris de constater qu’une montre dite « fabriquée manuellement » soit équipée d’un mouvement industriel. L’explication de Roman Winiger : « C’est déjà très rare de fabriquer soi-même un boîtier ou des disques, chose que je fais dans mon atelier. Mais si j’entreprenais de confectionner aussi le mouvement, il deviendrait impossible de maintenir la montre dans ce segment de prix ». Le mouvement sélectionné, fabriqué en Suisse par ETA / Swatch Group et Sellita, est un excellent standard industriel helvétique.
Le leitmotiv du 12
Construction en 3D
Etant donné le jeu autour du 12, on ne s’étonne plus du nom donné à cette montre. Mais les raisons de ce choix sont aussi liées à d’autres facteurs. Comme le 12 représente un nombre particulier aux yeux des horlogers, Roman Winiger a trouvé amusant d’en faire un usage quelque peu excessif dans sa création. De là est née, notamment, la décision de produire la montre par lots de 12, « en hommage à la tradition de la douzaine », selon les paroles mêmes
Les indications ont été créées sur la base des dessins techniques et des dimensions concrètes 77
de l’horloger. On trouve de nombreuses traces de cette ancienne unité dans la branche horlogère: les boîtes destinées à l’emballage et au transport de montres et de pièces, par exemple, étaient habituellement divisées en 12 parties.
Les montres, c’est censé marcher
Boîte Acier inoxydable 1.4435
En fin de compte, Roman Winiger n’a pas poussé plus loin l’exploration du phénomène cité en entrée, qui était à l’origine de sa création. Il s’est même attaché à sa montre instantanée et n’a pas donné suite à sa proposition initiale : « Finalement, je fabrique des montres pour qu’elles marchent et qu’elles indiquent l’heure, et pas pour qu’on les arrête. »
(316 L), en deux pièces • Diamètre 38 mm • Fond transparent • Épaisseur totale avec la courbe du verre: 11.2 mm • Épaisseur entre le fond et la lunette: 8.7 mm disques d’affichage Laiton gravé, revêtement PVD noir • Chiffres des
heures et indicateur des minutes remplis avec du Superluminova • Chiffres de la date remplis de laque • Index de date en Superluminova mouvement
Fabrication suisse ETA 2824-2 ou SW 200 •
28'800 Ah / 4 Hz, remontage automatique et indication de la date • 11 ½ lignes (unité de l’industrie horlogère Suisse, 1 ligne = 2.255 mm) Bracelet
Confectionné sur mesure et cousu main, cuir de veau ou selon demande du client
Poids Etancheité
Prototype avec bracelet 65.12 g Etanche. Il est cependant déconseillé de se doucher ou baigner avec la montre au poignet, pour préserver également la beauté du bracelet.
Modèle et série
Modèle non limité • Fabriqué par séries de 12 pièces • Numéro de référence : 12-001 • Numéro de série : xx/12
Photos de la fabrication, pages 80/81 78
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Fotos vom Entstehungsprozess, Seiten 80/81
Die «12» Sie tickt wie jede andere mechanische Uhr – und doch stutzen Laien und Fachleute gleichermassen, wenn sie zum ersten Mal die Zeit von ihr ablesen wollen. Geschichte und Fakten zur «12».
Am Anfang der Uhrenproduktion von Winiger Horloger stand ein Bekannter von Roman Winiger, ein Bekannter mit einer mysteriösen Eigenheit: An seinem Arm blieben die Uhren stehen. Der Uhrmacher wollte das Phänomen untersuchen, aber keine seiner Uhren opfern. Flugs baute er aus eingekauften Teilen – Gehäuse, Werk, Zeigern und Zifferblatt – eine «Instant-Uhr» als Testobjekt für den Bekannten zusammen, die er eine Weile selber trug.
Ziel: Uhr mit Ansprüchen Obwohl nur ein pragmatischer Prototyp, fiel die Uhr auf und Roman Winiger erhielt Komplimente. So kam er auf die Idee, eine wirklich eigene Uhr zu designen und herzustellen. Er fragte sich: « Wie kann ich hier in meinem Atelier eine Uhr mit hohen Ansprüchen ans Design herstellen, die sich auch Leute leisten können, die normalerweise nicht im Luxussegment einkaufen? » – Mit der «12» ist ihm das gelungen. Indem er von alten Modellen gelernt und neue Ideen umgesetzt hat.
Bekanntes Prinzip – neu interpretiert Hält man die «12» in der Hand, fällt als Erstes auf, dass da keine Zeiger sind. Kein Wunder: Die «12» ist eine Wandering-Hour-Uhr, anstelle des Zeigers wandern die Stunden-Ziffern rundherum. 82
In ihrem Gehäuse drehen sich vier Scheiben: die Stunden, die Minuten, die Sekunden, dazu ein Datumreif. Dieses Prinzip ist nicht neu, schon im 16. Jahrhundert gab es Uhren, in denen drehende Scheiben die Zeit anzeigten. Als Modell fürs Handgelenk erfreute sich die Uhr mit Scheibenanzeige in den 1970er-Jahren neuer Beliebtheit. Dennoch: Bei der ersten Begegnung mit der «12» wundern sich viele – oft sogar Uhrmacher – darüber, wie ihr denn wohl die Zeit abzutrotzen sei.
Verkehrte Zifferwelt Was also macht die «12» so exotisch, Roman Winiger? «Das Besondere ist das Design. Es entstand aus einer Spielerei mit der Zeitanzeige und der Frage: Wie wird sie gut, ohne dass ich dafür einen zusätzlichen Mechanismus konstruieren muss?» Herausgekommen ist bei der «Spielerei», dass der Ziffer 12 die Rolle des Stundenzeigers zukommt. Als wandering hour wandert sie an den Platz der gerade herrschenden Stunde, während deren Ziffer die klassische Position der 12 einnimmt – also
Anhand von technischen Zeichnungen und der Gehäusemasse entstand der Entwurf für die Anzeigen
oben, im Norden des Zifferblatts. Damit diese Wanderung klappt, sind die Ziffern auf der Stundenscheibe im Gegenuhrzeigersinn angeordnet. Um 3 Uhr steht die 12 im Osten, im Norden dafür die 3. Nach kurzer Gewöhnung liest man die Zeit mühelos ab, auch die Minuten. Die Minutenscheibe ähnelt einem klassischen Zeiger, der im Zentrum der Uhr dreht.
Die «12» entsteht
Konstruktion im 3D-Programm
Die Idee mit den Scheiben und der wandernden 12 hat Roman Winiger zunächst in Handskizzen festgehalten und konkretisiert. Mithilfe einer Konstruktionssoftware tüftelte er an diesem System und fand so heraus, wie es sich umsetzen lässt. Die Grafikerin wählte den Schriftschnitt der Ziffern, Roman Winiger zeichnete Konstruktionspläne. Endlich ging es an die Fertigung der Einzelteile: Gehäuse und Gehäuseboden mit vier Schrauben, Stundenscheibe, Minutenscheibe, Sekundenscheibe und Krone. Hingegen das automatische Uhrwerk, das durch die Bewegungen des Trägers aufgezogen wird, Gläser und Dichtungen, das eigens für die «12» extern hergestellte Armband und die Schliesse bezieht er als fertige Teile.
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Gehäuse Rostfreier Edelstahl 1.4435 (316 L), zweiteilig • Durchmesser 38 mm • Boden mit Glas • Gesamtdicke mit Glaswölbung: 11.2 mm • Dicke Boden bis Glasreif: 8.7 mm Anzeigescheiben Messing graviert, schwarze PVD Beschichtung • Stundenzahlen und Minutenzeiger gefüllt mit Superluminova • Datumzahlen mit Lack gefüllt • Datumindex Superluminova Uhrwerk Schweizer Fabrikat ETA 2824-2 oder Sellita SW 200 • 28'800 Ah /4 Hz, automatischer Aufzug und Datumanzeige • 11 ½ Linien (Einheit der Uhreninduststrie, 1 Linie = 2.255 mm) Armband Auf Mass gefertigt und von Hand genäht, Kalbsleder oder nach Kundenwunsch Gewicht Prototyp mit Armband 65.12 g Wasserdichte Wasserdicht. Duschen und Baden mit der Uhr wird jedoch nicht empfohlen, damit das Armband möglichst lange schön bleibt. Modell und Serie Modell unlimitiert • Hergestellt in 12er-Serien • Referenznummer: 12-001 • Seriennummer: xx/12
1 : 1
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Dass eine so genannt handgefertigte Uhr wie die «12» mit einem industriellen Uhrwerk ausgestattet ist, mag erstaunen. Aber: «Es ist auch für Gehäuse, Scheiben und Zeiger längst nicht mehr üblich, sie selber herzustellen. Diese Teile fertige ich aber alle in meinem Atelier. Würde ich auch noch das Werk selber herstellen, wäre die Uhr auf keinen Fall mehr in diesem Preissegment zu haben», erklärt Roman Winiger. Das Werk ist von bester Qualität, entspricht dem Schweizer Industriestandard und wird von der ETA / Swatch Group und von Sellita in der Schweiz gefertigt.
Zahl 12 als Leitmotiv In Anbetracht all dieser Spielereien mit der Ziffer 12 verwundert der Name nicht mehr. Und es gibt noch weitere Gründe dafür: Die 12 ist für Uhrmacher sowieso eine besondere Zahl, und Roman
Winiger gefiel es, sie bei seiner Kreation exzessiv einzusetzen. Was zu den Produktionsserien von 12 Stück führte. Das sei eine «Hommage an die Tradition des Dutzend», so der Uhrmacher, an das alte Mengenmass, von dem in der Uhrenbranche hier und da noch Spuren zu finden sind. Etwa bei alten Transport- und Verpackungsschachteln für Uhren und Uhrenteile, die in zwölf Fächer unterteilt sind.
Uhren sollen laufen Zum Trageversuch mit dem eingangs erwähnten Bekannten kam es übrigens nie. Inzwischen war Roman Winiger die Instant-Uhr so ans Herz gewachsen, dass er nie mehr nachfragte. «Schliesslich mache ich Uhren, damit sie laufen und die aktuelle Zeit anzeigen; und nicht dafür, dass sie angehalten werden.»
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Vers le sud-est, le quartier Les ArĂŞtes 91
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Place de la Carmagnole Place du MarchĂŠ 93
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Vorboten des Fr端hlings Roter Hund = kein Hundeklo 95
La ville entre les voies de chemin de fer et la crête de Pouillerel – La Sombaille 96
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Sehr alt und sehr neu in Nachbarschaft Rue du Pont
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Le centre-ville est partout marquĂŠ par les contrastes
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Collège des Marronniers ; Ecole primaire, Rue du Collège 6
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Zug von Les Ponts-de-Martel, der die Stadt erreicht Vestige d’une pâtisserie ; Place de l’Hôtel-de-Ville 1
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Balais à baffe, ligne en direction de Neuchâtel, vue depuis le pont de la Rue du Grenier Werbewand in der Bahnhofpassage, mit Markus-Jura-Suisse-Signatur auf der Daumenspitze
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Pourrait être à beaucoup d’endroits en ville Roman Winiger mit dem Transportfahrrad des Vereins Pro Velo 108
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Traditionelles Mauerwerk Alt und Neu pr채gen auch hier das Stadtbild
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Architektonische Zeitzeugen verschmelzen Der Stil der alten Haust端re von Serre 1 neu interpretiert 113
Peu ordinaire, vie en terrasse au printemps à 1 000 m 114
Les horlogers sont aussi des ĂŞtres humains.
Uhrmacher sind auch Menschen.
la chaux-de-fo Ville industrielle de montagne, la métropole horlogère est inscrite depuis 2009 au patrimoine mondial de l’UNESCO . Qu’est-ce qui fait sa particularité, et pourquoi Roman Winiger s’y plaît-il autant ?
Nombreux sont ceux qui s’étonnent en découvrant cette cité improbable, surgie des pâturages avec son plan orthogonal. Pourtant, la proximité avec la nature et un certain éloignement de l’agitation urbaine si répandue ailleurs font partie des caractéristiques qui en ont déjà séduit plus d’un. Y compris Roman Winiger, qui se plaît à comparer La Chaux-de-Fonds à un magasin vintage : « Un peu vieillot et parfois carrément poussiéreux, mais charmant, captivant et inspirant. »
Colonisation et horlogerie La Chaux-de-Fonds est issue d’une longue tradition mêlant immigration et horlogerie. Après l’implantation des premiers colons au 14e siècle, les terres de la région furent peu à peu utilisées pour l’agriculture et l’élevage. Pendant les longs hivers, les paysans s’occupaient à diverses activités artisanales, notamment l’horlogerie. De là est né le concept du paysan-horloger qui, bien que souvent cité, ne s’applique probablement pas à la majorité des paysans. Roman Winiger suppose en effet que l’horlogerie représentait un pilier économique important pour les paysans, mais qu’elle était exercée par les membres de la famille moins aptes au travail physique dans les champs. L’artisanat en horlogerie se renforça lors de la révocation de l’Edit de Nantes (1685). Chassés de France suite à l’interdiction de leur religion, un grand nombre d’horlogers huguenots vinrent s’installer dans la région de l’arc jurassien. A la fin du 18e siècle, La Chaux-de-Fonds était devenue un bourg prospère de 4 000 âmes.
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Nouvelles perspectives après l’incendie La ville doit son architecture si particulière à un événement d’un impact sans précédent : en 1794, elle est presque entièrement détruite par un incendie. Pour sa reconstruction, les responsables ont suivi une stratégie claire : l’architecture devait favoriser la sécurité, faciliter l’entretien des rues et tenir compte des besoins d’une population croissante. Les premiers plans des rues à angle droit sont dessinés par Moïse Perret-Gentil. Après son décès en 1815, c’est l’inspecteur des Ponts et chaussées Charles-Henri Junod qui continue de façonner la ville selon le principe du damier et en publie les plans en 1834. À cette époque, logements et ateliers se côtoient dans les mêmes bâtiments, et les appartements comptent fréquemment une pièce destinée aux travaux d’horlogerie. Les conditions d’ensoleillement maximal qui caractérisent la ville apportent la lumière nécessaire au travail sur les composants minuscules. De plus, le plan Junod prévoit également des espaces larges entre les lignes de bâtiments pour favoriser l’éclairage naturel.
Boom démographique et émergence des manufactures La Chaux-de-Fonds va connaître un développement exponentiel au cours du 19e siècle. La nécessité de former de la main-d’œuvre qualifiée mène à la création de l’École d’horlogerie (1865). Les activités de production se mécanisent et se regroupent, faisant apparaître dès 1876 les premières
nds grandes manufactures. De 1850 à 1910, la population triple pour atteindre 37 000 habitants, chiffre encore d’actualité 100 ans plus tard. Répondant au fort besoin en main-d’œuvre, de nombreux Allemands et Suisses-Allemands s’y établissent, à tel point qu’en 1880, un tiers des habitants se déclare de langue allemande. Au 20e siècle, l’industrie horlogère vécut des périodes de grande prospérité, mais aussi de sombres crises. L’horlogerie d’aujourd’hui porte encore les cicatrices de deux d’entre elles. L’une fut déclenchée par la crise du pétrole de 1974, alors que l’autre, en 1982, fut précipitée par l’arrivée en masse de montres à quartz bon marché d’origine étrangère. Les chiffres sont éloquents : sur les 11 000 emplois horlogers que dénombrait La Chaux-de-Fonds en 1966, il en restait à peine 3 900 en 1995. En 2012, ce nombre était remonté par vagues successives à 7 358.
Un horloger zurichois en terre neuchâteloise Roman Winiger a trouvé à La Chaux-de-Fonds un environnement propice à son métier et à son style de vie. Mais comment est-il possible d’apprivoiser une ville au climat si rude, face à des horlogers gardiens de tant de secrets ? « En fait, l’accueil réservé aux nouveaux venus est généralement d’une chaleur inattendue » nous dit-il. Héritier d’un savoir-faire ancestral et représentant d’une tradition horlogère vivante, il ajoute : « Les horlogers sont aussi des êtres humains. Quand on les approche avec du respect, les portes s’ouvrent. » Un des premiers livres qu’il avait déniché dans une brocante était un ouvrage intitulé Quand nous étions horlogers. L’auteure y déclarait que la population des Montagnes Neuchâteloises avait clairement eu rendez-vous avec la montre. Il semble tout aussi évident que Roman Winiger, de son côté, avait rendez-vous avec La Chaux-de-Fonds.
La consécration par l’UNESCO Souvent décriée pour son manque d’histoire et son apparence particulière, La Chaux-de-Fonds peut désormais faire valoir un argument de poids face à ses détracteurs. Le 27 juin 2009, elle a été inscrite aux côtés du Locle au patrimoine mondial de l’ UNESCO , pour ce qui s’appelle désormais son urbanisme horloger. La spécificité de son architecture unique, liée au développement de l’industrie horlogère, a été déterminante dans le choix de l’organisation mondiale de sauvegarde du patrimoine.
Carte postale de 1900 : Rue Léopold-Robert
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la chaux-de fonds Die Industriestadt und Uhrenmetropole im Juragebirge wurde 2009 von der UNESCO ins Welterbe aufgenommen. Was macht diese Stadt aus und warum passt Roman Winiger so gut zu ihr?
So mancher Betrachter staunt, wenn er diese unwirklich anmutende, ganz und gar rechtwinklige Stadt mitten im Weideland zum ersten Mal erblickt. Vielen, die kamen, um zu bleiben, gefällt an La Chaux-deFonds, dass es im Grünen liegt, ab vom Trubel. Roman Winiger mag das Abgelegene der Stadt auch – in jedem Sinn: «La Chaux-de-Fonds hat etwas von einem Vintage-Laden. Ältlich, an einigen Stellen sogar richtig muffig. Aber charmant, spannend und inspirierend.»
Landwirtschaft und Uhrmacherkunst Die Entstehungsgeschichte von La Chaux-deFonds ist gleichermassen geprägt durch die Einwanderung wie durch die Uhrmacherei. Nachdem sich im 14. Jahrhundert die ersten Siedler in der Region niedergelassen hatten, wurde der Boden nach und nach als Acker- und Weideland erschlossen. Die langen Winter hindurch verdienten sich die Bauern ein Zubrot mit Handwerksarbeiten, unter anderem als Uhrmacher; der legendäre Paysan Horloger, der bäuerliche Uhrmacher, war geboren. In der Realität kam dieser Ackermann, der des Winters Uhren fertigt, allerdings wohl selten vor. Roman Winiger vermutet: «In den meisten Bauernfamilien gab es das eine oder andere Mitglied, das für die raue Arbeit auf dem Feld wenig geeignet war, dafür mit der Uhrmacherei der Familie ein zusätzliches Einkommen sicherte.»
Im 17. Jahrhundert nahm die Zahl der Menschen, die zwischen Genf und Basel von der Uhrmacherei lebten, drastisch zu: Das Edikt von Nantes, das den calvinistischen Protestanten im katholischen Frankreich religiöse Toleranz und volle Bürgerrechte gewährt hatte, wurde 1685 aufgehoben. Daraufhin suchten zahlreiche hugenottische Uhrmacher aus Frankreich Zuflucht in der Region. Bis zum Ende des 18. Jahrhunderts war La Chaux-deFonds so zu einer stattlichen Ortschaft von 4 000 Einwohnern angewachsen.
neue Perspektiven nach dem brand Die einzigartige Architektur La Chaux-de-Fonds’ beruht auf einem einschneidenden Ereignis: 1794 brannte die Stadt fast vollständig nieder. Für den Wiederaufbau verfolgten die Verantwortlichen eine klare Strategie: Die Architektur sollte der Sicherheit und der Industrie dienen, den Unterhalt der Strassen vereinfachen und den Bedürfnissen der wachsenden Bevölkerung gerecht werden. Die ersten Pläne für die rechtwinklig angelegten Strassenzüge erstellte Moïse Perret-Gentil. Nach dessen Tod (1815) entwickelte der Inspektor für Brückenund Strassenbauten des Kantons, Charles-Hernri Junod, das so genannte Schachbrett weiter. Seine Pläne wurden 1834 publiziert.
Postkarte um 1915; Rue Léopold-Robert 120
Wohn- und Arbeitsraum waren in jener Zeit noch nicht strikt getrennt, in vielen Wohnhäusern waren einzelne Räume als Arbeitsräume für die Uhrenindustrie vorgesehen. Das oft sonnige
de ausländische Quarzuhren ausgelöst. Während die Uhrenbranche in La Chaux-de-Fonds 1966 über 11 000 Angestellte beschäftigte, waren 1995 gerade noch 3 900 davon übrig. Heute (2012) zählt die Branche wieder 7 358 Angestellte, der Anstieg verlief aber keineswegs kontinuierlich.
Anerkannt durch die UNESCO
La Chaux-de-Fonds bietet vorteilhafte Lichtverhältnisse für die Bearbeitung kleinster Teile. Die Abstände zwischen den Häuserzeilen wurden so gross gewählt, dass die Nachbarhäuser nur in den Randstunden störende Schatten werfen.
Industrialisierung, Blüten und Krisen Im 19. Jahrhundert entwickelte sich La Chaux-deFonds explosionsartig. 1865 wurde die Uhrmacherschule gegründet. Die Produktion wurde mechanisiert und umgestellt, was ab 1876 dazu führte, dass die ersten grossen Manufakturen den Betrieb aufnahmen. Zwischen 1850 und 1910 verdreifachte sich die Bevölkerung auf 37 000 Einwohner – die bis heute aktuelle Anzahl. Der Bedarf an Arbeitskräften zog so viele Deutschschweizer und Deutsche nach La Chaux-de-Fonds, dass um 1880 ein Drittel der Bevölkerung deutschsprachig war. Im 20. Jahrhundert erlebte die Uhrenindustrie Blütezeiten – aber auch Krisen. Die einschneidendsten prägen die Branche bis heute. Sie wurden in den 1970er-Jahren durch die Erdölkrise und in den 1980ern durch auf den Markt strömen-
Wird La Chaux-de-Fonds auch oft seiner eigenartigen Erscheinung wegen belächelt – am 27. Juni 2009 wurde es, gemeinsam mit der Nachbarstadt Le Locle, ins Welterbe der UNESCO aufgenommen. Grund für diese Klassierung als eine der Nachwelt zu erhaltende Kulturstätte ist die einzigartige Bauweise der Stadt, beispielhaft für eine Symbiose von Architektur und Industrie. Die UNESCO sieht Le Locle und La Chaux-de-Fonds als Zeuginnen einer ganzen Industrieepoche.
Ein Zürcher im neuenburger Jura Roman Winiger hat in La Chaux-de-Fonds ein ideales Lebens- und Arbeitsumfeld gefunden. Seine Achtung für das urtümliche Handwerk verbindet den zugewanderten Uhrmacher mit La Chauxde-Fonds. Und indem er die Traditionen durch seine Arbeit mitträgt und belebt, wird er selber Teil davon. Wie aber findet ein Fremder überhaupt Zugang zu einer Stadt mit solch rauem Klima – und zu ihren Uhrmachern, diesen unbeirrbaren Hütern ihrer Berufsgeheimnisse? «Uhrmacher sind auch Menschen. Bringt man ihnen Respekt entgegen, öffnen sich die Türen», so Roman Winiger. Er wurde eingelassen, und er fügt sich ein in die Reihen der Neuenburger Traditions-Uhrmacher. – Minus die Geheimnistuerei.
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Nationalfeiertag, 1. August 2013 – die Stadt von Pouillerel aus gesehen 127
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La Plage des Six Pompes, Festival international des arts de la rue Fresque (2006) d’Alex Winiger sur la maison de Serre 1, vue depuis La Plage des Six Pompes
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Beim Strassenkunstfestival La Plage des Six Pompes wird der Brunnen auf dem Marktplatz zur Bar Das Kettenkarussell: Highlight an nahezu jedem Event der Region 130
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Les armoiries de La Chaux-de-Fonds, Pavillon du Parc des CrĂŞtets Riesenrad auf dem Marktplatz; Braderie 2013 132
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Marktplatz; Hüpfburgen haben kurzzeitig die Autos verdrängt Promenade d’été vers la Tête de Ran
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Rue Neuve Allgegenw채rtig: der Turm der M체llverbrennungsanlage
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En route dans la zone industrielle
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Station d’épuration (STEP) des eaux usées Carrière derrière le Bikini Test 141
Tête de Ran (1 422 m); Gemeindeboden von Les Haut-Geneveys bietet ebenfalls Ausblick auf die Stadt Rue des Planes / Rue du Nord
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Cinéma de voisinage ; Passage de l’Oratoire Ciel autour de la tour
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Rue de la Charrière 55 – 57
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Anonyme Liebeserklärung Depuis le « train rouge » à la hauteur d’Esplanade près de la Gare de l’Est 148
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FranzÜsischer Horizont auf dem Pouillerel, 1. August 2013 150
Roman Winiger au polissage des pivots d’un axe Roman Winiger beim Polieren von Radzapfen
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Espace sud de l’atelier Winiger Horloger Die Sßdseite des Ateliers von Winiger Horloger
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Equilibrage de balancier • Beim Auswuchten einer Unruh 157
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Fraisages sur la machine à pointer • Fräsarbeit am Lehrenbohrwerk L’espace machines côté nord • Blick in den Maschinenraum auf der Nordseite des Hauses
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Produits de Winiger Horloger, produits de coopĂŠrations et projets divers Produkte von Winiger Horloger, Produkte aus Kooperationen, verschiedene Projekte
Produits de Winiger Horloger • Produkte von Winiger Horloger
nom • name 12 référence • referenz 12-001 série • serie par série de 12 pces • 12 Stk. pro Serie année • jahr 2012
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Produits de coopérations • Produkte aus Kooperationen
nom • name 1000 référence • referenz – série • serie 10 pces • 10 Stk. année • jahr 2010
marque • marke Solartime modèle • modell DCC3-Town, couleurs div. • div. Farben année • jahr seit 2010
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Projets divers • Verschiedene Projekte
au gré du vent 2003, La Chaux-de-Fonds Construction et fabrication d’une horloge éolienne. Fabriquée à l’occasion d’un concours organisé par le musée du Revermont (F) • Konstruktion und Herstellung einer WindradUhr. Angefertigt zum Anlass eines Wettbewerbes organisiert vom Musée du Revermont (F).
openmovement – www.openmovement.org depuis • seit • 2009 Openmovement développe un mouvement horloger de base selon les principes de l’Open Source. Roman Winiger est membre fondateur et président de l’association • Openmovement entwickelt ein Basis-Uhrwerk nach den Prinzipien von Open Source. Roman Winiger ist Gründungsmitglied und Präsident des Vereins.
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installation instants volants – instants d’ailleurs 2006, Musée International d’horlogerie Installation pour « Neuch à toi ». Développement technique avec l’École d’ingénieurs St. Imier • Installation für «Neuch à toi». Technische Entwicklung mit der École d’ingénieurs St. Imier.
Concernant les photos • Zu den Fotos
Les photos sont nées de la collaboration entre Roman Winiger et la photographe Yvonne Dickopf, installée à La Chaux-de-Fonds depuis début 2013. Les prises de vue ont été effectuées de janvier 2012 à avril 2014. Roman Winiger a proposé les lieux et esquissé des idées, la photographe a posé son regard sur la ville et agencé les images. Die Fotos sind aus der Zusammenarbeit von Roman Winiger und der Anfang 2013 nach La Chaux-de-Fonds zugezogenen Fotografin Yvonne Dickopf im Zeitraum Januar 2012 bis April 2014 entstanden. Roman Winiger regte Orte an und skizzierte Ideen. Die Fotografin setzte diese mit ihrer eigenen Blickweise um und stellte die Bilder zusammen.
Crédits photographiques et droits d’auteur • Bildnachweise und Copyright Yvonne Dickopf a réalisé toutes les photographies, sauf les exceptions mentionnées ci-dessous. Les droits d’auteur de toutes les images reproduites dans cet ouvrage appartiennent à Winiger Horloger respectivement à Yvonne Dickopf. Erstellerin aller Fotografien ist Yvonne Dickopf. Ausnahmen siehe unten. Alle abgebildeten Fotos unterliegen dem Copyright von Winiger Horloger bzw. Yvonne Dickopf. p./s. 67, 93, 146–147, 166: Roman Winiger. p./s. 119: Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds, collection Charles Thomann, éd. Agence générale des journaux Pictet Alioth et co, Genève, cote CP -3067 g. p./s. 121: Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds, collection Charles Thomann, éd. John Dubois, cote CP -3064.
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Impressum
idée et régie • idee und regie Roman Winiger, La Chaux-de-Fonds photographie, graphisme, prépresse • fotografie, gestaltung, druckvorstufe Yvonne Dickopf, La Chaux-de-Fonds textes allemands • deutsche texte Martina Fierz, Liebefeld textes français • französische texte Anne-Laure Gex, La Chaux-de-Fonds lectorat • korrektorat DE: Michael Achermann, Liebefeld FR: Jérôme Benoit, Bellmund editeur • herausgeber Winiger Horloger, La Chaux-de-Fonds Première édition • Erste Auflage • 2014 tous droits réservés • alle rechte vorbehalten • copyright Cet ouvrage est protégé par le droit d’auteur • Dieses Werk ist urheberrechtlich geschützt. © 2014 Winiger Horloger Rue de la Serre 1 CH -2300 La Chaux-de-Fonds www.winigerhorloger.com impression et fabrication • druck und fertigung impression • druck Digital Indigo Buchbinderei Burkhardt AG , www.bubu.ch papiers • papiere couverture • umschlag Munken Lynx 300 g/sqm intérieur • innenteil • p./s. 3–150, 169–170 Munken Lynx 120 g/sqm Papyrus Deutschland GmbH & Co. KG, www.papyrus.com intérieur • innenteil • p./s. 153–166 Magno matt 170 g/sqm Antalis GmbH, www.antalis.com papier néon • neonpapier Kaskad neongelb 80 g/sqm Fischer Papier AG , www.fischerpapier.ch polices • schriften titres • überschriften CamingoDos, Jan Fromm (DE) textes • texte Dolly, Underware (NL) isbn 978-2-8399-1457-4 Printed in Switzerland 170
isbn 978-2-8399-1457-4 • edition: Winiger Horloger