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Inventaire du carbone

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BIBLIOGRAPHIE

BIBLIOGRAPHIE

« En emmagasinant près de la moitié du carbone terrestre, les forêts jouent un rôle vital dans le cycle du carbone mondial (Millennium Ecosystem Asessment, 2005). Les forêts, en poussant, captent le dioxyde de carbone de l'atmosphère et le séquestrent dans la biomasse et les sols. Lorsque celles-ci sont détruites ou endommagées, une grande partie du carbone est relâchée, immédiatement si les arbres sont brûlés, plus lentement si la matière organique se désagrège de manière naturelle. »

EarthTrends Update, Avril 2008.

Sources Atlas du Monde dipl 2007; Global Forest Resources A 2005, Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) World resources Institute (WRI), EarthTrends Environmental Information Portal, 2008 WRI, Climate Analysis Indicators Tool, 2008.

Milliards de tonnes Les stocks de carbone à l'horizon 2100

« Les prévisions que la capacité de la végétation à - 50 + le carbone va atteindre un seuil à l'horizon 2050. Au-delà, le stress subi en raison du réchauffement ainsi que la prolifération de parasites devraient faire passer les forêts du rôle de capteur de carbone à celui d'émetteur. » Frédéric Durand, Atlas environnement du Monde diplomatique, 2007.

Ce seuil est l'une des critiques majeures des projets de développement de puits de carbone dans le cadre du Protocole de Projections Kyoto < - - >

Projets développés dans le cadre des « mécanismes de développement propre » de Kyoto

Nombre de projets par pays receveur

350 -

* Moins de 5

Receveurs

mm Pays receveurs 1h Pays investisseurs Mexique Brésil

A l'heure actuelle, peu de projets re sont financés en Afrique rs mcm eme Suisse mms Pays-Bas

RLRORRREEEE EME JAPON mm Allemagne mms Suède sm Espagne sm |ltalie 6 man Autriche Investisseurs mm Danemark

Len France

Déchets Autres mm Canada Industrie manufacturière

Champs d'action nr.

Energie Agricult æs Finlande (renouvelable griculture s Norvège ou non)

Belgique pee ; Emissions liées sl Source Convention-cadre des Nations unies aux combustibles Luxembourg sur les changements climatiques, avril 2008. rs

Il existe deux manières principales de stocker le CO; dans les océans : en le capturant et l'injectant dans l'océan à une profondeur de 1000-1500 mètres, ou en accentuant la captation naturelle de CO, par les océans. Certains processus naturels déplacent graduellement le CO; stocké en surface et le déposent à une plus grande profondeur.

Le GIEC a estimé qu'environ 40 GtC pourraient être stockés dans des puits de pétrole épuisés, environ 90 GtC dans des puits de gaz épuisés et près de 20 GtC par le biais de la récupération assistée des hydrocarbures. En 2000, les émissions de carbone mondiales s'élevaient à 6 GtC, ce qui signifie qu'en se basant sur les niveaux actuels, l'équivalent d'environ 25 ans d'émissions globales pourrait être stocké de cette manière. Cependant, capturer et comprimer le CO; demande une grande quantité d'énergie et les structures équipées de système CSC consommeraient probablement d'avantage. Le coût d'un tel système varie selon la méthode utilisée : entre o,5 et 8 dollars pour une tonne de CO; stockée dans une formation géologique (auxquels il faut ajouter entre 0,10 à 0,30 dollars pour les technologies de contrôle ), tandis qu'un stockage dans l'océan coûterait entre 6 et 30 dollars la tonne.

Une entreprise norvégienne, Statoil, a réussi à séquestrer environ 1 million de tonnes de CO; par an depuis 1996. Elle utilise la formation Utsira, un aquifère salin situé à 800 mètres sous le sol marin, sous la plateforme de production de gaz Sleipner West, en Mer du Nord.

Statoil a calculé que la formation Utsira pouvait stocker environ un milliard de tonnes de CO; par an, soit l'équivalent du total des émissions actuelles de CO; des centrales électriques de l'Union européenne pour les 600 ans à venir.

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