INTRODUCTION À LA SAGESSE VIPASSANA

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Š zensabai


INTRODUCTION À LA SAGESSE VIPASSANA

Patrick Stahl


INTRODUCTION À LA SAGESSE VIPASSANA

MÉDITATION RÉVÉLATRICE

I


PRÉFACE

Ce livre contient deux parties. La première partie, INTRODUCTION À LA SAGESSE VIPASSANA, est une introduction de base à la terminologie et à la théorie du bouddhisme theravada. Elle permet de mieux comprendre la deuxième partie et de se familiariser avec les mots palis utilisés. Le pali est une ancienne langue indoeuropéenne aujourd’hui utilisée en tant que langue liturgique dans le bouddhisme theravada. Ces termes peuvent servir d'outils pour approfondir la recherche et la pratique. La deuxième partie, MÉDITATION CONTEMPLATIVE, est la traduction du manuel anglais du vénérable Phra Pannavuddho Bikkhu, rédigé selon les instructions en thaï du vénérable Maître Dhammadharo Bhikkhu, au centre de méditation du temple de Sai-Ngam à Suphanburi en Thaïlande. À la fin du livre, vous trouverez des photos ainsi qu'un petit lexique PaliFrançais, complété par quelques notes explicatives personnelles destinées à en faciliter l’assimilation. J'ai eu l'honneur de recevoir une transmission directe de cet enseignement du vénérable Maître lors de mon séjour au monastère en 1994. C'est donc à mon tour de vous transmettre cette méthode à travers ce manuel : j'espère que vous l’apprécierez, et qu'il vous apportera de l'aide dans vos recherches, au cours de votre voyage initiatique. Vous pouvez aussi me contacter en visitant mon site web à l'adresse suivante : http://zensabai.com Aussi, je tiens à remercier les personnes qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce projet. Patrick Stahl

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INTRODUCTION A LA SAGESSE VIPASSANA Le bouddhisme Le bouddhisme est, selon les points de vue traditionnels, une philosophie, une spiritualité ou une religion apparue en Inde au Ve siècle av. J.-C. Le bouddhisme présente un ensemble ramifié de pratiques méditatives, de pratiques éthiques, de théories psychologiques, philosophiques et cosmogoniques, abordées dans la perspective de la libération de l'insatisfaction, du plein épanouissement du potentiel humain, et ce, en relation personnelle avec une intangible et ultime réalité spirituelle. Le bouddhisme theravada Le bouddhisme theravada (en pali «doctrine des Anciens »,) est la forme de bouddhisme dominante en Asie du Sud et du Sud-est (Thaïlande, Cambodge, Myanmar, Sri Lanka, Laos.) Pour les theravadas, l'éveil est la compréhension parfaite et la réalisation des quatre nobles vérités. Il s'agit de se réveiller du cauchemar des renaissances successives (samsara). L'homme éveillé atteint le nirvana (l'illumination), et échappe complètement à la souffrance. Lors de sa mort (appelée parinirvana, dissolution complète des cinq agrégats (khandas). Le cycle des renaissances et des morts est donc brisé. Le Dhamma Le Dhamma est l'ensemble des enseignements donnés par le Bouddha qui forment le canon pali. Mais la définition du terme peut changer en fonction du contexte et peut signifier « ce qui est établi », « la loi naturelle », « la loi juridique », « le devoir », « l'enseignement » voir « l'essence de toute chose ». Les trois joyaux (Bouddha, Dhamma, Sangha) Prendre les trois refuges, dans le bouddhisme, signifie prendre appui sur les forces conjointes du Bouddha, du Dhamma (l'ensemble des enseignements) et de la Sangha (l'ensemble des pratiquants). La Sangha, communauté de ceux qui suivent l'enseignement du Bouddha. On distingue la noble Sangha (Arya Sangha) constituée des êtres ayant atteint un haut niveau de libération et la Sangha ordinaire comportant tous les êtres suivant la voie du Bouddha. Le terme est communément utilisé pour désigner des réunions bouddhistes.


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Les quatre nobles vérités (ariyasacca) Les quatre nobles vérités indiquent ce qu'il est essentiel de savoir pour un bouddhiste. Elles énoncent le problème de l'existence, son diagnostic et le traitement jugé adéquat.

1. Dukkha sacca. La vérité de la souffrance (dukkha) : toute vie implique la souffrance, l'insatisfaction.

2. Samudaya sacca. La vérité de l'origine de la souffrance : elle repose dans le désir, les attachements.

3. Nirodha sacca. La vérité de la cessation de la souffrance : la fin de la souffrance est possible.

4. Magga sacca. La vérité du chemin : le chemin menant à la fin de la souffrance est la voie du milieu, qui suit le noble sentier octuple. Le noble sentier octuple (ariyattangika magga) Les huit membres du noble sentier octuple sont :

1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8.

La compréhension juste (samma ditthi). La pensée juste (samma sankappa). La parole juste (samma vaca). L'action juste (samma kammanta). Le mode de vie juste (samma ajiva). L'effort juste (samma vayama). L'attention juste (samma sati). La concentration juste (samma samadhi).

1 et 2 la sagesse (panna). 3-4 et 5 la moralité (sila). 6-7 et 8 la concentration (samadhi) Les trois caractéristiques de l'existence (anicca, dukkha, anatta) • L’impermanence : tout est constamment changeant, on ne peut absolument rien trouver de permanent dans les phénomènes. • L'insatisfaction ou souffrance : aucun phénomène ne peut nous satisfaire de manière ultime et définitive. • L'impersonnalité : il n'y a rien qui ait une existence indépendante et réelle en soi. Ces trois caractéristiques de l'existence conditionnée, qui se retrouvent également dans les quatre sceaux de la philosophie bouddhiste, sont universelles, valides en tous temps et en tous lieux, et pourraient être reconnues par une vision directe de la réalité.


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Nirvana n'étant pas conditionné, il échappe aux caractéristiques de souffrance et d'impermanence. Les trois poisons (loba, dosa, moha) Le bouddhisme considère qu'il existe trois poisons, qui sont trois racines malsaines (kilesa) pour l'esprit.

• Avidité, convoitise (soif), (loba). • Colère, haine ou aversion, (dosa). • Ignorance ou la vue fausse, (moha). Certaines écoles en rajoutent deux, la jalousie et l'orgueil. Les trois poisons occultent les trois caractéristiques de l'existence. Selon le Bouddha, les causes de la souffrance humaine peuvent être trouvées dans l'incapacité à voir correctement la réalité. Cette ignorance, et les illusions qu'elle entraîne, conduisent à l'avidité, au désir de posséder davantage que les autres, à l'attachement et à la haine pour des personnes ou des choses. Sa philosophie affirme que la souffrance naît du désir ou de l'envie. C'est en les supprimant tous deux qu'il serait parvenu au nirvana. Les renaissances À cause des trois poisons et de l'interdépendance, les hommes sont assujettis au samsara (le cycle des renaissances). Le « monde » (loka) dans lequel ils renaîtront après leur mort dépendra de leur karma, c'est-àdire de leurs actions passées. Cette renaissance ne fait donc que prolonger indéfiniment la souffrance. Conformément à la philosophie bouddhiste, ce n'est ni le même, ni un autre qui renaît. Ce n'est donc pas, comme dans le principe de la réincarnation, une âme immortelle qui se « réincarne ». En effet, la notion de réincarnation implique l’existence d’une âme immortelle qui entre et sort d’un corps et entre à nouveau dans un autre, mais, selon la croyance bouddhiste, il n’existe rien de tel. Ce qui subsisterait après la mort ne serait pas une « âme », mais une énergie psychique qui réapparaîtrait ensuite sous une autre forme lors de la renaissance (excepté pour celui qui a atteint le nirvana). Le Bouddha propose de se réveiller de ce cauchemar, de chasser la confusion et l'illusion pour être illuminé par la réalité. Ainsi, la souffrance et le cycle karmique seraient brisés. Il définit le but ultime de son enseignement comme étant « la délivrance », le « dénouement », « la libération de la souffrance » ou nirvana.


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Les 10 préceptes (dasa sila ou samanerasikkha) Ces dix préceptes se retrouvent dans plusieurs textes canoniques. Les 10 préceptes sont : 1. S'efforcer de ne pas nuire aux êtres vivants ni retirer la vie, 2. S'efforcer de ne pas prendre ce qui n'est pas donné, 3. S'efforcer de ne pas avoir une conduite sexuelle incorrecte ─ plus généralement garder la maîtrise des sens, 4. S'efforcer de ne pas user de paroles fausses ou mensongères, 5. S'efforcer de ne pas user de paroles dures ou blessantes, 6. S'efforcer de ne pas user de paroles inutiles, 7. S'efforcer de ne pas user de paroles calomnieuses, 8. S'efforcer de ne pas avoir de convoitise, 9. S'efforcer de ne pas user d’animosité, 10. S’efforcer de ne pas avoir de vues fausses. Sous leur forme positive, ce sont : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9.

Avec des actions bienveillantes, je purifie mon corps, Avec une générosité sans réserve, je purifie mon corps, Avec calme, simplicité et contentement, je purifie mon corps, Avec une communication véritable, je purifie ma parole, Avec des paroles salutaires et harmonieuses, je purifie ma parole, Avec des mots bienveillants et gracieux, je purifie ma parole, Abandonnant la convoitise pour la tranquillité, je purifie mon esprit, Changeant la haine en compassion, je purifie mon esprit, Transformant l’ignorance en sagesse, je purifie mon esprit.

(Dans cette formulation positive, les préceptes «négatifs» 6 et 7 sont regroupés en un seul). Les préceptes, parfois réduits au nombre de cinq (panca sila), ne sont pas des règles absolues mais des guides de comportement éthique. L'application de certains d'entre eux varie selon les personnes mais aussi selon les traditions. Les quatre incommensurables (brahmavihara) Les quatre conduites ou sentiments bienveillants (brahmavihara) sont aussi appelés les quatre incommensurables car ils pourraient être développés indéfiniment. Cultivés dans l'intention de mener tous les êtres à la libération ultime, ces quatre intentions conduisent à une renaissance dans le monde céleste de Brahma ; développées avec le désir de mener tous les êtres à la libération ultime, les quatre conduites deviennent alors incommensurables et conduisent à « l'éveil parfait ».


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Il s'agit d'émotions positives qui pourraient être développées par des pratiques appropriées.

• La bienveillance universelle (metta) développée par la pratique de méditation appelée metta bhavana. • La compassion (karuna), née de la rencontre de la bienveillance et de la souffrance d'autrui, développée par la méditation appelée karuna bhavana. • La joie sympathique (mudita), qui consiste à se réjouir du bonheur d'autrui mudita bhavana. • L'équanimité (uppekka) ou tranquillité, qui va au-delà de la compassion et de la joie sympathique, est un état de paix face à toute circonstance, heureuse, triste ou indifférente (uppekka bhavana). La vacuité (sunnata) Dans le theravada, la vacuité signifie qu'aucune chose n'a d'existence propre (elles ne semblent exister que par interdépendance). Il existe une méditation vipassana qui est la contemplation de cette vacuité.

Les trois corps (ou kayas) de Bouddha Le Canon Pali désigne trois corps de Bouddha.

• Son corps formel fait des quatre éléments (caturmahabhutikaya), soit le corps historique de Bouddha.

• Le corps mental (manomayakaya) par lequel Bouddha se rendait

dans les royaumes divins. corps de la doctrine (dhammakaya), l'ensemble des enseignements, qui demeurent un certain temps après la mort de Bouddha.

• Le

L'éthique bouddhiste et les préceptes Dans le bouddhisme, l’éthique est basée sur le fait que les actions du corps, de la parole et de l’esprit ont des conséquences pour nous-mêmes et pour ce qui nous entoure, les autres comme notre environnement. Il y a deux sortes d’actions, les actions kusala (mot pali signifiant sain, habile, favorable, utile, positif) et les actions akusala (malsain, malhabile, défavorable, inutile, négatif).


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L’éthique bouddhique propose donc à l'être humain de prendre conscience des états d’esprit dans lesquels il se trouve et à partir desquels il agit, parle, pense, et ainsi, à devenir responsable autant de ses états d’esprit, que des conséquences de ses actions. Khandas Les cinq (kandhas) sont, dans le bouddhisme, les constituants de ce qui est communément appelé : une personne, un être. Ils sont alors les agrégats d'attachement, les choses auxquelles s'attache celui qui croit en « son » existence. Analyse des kandhas. Il y a un constituant physique et quatre mentaux, soit cinq au total :

1. 2. 3. 4. 5.

La forme, (rupa) Les sensations, (vedana) Les perceptions, (sanna) Les formations mentales, (sankhara) La conscience, (vinnana) qui est à la base d'une croyance en la dualité sujet/objet.

• Une autre dénomination de ces constituants est namarupa. Coproduction conditionnée, la loi des causes et des effets (paticcasamuppada) La loi de l'origine des actions, est le concept bouddhique de conditionnalité, de dépendance, de réciprocité. Formulations Il existe plusieurs formulations, plus ou moins classiques, du principe de coproduction conditionnée. La formulation courte est la suivante. « Ceci étant, cela devient ; ceci apparaissant, cela naît (croît, est construit). Ceci n'étant pas, cela ne devient pas ; ceci cessant, cela cesse de naître (croître, de se construire). »


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La formulation longue est la suivante.

1. L'aveuglement, l'ignorance (avidja) 2. Les créations (formations, constructions mentales) (sankhara) 3. La conscience discriminante (vinnana) 4. Le nom et la forme, les phénomènes physiques et mentaux (namarupa)

5. Les six “sphères” sensorielles (salayatana) 6. Le contact (phassa) 7. La sensation (vedana) 8. La soif, le désir (tanha) 9. L'attachement, l'appropriation (uppathana) 10. L'existence, le devenir (bhava). 11. La naissance (jati). 12. La vieillesse et la mort, (jara-marana) 1 et 2 existence passée, 3 à 10 existence présente, 11 et 12 existence future. Les six sphères sensorielles (salayatana) Les six bases des sens permettent le contact avec les objets des sens (les six bases internes entrent en contact avec les six bases externes qui leur correspondent). Les cinq sphères sensorielles physiques influencent la perception des contacts physiques en tant que conditions de support, d'antériorité, de faculté, de dissociation, d'existence et de non-disparition. Vipaka, le résultant de la sixième sphère (mentale) influence la perception du contact mental comme condition de simultanéité, de réciprocité, de support, de résultat, d'apport, de faculté, d'association, d'existence et de non-disparition.


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Sortir du cycle Les onze sortes de dukkhas (souffrances) que le Bouddha a découvertes. 1. La naissance des 5 khandas 2. Le déclin des 5 khandas 3. La mort des 5 khandas 4. La tristesse 5. Les plaintes 6. La douleur (du corps) 7. Le chagrin (souffrance mentale) 8. Le désespoir 9. L'obligation de faire une chose déplaisante 10. L'impossibilité de faire une chose qui plait 11. Ne pas pouvoir faire ce qu'on veut 1-2-3, vipaka, ne peut pas être contrôlée et détruite dans cette vie, sauf pour celui qui ne renait pas. 4 à 11, dukkha avec kilesa, peut être contrôlée et détruite dans cette vie. Formulation du cycle qui amène à se libérer de la souffrance. 1. Souffrance 2. Conviction 3. Joie 4. Ravissement 5. Sérénité 6. Plaisir 7. Concentration 8. Connaissance et vision des choses telles qu'elles sont 9. Désenchantement 10. Détachement des passions 11. Libération 12. Connaissance de la libération Si toute dukkha s’accroche à nous, c'est à cause des cinq khandas.


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Outils pour aider à développer la pratique. Le moment présent (arompaccupan) Le véritable état de la nature (sabhava dhama) qui est (anata, dhukkha, anicca). Les trois namas qui observent l'objet (yogavacara) qui sont : L'effort, la volonté (atapi), la concentration « l'attention » (sati), la claire compréhension (sampajanna). Fixer son attention (yonisomanasikara). Yonisomanasikara aide yogavacara à travailler correctement. La vigilance (sikkhati) qui nous averti que nous avons quitté le moment présent, et qui nous ramène a la pratique. Lorsque sati et sampajanna travaillent à la perfection, ils deviennent eux mêmes sagesse vipassana. Nirvana est un terme sanscrit. En pali, nibbana signifie « extinction » d'une flamme ou d'une fièvre, étymologiquement « ex-spiration », et par extension, «apaisement», puis «libération». Le nirvana n'est pas la mort, mais plutôt la fin de la croyance en un ego autonome et permanent. Des termes proches sont : éveil, extinction, libération, illumination, délivrance, vacuité absolue, paix suprême, réalité ultime. Le nirvana est « l'autre rive », qui « existe » par opposition au cycle du devenir, le samsara, alors que pour le bouddhisme mahayana, nirvana et samsara sont ultimement identiques, de par la non dualité de la nature des choses. Le parinirvana désigne la fin de l'existence physique et l'entrée dans le nirvana complet d'un Bouddha ou d'un arahat. Dans le canon pali, parinirvana est aussi appelé anupadisesa nibbana, « nirvana sans reste d'existence », ou bhavanirodha, « fin de l'existence ». C'est la victoire finale sur la souffrance (dukkha), conformément aux quatre nobles vérités. «Il y a un sans-naissance, sans-devenir, sans-création, sans-condition. S'il n'y avait pas ce sans-naissance, sans-devenir, sans-création, sanscondition, on ne pourrait échapper au né, devenu, créé, conditionné. Mais puisqu'il y a un sans-naissance, sans-devenir, sans-création, sanscondition, on peut échapper au né, devenu, créé, conditionné.» Udana, VIII, 3.


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MÉDITATION CONTEMPLATIVE Pratiquer la claire compréhension en accord avec le MAHA SATIPATTHANA SUTTA Selon les instructions du vénérable Maître DHAMMADHARO BHIKKHU Centre de méditation du temple de Sai-Ngam T. Donmasang, A. Muang, Suphanburi 72000 THAÏLANDE Tél. : (035) 522005 (Traduction du manuel anglais écrit par le Vénérable Phra Pannavuddho Bikkhu)

Nous débuterons par un bref rappel historique du vénérable Maître DHAMMADHARO BHIKKHU en évoquant sa pratique, ses efforts, les bénéfices obtenus et la propagation ultérieure de la méthode. Vient ensuite une description de la méthode, ainsi que quelques expériences qu’un pratiquant peut attendre de la pratique. Des informations substantielles sont inclues afin d’aider le pratiquant à comprendre comment pratiquer et de l’assister à traiter les problèmes qu’il peut rencontrer. Il existe plusieurs manières de pratiquer la claire compréhension, mais la meilleure est celle la plus souvent prônée/valorisée/soulignée par Bouddha. C’est celle-ci même qui fut essayée et créée en Thaïlande il y a 35 ans par le vénérable Maître DHAMMADHARO BHIKKHU. Il pratiqua de manière continue pendant 3 ans et acheva finalement la fin de la souffrance pour lui-même. Cependant, il continua de pratiquer en exerçant une réflexion critique pendant 6 ans, jusqu’à qu’il soit sûr de cette méthode. Certain qu’il s’agissait du véritable chemin menant à la fin de la réincarnation et qu’il devait l’enseigner à d’autres, il visita de nombreuses régions en Thaïlande et enseigna la méditation contemplative à partir de son expérience. Au cours de son périple, il parvint au temple Wat Chai Na, situé dans la province de Nakorn Si Thammarat, un endroit très calme et ombragé. Il s’installa dans ce temple et rencontra quelques moines pratiquant leur propre méthode de méditation. Comme la méthode de méditation du vénérable Maître DHAMMADHARO BHIKKHU était clairement différente des autres (1), plusieurs moines et noninitiés (laïcs) vinrent s’en enquérir. Il leur enseigna sa méthode avec succès et à partir de ce moment, le temple Wat Chai Na devint son centre de méditation, visité par des étudiants venant de toutes les régions de la Thaïlande pour bénéficier de son enseignement. Beaucoup d’entre eux retournèrent enseigner cette méthode dans leurs temples.


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Vénérable Maître Dhammadharo Bhikkhu


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Plus tard vinrent aussi des étudiants d’autres pays asiatiques, d’Europe et d’Amérique et son enseignement devint alors gestuel, car peu de moines parlaient anglais. À leur tour, ces étudiants étrangers, ayant achevé leur initiation, repartirent pour enseigner dans leurs pays. La Thaïlande est un pays bouddhiste et il existe de nombreux maîtres de méditation, la plupart d’entre eux enseigne à partir de leur connaissance théorique. Les maîtres de méditation en mesure d’enseigner sur la base de leur propre expérience pratique sont rares. Le vénérable Maître DHAMMADHARO BHIKKHU fut accusé d’enseigner une méthode « de forêt » ou déviante. N’étant pas un moine ayant reçu une haute éducation, il répondit que tous les enseignements du Bouddha sont, en fait, des leçons « des forêts », d’autant plus que le Bouddha acheva l’illumination dans la forêt. Il fut un temps où plusieurs autres maîtres attaquèrent ses enseignements, mais plus leurs assauts furent véhéments, plus les leçons du vénérable Maître DHAMMADHARO BHIKKHU connurent le succès. Depuis, il a été démontré que sa méthode de méditation conforme à la section relative à la pleine conscience compréhension dans l’un des enseignements essentiels savoir le SATIPATTHANA SUTTA (2), ou le sutta de l'attention.

est parfaitement avec une claire du Bouddha, à la fondation de

Sa méthode est maintenant l’une des plus connues à travers la Thaïlande, car elle s’est développée dans de nombreuses régions du pays, ainsi qu’à l’étranger. Entretemps, le vénérable Maître DHAMMADHARO BHIKKHU a quitté le temple de Wat Chai Na. Il enseigna jusqu'à ses derniers jours au temple de Wat Sai-Ngam (le temple des beaux banians), qui est encore à présent son principal centre d’entraînement. Je suis certain que n’importe quel lecteur ou pratiquant de la méditation, qu’il soit thaï, chinois, européen ou autre, appliquant cette méthode avec diligence, obtiendra les bénéfices mentionnés dans la dernière partie de ce livre.


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CULTIVER LA CLAIRE COMPRÉHENSION Lorsque la méditation est pratiquée en groupe, il est essentiel que les participants ne soient pas assis trop près les uns des autres, mais assis en rangées ordonnées de manière à éviter tout contact physique. Le dos et le cou doivent être droits et cette posture doit être conservée pendant toute la durée de la session. Dans le cadre d’une pratique méditative sérieuse ou intensive, une bonne idée est de commencer chaque session par une méditation préparatoire sur la bienveillance (metta). Correctement exécutée, elle permet de débarrasser l’esprit de tout obstacle à la méditation et de le conditionner dans une attitude positive, laquelle est favorable à une concentration profonde, en plus de ses nombreux effets bénéfiques à long terme. Nous commençons par inciter la sensation émotionnelle de metta en nousmêmes par ces pensées : Puis-je Puis-je Puis-je Puis-je

être être être être

libre de toute hostilité/inimitié ; libre de toute souffrance mentale ; libre de toute souffrance physique ; heureux.

Une fois capable de ressentir clairement la bienveillance de ces pensées, il s’agit d’éprouver une bienveillance pour une autre personne. Afin de développer la forme correcte de metta et non pas une version corrompue, le débutant doit éviter de choisir une personne des quatre types suivants : personne très intime, personne décédée, personne du sexe opposé, personne déplaisante ou ennemie. Au lieu d’une telle personne, il est recommandé de choisir une personne vivante, de préférence du même sexe, que vous connaissez, respectez et à qui vous souhaitez du bien. Vous constaterez alors qu’il est plus aisé d’inciter metta pour cette personne en portant votre esprit sur ses qualités et ce qu’elle a fait pour vous. Pensez avec bienveillance et sincérité: Puisse-t’elle/il Puisse-t’elle/il Puisse-t’elle/il Puisse-t’elle/il

être être être être

libre de toute hostilité/ inimitié ; libre de toute souffrance mentale ; libre de toute souffrance physique ; heureuse/heureux.


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Lorsque votre metta et votre concentration seront plus développées, vous pouvez alors progresser en envoyant metta vers : (1) un ami très cher ; (2) une personne neutre ; (3) une personne que vous n’aimez pas ; (4) un ennemi ; en utilisant la formule décrite plus haut. L’étape suivante consiste à envoyer metta envers tous les êtres. Il existe d’autres développements pouvant être poursuivis pour cultiver la bienveillance, mais dans le cadre de notre méditation préparatoire, ceux-ci suffisent pour l’instant. En plus ou alternativement, vous pouvez pratiquer la méditation respiratoire. Fermez vos yeux doucement (3) et observez ensuite votre respiration (4). Inspirez et expirez lentement et naturellement en observant votre inspiration et expiration avec une pleine conscience attentive. Si votre inspiration est longue, vous devez être conscient d’inspirer longuement, de même que pour une longue expiration. Si votre inspiration est courte, vous devez être conscient d’inspirer brièvement, de même que pour une courte expiration. Pratiquer ainsi cette méditation respiratoire pendant un moment pour tranquilliser l’esprit. Une fois vos pensées calmées, vous pouvez commencer à cultiver la « claire compréhension ». Ceci s’effectue en déplaçant une main (au choix la droite ou la gauche, cela n’a aucune importance) lentement et de manière intermittente de bas en haut, décrivant un arc de cercle depuis l’axe du coude, l’autre main restant posée sur la cuisse ou le genou. Commencer par laisser la main choisie posée sur le genou. Garder le bras immobile et, avec pleine conscience, décoller l’avant-bras et la main du genou, pivoter la main comme pour serrer la main et la garder dans cette position. Dirigez votre attention concentrée vers la paume ou les doigts de cette main. Vous pouvez bouger les doigts pour attirer votre conscience vers les sensations dans cette main. Conserver l’attention concentrée sur les sensations de cette zone pendant toute la durée de l’exercice. Remonter un peu la main tout en bougeant les doigts et s’arrêter un moment. Répéter ces étapes pas à pas jusqu’à ce que la main arrive à ses limites, près de l’épaule, puis abaisser la main par intermittence jusqu’à ce qu’elle atteigne le genou, puis inverser la direction pour remonter, et ainsi de suite. Il est essentiel de garder à l’esprit que pendant que la main et les doigts bougent, ainsi que lors des pauses intercalées, votre attention doit être concentrée constamment et intensivement dans la paume ou les doigts.


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Combien de temps pratiquer cet exercice ? Aussi longtemps que votre temps le permet, de manière continue, jusqu’à la perception d’une sensation forte et claire de titillement dans le centre de la poitrine. D’ici là, même si vous êtes fatigué, vous devez faire preuve de patience. Tant que cette sensation de titillement ne se fait pas ressentir dans la poitrine, il faut poursuivre la pratique. De même, si la sensation de titillement est perçue mais n’est pas suffisamment claire ou forte, il ne faut pas arrêter de pratiquer. Arrêter de bouger la main et la reposer sur la cuisse ou le genou uniquement lorsque vous percevez la sensation de titillement au centre de la poitrine de manière claire et forte.


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COMMENT FIXER LA PLEINE CONSCIENCE EN ÉLEVANT ET EN ABAISSANT LE BRAS

Élever et abaisser la main par étapes avec des pauses intermédiaires. Pendant le déplacement de la main, bouger également les doigts en les écartant légèrement, puis en les rapprochant. Prendre conscience de l’établissement et de la cessation de sensation au bout des doigts ou au centre de la main. Il n’est pas nécessaire de réciter un mantra, ceci aurait en fait pour effet d’inhiber la perception de la sensation.


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Lorsque vous entamez la pratique, fixez votre conscience et concentrez-la dans la paume ou le bout des doigts. Au début, il se peut que vous n’ayez aucune sensation dans ces zones, mais après avoir continué la pratique un moment, vous pourrez percevoir une sensation de chaleur dans la paume de la main ou le bout des doigts, ou encore un vague frémissement comme un flux électrique dans les doigts, la paume ou l’avant-bras. Ces sensations apparaissent et cessent d’un instant à l’autre. Lorsque vous percevez ce type de sensation, vous devez concentrer votre esprit en permanence sur celle-ci. Plus la concentration est intense, plus cette sensation devient forte. La sensation s’étend ensuite progressivement le long du bras jusqu’à la poitrine. Lorsqu’elle atteint la poitrine, vous pouvez noter l’apparition d’autres types de sensations différentes : la poitrine peut donner une impression d’étroitesse ou de raideur, vous pouvez aussi sentir comme un mal de tête ou léger étourdissement. La sensation de picotement dans la poitrine peut être ressentie comme une fine épine rentrant et sortant très rapidement au centre du thorax. Concentrez-vous sur cette sensation. Même si vous ressentez de la douleur, tentez de la contenir et n’arrêtez pas. Plus vous vous concentrez sur la sensation, plus elle devient perceptible. La sensation de picotement dans la poitrine donnera ensuite l’impression de percer droit en direction du dos, d’où elle remontera comme une brise vers l’arrière de la tête, le sommet du crâne, le front, les sourcils, pour en ressortir à ce niveau. Lorsque vous observez ces sensations, vous pouvez aussi ressentir une douleur dans la tête. Cependant, il ne faut pas interrompre la concentration.


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Fixer la pleine conscience dans le centre de la paume ou au bout des doigts tout en Êlevant et en abaissant alternativement l’avant-bras.


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Certaines personnes pratiquant d’autres méthodes de méditation peuvent également faire l’expérience de sensations similaires à celles décrites, y compris le picotement dans le centre de la poitrine et des douleurs vives par la concentration de la conscience sur celles-ci. Ne comprenant pas le mécanisme se produisant, ils peuvent avoir abandonné leurs sessions de méditation. Je suggère plutôt à ces personnes qu’ils sont en fait très chanceux d’avoir rencontré cette expérience. Au lieu de s'en effrayer, elles devraient continuer de se concentrer sur celles-ci. Les résultats de la concentration sur la sensation de picotement au centre de la poitrine avec d’autres méthodes sont identiques à ceux de la présente méthode avec le mouvement de la main. Quelle que soit la méthode pratiquée, elles parviennent toutes au même point. Cela dépend de votre bonne compréhension. Cependant, la méthode avec le mouvement de main est un raccourci vers la claire compréhension. En position assise, pratiquez cette méthode systématiquement et minutieusement. Quelles que soient les sensations que vous puissiez ressentir à cet instant précis, il faut juste en prendre connaissance et en être conscient. Vous devez être détaché, n’être attaché à rien dans ce monde. Ne laissez pas votre esprit vagabonder dans le passé ou spéculer sur l’avenir : le passé est derrière vous et le futur n’est pas encore accessible. Mais exactement maintenant, en cet instant précis, le pratiquant doit observer attentivement tout phénomène se produisant dans son expérience, sans se déconcentrer, jusqu’à ce que l’intuition pénètre.


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Continuer de pratiquer de cette manière, encore et encore. La sensation de picotement dans le centre de la poitrine est très importante. Lorsque vous la ressentez clairement et vous concentrez sur celle-ci en permanence, elle devient de plus en perceptible et vous devenez plus sensible et réceptif à l’intuition. Lors de la pratique en position assise (5), il peut arriver de ressentir des douleurs aux points de pression des fesses, ou des engourdissements ou d’autres sortes de sensation dans cette région. Lorsque ceci se produit, se concentrer attentivement sur la sensation dans les fesses. Essayer d’observer la sensation avec la plus grande attention possible, qu’il s’agisse d’un engourdissement, de chaleur, de picotement, de douleur ou tout autre. Plus votre concentration est forte, plus la sensation devient forte, puis après un moment, s’affaiblit progressivement jusqu’à sa disparition. La sensation reprend ensuite, puis cesse à tour de rôle, jusqu’à s’étendre graduellement en remontant à la poitrine. Le torse peut donner une impression de raideur ou d’étroitesse, mais il suffit alors de continuer à observer cette sensation sans s’en effrayer. Une sensation de picotement devenant lentement plus forte et claire se développe peu à peu au centre de la poitrine et en même temps, vousmême devenez plus sensible et réceptif à la claire compréhension, donc plus clairement et précisément conscient de n’importe quelle sensation que vous ressentez ou action que vous effectuez en cet instant même et ainsi plus réceptif à la compréhension méditative. De nouveau, les sensations dans la poitrine, lesquelles se produisent à partir de la concentration au niveau des fesses, sont similaires à celles provenant de la méditation avec mouvement de la main. Le pratiquant doit alors se concentrer en permanence sur la sensation dans la poitrine telle que décrite plus haut.


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À côté de la méditation assise, vous pouvez pratiquer la méditation dans d’autres postures. La méditation peut aussi être pratiquée debout, en marchant ou allongé, et même en effectuant divers mouvements moindres du corps.


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MÉDITATION DEBOUT Se tenir pieds nus de manière à ce que la plante des pieds soit en contact avec le sol. Garder le corps immobile et ne pas bouger les mains. Vos pieds doivent être quelque peu écartés pour garder le corps stable. Dans cette posture, la procédure de pratique est similaire à celle de la position assise. Vous pouvez pratiquer en bougeant votre main, respirant de manière consciente, la sensation de picotement au centre de la poitrine, ou en se concentrant sur la sensation dans les plantes des pieds. La seule différence est qu’en position assise, vous observez les sensations causées par la pression sur les fesses, tandis que debout, la pression s’exerce sur la plante des pieds. En vous concentrant sur cette sensation ressentie dans les plantes, vous distinguerez chaleur, étroitesse, raideur, lourdeur, engourdissement ou picotement. Cette sensation remonte progressivement dans les jambes et le tronc, et vous pouvez aussi ressentir déséquilibre, malaise, maux de tête, etc. Ne pas se laisser effrayer par n’importe laquelle des sensations et uniquement poursuivre dans sa concentration. Le résultat de ce type de concentration est similaire à celui de la position assise. Les personnes âgées peuvent préférer de pratiquer près d’une table pour prévenir toute chute. MÉDITATION EN MARCHANT Lors de la marche, le cou et le dos doivent être droits, et les plantes doivent se déplacer parallèles au sol, les yeux regardant le sol environ 2 mètres devant vous. Observer la sensation sous la plante à chaque pas. Ne pas conceptualiser en termes de déplacer la jambe droite ou gauche, uniquement observer la sensation dans la plante des pieds (qui doit être gardée parallèle au sol à chaque pas) ou dans les orteils. Après avoir marché un moment, vous percevrez la sensation. Lorsque vous levez la plante du sol, soyez conscient de la subtile sensation d’adhérence. Tenter d’être conscient. Ne pas éparpiller la conscience sur d’autres choses dans votre environnement, mais concentrer la conscience dans la plante des pieds et garder la vision uniquement sur le chemin. Vous pourrez ainsi réaliser de nombreuses sensations dans vos plantes qui remontent dans les jambes, les genoux, le tronc, et jusqu’à la tête. Tenter de se concentrer et observer la sensation apparaissant à chaque pas.


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Dans la méditation en marchant, observer la sensation lors de la levée du pied, le déplacement du pied vers l’avant et la pose du pied au sol en prenant conscience de l’apparition et la cessation du contact physique. Lorsque la connaissance est plus profonde et claire, le pratiquant peut réaliser le contact de l’esprit et d’autres effets (voir illustration 10). De nombreuses personnes pensent erronément que la méditation assise est la seule manière de pratiquer. S’ils pratiquent aussi la méditation en marchant, leur méditation assise, en fait, s’améliorera et ils deviendront également plus sains.


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Pour obtenir de meilleurs résultats dans la pratique de la méditation en marchant, il convient de tenter de garder la plante des pieds parallèle au sol pendant la marche et observer attentivement et constamment la sensation dans la plante, y compris lorsque le pied est soulevé et posé. Quiconque apprenant et comprenant bien la méditation en marchant la trouvera très utile.


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Si vous désirez pratiquer isolé dans une maison, vous pouvez tourner en rond dans une pièce, mais il est généralement préférable d’avoir un espace ouvert, par exemple un chemin de méditation. Un sol sablonneux est meilleur pour la santé qu’un sol en ciment. Le bois peut aussi faire un bon substitut.


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Empreinte d’une personne désillusionnée Les talons sont dirigés vers l’intérieur Les orteils pointent vers l’extérieur

La bonne manière de pratiquer la méditation en marchant Lever le pied droit en gardant la plante parallèle au sol, soulever simultanément les orteils et le talon. Déplacer le pied vers l’avant en gardant les orteils pointés directement dans la direction du mouvement, non pas vers l’extérieur. Poser le pied en veillant au contact simultané du talon et des orteils avec le sol.


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Avec la pratique, vous pouvez observer les sensations suivantes: picotement des plantes lors du mouvement, engourdissement ou chaleur de la plante remontant dans les jambes, raideur et étroitesse/rétrécissement dans la poitrine, tensions dans la tête ou malaise. Ne pas se préoccuper de toute autre sensation pouvant se manifester, elle disparaitra d’elle-même. L’idéal de la méditation en marchant devrait être que la sensation se propage au centre de la poitrine de manière telle que le pratiquant puisse percevoir le picotement dans cette région. Dans ce cas, le pratiquant doit alors s’arrêter et se tenir droit immobile afin de se concentrer intensément et en permanence. À ce point, le pratiquant aura augmenté sa sensibilité et sera sur le point de développer la claire compréhension à travers tout son corps, tout en étant clairement et exactement conscient d’une quelconque sensation ressentie ou de toute action qu’il effectue en ce moment précis. Le Bouddha a enseigné que lors de la méditation en marchant, il faut avoir une claire compréhension à chaque pas.

Cinq bénéfices sont dérivés de la méditation en marchant: 1 Rend plus patient et moins aisément fatigué lors de marche de longues distances. 2 Rend plus patient lors de l’accomplissement de tous types de tâches, car telle est la vertu la plus prônée par le Bouddha dans la pratique méditative. Un débutant aura des difficultés à s’asseoir, se tenir debout ou marcher en méditant pendant de longues périodes : je recommande de commencer par la méditation en marchant qui lui permettra de développer sa patience dans la pratique méditative. 3 Amélioration de la santé. Pendant la méditation en marchant, vous ressentirez comment tous les nerfs de votre corps travaillent et toutes les parties de votre corps se réchauffent et suent abondamment. Ceci compense les activités déséquilibrées du corps susceptibles de causer une maladie. 4 Bonne digestion. La méditation en marchant permet pour cette raison de soulager des problèmes gastriques. 5 Les résultats obtenus à partir de la méditation en marchant sont de longue durée.


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MÉDITATION ALLONGÉE Lorsque la méditation est pratiquée en position allongée, il convient de procéder conformément aux instructions suivantes du Bouddha : « au milieu de la veille de la nuit, allongé sur son côté droit, il prend la posture du lion, un pied reposant sur l’autre: ainsi regroupé et positionné, il fixe ses pensées sur la montée ». Afin de réaliser la claire compréhension en étant allongé, le pratiquant peut se concentrer sur l’observation attentive et consciente, soit de la sensation de sa tempe en contact avec le coussin, de sa fesse ou le côté de la hanche en contact avec le matelas, soit de ses inspirations et expirations, jusqu’à ce qu’il perçoive clairement des sensations telles que picotements ou titillements qui apparaissent et cessent par moments dans la région observée. Il doit alors continuer d’observer cette sensation et de remarquer aussi objectivement les pensées survenant dans son esprit. Si certaines pensées assistent et renforcent la pratique méditative, d’autres perturbent la pratique. Lorsqu’il devient conscient de n’importe quelle pensée susceptible de distraire et perturber la méditation, le pratiquant doit immédiatement s’en détacher et retourner à la concentration sur son objet de méditation, et ne pas poursuivre la pensée distractive, ni permettre la prolifération de ce type de pensées, car : « quel que soit le dommage infligé par un ennemi à un de ses ennemis, ou par la haine dirigée vers celui qui haït, l’esprit mal dirigé est parfaitement en mesure de causer un plus grand dommage » et « ce qu’aucune mère, ni aucun père, ni aucun membre de la famille ne peut faire, la pensée bien dirigée est parfaitement en mesure de faire un plus grand bien. » Tout pratiquant ayant des difficultés à s’allonger sur son côté droit peut choisir une position à sa convenance, mais doit être conscient et développer la claire compréhension comme décrite plus haut.


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Comme le Bouddha l’instruit, nous devons constamment «être conscient et comprendre clairement le phénomène d’éloignement et de retour, en regardant devant soi et en regardant derrière soi, en se penchant ou en étirant les lombaires, en portant la robe et en supportant le bol (pour les moines), en mangeant, buvant, mastiquant et goûtant, en se soulageant, en marchant, en étant debout, assis, couché, en s’endormant, se réveillant, en parlant et en gardant le silence. » Comment cultiver la claire compréhension en position assise, debout, en marchant et allongé a déjà été expliqué. Nous allons à présent traiter comment cultiver la claire compréhension dans le cadre d’autres activités. Afin de développer la claire compréhension en mangeant, mastiquant, buvant et goûtant, le pratiquant doit observer la sensation au contact de la langue avec la nourriture ou l’eau, puis observer la sensation du mouvement de la bouche ou de la langue. Concernant la nutrition, le Bouddha a enseigné : «manger consciemment et prudemment, pas pour le sport, ni par indulgence, ni par gourmandise et convoitise personnelle, mais suffisamment pour le support et l’entretien du corps, l’apaisement de ses douleurs, pour aider la pratique d’une vie juste, en pensant : j’ai contrôlé ma dernière sensation sans déclencher de nouvelles sensations. Je dois continuer ainsi, être sans faute et vivre à l’aise. Exactement comme un homme pansant une plaie dans le seul but de la guérir, ou comme il lubrifie suffisamment un essieu pour qu’il supporte la charge, c’est avec cette conscience et prudence qu’un frère doit s’alimenter, pas pour le sport… et en pensant : je vivrais ainsi tranquille». En regardant devant et derrière soi, observer la sensation de rotation de l’œil ou de la tête et être aussi conscient de la sensation venant de l’esprit. Bien que l’instruction du Bouddha indiquant d’être conscient et en état de claire compréhension pendant le port de la robe ou du bol soit destinée aux moines, les laïques peuvent appliquer ces consignes lorsqu’ils enfilent leurs habits, portent des objets ou accomplissent d’autres tâches de la vie quotidienne en les exécutant toutes consciemment et avec une claire compréhension. Fixer la pleine conscience dans les différentes postures (par exemple en touchant un verre d’eau)


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Lorsque la main avance pour prendre le verre, observer la sensation aux bouts des doigts ; lors du contact ou de la prise en main du verre, observer la sensation et réaliser l’apparition et la cessation de sensation de la conscience physique. Toutes les actions auparavant effectuées, que ce soit par le corps, la parole ou l’esprit, ont été enregistrées dans l’esprit ou le subconscient. Pour qui pratique la méditation contemplative, ses actions passées se manifestent sous forme de sensations, agréables ou désagréables, dans différentes parties du corps. Ces sensations sont le résultat d’actions passées. Quelque soit la sensation désagréable survenant pendant la pratique de la méditation contemplative, elle est la conséquence de mauvaises actions passées.


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Il faut la supporter jusqu’à ce que cette sensation désagréable ait été entièrement «travaillée» et ne se resurgisse plus jamais. La conséquence d’autres mauvaises actions passées, cependant, continuera de se manifester. Mais celles déjà supportées n’auront plus à être subies. C’est un peu comme un homme qui a emprunté de l’argent à d’autres personnes, il doit les rembourser un par un jusqu’à ce que toutes ses dettes soient payées. Ou encore, c’est comme une personne qui enfreint la loi, elle sera condamnée à une peine de prison plus ou moins longue ou courte selon la gravité de son crime. Une personne ayant commis plusieurs offenses devra d’abord supporter les conséquences de la plus grave et ensuite celles des moindres. Les gens sont toujours d’accord pour accepter les conséquences de bonnes actions passées, mais pas des mauvaises. Chaque fois qu’ils s’attendent à l’apparition des conséquences de mauvaises actions, ils se sentent généralement malheureux et essaient de fuir, comme une personne tentant d’échapper à ses créanciers. Pour les personnes pratiquant la méditation contemplative, ces comparaisons sont réalistes. L’objectif de la méditation contemplative est de libérer l’esprit de la renaissance ou l’accomplissement des actions passées. Avant la réalisation de la fin de la renaissance, il faut supporter l’accomplissement d’actions passées jusqu’à ce que la méditation contemplative soit plus puissante que l’accomplissement des actions passées. Les personnes souffrant pendant la pratique de la méditation contemplative et effrayées de faire face à la souffrance, arrêteront de pratiquer la méditation contemplative. Ils sont comme ceux qui ne veulent pas rembourser leurs créanciers, ou comme un meurtrier tentant d’échapper à la justice. Dans les Quatre Nobles Vérités que le Bouddha exposa lors de son premier sermon, il convient de rappeler que la première chose devant être comprise est la souffrance. Il existe de nombreux degrés de souffrance, mais afin de bien les gérer, quel qu’en soit le degré, il faut d’abord les comprendre. Ce n’est seulement qu’après avoir réussi à gérer la souffrance qu’on peut faire l’expérience du vrai bonheur.


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Tout ce qui est conditionné est impermanent : C’est en considérant ceci avec sagesse Que l’on se fatigue de la souffrance C’est le chemin de la pureté. Souffrance, tout ce qui est conditionné : C’est en considérant ceci avec sagesse Que l’on se fatigue de la souffrance C’est le chemin de la pureté. Tous les phénomènes, pas seulement ceux de soi-même : C’est en considérant ceci avec sagesse Que l’on se fatigue de la souffrance C’est le chemin de la pureté. L’expérience, issue de la pratique de la claire compréhension par la méthode ici présentée a été développée par le vénérable Maître DHAMMADHARO BHIKKHU, est directement et entièrement en accord avec les paroles du Bouddha dans les Quatre Fondations de l'Attention : « Ceci frères, est la seule voie menant à la purification des êtres, vers la destruction des malheurs et lamentations, vers l’accès au chemin juste et la réalisation du NIBBANA, cette voie est dans les quatre fondations de la conscience. Quelles sont ces quatre fondations? En ceci, un BHIKKHU demeure face au corps en contemplant le corps (en tant qu'éphémère), en ayant restreint la déjection dans le monde (corps) apparaissant de la convoitise. Il demeure face à la sensation en contemplant la sensation (en tant qu'éphémère), en ayant restreint la déjection dans le monde (sensation) apparaissant de la convoitise. Il demeure face à l’esprit en contemplant l‘esprit (en tant qu'éphémère), en ayant restreint la déjection dans le monde (esprit) apparaissant de la convoitise. Il demeure face à l’état d’esprit en contemplant l’état d’esprit (en tant qu'éphémère), ardent, composé et conscient, en ayant restreint la déjection dans le monde (état d’esprit) apparaissant de la convoitise. Et comment s’attarde le disciple dans la contemplation du corps ? … de la sensation ? …de l’esprit…d’états d’esprit ?


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Pour cela, il demeure dans la contemplation du corps… de la sensation… de l’esprit… d’états d’esprit, avec soit un regard interne, externe, ou les deux. Il regarde comment les phénomènes apparaissent dans le corps… sensation… esprit… état d’esprit, regarde comment ils cessent, regarde l’apparition et la disparition du phénomène : ou sa pleine conscience est établie avec la pensée : le corps… la sensation… l’esprit… l’état d’esprit existent, dans la mesure nécessaire uniquement pour connaissance et conscience, et il vit détaché sans s’accrocher à rien dans le monde. Le disciple demeure ainsi dans la contemplation du corps… de la sensation… de l’esprit… des états d’esprit. » Qui pratique la méditation contemplative en accord avec la méthode ici décrite peut réaliser le corps dans le corps, la sensation dans la sensation, l’esprit dans l’esprit et les états d’esprit dans les états d’esprit. On peut ainsi réaliser : - le fonctionnement de la conscience de l’œil et sa relation avec l’esprit ; - le fonctionnement de la conscience de l’oreille et sa relation avec l’esprit ; - le fonctionnement de la conscience du nez et sa relation avec l’esprit ; - le fonctionnement de la conscience de la langue et sa relation avec l’esprit ; - le fonctionnement de la conscience du corps et sa relation avec l’esprit ; - ainsi que les relations de l’esprit avec les autres sens.


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Avec cette réalisation, il est possible de connaître une sensation, qu’elle soit agréable, désagréable, ni l’une ni l’autre, pour ce qu’elle est véritablement et ainsi éventuellement détacher l’esprit de toute envie ou désir. Pourquoi ce rire, pourquoi cette joie, Lorsque ceci est toujours ardent? Noyés dans l’obscurité, N’allez-vous pas chercher la lumière? Cette voie doit être considérée pour soi-même: intemporelle, invitant à l’inspection, valant à être réalisée, directement accessible pour le sage.


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Ceci est la voie, il n’y en a pas d’autre Pour la pureté de l’intuition ; Vous devriez vraiment la suivre Car c’est la confusion du Tentateur. Chers lectrices et lecteurs, puissiez vous tous entreprendre le respect du principe de s’abstenir de tuer, du principe de s’abstenir de prendre ce qui n’est pas donné, le principe de s’abstenir de toute mauvaise conduite sexuelle, le principe de s’abstenir de mal parler et le principe de s’abstenir de drogues causant l’indifférence. En outre, ne pas se conduire soi-même avec les six causes de la ruine, à savoir : 1 2 3 4 5 6

Addiction aux drogues ; vagabondage dans la rue à des heures inconvenantes ; fréquentation de shows ; indulgence aux jeux d’argent ; association avec de mauvais compagnons ; et l’habitude de l’oisiveté.

La conscience, la voie de l’éternité, La conscience, la voie de la mort; Qui est attentif ne meurt pas; Les inattentifs sont comparables à la mort. Qui fut inattentif par le passé Mais plus tard vit avec conscience, Illumine ce monde Comme la lune sans nuages. Quiconque se connaissant comme cher, Bien gardé, il faut se garder soi-même; Lors de chacune des veilles Le sage doit s’observer lui-même. Nous sommes notre propre refuge, Quoi d’autre en effet pour être un refuge? Par un bon entraînement de soi-même On obtient un refuge dur à gagner.

En faisant le mal On se défile de soi-même; En ne faisant pas le mal On se purifie soi-même; Pureté, impureté dépend de soi-même, Personne ne peut purifier un autre.


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En plus, cinq autres idées doivent constamment être revues: Je suis sujet au déclin et ne puis y échapper. Je suis sujet à la maladie et ne puis y échapper. Je suis sujet à la mort et ne puis y échapper. Il y aura division et séparation de Ceux que j’aime et qui me sont chers. Je suis l’auteur de mes actes ; quelle que soit l’action que je fais, Qu’elle soit bonne ou mauvaise, j’en serai le légataire. Chers lectrices et lecteurs, que ces mots soient constamment dans votre esprit et puissiez-vous regarder en vous-même en pratiquant cette méthode de méditation, car Le monde est devenu aveugle, Peu sont ceux qui regardent à l’intérieur; Comme des oiseaux s’échappant d’un filet Peu arrivent au ciel.

Quelques uns des bénéfices de la pratique de la méditation contemplative par la claire compréhension : 1. Avoir une attitude détendue et faisant disparaitre le stress dans la vie quotidienne. 2. Amélioration de l’hypertension et d’autres troubles psychosomatiques 3. Avoir une sensation de meilleure santé et vitalité. 4. Avoir autant la «légèreté» physique que mentale, ou agilité. 5. Sommeil réparateur et réveil clair. 6. Guérison rapide de maladie. 7. Plus de patience sous la contrainte, en terme de santé ou au travail. 8. Ne plus être facilement irritable. 9. Être plus diligent. 10. Ne pas être affecté par la magie noire ou tous pouvoirs malsains. 11. Guérison rapide si déjà affecté par la magie noire. 12. Fiabilité personnelle et comportement apprécié. 13. Éprouver une véritable bienveillance envers les autres. 14. Être plus conscient et doté de claire compréhension lors du travail ou des études. 15. Acquisition de véritable connaissance et intuition. 16. Meilleure mémoire. 17. Ne pas être désillusionné en vieillissant. 18. Ne pas être désillusionné au moment de la mort. 19. Être plus prudent dans toutes ses actions.


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20. Être effrayé d’une mauvaise conduite. 21. Protéger l’esprit contre les quatre malheureux plans de perte et malheurs: enfer, état animal, sphère fantôme et état de démon. 22. Destruction progressive des chancres. 23. Développant et accumulant les perfections, même si les chancres ne sont pas détruits dans cette présente vie. 24. Avec des perfections accomplies, destruction complète des chancres dans cette présente vie. 25. Être hautement estimé partout, dans n’importe quel pays. En bref améliorer votre karma.

PARTAGER LE MÉRITE ACCOMPLI Quelle que soit l’action salutaire, L’action que j’ai faite Par mon corps, ma parole et mon esprit, Faite pour aller joyeusement au ciel des trente Trois, quelques êtres soient-ils, dotés de perception, Et quelques êtres soient-ils, sans perception, Dans les conséquences de mon mérite qui a été fait, Les conséquences du mérite donné par moi : Mais à ceux qui l’ignorent, Que les êtres du ciel l’annoncent. Tous ces êtres dans le monde Vivant par les moyens de n’importe quel des quatre types de nutrition, Puissent-ils tous recevoir Cette délicieuse nourriture de mon esprit (6). INFORMATION SUPPLEMENTAIRE Les disciples du vénérable Maître DHAMMADHARO BHIKKHU enseignent à présent une méthode similaire dans diverses provinces. Toute personne vivant hors de Thaïlande peut venir pour rester et apprendre la méditation au temple de Wat Sai Ngam et ses temples annexes. Nourriture et logis sont assurés gratuitement, tout don d’argent est volontaire. Vous êtes tous les bienvenus. Si vous décidez de venir apprendre la méditation en Thaïlande, veuillez écrire à l’auteur de ce livre. Il pourra ainsi vous fournir quelques informations de base utiles, telles que la demande de visa, etc.


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DEVENIR MOINE Ces dernières années, le nombre d’occidentaux devenant moines en Thaïlande a considérablement augmenté. À la présente date, plus d’une cinquantaine d’hommes sont venus de pays étrangers pour vivre en tant que moine. Les conditions requises pour l’ordination sont d’une simplicité surprenante, les trois principales étant que le candidat doit être âgé de plus de 20 ans, doit être libre de dettes et ait la permission de sa proche famille. Aucun contrat n’est à signer, aucune garantie de passer tant de temps en robe n’est nécessaire ; le seul véritable engagement doit être effectué par l’individu. Passer une période de leur vie dans un monastère est une tradition pour les hommes thaïs. Normalement, la période choisie se trouve avant le mariage et après l’achèvement de la formation scolaire, et les jeunes thaïs entrent dans les ordres avec une grande cérémonie pour une durée de trois mois. Pendant ce temps, ils apprennent à chanter quelques sutras, étudient quelques abhidhammas et méditent parfois. À la fin des trois mois, ils quittent la robe et retournent dans la société dotés d’une compréhension plus profonde des croyances de la religion de leur pays. Quelques thaïs entrent tôt dans les ordres et passent leur vie entière en tant que moine, mais ceci est inhabituel et souvent tenu en grande estime, spécialement dans les zones rurales. Les thaïs sont sensiblement touchés de voir que des étrangers désirent faire l’expérience de ce qu’ils honorent comme étant un aspect très important de leur vie. Les thaïs éprouvent généralement un grand respect envers les moines. Ils croient qu’une personne entrant dans les ordres a abandonné toute ambition et désir pour le monde matériel dans l’effort de se purifier soi-même et d’acquérir la sagesse. Porter la robe signifie se placer soimême en tant que symbole de l’enseignement du Bouddha. Les thaïs supportent énormément les moines et il est inutile de dire qu’ils ont parfois des idées fortes concernant la manière correcte de se comporter pour un phra (moine). Il est donc vivement conseillé de passer quelque temps en tant qu'assistant au temple ou upasaka afin de se familiariser avec l’aspect social de la vie d’un moine. Quelques temples demandent ce type de préparation avant d’accepter un occidental pour son ordination. Peut être la meilleure manière d’assimiler cette connaissance consiste à rester à Wat Sai Ngam ou l’un de ses temples annexes. Il existe deux écoles de moines (nikayas), les dhammayuttikas et les mahanikayas.


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L’école dhammayuttika est plus petite. Les moines occidentaux sont partagés de manière égale entre ces deux écoles. Il est préférable d’en apprendre plus sur ces deux écoles par une demande personnelle. La plupart des gens trouvent avantageux de rester dans un temple avant et après l’ordination dans l‘objectif de s’orienter. Lorsque l’heure arrive de voyager vers d’autres temples et maîtres après avoir gagné quelque expérience des procédures sociales thaïs, il est agréable de découvrir la facilité avec laquelle les voyages peuvent être organisés. Ne pas oublier d’obtenir une carte de moine auprès de votre temple qui permet de bénéficier d’une réduction de 40% sur les tickets de bus et de train. Cette carte est également requise pour s’enregistrer dans un autre temple. Une fois dans le temple, ordonné moine et dans la routine de vie, vous pouvez très bien découvrir que le pindabat est plaisant. Nombreuses sont les occasions quotidiennes dans la vie d’un moine permettant d’aller à la rencontre d’expériences uniques, voire même illuminatives. En tant que moine, il n’est généralement pas nécessaire de demander la permission de rester dans un temple avant de se mettre en route et, sauf si le temple est bondé (ce qui peut parfois se produire pendant la saison des pluies), la permission est normalement accordée. L’une des joies et aussi l’une des principales difficultés d’être un moine étranger est d’être souvent contraint à recevoir les meilleurs quartiers et la meilleure nourriture. Bien que comme décrit plus haut, il n’y ait pas d’accord formel concernant la durée de séjour dans un endroit précis, il convient d’être conscient du danger des coups de cœur. Comme avec les drogues, la méditation peut provoquer des montées qui ne dénotent pas forcément un progrès, mais les occidentaux ont tendance à valoriser ces expériences plus que la routine quotidienne. Il peut être utile de rappeler que la tradition de l’entraînement est de rester avec le maître choisi pendant cinq ans. Le chemin requiert un effort constant et est toujours parsemé de périodes de découragement qu’il faut surmonter. Tenter de garder une vue équilibrée de ses changements émotionnels et il ne devrait pas y avoir de problèmes. Pour ceux qui résident hors de la Thaïlande, n’hésitez pas à contacter l’auteur de ce livre ou l’abbé du temple Wat Sai Ngam pour de plus amples informations concernant l’ordination. Mais souvenez-vous aussi qu’il n’est pas du tout nécessaire de porter la robe pour suivre la voie du Bouddha.


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DEVENIR NONNE D’une manière générale, les mêmes règles s’appliquent, mais les femmes ayant des idées de libération de la femme trouveront largement matière à alimenter ce feu en tant que maechee thaï. Les maechees reçoivent les tâches, la nourriture et le traitement les moins plaisants dans un temple thaï. Pour les nonnes étrangères, ce traitement est considérablement assoupli, mais il y aura des moments où la vérité douloureuse éclatera. Patience, compréhension de la culture thaï et une note soit d’anatta, soit d’humour permettra d’y voir clair. Généralement, la plus grande difficulté est la pression de tous ces yeux. Au cours des 50 dernières années, peut être une demi douzaine ou douzaine d’étrangères ont été ordonnées nonnes en Thaïlande, et souvent, elles présentent une image qui est totalement incongrue pour un thaï. L’ordination est formellement appelée upasika et il faut s’engager à respecter huit principes. La vie dans un temple incite à la pratique de la méditation et aux études. La simplification de l’habitude crée un grand espace dans l’esprit d’une personne, lequel peut être utilisé avec un maximum de profit. Être vêtu de blanc comporte ses revers, mais la valeur obtenue par la contemplation quotidienne de l’eau de lessive lors du lavage de cette robe blanche peut faire énormément pour calmer un esprit hyperactif. La Thaïlande représente toujours une occasion unique pour les femmes désirant faire l’expérience et vivre la vie contemplative, une chose rare dans notre monde actuel. Les nonnes n’ont pas droit à des réductions dans les trains, mais parfois, des compagnies de bus accordent un rabais. Il existe un mouvement pour établir une carte de nonne, mais jusqu’à présent sans grand élan. Les nonnes mangent souvent après les moines et effectuent la plupart des travaux dans le temple. En tant qu’étrangère, vous disposerez d’une plus grande liberté que les maechees thaïs. Veuillez en faire bon usage.


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CHOSES ESSENTIELLES À EMPORTER (POUR LES LAICS) Pour vivre dans la plupart des temples, spécialement ceux situés en dehors de Bangkok, nous suggérons d’emporter les objets suivants: Vêtements: vêtements amples, faciles d’entretien. Nous recommandons spécialement les pyjamas chinois en vente partout pour 80-100 bahts. Également de simples sandales et quelques hauts amples, tels que t-shirts. Un parapluie peut être utile pendant la saison des pluies. Durant la saison froide, un ou deux sweatshirts seront commodes, ainsi qu’une couverture. Médicaments: pilules contre la diarrhée et la constipation, spray et spirale anti moustiques, baume du tigre ou autre crème pour les piqures d’insectes. Un antibiotique ou désinfectant pour les coupures, pansements, matériel de premiers soins. Une lotion oculaire peut aussi être très utile. Prévention anti malaria. Nourriture: thermos, café, thé, sucre, lait, ovomaltine, plaque chauffante, tasse et bouilloire ne sont pas absolument nécessaires, mais peuvent être d’une grande utilité. Il est souvent possible de faire des arrangements pour des régimes spéciaux à la demande. Articles de toilette: papier toilette, savon, miroir, tout article de toilette. Une petite brosse est utile pour laver le linge. Conseils: se comporter avec prudence, porter une tenue décente, avoir beaucoup de patience, être prêt à rire beaucoup de soi-même. La majorité des temples possède des filets anti moustiques, coussins, etc. disponibles sur demande.


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CLIMAT DE LA THAILANDE Le climat de la Thaïlande varie selon la région du pays où vous vous trouvez. Il existe trois zones/régions climatiques : le Nord et Nord-est, le Centre et le Sud. Dans le Centre et le Sud, chaque année se divise en trois saisons. Hiver de Novembre à Février, Eté de Mars à Juin et Mousson de Juillet à Octobre. La différence est que l’Hiver est plus froid dans le Nord et le Nord-est, pouvant parfois descendre jusque 4 à 5 C°. Le Centre est moins froid. L’Eté est le plus chaud dans le Nord-est et le Centre de la Thaïlande 33 C°. Le Nord est plus tempéré et la mousson s’accompagne d’un climat modéré sur tout le pays. Le Sud de la Thaïlande jouit d’un climat plus équilibré que les autres régions, ni trop chaud ni trop froid. La mousson dure plus longtemps, normalement jusqu’en janvier. Mots de remerciement et de réjouissance Cette œuvre est inspirée du manuel de pratique du Vénérable Maître Dhammadharo Bhikkhu et n’aurait pas pu être achevée sans l’aide d'amis. Je tiens ici à remercier Elisabeth Gauthier et Vincent Marchand pour la relecture de cet ouvrage, ainsi qu’Antoine Doucet pour la traduction du texte anglais. Ce travail étant dédié au bénéfice de tous les êtres, les dévots ci-dessus mentionnés rendent un grand service à l’humanité afin d’achever la compréhension juste de la vie et le plus grand bonheur. À travers ce grand mérite (karma), puissent-ils tous réussir dans leur entreprise quelle qu’elle soit, puissent-ils tous prospérer, être libérés de toutes difficultés et atteindre le véritable bonheur dans cette vie.

SADHU SADHU SADHU


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Photos de Wat Sai Ngam

Patrick Stahl avec le vénérable Maître Dhammadharo Bhikkhu

Entrée de Wat Sai Ngam


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Salle de mĂŠditation (sala)

Logis pour les moines (kuti)


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Moines pratiquant la mĂŠditation en marchant

Moines et novices recueillant la nourriture le matin (Pindabat)


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À l'heure du déjeuner

Pratiquer la méditation avec le Vénérable Maître Samphan


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Image du Bouddha de Wat Sai Ngam


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Notes : 1) La méthode du vénérable Dhammadaro est différente de beaucoup d'autres parce qu’il s'est inspiré de la section 3 du Maha Satipatthana Sutta, « La claire compréhension », alors que la majorité des autres maîtres se sont inspirés des sections 1 : « Observation de la respiration » et 2 : « Les postures du corps ». Extrait condensé de la section 3 : La claire compréhension « Puis ensuite, un bhikkhu va et vient avec claire compréhension, il regarde droit devant ou autour de lui avec claire compréhension, il fléchit ou étend ses membres avec claire compréhension, il mange, boit, mastique et savoure avec claire compréhension... Marchant, debout, assis, s'endormant, s'éveillant, parlant, se taisant, il le fait avec claire compréhension. Ainsi il demeure, contemplant le corps dans le corps intérieurement et extérieurement. Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps. La conscience : « ceci est un corps », est établie en lui simplement dans la mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi, il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde. C'est ainsi qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps dans le corps. » 2) Le Maha Satipatthana Sutta et dans le Digha Nikaya, il fait partie d'une des corbeilles du canon pali. C'est un discours du Bouddha décrivant les quatre fondements de l'attention. I. l'attention au corps ; II. l'attention aux sensations ; III. l'attention à l'esprit (citta - un esprit impliquant non seulement la partie rationnelle mais aussi la partie émotionnelle de nous-mêmes) ; IV. l'attention aux formations mentales (dhammas - le mot dhamma ne voulant pas ici dire enseignement du Bouddha « Dhamma », mais phénomène de base de notre expérience). Celles-ci étant ici de cinq sortes : obstacles, agrégats, expérience des sens, facteurs d'éveil et nobles vérités.


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3) Pour ceux qui ont des difficultés à s'assoir en lotus ou demi lotus, il est possible de pratiquer la méditation assis sur une chaise, les pieds posés au sol. Le dos doit être droit, le menton légèrement rentré, les épaules dégagées et détendues. Il faut pouvoir se détendre, être à l'aise et se sentir bien pour méditer. 4) Pour éviter l'assoupissement, il est préférable de ne pas fermer les yeux, de même, afin de ne pas les laisser regarder partout, il est recommandé de ne pas les garder grand ouverts. Laisser les yeux mi-clos, le regard posé tranquillement en face de nous dans l’espace. 5) Il est possible de contempler sa respiration soit en posant son attention sur le point de contact situé au bord des narines, soit en respirant dans le bas du ventre et en observant ainsi le mouvement du muscle du diaphragme. Ceci crée un massage interne et permet de se détendre plus facilement. 6) Pour terminer la méditation, revenez un moment sur votre respiration. Ouvrez les yeux, écoutez les bruits environnants pour vous reconnecter avec le monde extérieur. Revenez à vos occupations journalières dans lesquelles la méditation peut alors être appliquée. On peut aussi s’asseoir après la méditation et prendre quelques minutes pour décrire l’expérience faite et ainsi tenir un journal de méditation.


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LEXIQUE Abhidhamma Troisième corbeille du l'abhidhamma en est la description détaillée de tout consciences et tous les états

tipitaka (canon pali du Bouddhisme), partie purement théorique. Elle expose la ce qui constitue la réalité, ainsi que toutes les d'esprit

Anupadisesa Extinction du corps. Arahat Quatrième stade du disciple éveillé et totalement libéré des dix liens Ariyasacca Les quatre nobles vérités : dukkha sacca, samudaya sacca, nirodha sacca, magga sacca Banian

Le nom de ce figuier est dérivé de la caste brahmanique des marchands, les banians. Bhikkhu Être qui renonce (aux plaisirs du monde).] Le plus souvent, ce terme fait référence aux disciples (moines) de Bouddha, aux membres de la Sangha. (Prononcer "bikou"). Brahma Pratique noble, conduite noble. Celui qui est noble. Être demeurant dans le monde du même nom, qui est le plus élevé des quatre groupes de mondes. Le monde des Brahma se divise en vingt sphères d'existence. Dhamma (dhamma) Ici le mot dhamma ne veut pas ici dire enseignement du Bouddha, mais phénomène de base de notre expérience. Kamma Action, fait. Loi des causes et des conséquences. Résultat d'une (ou plusieurs) action engendrée. Lien entre un acte et sa conséquence.


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Magga Chemin, voyage (au sens propre et figuré). Recherche. Voie menant au nirvana. Fait de se consacrer à la recherche de quelque chose. Ce qui est en mesure d'éradiquer les kilesa. Connaissance vipassana qui débouche sur la réalisation de nirvana. Mantra Formule sacrée répétitive destinée à une divinité ou au Bouddha. Le mantra est un support de méditation. Magga sacca La quatrième noble vérité : la voie des huit vertus Maha Grand, supérieur, large, noble, éminent. Nama L’esprit Nirodha Cessation, extinction Panca sila Les 5 préceptes ou les 5 principes Pindabat (mot thaï) Quête faite par les moines tous les matins auprès des habitants visant à collecter les dons Sacca La vérité Sadhu Interjection de satisfaction souvent prononcée par trois fois à l'issue d'un enseignement ou pour souligner les bienfaits d'une action faite pour le Dhamma Satipatthana Les quatre fondements de l'attention


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Sutta (Suttra en Sanscrit) Textes canoniques prononcés en majeur partie par le Bouddha lui-même ou énoncés dans la suite de la transmission du Dhamma par des grands patriarches. Upasaka Homme qui soutient et respecte les "trois joyaux" : Bouddha, Dhamma et Sangha. Upasika Femme qui soutient et respecte les "trois joyaux" : Bouddha, Dhamma et Sangha. Vipassana La vision de la sagesse vipassana, vision juste de la réalité telle qu’elle est à travers la vision intérieure, fait d'être capable d'observer les phénomènes qui apparaissent et qui disparaissent. Wat (mot thaï) Temple, monastère


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Lectures recommandées Dharma Vivant De Jack Kornfield « L'enseigement du Vénérable Maître Dhammadharo est cité dans le chapitre 11 de cet excellent livre de biographies » Éditions: Vivez Soleil ISBN-2-88058-297-0 Satipatthana, le coeur de la méditation bouddhiste De Niyaponika Thera « Ce livre, qui aide à mieux comprendre le satipatthana sutta » Éditions: Librairie d'Amérique et d'Orient Jean Maisonneuve ISBN2720009997 Le miracle de la pleine conscience De Thich Nhat Hanh « Les principes simples, directs et universels par le célèbre maître zen Thich Nhat Hanh » Éditions: J'ai lu ISBN-978-2-290-01107-2 L’Art de la méditation De Matthieu Ricard « Matthieu Ricard est un des rares Français à explorer de façon méthodique, comparative et analytique, le souffle de cette sagesse de l’esprit. » Éditions: Nil

ISBN-2841113957

Zen ! La Méditation pour les nuls De Stephan Bodian « La méditation vous ouvre la voie de l'épanouissement personnel et vous rend zen » Éditions: Générales First

ISBN 10-2754000003


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Site recommandĂŠs sur la mĂŠditation vipassana

http://www.dhammadana.org/ http://vipassanasangha.free.fr/ http://www.vipassana.fr/ http://www.dhammadelaforet.org/sommaire/sutta_tipaka/txt/mahas atipatthana.html



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