EDITORIAL
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THE REAL
THING : Pablo Togores
: Michael Golembesky
La vallée du fleuve Bala Murghab est un bastion taliban depuis le début de la guerre d’Afghanistan. Située dans une zone rurale et montagneuse dans le Nord-ouest de l’Afghanistan, Bala Murghah était utilisé par les talibans comme une aire de repos et de réunion durant l’hiver, lorsque la lutte dans le reste du pays est la moins active. Level Zero Heroes raconte l’histoire des 22 membres de l’équipe d’opération spéciale des Marines 8222 lors de leur déploiement de 7 mois dans cette vallée méconnue. Dans ce livre, le Staff Sergeant retraité Michael Golembesky partage son expérience en tant que membre du MSOT 8222, avec la collaboration de John R. Bruning, un auteur reconnu qui a participé à la rédaction d’ouvrages aussi célèbres que le Bestseller Ghost : Confessions of a CounterTerrorism Agent avec Fred Burton, Outlaw Platoon avec Sean Parnell ou The Devil’s Sandbox : With the 2nd Battalion, 162nd Infantry at War in Iraq et lauréat du prix Thomas Jefferson du Département de la Défense grâce à l’article « We’re Not Leaving You, Brother ». Michael Golembesky s’enrôla dans le corps des Marines des Etats-Unis peu après le 11 septembre 2001. Avec cinq déploiements à son actif, il réalisa sa dernière action avec le MARSOC, en tant que Joint Terminal Attack Controller dans l’équipe MSOT 8222 de 2009 à 2010, dans la vallée de Bala Murghab. Il acheva son service militaire auréolé d’honneurs en octobre 2010, après 8 ans de service. Nous avons aujourd’hui la chance et le plaisir de nous entretenir avec lui.
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LZH FANPAGE
Michael Golembesky s’enrôla dans le corps des Marines des Etats-Unis peu après le 11 septembre 2001.
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Bienvenue Michael. Je suis sûr que beaucoup d’entre nous seraient heureux de savoir ce qui vous a amené à écrire un livre, et comment s’est passée la transition de JTAC à écrivain mondialement connu. En réalité, je ne me vois pas comme un écrivain, mais plutôt comme une personne avec une histoire incroyable sur une poignée de types à qui l’on avait demandé l’impossible : remporter une guerre dans la cour même des talibans. J’ai développé mes qualités d’écrivain dans l’objectif de raconter l’histoire le mieux possible. Tout ça est vraiment arrivé comme par accident. Pourquoi Level Zero Heroes, que signifie ce titre ? « Level 0 » est un terme qui s’emploie pour désigner les patrouilles de routine ou de faible 16 |
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risque en zone de combat. La partie « Heroes » se passe d’explications. Quelle a été la réaction de la communauté militaire face à ta décision de livrer le récit de vos expériences avec le MSOT 8222 ? Avezvous rencontré certains problèmes avec la censure ? Je pense que ceux qui désapprouvent pourront exprimer leur avis, mais au sein de la communauté MARSOC, beaucoup sont au fait de l’histoire du MSOT 8222 et veulent qu’elle soit contée, puisqu’il s’agit du premier récit qui a pour thème les opérations spéciales des Marines. J’ai la meilleure raison du monde pour avoir écrit ce livre ; je l’ai promis aux gars de l’équipe. LZH est devenu un phénomène qui a dépassé la sphère purement littéraire. Vous imaginiez-vous rencontrer un tel appui?
Afghanistan, Bala Murghab
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Absolument pas. Je ne pensais même pas que je trouverais un éditeur ! Le fait que les gens appuient ce livre vient de leur volonté de soutenir les membres des opérations spéciales. On ne sait pas grand-chose à propos du MARSOC, la nouvelle composante de l’USSOCOM et les gens veulent en savoir plus. Comment avez-vous embarqué John R. Bruning comme co-auteur dans ce projet ? Franchement, c’est arrivé par accident. Le Directeur Exécutif de San Martin avait travaillé avec lui sur une publication antérieure et a pensé que nous formerions une bonne équipe au vu de notre personnalité et manière de travailler. Quelle est votre partie préférée dans le livre ? La partie sur la recherche des corps des deux parachutistes disparus et le moment où la base avancée d’opération Todd se réunit de manière solidaire ;
Marines, Army et forces italiennes s’unissent pour repousser les talibans et rendre les corps de nos compagnons à leurs familles. Je suis fier d’avoir pu y participer. Est-il prévu de traduire le livre vers d’autres langues ? Pour le moment, non. La maison d’édition contrôle ce point. Il faudrait qu’une maison d’édition plus importante acquière les droits du livre pour le publier dans d’autres langues, donc vous allez devoir harceler les grandes maisons d’édition du coin pour réussir à le lire en français ! Nous avons vu que LZH soutient de manière active la MARSOC Foundation. Quel est le but de cette fondation et comment collaborer ? La fondation est née pour aider directement les opérateurs du MARSOC blessés au cours d’opérations de récupération. Elle s’assure qu’ils soient bien soignés et qu’ils disposent de tout le nécessaire.
C’est une grande cause qui me semble d’autant plus proche de moi. Chaque fois que je le peux, j’aide à lever des fonds. Vous avez également écrit et produit le documentaire INFIL-EXFIL. Ce n’est définitivement pas un documentaire standard, au sens traditionnel. Quel effet cherchiez-vous à susciter chez le public lorsque vous avez initié ce projet artistique ? C’est une question difficile. En réalité, tout a débuté comme un projet personnel, sans intention de le rendre public. Je n’avais pas l’intention de réaliser un documentaire au sens traditionnel du terme. Je voulais tout montrer aux gens et laisser à chacun la liberté de tirer ses propres conclusions sur les effets de la guerre qui survivent chaque nuit dans les cauchemars de ceux qui ont servi. Parlez-nous un peu de votre propre service. Pourquoi vous êtes-vous enrôlé dans les Marines et qu’est-ce qui vous a amené à devenir membre du MARSOC ? J’ai rejoint les Marines parce que je voulais me battre pour mon pays et que je savais que devenir Marine au temps de la guerre en Irak et en Afghanistan me vaudrait un billet assuré pour le combat. En 2006, j’ai eu l’opportunité de rejoindre le MARSOC en raison de la nécessité d’intégrer aux équipes du personnel capable de remplir la fonction de Joint terminal attack controller. C’est la meilleure décision que j’ai prise de ma vie, et s’il fallait le refaire, je n’hésiterai pas. Le processus de sélection et d’évaluation au MARSOC est particulièrement difficile, comment l’avez-vous vécu ? L’A&S (Assessment and Selection), n’existait pas quand j’ai rejoint le MARSOC. Il y a eu un changement profond. Le MSOT 8222 était formé d’opérateurs Force Recon. Certains d’entre eux sont devenus les instructeurs chargés de l’évaluation du processus A&S. 20 |
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Qu’est-ce-qui selon vous constitue un critère essentiel pour passer l’épreuve du A&S et rejoindre le MARSOC ? La résistance et la volonté de travailler avec les meilleurs. Il n’y a pas de place dans les équipes pour ceux qui ne sont pas capables de se prendre en charge. Il est possible que vous ayez entendu parler du colonel McKnight, du sergent Kenn Miller ou du sergent-major “Mad Max” Mullen, d’anciens membres des forces armées qui rejoignirent Operation Lion Claws Military Simulation, dont l’événement le plus célèbre est l’Opération Irene. Avez-vous déjà pensé à organiser quelque chose de semblable ?
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En vérité, non. Mener à bien un événement aussi bien organisé exige un grand effort et un engagement important, que je ne pourrais assumer à présent en raison de tous les engagements que j’ai avec le livre. Cependant, j’aimerais beaucoup collaborer avec une personne qui voudrait organiser un événement basé sur Level Zero Heroes, avec des scénarios tirés du livre. Qui sait, il est possible que l’OLCMS soit intéressée ! Que pensez-vous de l’airsoft comme phénomène mondial ? Ca me plait. Je vois cette communauté pleine de passionnés de manière très positive. La réalisation des scenarios et l’équipement nécessaire demandent un investissement de temps, d’argent et de travail considérable. C’est génial de voir que des gens se réunissent pour élaborer des tactiques, organiser des opérations et passer un bon moment. Un projet comme 5th MSORB est impressionnant. Beaucoup l’attendaient depuis longtemps. Qu’est-ce-qui vous a amené à former cette communauté internationale de recréateurs ? Mon livre Level Zero Heroes a attiré un tel nombre de passionnés d’airsoft/MILSIM que j’ai eu envie d’en apprendre plus sur eux et sur leurs activités, pour pouvoir mieux échanger avec eux. Pour être honnête, je n’avais jamais entendu parler d’airsoft avant que certains ne commencent à me contacter pour me poser des questions sur l’équipement et le matériel qu’utilisaient mes équipes. La communauté airsoft/MILSIM a fait
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preuve d’un appui si important au livre et à la communauté LZH que je voulais lui rendre la pareille avec un événement de même qualité que les autres projets de LZH, mais spécifiquement destiné à cette communauté. Voilà comment est né le projet 5th MSORB. Le 5th MSORB est une communauté internationale d’airsoft/MILSIM avec une thématique LZH/MARSOC qui réunit 17 équipes. Nous avons établi une structure de commandement et de contrôle, avec ses règles et ses normes. Il existe une procédure de demande pour devenir chef d’équipe et inscrire une équipe, des comptes-rendus, une assignation officielle de numéros d’équipes, sans oublier la procédure pour entrer au 5th MSORB QRF Team, qui permet à ceux qui ne peuvent former leur propre équipe de participer tout de même à la communauté et de se mettre en relation avec le reste des équipes de par le monde.
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Qu’est-ce-qui rend le 5th MSORB unique ? D’abord parce qu’il est organisé par Level Zero Heroes, ce qui permet d’attendre quelque chose de génial. Le 5th MSORB a été créé par un ancien membre d’une équipe du MARSOC et non par quelqu’un qui appartient au monde du MILSIM. Cependant, j’ai pu bénéficier de l’aide de personnes familières à cet univers et à celui de l’airsoft pour faire de cette communauté quelque chose d’énorme qui leur convienne spécifiquement. Maintenant, ce qui rend vraiment le 5th MSORB unique, et ce qui le distingue du reste des communautés airsoft/MILSIM, mise à part la page facebook où les équipes peuvent publier des photos et des vidéos, c’est qu’il existe un groupe facebook fermé auquel les membres des équipes pourront s’intégrer. Sur cette page, il y a 10 membres d’équipes du MARSOC, certains à la retraite et d’autres encore en service, qui tentent de résoudre le moindre doute en matière d’équipement, de matériel, et de répondre à toute autre question en rapport avec des thèmes militaires. Est-ce que ça ne rend pas le 5th MSORB unique ?
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Maintenant, une question geek: quel armement et quel équipement portiez-vous lors de votre cinquième déploiement ? J’étais armé d’un M4 MOD avec un canon flottant de 10 pouces, une lunette ELCAN et un laser AN/PEQ 2. Notre équipe utilisait des Old School BDU’s standards, des casques MICH 2000 et des gilets MARITIME. Le reste du matériel faisait partie du SOCOM Spear-gear set que reçoivent les opérateurs quand ils rejoignent une équipe. En tant qu’opérateur de l’USSOCOM, aviez-vous la liberté de choisir votre équipement ou la politique à ce sujet était-elle assez rigide ? Nous pouvions utiliser tout ce que nous jugions bon pour nous ou pour la mission. Il n’y avait d’objection que si la protection personnelle était mise en péril, comme par exemple avec un casque offrant une faible protection, ou des plaques trop petites. C’est compréhensible, l’équipement reste quelque chose de très personnel et dépend de la manière dont chacun gère son affaire. Après 8 ans de service, vous avez probablement une foule d’anecdotes de combat, pourriezvous en partager une avec nous ? Waouh. Euh...Mon ami Patrick Dolphin, tombé un 31 juillet. Nous étions habitués à des échanges de tir importants en Afghanistan. Ces combats duraient généralement plusieurs heures, ce qui nous a amené à initier la tradition de la « clope de combat ». Aussitôt que sifflait la première balle, nous faisions une pause et fumions une cigarette juste avant de nous jeter dans le feu. Nous étions devenus insensibles au danger, nous ne faisions plus qu’un avec le champ de bataille. Merci beaucoup de nous avoir accordé un peu de votre temps. Nous vous souhaitons bonne chance et bonne continuation pour le projet Level Zero Heroes.
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: Caronte
: Airsoft photo (airsoftphoto.com)
De nombreuses années plus tard, après avoir avalé tout mon liquide de développement et motivé par l'envie de diversifier mes services en tant que designer freelance, je m'offrais mon premier appareil numérique.
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eaucoup de nos lecteurs connaissent déjà tes photos, mais certains ignorent encore qui se trouve derrière l'appareil. Pourrais-tu te présenter pour eux ? Commençons donc par le début. Il était une fois la Terre, une boule de magma incandescente et moi, étudiant en photo dans une université de province. J'étais désespéré par la possibilité que tout le temps investi dans l'apprentissage du développement de photos n'ait servi à rien, à cause de l'irruption des, comment dis-tu ? Appareils photos numériques ? Tu te moques de moi, mais puisqu'on voit les pixels ! De nombreuses années plus tard, après avoir avalé tout mon liquide de développement et motivé par l'envie de diversifier mes services en tant que designer freelance, je m'offrais mon premier appareil numérique. J'ai ensuite travaillé dans un magazine de mode et de tendances où j'étais chargé de réaliser des documentaires photo. J'ai couvert des concerts et quelques défilés en plus de prendre de nombreuses photos de produits. En ce moment, je me concentre sur ma carrière de designer. En plus, il est bien plus simple d'acheter la photo dont on a besoin dans une banque de stocks que de la prendre soi-même, ce qui fait que la photographie est devenue une sorte une passion, ou de hobby.
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Waouh ! Et comment as-tu découvert l'airsoft ? Déjà petits, à Bilbao (ma ville d'origine), on jouait, mes amis et moi, avec les premiers pistolets à ressorts, mais je te parle là plus où moins de l'époque préhistorique. C'est la photo, qui m'a amené à une petite boutique du quartier de Raval à Barcelone, où l'on vendait des répliques, et qui m'a ainsi permis de découvrir l'airsoft comme sport ou passion, tel qu'il est pratiqué actuellement. Dans l'idée d'avoir quelques photos choc, j'ai monté un projet du style guns & chicks. Au final, j'ai fini avec une belle collection, de répliques bien sûr ! J'ai fini par suivre les conseils du gars de la boutique et par essayer. Si on t'offrait un billet d'avion et un pass VIP, quel événement choisirais-tu de couvrir ? Ouf ! Il y en a tellement ! J'adorerais couvrir n'importe laquelle des opérations Irene qui se déroulent aux EU, quelques unes des Stirlings au RU ou des Stalker Ukrainiens. Bon, pour les derniers j'attendrai qu'ils laissent tomber le 7,65 et retournent aux bb's. Sinon, les opérations O.L.E ou la Fokernaker me semblent aussi très intéressantes.
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Es-tu de ceux qui utilisent beaucoup photoshop et les programmes informatiques ? Pas plus qu'il n'est nécessaire. Je ne connais pas un seul professionnel de la photo qui ne s'en serve pas. Le numérique est une dimension inhérente et nécessaire de la photo, d'abord pour les résultats et ensuite pour marquer son style. Lorsque je ne fais pas de documentaires, je peux me permettre d'altérer la photo pour obtenir le résultat que je recherche, un côté narratif ou esthétique mais jamais démonstratif. J'ai commencé avec une inspiration très dramatique proche de l'esthétique des films ou même des jeux vidéos. Aujourd'hui, je suis plus intéressé par les reconstitutions et pour cela, je pense que la manipulation doit être moins évidente, mais non pas plus simple ni moins présente.
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N
ous savons bien que tu es un grand fan du Multicam, mais quel style de camouflage donne le mieux en photo ? Fan n'est pas un mot qui me plait beaucoup. C'est vrai que j'aime beaucoup le Multicam, parce que c'était le camouflage de l'OTAN le plus utilisé dans les conflits au moment où je montais mon équipe et commençais à prendre des photos d'airsoft. Mais j'aimerais en photographier beaucoup d'autres, comme le Penncot ou n'importe quel camo arctique. C'est une session que j'adorerais faire... Mais qui estce que je veux tromper ? OUI J'ADORE LE MULTICAM et Pharell Williams devrait être poursuivi pour l'avoir souillé ! Pour ce qui est de ta question, je répéterai les paroles d'un ami : il n'y a pas de mauvais camouflages, mais de mauvaises utilisations.
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En général, je me sers du Nikon D800
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Question clé : Y a-t-il des personnes photogéniques et d'autres qui ressemblent à Shrek ? Les deux catégories existent. Mais que la caméra t'aime ou pas dépend beaucoup du travail du photographe. J'ai travaillé dans la mode et il y a une différence énorme entre photographier un mannequin beau et un autre photogénique. C'est pratiquement de la magie. Tu as parlé de prendre des photos avec ton portable, que pensestu d'Instagram ? Va-t-il tuer les photographes ? Noooon, ce serait comme dire que la miniaturisation des radios était le véritable assassin des musiciens. Instagram n'est qu'un outil de plus qui permet au grand public d'accéder
VR16
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L'excellence de VFC se cache dans les détails. La gamme VR16 est certainement sans équivalence dans la qualité des matériaux, des ajustements de pièces, des découpes, des nuances de teintes et de l'endurance mécanique et statique de nos armes airsoft. Nous traitons effectivement nos modèles comme des armes pour que votre satisfaction soit complète. Nos clients professionnels y retrouvent des propriétés essentielles dans leur entrainement des sensations, c'est votre garantie de plaisir dans votre jeu. VR16 la gamme Proline Airsoft.
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à une série de procédés standards de retouche de photo. Mais si ta photo n'a aucun intérêt, ce n'est pas lui appliquer un filtre qui va qui lui en donner. D'un autre côté, Instagram permet à des personnes qui disposent d'un vrai talent, d'un regard personnel d'accéder à la photographie. Le problème est qu'il existe des risques d'intrusion dans ce secteur. Un ancien client, une marque célèbre de prêtà-porter féminin, faisait appel à un groupe de photographes dont je faisais partie pour élaborer les imprimés de ses T-shirts. Il y a deux ans, elle a ouvert un concours sur Instagram pour obtenir ces photos gratuitement. Qu'y peut-on faire ? Le monde continue de tourner et c'est marche ou crève. Si on te proposait un scénario dans lequel ta mission serait de t'infiltrer et de photographier les objectifs ennemis, que ferais-tu ? C'est drôle que tu me le demandes, parce que c'est exactement ce que j'ai dû faire lors de ma dernière mission. Ce que j'ai fait ? Steeeeeeeady... Tactiquement, tu te comportes comme un franc-tireur, sauf que lui trahit toujours sa présence, au moins au moment de tirer, alors que dans un travail de reconnaissance, il est fondamental de ne pas se faire remarquer pour ne pas compromettre l'opération.
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As-tu déjà bavé d'admiration devant une photo (photos de mannequins, pornstar et Ferrari non incluses...)? Ouf, des centaines de fois ! Rien que World Press Studio propose chaque année au moins 20 instantanés incroyables. Dans le monde de l'airsoft, une série réalisée par un français, reenactor NSW, en montagne, m'a laissé bouche-bée. Sans parler des photos de reconstitution de Francis Montesinos que vous avez publiées, ou d'une photo de Geardos Paradose devant une peinture murale de Sadam Hussein dans les Canaries ! A nouveau, une belle occasion.
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Une série réalisée par un français, reenactor NSW, en montagne, m'a laissé bouche-bée.
M
erci beaucoup pour ton temps. Maintenant (tu vois nous avons retenu la leçon), nous te laissons l'OCCASION de t'adresser à nos lecteurs.
Criez lorsqu'on vous élimine bande de salopards ou je finirai par vous avoir ! Non je plaisante. Je sais bien que les lecteurs de 0'20 ne sont pas des highlanders ! Plus sérieusement, je salue tous les lecteurs de 0'20 + photos sur
Ho Chi Min
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C’est également l’unité qui causa le plus grand nombre de pertes dans les rangs ennemis
DM 34
XM 148
Claymore M18
+ fotos en
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M72 Law
M79 Grenade Launcher
V40
M67 Baseball
BOONIE HAT
MOUSQUETON “D RING” M34 WP
M61 Lemon
Ciso Machete Bolo
Sog Bowie
SM 58 Pocket
POCHETEE DE LA MINE M18 CLAYMORE
COUTEAU AIRFORCE SURVIVAL
UNIFORME OD US Navy MK II
PORTE-CHARGEURS DE 30 RDS M56 Couteau Survival
CEINTURON M1956
Randall Bowie
GILETS PORTE-CHARGEURS CHICOM
USMC KA-BAR
JAMBIÈRES Air Force Knife
BOTTES DE JUNGLE Gerber Bowie
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Mat 49 M3 Grease gun
Carl Gustav M45 Swedish
Rpd
Type 56
AK 47
Colt 25 ACP
FN Browning
Colt 1911
Stoner 63
M16 A1
Colt XM-177 E1
Colt XM-177 E2
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BAW-R
[BLOW-BACK ADAPTIVE WEAPON - RECOIL 2.0]
Combat LT595 - AR05100 (AEG) Combat LT595 AR05125 (BAW-R)
Combat LT595 AR05115 (AEG) Combat LT595 AR05135 (BAW-R)
BLOW-BACK ADAPTIVE WEAPON - RECOIL 2.0
BO Manufacture et Lonex vous proposent la première évolution du déjà fameux système BAW: le BAW-R. C'est 15% de puissance Recoil Shock en plus, un nouveau rubber Hop-Up et une mécanique renforcée encore plus réactive. Le BAW-R est disponible dans la série Combat LT595 dès son lancement. L'édition OpenPro de BO est équipée de canon de précision, de standards upgrades et corps en Polymère garantis à vie.
P : ElMcQueen : 0'20 Magazine // ASG : ASG
our des raisons industrielles ou d’optimisation des couts, beaucoup de fabricants ont cédé à la pratique de torture des pièces standards pour les rentrer dans un nouveau modèle de réplique. Mais ce n'est pas le cas du CZ SCORPION EVO 3 A1. En effet, la conception des composants ne se soumet à aucune convention. Les uniques critères pris en compte ont été la qualité, le rendement et la durabilité ; sans sacrifier aucune de ces exigences. ASG avait l'intention de mettre sur le marché l'un des meilleurs lanceurs jamais conçu. Pari réussi. La fabrication de ce modèle a eu lieu au Danemark, afin de pouvoir garantir un niveau de qualité que peu de modèles sont en mesure d'égaler, comme pourront le constater les chanceux qui auront en main cette réplique.
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POLYMÈRE RENFORCÉ Quand on dispose d'un budget illimité, il devient facile d'éviter le talon d'Achille des répliques fabriquées avec des matériaux composés : l'emploi de plastique ABS bas de gamme pour la réalisation des pièces du corps. Ce n'est pas le cas de ce modèle qui est une réplique 1 : 1 de l'original, réalisée en polymère renforcé.
LA CROSSE La crosse pliable est également fabriquée en polymère renforcé, elle est rabattable vers la droite et extensible. Ses 3 positions longitudinales lui permettent de s'adapter à la morphologie de chaque joueur. La plier permet de donner accès au système de changement rapide du ressort, sans avoir à démonter la réplique.
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AMBIDEXTRE Les gauchers ne rencontreront pas le moindre problème avec cette réplique. En effet, les organes de commande, le sélecteur et l'arrêtoir du chargeur sont ambidextres. D'autres pièces, comme le levier d’armement, se démontent facilement et peuvent être installés des deux côtés de la réplique. La polyvalence était la priorité de Laugo. L'objectif a largement été atteint.
TERNE
Chargeur : 75 billes
Hop Up: Ajustable
FONCTIONNALITÉS Toutes les fonctionnalités du modèle original sont fidèlement reproduites sur cette réplique, comme par exemple l’arrêtoir de culasse qui doit être actionné pour réarmer la réplique une fois le chargeur vidé. Ou encore le chargeur, qui dispose d'un mécanisme qui interrompt le cycle de tir une fois expulsées les 75 billes afin de simuler un fonctionnement réaliste.
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Puissance : 390 fps
Poids : 2400 g
Longueur : 425-623 mm
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Gearbox: custom
Bearings : 7 mm
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Longueur du canon interne : 208 mm
Diamètre du canon interne: 6,03 mm
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SYSTÈME DE TIR Le sélecteur agit directement sur les microsinterrupteurs situés sur le côté de la gearbox et sur le système électronique pour fournir des tirs en semi-automatique, burst ou automatique. Le cycle de la gearbox est piloté par le Mosfet et se montre régulier et précis grâce aux différents capteurs. Le guide de ressort accessible de l’extérieur permet un changement rapide de ressort et le moteur peut supporter jusqu'à un ressort M160.
CANON ET HOP-UP Le système de hop-up a également été conçu sur-mesure ; son réglage s’avère précis grâce à la vis qui assure sa position. Le canon est en laiton et son diamètre interne est de 6,03mm, idéal pour un tir de précision à moyenne distance.
GEARBOX La gearbox, composée d'un alliage d’aluminium, contient un piston et une tête de piston en polycarbonate avec trois dents renforcées en métal, et un cylindre métallique avec des fentes de ventilation ¾ adapté à la longueur du canon. L'usage de roulements en acier de 7mm au lieu des bushings habituels est une bonne surprise.
MOSFET La réplique contient d’origine un système MOSFET avec frein actif qui intègre le détecteur de chargeur vide pour interrompre le tir, au travers de micros-interrupteurs. Tout cela contribue à augmenter la durée de vie de la réplique, sa réactivité et ses fonctionnalités.
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PARTIES EXTERNES Des finitions du plus haut niveau. Des matériaux en accord avec une méthode de fabrication qui optimise le rendement et la qualité face aux coûts. Autant d'arguments qui feront de ce modèle le bonheur de tout airsofteur. Au niveau des finitions, rien n'est à déplorer, et les ajustements sont parfaits.
PARTIES INTERNES Basé sur une gearbox spécifique, le système de tir est gère électroniquement et optimise aussi bien l’utilisation de la batterie que le cycle de tir. Il incorpore un système de frein actif qui participe à la fiabilité de l'ensemble. Le chargeur intègre un mécanisme qui interrompt le tir une fois toutes les billes envoyées, ce qui permet d'utiliser jusqu'à la dernière. La sensation de réalisme qui en découle est impressionnante.
MARQUAGES Tous les marquages sont originaux et portent la licence CZ. Sur la partie droite du corps, l'on peut lire « DESIGNED IN CZECH REPUBLIC », « Designed by LAUGO » et un message d'avertissement qui nous invite à lire la notice avant d'utiliser la réplique. Sur la partie gauche, est gravé le nom du modèle « CZ SCORPION EVO 3 A1 ».
FONCTIONNEMENT
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Avec une vitesse moyenne de 390 fps, il est facile de modifier la vitesse de bille en sortie de canon puissance en remplaçant le ressort par un autre plus adapté à ses besoins, cela grâce au système de changement rapide. Avec un poids de 2,4 kg et une longueur de 425 mm, la réplique est adaptée à tous les usages. Le canon de précision de 208mm, certe court, offre d’excellents résultats à moyenne distance. 0’20 magazine
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TRE
I
l y’a quelques années, Modify présentait son système TREMOR. Une solution innovante qui permettait d’adapter un mécanisme offrant un effet de recul (ou « recoil ») à nos répliques électriques désespérément avares de sensations. Aujourd’hui, c’est la version 2 qui nous arrive. Une version améliorée que nous détaillons ici pour vous.
: Logan : 0'20 Magazine : Modify
CONCEPTION COMPOSANTS L'on pourra voir que tous les éléments nécessaires pour monter le système sont inclus : tube, bouchon de tube, grand et petit ressorts, guide ressort, vis principale et secondaire et contrepoids. Un ensemble simple et facile à installer.
FONCTIONNEMENT L'effet est très intéressant dans la mesure où il donne au lanceur une nouvelle vie. Le passage d'un modèle original sans recul à cette nouvelle sensation est surprenant et octroie à la réplique un surplus de réalisme, toujours bienvenu. Une certaine diminution de la cadence de tir est normale puisque le moteur doit réaliser un effort supplémentaire pour mouvoir la tige et le marteau. Nous n'avons noté aucune altération de la vitesse, ou de la précision de tir.
Dans sa version 1, le système de base s’adaptait assez bien avec le M4 au moment de monter l'ensemble, et l’effet de recul était satisfaisant. Cependant, à la longue, le jeu qui se créait pouvait endommager le cylindre mécanique et provoquer un blocage de la réplique fait que le contrepoids reste libre à l'intérieur et que son mouvement soit beaucoup plus doux, tant d'un point de vue mécanique comme de durée, permet désormais d'éviter ce problème.
INSTALLATION Avant tout, il faut s'assurer que le lanceur dispose d'un câblage avant, ou alors se préparer à tout recâbler vers l'avant. Une fois la gearbox ouverte, il faut démonter le piston pour installer le nouveau renfort qui remplacera la vis de fixation originale par celle incluse dans le système TREMOR. Il n'y a rien d’autre à changer au reste du mécanisme. Avec cette modification, n'y aura à déplorer aucun dommage au contact de la tige du contrepoids. Ensuite, il faudra remplacer le guide du ressort par celui de TREMOR. Il ne reste plus qu'à installer la vis secondaire jointe au cylindre métallique et fixer le tube de la culasse à la gearbox et au lower receiver. Ensuite, il faudra introduire la tige avec son ressort, le contrepoids cylindrique, le ressort et le bouchon de tube. Il est hautement recommandé de graisser la tête de la tige et le corps du contrepoids pour adoucir leur fonctionnement.
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: Tonton Héroïne
: Tonton Héroïne y The War and Peace Revival
i je vous demandais de me citer un seul de vos rêves, quelque chose que vous deviez absolument accomplir durant votre vie, il est certain que la plupart d’entre vous me répondraient : « voyager à tel ou tel endroit ». Pour ma part, je suis un fan absolu du monde militaire, j’adore rechercher et en savoir plus sur les champs de bataille historiques les plus importants du monde, visiter les principaux musées militaires etc… Mais si on me demandait de choisir UN SEUL endroit où j’aimerais me rendre, je vous répondrai sans aucune hésitation : « The War and Peace Revival » (* W&P). Sans aucun doute possible, cet événement serait situé tout en haut de ma liste des rêves. Si bien que j’ai décidé de ne plus jamais en rater une édition de toute ma vie…
+ photos sur
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et évènement a lieu une fois par an et réunit tous types d’amoureux du monde militaire. En ce qui concerne ce qu’ils ont à nous offrir, il est possible d’y trouver des médailles, des armes, des uniformes et absolument tout le nécessaire à la vie quotidienne d’un soldat, on peut même y trouver des modèles de jouets militaires…Lors de mon excursion, j’ai pu m’émerveiller devant une collection privée de véhicules réels des Forces Armées et aériennes originaires de toute l’Europe. En règle générale, ces collections sont conservées dans les musées (il me semble même que certaines de ces pièces soient impossibles à trouver, si je ne m’abuse) et les organisateurs nous offrent le privilège de pouvoir les contempler lors de ce grand événement international. J’ai participé pour la première fois cette année au W&P et à dire vrai, je n’ai jamais pris part à un événement plus impressionnant que celui-ci (j’ai mis trois jours à parcourir tous les stands, imaginez-vous un peu la taille…). Le parcours ainsi que la planification des activités avaient été organisés de manière consciencieuse afin que tout soit clair et accessible pour les participants.
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Folkestone Racecourse
United Kingdom
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AIRSHOP 37 ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à19h 16 Grande rue – 37 600 Loches, 09 83 70 92 32, airshop37@hotmail.fr
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DES MILLIERS D’OPTIONS POUR
RENFLOUER NOTRE GARDE-ROBE
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n ce qui concerne l’ambiance présente dans le camp, elle est relativement agréable et accueillante, des « coins toilettes » étaient prévus, des aires pour manger… tout était très bien indiqué et le résultat s’est avéré génial. Ils avaient également tout prévu pour que les personnes à mobilité réduite puissent profiter au maximum ainsi que la possibilité de louer de petits véhicules électriques juste à côté du guichet. En vous baladant par là-bas, vous pourrez trouver différents stands d’articles militaires d’une diversité extraordinaire, certains étaient exposés, d’autres également disponibles à la vente. En passant par des petites cuillères utilisées par une unité des Forces Armées, jusqu’aux hélices d’avion, aux pneus et autres tubes ou générateurs, on peut clairement affirmer que TOUT ce qui vous passe par la tête peut se trouver au W&P. En continuant mon chemin, la tentation de remplir mon armoire de nouveaux uniformes et accessoires provenant de différents pays s’est présentée à de nombreuses reprises. En d’autres termes, on peut clairement dire que j’ai pu profiter d’un grand nombre de stands très intéressants et originaux, l’un d’eux offrait même la possibilité de 94 |
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IL NE S’AGIT PAS QUE DE COLLECTIONS AU WAR & PEACE nous faire faire une coupe de cheveux à la mode des années 40 avec une sessions photos et l’habillement de l’époque en prime ! Il y avait également des disquaires, des peintures militaires personnalisées ainsi qu’un stand où se louaient des véhicules militaires pour les films.
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n sortant un petit peu de la zone d’achat (on ne s’en lasse jamais à vrai dire, mais la carte bleue en revanche…) l’on retrouve de nombreuses activités dont la convivialité contagieuse entre aficionados à l’intérieur de la zone de recréation historique ont également fait de ce moment un moment inoubliable, plein de surprises, et plutôt drôle. Plein d’entrain, les recréateurs de chaque camps expliquaient l’histoire des unités qu’ils étaient en train de recréer à ce moment précis, les batailles, forces armées…Ils ont également laissé entrer les visiteurs sur le champ de bataille pour qu’ils puissent ressentir quelques instants l’ambiance sur place et leur permettre de se faire en prendre en photos avec les soldats.
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’ai pu passer un petit moment à boire un verre et parler à l’intérieur d’un bunker souterrain appartenant aux forces britanniques durant la 2nde guerre mondiale puis juste après manger à la table de cuisine des forces italiennes de cette même guerre. Cette expérience est une chance unique et si vous avez un peu de chance, vous aurez peutêtre la possibilité d’être choisi pour faire un tour en véhicule militaire et vous asseoir à la place d’un officier ou encore mieux : monter dans un véhicule blindé de transport personnel.
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WAR & PEACE S’AMÉLIORE D’ANNÉE EN ANNÉE Si vous assistez un jour à cet événement, vous pourrez également profiter de représentations consistant à recréer tout type de batailles. Au centre de la zone se trouve le « champ de bataille » où défilent les véhicules blindés, se déroulent les démonstrations de tir (balles à blanc, bien évidemment). Différentes recréations d’affrontements basées sur des faits réels où les acteurs portent tout l’équipement et les uniformes adaptés nous sont présentés et je n’ai sincèrement rien à redire en ce qui concerne l’organisation qui a su m’impressionner.
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outes sortes d’opérations y sont représentées, du sauvetage à l’affrontement de tanks… Ces spectacles m’ont fait grande impression ! La bande sonore était parfaitement ajustée : le moteur des tanks, les explosions, les cris des participants…peu importe où nous sommes situés, il est impossible de ne pas se laisse submerger par cette ambiance ! En plus de vivre le moment à fond, cette expérience nous offre l’opportunité d’en apprendre énormément sur l’Histoire, d’une façon plutôt ludique.
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et événement nous offre un peu plus chaque année et depuis 2013 il a lieu à Folkestone Racecourse. L’accès y est facilité puisqu’il suffit de descendre à la gare de Westenhange, marcher 2 minutes et vous y êtes. W&P dure 5 jours au total et propose des activités de 10h du matin jusqu’à 17h. Le programme détaillé se trouve dans le magazine de l’événement, tout comme le plan et les informations relatives aux différents stands proposés. Je vous conseille de vous le procurer à l’entrée, sinon vous risquez d’être un petit peu perdus…
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l y en a pour tous les goûts et peu de chances de s‘ennuyer. Visiter les stands militaires, parler avec tous les amoureux de la recréation historique, faire un tour au resto, assister à de petites représentations…il y’a forcément quelque chose à faire à tout moment et un millier de choses à découvrir.
a recréation de quelques scènes très connues déjà vues au cinéma est une des activités qui m’a le plus accroché. J’ai ainsi eu la chance de vivre certaines scènes des films « Il faut sauver le soldat Ryan », « Platoon » ou « A l’Ouest, rien de nouveau ». Rien n’est laissé au hasard et les organisateurs ont donné le meilleur d’un point vue du matériel : jeeps, tentes, bunkers, tranchées… Si après toutes ces émotions la fatigue pointe le bout de son nez, rien de tel que de boire un thé ou un café vendus dans des vieilles voitures converties en stands de nourriture ou bien dans un resto décoré à la mode des années 40. Ces endroits sont parfaits pour se reposer un peu et se ressourcer dans une ambiance paisible et plutôt calme. Cependant, pour les plus dynamiques et fêtards, la fête continue dans les bars ! En compagnie de vos amis ou de ceux rencontres sur place, vous pourrez ainsi vous amuser dans une ambiance unique et des plus fraternelles ! Le W&P se termine, et je n’ai qu’une seul envie : celle de revenir pour l’édition suivante !
Notre collaborateur et rédacteur de l’article: « Tonton Héroïne » Oui oui, il s’agit bien de son surnom.
Ceci Cecin’est n’estpas pasune unemallette. mallette.
Ceci n’est pas une mallette. THE BLACK OPS SOUL