Histoire
SECRÈTE DU
MOYEN ÂGE PAR FRANÇOIS DE LANNOY
PREMIÈRE ÉDITION
RENNES
ÉDITIONS OUEST-FRANCE RUE DU BREIL, 13
2020
LES TROIS DYNASTIES CHAPITRE PREMIER
Trois dynasties, appelées aussi « races », se succèdent au Moyen Âge : les Mérovingiens, issus de Clovis, les Carolingiens, issus de Pépin le Bref, et les Capétiens, issus d’Hugues Capet. L’histoire de la première race est émaillée de troubles, de rivalités et d’une véritable « vendetta » familiale dont les chroniqueurs se font largement l’écho. Selon un processus identique, les deux autres races, issues de personnages de premier plan (dont les fameux maires du palais) accèdent au pouvoir en profitant de l’affaiblissement du pouvoir central. À partir des Carolingiens, le roi est sacré et son pouvoir devient d’origine divine.
Page de droite : Hugues Capet, roi de 987 à 996, fondateur de la dynastie capétienne.
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HISTOIRE SECRÈTE DU MOYEN ÂGE
Avant les Carolingiens : les Pippinides Comme plus tard pour les Capétiens, l’établissement de la dynastie carolingienne est le résultat de l’ascension d’une famille de l’aristocratie franque, proche du pouvoir royal et qui va exercer la réalité du pouvoir au travers des fonctions très importantes de maire du palais et de Dux francorum (duc des Francs, chef de la nation des Francs en guerre).
À cela il faut ajouter jouter une assise économique mique considérable au travers ers de la possession de grands rands domaines et une force morale incontestable, able, donnée par des alliances et des parentés prestigieuses et par la création d’une véritable itable
« clientèle ». Le parcours de ceux que l’on désigne sous le nom de « pippinides » par allusion à leur prénom et qui sont donc à l’origine de la deuxième race des rois de France illustre bien ce processus. Pépin Ier, dit de Landen, figure parmi les grands du Pépin de Herstal, maire du palais d’Austrasie puis de Neustrie et de Bourgogne.
Le sacre de Pépin III, dit le bref, père de Charlemagne.
royaume d’Austrasie qu’il gouverne à partir de 626, comme maire du palais du roi Dagobert. Un temps écarté du pouvoir par ce dernier, il le reprend sous son successeur Sigebert III. Son fils Grimaud, mort en 714, lui succède comme maire du palais. Pépin Ier avait marié sa fille Bega avec Ansegisel, l’un des fils qu’Arnoul, évêque de Metz, avait eus avant d’entrer dans les ordres. Issu d’une famille austrasienne proche des Mérovingiens, Arnoul, mort vers 640-645, a joué un rôle politique très important auprès de Clothaire II puis de Dagobert. De ce mariage est issu Pépin II de Herstal, dit aussi « le Jeune ». Petit-fils de Pépin Ier par sa mère, c’est aussi un important propriétaire terrien, considéré comme le chef de l’aristocratie austrasienne. Il s’oppose au maire du palais Ebroïn, prend le parti du roi de Neustrie Thierry III, dont il évince le maire du palais, Waraton. Devenu lui-même maire du palais des royaumes de Neustrie, Austrasie et Bourgogne à partir de 687, il exerce la réalité du pouvoir dans le royaume franc jusqu’à sa mort survenue en 714. Ses deux fils, Drogon et Grimaud, étant morts avant lui, sa succession est difficile. Elle est finalement recueillie par son
fils illégitime, Charles Martel, sauveur de la chrétienté face aux musulmans et dont l’aura est très grande. Le troisième Pépin, fondateur de la dynastie, est Pépin III dit le Bref (en raison de sa petite taille), fils de Charles Martel et de Chrotrude. Seul maître du royaume franc, au moment de la vacance du pouvoir qui suit la mort du roi, il met sur le trône le mérovingien Childéric III en 743 avant de l’évincer. Fort de l’appui du pape Zacharie, il se fait élire roi des Francs en 751, sacrer en 754, obtenant du souverain pontife le titre de « patrice des Romains ». La royauté qu’il lègue en 768 à son fils Charles (Charlemagne) est non seulement franque et chrétienne mais aussi d’origine divine et romaine... 17
HISTOIRE SECRÈTE DU MOYEN ÂGE
La fin d’un preux : Roland à Roncevaux L’histoire de Roland à Roncevaux est rapportée par une chanson de geste dont la plus ancienne version, œuvre d’un certain Turold, moine normand, est conservée à la bibliothèque d’Oxford et date de la fin du XIe siècle.
Cette chanson, en vers décasyllabiques, destinée à être psalmodiée, est la plus belle des chansons de geste et le premier chef-d’œuvre de la littérature française. Elle raconte la fin de la guerre menée par le roi Charles contre les Sarrasins d’Espagne et la mort de son « neveu » Roland. Alors qu’il traversait les Pyrénées à Roncevaux, Roland, chef de l’arrière-garde de l’armée, tombe dans une embuscade rendue possible par la trahison de Ganelon. Refusant de sonner du cor pour prévenir le reste de l’armée, comme lui demandait son
L’armée de Charlemagne combattant les Maures en Espagne.
P R I N C E S E T C H E VA L I E R S
Roland Ă Roncevaux sonnant pour appeler les secours.
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PAPES, PAPESSES, MOINES ET HÉRÉTIQUES CHAPITRE TROIS
L’Église occupe une place centrale pendant tout le Moyen Âge, prenant même, à certaines époques, le relais d’un pouvoir laïc affaibli. La période est marquée par de nombreux conflits opposant une papauté, à la fois puissance spirituelle et temporelle, aux monarchies soucieuses de leur indépendance. Elle voit également un développement du monachisme dont le rôle économique et culturel a été considérable.
Page de droite : Jeanne d’Arc sur son bûcher à Rouen.
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HISTOIRE SECRÈTE DU MOYEN ÂGE
Une secte mystique : les flagellants L’existence de confréries pieuses rassemblant des fidèles pour des prières, processions et autres exercices collectifs de piété, y compris des mortifications en public, dont la flagellation, est ancienne.
Le recours à la flagellation comme moyen de pénitence, interdit aux premiers temps de l’Église, refait son apparition à partir de la première moitié du XIIe siècle. Les premiers flagellants effectuant des pèlerinages itinérants sont mentionnés dès 1260 à Pérouse en Italie et se répandent dans toute l’Europe l’année suivante. On en retrouve en Italie et à Strasbourg en 1296. Ces mouvements, qui apparaissent comme une réponse aux aspirations mystiques des populations médiévales, se manifestent à l’occasion de fléaux, considérés comme des châtiments divins. L’arrivée de la peste noire en Italie au XIVe siècle Un groupe de flagellants dans une ville lors de la grande peste.
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Type de fouet utilisé par les flagellants.
provoque leur résurgence. Les premiers flagellants liés à la peste sont signalés en Vénétie dès le mois d’août 1348. Ils s’étendent vers le nord en Carinthie, en Styrie puis en Autriche et en Hongrie où ils s’organisent sous le nom de « frères de la Croix », vêtus d’une robe sombre à capuchon, ornée d’une grande croix rouge dans le dos et sur la poitrine. Le mouvement gagne ensuite la Pologne, l’Allemagne début 1349 puis la Bohême et la Saxe. Organisés en petits groupes de 50 à 300 personnes, les flagellants se déplacent de ville en ville. Chaque membre s’engage à effectuer un pèlerinage de trente-trois jours et demi (en souvenir des trente-trois ans et demi de la vie du Christ), la tête couverte d’un capuchon, les yeux baissés, en portant la croix, à faire des prières, à chanter des cantiques, à écouter des prédications et surtout à subir deux fois par jour, sur les places publiques des villes traversées, la pénitence exigée pour les fautes dont ils veulent obtenir le pardon, une flagellation à l’aide d’un fouet à trois lanières terminées par des pointes de fer. À ces pénitences s’ajoutent des revendications sociales et politiques mais aussi des idées hérétiques puisque certains flagellants
déclarent que la flagellation, sorte de baptême dans le sang, les dispense du baptême par l’eau et des sacrements. Le mouvement prend sa plus grande extension au milieu du XIVe siècle, gagnant l’ouest de l’Allemagne, l’Alsace, les Flandres, l’Artois, la Picardie. À la Noël 1349, il arrive à son apogée en Flandres, Brabant et Hainaut, où un chroniqueur parle de 800 000 flagellants, chiffre bien sûr exagéré mais qui révèle l’impact du phénomène sur les contemporains. Puis le mouvement, condamné par le clergé, entame son déclin. Le 20 octobre 1349, le pape Clément VI les condamne à cause de leurs excès. Peu après, et suite aux demandes du pape, le roi de France, Philippe VI, les interdit. Il est suivi par l’empereur Charles IV qui les bannit. Également pourchassés en Italie, les flagellants finissent par disparaître. Ce grand mouvement d’hystérie collective, suscité par la peste, renaîtra épisodiquement en Provence (1398) et en Italie (1399) mais avec une moindre intensité. 67
HISTOIRE SECRÈTE DU MOYEN ÂGE
Scène de vendanges dans un manuscrit tchèque du début du XVIe siècle.
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PAY S A N S , B O U R G E O I S E T A RT I S A N S
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HISTOIRE SECRÈTE DU MOYEN ÂGE
Les signes distinctifs : Juifs, hérétiques et lépreux C’est à partir du début du XIIIe siècle que certaines catégories de la population sont soumises à l’obligation de porter sur leurs vêtements un signe extérieur destiné à les faire reconnaître.
Les canons des conciles, les ordonnances royales, les statuts municipaux ou encore les registres d’inquisition ainsi que quelques rares représentations (enluminures) nous renseignent sur la nature de ces signes distinctifs. Les premiers à avoir été touchés par cette obligation sont les Juifs, à qui l’on impose le port de la roue ou rouelle, pièce de drap de forme ronde. La rouelle est mentionnée pour la première fois dans le diocèse de Paris au début du XIIIe siècle, elle se répand ensuite dans toute la
France (et spécialement dans le Midi où les Juifs sont les plus nombreux) puis en Italie et en Espagne. La place ordinaire de la roue est sur la poitrine et sa couleur varie selon les endroits et les époques. D’abord jaune puis blanche ou rouge, on trouve aussi des roues parties blanches et rouges ou blanches avec un pourtour rouge. La taille est variable : sous Louis X, elles font 18 à 19 mm de diamètre (taille d’une pièce, le blanc tournoi), sous Charles V, elles atteignent jusqu’à 50 mm. 96
U N E S O C I É T É E N M U TAT I O N
Scène de la vie de Saint-Georges figurant sur le retable de l’église du couvent Saint-François de Vilafranca. Au premier plan à gauche, un Juif porte sur son costume une rouelle bicolore.
En 1279, à Pamiers, les Juifs obtiennent de porter une roue étroite, en fil, brodée sur le vêtement et très peu visible. Dans certains cas (services rendus), des Juifs pouvaient être exemptés temporairement ou définitivement du port de la roue.
C’est le concile de Toulouse en 1229 qui impose aux hérétiques repentis le port de deux croix d’étoffe, l’une sur la poitrine droite, l’autre sur la poitrine gauche et de couleur différente du vêtement. Plus tard, on impose le port de deux croix jaunes, l’une sur 97
CHÂTEAUX, CATHÉDRALES ET ABBAYES CHAPITRE SIX
Le bas Moyen Âge (XIe-XVe siècles) est une époque de bâtisseurs. Poussé par une foi profonde, l’homme médiéval se lance dans des chantiers gigantesques qui donneront naissance aux cathédrales dont le modèle architectural présente une très grande originalité. Le développement démographique a pour conséquence la multiplication des églises. Les moines édifient des abbayes, les rois, les princes et les seigneurs des forteresses et des châteaux. Les villes se dotent de fortifications et les riches bourgeois se font construire de somptueuses demeures. Malgré le désintérêt (voire même la détestation) de l’architecture et de l’art médiéval aux XVIIe et XVIIIe siècles et le vandalisme révolutionnaire, la France compte une multitude de témoignages de cette époque, illustrant le savoir-faire des constructeurs médiévaux. Page de droite : Le château de Pierrefonds, construit à la fin du XIVe siècle, restauré par Viollet-le-Duc au XIXe siècle.
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HISTOIRE SECRÈTE DU MOYEN ÂGE
Un défi : le donjon de Coucy Situé sur un éperon stratégique dominant la vallée de l’Ailette, affluent de l’Oise (actuel département de l’Aisne), le site de Coucy appartient au Xe siècle à l’évêché de Reims.
Il est tenu à cens à partir de l’an mille par une famille, dont la puissance et les velléités d’indépendance ne vont cesser de croître tout au long du XIe siècle. Au XIIe siècle, le chef de cette famille, Thomas de Marle, dont les chroniqueurs ont rapporté les cruautés et les démêlés avec l’Église, s’oppose violemment à Louis VI qui est obligé de lancer contre lui trois expéditions ! Un siècle plus tard, Enguerrand III, sire de Coucy (vers 1180-1242), l’un des plus puissants barons d’Île-de-France, figure parmi les fidèles et même les proches conseillers de Philippe Auguste,
Louis VI le Gros, roi de France de 1108 à 1137.
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C H Â T E A U X , C AT H É D R A L E S E T A B B AY E S
de Louis VIII et de Louis IX (Saint Louis). Ceci ne l’empêche pas de défier le roi en reconstruisant totalement son château de Coucy dans des proportions jusqu’ici jamais atteintes. Bâti d’un seul jet de 1225 à 1242, ce nouveau château adopte la forme d’un trapèze, dont le plus grand côté fait 92 mètres de long. Il est flanqué de quatre tours circulaires de 40 mètres de haut sur 20 de diamètre, c’est-à-dire plus grandes que tous les donjons contemporains y compris celui du Louvre ! Mais l’élément majeur est la gigantesque tour maîtresse. Placée du côté le plus exposé de l’enceinte, elle est isolée de la cour intérieure par une chemise et un fossé. Elle fait 31 mètres de diamètre, 55 mètres de hauteur et ses murs font 7 mètres d’épaisseur à la base ! C’est la plus haute et la plus grosse tour jamais édifiée en Europe. Vendu en 1400 au duc d’Orléans, le château de Coucy est démantelé par Mazarin après la Fronde mais ses structures résistent ainsi qu’à un tremblement de terre survenu en 1692. Lors de l’extrême avance des troupes allemandes, l’empereur Guillaume II visite Coucy le
Le château de Coucy, restauré par Viollet-le-Duc.
26 octobre 1914 et charge l’architecte Bodo Ebhardt, restaurateur du HautKœnigsbourg, de faire des relevés, plans et photos de l’édifice. Ceci n’empêche pas les Allemands de faire sauter la tour maîtresse avec 28 tonnes de cheddite le 23 mars 1917, réduisant ce formidable monument en un énorme monceau de pierres ensevelissant complètement la base, le fossé et la chemise. Différents projets de reconstruction n’aboutiront jamais... 111
HISTOIRE SECRÈTE DU MOYEN ÂGE
Une arme redoutable : l’arbalète Apparue au Xe ou au XIe siècle, l’arbalète est utilisée à la guerre comme à la chasse. Les progrès techniques et notamment l’utilisation de l’acier augmentent sa puissance aussi est-elle interdite comme arme de guerre par le concile de Latran en 1139.
En dépit de cette interdiction, elle est utilisée par les combattants à pied de Richard Cœur de Lion et de Philippe Auguste au XIIe siècle puis elle se répand dans toutes les es armées. En France, au XIIIe siècle, les arbaléétriers sont générale-ment des mercenaires génois, gascons ou brabançons. Beaucoup Soldat réarmant son arbalète.
de villes du Nord possèdent des compagnies d’arbalétriers pour compag leur défense, comme Paris qui, en 1375, se dote d’un corps d’arbalétriers comcorp prenant 700 hommes. pren L’intérêt de l’arbalète est sa L’in facilité d’utilisation. Elle ne faci demande pas une grande dema force, n’exige pas un grand entraînement pour l’utiliser et, contrairement à l’arc, elle pe peut être maintenue en 124
ArbalĂŠtrier en action.
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HISTOIRE SECRÈTE DU MOYEN ÂGE
TA B L E D E S M AT I È R E S
!!!!!!!!!!! INTRODUCTION ! PAGE 4
CHAPITRE PREMIER
LES TROIS DYNASTIES PAGE
8
L’énigme de Mérovée ! PAGE 10 Clodomir, Clotaire et Sigisbert, massacres familiaux en série ! PAGE 12 La découverte de la sépulture de la reine Bathilde ! PAGE 14 Avant les Carolingiens : les Pippinides ! PAGE 16 La sainte ampoule ! PAGE 18 Une légende noire : Philippe Ier et Bertrade de Montfort ! PAGE 20 La mort d’un roi : Saint Louis ! PAGE 22 Des sorciers au chevet du roi Charles VI ! PAGE 26
CHAPITRE DEUX
PRINCES ET CHEVALIERS PAGE
28
La fin d’un preux : Roland à Roncevaux ! PAGE 30 La paix de Dieu ! PAGE 34 Le rituel de l’adoubement ! PAGE 36 Un signe de reconnaissance : les armoiries ! PAGE 38 Un jeu aristocratique : les échecs ! PAGE 42 La fondation des États croisés ! PAGE 44
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TA B L E S D E S M AT I È R E S
CHAPITRE TROIS
PAPES, ÉVÊQUES, MOINES ET HÉRÉTIQUES PAGE
48
Un mythe : la papesse Jeanne ! PAGE 50 Gerbert d’Aurillac, le pape de l’an mille ! PAGE 52 Cîteaux, « une formidable épopée spirituelle » ! PAGE 56 Un complot contre Jean XXII ! PAGE 60 Un évêque maudit : Pierre Cauchon ! PAGE 63 Une secte mystique : les flagellants ! PAGE 66
CHAPITRE QUATRE
PAYSANS, BOURGEOIS ET ARTISANS PAGE
68
Le recul de la forêt, les grands défrichements ! PAGE 70 La culture des céréales : une diversité nécessaire ! PAGE 74 Des vignobles aujourd’hui disparus ! PAGE 78 Usure et usuriers ! PAGE 82 Une grande foire : la foire du Lendit ! PAGE 85 Une caste fermée : les bouchers ! PAGE 87
CHAPITRE CINQ
UNE SOCIÉTÉ EN MUTATION PAGE
90
L’apparition des noms de famille ! PAGE 92 L’évolution des supports : papyrus, parchemin et papier ! PAGE 94 Les signes distinctifs : Juifs, hérétiques et lépreux ! PAGE 96 La police des pauvres ou la lutte contre les « faux mendiants » ! PAGE 100 La fin des bains et étuves ! PAGE 102 La peine capitale à la fin du Moyen Âge ! PAGE 104
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HISTOIRE SECRÈTE DU MOYEN ÂGE
CHAPITRE SIX
CHÂTEAUX, CATHÉDRALES ET ABBAYES PAGE
108
Un défi : le donjon de Coucy ! PAGE 110 La plus grande église de la chrétienté : l’abbatiale de Cluny ! PAGE 112 L’effondrement de cathédrales ! PAGE 115 Le mystère des lanternes des morts ! PAGE 119
CHAPITRE SEPT
GUERRES ET CATASTROPHES PAGE
122
Une arme redoutable : l’arbalète ! PAGE 124 L’apparition de l’artillerie à poudre ! PAGE 127 Azincourt, tombeau de la chevalerie française ! PAGE 130 La peste noire : des pertes humaines gigantesques ! PAGE 134 Un refroidissement climatique ? ! PAGE 138
BIBLIOGRAPHIE
La bibliographie sur le Moyen Âge est immense. Nous donnons ici quelques instruments de travail utiles pour une première approche, principalement des dictionnaires ainsi que quelques ouvrages généraux. – Duby (G.), Le Moyen Âge, d’Hugues Capet à Jeanne d’Arc, Paris, Hachette, 1997. – Charron (P.), Guillouët (J.-M.), Dictionnaire d’histoire de l’art du Moyen Âge occidental, Paris, Robert Laffont, 2009. – Favier (J.), Dictionnaire de la France médiévale, Paris, Fayard, 1993. – Gauvard (C. dir.), Dictionnaire du Moyen Âge, Paris, PUF, 2002. – Le Goff (J.), La Civilisation de l’Occident médiéval, Paris, Arthaud, 1964. 142
Éditeur : Matthieu Biberon Coordination éditoriale : Caroline Brou Collaboration éditoriale : Léa Manchec Conception graphique : Laurence Morvan, studio graphique des Éditions Ouest-France Mise en pages : Virginie Letourneur Photogravure : graph&ti, Cesson-Sévigné (35) Impression : PPO Graphic, Palaiseau (91) © 2020, ÉDITIONS OUEST-FRANCE, ÉDILARGE S. A., RENNES ISBN 978-2-7373-8285-7 N° D’ÉDITEUR : 10380.01.2,5.03.20 DÉPÔT LÉGAL : MARS 2020 IMPRIMÉ EN FRANCE WWW.EDITIONSOUESTFRANCE.FR