Retour au pays
Rohan Mussard
Dessins, textes et mise en page Rohan MUSSARD Photographies Alice BONNET Rohan MUSSARD Transport Titine !!
Une a n n à la Ré ée union. ..
e, boule au ventr la , n .. s. io re av u l’ e h e 11 ve blot d vacances de rê etter par le hu e u d g e à m s y n re o u e n h 11 est sy e destination tr o n si e m ê m gers de ce vol, car a ss a p s e d ie re part nouvelle vie, pour la majeu e n ’u d rt a p é st le d pour nous c’e i, rces pour mo u . so x u a r u to chère et tendre un re a m r u o p u n l’incon un saut dans s mois durant, e d s é rm fe n e ns g ratinés, s, les pieds o e h n c u u o o d b u s o d in a s p Fini le s, les doigt de pied s te a v sa s ille. le s à nou à moi ssi de ma fam u a is a m e se rappeler , d e s îl p l’ m e d te r le u t le emen la cha fance ont larg n ’e d s ir n e v u l... Les so s heures de vo e u g n lo s e c t duran ays, à deux. Je rentre au p
U
n mois de recherches, de visites de courtoisie et de ré-adaptation au rythme de vie plus tard, nous voici chez nous ! Craquage total sur cette maison bleue à 100 mètres d’une des plus belles cascades de l’île et accessoirement le lieu de souvenirs d’adolescence impérissables pour moi ! Tout le monde nous dit que nous sommes fous, l’avenir leur donnera raison. Mais pour le moment quel pied !
La case !
t
Grand-gale
E
lle, c’est notre voisine, je crois qu’on à la voisine la plus charmante possible, son chant assourdissant, son eau glaciale, ses colères, sa fraîcheur, ses secrets qu’elle ne partage qu’avec moi lors des journées sans touristes... Cascade Langevin.
Gîte Bardil, Dimitile.
À
Dimitile, j’ai la chance d’avoir par la famille, un accès illimité à ce lieu ou le temps semble s’être arrété dans les années 60, à pied mais surtout en 4x4, le gîte Bardil est un de ces lieux de pique-nique dominicaux que j’aurai toujours grand plaisir à faire découvrir pour un jour comme pour un week-end, mais qui reste comme un petit jardin secret où il fait bon se ressourcer.
D
epuis le Dimitile, point de vue sur la Plaine des Cafres, plus précisément Bois-Court, doù je me suis élancé maintes fois vers Grand-Bassin et la fraîcheur de ses tonnelles.
Alon bat’ karé Saint-Pierre
F
lâneries et déambulations, sous le soleil rude de Saint-Pierre, entre deux démarches administratives. Il y a dix ans, avec les amis on y descendait en stop dès la fin des cours, pour aller à la plage ...
Combi dodo la brulé!
A
h le combi Dodo Sportif© !!! Toute une histoire. Je t’ai connu rutilant sous le soleil de Saint-Pierre, t’ai croisé à coup de klaxon sur la route du Littoral, transportant tes beaux t-shirts péi, tu me manqueras...
Un endormi. . . s i m r o d n e x u e D Trois endormis...
À
la Réunion, t’as quand même plus de chance de t’endormir en comptant les z’endormis que les moutons...
L
ongue randonnée dans la forêt de Bélouve, jusqu’au Trou de Fer. Les Zoizos laVierge nous accompagne tout du long, mais nous n’aurons qu’une marmite de brouillard comme récompense à l’arrivée. On ne s’attend pas à croiser un chat aussi loin dans la forêt primaire !
n e r u o t é d i t n U ! e i z a l a S e d t n a r rent
S
alazie... tes vieilles cases, ton gateau chouchou, ton brède cresson, tes cascades qui te parent comme un voile, tes chapeaux de pailles. Vieille dame, fraîche comme une rosée de matin.
Bassin
la paix
A
ujourd’hui petite balade dans un lieu magnifique mais trés peu connu, même des réunionnais eux même, Cap Jaune. La faute à une trés mauvaise signalisation et une de fin sentier non amménagée et assez dangeruese. Mais là réside tout son charme et la preservation du lieu nous fait profiter au retour d’un vol de paille en queue de longues minutes durant, à quelques dizaines de mètres de nous.
E
n visite chez Anthonin et Marie Suzie, qui, pour mon anniversaire m’offrent ... un canard fumé maison !!!! Mmmm.. un bon cari en perspective !
U
n petit port pas trés connu des touristes, où le calme du lieu se dispute au clapotis des embarcations à portée de savates. L’Etang-salé. " In ti tour o camion bar pou un pain bouchon gratiné avan de rentr’ la kaz ! "
Un dodo pou gramoun...
...un portello pou marmaille !
P
our l’anniversaire de ma chère et tendre, direction le conservatoire botanique de Mascarin pour une délicieuse balade tout en couleurs et senteurs épicées. Et salade de papayes vertes le midi !!! Miam..
U
n arrêt à Saint-Leu s’impose, car j’ai un vrai faible pour cette ville, avec ses bord de mer langoureux et ses hauteurs dominées par le Conservatoire Botanique de Mascarin. Une ville où l’on ne peut que prendre son temps.
I
l était une fois des petites boutiques... on y trouvait de tout à la boutik chinois... Quand mon père allait y chercher la viande fumée moi je me ruait à sa suite car je savais que j’allais pouvoir négocier un Cot© ou un Cacolac©... Il était une fois...
Un bonbon la rouroute siouplé !!
V
olà un petit animal avec qui mes retrouvailles sont mitigées, à la fois enthousiaste de le redécouvrir derrière une feuille de vacoa et en même temps désespoir et colère de voir que son habitat ne se limite plus qu’à quelques vacoas clairsemés...
U
n soir en pleine nuit nous sommes réveillés par une série de détonations ! Un feu d’artifice en cette heure ? Quel jour sommes-nous ? Puis nous viens l’idée qu’il pourrait s’agir de la Fournaise, Gran Mèr Kal est-elle de mauvaise humeur ? Nous nous rendormons ce soir là sur la mélodie furieuse de l’île. L’éruption ne durera que les quelques heures de nuit restantes.
À l’anse des Cascades...
P
etit déjeuner en amoureux et visio conférence avec nos proches au spot wifi de Manapany, mis à diposition par la mairie de Saint-Joseph. Et bien plus rapide que chez nous! Smoothie fruit de la passion, café vanille et vue sur le bassin de Manapany. On savoure.
L
es margouillats sont comme des petits gardiens maladroits qui veillent sur nos nuits. Le nombre incalculable de fois où je me lève la nuit, j’allume la lumière et que cette armée de funambules, prise par surprise s’écrase au sol !
Langevin Trou noir -
L
a beautée métissée de la population se dispute à celle titanesque des paysages, mais rien ne vaut la chaleur d’une cuisine au bois charbonnée jusqu’à la moelle par les générations de caris.
I
ls ont eu raison. Nous étions fous. La dure loi de l’emploi nous oblige à rentrer, Mais ce fut un retour aux sources passionnant. Et j’ai savouré chaque moment passé faire découvrir à ma moitié les terrains de jeux de mon enfance.
À ma grand-mère. À ma fille.
Je remercie ma chère et tendre Alice pour son soutien et sa patience lors de mes nombreuses escales croquis et de mes nuits blanches devant l’écran à rassembler tout cela.
MUSSARD Jules Rohan Né le 24 mai 1984. Résidant au 4, rue José Frappa 42000 Saint-Etienne. 06.51.75.92.29 J’atteste sur l’honneur n’avoir jamais publié de carnet de voyage.