zerrou

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aBdelaziz zerrou maroc


«L’image d’une atmosphère spéciale s’est imposée à moi ; je le vois assez clairement devant moi – autant que je ne regarde pas ce que ma mémoire me dit qui s’est passé vraiment.» (Ludwig Wittgenstein)


Abdelaziz Zerrou artiste plasticien, né à casablanca en 1982, il vit et travaille a casablanca Lotissement Diar El Jadida, Rue 10 No 30 Ain Chock 20153 - Casablanca – Morocco zerrouabdelaziz@gmail.com http://abdelazizzerrou.wordpress.com France:0033643785052 Maroc: 00212676286463

Affiliations professionnelles président de l’association des jeunes artistes africains, casablanca, maroc membre du conseil de direction de l’association internationale de la biennale des jeunes artistes d’europe et de la méditerranée, torino, italie


Formation Artistique 2007 : Diplôme de 2ème cycle de l’institut national des beaux-arts de tétouan. 2005 : Diplôme de premier cycle l’institut national des beaux-arts de tétouan. 2003 : Baccalauréat série arts plastique casablanca. Résidences 2012: Dar Al-Ma’mûn Artists Residency, Marrakech, Maroc 2012: Rondo-Studios, Graz, Austria 2011 : Cité internationale des arts, paris, franre Groupe Sélectionnés 2012 : SPHERES, galleria continua, paris, France * 2012 : New Art Exchange Museum, Nottingham, England * 2012 : Galerie G 69, Graz, Austria 2012 : la Fête de l'Humanité,Paris, France 2011 : 6éme festival international d’art performance infr’action sète, france 2011 : transparency, exposition collective a la fabrique culturelle casablanca, maroc 2010 : 2ème edition de la biennale de marrakech, maroc * 2010 : 2ème edition triennal de luanda, luanda, angola * 2010 : festival artendencias, madrid, espagne * 2010 : la dignité, projet d’arts plastiques a l’institut français de rabat, maroc * 2010 : exposition collective a la galerie mohamed el fassi rabat, maroc * 2009 : corps et figures du corps, la banque société général casablanca, maroc * 2008 : 03ème edition du festival du film documentaire musical de casablanca, maroc 2008 : 13ème biennal des jeunes créateurs de l’europe & méditerranée, bari, italie * 2008 : 15 eme edition du festival international d’art vidéo de casablanca, maroc * 2007 : danse f’lappart / 2éme rencontres chorégraphiques de marrakech, maroc 2007 : spectacle le regard tactile théâtre mohammed VI casablanca, maroc * exposition avec catalogue


Activités Professionnelles 2009 : workshop de formation a la direction culturelle a damasse, syrie 2008 : workshop séquence musik festival international l’boulevard casablanca. 2007 : atelier de audiovisuelle interactive attijari wafabank casablanca, maroc 2007 : spectacle le regard tactile théâtre mohammed VI casablanca, maroc Prix 2010 : troisième prix de la 1er edition carrefour des jeunes artistes peintre rabat, maroc 2006 : deuxième prix ou concours de congrès des nations libérales marrakech, maroc 2004 : deuxième prix a la 1er festival national de théâtre des jeunes rabat Collection Publique fundação sindika dokolo, luanda, angola. société générale des banques, casablanca, maroc ministre de la culture marocaine, rabat, maroc


Né à casablanca en 1982. Il vit et travaille à Casablanca. Abdelaziz Zerrou est l’un des jeunes artistes plasticiens du Maroc. Il est diplômé de l’Institut National des Beaux-arts de Tétouan. Il a créé son propre studio de création graphique « group3 » et y assure la direction artistique tout en continuant ses recherches en arts visuels. La carrière de l’artiste prend un véritable tournant, lorsqu’il participe à la biennale des jeunes créateurs d’europe et de la méditerranée (bjcem) à bari, Italie. Cette participation lui a permis d’affirmer, mais aussi d’affiner davantage sa démarche artistique résolument contemporaine qui puise le plus souvent dans le registre graphique, avec une préférence pour les figures symboliques universelles. En témoignent ses travaux : « mémoire collecttive 16 », ou encore « la leçon de dessin » présentée à l’exposition collective “corps et figuures du corps”, à l’espace d’art de la Société Générale de Casablanca, et « la guerre n’est pas un jeu », peintures murales in situ, à la triennale de Luanda, Angola. Zerrou est également co-créateur d’un collectif : Jeunes Artistes Africains (jaa), qui soutient la créativité artistique en Afrique.


Abdelaziz Zerrou est engagé dans une démarche artistique dont l’orientation est conttemporaine. Dans son protocole de création, il mobilise le plus souvent une diversité de matériaux, mais ce que l’artiste affectionne par-dessus tout, c’est le registre graphique. L’intérêt pour cet élément visuel démontre une forte propension qu’à l’artiste pour les figures symboliques universelles caractérisées pour une meilleure lisibilité et visibilité, du fait qu’ils sont généralement traités de manière schématique et graphique. Dans ses réalisations, Abdelaziz Zerrou vise une certaine efficacité visuelle dont l’énonciation doit être évidente, claire et immédiatement perceptible. L’usage de l’écriture calligraphique arabe, dont parfois le contenu est rendu sciemment illisible, a un rôle significatif : le discours n’a aucune importance, être doit être par consséquent suspendu, lorsqu’il est question d’humanité. En effet, sa proposition plastique réunit toutes les qualités d’une œuvre qui cherche à tout prix à opérer de manière efficace au risque d’être perçue comme simpliste. L’artiste instrumentalise des icônes symboliques de la superstition fortement ancrées dans la cultture populaire marocaine pour représenter et proposer un autre regard : retravailler des objets déjà existants qui, en opposant l’industriel et l’artisanat, définissent la culture savvante et la culture populaire.


“love revolution” is an artistic gesture inspired by the creative wall writings found on Arab streets. This work pivots on reversing the letters of the word “love”, displayed in red, and showing them <inside> white letter-shaped LEDs forming the word “revolution”. In an allusion to the strategic role played by Facebook, the artist chose the emblematic typeface of the website’s logo, thus insisting on the dramatic growth in use of the word “revolution”, online and offline, in the year 2011. “love revolution” proposes a framing of the social context of the Arab revolution and a linkage between art and the need for change. Indeed, the revolution started in digital society first, then developed into reality. This compositional operation brings out a “play on words” that blends the hypothetical with the realistic and presents red and white as alternative lights illuminating the darkness.


LOVE REVOLUTION, 2012, Installation, 260 X 46 Cm.,


Abelaziz Zerrou est l’un des jeunes artistes marrocains les plus prometteurs. Sa démarche artisttique est engagée dans une orientation franchement contemporaine. Dans son protocole de création, il mobilise le plus souvent une diversité de matériaaux. Mais, ce que l’artiste affectionne par-dessus tout, c’est le registre graphique. C’est ainsi que, lorsque je l’ai invité à participer à l’exposition colllective Corps et figures du corps à Société Générale (2009-10), il propose une intervention graphique in situ qui a eu beaucoup d’impact sur les différents publics, aussi bien des professionnels de l’art que du public plus large. S’ajoute à cet intérêt pour l’élément graphique, une forte propension qu’à l’artiste pour les figures symboliques universelles caractérisées pour une meilleure lisibilité et visibilité, du fait qu’ils sont généralement traités de manière schématique et graphique. Dans ses réalisations, Abdelaziz Zerrou vise une certaine efficacité visuelle. D’emblée, l’énonciation doit être évidente, claire et immédiatement percepttible. La participation de Zerrou à ce beau projet initié par Corinne Troisi autour du thème « Dignité » confirme cet intérêt de l’artiste pour les registres graphique et symbolique et son souci de l’efficacité visuelle. En effet, sa proposition plastique réunit toutes les qualités d’une œuvre qui cherche à tout prix à opérer de manière efficace au risque d’être perçue comme simpliste. Tel un panneau de signalisation, son dispositif artisttique s’énonce sur un format circulaire et présente un signe simple et évident : une main tendue au ciel recouverte d’écriture. Son accrochage au sommmet de la façade de l’Institut français de Rabat lui

confère un statut d’œil de cyclope. Un œil immense, ouvert sur deux mètres, qui nous interpelle pour mieux nous responsabiliser et nous inciter à obsserver ce qui nous regarde au plus haut point, ce qui donne sens et consistance notre existence. Avec l’utilisation de la main, l’artiste instrumentaliise une icône symbolique de la superstition fortemment ancrée dans la culture populaire marocaine : la peur du mauvais œil et la nécessité de conttrer son pouvoir par un geste de la main dont les cinq doigts symbolisent l’islam. Cette évocation de l’acte qui cherche à contrer le mal qui risque de nous atteindre vise justement à nous sensibiliiser à l’importance de nous protéger contre toute attaque à ce qui constitue notre socle existentiel. Cette main dont les doigts sont fermement dressés nous interpelle et surtout nous appelle à nous arrrêter pour prendre le temps de contempler l’œuvre et de méditer sur la force symbolique qu’elle nous demande de considérer au risque de perdre ce qui constitue le fondement même de notre humanité : notre dignité que nous nous devons de protéger, même lorsque l’on a tout perdu. Le choix du miroir circulaire comme support de l’œuvre est une manière de pointer la fragilité et la préciosité de la dignité. Si l’on ne fait pas attenttion, la glace risque de se perdre, notre face avec et alors toute notre personnalité menace de se briser. Quant à l’usage de l’écriture calligraphique arabe dont le contenu est rendu sciemment illisible, son trôle est, peut-être, de signifier que tout discours doit être suspendu lorsqu’il est question de la dignnité humaine. Mohamed Rachdi commissaire d’expositions


Al kaf »2010, installations, miroir peint sur façade, Ø 2m, L’institut Français de Rabat, Maroc «



Regarde toi », 2010, détails de l’installation, L’institut Français de Rabat, Maroc «


biographie de Graz A travers les activités de vie quotidienne, un dialogue émergera entre l’artiste résident à l’atelier Rondo et son lieu de résidence, a savoir : la ville de Graz, Autriche, avec toutes ses composantes sociales, culturelles et démographiques. Celle-ci étant un point de rencontre entre différentes civilisations. Le lieu d’échange est représenté par plus de 300 images en noir et blanc collées sur la surfface d’une carte verte projetée sur le Mur. Les images représentant l’échange ou le dialogue réalisé : l’oeuvre artistique. le travail artistique, demeure alors, conceptuel. Il reflète , plutôt que la réalité du lieu, les perceptions du “récepteur” à travers un ensemble infini d’informations, d’images…qui dépassent l’espace géographique de la ville, à l’universalité de l’espace narrative de la vie quotidienne avec toutes ses illustrations. le concept de l”autre reste un élément essentiel pour la compréhension et la formation de l’identité propre à la ville de Graz, où les personnes formulent leur identité et style de vie relativement aux autres. Autrement dit, en interaction avec leur environnement. Ce projet n’est qu’une partie d’un autre projet, de plus grande envergure : celui des deux villes de Londres et du Caire.


« Biography of Graz », 2012, installation vidéo, dimensions variables, galerie G 69, Graz, Autriche



Leçon de dessin, 2009, D’après une image tirée d’un manuel de l’enseignement scolaire marocain : Education Arttistique et initiation à la technolo­gie 2002|5ème année de primaire. Ici il s’agit d’un groupes de femmes et d’hommes alignés séparé­ment, certains avec des cheveux longs découverts, mal habillés. D’autres avec barbe aussi, mais soigneusement vêtus et aux cheveux couverts. On demande à l’enfant de colorier pour distinguer les croy­ ants de ceux qui ne le sont pas. Et ceci selon le ministère marocain de l’Education peut aider l’enfant à s’initier à la technologie ?!!!…….)


Leçon de dessin » 2009, pentures murales in situ, dimensions variables, Espace d’art société générale, Casablanca Maroc «


« Al kaf » 2010, vidéo, 2’48”, 2e Edition de La Biennale de Marrakech, Maroc


La Guerre n’est pas un jeu, Les Enfants Soldats : La Loi Dit Non

Les dispositions du droit international et des conventions relatives aux civils et des militaires en temps de guerre assurent la protec­tion des enfants et reconnaissent leurs besoins spécifiques et la vulnérabilité de leur situation et établit un âge limite de leur partici­pation directe aux conflits armmés.

Ce travail insiste sur la nécessité de lutter contre le recrutement des enfants dans les groupes armés et les militia et leurs éviter ainsi les conflits armés. L’oeuvre est exprimmée par une installation dans l’espace et un ensemble de jouets pour enfants, en plasttique, représentants des soldats, des chars Actuellement, l’on assiste au développemet des armes légères de dif­férentes tailles. ment de ce que l’on appelle communément Art contemporain. Un art qui refléte en Quand on considère la production et la comm- grande par­tie les préoccupations de l’ère mercialisation de ce type de jouets pour enf- actuelle. L’enrôlement des enfants dans les fants il nous vient à l’esprit leur armement forces armées ou les militias en étant une non pas avec de simples jouets mais par de (d’où l’intérêt de l’oeuvre). réelles armes, ces enfants étant devenus, et sur une large échelle, le combustible des Les guerres produisent chez les enfants guerres, à cause de la facilité de leur utilis- une culture de peur qui ne manquera pas sation en usant de moyens matériels ou de de bloquer et d’handicaper ces générations leur vulnérabilité psychologique: cas des contem­praines aux conflits. Les effets dévaorphelins de guerre qui, à cause de la perte astateurs pouvant durer tout le resant de de leurs parents, et de la réac­tion qu’elle ent- leur vie et reproduire ainsi une culture traîne, se retrouvent engagés dans des conf- agressive et élimi­nant toute eventualité De flits armés de gré ou de force, ou à travers paix dans le monde. le lavage des cerveaux, outil red­outable des idéologies. «On ne sera pas là pour toujours, et si l’on est incapable d’arrêter cette guerre désolCes enfants n’étant pas conscients de la lante de notre vivant, il faudrait, alors, que gravité du rôle qu’ils jouent dans ces conflits, l’on fasse tout ce qui est nous est possible en deviennent alors plus exposés aux dang- pour convaince nos petits fils de briser le gers de la guerre, des abus sexuels jusqu’à la cercle destruction dont nous nous sommes mort en passant par leur utilisation en tant tous enga­gés depuis fort longtemps» que démineurs. S’ajoute à cela, la captivité ou les déformations, Comme conséquence naturelle de leur survie aux conflits armés.


« La Guerre n’est pas un jeu », 2010, pentures murales in situ, dimensions variables, espace d’art Hotel Globo, Triennal De Luanda, Angola.



exit, 2012, installation dans les escaliers de Rondo, dimension variable.


exit, 2012, installation dans les escaliers de Rondo, dimension variable.


mémoire collective 16 Il s’agit d’une exportation conceptuelle de lieu et de son esprit par la mémoire, Le corps et les éléments graphiques qui représentent la vie quotidienne du groupe, Sur une projecttion/fenêtre de la vie à l’extérieur (le bord de la méditerranée). 16 minutes de temps. De lieu et de l’air deviennent une boite remplit par notre Mémoire et notre impressions. L’appartement n°16, Av. la plage, Miramar, lotissement Karima, 93150, Résidence Sanna 4éme étage, Martil, Tétouan, Maroc. Cet emplacement peut être représenté et compressé d’une manière métaphorique dans Touts les lieux ou les performeurs sont spontanément intégrés. En plus le travail est ouvert devant la participation des spectateurs.


« Mémoire collective 16 », 2008, performances, Biennale des Jeunes créateurs d>Europe et de Méditerranée, Bari, Italie


Free Palestine » 2012, impressions numériques, 160 x 110 cm, Zurich, Suisse «


« Regard-Moi », 2011, Impressions sur papier 300 X 200 Cm, cité internationale des arts Paris, France


« Marocaine » 2012, impressions numériques, 140 x 100 cm, Zurich, Suisse.


« Za’tar » 2012, impressions numériques, 140 x 100 cm, Zurich, Suisse.







World news ,2012, pentures murales in situ, 250X210 Cm, espace d’art Rondo, Graz, Autriche


Abdelaziz Zerrou Lotissement Diar El Jadida, Rue 10 No 30 Ain Chock 20153 Casablanca – Morocco zerrouabdelaziz@gmail.com http://abdelazizzerrou.wordpress.com France:0033643785052 Maroc: 00212676286463


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