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Le jour se rêve Jean-Claude Gallotta

Danse

Manège Maubeuge MARDI 6 OCTOBRE 20H

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FRANCE CRÉATION COPRODUCTION

Chorégraphie Jean-Claude Gallotta Musique Rodolphe Burger Assistante à la chorégraphie Mathilde Altaraz Dramaturgie Claude-Henri Buffard Visuel Dominique Gonzalez Foerster Lumière Manuel Bernard Avec Axelle André, Ibrahim Guétissi, Georgia Ives, Bernardita Moya Alcalde, Fuxi Li, Lilou Niang, Jérémy Silvetti, Gaetano Vaccaro, Thierry Verger, Béatrice Warrand et Jean-Claude Gallotta

Photo : Nicolas Pianfetti

Le chorégraphe s’entoure de complices de haute volée pour revisiter son chemin artistique.

Après avoir rendu hommage à ses amours musicales et littéraires dans ses précédents spectacles, le chorégraphe JeanClaude Gallotta revient à ses sources. À la fin des années 70, il découvre New York et Merce Cunningham, qui jouera un rôle déterminant dans son travail, comme dans celui de toute une génération de chorégraphes. Cunningham, c’est la possibilité de l’abstraction dans le mouvement, ce qui ouvre à la danse des voies insoupçonnées. Gallotta s’en empare à sa façon, c’est-àdire avec beaucoup de facétie et un goût certain pour la narration. Il tracera sa propre voie, un mouvement dont il est sans doute le seul représentant : l’«abstraction ludique».

Ce chemin, Gallotta l’interroge à nouveau dans Le jour se rêve. Pour cela, il s’adjoint de belles complicités, réactivant en quelque sorte le «carrefour d’échanges» formé par Cunningham, le musicien John Cage et le plasticien Robert Rauschenberg. À son côté, deux explorateurs d’espaces : le musicien Rodolphe Burger et la plasticienne Dominique Gonzalez-Foerster. Ensemble, ils nourrissent cette énergie créative, celle qui rend possible l’inouï et l’inédit.

Jean-Claude Gallotta En 1979, il fonde avec Mathilde Altaraz le Groupe Émile Dubois qui devient en 1984 l’un des premiers Centres chorégraphiques nationaux. Sa carrière devient vite internationale, et reste marquée par son goût pour le jeu, par sa volonté d’ouvrir grand les portes de la danse contemporaine, à tous les corps, à tous les arts, à tous les spectateurs.

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