recueil des résumés 27 EOM v18-04

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MOT DU DOYEN MOT DU PRÉSIDENT DES 27

01 EOM

02

ASSOCIATION DES EOM / COMITES

03

PROGRAMME

04

CONFERENCES

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SEMINAIRES (MINI-CONFERENCES / COMMUNICATIONS ORALES)

38

COMMUNICATIONS AFFICHEES

72

ATELIERS

125

INDEX DES AUTEURS

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PROGRAMME


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Présidents de séance : Souad SAHTOUT, Sonia ZOUITEN, Fethi MAHJOUB

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Neila ZOKKAR, Najet AGUIR, Zied BACCOUCHE, Kamel ESSAYEM

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ACCESS ALIGNER

MED PRO TUNISIA

AL HAYAT GROUP

MEDI DENT

AMECAP

MEDICAL ADVANCED TECHNOLOGY

AVICENNE MEDICALE TUNISIE

MEDICAL PLUS

AZYDENT

MEDIKAIR

BABY WORLD

MSI

BIO MED

NEW MED PLUS

BIOSPHÈRE

NEW VISION

BI-OSST MÉDICAL DISTRIBUTION CHEDENT

NOVA MED

COMPTOIR GENERAL SGHAIER

ORAL CONCEPT GROUP

DENTA MED

PERFECT MEDICAL

DENTAL ATLAS

PREMIUM ORTHO CONSORTIUM

DENTAL CONCEPT DENTIS LINE

R MÉDICALE RIHAB MEDICAL SERVICE

DEX

SERVITEC MEDICAL

DISTRI-MED

SETIS

EQUINOXE PHARMA - GUM

SIMED

ETOILE MEDICALE

SMART MEDICAL SERVICES

EXCELLENCE MEDICALE

SPHERE MEDICO DENTAIRE

EXPRESS MEDICAL

TARTREX

GLOBAL MEDICA TUNISIA

TATCO

H&Z

TECHNO MED SERVICES

HOPHAMED

TERIAK

HOUSE MÉDICALE SERVICE INTER MEDICAL SERVICE (IMS)

TOP MEDICAL SERVICE (TMS)

INTER TEKNIKA SERVICES

WORLD MEDICAL

LE DEAL

ZENIT

MED DENTA

ZINESS

OB MEDICAL

TUNISIE ORTHO

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CONFERENCES


CONFÉRENCES

VENDREDI 26 AVRIL 2019 MATINEE

Facteurs pronos cs du traitement endodon que ini al. La fa BERRZOUGA

- Docteur en Médecine Dentaire, Monas r, Tunisie - Diplôme en Sciences Biologiques et Médicales, Paris, France - Master en Sciences: Spécialité Microbiologie, Paris, France - Diplôme d'Immunologie, Ins tut Pasteur, Paris, France - Clinicienne au service de Den sterie Restauratrice et Endodon e à la clinique dentaire de Monas r, Tunisie

Objec fs : Évaluer le pronos c des traitements endodon ques effectués, par une spécialiste, sur une période allant de 6 à 24 mois et iden fier les facteurs pronos ques influençant le traitement endodon que ini al (TEI). Méthodes : Au total, 146 des 163 pa ents traités ont été inclus avec 201 dents traitées endodon quement et 408 canaux obturés. Les critères de la Société Européenne d'Endodon e ont été adoptés pour évaluer le pronos c du TEI réalisé sur 165 dents. Le résultat a été considéré significa f avec une p<0.05. Résultats : La parodon te apicale chronique (PAC) a représentée 42.5% des cas avec un IPA>3 dans 28.5%. Le taux de succès (TS) a été de 91.5%. Il a été, significa vement, plus élevé sur les dents vivantes (97%) que sur les dents nécrosées (87.7%) (p=0.04) ; cependant, un plus faible TS a été observé sur des dents avec une PA (p=0.02). La lésion péri apicale a été guérie sur 60 dents (85.7%), diminuée de taille sur 4 dents (5.7%), et a augmentée de taille sur 6 dents (8.5%). Un meilleur TS a été obtenu en présence (94%) plutôt qu'en absence d'une restaura on coronaire permanente (68.7%). Conclusion : Tenant compte des limites de ce e étude, l'état pulpaire et périapical, ainsi que, la restaura on permanente sont des facteurs prédic fs influençant significa vement le pronos c du TEI.

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CONFÉRENCES

VENDREDI 26 AVRIL 2019 MATINEE

Intérêt du cône-beam dans la pra que odonto stomatologique. Imen CHAABANI

Docteur en Médecine dentaire Médecin den ste spécialiste en radiologie dento-maxillaire Maître de conférence agrégée en radiologie dento-maxillaire à la clinique Hospitalo-Universitaire de Médecine Dentaire de Monas r Enseignante à la faculté de Médecine Dentaire de Monas r Master de recherche en Biologie Médicale et Technologie de la Sante Cer ficat d´étude complémentaire en anglais médical Cer ficat d´étude complémentaire en pédagogie numérique Membre de l´Associa on des Entre ens Odontologiques de Monas r(AEOM) Membre de l´Associa on Tunisienne de Radioprotec on(ATRP) Secrétaire générale de l´Interna onal Associa on for Dental Research (IADR)

Le bilan radiologique standard (rétro-alvéolaire, panoramique…) peut être insuffisant et doit être complété au besoin par une imagerie en coupe. L'imagerie conebeam ou « Tomographie volumique à faisceau conique » parfois désignée par l'acronyme CBCT « Cone Beam Computed Tomography »subs tue actuellement l'examen tomodensitométrique dans le diagnos c de certaines pathologies dento-maxillaires, perme ant une étude précise et peu irradiante du massif facial avec simultanément une étude fine des structures dentaires et osseuses. U lisant un faisceau conique de rayons X, il permet une acquisi on volumique des ssus minéralisés (dents, os), me ant en évidence avec sa très bonne résolu on dentaire et osseuse, des lésions qui peuvent passer inaperçues sur les radiographies standard et même parfois sur l'examen tomodensitométrique. En fait, ses performances techniques et dosimétriques, peuvent la proposer comme alterna ve au scanner, notamment dans certaines indica ons cliniques, telles que l'implantologie, le rapport des dents de sagesse avec les structures avoisinantes, les kystes et les tumeurs odontogèniques intra-osseux, les trauma smes dento-maxillo-faciaux… Cependant, le conebeam reste limitée à l'explora on des ssus dentaires et osseux avec une médiocre résolu on pour les ssus mous, ce qui limite l'indica on pour les lésions qui risquent de s'étendre aux par es molles. Toutefois, avec sa capacité diagnos que combinée à sa dose d'irradia on réduite, la tomographie volumique à faisceau conique devrait certainement révolu onner la pra que de la chirurgie dentaire et maxillo-faciale.

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 MATINEE

Les coiffes Zircone en odontologie pédiatrique. Serena LOPEZ

L'odontologiste pédiatrique est aguerri à la pose de couronnes pédiatriques préformées métalliques (CPPm). D'appari on récente, les couronnes pédiatriques préformées en zircone (CPPz) sont une op on esthé que et fonc onnelle, durable, mais sont encore peu u lisées. Il faut savoir se lancer : de pra cien expérimenté, nous nous retrouvons dans la peau d'un novice avec des difficultés à surmonter. Les objec fs de ce e présenta on sont de donner aux pra ciens les clés de la réussite pour la réalisa on de CPPz et d'illustrer leur u lisa on. Nous détaillerons les principes de prépara on et montrerons comment les maitriser afin de perme re la mise en place des CPPz et de palier leur principal inconvénient : leur non flexibilité. C'est la dent qui doit être adaptée à la CPPz et non l'inverse. Ce changement de paradigme par rapport à la CPPm doit être pris en compte pour gravir la courbe d'appren ssage et réussir ce type de restaura ons. Au travers de cas cliniques simples (restaura ons unitaires) à complexes (occlusion inversée, restaura ons mul ples, anomalies dentaires…) nous monterons la bonne intégra on des CPPz et leur suivi sur le court, moyen et long terme. Les CPPz cons tuent un moyen simple, fiable et pérenne pour restaurer les dents temporaires délabrées. Elles doivent donc être intégrées à notre arsenal thérapeu que chez l'enfant.

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 MATINEE

Le diagnos c : Les fondamentaux. Alain BERY

Exercice libéral de l'orthopédie dento-faciale Docteur en chirurgie dentaire Docteur en droit Expert judiciaire près la Cour d'appel de Paris Maître de Conférences des universités, pra cien hospitalier, HDR, Université Paris VII Pra cien conseil pour la direc on des affaires juridiques de l'AP-HP Directeur du Master II de Droit de l'exper se appliqué à l'odontostomatologie (Paris VIII) Directeur du Diplome Universitaire d'Exper se en médecine dentaire (Paris VII - Garancière) Lauréat de l'académie na onale chirurgie dentaire

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 MATINEE

Histocytose à cellules de Langerhans : Apport des injec ons locales de cor coïdes pour les lésions bucco-maxillaires. Mohamed Habib HAMDI

Professeur hospitalo-universitaire en Médecine et Chirurgie Buccales. Service de Médecine et Chirurgie Buccales - Clinique de Médecine Dentaire de Monas r

L'his ocytose à cellules de Langerhans est une maladie rare d'origine bénigne qui touche le plus souvent les enfants. Son expression clinique au niveau des maxillaires est variable allant de l'absence de symptomatologie à des douleurs et des mobilités dentaires ou des hypertrophies gingivales seules. Son aspect radiologique est non spécifique et seule l'histologie permet d'affirmer le diagnos c. Le médecin den ste doit suspecter ce e maladie devant les signes radio-cliniques évocateurs et confier le pa ent au spécialiste de Médecine et Chirurgie Buccales pour affiner son diagnos c et choisir une bonne approche thérapeu que . Le traitement est fonc on du nombre et du siège des lésions et présentant plusieurs objec fs. Le plus important est de garder un profil esthé que après chirurgie laissant des séquelles permanentes. Toutes les évidences prouvent que l'injec on locale de cor coїdes est l'alterna ve thérapeu que la plus conservatrice et la plus efficace pour les lésions osseuses et muqueuses solitaires et étendues des maxillaires. Son plus grand intérêt est qu'elle est capable de traiter des lésions résistantes même à des thérapies systémiques. De même, on n'a jamais rapporté de complica on postopératoire. Plusieurs auteurs la préfèrent aux autres méthodes invasives ( radiothérapie, chimiothérapie et chirurgie résectrice) qui peuvent être parfois peu efficaces ou entrainer des récidives et des effets indésirables. Enfin, tous les rapports suggèrent que la cor cothérapie locale doit être le traitement de premier choix pour toutes lésions des maxillaires; focales ou mul focales, muqueuses ou osseuses, locales ou étendues. Ce e méthode a prouvé une grande efficacité et une rapidité incomparable puisqu'elle était capable d'assurer une régression rapide des symptômes et une dispari on des lésions seulement en 6 mois sans récidive; ce qui préviendrait le besoin de reconstruc on chirurgicale des fractures pathologiques tout en améliorant le support osseux présent.

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Traitement endodon que et restaura on coronaire adhésive en une séance. Souad SAHTOUT

Professeur hospitalo-universitaire en Odontologie Conservatrice et Endodon e Service de Odontologie Conservatrice et Endodon e - Clinique de Médecine Dentaire de Monas r

La restaura on coronaire défini ve doit être réalisée le plus tôt possible après l'obtura on canalaire, afin de maintenir hermé ques couronne et racine. L'objec f de ce e présenta on est d'insister sur les principaux éléments cliniques qui sont suscep bles d'influencer l'échec ou la réussite du traitement endodon que conduit en une ou deux séances. Nous exposerons alors : -Quels sont les facteurs cliniques en faveur de la réalisa on d'un traitement endodon que en une séance ? -La séance unique peut-elle devenir une réponse aux difficultés d'étanchéité imposées par la temporisa on ? - Comment op miser la répara on per apicale en cas d'infec on canalaire ? -Quels matériaux (colles, adhésifs, composites, …) choisir en fonc on de la situa on clinique ? L'objec f est de démontrer de façon pragma que que si le traitement en une séance est souhaité, il est également possible pour tout pra cien qui suit les évolu ons technologiques tant sur les instruments de mise en forme que des techniques d'obtura on. Des cas cliniques traités au service d'odontologie conservatrice illustreront différentes situa ons cliniques de prise en charge en une ou deux séances avec un suivi (à court et moyen terme ) de la cicatrisa on péri apicale.

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 MATINEE

Le chevauchement incisif en denture mixte : Comment le gérer ? Joseph GHOUBRIL

Diplôme de Docteur en Chirurgie Dentaire (DCD) Diplôme d'Etudes Supérieures en Orthodon e (DESO) Diplôme d'Etudes Approfondies en Biologie et Matériaux du Milieu Buccal (DEA) Doctorat en Biologie et Matériaux du Milieu Buccal (Doctorat Sc Odont) Ancien chef de département – Actuellement Professeur responsable du programme de 3ème cycle en Orthodon e à la Faculté de Médecine Dentaire de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth Membre tulaire de la Société Française d'Orthopédie Dento-faciale (SFODF) Président honoraire du Collège Interuniversitaire Francophone d'Orthodon e (CIFO) Membre de l'American Associa on of Orthodon sts (AAO) et de la World Federa on of Orthodon sts (WFO) Membre affilié à la "Angle East Society of Orthodon sts" (EHASO)

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 MATINEE

Mieux comprendre son instrument endodon que pour mieux l'u liser. Franck DIEMER

Dr. Diemer a obtenu son doctorat en chirurgie dentaire en 1995 à l'Université de Toulouse. Il est tulaire d'une maîtrise en Science Biologique et Médicale (1998), d'un Diplôme d'Etudes Approfondies (2001) et d'une thèse de l'Université Paul Saba er (2006). Il est professeur à temps plein et chef du département d'Odontologie Conservatrice et Endodon e à la Faculté de Toulouse. Il est membre du Collège Na onal des Enseignants en OCE et vice-président de la Société Française d'Endodon e (SFE). Il est aussi membre du comité scien fique de la faculté de chirurgie dentaire de Toulouse, du CNEOC et de la SFE. Dr. Diemer a un exercice hospitalier à temps plein et est ra aché à l'ins tut Clément Ader (Surface, Usinage, Materiaux et Ou llage – UMR CNRS 5312). Il a présenté de nombreuses communica ons et publié de mul ples ar cles na onaux et interna onaux.

Les concepts actuels en ma ère de prépara on du système canalaire reposent encore largement sur l'instrumenta on mécanique. Le choix des limes servant à la prépara on du canal radiculaire dépend de deux facteurs principaux : leur capacité à me re en forme le canal radiculaire et leur sécurité d'u lisa on. Les principales qualités d'une lime sont liées à sa résistance à la rupture, à son absence d'aspira on entre les parois den naires lorsqu'elle est u lisée en mouvement rota f con nu, à sa capacité de ne oyage et de respect de la trajectoire ini ale du canal notamment dans des canaux courbes. L'anatomie du canal d'origine doit être conservée. La plupart de ces facteurs dépendent du profil de l'instrument et donc de la concep on de sa par e ac ve. U lisés dans un mouvement de rota on con nu, même à faible vitesse, les instruments de mise en forme Ni-Ti peuvent absorber de nombreuses contraintes : torsion, fa gue cyclique et fa gue de coupe. La réduc on de ces contraintes augmente la sécurité de la mise en forme. À ces fins, il est vivement recommandé d'éliminer les contraintes ini ales à la jonc on de la couronne et des racines avec un évaseur comme le OneFlare® ainsi que de créer un espace suffisamment ouvert pour la pointe des instruments de mise en forme avec un instrument de sécurisa on canalaire (de type OneG® par exemple). Au cours de la dernière décennie, la géométrie des instruments a énormément évolué. En 2008, l'émergence d'une sec on asymétrique avec le Revo-S® a permis de réduire les contraintes et d'améliorer la capacité de ne oyage des instruments endodon ques. Dans sa quête d'augmenta on de la flexibilité de l'alliage NiTi, sans comprome re ses propriétés super élas ques, Micro Mega a introduit une sec on innovante et deux traitements thermomécaniques post-usinage appelé T-wire® et C-wire®. Ces améliora ons ont été u lisées pour produire un nouvel évaseur, le One Flare®, un nouvel instrument unique à usage unique, le OneCurve® et une nouvelle séquence d'instruments. Ce e courte séquence, appelée 2Shape®, permet aux cliniciens de me re en forme presque toutes les anatomies canalaires avec seulement deux limes. Dans certains cas par culiers, nécessitant une augmenta on du volume de la mise en forme, un finisseur peut être u lisé. La nouvelle sec on asymétrique sera décrite et son comportement mécanique sera expliqué en détail. À la fin de la présenta on, les par cipants seront en mesure de décrire les différents avantages des instruments asymétriques et pourront u liser OneFlare®, OneCurve® et 2Shape® de manière sûre et simple dans le plus large éventail d'anatomie canalaire. 28


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SAMEDI 27 AVRIL 2019 MATINEE

"ACT" pour vivre sa réussite. Souheil BANNOUR

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SAMEDI 27 AVRIL 2019 MATINEE

De la biologie à l'esthé que en mise en charge immédiate. Alain SIMONPIERI

Doctor of Dental surgery, university of Marseille (France) University degree of surgical and prosthetic implantology Marseille university Professor, Oral Surgery Department, università degli Studi di Napoli Federico II, Italy International lecturer for PFE Academy

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SAMEDI 27 AVRIL 2019 MATINEE

Les trauma smes dentaires chez l'enfant : De la consulta on ini ale à la ges on des complica ons. Jacques PREVOST

Docteur de l'Université Henri Poincaré, Nancy 1, Université de Lorraine Maître de Conférences des Universités-Pra cien Hospitalier Obten on de la qualifica on en Médecine Bucco Dentaire. 2017 Diplôme d'Université d'hypnose médicale, Université Pierre et Marie Curie Paris 6. 2011. Diplôme de Docteur de l'Université Henri Poincaré-Nancy1 en Médecine et Chirurgie Expérimentales, op on : Odontologie, Université de Nancy 1. 1995. Cer ficat d'Etudes Supérieures d'Orthopédie Dento Faciale, Université de Nancy 1. 1993. Diplôme d'Etudes Approfondies de Sciences Chirurgicales en Biomécanique et Biomatériaux, Université de Nancy 1. 1992. Cer ficat d'Etudes Supérieures de Pédodon e-Préven on, Université René Descartes Paris 5. 1990. Cer ficat d'Etudes Supérieures de Biologie de la Bouche. Op on anatomo-physiologie, Université de Nancy 1. 1989.

D'après Pe et coll.(2018), dans le monde, la prévalence des trauma smes dentaires est de 22,7% pour les dents temporaires et 15,2% pour les dents permanentes. Les formes cliniques sont nombreuses et iden ques entre les deux den ons mais avec des disparités comme le montre Soares et coll.(2018) avec, par exemple, pour les intrusions totales une fréquence de 9,98% en denture temporaire et 2,45% en denture défini ve. La prise en charge ini ale est importante car elle cherche à préserver le poten el pulpaire mais aussi la physiologie ligamentaire. Lors des traitements ini aux, la mise en place d'une protec on den no-pulpaire répondra au premier objec f tandis que la réalisa on d'une conten on souple favorisera la guérison du ligament. Cependant, en fonc on de la sévérité de la forme clinique, du délai de consulta on, du type dentaire et de la coopéra on du pa ent, des complica ons pourront s'installer comme une nécrose pulpaire ou des résorp ons radiculaires engageant le pronos c de conserva on de la dent. Dans la ges on des accidents dentaires en denture temporaire, les séquelles touchant les germes des dents permanentes vont perturber la morphogénèse des arcades et en fonc on de l'âge de l'enfant au moment du trauma sme, elles se présenteront sous la forme de colora on, d'hypoplasie, de dilacéra on coronaire, d'un arrêt par el ou total de l'édifica on radiculaire, d'une duplica on radiculaire, d'une angula on radiculaire, d'une dilacéra on radiculaire, d'une séquestra on du germe ou d'une forma on odontoïde. La traumatologie dentaire demeure un challenge délicat pour le chirurgien-den ste souhaitant obtenir un développement harmonieux des arcades dentaires chez l'enfant et l'adolescent, car le succès n'est pas toujours au rendez-vous.

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Implants et pathologies de la muqueuse buccale. Lotfi BEN SLAMA Chirurgien Stomatologue et Maxillo-facial. PRATICIEN LIBERAL : Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale (Paris 16ème) PRATICIEN de l'Hôpital Américain de Paris (pathologie médicale stomatologique et chirurgie maxillo-faciale) PRATICIEN ATTACHE au Service de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale de l'Hôpital de la Pi é-Salpêtrière PROFESSEUR ASSOCIE à L'UFR de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale, Université Pierre et Marie Curie (Paris VI), Hôpital de la Pi é-Salpêtrière ANCIEN PRESIDENT (2012) et actuellement Membre du Conseil d'Administra on de la Société Française de Stomatologie Chirurgie Maxillo Faciale et Chirurgie Orale ANCIEN REDACTEUR EN CHEF de la Revue de Stomatologie, de Chirurgie Maxillo-Faciale et de Chirurgie Orale (actuellement éditeur) CHARGE D'ENSEIGNEMENT du Cer ficat Universitaire de Réhabilita on Orale et d'Etude Implantaire. Université de Paris XII.

" L'histoire naturelle " de la réhabilita on implantaire dentaire est parfois complexe : la mise en place d'implants endormi-osseux et leur réussite passe parfois par des étapes préalables de chirurgie pré-implantaire visant la restaura on des volumes osseux. La pérennité des disposi fs suppose également une maintenance au cours de laquelle de nombreux évènement peuvent intervenir tel la péri-implan te. Aux impéra fs purement techniques s'ajoutent ceux de l'état de santé local, en par culier celui de la muqueuse buccale, puisqu'il s'agit d'assurer la réussite de la procédure implantaire tout en empêchant une aggrava on de l'état général en raison des actes pra qués. La capacité de cicatrisa on et de guérison de la muqueuse buccale permet de dis nguer des contre-indica ons temporaires telles les lésions muqueuses d'origine mécanique ou métaboliques ou infec euses, les tumeurs bénignes d'autres plus ou moins permanentes comme les déficits immunitaires permanents, las affec ons auto-immunes, les maladies systémiques sévères, les anomalies de la kéra nisa on etc. Quelle a tude par exemple devant un pa ent a eint d'aphtose récidivante, d'une pemphigoïde cicatricielle, d'un lichen plan oral, de leucoplasies ou d'un Gougerot-Sjôgren ? Notre présenta on visera à aider les pra ciens à gérer diverses pathologies de la muqueuse orale, aigues ou chroniques, loin d'être rares.

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Ges on Orthodon que de l’espace inter-proximal. Olivier SOREL

Specialist in Orthodon cs (DCD; CECSMO), Professor (Maître de Conférences des Universités) at the University of Rennes; Head of the “Unité Fonc onnelle d'Orthopédie Dento Faciale” in Rennes and in charge of the University Diploma of Lingual Orthodon cs; Past President of the Lingual Orthodon c Society in France; He has published many ar cles on Bonding (Orthodon e Française, American Journal of Orthodon cs) and lectured extensively in France, Italy, England, Germany, Algeria, Marocco

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Prothèse maxillo-faciale : Passé, présent et futur. Didier MAURICE

Chirurgien-Den ste Spécialiste Qualifié en Médecine Bucco-Dentaire Docteur d'Université de l'Université Paris 7 Maître de Conférences des Universités Pra cien-Hospitalier

La prothèse maxillo-faciale est une face e de notre discipline qui remonte aux temps ancestraux de la médecine et de la chirurgie. Elle a traversé les temps en gardant les mêmes idées et objec fs tout en progressant en parallèle avec les progrès et les évolu ons technologiques. C'est ce parcours qui sera retracé en la resituant au sein de l'ensemble des disciplines médicales et en exposant ce qu'elle peut apporter à nos pa ents.

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Malocclusions et désordres temporo-mandibulaires : Rôle de l'orthodon e. Ines DALLEL

Professeur agrégé hospitalo-universitaire en orthopédie dento-faciale à la clinique dentaire de Monas r. Spécialiste en orthodon e dès l'année 2010. Doctorat d'Etat en Médecine Dentaire 2007 Membre de comité pédagogique de l'université de Monas r Ancien membre de conseil de santé et du conseil scien fique Membre de laboratoire de Recherche sur la santé bucco-faciale Secrétaire générale adjoint de l'ATREO : associa on tunisienne de recherche et d'étude en orthodon e. Publica ons dans l'orthodon e française, revue d'ODF, interna onnal orthodon cs « Microbial pathogenesis »

Les désordres ou dysfonc onnements temporo-mandibulaires (DTM) regroupent l'ensemble des désordres musculo-squele ques accompagnés ou non de douleur avec une a einte mécanique des ar cula ons temporo-mandibulaires (ATM), d'é ologie mul factorielle. Parmi ces facteurs, plusieurs cliniciens se basent sur l'occlusion dans leur approche thérapeu que. Cependant, ce rôle n'a pas été démontré de manière significa ve dans la li érature. En fait, il n'existe aucun consensus par rapport au rôle des malocclusions dans l'appari on des DTM. Nous avons effectué deux études pour analyser les rela ons existant entre les malocclusions et les dysfonc onnements de l'appareil manducateur sur un échan llon sélec onné de façon randomisée à la clinique dentaire de Monas r (Tunisie). Le principal objec f de ce travail est de rechercher une éventuelle associa on entre les malocclusions et la prévalence des DTM et de comparer les résultats avec d'autres études de la li érature. De plus nous montrerons l'intérêt de l'interven on orthodon que dans l'améliora on de ces pathologies.

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L'endodon e chirurgicale : L'ul me moyen thérapeu que pour certaines situa ons cliniques. Ines KALLEL

Educa on Faculté de médecine Dentaire Monas r - Université de Monas r, Tunisie Cer fica on · Diplôme de Docteur en médecine dentaire (2007) · Diplôme de spécialité en odontologie conservatrice et endodon e (2012) · Assistante hospitalo- universiaire en odontologie conservatrice et endodon e (2013-2017) · Professeur agrégé en odontologie conservatrice et endodon e (depuis janvier 2018-présent) · Master professionnelle en informa que médicale (2015-2016) · C2i ;cer ficat en informa que et internet 2015 · CEC en pédagogie médicale (2016) · CEC en Anglais Médicale (2017) Ac vité Hospitalière Service médecine dentaire Hôpital Sahloul sousse, Tunisie

L'endodon e conven onnelle se heurte parfois à des complexités anatomiques: isthme, delta apical et canaux accessoires difficiles à désinfecter et à sceller, ce qui peut expliquer, entre autres, les échecs thérapeu ques de lésions périapicales plus ou moins étendues, Cependant, il existe d'autres situa ons cliniques où l'u lisa on d'endodon e chirurgicale est jus fiée, telles que les accidents iatrogènes (perfora ons du ers apical, déplacement du foramen, fracture d'un instrument), une dent support de bridge parfaitement réalisé présentant une lésion périapicale. ... Le taux de réussite d'une chirurgie endodon que dépendra à la fois de la connaissance de la bonne indica on, mais également du respect de la technique et du principe de la chirurgie endodon que. Ces principes ayant évolué, ils doivent en fait respecter autant que possible les principes de l'endodon e conven onnelle: metre en forme , désinfecter et sceller le système canalaire par voie rétrograde plutôt que par un simple curetage de la lésion périapicale avec ou sans résec on , conduisant auparavant à de nombreux échecs thérapeu ques Nous allons discuter dans ce travail à travers des cas cliniques quelques indica ons de chirurgie endodon que ainsi que le protocole .

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SAMEDI 27 AVRIL 2019 MATINEE

Syndrome d'apnée obstruc ve du sommeil et bruxisme : Quelle rela on ? Raja CHEBBI

Fonc on: Maître de Conférences Agrégé Hospitalo-Universitaire, Consulta on d'algies et dysfonc ons temporomandibulaires, Clinique de Médecine Dentaire de Monas r Cycles d'études -Baccalauréat: Juin 1998, Sec on : Sciences Expérimentales, Men on: Bien. -Études en Médecine Dentaire: Faculté de Médecine Dentaire de Monas r 1998/2004 -Résidanat en médecine dentaire : Mars 2005 - Février 2009. Diplômes -2006 : Diplôme Na onal de Docteur en Médecine Dentaire, Faculté de médecine dentaire de Monas r -2007 : Diplôme de Master "Biologie et santé", Ins tut supérieur de biotechnologie de Monas r -2009 : Diplôme de Spécialiste en Physiologie, Faculté de médecine dentaire de Monas r -2013 : Diplôme de Cer ficat d'Etudes Complémentaires en "Pédagogie des sciences de la santé", Faculté de médecine de Monas r -2015 : Diplôme de Doctorat en « sciences biologiques et biotechnologie »/ « Neurosciences » en cotutelle entre l'université de Monas r et l'université d'Auvergne Clermont Ferrand 1. Ac vité clinique au sein de la consulta on d'algies et dysfonc ons temporo-mandibulaires du service d'odontologie conservatrice de la clinique hospitalo-universitaire de médecine dentaire de Monas r.

Introduc on : le bruxisme est une parafonc on d'é ologie mul factorielle impliquant des facteurs psychoémo onnels, neurologiques, morphologiques,etc...Des études épidémiologiques ont constaté que le syndrome d'apnées hypopnées obstruc ves du sommeil (SAHOS) cons tue un des facteurs de risque probable de ce e parafonc on. L'objec f de ce e étude a été de déterminer la prévalence et les caractéris ques du bruxisme chez des pa ents a eints de SAHOS compara vement à un groupe témoin. Matériel et méthodes : une étude transversale a été menée auprès d'un échan llon de 50 pa ents a eints de SAHOS. Le diagnos c du bruxisme s'est basé sur les données d'un examen clinique minu eux. Les résultats ont été comparés par rapport à un groupe témoin de pa ents non apnéiques. Résultats : Les résultats de notre étude ont permis de montrer que la prévalence du bruxisme dans la popula on apnéique a été de 34%, avec une incidence 1,7 fois supérieure par rapport au groupe témoin. Une corréla on significa ve entre l'ancienneté du bruxisme et celle du SAHOS a été notée. Conclusion : L'associa on bruxisme – SAHOS implique une prise en charge coordonnée entre le spécialiste exerçant dans un centre de sommeil et le médecin den ste.

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SEMINAIRES (MINI CONFÉRENCES / COMMUNICATIONS ORALES)


SEMINAIRES

VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Médecine et Chirurgie Buccales

Affec ons poten ellement malignes: Une mise au point. Raouaa Belkacem Chebil, Mellouli N, Ouesla Y, Oualha L, Douki N La classifica on actuelle des affec ons poten ellement malignes regroupe la leucoplasie, l'érythroplasie, les chéilites ac niques, le lichen plan buccal, les lésions pala nes des fumeurs inversés, la fibrose sous muqueuse, le lupus érythémateux discoïde et quelques affec ons congénitales. En dépit des nombreux progrès de la biologie moléculaire, aucun marqueur ne permet de prévoir la transforma on maligne. Ce travail se propose de définir ces lésions selon la classifica on de l'OMS, les moyens de diagnos c et leur prise en charge thérapeu que. Cas cliniques : quatre cas cliniques seront présentés portant sur des lésions poten ellement malignes. Le premier cas clinique est celui d'une pa ente a einte de lichen plan buccal transformé chez qui on a découvert une thyroïdite auto-immune. Le deuxième et le troisième cas cliniques portent sur des lésions de leucoplasie. La dernière pa ente est suivie pour une leucoplasie verruqueuse proliféra ve. Discussion Le caractère poten ellement malin du lichen plan buccal est toujours discuté. Le risque de transforma on maligne y est ne ement inférieur à celui des leucoplasies. Le médecin den ste, premier interlocuteur du pa ent, a un rôle clé dans le dépistage de ces lésions en effectuant un examen systéma que des muqueuses chez tout nouveau pa ent lors de la première consulta on et en le réitérant régulièrement lors des séances de contrôle.

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Médecine et Chirurgie Buccales

Le kyste réten onnel salivaire: Revue systéma que de la li érature. Maroua Garma, A. Chokri, E. Dridi,J. Bagga,A. Bouguezzi, S. Sioud, H. Henta , J. Selmi Introduc on : Le kyste réten onnel salivaire ou mucocèle est une lésion bénigne des ssus moux consistant en une cavité remplie de mucus, touchant les glandes salivaires accessoires soit par mécanisme de réten on ou d'extravasa on. L'objec f de ce travail est d'élaborer une revue systéma que de la li érature afin d'étudier l'épidémiologie de ce kyste, son aspect clinique et histologique, son é opathogénie ainsi que ses différentes modalités thérapeu ques. Ar cles et méthodes : La recherche bibliographique a été réalisée sur la base des données « Medline » en interrogeant son interface « PubMed » et en u lisant des mots clés Mesh et combinant les équa ons booléennes suivantes : « mucocele »and « diagnosis », « mucocele » and « minor salivary gland ». Résultats : Après la suppression des doublons, l'ac va on des filtres et le respect des critères d'exclusion et d'inclusion, 24 ar cles ont été inclus dans notre revue. A travers eux, 618 cas de mucocèle ont été étudiés relevant que ce e lésion touche surtout les jeunes avec une prédominance féminine, son diagnos c est essen ellement clinique. Le mécanisme le plus fréquent est celui par extravasa on, le traitement le plus décrit est l'exérèse chirurgicale. Conclusion : la mucocèle est une lésion bénigne rare touchant les glandes salivaires accessoires facilement diagnos quée cliniquement et facilement accessibles à la prise en charge au cabinet dentaire par différentes a tudes thérapeu ques décrites dans la li érature.

Lésions kys ques et tumorales associées à des dents incluses: Etude radiologique. Amira Selmi, H. Ouertani, Debibi A, Garouachi O, Blouza I, Kha ech MB Selon la li érature, la prévalence des inclusions dentaires est es mée de 8 à 38% avec une prédominance féminine. Des lésions kys ques et tumorales associés à des dents incluses sont retrouvés dans 16% durant la 2ème et la 3ème décennie. Certaines lésions sont fréquentes (kyste den gère, odontome…), d'autres sont rares (fibrome améloblas que…). Devant une image radiographique d'une dent incluse associée à une lésion kys que ou tumorale, certains diagnos cs doivent être évoqués en 1er lieu tout en prenant en considéra on le contexte clinique. L'examen de cer tude reste histologique. Dans ce travail, nous allons présenter différentes situa ons cliniques suivis à l'HMPIT de dents incluses associées à des lésions kys ques ou tumorales (Améloblastome, Kyste den gère, Fibroodontome améloblas que…)

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Médecine et Chirurgie Buccales

Prise en charge chirurgicale des kystes des maxillaires. Fatma Hedhli, S. Sioud, Chkondali S, Chokri A, Bouguezzi A, Henta H, Selmi J Les kystes des maxillaires sont divisés selon la classifica on histologique de l'organisa on mondiale de la santé (OMS 2017) en kyste odontogéniques d'origine inflammatoire et kystes odontogéniques et non odontogéniques de développement. Il s'agit de lésions intraosseuses fréquentes, d'é ologies variées. Leur découverte est souvent fortuite lors d'un examen radiologique de rou ne en présence d'image radioclaire mais peut être aussi le mo f de consulta on principal du pa ent quand le kyste se manifeste cliniquement lors d'une surinfec on ou lorsque ce dernier a eint un volume important, à un stade d'extériorisa on. Le diagnos c des kystes des maxillaires se base ainsi sur la triade clinique, radiologique et surtout anatomopathologique. Ce e réflexion diagnos que permet le plus souvent d'opter pour une solu on thérapeu que adéquate à savoir l'énucléa on, la marsupialisa on, la décompression chirurgicale, la résec on interruptrice ou non, la transplanta on, le comblement… La cicatrisa on et l'absence de récidive à long terme condi onnent la réussite thérapeu que. On se propose dans ce travail de discuter à travers des cas cliniques, suivis au sein du service de médecine et chirurgie buccales à la clinique dentaire de Monas r, les différentes approches thérapeu ques proposées en argumentant le choix de chaque conduite à tenir.

Biopsie des glandes salivaires accessoires: Quand réaliser et comment faire ? Karima Boussaadia, A. Chokri, S. Chkondali S, A. Bouguezzi, S. Sioud, H. Henta , J. Selmi En médecine et chirurgie buccales, l'examen anatomopathologique est un ou l indispensable pour le diagnos c de cer tude des pathologies muqueuses et osseuses. La biopsie est donc un acte courant dans la pra que quo dienne. Elle peut intéresser différents éléments anatomiques de la cavité orale : biopsie osseuse, muqueuse, glandes salivaires accessoires… La biopsie des glands salivaires accessoires est un acte simple, non invasif, indolore, rapide et facile à réaliser. Elle prend ses indica ons dans l'explora on de certaines pathologies locales, loco régionales ou systémiques. Elle doit obéir à certaines règles comme le site de prélèvement et le nombre des glandes salivaires accessoires prélevées. Elle peut être indiquée par le pra cien lui-même ou faite sous demande d'un autre spécialiste (médecin interniste, rhumatologue…) pour confirmer certaines pathologies systémiques (syndrome de Sjogren, amylose, granulomatose…). Pour faciliter la communica on pra cien-anatomopathologiste, la biopsie doit être accompagnée de tous les renseignements cliniques ainsi que la pathologie suspectée. Dans ce travail, nous exposons les indica ons de la biopsie des glandes salivaires accessoires ainsi que les pathologies pouvant être révélées par l'examen anatomopathologique. Par une illustra on clinique, nous détaillerons le protocole opératoire d'une biopsie des glandes salivaires accessoires.

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Prothèse Par elle Amovible

Syndromes à manifesta ons bucco-dentaires: Les approches thérapeu ques. Sinda AMMAR, S. Bekri, A. Labidi, L. Mansour, M. Mansour Le médecin-den ste est en première ligne pour assurer un dépistage précoce des anomalies syndromiques à manifesta on bucco-dentaires révélatrices parfois de pathologies systémiques. Il se trouve alors intégré dans une équipe médicale pluridisciplinaire dans laquelle, il joue un rôle central et coordinateur dans la prise en charge diagnos que et thérapeu que. En effet, ces pathologies syndromiques à expression bucco-dentaire comme les agénésies mul ples et les dysplasies ectodermiques sont caractérisées par des préjudices esthé ques, fonc onnels et psychologiques considérables. Le traitement et plus par culièrement la réhabilita on prothé que chez les pa ents a eints est donc un impéra f pour améliorer leur qualité de vie. Ce travail se propose de présenter, à travers des situa ons cliniques, les différentes alterna ves thérapeu ques face à ces syndromes et de discuter leur fiabilité.

Syndromes à manifesta ons bucco-dentaires: Les orienta ons diagnos ques. Sana Bekri, S. Ammar, A. Labidi, L. Mansour, M. Trabelsi La cavité buccale accomplit des fonc ons indispensables à la vie : carrefour aérodiges f, alimenta on, immunité mais aussi communica on. Les pa ents a eints de syndromes à expression bucco-dentaire (agénésies mul ples, dysplasie ectodermique…) nécessitent une prise en charge spécifique car les malforma ons présentes engendrent le plus souvent un préjudice esthé que et fonc onnel majeur. Peuvent se surajouter aux malforma ons des pathologies acquises comme la carie, les parodontopathies, et leurs complica ons infec euses. En l'absence de traitement, la déficience bucco-dentaire existante pourra s'aggraver. Ces maladies commencent souvent dès la naissance, voire avant. De ce fait un diagnos c précoce et une prise en charge adaptée pourra minimiser l'impact de la maladie sur le pa ent et sa famille. Le but de ce travail et d'améliorer la connaissance sur ces pathologies, la qualité des diagnos cs afin de mieux adapter la thérapeu que.

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Prothèse Par elle Amovible

Amélogenèse imparfaite: Prise en charge mul disciplinaire pour réussir le traitement. Amel Labidi, S. Bekri, S. Ammar, W.M. Trifi, L. Mansour, M. Trabelsi L'amélogenese imparfaite est une anomalie de structure héréditaire qui a eint les dents. Elle peut être associée à des anomalies squele ques. Dans ces cas la prise en charge se complique d'avantage et nécessite alors une prise en charge mul disciplinaires à savoir l'orthodon e, la chirurgie maxillo-faciale, la chirurgie parodontale et le traitement prothé que. Ce e collabora on inter disciplinaire vise à op miser le résultat esthé que et fonc onnel final. Tous ces points vont être soulignés à travers un cas clinique.

Prise en charge prothé que de la dysostose cleido-crânienne. Yosra Mabrouk, S. Bekri, I. Ouni, A. Labidi, B. Mogaadi, N. Chater, L. Mansour, M. Trabelsi La dysplasie cleido-crânienne est une maladie géné que rare. Elle présente des formes d'expressions variables. Elle se manifeste principalement par des anomalies squele ques, claviculaires et cranio-faciales nombreuses. Les signes dentaires restent souvent à l'origine du diagnos c qui se révèlent parmi les plus handicapants pour les pa ents. Ils se manifestent par un retard d'érup on des dents permanentes, la présence des dents incluses et la présence des dents surnuméraires. Ainsi, la démarche thérapeu que s'oriente majoritairement vers la sphère oro-faciale et mobilise l'ensemble des disciplines odontologiques notamment l'orthodon e, la chirurgie et la prothèse. L'orthodon e, même si elle restaure la denture naturelle, elle est la moins tolérée par les pa ents. En effet, il s'agit d'un traitement long qui nécessite plusieurs temps chirurgicaux. La chirurgie permet l'extrac on des dents surnuméraires et l'exposi on des dents incluses. Le traitement prothé que cons tue une alterna ve fréquemment u lisée dans la prise en charge globale de ce e anomalie. Elle abou t souvent à des résultats rapides et sa sfaisants. Ce traitement englobe aussi bien la prothèse implanto-protée, la prothèse fixée conven onnelle et la prothèse amovible. Ce travail propose une revue systéma que de la li érature sur le traitement prothé que des pa ents a eints de dysostose cleido-cranienne. Ce e revue sera suivie par la présenta on des cas cliniques.

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Prothèse Par elle Amovible

Dysplasie ectodermique anhidro que: Du diagnos c au traitement. Sameh Rzigui, A. Labidi, S. Bekri, H. Triki, L. Mansour, M. Trabelsi Le syndrome de Christ Siemens Touraine ou la dysplasie ectodermique anhidro que est une pathologie congénitale. Cliniquement les pa ents a eints de ce syndrome présentent une absence de suda on, une intolérance à la chaleur, des cheveux rares et fins, des anomalies dentaires et des dysplasies faciales. Ainsi le mo f de consulta on principal concerne les anomalies dentaires et l'aspect facial. La réhabilita on prothé que revêt alors une importance capitale dans la prise en charge de ces pa ents a eints et doit être précoce pour pouvoir résoudre les problèmes fonc onnels, esthé ques et psychologiques posés par l'anodon e. A travers ce travail, on présentera la par cularité de la réhabilita on prothé que à travers des cas cliniques.

La prothèse complète amovible au flux du numérique. Safa Jemli, J. Jaouadi, O. Tayari, H. Haloui, K. Masmoudi, H. Chraief, M.A. Bouzidi, A. Ben Rahma Aujourd'hui, la numérisa on et l'adop on des technologies numériques et des logiciels pour la créa on des prothèses complètes est omniprésente dans l'art dentaire. En effet, l'élabora on d'une prothèse dentaire par le biais de la chaine numérique se décompose en 3 grandes étapes u lisant chacune des éléments spécifiques : Premièrement, on commence par l'enregistrement et la numérisa on des données cliniques, soit directement en bouche par l'empreinte op que, soit au laboratoire dentaire pas scannage du modèle en plâtre ou de l'empreinte Deuxièmement, on passe au traitement de ces données par un logiciel pour concevoir et modéliser informa quement la nouvelle prothèse Et troisièmement, on termine par la produc on de la chaine prothé que par une chaine de fabrica on assistée par ordinateur. Ainsi, à travers ce travail, on va me re en évidence l'avantage que nous apporte la numérisa on dans notre pra que quo dienne en terme de réduc on du temps au fauteuil et du nombre de visites des pa ents et aussi dans la considérable de votre travail.

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Odontologie Conservatrice

Ges on des sensibilités post- opératoires sous les restaura ons en résine composite. Mohamed Béchir Annabi, Souad Sahtout Après des restaura ons à la résine composite, en par culier dans les dents postérieures, des observa ons cliniques ont montré que les pa ents se plaignent de sensibilité den naire à différents niveaux et dans différentes situa ons. C'est un problème courant, même sans échec visible dans la restaura on. La douleur est toujours le signe d'une possible agression et, bien qu'elle n'ait pas de lien direct avec les processus pathologiques, c'est l'une des raisons les plus courantes de demander un traitement dentaire, dans les services publics ou les cliniques privées. La sensibilité postopératoire sous les restaura ons en résine composite est un phénomène courant qui provoque une gêne chez le pa ent et un inconvénient pour le professionnel, car elle a diverses causes. Bien que fréquent, cela n'a toujours pas été expliqué en détail. Il est donc important d'étudier le problème afin d'établir une rou ne de travail pour l'éviter. Le but de ce e présenta on est d'iden fier les causes de la sensibilité postopératoire dans les restaura ons en résine composite et comment l'éviter, afin de perme re aux professionnels de réduire la survenance de ce désagrément dans leur pra que quo dienne.

Le collage en odontologie: Variabilités en fonc on de la situa on clinique et du substrat. Rym Mabrouk, S. Sahtout, S. Yahia, A. Ouesla , N. Frih Le but ul me d'une restaura on collée est d'a eindre une adapta on in me du matériau de restaura on au substrat dentaire. Ce e tâche est difficile à réaliser car le processus de liaison est différent pour l'émail et pour la den ne : la den ne est plus humide et plus organique que l'émail. L'objec f de ce travail est de relever le défi du collage en odontologie et de discuter, en fonc on de différentes situa ons cliniques, les par cularités de l'adhésion amélo-den naire. Le mordançage acide de l'émail permet un collage micro-mécanique. Il s'ensuit un vrai succès clinique. L'adhésion den naire est plus complexe, moins sûre et moins prédic ble qu'au niveau amélaire car la den ne est humide et davantage organique. Le collage den naire reste aujourd'hui encore un défi car nombreux éléments viennent s'opposer à une adhésion efficace. Les varia ons structurales et biologiques de la den ne ont un effet direct sur la qualité du collage. En effet, La perméabilité den naire, la den ne radiculaire, la présence de den ne scléro que et de den ne cariée, les modifica ons liées à l'âge et les effets des traitements restaurateurs endodon ques sur la den ne font de celle-ci un substrat difficile pour la réalisa on de liaisons durables entre la résine adhésive et la den ne.

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Odontologie Conservatrice

Comportement hydrique des résines composites. Sabra Jaâfoura, A. Kikly, S. Sahtout, M. Trabelsi, D. Kammoun Les restaura ons en résine composite se trouvent en contact de la salive et de fluides acides ou alcalins riches en espèces organiques et inorganiques, environnement complexe qui peut causer des changements dans leurs propriétés mécaniques et hydriques. Dans ce travail, le comportement hydrique de quatre résines composites dans des milieux acides, notamment l'acide citrique et le Coca Cola, a été es mé par une quan fica on des valeurs d'absorp on et de solubilité. Matériel et méthode : 120 échan llons de 4 types de résines composites ont été préparé comme suit Groupe A: 30 échan llons de Filtek™ Z350 XT (3M ESPE); Groupe B: 30 échan llons d'Amelogen® Plus (Ultradent); Groupe C: 30 échan llons de Filtek™ Bulk Fill (3M ESPE); Groupe D: 30 échan llons T com flow ( Nexobio Co.,td). Le calcul des valeurs d'absorp on et de solubilité dans des solu ons de pH différent a été conduit à l'aide d'un logiciel Microso Office Excel 2010. Le traitement sta s que des valeurs d'absorp on et de solubilité obtenues a été réalisé en u lisant un logiciel de traitement de données SPSS Sta s cs 20.0. Résultats : Le Bulk Fill a gardé un comportement homogène en changeant de solu on d'immersion. L'Amelogen® Plus a présenté une divergence entre les valeurs d'absorp on calculées entre les solu ons (p=0,028). Pour la résine Filtek Z350, la varia on des valeurs d'absorp on était significa ve (p=0,06). Conclusion : L'étude de l'influence de divers fluides pouvant être rencontrés dans le milieu buccal sur l'absorp on et la solubilité des résines étudiées a montré que la variabilité dépendait plus du matériau que de la solu on d'immersion. D'après notre étude, l'absorp on est dictée par la nature et la qualité du lien entre charges et matrices, la nature des monomères cons tuants la matrice résineuse et la nature des charges. L'acidité du milieu influence très peu l'absorp on hydrique des résines testées.

Management of white spots with resin infiltra on technique. Hela Ben Cheikh Ahmed, M. Jemâa, M. Ouni, S. Lakhal, S. Marouane, MB Kha ech White spot lesions are defined as enamel surface and sub surface demineralisa on. These lesions can be reversed. The white appearance is due to an op cal phenomenon that is caused by mineral loss in the surface or subsurface enamel. When the anterior teeth are affected, these lesions can be problema c for the pa ents with important aesthe c concerns. Several techniques have been proposed to improve the appearance of white spot lesions and the clinician should always choose the minimal invasive technique. Infiltra on using fluid resin proved to be an effec ve micro-invasive alterna ve (avoiding the turbine) compared with tradi onal conserva ve approach. Resin infiltra on technique has allowed treatment without any trauma (no use of local anesthesia and no cavity prepara on) of different white spot lesions in only one session with stable clinical (mechanical stability, enamel hardness, preserva on of sound ssue) and excellent aesthe c results. The present work describes the effect of resin infiltra on technique to mask white spot lesions through two clinical cases treated in our service of Dental Medicine.

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Odontologie Conservatrice

Restaura on de la dent dépulpée type endocouronne. Djazia El Yebdri, F. Oudghiri Les restaura ons des dents dépulpées cons tuent un défi quo dien pour le pra cien. Selon la situa on clinique et compte tenu des caractéris ques mécaniques des dents dépulpées, une réflexion thérapeu que s'impose. Notre travail présente l'endo-couronne comme restaura on pour ces dents. Elle consiste en une couronne monobloc avec par e interne au niveau de la chambre pulpaire sans ancrage radiculaire. Il est difficile d'obtenir un consensus sur la méthode à adopter pour ce type de restaura on. Nous avons constaté à travers ce travail que, l'u lisa on de ce e technique avec de la céramique comme matériau de restaura on : A respecté les principes de préserva on ssulaire et de biomimé ques S'est intégrée aux données actuelles des restaura ons des molaires dépulpées.

Sealing ability of high-viscosity Bulk-fill resin composites in comparison to the incremental placement technique: An in vitro study. Saida Ziada, S. Bagga, C. Belkhir, N. Aguir, L. Bhouri Introduc on : Resin-based composites are today one of the most widely used restora ve materials. However, its most debilita ng problem is volumetric shrinkage due to polymeriza on which may result in contrac on stress and subsequent microleakage and adhesion failure A novel restora ve approach involves the use of high-viscosity bulk-fill composites. Based on the ra onale that bulk fill composites would reduce the me and effort needed for layering when placing posterior composites. It eliminates the possibility of voids between the layers enabling up to 4 mm increments to be cured in one step, without nega vely affec ng polymeriza on shrinkage kine cs and macromechanical proper es. Aim:The aim of this in vitro study is to compare and to analyze the sealing ability of High-viscosity bulk-fill composites in comparison to incremental posterior resin composite in posterior classII restora ons with the dye penetra on test . Materiel et method : Standardized slot mesial and distal prepara ons were prepared in 38 permanent molar. The teeth were randomly divided into two equal groups. Group A: 38 cavi es Restored with Single Bond 2+ bulk fill composite resin, Group B : 38 cavi es Restored with Single Bond 2+ Reflec ys Resin (ITENA). The samples were stored in dis lled water, followed by thermocycling and immersed in 2% methylene blue. The samples were sec oned and evaluated for microleakage at the gingival margin with an op cal stereomicroscope. The results were expressed as ordinal scores from 0 to 3 at cervical, interfacial, and enamel margins. Sta s cs were done with SPSS20.0 so ware ,Student t-Test and Khi-square(Fisher) tests were performed . The result was considered significant at p<0.05.

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Parodontologie

Recouvrement radiculaire: Facteurs pronos cs. Héla Jegham, R. Masmoudi, H. Ouertani, M.B. Kha ech Le dernier consensus basé sur des preuves scien fiques évaluant la qualité des procédures en chirurgie plas que parodontale a suggéré de limiter l'u lisa on du terme chirurgie plas que parodontale aux procédures en rapport avec le recouvrement des récessions du moment qu'il s'agit de lésions à risque élevé de sensibilité tac le et thermique, d'abrasion cervicale et de détériora on de l'esthé que du sourire. L'objec f ul me des techniques de chirurgie plas que parodontale est le recouvrement radiculaire. C'est-àdire une résolu on complète du défaut avec une profondeur de sondage minimale après traitement et un rendu esthé que qui est le résultat d'un mariage complet de la couleur et de la texture des ssus traités avec les ssus adjacents. Le pronos c de recouvrement de ce type de défaut ssulaire est défini comme la probabilité d'obtenir le recouvrement de la racine exposée et la prédic on de son évolu on future après la chirurgie. Les facteurs pronos ques désignent les caractéris ques d'un pa ent par culier qui peuvent être u lisés pour prédire avec plus de précision le résultat final. L'an cipa on du pronos c de recouvrement radiculaire est un processus complexe qui doit tenir compte des données d'études fiables et ne peut être déduit à par r de simples considéra ons théoriques. Ces facteurs pronos ques sont mul ples et de différents types. D'ailleurs Pini Prato a dit qu'il est important de souligner que l'inclusion d'une récession donnée dans une classe ne peut pas être absolument l'unique facteur pronos que qui pourrait prédire la quan té de recouvrement radiculaire finale. On se propose alors dans ce e conférence de discuter les différents facteurs pronos ques qui pourraient influencer le résultat du recouvrement des récessions gingivales.

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Parodontologie

L'expansion transversale de la crête alvéolaire. Mohamed Akram Aloui, A. Gouiaa, W. Laaouini, S. Turki L'insuffisance du volume osseux est un obstacle fréquent à la réhabilita on prothé que implanto-portée. Elle peut être le résultat de la résorp on osseuse physiologique post-extrac onnelle , d'une infec on ou d'un trauma sme. Ce e perte se produit le plus souvent au dépend de la cor cale externe. Différentes techniques et matériaux sont u lisés pour reconstruire le volume osseux nécessaire à la mise en place en place implantaire. L'expansion transversale de la crête est l'une de ces techniques, elle est fondée sur la plas cité osseuse obtenue par cor cotomie, permet d'obtenir progressivement une distance intercor cale transversale suffisante pour l'inser on d'un ou plusieurs implants. L'espace crée par l'expansion sagi ale subit une ossifica on spontanée selon un mécanisme similaire à celui observé dans les fractures. Elle est principalement indiqué au maxillaire vue ses qualités plas ques supérieures à celle de la mandibule donnant des taux de succès remarquables. Le protocole chirurgical, les indica ons et les avantages de ce e technique seront discutés à travers des cas cliniques dans ce e présenta on.

Les maladies péri-implantaires. Aslem Gouiaa, A. Aloui, W. Aouini, S. Turki La den sterie implantaire fait actuellement par e intégrante de l'arsenal thérapeu que que l'ensemble des pra ciens se doivent de proposer à leurs pa ents. Elle permet, dans de nombreux cas, de limiter le recours à la prothèse adjointe et d'éviter un délabrement inu le d'éléments dentaires sains. La mise en place des implants abou t à la créa on d'un lien direct os-implant, dénommé ostéo-intégra on, mais aussi à une rela on implanto-gingivale histologiquement différente de la rela on dento-parodontale, il s'agit en effet de ssus cicatriciels avec une capacité de défense face à l'agression bactérienne plus faible que celles des ssus parodontaux. Les réac ons inflammatoires réversibles qui restent localisées aux ssus mous péri-implantaires sont dénommées mucosites, de la même manière que les gingivites désignent les réac ons inflammatoires qui touchent les ssus gingivaux. Lorsque le processus inflammatoire s'étend à l'os sous-jacent, ces a eintes portent le nom de péri-implan te. Autant le passage de la gingivite à la parodon te ne cons tue pas la règle et même certaines gingivites vont rester défini vement à ce stade autant l'évolu on de la mucosite vers la péri-implan te semble presque systéma que en l'absence de prise en charge. L'élément essen el dans le traitement des péri-implan tes est la nécessité d'intervenir le plus précocement possible, il s'agit de thérapeu ques non chirurgicales et chirurgicales. Dans ce e communica on orale, nous allons détailler ces maladies péri-implantaires : les différentes é ologies, leurs facteurs de risques, leurs diagnos cs ainsi que les différents thérapeu ques proposés dans la li érature.

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Parodontologie

Les récessions parodontales: Techniques de recouvrement, indica ons et limites. Ines Zaguia, S. Ben Abdallah, A. Rmida, F. Khanfir, MS Khalfi, F. Ben Amor La récession parodontale est considérée comme étant mul factorielle. Les facteurs déclenchants agissent sur une zone anatomique vulnérable donnant en conséquence un déplacement apical de la gencive marginale. Dans certaines situa ons, le traitement non chirurgical ciblé de l'é ologie est suffisant. Cependant, dans d'autres situa ons, le traitement chirurgical est envisagé. Le recouvrement des récessions ssulaires marginales reste un challenge thérapeu que majeur face aux demandes esthé ques et fonc onnelles des pa ents. Devant toute récession parodontale un recouvrement radiculaire complet cons tue le résultat final op mal qui n'est pas toujours réalisable. Dans le domaine du recouvrement radiculaire, plusieurs techniques ont été décrites. Cependant, la prévisibilité des résultats obtenus dépend de plusieurs facteurs liés au pa ent, au défaut gingival, à son environnement muco-gingival, ainsi qu'à la procédure chirurgicale choisie. L'ensemble de ces paramètres peuvent influencer les résultats cliniques et doivent par conséquent être pris en considéra on.

La greffe épithélio-conjonc ve: Intérêt dans la ges on des altéra ons mucogingivales. Maroua M'barek, W. Nasri, N. Naija, T. Mhamdi, R. M'barek La greffe épithélio-conjonc ve (GEC) a été qualifiée de libre à l'origine, par opposi on aux techniques usuelles de greffes pédiculées. Dès 1904, Younger a eu l'idée originale de prélever un greffon gingival en distal de la troisième molaire de son pa ent pour le transplanter sur une canine dénudée. Il faudra a endre Bjorn en 1963 pour que ces autogreffes à prélèvements pala n ou tubérositaire intéressent les parodon stes. Mais, c'est avec Nabers, trois ans plus tard, qu'une descrip on détaillée de ce e technique a été proposée. Plusieurs auteurs se sont ensuite succédé pour apporter des modifica ons. Aujourd'hui, l'évolu on des techniques de la chirurgie plas que parodontale, l'esthé que et la recherche du confort post-opératoire du pa ent, nous amènent à s'interroger sur l'intérêt de ce e technique. Cependant, la GEC garde encore un nombre non négligeable d'indica ons grâce à sa fiabilité, la prévisibilité des résultats clinique qu'elle offre et la stabilité dans le temps. L'augmenta on du ssu kéra nisé s'agit là de la principale indica on.

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Parodontologie

Défi esthé que et implant unitaire dans le secteur antérieur. Nadhir Kaabi, Z. Ben Guiza, R. M'barek Le remplacement d'une dent antérieure représente un défi esthé que majeur à l'heure actuelle. Les restaura ons implantaires unitaires occupent une place centrale dans l'arsenal thérapeu que de l'implantologie pour assurer l'intégrité des arcades dentaires, rétablir la fonc on et, notamment l'esthé que. Le posi onnement tridimensionnel de l'implant dans le secteur antérieur revêt une importance capitale pour le résultat final ; il obéit à des règles très précises, très strictes et ne peut se contenter d'un contexte anatomique défavorable (proximité et dimension du canal naso-pala n, la finesse ou l'absence de la cor cale externe ainsi que la perte osseuse horizontale et ver cale…) sans s'exposer des risques d'échecs thérapeu que. Ces impéra fs jus fient souvent la nécessité de réaménager fréquemment les ssus durs ou mous en ayant recours aux différentes techniques d augmenta ons et de régénéra on osseuse ainsi que celles de la chirurgie plas que parodontale. Le succès dépend de la prise en compte de nombreux facteurs lors de la phase

La greffe de ssu conjonc f en chirurgie plas que parodontale et implantaire. Nedra Naija, W. Nasri, M. M'barek, A. Bouslama, R. M'barek La chirurgie plas que parodontale a connu une évolu on de ses techniques afin de garan r un recouvrement radiculaire maximal tout en privilégiant une esthé que op male. C'est d'ailleurs dans ce sens que le greffon de ssu conjonc f enfoui a peu à peu remplacé le greffon épithélio-conjonc f car celui-ci était jugé inesthé que. Ce greffon prélevé le plus souvent à par r du palais est associé à des lambeaux tractés coronairement ou latéralement. Le lambeau déplacé coronairement associé à un greffon de conjonc f enfoui reste à ce jour un « gold standard » dans le recouvrement radiculaire. La greffe de conjonc f trouve également son indica on dans l'augmenta on de gencive kéra nisée et l'aménagement des ssus mous péri-implantaires. Dans ce travail et à travers des cas cliniques, nous allons exposer les différentes indica ons de la greffe de ssu conjonc f ainsi que l'évolu on des techniques qui lui sont associées.

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Orthopédie Dento-Faciale

Prévenir et traiter les effets indésirables des traitements orthodon ques. Sana Hannachi, I. Dallel, S. Tobji, A. Ben Amor, M.B. Kha ech Plusieurs effets indésirables du traitement orthodon ques peuvent compliquer la rela on orthodon stepa ent ainsi qu'altérer et comprome re le bénéfice établi par ce e thérapeu que Ces effets peuvent être reliés au pa ent ou au pra cien Certains ne sont complètement élucidés, comme la résorp on radiculaire, d'autres sont associés au traitement orthodon que sans preuves tangibles. Le traitement orthodon que , comme tout autre traitement , peut être associé avec des effet indésirables . La connaissance de ces effets indésirables est indispensable pour l'orthodon ste ainsi que pour le candidat au traitement orthodon que. L'obten on d'un consentement éclairé du pa ent est aussi importante que l'exécu on du plan de traitement

Rôle du traitement des habitudes néfastes dans la préven on des malocclusions. Joseph Ghoubril

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Orthopédie Dento-Faciale

Traitement ortho-chirurgical de la classe II squele que. Mourad Khemiri, I. Dallel, S. Hannachi, S. Tobji, A. Ben Amor La classe II squele que est définie par un décalage sagi al lié soit à une promaxillie soit à une rétromandibulie soit à la présence des deux. La mission de l'associa on orthodon e-chirurgie orthogna que est de rétablir des fonc ons et un équilibre dento-facial perturbés par l'existence d'une dysmorphose sévère. Le recours au traitement chirurgical ne doit pas et ne peut pas être une solu on systéma que pour les traitements orthodon ques de l'adulte, ni comme un dernier recours en cas d'échec de la thérapeu que mécanique. La Correc on des cas de classe II dits ortho-chirurgicaux représente un défi thérapeu que tant pour l'orthodon ste que pour le chirurgien. Les meilleurs résultats esthé ques et fonc onnels exigent un travail d'équipe entre ces deux spécialistes qui devront collaborer ensemble dans un respect mutuel et une compréhension réciproque des compétences professionnelles de chaque spécialité. Le rôle de l'orthodon ste dans ce contexte s'étend du début à la fin de traitement. Il intervient dans le diagnos c et l'élabora on de la démarche thérapeu que

La génioplas e fonc onnelle précoce. Anice Necibi, I. Dallel, S. Tobji, A. Ben Amor La génioplas e, habituellement pra quée en fin de croissance, isolée ou associée à d'autres ostéotomies est validée pour traiter l'excès ver cal. Le traitement des adolescents en cours de croissance souffrants de troubles de la ven la on suite a une incompétence labiale associée à un excès du sens ver cal représente un véritable challenge non seulement pour l'orthodon ste mais aussi pour l'ORL. La génioplas e fonc onnelle précoce consiste en une avancée et une éléva on de la région génienne, elle est pra quée comme préconisé par Delaire à la fin du traitement orthodon que, avant la fin de la croissance pubertaire. Le propos de ce travail est de savoir si la génioplas e fonc onnelle précoce associée à l'orthodon e chez les pa ents à croissance mandibulaire ver cale, présente, outre un intérêt esthé que et de stabilité orthodon que, un intérêt dans la prise en charge pluridisciplinaire de la ven la on orale.

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Orthopédie Dento-Faciale

La technique DAC en orthodon e. Rahma Ayari, E. Hassouna, I. Dallel, S. Tobji, A. Ben Amor L'approche thérapeu que vise la correc on de la malocclusion de classe II, 1 et 2 d'angle sans extrac ons orthodon ques ni recours à auxiliaires extra-oraux : la correc on dento-alvéolaire des rapports de classe II est corrigée dans le même temps et favorise la correc on squele que. Ainsi, il s'agit d'une « pseudo-distalisa on molaire », puisque c'est grâce à l'effet orthopédique obtenu de propulsion et croissance mandibulaire que les rapports de classe II sont corrigés. La thérapeu que peut être mise en place chez l'enfant, l'adolescent et l'adulte, et permet la correc on rapide en ce qui concerne la correc on dento-alvéolaire et réponse mandibulaire. En moyenne, la malocclusion est corrigée en 10 semaines, dépendant de l'amplitude de la correc on nécessaire. La réponse mandibulaire est d'autant plus significa ve si le pa ent présente encore du poten el de croissance. Dans ce travail; on va decrir la technique DAC tout en presentant les etapes de traitement ; les indica ons ; les contre indica ons et les avantages de ce e techniques par rapport aux autres techniques. Une illustra on Clinique a propos de ce e technique sera en conclusion de notre travail.

Extrac on d'une incisive mandibulaire en orthodon e: Une approche thérapeu que peu commune. Meriam Nahdi, S. Tobji, I. Dallel, A. Ben Amor Extraire une incisive mandibulaire est une approche thérapeu que qui fait débat, depuis quelques dizaines d'années, dans le monde de l'orthodon e. Ce e décision que nous pouvons qualifier d'atypique a toujours été décrite comme un traitement de compromis des malocclusions à cause des nombreuses difficultés rencontrées lors de ce type de traitements : un overjet et un overbite augmentés, la réouverture d'espace, la version mésiale des canines mandibulaires, la non coïncidence des milieux inter-incisifs… L'objec f de ce travail est de répondre aux trois ques ons suivantes à travers des cas cliniques traités dans le service d'orthopédie Dento-Faciale de Monas r : Quelles sont les indica ons et les contres indica on de l'extrac on de l'incisive mandibulaire ? Quels sont les effets de ce type d'extrac on atypique ? Et quels sont les facteurs favorisants le succès d'un traitement orthodon que par extrac on d'une incisive mandibulaire ?

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Orthopédie Dento-Faciale

L'extrac on d'une incisive inférieure en orthodon e: Quand et Pourquoi ? Hassen Dakhlaoui, R. Ben El Kahla, H. Gma , M. Nasfi, A. Zinelabidine, A. Boughzala En pra que orthodon que, le compromis thérapeu que peut être une alterna ve intéressante dans certaines situa ons par culières. Dans ce cadre, l'extrac on d'une incisive inférieure est un choix de compromis et extraire une incisive mandibulaire est une procédure qui a toujours été controversée et considérée comme atypique. Néanmoins, u lisée à bon escient et à travers un arbre décisionnel organisé, elle s'avère être une possibilité de traitement efficace surtout dans les cas de dysharmonie dento-dentaire par excès mandibulaire. Et même si certains auteurs considèrent les résultats esthé ques après ce type d'extrac on comme inesthé que en raison de la non concordance des milieux inter-incisifs, beaucoup d'autres auteurs considèrent ces traitements comme une réussite à condi on de bien indiquer quand extraire une incisive mandibulaire et quelle incisive extraire. À travers ce travail, nous détaillerons les différentes indica on de l'extrac on d'une incisive inférieure en orthodon e et les différents critères perme ant le choix de la dent à extraire.

Approche ortho-chirurgicale des asymétries mandibulaires. Elyes Hassouna, I. Dallel, I. Gabsi, S. Tobji, A. Ben Amor L'asymétrie mandibulaire est une anomalie squele que du sens transversal et se caractérise par une différence de morphologie ou de posi on des structures droites et gauches. En l'absence de préjudice esthé que et fonc onnel, la dissymétrie est considérée comme physiologique et n'est pas traitée. Les asymétries plus sévères sont des anomalies complexes dont l'impact sur l'élabora on du plan de traitement est majeur. Elle est d'é ologie mul factorielle, elle peut être la cause : - D'une anomalie de dimension, de forme ou de volume de la mandibule. -D'une asymétrie de la base du crane qui engendre une implanta on asymétrique de la mandibule. Face à la variété clinique des asymétries, le choix de la solu on thérapeu que, qu'elle que soit orthodon que ou chirurgicale, doit se faire au cas par cas selon les données cliniques et radiologiques. Nous allons se focaliser dans ce travail sur la prise en charge ortho-chirurgicale de ce e dysmorphose qui va être illustrée par des cas cliniques traités dans notre service d'orthopédie dento-faciale de Monas r.

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Endodon e

Op miser la désinfec on endodon que. Amira Kikly L'objec f principal du traitement endodon que d'une dent infectée est d'éliminer les microorganismes qui colonisent le réseau canalaire. Ce e désinfec on repose essen ellement sur une prépara on chimique et mécanique. En effet, les limites des instruments endodon ques sont palliées par les solu ons d'irriga on. A l'heure actuelle, aucun des produits présents sur le marché ne peut répondre à toutes les qualités requises de l'irrigant idéal. Ainsi, l'associa on de plusieurs solu ons s'impose afin d'op miser le ne oyage et la désinfec on. L'hypochlorite de sodium demeure jusqu'à présent l'irrigant de référence en endodon e. Il a une ac on dissolvante sur les ssus nécrosés et un pouvoir an sep que qui a été largement démontré. Cependant, à lui seul, il n'a pas de pouvoir sur le contenu minéral et doit être ainsi complété par un chélateur à base d'EDTA (Acide éthylène diamine-tétracé que). Ce e irriga on peut être complétée par la mise en place d'une médica on canalaire en inter-séance à visée an sep que et réparatrice. Parmi les spécialités proposées dans ce cadre, l'hydroxyde de calcium trouve toute sa place en endodon e pour son effet bactéricide conféré par son pH alcalin et sa capacité biologique de répara on et de reminéralisa on. Il agit par un mécanisme chimique impliquant la libéra on des ions hydroxyles (OH-) qui entrainent une altéra on de la membrane cytoplasmique, une suppression de l'ac vité enzyma que des bactéries et une inhibi on de la réplica on de l'ADN. Ce e médica on ne peut être u lisée qu'après un parage canalaire avec une irriga on suffisante et ne se subs tue pas à ces étapes. Ce travail a pour objec f de présenter les différents produits u lisés ainsi que les paramètres à respecter afin d'obtenir une désinfec on endodon que op male et propose les différentes approches thérapeu ques en fonc on des différentes situa ons cliniques.

La régénéra on endodon que: Revue systéma que de la li érature. Mayada Jemâa, S. Ben Khalifa, H. Ouertani, L. Bhouri, S. Marouane, M.B Kha ech La procédure d'apexifica on des dents permanentes immatures (DPI) nécrosées a longtemps été considérée comme le traitement de choix. Ce e thérapeu que a prouvé son efficacité dans l'induc on de la fermeture du foramen apical mais reste incapable de s muler le développement radiculaire. La revascularisa on pulpaire est un traitement alterna f assez récent qui se base sur des principes biologiques capables de promouvoir la matura on radiculaire. La colonisa on du canal de la DPI par des cellules souches de la papille apicale est pour le moment l'hypothèse thérapeu que la plus probable. Ces cellules souches sont suscep bles de recoloniser un canal lorsque ce e papille est désorganisée avec une lime endodon que passée au-delà de l'apex. L'objec f de ce e revue systéma que de la li érature est de présenter les différents protocoles opératoires de revascularisa on pulpaire abordés dans la li érature ainsi que leurs résultats cliniques, radiologiques et histologiques. La majorité des ar cles ont montré des résultats favorables en termes de développement radiculaire. Ces résultats doivent être interprétés avec une certaine prudence car il y a une variété de protocoles et des différents paramètres d'évalua on.

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Endodon e

Apport des ciments tricalciques en Endodon e. Emna Hidoussi, H. Sarraj, W. Batbout, N. Zokkar, N. Douki, L. Bhouri Depuis plusieurs années, les ciments à base de silicate de calcium sont de plus en plus u lisés et perme ent d'améliorer le pronos c de certaines thérapeu ques endodon ques. Leur biocompa bilité et leur capacité à régénérer les ssus dentaires sont avérées. Le Mineral Trioxide Aggregate (MTA) et ses dérivés sont les types de ciments au silicate de calcium les plus u lisés. Cependant, plusieurs inconvénients leur sont a ribués : une réac on de prise lente (de l'ordre de plusieurs heures), et une tendance à la décolora on à long terme. De nouveaux ciments d'obtura on endodon que sont apparus sur le marché. Ils font par e de la famille des biocéramiques et possèdent une composi on proche du MTA qui bénéficie d'un bon recul clinique et qui est u lisé en endodon e pour ses performances en termes de biocompa bilité, d'étanchéité et de bioac vité. Ces ciments biocéramiques possèdent de bonnes propriétés (très bonne biocompa bilité, stabilité dimensionnelle, ac vité an microbienne, bioac vité, adhésion à la den ne) et perme ent aisni d'envisager de revoir le concept de l'obtura on canalaire par la technique mono cônes. Ce e technique d'obtura on monocône considérée comme non tridimensionnelle et, jusqu'alors décriée au profit des techniques de compactage de gu a, pourrait de nouveau être envisagée grâce à l'u lisa on des biocéramiques. L'objec f de notre travail est de décrire les caractéris ques de ces nouveaux matériaux et de discuter l'intérêt de ces bioceramiques dans le traitement endodon que.

Intérêt du laser au cours de l'irriga on endodon que: Revue systéma que de la li érature. Habib Hajri, N. Zokkar, M. Jemaa Introduc on : Le but de ce e revue systéma que est de discuter l'intérêt de l'u lisa on du laser au cours de l'irriga on endodon que et comparer l'efficacité de l'irriga on endodon que conven onnelle avec celle associée au laser. Matériels et méthodes : Une recherche bibliographique a été effectuée sur la base de données « MEDLINE » via l'interface « PubMed » en combinant les mots-clés MeSH suivants : « Laser » ; « Endodon cs » ; « Root canal irrigant » et « therapeu c irriga on ». Une grille de lecture a été conçue pour extraire les données rela ves à la ques on de recherche. Après sélec on des ar cles, les données ont été extraites et analysées. Résultats : 20 ar cles sur 84 répondaient aux critères d'inclusion. 19 sont des études in vitro alors qu'un seul ar cle est un essai contrôlé randomisé. Ces études ont choisi différents critères pour juger l'efficacité de l'irriga on ac vée par le Laser tels que : la charge bactérienne, l'élimina on du smear layer ; l'élimina on des débris endocanalaires, l'élimina on de l'hydroxyde de calcium préalablement mis dans le canal, la pénétra on de l'irrigant jusqu'à la longueur de travail ou dans les canaux latéraux … Conclusion : Les effets posi fs du laser au cours de l'irriga on ont été rapportés mais des conclusions ne pourraient pas être rées vu le niveau de preuve modéré. Des études cliniques devraient être menées pour confirmer les différentes constata ons.

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Endodon e

La mise en forme en toute sécurité des canaux courbes. Mohamed Aziz Belgacem, M.B. Annabi, N. Aguir, L. Bhouri L'objec f d'une thérapeu que endodon que est l'élimina on du ssu pulpaire vivant ou nécro que avec une désinfec on rigoureuse et une mise en forme appropriées, suivie d'une obtura on hermé que tridimensionnelle du système canalaire a la longueur de travail. Mais avant d'entreprendre un traitement endodon que et plus encore dans le cas de prépara on de canaux courbes dont leur traitement présente un challenge pour chaque clinicien , il est indispensable de connaître la configura on canalaire que nous pourrons rencontrer à travers une lecture minu euse de la radio préopératoire tout en es mant le degré de courbure radiculaire .Cependant la radiographie conven onnelle nous montre seulement les courbures dans le sens mesio-distal mais pas les courbure dans le sens ves bulolingual qu'il ne faut pas négliger non plus . La prise en charge de ces dents doit débuter par une cavité d'accès a quatre parois en dépouille en éliminant toute contrainte coronaire suivie par une négocia on ini ale en créant « un glide path » con nue de l'entré de l'orifice jusqu'au terminus à l'aide des limes manuelles pré-courbées en acier inoxydable 10, 15,20. Il est aussi conseillé d'u liser les diamètre intermédiaire tel que les limes n°12 et 17 .On peut aussi u liser les systèmes mécanisés de « glide path » en Nikel tane . La mise en forme sera réalisée tout en respectant la configura on ini ale du canal afin d'éviter les accidents de parcours comme les perfora ons, les butées ou les fractures instrumentales surtout dans les derniers millimètres apicaux ce qui peut laisser le canal sans prépara on et désinfec on et mener à la persistance de la pathologie et comprome ra le pronos c du traitement. Dans notre travail nous allons présenter le protocole de mise en forme des canaux courbes a travers des cas cliniques réalisés dans le service d'odontologie conservatrice et d'endodon e de Monas r.

Reac onary and repara ve den n forma on a er pulp capping: Hydrogel vs Dycal. Akram Njeh, A. Bouguezzi, S. Simon, Berdal A, Goldberg M The aim of this study was to evaluate and compare the effects of two direct capping agents on pulp ssue reac ons: Hydrogel (a bovine serum albumin (BSA)/glutaraldehyde,) and Dycal (a calcium hydroxide-based capping agent). In 6-week-old male Sprague–Dawley rats, occlusal cavi es were drilled in the first maxillary molars, and the pulps were exposed. In one of the groups, 24 right molars were capped with Hydrogel (G1), whereas in the other group 24 M were capped with Dycal (G2). A er 1 to 4 weeks, the rats were anaesthe zed intraperitoneally (six rats per group) and perfused intracardiacally with 4 % paraformaldehyde fixa ve. Maxillary molar's blocks were demineralized with a 4.13 % EDTA solu on, embedded in paraffin, and the sec ons were histologically stained. Measurements of the thickness of reac onary den n and area of inflamma on were measured with ImageJ so ware. One week a er Dycal capping, a sta s cally significant large number of aggregates of pulp cells enlightened pulpal inflamma on compared to Hydrogel. At 2–3 weeks, reac onary den n forma on was increased at the periphery of the pulp chamber. A er 4 weeks, a den nal bridge sealed par ally the pulp exposure, while tunnel defects persis ng across repara ve osteoden n.

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Pluridisciplinaire

Percep on de la qualité des méthodes pédagogiques par les étudiants en médecine dentaire. Mehdi Khemiss Les méthodes pédagogiques u lisées en sciences médicales ne cessent d'évoluer. Pour iden fier l'implica on des étudiants dans leur forma on, une étude de leur percep on vis-à-vis des différentes méthodes pédagogiques est indispensable. L'objec f de ce e étude était d'étudier la percep on des étudiants en médecine dentaire vis-à-vis des différentes méthodes pédagogiques offertes par la faculté. Pour ce faire, une étude transversale et descrip ve a été menée auprès des étudiants en 6ème année de la faculté durant l'année 2017/2018. Les données ont été collectées grâce à un ques onnaire. Sur les 240 internes inscrits, 120 ont répondu au ques onnaire. Les étudiants de la faculté se considèrent comme des apprenants par ellement ac fs et ils jugent leur forma on « sa sfaisante ». Ils se disent par ellement impliqués dans les cours magistraux et les travaux dirigés. Concernant les travaux pra ques, ils perme ent une implica on par elle des étudiants dans leur forma on et une assimila on par elle de leurs cours. Enfin, les stages cliniques sont bénéfiques mais ne perme ent pas une pra que indépendante. Ce e étude montre que les étudiants sont intéressés par leurs études en médecine dentaire. Cependant, ces derniers cri quent les méthodes d'enseignement u lisées qui présentent une certaine passivité. Par conséquent, l'instaura on de méthodes pédagogiques ac ves centrées vers l'apprenant pourrait améliorer la forma on des futurs médecins den stes.

L'anatomie du fondamental à la clinique en chirurgie orale: Actualités. Faten Khanfir, I Zaguia, M. Mlouka, MS Khalfi, F. Ben Amor La chirurgie orale appelée à tort « pe te chirurgie » est un art en constante évolu on, grâce aux nouvelles techniques qui apportent plus de précision dans le geste et de sécurité du pa ent. De ce fait une maitrise de l'anatomie de la cavité orale est indispensable pour le chirurgien-den ste qui se doit de connaitre les différents éléments à proximités des sites chirurgicaux. En effet selon la région concernée lors d'un acte de chirurgie orale, le risque est de léser une structure vasculaire majeure dont le contrôle de l'hémorragie peut s'avérer difficile voire impossible, ou encore une structure nerveuse majeure, occasionnant des préjudices irréversibles. ce travail comporte deux volets : le premier tente de faire le point sur les données récentes de la science anatomique en se concentrant sur les études réalisées au sein du laboratoire d'anatomie à la faculté de Médecine Dentaire de Monas r à par r de 100 cônes beams des pa ents tunisiens afin analyser la fréquence , la situa on de trois structures anatomiques qui peuvent entraver la réussite d'une chirurgie orale à savoir le canal incisif maxillaire ,le canal grand pala n et le canal lingual le deuxième volet quant à lui viendra compléter le 1 er en comparant les résultats trouvés avec la revue de la li érature et en discutant les différentes alterna ves quand à l'évitement des obstacles anatomiques étudiés

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VENDREDI 26 AVRIL 2019 APRES-MIDI Pluridisciplinaire

Rôle du médecin-den ste lors d'une catastrophe de masse. Jihen Gharbi, A. Banasr, M. Belgith, N. Frih L'iden fica on des vic mes après une catastrophe est une nécessité légale mais aussi morale. Lorsqu'une catastrophe se produit, il est impéra f de procéder à l'iden fica on afin d'éviter la situa on de corps non iden fiés ou disparus. Sans iden fica on, les complica ons juridiques sont nombreuses. Règlement de succession, versements de pensions d'assurance, et remariage ne peuvent intervenir qu'après déclara on du décès des vic mes. Mais ce e iden fica on est avant tout une nécessité sociale et humaine. Au cours de l'histoire, l'odontologie légale eut l'occasion de prouver à de nombreuses reprises son efficacité en ma ère d'iden fica on des vic mes de catastrophes de masse. La reconnaissance simple est en effet dans la plupart des cas impossible, par la violence des chocs et l'importance des dégâts subis par les cadavres. Dans ce cadre, les médecins den stes légistes de la Tunisie ont joué un rôle capital lors de la procédure d'iden fica on des vic mes de l'a entat de Sousse en Juin 2015. Dans ce travail, on propose de montrer la démarche et les méthodes u lisées pour abou r à l'iden fica on des vic mes de ce e catastrophe.

Profil épidémiologique des dysfonc ons. Hanen Ben Khelifa, R. Chebbi, S. Zeghdène, M. Dhidah Les désordres temporomandibulaires (DTM) sont fréquemment rencontrés en pra que clinique quo dienne. Ils regroupent un ensemble de troubles d'expression extrêmement variée qui rendent leur interpréta on assez complexe. Par ailleurs, la prévalence de DTM au sein de la popula on générale reste un sujet de débat. Plusieurs études concernant les caractéris ques des DTM ont été menées auprès de différentes popula ons. Toutefois, aucune étude évaluant les caractéris ques des DTM dans la popula on tunisienne n'a été réalisée jusqu'à nos jours. Ainsi, on se propose dans ce travail d'étudier, à travers une enquête rétrospec ve menée auprès de 550 pa ents suivis au sein du service d'explora on fonc onnelle, douleurs et dysfonc ons orofaciales de la clinique hospitalo-universitaire de médecine dentaire de Monas r, les caractéris ques des DTM chez ce e popula on (profil sociodémogaphique, types de dysfonc ons, signes et symptômes...).

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SAMEDI 27 AVRIL 2019 APRES-MIDI

Odontologie Pédiatrique et Préven on

Les retards d'érup on des dents permanentes: E ologies, diagnos c et prise en charge. Yamina Elelmi, F. Chouchène, A. Béji, F. Masmoudi, A. Baaziz, F. Maatouk, H. Ghedira L'érup on dentaire est un processus localisé, symétrique et programmé dans le temps. L'érup on « normale »des dents permanentes se fait suivant un ordre chronologique déterminé. Cet ordre peut être perturbé et entrainer comme conséquence des érup ons précoces ou des érup ons retardées. L'origine de ces désordres peut etre d'origine locale, systémique ou géné que . A travers quelques cas cliniques on se propose dans ce travail d'expliquer les é ologies des retards d'érup on, leurs diagnos cs et les différentes thérapeu ques de prise en charge de ces désordres.

Pédodon e: Au-delà de l'esthé que. Farah Chouchène, Y. Elelmi, F. Masmoudi, A. Baaziz, F. Maatouk, H. Ghedira Chez l'enfant ou l'adolescent, face à une anomalie siégeant dans le secteur antérieur, la nécessité d'une interven on s'impose dans la plupart des cas, à des âges où l'être humain se construit et où le regard des autres peut se révéler destructeur. Les répercussions psychologiques de ces a eintes peuvent parfois être bien plus profondes qu'elles ne le laissent transparaître. La réhabilita on esthé que n'est pas à prendre à la légère car elle représente une véritable doléance que ce soit de la part des enfants que celle des parents. Aujourd'hui, nous disposons d'un arsenal thérapeu que micro-invasif perme ant de prendre en charge, des défauts amélaires variés en respectant le gradient thérapeu que. Néanmoins, dans les cas d'a eintes par culièrement sévères ou lorsque les résultats sont jugés insuffisants avec des thérapeu ques ultraconservatrices, des traitements plus invasifs pourront perme re de redonner le sourire à nos jeunes pa ents. Dans ce travail, nous détaillerons quelques techniques, applicables en une séance ou plusieurs séances, perme ant de restaurer le sourire de l'enfant ou de l'adolescent.

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SAMEDI 27 AVRIL 2019 APRES-MIDI

Odontologie Pédiatrique et Préven on

La mère et l'enfant: La télépathie de l'anxiété. Imène Jazi, B. Jemmali, M. Larbi, J. Zaroui, I. Gharbi L'anxiété chez les pa ents pendant le traitement dentaire reste l'un des plus grands défis rencontrés par les den stes, considérant qu'il entrave la mise en place des procédures cliniques. Ce e situa on peut conduire les pa ents à ne plus se présenter ou arrêter le traitement, qui finit généralement par aggraver leur état de santé bucco-dentaire. En par culier, au cours de la prise en charge de l'enfant, l'anxiété a toujours été l'un des plus grands obstacles rencontrés par l'odontopédiatre. Une enquête à visée descrip ve et analy que a été réalisée sur un échan llon de 360 couples (mère/enfant) vus à la consulta on d'Odontologie Pédiatrique au CHU la Rabta. Une évalua on a été faite, le degré d'anxiété de l'enfant et celui de la mère, vis-à-vis des soins dentaires, lors de la première consulta on et en cours de traitement de l'enfant, en fonc on de différents paramètres (âge de l'enfant, traitements dentaires antérieurs, âge de la mère, niveau socio-économique…). Une rela on significa ve entre l'anxiété de la mère et celle de l'enfant a été démontrée à la fin de ce e étude. Ce e anxiété se fait par télépathie…

L'approche mul disciplinaire de l'apnée de sommeil chez l'enfant: A propos d'un cas clinique. Selsebil Laajimi, M. Khemiri, S. Tobji, F. Masmoudi, A. Baaziz, H. Ghedira, F. Maatouk Les troubles respiratoires de l'enfant cons tuent un problème dont on entend régulièrement parler (asthme, allergies). Cependant, les troubles respiratoires de l'enfant durant son sommeil sont plus méconnus et souses més. Difficile en effet de dépister un problème la nuit ! Le sommeil est pourtant un paramètre de santé majeur à surveiller, en effet, l'apnée de sommeil chez l'enfant est un trouble respiratoire, dont la prévalence est es mée entre 1.2 et 5.7% et qui en l'absence de traitement, peut entraîner des complica ons médicales sévères. Sa prise en charge mul disciplinaire a été décrite dans la li érature et différentes op ons thérapeu ques ont été proposées. Les professionnels de santé de l'enfant, parmi lesquels les pédiatres, les odontologistes pédiatriques et les orthodon stes, sont encouragés à iden fier les facteurs de risques et à évaluer les symptômes du SAHOS afin d'ini er une prise en charge mul disciplinaire précoce. Selon l'é ologie et la symptomatologie, une stratégie thérapeu que est ainsi définie par les spécialistes concernés.

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SAMEDI 27 AVRIL 2019 APRES-MIDI

Odontologie Pédiatrique et Préven on

Hypominéralisa on molaire et incisive (MIH): Par cularités de la prise en charge en odontologie pédiatrique. Leila Cherni, F. Masmoudi, H. Ghedira, F. Maatouk L'hypominéralisa on molaire et incisive (MIH) cons tue un défaut d'origine systémique a eignant au moins une première molaire permanente associé ou non à une a einte des incisives permanentes. Sa prévalence dans la li érature varie entre 3 et 40 % selon les études interna onales. L'a einte des deuxièmes molaires déciduales ou temporaires ainsi que l'a einte de la pointe cuspidienne de la canine permanente ont été également reportées dans la li érature. Les é ologies ne sont pas encore clairement définies mais font intervenir de mul ples facteurs notamment : des maladies de la pe te enfance, la prise d'an bio ques, l'exposi on à des polluants environnementaux, des pathologies chroniques. L'émail hypominéralisé présente des zones de porosité de degrés variables. Les défauts peuvent se présenter sous forme d'opacités ou de dysplasies plus sévères allant jusqu'à des pertes de substances importantes avec des répercussions à la fois esthé ques et fonc onnelles. La présence de MIH n'est pas sans conséquences pour les soins. Elle est à l'origine d'une hypersensibilité qui génère un contrôle de plaque déficient favorisant le développement de lésions carieuses. Les dents a eintes sont également plus réfractaires aux anesthésies locales en raison d'une inflamma on pulpaire chronique causée elle-même par la porosité de l'émail. Par ailleurs, les restaura ons réalisées sur les dents a eintes de MIH ont une durée de vie réduite : ceci est dû principalement à l'adhésion plus difficile à l'émail a eint. Dans ce travail, nous exposerons les par cularités et les difficultés de la prise en charge de l'hypominéralisa on molaire et incisive ainsi que les différentes solu ons thérapeu ques actuelles.

La revascularisa on: Une thérapeu que alterna ve pour le traitement des dents permanentes immatures nécrosés. Marwa Cha , L. Cherni, F. Masmoudi, H. Ghedira La régénéra on pulpaire est un domaine en pleine croissance. La revascularisa on est une nouvelle méthode de traitement des dents permanentes immatures nécrosées. Elle dépend de la capacité de différencia on des cellules souches de la pulpe résiduelle et des cellules souches apicales et parodontales. Ces cellules ont la capacité de générer un ssu conjonc f vivant, hautement vascularisé. Celui-ci est capable de coloniser le canal. La revascularisa on est une nouvelle méthode de traitement des dents permanentes immatures nécrosées. D'autres procédures ont été appliquées pour ces dents, en u lisant l'hydroxyde de calcium, la Bioden ne ou le MTA pour réaliser une barrière apicale ar ficielle. Cependant, la revascularisa on pulpaire permet de s muler le développement apical, la matura on radiculaire de dents immatures et l'augmenta on de l'épaisseur des parois radiculaires.

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Odontologie Pédiatrique et Préven on

L'amélogenèse imparfaite chez l'enfant: Ges on esthé que et fonc onnelle. Amira Essari, I. Gharbi, M.B. Kha ech Les amélogenèses imparfaites sont des anomalies du développement affectant la structure et l'apparence clinique de l'émail de toutes les dents temporaires et/ou permanentes. Elles peuvent présenter des signes cliniques variés pouvant dérouter les pra ciens dans leur prise en charge. Or, plus le diagnos c est précoce, meilleur est le résultat. Le traitement vise à rétablir l'esthé que et à maintenir les fonc ons mas catoires et phoné ques ainsi que la longueur d'arcade et la dimension ver cale d'occlusion. Les autres objec fs sont de prévenir un éventuel trauma sme psychologique dû à l'absence des dents et à l'appari on d'habitudes néfastes tels que l'interposi on de la langue entre les dents, le main en d'une déglu on infan le… Nous présentons dans ce travail le cas d'une pa ente âgée de 8 ans, venant consulter au service d'Odontologie Pédiatrique à l'EPS LA RABTA, a einte d'une amélogenèse imparfaite préjudiciable d'un point de vue esthé que et fonc onnel. Les étapes de la prise en charge pluridisciplinaire seront détaillées.

Etat bucco-dentaire des enfants hospitalisés en Neuro-pédiatrie: Enquête transversale descrip ve. Imen Bourmeche, F. Masmoudi, W. Ghorbel Différentes études scien fiques dans le monde ont montré que les sujets avec des altéra ons de l'état général sont plus suscep bles à la maladie carieuse. Les enfants présentant des maladies neurologiques ont plus de facteurs de risques. D'abord, ces enfants auraient un mauvais contrôle de l'hygiène orale soit à cause de leurs maladies qui affectent, souvent, la motricité les empêchant de pra quer d'une façon convenable et régulière le brossage dentaire, ou bien par la négligence de la cavité orale étant donné l'état général demandant plus d'a en on. Ensuite, les médicaments pris par ses enfants sur de longues durées comme les sirops sucrés et les médicaments causant la sécheresse buccale sont incriminés dans l'appari on des caries dentaires. Enfin, la négligence des caries déjà présentes soit par manque de conscience sur l'importance du traitement dentaire soit à cause de la difficulté de la prise en charge de certains enfants peu coopérants. La présente étude aurait pour objec f, d'évaluer l'état bucco-dentaire des enfants hospitalisés au sein du service de Neurologie de l'enfant et adolescent de l'hôpital universitaire Hédi Chaker Sfax. Egalement elle aurait pour but de mo ver et d'informer toutes les personnes impliquées sur l'importance de la santé buccale chez ces enfants à états de santé spécifiques.

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Apport des technologies numériques et de la CFAO en prothèse fixée. Nouha M'ghirbi, R. Dakhli, H. Hajjami La den sterie numérique et tout par culièrement la concep on et la fabrica on assistée par ordinateur (CFAO) pour prothèse conjointe a connu un essor important ces dernières décennies. Le pra cien doit faire face à la mise sur le marché de nouveaux équipements médicaux formant une chaine numérique. Le déploiement des techniques numériques en pra que quo dienne introduit de nouvelles méthodes de travail et, le cas échéant, une réorganisa on complète du cabinet. L'objec f de ce travail est de mieux connaître, dans un premier temps, la chaîne numérique, afin de comprendre sa cons tu on et les implica ons de son u lisa on quo dienne dans l'organisa on du travail au cabinet et au laboratoire. La connaissance des maillons de la chaîne numérique doit perme re au pra cien de mieux u liser ce e mise en œuvre moderne des prothèses conjointes, que ce soit en CFAO directe ou indirecte.

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Les recons tu ons corono-radiculaires esthé ques: Fiabilité clinique. Mohamed Chebil, A. Adli, Z. Fedaoui, M.A. Hadiji, M. Omezzine, B. Harzallah, M. Cherif La recons tu on d'une dent dépulpée est un acte fréquent dans la pra que quo dienne. Elle cons tue la plupart du temps, le préalable à la réalisa on de l'acte prothé que. De même l'évolu on des matériaux adhésifs ainsi que des matériaux céramique a permis une large diffusion des restaura ons céramocéramiques. Si ce type de restaura on offre une translucidité et un biomimé sme élevé, il impose aux pra ciens un mode de recons tu on corono-radiculaire (RCR) adapté qui devra contribuer au résultat esthé que final . Dans ce travail, nous proposons d'aborder les points suivantes : - les exigences esthé ques d'une recons tu on corono-radiculaire, - les différents types de recons tu on corono-radiculaire esthé ques, - les indica ons et les limites ainsi que la fiabilité clinique de chaque type de RCR esthé que.

Qu'en-est-il des bridges en exten on en prothèse implanto-portée ? Ghaida Teffeha, B. Mahjoubi, I. Grira, N. Ayari, A. Amor, N. Douki Les réhabilita ons prothé ques supra implantaires actuelles doivent répondre à plusieurs impéra fs afin de garan r la réussite fonc onnelle, biologique et esthé que de ces restaura ons. Cependant, malgré l'évolu on des techniques et de produits de régénéra ons osseuses, il existe encore certaines situa ons cliniques défavorables s'opposant à l'emplacement idéal implantaire imposant parfois l'u lisa on d'un bridge en extension implanto-porté. Ces bridges sont des prothèses implanto-portées dont l'élément intermédiaire de remplacement se trouve supporté d'un seul côté, il s'agit de restaura ons par culières élaborées en porte à faux. Dans ce travail, nous exposerons, à travers un cas clinique, illustrant un bridge en extension mesiale implantoporté représentant les paramètres à maitriser, afin de favoriser la réussite de ces restaura ons.

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Choix du système céramo-céramique au niveau antérieur en prothèse fixée. Lassaad Karoui, N. M'ghirbi, M. Ben Miled, M. Maaned, H. Hajjami, A. Boughzala, M. Cherif Depuis le début des années 1980, les systèmes céramo-céramiques n'ont cessé d'évoluer et remplacent pe t à pe t les restaura ons céramo-métalliques. L'arrivé de la zircone en den sterie prothé que nous a réellement permis de passer défini vement dans l'ère du céramo-céramique après avoir connu les restaura ons en résine et céramo-métalliques. Ce dernier procédé, toujours d'actualité, présente un large champ d'indica ons (restaura ons scellées, unitaires, plurales, supports de prothèse par elle amovible, bridges et a elles collés), mais aussi des limites dans le domaine de l'esthé que et de la biocompa bilité. Les systèmes céramo-céramiques connaissent un essor mérité depuis plusieurs années. Contrairement aux no ons parfois véhiculées par l'industrie, ces solu ons nouvelles exigent une évolu on des comportements du pra cien comme du prothésiste afin de répondre aux exigences spécifiques de ces nouveaux matériaux. En effet, au cours de notre exercice quo dien, une réflexion sur le choix du système céramo-céramique le plus adéquat à la situa on clinique est nécessaire pour assurer résistance mécanique à long terme, biocompa bilité et biomimé sme pour une esthé que op male. Par le biais de ce travail nous allons étudier les critères de choix des céramiques pour la réalisa on d'une restaura on prothé que antérieure.

Réussir la restaura on de la dent dépulpée support de prothèse fixée. Zied Fedaoui, M. Amara, M. Chebil, M. Ommezzine, D. Hadyaoui, Z. Nouira, B. Harzallah, M. Cherif La réussite et la pérennité de la restaura on esthé que et fonc onnelle d'une dent dépulpée support de prothèse fixée réside dans la bonne décision thérapeu que, le choix raisonné des traitements préprothé ques et la dextérité manuelle du médecin den ste. Après avoir décrit les par cularités de la dent dépulpée et l'influence de la dépulpa on sur l'organe dentaire, les éléments d'un examen clinique spécifique aux dents dépulpées seront détaillés perme ant de me re en évidence les problèmes pouvant être rencontrés. Par la suite, les différents moyens de restaura on préprothé ques et prothé ques ont été évalués de manière à en préciser leurs avantages A la lumière de ces considéra ons, les indica ons, les clés de réussite et le protocole opératoire pour chaque étape du traitement préprothe que et prothé que seront détaillés.

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Power of Mock-up for Aesthe c smile design. Rania Hadhri, M. Jbeniany, Z. Fedaoui, Z. Nouira, D. Hadyaoui, B. Harzallah, M. Cherif A beau ful smile and harmonic facial aesthe cs are a ributes that contribute to the well-being of any pa ent. Smile aesthe cs are related to the form, texture, color, and alignment of the anterior teeth as well as to intraoral so ssues, lips, and facial aesthe cs. An important objec ve of an aesthe c treatment is that the final result should be as close as possible to the pa ent's expecta ons, improving facial aesthe cs and smile. The use of mock-up offers a new perspec ve for diagnosis and treatment plan. In fact, it offers an objec ve and efficient communica on tool among den st, pa ent, and technician meanwhile facilita ng and improving the communica on among them. Through this work we are going to detail the importance of mock up in the daily prac ce certainly for the aesthe c rehabilita on while describing the different techniques of its realiza on.

Evalua on de la sa sfac on des pa ents vis-à-vis des soins prothé ques à la clinique dentaire de Monas r. Rym Kammoun, S. Ghoul-Mazgar Une prise en charge prothé que nécessite l'interven on des médecins den stes pour l'établissement du diagnos c et la réalisa on des soins préprothé ques et prothé ques perme ant de transférer aux prothésistes les informa ons nécessaires à la concep on des prothèses. L'interac on avec les prothésistes se fait à différentes étapes de la concep on prothé que. Le den ste doit aussi assurer le suivi de ces pa ents afin de répondre à leurs éventuelles doléances et assurer la pérennité des prothèses. Toutes ces interac ons entre le pa ent, le médecin den ste, le prothésiste et l'administra on de la clinique dentaire condi onnent la sa sfac on globale vis à vis de la prothèse. Afin d'explorer la sa sfac on des pa ents, une étude transversale évaluant la sa sfac on des pa ents traités pour des soins de prothèses réalisés par des étudiants, des internes, des résidents ou des enseignants à la clinique dentaire de Monas r a été réalisée. L'enquête a été menée au cours de l'année universitaire 2018 / 2019 au près des pa ents ayant fini leurs traitements prothé ques. Les données ont été collectées par un ques onnaire et analysées par le logiciel SPSS. Un manque de sa sfac on générale a été noté par rapport à la dimension administra ve, rela onnelle, technique et logis que.

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Pentoxifylline-tocopherol and clodronate combina on for the preven on and the treatment of osteoradionecrosis of the jaws. Dorsaf Touil, M. Marzouk, Belkacem R, Ouesla Y, Oualha L, Douki N Osteoradionecrosis (ORN) of the jaw is a severe complica on of radiotherapy for head and neck cancer. It's defined as an exposure of a necro c bone that failed to heal within a period of 6 weeks. This condi on can lead to severe morbidity and definitely affects the quality of life of the pa ent. Over the last decades, several therapeu c op ons were considered in the treatment of the ORN, including hyperbaric oxygen, an bio cs, steroids and surgical resec on with reconstruc on. But none of them was considered to be efficient. Recently a new treatment based on the theory of the radio-induced fibrosis has emerged. A combina on of pentoxifylline-tocopherol and clodronate (PENTOCLO protocole) has proven efficacy in the preven on and/or the treatment of ORN of the jaws. The objec ve of this presenta on is to update the recommanda ons of the use of the Pentoclo combina on as a treatment modality in both preven on and treatment of ORN of the jaws. We will be discussing the prescrip on modali es via a 3 cases reports in which pa ents with different stages of ORN of the jaws were treated successfully using the pentoclo protocole. In the second part of the presenta on, we will discuss the results of our systema c review of the li érature (2018) in which the efficacy and the tolerance of this protocole were reviewed.

Laser en implantologie: Complément ou alterna ve des techniques conven onnelles ? Abdella f Chokri, A. Bouguezzi, S. Sioud, H. Henta , J. Selmi La pose d'implants dentaires est devenue aujourd'hui la solu on la plus courante et la plus appropriée pour le traitement des édenta ons. En effet, les perspec ves offertes par l'implantologie cons tuent une véritable révolu on médicale qui repousse les limites du vieillissement. Ce e thérapeu que est de plus en plus développée, et le taux de réussite ne cesse de s'améliorer. Ce e réussite commence bien avant la pose de l'implant par la bonne indica on et la prépara on du site implantaire, se consolide en peropératoire et se poursuit par la suite lors de la phase prothé que et bien après par la prise en charge d'éventuelles complica ons tels que la péri-implan te garan ssant la pérennité de ce e thérapeu que. Les lasers s'inscrivent aujourd'hui naturellement dans l'arsenal thérapeu que du médecin den ste et en par culier dans la thérapeu que implantaire dans ces différentes phases. Toutefois, des controverses sont encore présentes quant à l'apport des lasers en implantologie, et en par culier il n'a pas été démontré de façon indiscutable que ce e assistance se montrait plus apte que les méthodes tradi onnelles, à résoudre tous les problèmes. La réussite d'un traitement par laser demeure cependant condi onnée à l'adéqua on entre le cas clinique, la pose d'une bonne indica on et le choix du matériel laser adapté ; ce qui implique et nécessite une bonne connaissance par le pra cien des modes d'ac on respec fs de chaque laser, ses principales indica ons et ses limites thérapeu ques. Dans ce e communica on, on se propose d'exposer les différents champs d'applica on des lasers en implantologie, les différents paramètres à contrôler et les avantages par rapport aux techniques conven onnelles dans les différentes phases tu traitement implantaire.

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PRF et procédures d'éléva on sinusienne: Quel apport ? Rachid Hammami, W. Hasni, A. Chebbi, NS Ben Messaoud, S. Ben Youssef, A. Boughzela Le PRF (Platelet-Rich Fibrin) est décrit pour la première fois en 2001 par le Dr J. Choukroun et cons tue une évolu on du PRP (Plasma Riche en Plaque es). Il se présente sous la forme d'une fine membrane obtenue après centrifuga on de sang veineux du pa ent. Le PRF ainsi obtenu est une organisa on tridimensionnelle de la matrice de fibrine avec incorpora on de plaque es, de leucocytes, de cytokines, de glycosaminoglycanes et de cellules souches circulantes. L'intérêt de ce e technique est d'obtenir un matériau autologue perme ant d'améliorer le processus de cicatrisa on des ssus mous et durs. Le protocole de mise en œuvre aisé, avec peu de manipula ons, ainsi que le coût réduit sont également des aspects séduisants de ce e technique. Sa composi on riche en facteurs de croissance et ces nombreuses propriétés font du PRF, un biomatériau convoité en chirurgie orale, ingénierie ssulaire, parodontologie, orthodon e, endodon e et implantologie. A travers ce travail nous nous proposons d'étudier les bénéfices apportés par l'u lisa on du PRF comme matériau de comblement sinusien seul ou en associa on lors des procédures d'éléva ons sinusiennes et plus précisément sa capacité à promouvoir une néoforma on osseuse sous le sinus maxillaire et autour les implants, son intérêt dans la ges on des perfora ons de la muqueuse sinusienne ainsi que la fermeture de la fenêtre d'accès latérale.

Régénéra on osseuse guidée en implantologie. Afef Slim, A. Bouguezzi, J. Bagga, A. Chokri, S. Sioud, H. Henta , J. Selmi La perte dentaire s'accompagne d'une cicatrisa on osseuse post-extrac onnelle ou post trauma que qui induit un remodelage osseux. Une résorp on plus ou moins importante apparait selon l'é ologie de l'édentement et sa situa on anatomique, se traduisant par une perte de volume de la crête aussi bien ver cale qu'horizontale. La pose d'implant étant probléma que dans le cas d'os d'une qualité et volume insuffisants, des techniques de reconstruc on osseuse ont été mises en place telles que la greffe d'apposi on, la greffe de sinus li et la fameuse technique de Régénéra on Osseuse Guidée (ROG). L'avènement de ce e technique a révolu onné l'implantologie car elle a rendu possible la pose d'implants dans des situa ons qui ne le perme aient pas avant. Plusieurs facteurs orientent le choix de la technique de ROG appropriée afin d'en augmenter la prédic bilité. La ROG par l'u lisa on de membranes est indiquée dans la reconstruc on de tous les types de défauts osseux extrac onnels mais ceux qui ne perme ent pas le main en d'un espace nécessitent l'apport d'un biomatériau supplémentaire. La décision thérapeu que doit être prise en fonc on des facteurs liés au pa ent, à l'anatomie du défaut osseux et des facteurs liés à la chirurgie. A travers ce travail, on va présenter quelques cas cliniques qui illustrent l'intérét de la régénera on osseuse guidée en implantologie, nous exposerons les différents biomatériaux u lisés, les critères décisonnels et les indica ons de ce e technique.

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Les macrochéilites: Juste un mo f de consulta on esthé que ? Sarah Chkondali, S. Sioud, F. Hedhli, A. Bouguezzi, A. Chokri, H. Henta , J. Selmi Les macrochéilites regroupent tous les états inflammatoires aigues ou chroniques d'une ou des deux lèvres qui deviennent œdéma ées et beaucoup plus grandes que la normale. Elles s'accompagnent souvent d'éversion des lèvres, qui deviennent inesthé ques et poussent le pa ent à une consulta on spécialisée. Bien que le mo f de consulta on unique semble banal, ces macrochéilites cons tuent un vrai challenge diagnos que et thérapeu que. Rarement de cause apparente, la macrochéilite apparaît le plus souvent de façon isolée avec une clinique peu spécifique compliquant l'enquête é ologique. Ces macrochéilites peuvent être le symptôme direct d'une mycose, d'une infec on virale ou bactérienne, d'une allergie de contact ou ra aché à une origine vasculaire et hématologique. Parfois, cet œdème cache une tuberculose, une leishmaniose, ou une maladie de Hansen suite à une infec on par la lèpre. D'autres é ologies décrites sont à l'origine d'une hypertrophie labiale et se regroupent dans la catégorie des macrochéilites granulomateuses comme le Syndrome de Melkersson-Rosenthal, Macrochéilite de Miescher, la sarcoïdose, la maladie de Crohn et le granulome à corps étranger. L'histologie est primordiale perme ant de les classer et aide à la confirma on diagnos que. Le traitement est symptoma que et a pour but d'améliorer la qualité de vie du malade. Les traitements médicaux proposés sont souvent décevants (l'hydroxychloroquine, les injec ons intra-lésionnelles de cor coïdes retard, les cyclines…) La chéiloplas e de réduc on peut se discuter pour les formes fixes et stables. Dans ce travail on se propose de présenter les différents types et les différentes é ologies des macrochéilites, de discuter deux cas cliniques de macrochéilites l'une dans le cadre du Syndrome de Melkersson-Rosenthal et l'autre révélatrice d'une maladie de Behcet et proposer un diagramme d'orienta on diagnos que face à une macrochéilite en insistant sur le rôle du médecin den ste.

Pemphigus vulgaire vs pemphigoïde cicatricielle: Quel diagnos c ? Ahmed Chebbi, W. Hasni, R. Hammami, N. Ben Messaoud, K. Souid, S. Ben Youssef, A. Boughzala Les pemphigus et les pemphigoïdes s'inscrivent dans le cadre des maladies bulleuses auto immunes qui sont liées à la produc on d'auto-an corps pathogènes responsables de la forma on de bulles au sein de l'épiderme/ épithélium : Dans le cas du pemphigus, les auto-an corps ciblent les protéines d'adhésion inter-kéra nocytaires (protéines desmosomales) formant une bulle intraépithéliale. Dans la pemphigoïde cicatricielle, les auto an corps se fixent sur différentes protéines de la jonc on épiderme–derme/ chorion-épithélium Le pemphigus vulgaire survient généralement chez les sujets entre la 4éme et la 5éme décennie. L'a einte des muqueuses est souvent inaugurale et se manifeste par des érosions douloureuses. L'a einte cutanée est généralement secondaire survenant plusieurs semaines ou plusieurs mois après les érosions muqueuses, avec des bulles flasques qui sont rapidement rompues laissant place à des érosions post bulleuses cernées par une collere e épidermique. La pemphigoïde cicatricielle touche les sujets de plus de 65 ans. Elle se caractérise par une a einte prédominante des muqueuses buccales (gencives, palais, la face interne des joues) réalisant le plus souvent un tableau de gingivite érosive, oculaire (conjonc vite synéchiante avec risque de cécité) et génitale. L'a einte cutanée est inconstante (un quart des cas). L'examen anatomopathologique et surtout l'immunofluorescence directe(IFD) perme ent de confirmer le diagnos c des dermatoses bulleuses auto immunes. IFD de la pemphigoïde montre des dépôts linéaires d'IgG et/ou de C3 à la JDE, par contre celle du pemphigus vulgaire révèle des dépôts d'IgG et de C3 au pourtour des kéra nocytes, prenant un aspect en résille ou en mailles de filet. Dans ce travail nous détaillerons les par cularités cliniques et histologiques de chaque en té ainsi que la stratégie thérapeu que adéquate pour chaque forme 71


COMMUNICATIONS AFFICHEES


COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Médecine et Chirurgie Buccales P1

Lichen plan bullo érosif : du diagnos c à la prise en charge Mootaz Mlouka, A.Chokri, M.Garma, A.Bouguezzi, J.Selmi, F.Ben Amor Le lichen plan est une maladie inflammatoire d'évolu on chronique et récidivante, généralement bénigne, a eignant la peau, les phanères et les muqueuses malpighiennes. Le lichen plan buccal (LPB) reste d'é ologie incertaine, il a eint de façon prépondérante les femmes d'âge moyen (quatrième et cinquième décennies). Les formes cliniques sont mul ples et la symptomatologie est variée. La forme bullo-érosive, causée par la surac va on du système immunitaire, est généralement douloureuse, présente un aspect rouge vif vernissé, au fond œdéma é, de taille variable et légèrement en saillie. Le diagnos c posi f repose sur l'interrogatoire, l'examen clinique et anatomo-pathologique. La prise en charge commence par la suppression des facteurs irrita fs, tels que le tabac et l'alcool, les épices, la mauvaise hygiène buccodentaire et les matériaux métalliques. En plus, elle doit tenir compte de la part psychosoma que de la maladie ainsi que du reten ssement psychologique de la symptomatologie génératrice de stress, dépression et anxiété, eux-mêmes facteurs déclenchant des poussées de la maladie. Le traitement de première inten on est un traitement local à base de cor coïdes. En cas d'échec, le traitement systémique s'impose. La transforma on maligne du LPB reste un sujet de controverses malgré les nombreuses études qui lui ont été consacrées. Dans ce travail, à travers un cas clinique d'une pa ente présentant un lichen plan Bullo-érosif de la muqueuse buccale, diagnos quée et traitée au service de Médecine et Chirurgie Buccales de la clinique dentaire de Monas r, on s'intéresse à présenter les caractéris ques cliniques et anatomopathologiques de ce e affec on, ainsi que l'a tude de prise en charge adoptée pour ce e forme.

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Le fibrome odontogénique : à propos d'un cas clinique Afef Amri, Y.Wesla , R.Belkacem Chebil, L.Oualha, N.Douki Introduc on : Le fibrome odontogénique central est une tumeur mésenchymateuse bénigne des maxillaires contenant une quan té variable de cellules épithéliales odontogéniques inac ves (selon la 4ème édi on de la classifica on de l'OMS en 2017). Il pose des problèmes esthé ques, fonc onnels et de diagnos c différen el. Sa prise en charge doit être réfléchie et basée sur les données cliniques et radiologiques. Objec f : Le but de ce travail sera de détailler les aspects cliniques, radiologiques et histologiques, ainsi que les modalités thérapeu ques de prise en charge de ce e tumeur. Observa on clinique : Il s'agit d'une pa ente âgée de 23 ans, qui a été suivie au sein du service de médecine dentaire du CHU SAHLOUL de Sousse, adressée par un confrère suite à la découverte fortuite d'une image radioclaire polygéodique au niveau de toute la branche mandibulaire gauche. Une énucléa on avec curetage appuyé a été indiquée. L'examen anatomopathologique a conclu à un fibrome odontogénique central. Discussion : Le fibrome odontogénique est de croissance lente conduisant progressivement à une déforma on des cor cales osseuses. Ce qui a fait défaut dans notre cas. Radiologiquement, la lésion est hypodense de nature ssulaire, aux limites précises, uni ou mul -loculaire, cloisonnée, faiblement rehaussée par le produit de contraste et parsemée par des calcifica ons ce qui est conforme à notre cas. La forme mul loculaire est fréquemment associée à des complica ons comme la résorp on des racines des dents adjacentes, le déplacement des dents voisines ou encore leurs inclusions. Pour notre cas, il n'y a pas de complica on. L'examen anatomopathologique montre un ssu d'aspect fibreux avec quelques calcifica ons et des rares cellules épithéliales. Conclusion : C'est une affec on rare (0,1%). L'exérèse de la tumeur associée à un bon curetage améliore le pronos c et prévient les récidives à long terme. Seul l'examen histologique permet de confirmer le diagnos c.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Médecine et Chirurgie Buccales P3

Kératokyste à localisa on maxillaire: A propos d'un cas clinique Rabeb Ben Fredj, W. Hasni, R. Hammami, N. Ben Messaoud, S. Ben Youssef, A. Boughzala Le Kératokyste odontogénique est classé parmi les Kystes odontogéniques (liés au développement), ( selon la classifica on de l'OMS 2017) . Appelé aussi « kyste épidermoïde » ( de type primordial ou péricoronaire) ».Il dérive de la lame dentaire ou de ses ves ges et de l'assise basale de l'épithélium buccal. Il représente 10 à 20 % des kystes des maxillaires , siégeant surtout au niveau de la mandibule et préféren ellement au niveau du ramus. La représenta on clinique est variable. Les kératokystes se caractérisent par un contenu blanc laiteux dû aux fragments de kéra ne. Ils sont ini alement asymptoma ques et deviennent symptoma ques en cas de surinfec on , de croissance importante à l'origine d'une déforma on osseuse, de déplacement des dents adjacentes… le kératokyste peut faire par e d'un syndrome de Gorlin-Goltz (nævomatose basocellulaire ) associant kystes épidermoïdes, nævus cutanés , calcifica ons de la faux du cerveau et anomalies osseuses… Radiologiquement, il apparait sous forme de géode radiotransparente uniloculaire ou pluriloculaire aux contours nets ce qui pose le diagnos c différen el surtout avec l'améloblastome . Seul l'examen anatomopathologique permet de poser le diagnos c de cer tude. Le traitement des kératokystes est uniquement chirurgical, mais du fait de leur poten el récidivant, de l'agressivité locale, de leur possible transforma on maligne ou améloblas que, les choix thérapeu ques sont mul ples et variés avec un suivi post opératoire obligatoire. Nous rapportons dans ce travail un cas clinique d'un kératokyste maxillaire révélé par une cellulite et traité par énucléa on radicale avec succès.

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Ostéite sur dysplasie osseuse floride : A propos d'un cas clinique Chaima Khelifa, A.Chokri, H.Zouaghi, A.Bouguezzi, S.Sioud, H.Henta , J.Selmi Les dysplasies cémento osseuses sont classées par l'OMS (2017) comme des lésions fibro-osseuses non néoplasiques. En effet, les structures osseuses normales sont remplacées par de l'os fibreux métaplasique, avec un contenu variable en substance mineralisée. Ces lésions représentent 30% des lésions osseuses idiopathiques .Elles se subdivisent en trois types :la dysplasie osseuse périapicale, la dysplasie osseuse focale et la dysplasie osseuse floride. La découverte se fait le plus souvent fortuitement lors d'un examen radiologique de rou ne. Plus rarement une infec on peut survenir à par r d'un foyer dentaire et a eint la lésion devenant alors symptoma que. La dysplasie osseuse floride, sous type de la dysplasie cémento osseuse, touche généralement les femmes de race noire de moyenne âge. Habituellement asymptoma que et d'évolu on tés lente, la découverte se fait souvent fortuitement ,toutefois des complica ons telle qu'une ostéite aigue ou chronique peut être révélatrice. Dans ce travail, à travers un cas clinique de dysplasie osseuse floride diagnos quée chez une femme âgée de 78 ans qui a été suivie au service de Médecine et chirurgie buccales à la clinique universitaire de Médecine dentaire de Monas r, nous essayons de faire le point sur les caractéris ques cliniques ,radiologiques et histopathologiques de ce e affec on.

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Intérêt de l'imagerie dans les kystes du maxillaire Fatma Hajjami, A.Bouguezzi, A.Chokri, S.Sioud, H.Henta , J.Selmi Selon la classifica on histologique de l'OMS 2017, les kystes sont divisés en 2 groupes : kystes odontogéniques d'origine inflammatoire et kystes odontogéniques et non odontogéniques de développement. Les kystes des maxillaires sont des lésions intra osseuses, d'é ologies variées, possédant une structure histologique par culière caractérisée par la présence d'une enveloppe épithéliale, kéra nisée ou non, et un contenu liquidien ou semi liquidien .les kystes inflammatoires sont les plus fréquents parmi les kystes des maxillaires. Radiologiquement, un kyste se présente sous la forme d'une image radioclaire, preuve du caractère ostéoly que ou kys que, avec une bordure ne e soulignée d'une ligne épaisse ou fine. le diagnos c des kystes peut se poser fortuitement lors d'un examen radiologique de rou ne qui cons tue un examen d'inves ga on de base pour les dépister ou cliniquement en cas de symptomatologie lors d'une surinfec on ou une extériorisa on qui traduit un volume important du kyste modifiant la symétrie du visage et /ou des maxillaires accompagnée souvent de troubles d'occlusion et de déplacements dentaires. Devant une lésion ostéoly que, un bilan d'extension par imagerie 3D permet une meilleure explora on des lésions par un denta scan ou un cône beam selon l'indica on, ce qui perme ra alors de guider l'acte chirurgical. .Cependant, l'anatomopathologie reste l'examen incontournable pour confirmer le diagnos c. Sur le plan du traitement la chirurgie reste de règle. On se propose dans ce travail de discuter un cas clinique d'un kyste inflammatoire du maxillaire antérieur, ainsi que la modalité thérapeu que.

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Kyste volumineux de la région de l'angle mandibulaire : Diagnos cs à évoquer et a tude de prise en charge Hela Zouaghi, A.Chokri, C.Khalifa, A.Bouguezzi, S.Sioud, H.Henta , J.Selmi Les kystes des maxillaires représentent une pathologie fréquente. Il s'agit d'une cavité pathologique creusée dans l'os qui présente un contenu liquide, semi-liquide ou aérique et bordée par une paroi épithéliale kéra nisée ou non. La pauvreté des signes cliniques (souvent asymptoma que ou présence d'une légère tuméfac on osseuse) favorise leur évolu on lente, parfois très extensive. Leur découverte est généralement fortuite au cours d'un examen radiologique de rou ne. La lésion peut se manifester par une image radio claire homogène, mono- ou poly géodique, généralement bien limitée, entourée par un liseré de condensa on radio opaque respectant les structures avoisinantes. Les données cliniques et la sémio radiologie peuvent orienter le diagnos c, cependant, la confirma on anatomopathologique reste obligatoire. Dans ce travail, on se propose, à par r d'un cas clinique d'une pa ente présentant une large image kys que poly géodique au niveau de la région de l'angle mandibulaire, avec une dent de sagesse incluse, de discuter les différentes orienta ons diagnos ques ainsi que la démarche thérapeu que adaptée.

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Associa on entre déplacements discaux irréduc bles et arthrose temporomandibulaire chez les pa ents jeunes : A propos de deux cas cliniques Rochdi Zellama, R.Chebbi, S.Zegdène, H.Ben Khalifa, M.Dhidah L'arthrose est une pathologie ostéo-ar culaire fréquente en pra que clinique. Elle cons tue la résultante de phénomènes mécaniques et biologiques qui déstabilisent l'équilibre entre la synthèse et la dégrada on du car lage et de l'os sous-chondral. Il s'agit alors d'une pathologie chronique non inflammatoire caractérisée par des a eintes ar culaires dégénéra ves pouvant être associées à une douleur et à une impotence fonc onnelle. L'arthrose temporomandibulaire représente 11% de l'ensemble des dysfonc ons de l'appareil manducateur. Sa prévalence peut a eindre 85% chez les sujets âgés de plus de 50 ans. Elle est moins fréquente chez les sujets jeunes, notamment entre 16 et 39 ans, avec une prévalence pouvant a eindre les 28%. L'arthrose des ar cula ons temporomandibulaires (ATM) est mul factorielle, avec l'implica on de facteurs généraux (âge, sexe, hérédité) et de facteurs locaux (trauma smes, parafonc ons, perte de calage postérieur non compensée, déplacements discaux irréduc bles chroniques…). Dans ce travail, nous rapportons deux cas cliniques qui vont me re l'accent sur la corréla on entre l'appari on de modifica ons dégénéra ves au niveau des ATM et les déplacements discaux irréduc bles (DDI) chez les adolescents et les adultes jeunes. Nous soulignons à travers ces cas l'importance d'un diagnos c précoce et d'une démarche thérapeu que conservatrice adaptée à ces jeunes pa ents.

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Psoriasis labial isolé: Une manifesta on rare d'une affec on dermatologique courante Safa Inoubli, W.Hasni, G.Bouslama, S.Ben Youssef, A.Boughzala Introduc on: Le psoriasis est une maladie inflammatoire chronique de la peau qui touche généralement les extrémités, le tronc, le cuir chevelu et les ongles. La chéilite psoriasique est très rare et à notre connaissance, seulement 6 cas ont été rapportés à ce jour. L'absence de lésions cutanées entraîne des difficultés de diagnos c pouvant abou r à un diagnos c erroné et un traitement inadéquat. Observa on: nous avons rapporté le cas d'une femme de 21 ans ayant, pendant 7 ans, des plaques squameuses au niveau du vermillon des lèvres comme seule manifesta on de la maladie. Sa chéilite était associée à un fort impact psychologique. La biopsie buccale a montré un aspect psoriasiforme. Des applica ons locales de la Bétaméthasone ont été proposées. Discussion: Bien que le psoriasis labial soit extrêmement rare, il peut être la seule manifesta on du psoriasis même en l'absence de lésions cutanées, d'autres manifesta ons buccales ou d'antécédents familiaux de psoriasis. Conclusion: Le psoriasis labial doit être pris en compte dans le diagnos c différen el des lésions labiales résistantes au traitement, chroniques ou récurrentes.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Médecine et Chirurgie Buccales P9

Trismus post-radique: Un challenge à relever !! Dhekra Jlassi, W.Hasni, S.Inoubli, N.Ben Messaoud, S.Ben Youssef, A. Boughzala La limita on de l'ouverture buccale est une complica on fréquente de la radiothérapie cervico-faciale qui affecte non seulement le coté fonc onnel mais aussi dégrade la qualité de vie des pa ents. Plusieurs facteurs de risque entrent en jeu dans l'installa on de ce e LOB-PR. La modalité de la radiothérapie (type, dose et terrain) est le facteur le plus incriminé. La prise en charge reste souvent difficile et nécessite un suivi pluridisciplinaire. Le traitement peut être conservateur ou chirurgical .Cependant la rééduca on précoce par la mécanothérapie et d'exercices spécifiques de physiothérapie semble être le traitement de base et la mesure la plus efficace à long terme. En absence de thérapeu ques efficaces, les mesures préven ves et prophylac ques trouvent leur place, il s'agit surtout de réduire la dose d'irradia on et opter pour les nouvelles techniques de radiothérapie ainsi que le dépistage des pa ents à risque pour une éventuelle prise en charge précoce. Nous rapportons dans ce travail un cas d'une LOB post-radique par fibrose musculaire chez une pa ente âgée de 32 ans ayant comme antécédent un UCNT du cavum traité par une chimiothérapie associée à une radiothérapie cervico-faciale, tout en me ant le point sur les facteurs de risques ainsi que les modalités de prise en charge thérapeu que.

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La biopsie des glandes salivaires accessoires: Intérêt et indica ons Imen Raâdani, N.Dammak, W.Selmi, M.Khemiss, M.Ben Khelifa Introduc on : La biopsie des glandes salivaires accessoires (BGSA) est un examen courant dans notre discipline. Elle est fréquemment réalisé dans le bilan de certaines maladies systémiques. C'est un geste simple peu invasif permetant d'accéder rapidement au diagnos c avec une sensibilité sa sfaisante Elle est recommandée dans les syndromes de Gougerot-Sjögren ; elle est également u le dans le diagnos c de l'amylose. Son intérêt pour la sarcoïdose paraît modéré. Mais elle n'est pas un ou l diagnos que u le pour les autres maladies auto-immunes. La BGSA effectuée chez des pa ents ciblés, à la recherche d'un seul diagnos c améliore ne ement la spécificité et la sensibilité de cet examen. À la lumière des cas cliniques, nous exposons l'intérêt diagnos que de la biopsie des glandes salivaires accessoires.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Médecine et Chirurgie Buccales P11

Le reposi onnement labial : Une approche chirurgicale Mohamed Omar Neji, A.Bouguezzi, I.Cherni, C.Abdella f, S.Sioud, H.Henta , J.Selmi L'exposi on du procès alvéolaire lors du sourire sur une hauteur plus ou moins importante est connue sous le nom de « sourire gingivale » et qui représente une préoccupa on d'un grand pourcentage de la popula on selon certaines études avec une prévalence allant de 10.5% à 29%. Ce e exposi on anormale peut être due à un excès ver cal du maxillaire, à une érup on dentaire retardée, ou à une égression dentoalvéolaire antérieure, à une hypertrophie gingivale, une hyper mobilité labiale, ou bien encore à une étroitesse de la lèvre supérieure. Le traitement du sourire gingival varie en fonc on de son é ologie allant de la chirurgie orthogna que à la myotomie des muscles élévateurs de la lèvre supérieure en passant par l'injec on de toxine botulique et l'allongement coronaire. En ce qui concerne le reposi onnement labial il est surtout indiqué dans le cas d'hyper mobilité labiale (classifica on de l'exposi on gingivale de Bhola and coll). A travers un cas clinique pris en charge au service de médecine et de chirurgies buccales de la clinique dentaire de Monas r on va détailler l'approche chirurgicale du reposi onnement labial.

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Intérêt du laser à diode en chirurgie orale Imen Cherni, A.Bouguezzi, M.O.Neji, C.Abdella f, S.Sioud, H.Henta , J.Selmi Le laser : « Light amplifica on by s mulated emission of radia on », est une lumière monochroma que, brillante, unidirec onnelle et cohérente. La technologie laser représente une évolu on dans le domaine médicale notamment en chirurgie orale. Les effets du laser sur le ssu vivant varient selon les caractéris ques propres du laser tel que la longueur d'onde et la fréquence délivrée ainsi que des propriétés par culières du ssu cible. Par leurs effets photothermique, photo-abla f et photoplasmoly que, les lasers trouvent une grande u lité dans la chirurgie des ssus mous perme ant l'excision des différents types de tumeurs (fibrome, lipome, papillome…) de manière plus sure et plus précise, l'exérèse des lithiases salivaires, le traitement des angiomes et la freinectomie avec un moindre saignement et sans laisser des cicatrices. De plus, grâce à l'effet thermomécanique, le laser peut être u lisé pour ostéotomie sans inhiber la cicatrisa on en raison de la nécrose thermique. De même, il est souvent u lisé en chirurgie implantaire et post-implantaire grâce à ses effets bactéricide et de bios mula on perme ant d'obtenir un résultat op mal. Dans ce travail, on détaillera quelques applica ons du laser à diode dans le domaine de la chirurgie orale à travers des cas cliniques suivis au service de médecine et chirurgie buccales.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Médecine et Chirurgie Buccales P13

Aspects cliniques et thérapeu ques de la glossodynie : A propos d'un cas clinique Sayma Zegdène, R.Chebbi, H.Ben Khalifa, M.Dhidah La glossodynie est une douleur chronique caractérisée par des sensa ons de brûlure au niveau de la langue sans aucune lésion clinique, anomalie radiologique ou biologique décelables ou facteurs locaux ou systémiques iden fiés. Elle fait par e du groupe des douleurs orofaciales idiopathiques qui sont caractérisées par un tableau clinique mal défini en raison de l'absence de signes objec fs, une physiopathologie peu connue et une prise en charge difficile. La prévalence de la glossodynie varie de 0,7 à 26% selon les études avec une prédominance féminine notamment chez les femmes préménopausées et ménopausées avec un âge moyen de 60 ans. Comme toutes les autres douleurs idiopathiques, la glossodynie, reste le plus souvent mal connue, et généralement sous diagnos quée et, même lorsqu'elle est bien diagnos quée, elle risquerait d'être traitée de façon inappropriée surtout qu'elle ne répond pas ou peu aux analgésiques usuels. Ainsi, l'absence de causes connues et la compréhension incomplète des mécanismes physiopathologiques rendent la prise en charge de ce e en té algique par culièrement difficile. Dans ce travail, nous rapportons un cas clinique de glossodynie chez un pa ent âgé de 62 ans suivi au sein du service d'explora ons fonc onnelles, douleurs et dysfonc ons orofaciales de la clinique de médecine dentaire de Monas r. A travers ce e observa on, nous décrivons la sémiologie clinique de ce e en té algique, les éventuels diagnos cs différen els, ainsi que l'approche thérapeu que adoptée.

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Tuberculose ganglionnaire: A propos d'un cas clinique Yassine Wesla , R. Bouhouch, D.Touil, L.Oualha, N.Douki Introduc on : La tuberculose est une maladie infec euse due au bacille de Koch. Dans la majorité des cas, elle est pulmonaire et contagieuse. Elle peut être aussi extra-pulmonaire quand le bacille diffuse dans l'organisme causant des a eintes ganglionnaires, ostéo-ar culaires ou uro-génitales… Objec f : Le but de ce travail est de montrer le rôle du chirurgien-den ste dans le diagnos c précoce de la tuberculose afin que le pa ent bénéficie de la meilleure prise en charge. Observa on clinique: Le cas clinique rapporté est celui d'une pa ente âgée de 34 ans qui a été suivie au sein du service de médecine dentaire du CHU SAHLOUL de Sousse pour des douleurs gênantes au niveau de la région submandibulaire gauche. Les inves ga ons ont révélé qu'elle était a einte d'une tuberculose ganglionnaire. Par la suite, Elle était adressée au service de maladies infec euses pour instaurer le traitement convenable. Discussion : La tuberculose extrapulmonaire, compara vement à la localisa on pulmonaire, est peu observée. La forme ganglionnaire détaillée dans notre cas clinique en représente la localisa on la plus fréquente. Les âges extrêmes (enfance et vieillesse), le sexe féminin et l'infec on à VIH sont des facteurs de risque de développer ce e maladie. Pour notre cas, il s'agit d'une femme non vaccinée. En général, le traitement consiste en l'administra on de plusieurs an bio ques pendant 6 mois. Les plus u lisés sont l'isoniazide, l'éthambutol, la pyrazinamide et la rifampicine. La vaccina on BCG est le meilleur moyen de préven on. Le chirurgienden ste a un rôle important dans le diagnos c de ce e infec on et l'orienta on du pa ent vers les services spécialisées.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Médecine et Chirurgie Buccales P15

Image radioclaire mandibulaire: A propos d'un cas clinique Nouha Dammak, I.Raadani, W.Selmi, L.Berrezouga, M. Khmiss, M.Ben Khelifa Les images radio-claires des maxillaires sont des lésions fréquentes considérées le plus souvent comme étant banales. Cependant le polymorphisme de ces images contribue aux difficultés du diagnos c différen el. Ces lésions peuvent correspondre à des kystes le plus souvent inflammatoires . Parfois il s'agira de tumeurs bénignes et plus rarement malignes. La découverte d'une image ostéoly que doit faire l'objet d'une démarche diagnos que rigoureuse perme ant son évalua on et d'adapter la conduite à tenir. Celle-ci repose avant tout sur la confronta on des données clinico-radiologiques. Un interrogatoire précis associé à un examen clinique bien poussé, suivi d'un examen radiologique complémentaire, qui reste le meilleur procédé pour cerner le diagnos c avant l'incontournable prise en charge chirurgicale et la conclusion anatomopathologique.

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La communica on bucco-kys que simulant une communica on bucco-sinusienne: A propos de deux cas. Aymen Debibi, H.Ouertani, A.Selmi, H.Mehrez, I.Blouza, M.B.Kha ech Introduc on : La communica on bucco-sinusienne cons tue la complica on la plus fréquente des interven ons chirurgicales au niveau maxillaire ayant lieu suite à la perfora on de la muqueuse sinusienne. Outre les perfora ons au cours de l'extrac on des dents antrales, Il convient de rappeler différentes autres situa ons donnant lieu à une communica on bucco-sinusienne telles que les lésions d'origine kys que ou tumorale dont l'évolu on se fait au dépend du sinus maxillaires.. Nous exposons à ce propos 2 cas de communica ons bucco-kys que diagnos quées ini alement en tant que communica on bucco-sinusienne Observa on : Deux pa ents en bon état général adressés au service de chirurgie buccale suite à l'absence de cicatrisa on du site d'extrac on de la 16. L'examen radiologique a mis en évidence une image radio-claire s'étendant au sinus maxillaire évoquant un kyste de nature inflammatoire avec persistance de la racine de la 16 pour le 1er cas. 1er cas : L'extrac on du bout de racine avec l'énucléa on kys que ont été réalisées suivie par la fermeture de la communica on bucco-kys que par un lambeau tracté coronairement. 2ème cas : L'énucléa on kys que a été réalisée suivie d'une fermeture de la communica on bucco-kys que par un lambeau déplacé coronairement en 1er temps et un lambeau de rota on pala n en 2ème temps. Dans les 2 cas, l'évolu on a été favorable, marquée par une régression des signes inflammatoires endobuccaux et intra-sinusiens. L'examen histologique était en faveur d'un kyste periapical au 1er cas et kératokyste odontogénique au 2ème cas. Discussion : Plusieurs techniques chirurgicales ont été recommandées pour la fermeture de la communica on bucco-sinusienne, tout en tenant de son étendu, sa durée et l'état de santé de la muqueuse du sinus maxillaire.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Médecine et Chirurgie Buccales P17

Kératokyste mandibulaire: le résultat d'un traitement inhabituel par décompression Sarra Azzez, R.Belkacem, Y.Wesla , D.Touil, L.Oualha, N.Douki Introduc on : Les keratokystes odontogenes sont des lésions qui ont un poten el de croissance, d'expansion et d'invasion locale avec un taux de récurrence élevé. La décompression, une technique décrite par thomas en 1947, représente une alterna ve conservatrice dans le traitement des volumineux kystes maxillaires suje es à des fractures pathologiques. Objec f : Le but de ce travail est de décrire la technique de décompression et de discuter son intérêt dans la prise en charge des keratokystes. Situa on clinique : Le cas rapporté est celui d'une pa ente âgée de 28 ans adressée par un confrère pour une cellulite génienne basse droite évoluant depuis 03 jours. La radiographie panoramique a révélé une image radioclaire polycyclique s'étendant de la racine de la 46 à toute la branche montante droite. Les données cliniques et radiologiques ont été en faveur d'un keratokyste. Vu le risque de fracture en cas d'énucléa on, un traitement par décompression a été indiqué. Apres 8 mois de décompression, une enucleo-resec on de la totalité de la lésion est effectuée et l'examen anatomopathologique de la pièce a conclu à un kyste inflammatoire. Discussion : La décompression cons tue une solu on intéressante à la morbidité chirurgicale inhérente à l'exérèse radicale de volumineuses lésions kys ques suscep bles à des séquelles qui semblent inacceptables en regard du caractère bénin de la lésion. Elle présente un certain nombre d'avantages : la diminu on du volume lésionnel et du risque fracturaire comme dans notre cas. Le plus souvent, la décompression est associée à une énucléa on vu l'agressivité le taux de récidive important. La décompression entraine encore des modifica ons histologiques au sein de la lésion ce qui explique le fait de retrouver un kyste inflammatoire dans l'examen anatomopathologique dans notre cas.

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Le naevus épidermique verruqueux inflammatoire linéaire avec extension buccale: A propos d'un cas clinique Meriem El Ons Hassouna, D.Touil, R.Bouhouch, R.Belkacem, L.Oualha, N.Douki Introduc on : Le nævus épidermique verruqueux inflammatoire linéaire (NEVIL) est une affec on rare correspondant à des hyperplasies épidermiques bénignes. Il se présente cliniquement sous forme des lésions hyperkératosiques, verruqueuses, typiquement linéaires, souvent unilatérales, suivant les lignes de Blaschko. Vue le caractère chronique et évolu f de ces lésions, le NEVIL pose un problème de prise en charge. On se propose à travers ce travail de présenter le cas clinique d'un pa ent présentant un NEVIL avec extension buccale. Cas clinique : Un enfant âgé de 12 ans a été adressé par un confrère pour une masse endobuccale d'évolu on lente gênante à la fonc on. L'examen exobuccal a révélé des papules brunâtres avec une disposi on linéaire, présentes dés la naissance. L'examen endobuccal, a mis en évidence des papules grisâtres de 2mm de diamètre, au niveau la région rétrocommissurale droite. Sur la face interne de la joue coté droit, un nodule de 3 cm de grand axe, avec une surface verruqueuse, ulcérée par endroit par le trauma sme fonc onnel. Le pa ent a été adressé à un dermatologue et le diagnos c de NEVIL a été posé. Une biopsie exérèse du nodule a été réalisée pour confirmer le diagnos c. Discussion et conclusion : Le NEVIL est une affec on congénitale rare, à prédominance féminine. IL touche généralement les membres, la localisa on orale est extrêmement rare. Il possède un caractère chronique évoluant par poussées inflammatoires. Le diagnos c repose sur la clinique supporté par l'examen anatomopathologique. Le diagnos c différen el se pose avec les lésions HPV induites. Le traitement est basé sur l'exérèse chirurgicale ou l'abla on par le laser CO2. Vue la possibilité de transforma on maligne, un suivi régulier se trouve nécessaire. 81


COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Médecine et Chirurgie Buccales P19

Panorama sur les lichen plans buccaux: Différents aspects cliniques et histologiques Jade Chagra, A.Chokri, J.Bagga, M.Garma, A.Bouguezzi, S.Sioud, H.Henta , J.Selmi Le lichen plan est une dermatose cutanéo-muqueuse inflammatoire chronique bénigne a eignant la peau, les phanères et les muqueuses dont la muqueuse buccale, où il touche préféren ellement les sujets d'âge moyen (30 à 50 ans) avec une prédilec on féminine . La prévalence du lichen plan buccal est de 1 à 2 % : 50 % des sujets ayant des lésions cutanées, présentent des lésions buccales, alors que 25 % présentent seulement des lésions orales. Le lichen plan buccal se caractérise par une succession des phases , où les lésions sont souvent symétriques et évoluent par poussées : -Phase ini ale; -Phase d'état: périodes de quiescence, périodes d'ac vité; -Phase tardive. Chaque phase est caractérisée par des modifica ons cliniques et histologiques bien déterminées. Selon les critères diagnos ques modifiés de WHO (2003), la confirma on du lichen plan buccal nécessite l'associa on à la fois des caractéris ques cliniques et histologiques. Dans ce travail on se propose de présenter les différents aspects cliniques et histologiques de chacune des phases du lichen plan buccal.

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La santé bucco-dentaire des pa ents dialysés à propos des cas observés à l'hôpital de Gabes Aida Rafaa, A.Dridi, A.Annabi Un état dentaire défectueux est très souvent constaté chez les pa ents hémodialysés du fait d'une fréquente mauvaise hygiène bucco-dentaire et en plus des facteurs de risque tradi onnels. Afin d'éviter tous ces effets néfastes et de retrouver un état bucco-dentaire sain, il faut convaincre les pa ents de les faire régulièrement évaluer et d'éliminer toutes les sources d'infec on. Pour assurer une bonne prise en charge des pa ents dialysés une étroite collabora on doit être établie avec les médecins den stes. Pour illustrer ce propos on a évalué l'état bucco-dentaire et l'hygiène dentaire de 60 hémodialysés. Le rôle du médecin den ste s'avère très important dans le dépistage des lésions bucco-dentaires et la prise en charge des pa ents a eints.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Médecine et Chirurgie Buccales P21

Les urgences médicales : A propos de quelques situa ons survenues au service de médecine dentaire de l'hôpital régional de Gabès Asma Dridi, S.Hafi, A.Annabi, A.Rafaa Les urgences médicales en cabinet dentaire représentent des situa ons cliniques imprévues pouvant me re en cause le pronos c vital du pa ent. Ces urgences imposent au den ste d'être formé au diagnos c de ces situa ons, ainsi qu'à la réalisa on des gestes de premiers secours. Car, en tant que témoin aver de la situa on d'urgence, le den ste cons tue le premier maillon de la chaîne de soins, pouvant donner l'alerte, déclencher le départ des unités médicales hospitalières du SAMU, et limiter par ses soins l'aggrava on de l'état général et le risque de séquelles. Dans ce travail on va illustrer quelques cas cliniques de survenus des urgences médicales au service de médecine dentaire de l hôpital régional de gabes et on va discuter la démarche thérapeu que adoptée pour chaque cas.

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RAA et Endocardite infec euse: Rôle du médecin-den ste Asma Annabi, A.Dridi, I.Guefrachi Dans l'exercice quo dien de sa profession, le médecin den ste est souvent confronté à prendre en charge des pa ents a eints de RAA. Notre rôle est principalement de prévenir le risque d'endocardite infec euse et de mo ver le pa ent, en insistant sur l'importance de la maintenance d'une hygiène orale correcte compte tenu de la gravité de la maladie. En fait, les germes streptocoques non groupables, par culièrement présents dans la flore buccale, seraient en par e responsables de l'aggrava on du RAA et de l'appari on d'une Endocardite Infec euse. D'autre part, certains actes dentaires entraînent une bactériémie qui accroit le risque d'une infec on à distance, par culièrement sur des valves cardiaques fragilisées. Les répercussions cliniques de ce e pathologie peuvent influencer nos traitements : les soins diffèrent selon le stade de la pathologie, et le niveau d'a einte cardiaque. Il est important de sensibiliser les pra ciens à la pathologie, de favoriser la collabora on entre les médecins, cardiologues et médecins-den stes afin d'assurer une prise en charge globale du pa ent.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Médecine et Chirurgie Buccales P23

Par cularités cliniques et radiologiques du syndrome de Parry Romberg : A propos d'un cas clinique Manel Gharbi, I.Chaabani, R.Kammoun, M.Ben Khelifa, T.Ben Alaya Le syndrome de Parry–Romberg est une pathologie rare caractérisée par une progression lente et spontanée de dégénéra on de l'hémiface a einte touchant le derme, le ssu adipeux, le car lage et parfois l'os, s'étendant occasionnellement jusqu'au cou et aux membres homolatéraux, elle engendre des anomalies dento-maxillaires, oculaires, neurologiques, cutanées, dentaires, etc. Ce e pathologie a été décrite pour la 1ère fois par Caleb Parry en 1815 puis par Moritz Romberg en 1846 avant d'être nommée atrophie hémifaciale progressive par Eulenberg en 1871. De nombreuses hypothèses é opathogéniques ont été avancées pour expliquer la maladie. Cependant, son é ologie exacte reste encore non élucidée et pourrait donc être mul factorielle. Le mo f de consulta on est à la fois esthé que et fonc onnel vu l'incidence de la maladie sur la symétrie faciale associée à des anomalies cutanées, musculaires, glandulaires et dentomaxillaires. L'imagerie est un ou l indispensable perme ant une évalua on tridimensionnelle compara ve de la taille, de la forme, de la qualité des os du massif facial et de la mandibule, des sinus de la face, des dents et des surfaces ar culaires. L'apport de l'orthopantomographie se limite à la mise en évidence de l'asymétrie des bases osseuses ainsi que des anomalies dentaires. Le scanner offre par ses deux fenêtres une visualisa on précise du volume des structures osseuses ainsi que musculaires, glandulaires et graisseuses. Quant à l'IRM, elle trouve son intérêt dans les cas où l'a einte des par es molles est très avancée. Le médecin den ste peut être le premier à dépister ce syndrome et joue donc un rôle crucial dans l'orienta on du pa ent vers une prise en charge mul disciplinaire. Dans ce travail, les par cularités cliniques et radiologiques du syndrome de Parry Romberg seront présentées et discutées à travers un cas clinique, en soulevant l'intérêt de l'examen radiologique dans le diagnos c, le suivi et le choix thérapeu que.

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Connaissances, a tudes et pra ques des den stes envers la santé orale de la femme enceinte: Revue systéma que Amira Besbes, A.Mhenni, S.Sioud, L.Berrezouga, J.Selmi Pendant la grossesse, la femme enceinte subit des modifica ons hormonales, immunologiques et psychologiques qui peuvent avoir des reten ssements sur sa santé buccodentaire. Les médecins den stes doivent connaître ces changements pour offrir à ces pa entes les soins adéquats au meilleur moment. L'objec f de ce e revue systéma que est de synthé ser les études évaluant les connaissances, les a tudes et les pra ques des den stes à propos des soins dentaires pendant la grossesse. Méthodologie : Une recherche bibliographique a été réalisée sur la base de données « Pubmed », sur les études publiées entre 2000 et 2018 en formulant les équa ons booléennes suivantes : Pregnancy"[Mesh]) AND "Den sts"[Mesh]) AND "A tude"[Mesh] ;"Pregnancy"[Mesh]) AND "Dental care"[Mesh]) AND "A tude"[Mesh] ; "Health Knowledge, A tudes, Prac ce"[Mesh]) AND "Den sts"[Mesh]) AND "Pregnancy"[Mesh]. Toutes les enquêtes et les revues systéma ques en anglais ou en français publiées sur ce sujet ont été incluses. Résultats : Parmi 167 ar cles iden fiés, seulement 17 qui répondent aux critères d'inclusion. L'analyse de ces ar cles a montré que les den stes sont contraints à faire certains soins pendant la grossesse notamment la prescrip on médicale, la demande d'examens radiologiques et ont des doutes sur le choix du moment idéal pour les traitements. Conclusion : Ce e revue a montré qu'il y a des obstacles qui empêchent les den stes d'offrir les soins dentaires adéquats. Une forma on con nue et une mise en place de direc ves pra ques standardisées sont nécessaires pour améliorer la prise en charge des pa entes.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Odontologie Pédiatrique et Préven on P25

La prise en charge dentaire d'un enfant avec hypophosphatasie: Du diagnos c au traitement Souha Cherni, F.Masmoudi, H.Ghedira L'hypophosphatasie est une maladie rare due à des muta ons « perte de fonc on » dans le gène TissueNonspecific Alkaline Phosphatase qui code pour les phosphatases alcalines. Ce e maladie est donc caractérisée par un défaut de minéralisa on osseuse, et est due à la déficience de l'ac vité de la phosphatase alcaline non ssu-spécifique. Les anomalies dentaires sont présentes dans toutes les formes de l'hypophosphatasie, de la plus sévère à la plus modérée dite « odontohypophosphatasie ». Ces anomalies touchent tous les ssus minéralisés de la dent, à savoir : l'émail, la den ne, le cément et l'os alvéolaire selon un gradient propor onnel à la sévérité de la maladie. La perte précoce de dents temporaires avant l'âge de 3 ans, puis éventuellement de dents permanentes, liée à une anomalie du cément, est l'anomalie la plus fréquente. Ce e perte des dents est un signe diagnos que très important à reconnaître. Une réhabilita on dentaire et un suivi psychologique adaptés doivent être ainsi instaurés pour contourner les conséquences de ce e a einte. Nous allons détailler la prise en charge de ce e maladie du diagnos c au traitement en s'appuyant sur des cas suivis au sein du service d'odontologie pédiatrique et de préven on à la clinique dentaire de Monas r.

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Le syndrome de Cockayne: Un défi de prise en charge en odontologie pédiatrique Emna Bourguiba, A.Sari, I.Jazi, J.Zaroui, M.A.Chemli, I.Gharbi Les syndromes à manifesta ons bucco-dentaires sont peu nombreux, mais fréquemment rencontrés en Odontologie Pédiatrique .Ce qui donne à l'odonto-pédiatre de la place dans le diagnos c de ces syndromes. La prise en charge des enfants syndromiques s'avère être, en revanche, par culière, nécessitant la mise en œuvre de thérapeu ques réfléchies de la part de l'odonto-pédiatre. Le syndrome de Cockayne est une maladie rare caractérisée souvent par des agénésies et des hypoplasies dentaires. Le but du présent travail est d'exposer dans un premier volet les caractéris ques générales et bucco-dentaires de ce syndrome, et de préciser, dans un second volet, sa prise en charge bucco-dentaire, à travers un cas clinique suivi à l'EPS la Rabta .

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Odontologie Pédiatrique et Préven on P27

VIH chez l'enfant: Manifesta ons et prise en charge bucco-dentaire Maissa Bouenba, W.Ben Ameur, A.Sari, W.Zouaoui, A.Ouesla , E.Bourguiba, I.Jazi, J.Zaroui, M.A.Chemli, I.Gharbi Le VIH se propage rapidement parmi les enfants du monde, en par culier au sein des pays en développement. Les manifesta ons orales du VIH sont précoces et fréquentes mais différentes entre les adultes et les enfants. La candidose oropharyngée est le signe le plus courant de l'infec on chez l'enfant. Autres manifesta ons orales peuvent être observées notons l'herpès simplex, l'érythème gingival linéaire, les ulcéra ons aphteuses récurrentes… Dans la rou ne de la pra que dentaire, la reconnaissance de ces signes précoces est importante pour le diagnos c et le traitement, ce qui permet une meilleure prise en charge ainsi l'améliora on de la qualité de vie de ce e popula on. L'objec f de notre travail est d'exposer les différentes lésions orales associées à l'infec on par le VIH et de discuter l'importance de la prise en charge dentaire précoce chez les enfants a eints par ce virus.

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Amélogenèse imparfaite chez l'enfant: A propos d'un cas clinique Chayma Ben Arbia, A.Beji, F.Chouchene, Y.Elelmi, F.Masmoudi, A.Baaziz, H.Ghedira, F.Maatouk Parmi les anomalies dentaires de structure, l'amélogenèse imparfaite est, dans certaines de ses formes, l'une des plus sévères et des plus difficiles à prendre en charge sur le plan esthé que et fonc onnel. L'amélogenèse imparfaite est une maladie géné que héréditaire ,qui affecte l'émail pendant l'odontogenèse , pouvant exister de manière isolée ou associée à d'autres symptômes dans le cadre de syndromes ou de maladies rares. Tous les modes de transmission sont possibles : autosomique dominant, récessif ou lié au chromosome X. Elle se manifeste par des anomalies de structure de l'émail généralisées pouvant a eindre, d'une manière plus ou moins sévère, les deux dentures temporaires et/ou permanentes et se caractérise la plupart du temps par une hypersensibilité dentaire. Macroscopiquement, l'émail peut être hypoplasique de faible épaisseur (défaut quan ta f), hypo calcifié ou hypo mature (défaut qualita f). Le médecin den ste a donc un rôle majeur dans le dépistage, l'orienta on et/ou le traitement de ce e pathologie. Dans ce travail, nous présenterons un cas clinique d'un pa ent ayant ce e anomalie, suivi au sein du service d'Odontologie pédiatrique et Préven on de la clinique hospitalo-universitaire de Médecine et Chirurgie Dentaire de Monas r, dans lequel nous détaillerons les différents éléments du diagnos c clinique et sa prise en charge esthé que et fonc onnelle.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Odontologie Pédiatrique et Préven on P29

Des dents de 6 ans tachées et cariées, des incisives centrales inesthé ques. Et si c'était une MIH Rihab Mabrouk, S.Laajimi Khemiri, F.Chouchene, Y.El Elmi, A.Béji, F.Masmoudi, A.Baaziz, H.Ghedira, F.Maatouk L'hypominéralisa on molaire et incisive (MIH) est une a einte d'origine systémique caractérisée par des défauts qualita fs de l'émail, qui affecte au moins l'une des premières molaires défini ves, associé ou non à une a einte des incisives permanentes. Décrite dès les années 1970, ce e pathologie toucherait 15 % à 20 % des enfants et sa prévalence ne cesse d'augmenter d'année en année. Cliniquement, les dents présentent des colora ons blanchâtres ou brunâtres opaques sur une par e ou toute la surface de la dent. Ce e a einte peut être légère (émail blanc, opaque), modérée (colora on jaune, brune, surface crayeuse), ou sévère (a eintes associées à des pertes de substances importantes). Le traitement d'une MIH consiste essen ellement à soigner tout en protégeant et renforçant les ssus résiduels. Pour les molaires on dis ngue les traitements préven fs, les traitements restaurateurs adhésifs ou prothé ques et éventuellement l'extrac on lorsque l'a einte est sévère. Pour les incisives, il semble nécessaire de se tourner vers une technique ultraconservatrice qui allie esthé que et économie ssulaire comme la technique d'érosion-infiltra on et la micro-abrasion. A travers ce travail, nous allons tenter, d'étendre nos connaissances sur la prise en charge thérapeu que de ce e anomalie et d'éme re les mesures nécessaires de préven on.

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Fusion et talon cuspidien: Quelle prise en charge? Wafa Hammami, F.Chouchene, A.Beji, Y.El Elmi, F.Masmoudi, A.Baaziz, C.Baccouche, S.Touzi, H.Ghedira, F.Maatouk Le développement dentaire est un processus complexe marqué par une succession d'étapes prédéterminées. Il peut être perturbé par de nombreux facteurs qui modifient les condi ons métaboliques et physiques autour du germe, entrainant l'appari on d'anomalies dentaires . Celles-ci peuvent toucher aussi bien le nombre, la morphologie que la structure de la dent. Parmi ces anomalies dentaires morphologiques qui sont retrouvées chez l'enfant : la fusion et le talon cuspidien. Ils touchent le plus souvent les dents antérieures même si des cas ont été décrits au niveau des dents postérieures. Ils a eignent aussi bien les dents temporaires que les dents permanentes. Ils sont le plus souvent l'objet d'une découverte fortuite par le den ste, et peuvent passer inaperçue auprès des parents des enfants a eints. Le traitement de ces anomalies est individualisé cas par cas et il varie entre l'absten on thérapeu que , meulage , traitement endodon que à l'extrac on . La prise en charge ainsi permet une meilleure intégra on sociale chez des enfants sous-es més par leurs camarades . Dans ce travail, on se propose d'illustrer à travers des cas cliniques traités au service d'odontologie pédiatrique et préven on de Monas r la prise en charge de quelques anomalies de forme chez des enfants à besoin esthé que prépondérant.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Odontologie Pédiatrique et Préven on P31

Apexogénèse post-trauma que de la DPI Raja Guetat, S. Laajimi, F.Chouchene, Y.El Elmi, A.Beji, F.Masmoudi, A.Baaziz, H.Ghedira, F.Maatouk Les fractures coronaires avec exposi on pulpaire des incisives centrales supérieures représentent 18 à 20 % des trauma smes dentaires. Le pic d'incidence se situe entre l'âge de 8 et de 10 ans. A cet âge, ces incisives sont encore immatures et elles se caractérisent par un apex ouvert et un canal large avec des parois den naires fines et fragiles , ce qui fait que le traitement représente un véritable défi pour le pra cien. En présence d'une pulpe vitale, le plan de traitement doit avoir comme objec fs de préserver la vitalité pulpaire et d'assurer l'apexogénèse, soit par un coiffage pulpaire ou par une pulpotomie. Le choix de la thérapeu que dépend du temps écoulé entre le trauma sme dentaire et la consulta on du pa ent, ainsi que de l'étendue de l'exposi on pulpaire. A par r de ce travail, on va présenter deux cas cliniques d'apexogénèse u lisant deux approches thérapeu ques différentes.

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Prise en charge de l'intrusion des dents permanentes immatures: A propos d'un cas clinique Yasmine Hedaya, S.Azzez, CH.Ben Arbia, CH.Jaziri, A.Baaziz, M.Ben Khelifa, H. Ghedira Les trauma smes dentaires chez l'enfant cons tuent une pathologie importante en pra que quo dienne de part leur caractère urgent et leur répercussion esthé que et fonc onnelle sur le complexe den no maxillo facial L'examen clinique et radiologique ainsi qu'un bon interrogatoire sont très importants pour poser le bon diagnos c et la prise en charge adéquate. Dans ce travail nous allons présenter les différentes étapes de prise en charge d'un cas d'intrusion sévère de deux incisives maxillaires supérieures immatures chez un enfant de 9 ans qui a été pris en charge en collabora on entre le service d'odontologie pédiatrique et préven on de la clinique de médecine dentaire de Monas r et le service de médecine dentaire de l'hôpital Fa ouma Brourguiba à commencer par l'examen clinique et radiologique en passant par le reposi onnement chirurgical des dents intruses, la conten on et l'apexifica on.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Odontologie Pédiatrique et Préven on P33

Réimplanta on tardive d'une incisive permanente mature expulsée: A propos d'un cas clinique Raja Belgacem, Y.El Elmi, F.Masmoudi, A.Baaziz,H. Ghedira, F.Maatouk L'expulsion dentaire trauma que cons tue une urgence dont la prise en charge doit être la plus rapide possible. Elle correspond au déplacement complet de la dent hors de son alvéole. En denture permanente, la réimplanta on est la thérapeu que de choix. Les incisives centrales maxillaires sont de loin les plus touchées. Pour le médecin den ste, ce e urgence peut être considérée comme l'une des plus difficiles à traiter car elle concerne la ges on de la dent elle-même, du système d'a ache, des ssus mous et durs adjacents. Aujourd'hui les condi ons perme ant le succès thérapeu que des réimplanta ons sont connues : il s'agit principalement des condi ons de conserva on, du temps extra-alvéolaire de la dent expulsée et ainsi que des techniques de réimplanta on et de conten on qui lui sont appliquées. Dans ce travail, nous présenterons à travers un cas clinique, suivi dans le service d'Odontologie Pédiatrique et Préven on à la Clinique Dentaire de Monas r, le protocole opératoire de la réimplanta on tardive d'une incisive centrale maxillaire mature expulsée et conservée dans du lait d'un jeune pa ent âgé de 13 ans. Le temps extra-alvéolaire était 14 heures. Un traitement endodon que en extra-alvéolaire a été réalisé, la dent était stabilisée pendant quatre semaines par une conten on semi-rigide et une an biothérapie de couverture a été prescrite.

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La technique d'apexific on à la bioden ne Amira Ouesla , A.Essari, W.Ben Ameur, I.Jazi, J.Zaroui, M.Chemli, I.Gharbi Une dent permanente immature présente certaine par cularité histologique, anatomique et physiologique, la rendant très singulière à traiter. La DPI se caractérise par un apex largement ouvert , des parois den naires fines et fragiles ,racine plus ou moins courte selon le degré d'évolu on et un paquet vasculo-nerveux volumineux . La nécrose pulpaire au niveau des DPI et chez l'enfant est très fréquente surtout celle des incisives centrales supérieurs. L'Apexifica on est une technique élaborée pour perme re la fermeture apicale avec ou sans édifica on radiculaire. Différents techniques thérapeu ques existent ; La plus ancienne est celle à l'hydroxyde de calcium. D'autres biomatériaux tels que MTA et Bioden ne sont apparus avec une nouvelle technique d'apexifica on ; La technique de bouchon apical devenue la technique de choix .

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Odontologie Pédiatrique et Préven on P35

L'ar culé inversé antérieur: Comment intercepter? Wassim Ben Ameur, M.Bouenba, A.Ouesla , W.Zouaoui, E.Bourguiba, A.Essari, I.Jazi, J.Zaroui, M.Chemli, I.Gharbi L'ar culé inversé antérieur est une anomalie du sens sagi al définie par un rapport ves bulo-lingual pathologique entre les incisives maxillaires et les incisives mandibulaires. Ce e malocclusion peut intéresser une ou plusieurs dents et peut être d'origine dentaire, fonc onnelle, trauma que ou bien encore squele que. Ce e malocclusion est considérée comme une urgence intercep ve et nécessite la pose du bon diagnos c et une prise en charge immédiate pour éviter l'installa on des complica ons pouvant se reten r sur les différents éléments de l'appareil manducateur. A travers ce travail, on se propose d'exposer les signes cliniques de ce e anomalie et de présenter différents appareillages conçus à fin de rétablir une occlusion antérieure fonc onnelle, d'assurer la croissance du prémaxillaire et d'améliorer du sourire et de la fonc on occlusale.

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Rôle de l'éduca on fonc onnelle dans le traitement intercep f Wiem Zouaoui, M.Bouenba, J.Zaroui, I.Jazi, M.Chemli, I.Gharbi Les fonc ons oro-faciales par cipent au remodelage osseux et a l'établissement d'une occlusion correcte, perme ant un développement harmonieux de la face. Toute dysfonc on peut reten r sur la morphogénèse, entrainant une dysharmonie alvéolaire qui pourrait évoluer en une anomalie basale. L'éduca on des dysfonc ons oro-faciales joue un rôle important chez l'enfant, dans la mesure où elle tend a corriger le déséquilibre et à rétablir les condi ons physiologiques de développement. Le diagnos c et la prise en charge d'une dysfonc on étant les rôles de l'odonto-pédiatre, nous allons montrer, à travers ce travail, l'importance de l'éduca on fonc onnelle dans la prise en charge intercep ve en odontologie pédiatrique.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Odontologie Pédiatrique et Préven on P37

Intérêts des mainteneurs d'espace en odontologie pédiatrique Sarra Dhaoui, Y.El Elmi, F.Masmoudi, A.Baaziz, F.aatouk, H.Ghedira La perte prématurée d'une ou plusieurs dents temporaires peut avoir des répercussions sur les différents plans : esthé ques, fonc onnels, psychologiques . D'où se jus fie l'u lisa on d'un mainteneur d'espace pour prévenir l'impact plus au moins néfaste sur la den on et la croissance crânio-faciale. Les appareillages de main en d'espace sont de plusieurs types : fonc onnels, non fonc onnels, fixes, amovibles, ac fs, passifs. Suite a ce e diversité, le choix doit être raisonné. Dans ce travail, on se propose d'illustrer à travers des cas cliniques traités dans le service d'odontologie pédiatrique et préven on de Monas r l'importance du main en d'espace chez l'enfant .

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Prothèse Conjointe P38

Réhabilita on du sourire esthé que par des face es en céramique Mohsen Maaned, L.Karoui, M.Ben Miled, A.Esghir, S.Limeme, C.Karray, N.M'ghirbi, S.Hajjaji, H.Hajjami, A.Boughzala « Souriez car vos dents ne sont pas faites uniquement pour manger ou pour mordre » Man Ray La demande de l'améliora on de la qualité du sourire se rencontre chaque jour et de façon croissante dans notre pra que quo dienne. Ils existent plusieurs approches thérapeu ques pour obtenir un sourire agréable, les face es en céramiques collées représentent la solu on la plus élégante et la plus modernes. Elles cons tuent ainsi un traitement de choix pour les dents, surtout antérieures, présentant des altéra ons coronaires ou des malposi ons qui peuvent être inesthé ques. Dans ce travail, nous allons détailler le protocole clinique, de la prépara on au collage, des face es collées en céramiques, et nous allons discuter l'apport de ce e thérapeu que dans la réhabilita on d'un sourire esthé que.

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Restaurer une incisive centrale maxillaire: Les clés du succès esthé que Bouthaina Mahjoubi, G.Toffeha, I.Grira, N.Ayari, A.Amor, N.Douki Par sa posi on antérieure et médiane, l'incisive centrale maxillaire est considérée comme la star du sourire. Malheureusement, elle est souvent le siège d'a eintes trauma ques et d'altéra ons esthé ques. Une thérapeu que restauratrice s'impose donc comme une évidence, et ce, à tous les âges de la vie. La restaura on de l'incisive centrale est un véritable défi pour tout pra cien, car elle est d'emblée comparée à sa jumelle homologue. Pour restaurer de façon sa sfaisante une incisive centrale maxillaire, il est par ailleurs indispensable de remplir certains principaux critères tels que la res tu on d'une teinte, une morphologie et une texture de surface similaire à la centrale adjacente, ce qui n'est pas une chose facile. Tout clinicien doit donc avoir de nombreuses connaissances pour appréhender son traitement, en maitrisant le bon choix de matériau, et en instaurant un terrain de communica on avec le prothésiste qui doit avoir le talent, l'expérience et l'habilité, pour réussir ce type de restaura on. Nous allons présenter à travers ce poster, le cas d'un jeune pa ent qui est venu consulter dans notre service, pour la restaura on de son incisive centrale maxillaire délabrée et dyschromiée, afin de rétablir son sourire.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Prothèse Conjointe P40

Les restaura ons adhésives en céramique du secteur postérieur: Illustra on clinique Nouha Hassine, S.Nasri, Y.Gassara, Z.Nouira, D.Hadyaoui, B.Harzallah, M.Cherif Les progrès révolu onnaires de la den sterie lui perme ent de devenir de moins en moins mu lante et plus adaptée aux exigences esthé ques des cliniciens et des pa ents, L'espérance de vie d'une dent sur l'arcade est directement liée à la quan té et à la qualité des ssus durs qui la composent, il faut donc les préserver au maximum. Dans ce contexte, les techniques de restaura on par elle esthé que sont de plus en plus indiquées au niveau des secteurs latéraux. Ainsi les inlay/onlay en céramique et les endocouronnes font actuellement par e intégrante de nos choix thérapeu ques afin de restaurer une dent postérieure délabrée pulpée et dépulpée. Leur succès repose principalement sur le respect de l'indica on, du choix du matériau, de la forme de prépara on et de la maitrise du protocole de collage. Ainsi, et à travers deux cas clinique traités dans le service de prothèse conjointe de la clinique dentaire de Monas r, nous allons détailler les critères de réussite de ces restaura ons, ainsi que les étapes cliniques de réalisa on : de la prépara on au collage.

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Les restaura ons prothé ques transitoires par la CFAO Naima Ayari, B.Mahjoubi, G.Toffeha, I.Grira, A.Amor, N.Douki La prothèse provisoire est une étape incontournable d'un plan de traitement. Elle assure la temporisa on pendant les différentes phases de traitement depuis la prépara on jusqu'a la mise en place de la prothèse défini ve . Actuellement , le degré d'exigence de ces restaura ons est plus élevé . Cela s'explique par l'allongement de la phase de temporisa on , les demandes esthé ques des pa ents et les exigences fonc onnelles. Dans ce cadre, la CFAO nous permet de réaliser des couronnes provisoires à par r des blocs PMMA ( poly méthacrylate de méthyle ) présentant des bonnes propriétés mécaniques , biologiques et esthé ques qui répondent à ces exigences . Ainsi , la précision de la CFAO couplée à la qualité de ce matériau amène aujourd'hui à des meilleurs résultats de traitement . Nous présentons dans ce travail des cas cliniques suivis au sein du service de médecine dentaire au Chu Sousse Sahloul, illustrant l'intérêt et les indica ons des prothèses provisoires de deuxième généra on fabriquées par la CFAO ainsi que l'apport de ce e technique par rapport aux techniques conven onnelles .

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Prothèse Conjointe P42

Le bridge collé "CRF": Une solu on d'urgence fiable! A propos d'un cas clinique Amal Esghir, L.Karoui, M.Maaned, S.Limem, N.M'ghirbi, S.Hajjaji, H.Hajjami, A.Boughzala De nos jours, la perte d'une dent antérieure peut être conçue comme inadmissible pour le pa ent. Son remplacement immédiat s'avère ainsi très important, afin de fournir une sa sfac on psychologique , esthé que et phoné que. De ce fait, le bridge composite renforcé aux fibres(CRF) s'est imposé en tant qu'une solu on d'urgence efficace avec une durée de vie notable pour les pa ents jeunes. Il s'agit d'une restaura on adhésive et peu invasive ayant la dent naturelle extraite comme pon c , collée aux dents adjacentes par le CRF . Une couronne préfabriquée en résine peut être u lisée aussi en cas de perte de la dent naturelle . Les fibres de renforcement offrent une haute résistance mécanique face au stress fonc onnel, ainsi qu'une ap tude au collage, une biocompa bilité et une facilité d'emploi. De plus, elles donnent l'avantage d'être placé directement sur fauteuil sans avoir besoin de passer par une étape au laboratoire. Il existe plusieurs types différents de ces fibres sur le marché dont l'un est le Ribbond qui est fabriqué à par r de polyéthylène. Dans ce travail, nous allons, à travers un cas clinique illustrer le protocole clinique de la réalisa on d'un bridge composite renforcé au Ribbond remplaçant une dent antérieure tout en précisant ses intérêts.

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Aménagement pré-prothé que en prothèse fixée: Quand et comment ? Mariem Ben Miled, L.Karoui, M.Maaned, A.Esghir, N.M'ghirbi,S.Hajjaji, H.Hajjami, A.Boughzala A une époque où l'apparence physique a pris une importance majeure dans notre société, l'esthé que du sourire est un mo f de consulta on de plus en plus fréquent. En prothèse fixée, cet aspect de nos thérapeu ques est assuré non seulement par les éléments prothé ques mais aussi par les ssus environnants. Ainsi, pour obtenir un résultat op mal, il est essen el de réaliser un diagnos c parodontal précis et de respecter les condi ons de prépara on prothé que. La chirurgie parodontale pré-prothé que correspond à un aménagement des ssus mous et durs autour des futurs piliers prothé ques. Ces procédures ont pour but d'obtenir la meilleure intégra on possible de la future restaura on prothé que tant sur le plan physiologique, fonc onnel qu'esthé que. En effet, l'intégra on esthé que de la prothèse antérieure est assurée par la cohabita on harmonieuse entre les éléments prothé ques et le parodonte. Ceci explique le fait que les critères qui perme ent de juger de la qualité d'une prothèse se mesurent par la réponse des ssus parodontaux environnants. L'aménagement des ssus parodontaux en amont de la prothèse dentaire fixée sur pilier naturel est un élément incontournable dans la prise en charge globale et prothé que du pa ent. Nous nous proposons donc, dans ce travail, de décrire à travers des cas cliniques les étapes de réalisa on de certaines procédures chirurgicales pré-prothé ques tout en précisant leurs indica ons et leurs intérêts.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Prothèse Conjointe P44

Protocole de recons tu on corono-radiculaire fibrée: Op misa on des techniques adhésives Balkis Khadhraoui, R.Hadhri, Z.Fedaoui, D.Hadyaoui, Z.Nouira, B.Harzallah, M.Cherif Actuellement, grâce à l'évolu on des biomatériaux et notamment des matériaux adhésifs, la den sterie moderne s'oriente vers des thérapeu ques de moins en moins invasives répondant au principe d'économie ssulaire et par cipant ainsi à la pérennité du traitement des dents dépulpées. En effet, les recons tu ons corono-radiculaires fibrées représentent aujourd'hui une parfaite alterna ve aux recons tu ons corono-radiculaires à tenon métallique coulé ou préfabriqué et font par e de notre arsenal thérapeu que et ceci grâce à leur nombreuses qualités tant sur le plan biomécanique en préférant le principe du tenon passif à celui du tenon ajusté, sur le plan biologique, en assurant l'homogénéité entre les matériaux collés et le tenon de recons tu on ainsi que l'étanchéité du système endodon que et pour finir, sur le plan esthé que, en contribuant à l'éclaircissement de la région cervicale et à la diffusion de la lumière. Dans ce travail, on va présenter les indica ons des recons tu ons corono-radiculaires fibrées et décrire temps par temps un protocole clinique fiable et reproduc ble de sa réalisa on. Toutefois, le succès de ce type de restaura on est directement lié à la compréhension d'une démarche par culière et au respect d'une méthodologie spécifique et rigoureuse

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La valida on des empreintes globales en prothèse fixée conven onnelle Shayma Karray, L.Karoui, M.Ben Miled, M.Maaned, S.Limame, A.Esghir, N.M'ghirbi, S.Hajjaji, H.Hajjami, A.Boughzala L'empreinte globale est considérée comme la base sur laquelle reposent toutes les étapes ultérieures de la construc on prothé que, en fournissant au laboratoire de prothèse tous les renseignements cliniques nécessaires à l'élabora on d'une prothèse la plus adaptée possible En prothèse fixée, malgré la diversité des techniques de l'empreinte globale, le succès n'est plus systéma que. Ainsi l'op misa on de la technique et l'habilité manuelle ne dispense jamais d'un examen visuel a en f de l'empreinte après désinser on (état de surface, bulle, é rement du matériau ….) afin de la valider et aborder son traitement. Dans ce travail , nous allons discuter , à travers des situa ons cliniques les critères de valida on d'une empreinte globale.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Prothèse Conjointe P46

Apport de la couronne monolithique en Zircone en prothèse fixée Ib ssem Grira, B.Mahjoubi, G.Toffeha, A.Amor, N.Douki L'appari on de la zircone dans le secteur dentaire remonte au début des années 80. Elle s'intègre plus généralement dans la réflexion sur les matériaux dits « tout céramique » perme ant d'associer esthé sme, biocompa bilité, absence de bimétallisme ou encore absence d'interférences avec les systèmes d'imagerie de type IRM. Le nombre de ces réalisa ons « tout céramique », dites encore « free metal », croit de façon très importante depuis quelques années. La céramique zircone, qui est classée parmi les matériaux à rupture fragile, a vu son champ d'applica on s'élargir. Elle présente, en fait, des propriétés mécaniques extrêmement intéressantes et permet d'allier résistance mécanique et qualités esthé ques. De plus, le développement de plusieurs nuances de zircone pré-colorés a évasé le spectre d'indica on de la zircone par la réalisa on des couronnes monolithiques. Malgré leur caractère abrasif pour les dents antagonistes, l'indica on de ce type de couronne, appelée aussi « full zircone », doit être bien posée surtout au niveau postérieur là où le mimé sme naturel n'est pas si difficile à sa sfaire. Ce travail vise à préciser les paramètres essen els à respecter pour bien poser l'indica on de la zircone comme une couronne monolithique pour des restaura ons unitaires et ceci à travers deux situa ons cliniques.

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Remplacement de l'incisive centrale maxillaire: Meilleure solu on prothé que? Marwa Amara, M.Chebil, Z.Fedaoui, M.Ommezzine, Z.Nouira, D.Hadyaoui, B.Harzallah, M.Cherif L'intégra on prothé que d'une incisive centrale maxillaire est toujours un défi pour le pra cien puisque l'incisive centrale au cœur du sourire joue un rôle majeur dans la composi on de sourire. Pour le remplacement de l'incisive centrale supérieure, on dispose d'un vaste choix de solu ons et d'op ons thérapeu ques, et c'est au pra cien de faire appel à son sens clinique pour proposer la ou les meilleures solu ons en tenant compte du contexte clinque et des exigences du pa ent. La principale difficulté que le pra cien rencontrera sera de réaliser une restaura on esthé que similaire à son homologue naturelle allié à un parodonte sain pour valider le résultat esthé que. La morphologie de dents naturelles est un guide idéal et des observa ons très précises de celle-ci nous ont pris beaucoup sur ces rela ons avec les ssus parodontales et comment elle pouvait créer une harmone au sein du visage du pa ent.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Prothèse Conjointe P48

L'inlay-onlay céramique collé sur dent dévitalisée: A propos d'un cas clinique Farah Chaouali, R.Hadhri, D.Hadyaoui, Z.Nouira, B.Harzallah, M.Cherif La dévitalisa on est un traitement dentaire conservateur à l'aide duquel on peut conserver la dent plus longtemps, mais une recons tu on classique par composite ou amalgame de la par e coronaire n'est pas toujours réten ve. D'autres alterna ves peuvent être indiquées dont on cite les inlays-onlays, Il s'agit d'une technique moderne qui permet parfois d'éviter une prothèse dentaire beaucoup plus mu lante, elle est de plus en plus u lisés au vu de leur durabilité et leur esthé sme Auparavant les inlays-onlays étaient réalisés systéma quement en métal, pour des ques ons de résistance mécanique. Avec l'essor des nouveaux matériaux et des nouvelles techniques, on peut maintenant les fabriquer en céramique ou en composite. L'objec f de ce travail est de déterminer à par r d'un cas clinique les étapes de réalisa on d'un inlay-onlay céramique collé sur dent dépulpée

Prothèse Conjointe P49

De la zircone stra fiée à la zircone monobloc: les pours et les contres Sarra Nasri, Y.Gassara, R.Kallala, D. Hadyaoui, Z.Nouira, B.Harzallah, M.Cherif La zircone est un matériau largement u lisé en den sterie moderne. Actuellement on décrit deux types de couronnes en zircone : - Une chape en zircone sur laquelle de la céramique feldspathique est stra fiée. - Une couronne zircone (full zircone) qui est usinée dans un bloc en zircone. Les couronnes stra fiées sur une chape en zircone allient la résistance mécanique élevée à un esthé sme meilleur. Leur inconvénient majeur est lié à l'aspect opaque de La zircone. Les couronnes « full zircone » sont en évolu on constante et présentent plusieurs avantages dont la faible abrasivité et la grande résistance mécanique. Elles peuvent être usinées dans un bloc de zircone opaque, de zircone translucide colorée, de la zircone hautement translucide mul -couches ou de zircone translucide Haute résistance. Dans ce travail, on va décrire l'évolu on des couronnes en zircone, stra fiées et monoblocs, et présenter leurs avantages et inconvénients.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS)

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L'apport des restaura ons mini-invasives au secteur postérieur. Donia Ouada, N.Daouahi, D. Hadyaoui, Z.Nouira, B.Harzallah, M.Cherif Dans le cadre du concept de préserva on ssulaire visant à renforcer la structure dentaire au lieu de la délabrer, les inlays, les onlays, les overlays et les endocouronnes peuvent être considérés comme des thérapeu ques peu mu lantes par rapport aux ancrages à recouvrement total. Le respect du gradient thérapeu que, élaboré par les Drs A al et Tirlet, qui prend en considéra on la mu la on ssulaire montre qu'il est possible de réaliser des restaura ons à la fois mini invasives et résistantes au dépend du secteur postérieur. Cet effet est poten alisé par le respect d'un protocole rigoureux allant de la prépara on, prenant en considéra on les contraintes subies par les dents cuspidées, aux techniques d'assemblage indispensables pour la pérennité de ces restaura ons. Dans ce travail on va détailler, à travers des illustra ons cliniques, l'apport des restaura ons mini invasives au secteur postérieur, leurs indica ons ainsi que leurs avantages.

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L'endocouronne une autre alterna ve thérapeu que :à propos d'un cas clinique Syrine Limeme, M.Ben Miled, A.Sghir, M.Maaned /S.Hajjeji/H.Hajjami/A.Boughzela La restaura on des molaires dépulpées cons tue un défi quo dien pour le pra cien. Compte tenu de la diversité des situa ons cliniques, des caractéris ques mécaniques de la dent dépulpée et des proposi ons thérapeu ques s'offrant aujourd'hui au pra cien, il est difficile d'obtenir un consensus large sur les méthodes et conduites à suivre concernant la restaura on de la molaire dépulpée. Avec les progrès de l'adhésion et l'apport des matériaux esthé ques récents ainsi que l'appari on de la concep on et fabrica on assistée par ordinateur (CFAO), les concepts d'invasivité minimale, de gradient thérapeu que et de biomimé que tendent à être intégrés dans notre pra que quo dienne avec des restaura ons prothé ques plus économes en ssus dentaires tel que l'endocouronne, qui propose de nos jours une alterna ve aux traitements prothé ques conven onnels des molaires . C'est une coiffe prothé que monobloc à ancrage caméral, en céramique ou en résine composite, collée sur dent dépulpée, offre un recouvrement cuspidien complet et prend appui dans la chambre pulpaire pour sa sfaire l'exigence de réten on, alliée à l'adhésion offerte par le collage. L'objec f de ce travail est d'illustrer la réalisa on de l'endocouronne à travers un cas clinique tout en me ant l'accent sur les clés de réussite de ce e thérapeu que prothé que, depuis la décision réfléchie basée sur l'analyse de l'anatomie de la dent à traiter ,de la technique de prépara on jusqu'au choix du matériau de reconstruc on et d'assemblage .

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Parodontologie P52

La rela on parodontologie-orthodon e: un apport mutuel. Mariem Zérei, R.Masmoudi, H.Jegham L'orthodon e et la parodontologie sont deux disciplines de l'odontologie étroitement liées. Leur complémentarité n'est plus à prouver. Les thérapeu ques orthodon ques favorisent la santé parodontale, par leur capacité à créer un environnement dentaire adéquat. Elles peuvent également contribuer, en synergie avec la parodontologie, à la correc on de certains défauts esthé ques et fonc onnels associés ou non à des parodon tes. Parallèlement, la parodontologie est au service de l'orthodon e. Elle intervient à différent stades du traitement et ceci : Avant le traitement orthodon que afin de préparer les ssus parodontaux aux déplacements dentaires. Au cours du traitement pour intercepter les pathologies parodontales. Après le traitement orthodon que pour des thérapeu ques correctrices ou préven ves.

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Le lambeau bi-papillaire: intérêt dans le recouvrement radiculaire Toumadher M'hamdi, N.Naija, A.Bouslama, W.Nasri, R.M'barek Le lambeau bi-papillaire, a été décrit pour la première fois en 1968, par Cohen et Ross comme une variante du Lambeau déplacé latéralement. En effet, dans le cas où la gencive kéra nisée présente latéralement et apicalement à la récession s'avère insuffisante, les papilles latérales à la lésion cons tuent un site donneur très intéressant. Malgré le rendu esthé que excellent et le taux de recouvrement intéressant qu'elle offre, la délicatesse de ce e technique ainsi que les controverses sur la stabilité des résultats à long terme font que son indica on reste limitée à des récessions uniques très importantes, avec des papilles larges et volumineuses. À travers ce travail, on se propose d'illustrer quelques cas cliniques traités par des lambeaux bi-papillaires.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Parodontologie P54

Place de la chirurgie plas que parodontale dans l'améliora on du sourire gingival Afif Bouslama, M.Mbarek, T.Mhamdi, W.Nasri, R.M'barek Le sourire gingival cons tue un mo f de consulta on fréquent dans notre service. Il se définit comme une exposi on de plus de 3mm de gencive lors d'un sourire spontané non forcé. Ce sourire gingival peut être le résultat de différentes anomalies, souvent combinées: anomalie dentoparodontale, labiale, alvéolo-squele que ou mixte. La prise en charge est souvent mul disciplinaire, faisant intervenir l'orthodon e, la chirurgie maxillo-faciale, la chirurgie plas que parodontale, les thérapeu ques prothé ques ... .le choix de la thérapeu que impose ainsi un diagnos c é ologique et fonc onnel bien approfondi afin que le médecin den ste puisse apporter des réponses précises aux a entes esthé ques de ses pa ents. L'objec f du temps parodontal est de retrouver une hauteur coronaire esthé que tout en préservant ou recons tuant l'espace biologique. Dans ce travail nous allons illustrer, à travers des cas cliniques , l'apport de la chirurgie plas que parodontale dans la prise en charge du sourire gingival.

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Réhabilita on prothé que implanto-portée dans un site de kératokyste cicatrisé Zeineb Ben Guiza, N.Kaabi, R.M'barek Selon la classifica on des Tumeurs odontogèniques révisée en 1992, le kyste épidermoïde fait par e des kystes odontogèniques. Il dérive des restes épithéliaux de la lame dentaire. Sa découverte est le plus souvent fortuite au cours d'un examen radiologique, il se présente par une image lacunaire uni ou mul loculaire délimitée de façon ne e. Les kératokystes odontogènes sont suscep bles de provoquer des refoulements, des mobilités ou même des extrusions des dents du voisinage ainsi qu'un véritable évidement de la moelle osseuse suite à la croissance du kyste. La régénéra on osseuse spontanée est un processus physiologique qui commence par la réorganisa on d'un caillot sanguin au niveau du site de l'exérèse même dans la cavité kys que de grande taille. Dans notre travail nous allons présenter notre a tude thérapeu que face aux Kératokystes odontogéniques à travers un cas clinique.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Odontologie Conservatrice & Endodon e P56

La microabrasion amélaire : Approche pra que conservatrice. Omar Jallouli, A.Kikly, M.B.Annabi, C.Belkhir, S.Sahtout Introduc on : La fluorose dentaire est caractérisée par des zones opaques blanches, qui varient de la pe te tache à des zones étendues, voire des colora ons brunes. Ces altéra ons dues aux fluorures nuisent à l'esthé que et ont des conséquences psychiques. Pour les cas de fluorose légère à modérée, la den sterie moderne propose des méthodes minimalement invasives dont la microabrasion amélaire. Objec f : Dans ce travail nous proposons d'illustrer, à travers des cas cliniques, la technique de la microabrasion de l'émail. Discussion : Un examen clinique minu eux est indispensable afin de poser le diagnos c de la fluorose et de son stade, perme ant ainsi de poser l'indica on de la microabrasion. Un champ opératoire est mis en place afin de protéger les ssus mous environnants des acides contenus dans la pâte microabrasive. Une couche de la pate prête à l'emploi (Opalustre) est appliquée sur les faces ves bulaires des dents, et ac vée à l'aide d'une cupule spéciale montée sur contre-angle réducteur. Des mouvements de rota on sont réalisés pendant environ 10 secondes, ensuite un rinçage abondant permet l'élimina on de la pâte abrasive et l'évalua on du résultat obtenu. 5 à 8 cycles peuvent être réalisés par séance. A la fin de chaque séance, une fluora on à l'aide d'un gel à base de fluorure de sodium est réalisée pendant 4 minutes. Le traitement par micro-abrasion permet d'obtenir un résultat sa sfaisant pour les pa ents, tout en préservant les ssus dentaires.

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La micro abrasion de l'email : Protocole et recommanda ons Imène Belanes, M.B.Annabi, O.Jallouli, S.Sahtout Introduc on : La fluorose dentaire est caractérisée par des zones opaques blanches, qui varient de la pe te tache à des zones étendues, voire des colora ons brunes dans les cas prononcés. La micro abrasion est une thérapeu que minimalement invasive perme ant de rétablir le sourire des pa ents. Elle peut être associée à l0'éclaircissement dentaire. L'objec f de ce travail est d'illustrer, à travers des cas cliniques, le protocole de la micro abrasion de l'émail en me ant l'accent sur les différentes précau ons et recommanda ons. Observa on : -Un diagnos c précis de la dyschromie permet de poser l'indica on de la micro abrasion. - Un champ opératoire (digue sectorielle) est mis en place afin de protéger les ssus durs et mous environnants, des acides contenus dans la pâte microabrasive. - Une couche de la pâte de microabrasion (Opalustre) est appliquée sur les faces ves bulaires des dents, et à l'aide d'une cupule spéciale montée sur contre-angle réducteur, des mouvements de rota on sont réalisés pendant environ 10 secondes, ensuite une irriga on abondante permet l'élimina on de la pâte abrasive et l'évalua on du résultat obtenu. - 5 à 8 cycles ont été réalisés par séance. - A la fin de chaque séance de microabrasion, une fluora on à l'aide d'un gel à base de cca complètement la colora on brune des dents. Le blanchiment a éclairci les faces des dents paraissant légèrement plus jaunes après la micro-abrasion. La combinaison des deux méthodes de traitement a permis d'obtenir un résultat sa sfaisant pour le pa ent, tout en préservant les ssus. Conclusion : La micro-abrasion de l'émail cons tue une thérapie sûre et facile à réaliser dans le cas de fluorose légère à modérée. Ce e méthode peut être associée à la technique d'éclaircissement au peroxyde. 101


COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Odontologie Conservatrice & Endodon e P58

La stra fica on antérieure des composites Rania Mkaddem, A.Ouesla , R.Mabrouk, H.Ben Cheikh Ahmed, N.Frih Introduc on : Les adolescents se présentent souvent à notre conulta on après des accidents affectant leurs dents antérieures. La restaura on esthé que des dents antérieures maxillaires peut être réalisée en techniques directe sans u liser d'étapes de laboratoire. Objec fs : Ce travail décrit le protocole clinique de la stra fica on antérieure de composite pour restaurer deux incisives après une fracture sista 2.4 chez un adolescent suite à un accident. Le cas est traité dans le service de médecine dentaire de l'hopital charles nicoles Tunis . Materiels et méthodes : Le composite u lisé dans ce e technique est nanohybride comportant un composite émail et den ne u lisés pour remplacer les structures dentaires correspondant !es et imiter ainsi les ssus dentaires en termes de propriétés op ques et mécaniques Résultats un résultat esthé que sa sfaisfaisant a été obtenu et des contrôles cliniques et radiologiques sont instaurés . Discussion : Plusieurs techniques stra fica on de composite sont proposés et ont été simplifiées depuis la désatura on de composite den ne depuis le collet jusqu'au cœur de la dent abou ssant à l'u lsa on de plusieurs teintes den naires allant à l'u lisa on de masse den ne et masse émail jusqu'à actuellement l'u lisa on d'un seul composite Conclusion : la technique de Stra fica on antérieure de composite est devenue facile à me re en œuvre et à maitriser

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Stra fica on du composite en duo opacités sur la dent antérieure Ilhem Zili, A.Kikly, M.B.Annabi, S.Sahtout Introduc on : La stra fica on du composite Z350XT selon la technique Style Italiano est une technique simple nécessitant l'emploi de deux opacités de composite choisies à par r des rece es et en respectant l'épaisseur de 0.5 mm pour la couche d'email ves bulaire. L'objec f de ce travail est de présenter le protocole opératoire de ce e technique. Observa ons : -La mise en place de la digue doit laisser découvrir les dents antérieures pour une observa on a en ve des dents au cours de la stra fica on. -La réalisa on d'une clef en silicone à par r d'un wax-up facilite la reproduc on de la morphologie des dents fracturées. -L'emploi de deux opacités de composite Z 350XT choisies selon la rece e proposée par l'équipe Style Italiano et l'aménageant d' une épaisseur pré –définie (0.5 à 0.7 mm) pour la couche du composite email en ves bulaire cons tuent les deux éléments de base pour la réussite de ce e technique. - La micro géographie de surface est respectée par la fini on et le lustrage de la restaura on. Discussion : -Ce e technique nécessite l'emploi de l'instrument LM Misura pour contrôler l'épaisseur du composite en ves bulaire pour que l(indicde de refrac on du composite se rapproche de celui de la dent. Conclusion : ce e technique est simple et reproduc ble .Toutefois elle nécessite un appren ssage et la maitrise du collage.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Odontologie Conservatrice & Endodon e P62

Réussir la restaura on de la dent postérieure par technique directe Chaima Bouhajja, A.Kikly, S.Jaâfoura, Y.Neifar, S.Sahtout, L.Bhouri Introduc on : La restaura on des dents postérieures cons tue un défi dans notre pra que quo dienne, du fait de leur impact sur la fonc on et plus ou moins sur l'esthé que. Le pra cien est souvent confronté à l'appari on d'une sensibilité postopératoire, problème qui peut être évité par la mise en place d'un protocole rigoureux de collage et par un montage de mini incrément de la résine composite. Objec f : L'objec f de ce travail est de présenter, à travers deux cas cliniques, le protocole opératoire d'une restaura on à la résine composite par technique directe au niveau de la dent postérieure. Discussion : Différentes techniques de stra fica on peuvent être mises en œuvre selon la configura on et la taille de la cavité. Le degré de complexité des méthodes d'obtura on directe vise un contrôle de la rétrac on à la polymérisa on. Ainsi, le protocole opératoire doit être mené rigoureusement respectant un certain nombre de points essen els perme ant la réussite esthé que et fonc onnelle des restaura ons postérieures. La pose d'un champ opératoire étanche cons tue le point de départ de ce protocole perme ant d'obtenir des condi ons opératoires idéales pour op miser le collage. Le concept de stra fica on propose de recons tuer la perte de substance en différentes strates ou couches de différentes masses de résine composite. Ce e technique est économique et avantageuse pour le pa ent, elle est accessible à tous les pra ciens qui s'en donnent le temps et les moyens.

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Rea ached anterior fractured tooth fragment using different Re-a achement techniques : A report of two clinical cases Fadwa Ch oui, I.Kallel, B.Annabi, N.Zokkar, E.Hidoussi, N.Douki Fracture of anterior teeth by trauma is a common problem in children and teenagers. Complex metal-ceramic crowns with considerable loss of remaining sound structure are no longer necessary due to adhesive techniques, such as composite restora ons and re-a achment techniques. This work aims to compare the fracture strength of sound and restored anterior teeth using composite resin and a couple of rea achment techniques (a bevel prepara on on the enamel and internal den nal groove in the second one) with reference to the literature and a couple of case reports. The fractured part of the teeth was rebuilt with composite resin.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Odontologie Conservatrice & Endodon e P60

Approche thérapeu que des lésions cervicales non carieuses Linda Mehri, H.Sarraj, E.Hidoussi, N.Zokkar, L.Bhouri Les lésions cervicales non carieuses (LCNC) correspondent à la perte des ssus durs dentaires au niveau de la jonc on émail-cément dont l'origine n'implique pas de micro-organismes bactériens. L'é ologie de ces lésions est mul factorielle, où on peut noter principalement trois facteurs qui sont l'érosion, l'abrasion et l'abfrac on ou la combinaison entre eux. Il est alors capital de bien dis nguer entre les différentes formes cliniques afin de prodiguer un traitement préven f et cura f adéquat. La pose d'un diagnos c valable devant un tableau d'usure dentaire n'est pas chose facile. Dans tous les cas, une observa on clinique minu euse de la morphologie des lésions renseignera le pra cien sur la cause des lésions. La prise en charge se déroule en trois temps. Il faut commencer par les moyens préven fs et prodiguer des conseils au pa ent pour supprimer et intercepter les facteurs é ologiques des LCNC. Pour le Traitement cura f, cela consiste à réaliser un traitement restaurateur et/ ou un traitement chirurgical. Le suivi à court et à long terme est important. L'objec f de notre travail est de : -présenter les différentes formes de ces lésions cervicales carieuses et non carieuses -Décrire, à travers quelques cas cliniques, la démarche diagnos que et thérapeu que de ces lésions.

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La stra fica on antérieure à la résine composite pour la réhabilita on esthé que de l'amélogenése imparfaite Mahdi Tlili, A.Kikly, S.Jaâfoura, G.Ayari, C.Belkhir, S.Sahtout L'amélogenèse imparfaite est une affec on héréditaire qui se manifeste par des défauts amélaires en denture temporaire et permanente. Ces défauts amélaires peuvent être associés à des problèmes érup fs,une a ri on sévère,une perte de dimension ver cale d'occlusion et une béance. Si les problèmes les plus sévères se rencontrent dans la forme hypominéralisée, les doléances esthé ques sont toujours exprimées par les pa ents, quelle que soit la forme de l'amélogenèse imparfaite. Les trois objec fs principaux du traitement de l'amélogenèse imparfaite sont de rétablir l'esthé que, la dimension ver cale et la fonc on. Il faut réussir à empêcher l'usure prématurée des dents afin de maintenir la dimension ver cale, ou la corriger lorsqu'elle est diminuée. La longueur d'arcade doit également être maintenue. Le composite est la technique de choix pour restaurer de façon transitoire l'esthé que du secteur antérieur pour les jeunes pa ents avant le passage a une solu on défini ve. Les composites ont de bonnes propriétés esthé ques et mécaniques, sont peu coûteux et perme ent de retoucher les anomalies de formes et de teinte. Néanmoins Ils ont une durée de vie limitée dans le temps, mais suffisante pour réaliser des

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Odontologie Conservatrice & Endodon e P64

Prise en charge mul disciplinaire d'une cellulite génienne haute d'origine dentaire : A propos d'un cas clinique Ghada Hadj Ali, G.Bouslema, I.Gnaba, R.Ragoubi, S.Zouiten, A.Boughzela Introduc on : La cellulite d'origine dentaire est une infec on du ssu celluleux adipeux de la face et/ou du cou qui peut être d'origine endodon que ou parodontale. Elle est d'appari on rapide et poten ellement extensive me ant parfois en jeu le pronos c vital du pa ent et faisant ainsi le sujet d'une urgence sérieuse. Un diagnos c correct et une prise en charge rigoureuse doivent être effectués dans les brefs délais possibles. Objec f : Décrire à travers un cas clinique traité au sein du service de médecine dentaire du CHU Farhat Hached la prise en charge d'une pa ente âgée de 15 ans et en bon état général qui s'est présentée avec une cellulite génienne haute diffusée et collectée Observa ons : La pa ente s'est présentée avec une tuméfac on génienne haute droite diffusée vers la région palpébrale avec des douleurs intenses, irradiantes et rebelles aux antalgiques. L'examen endobuccal a révélé une cavité carieuse au niveau de la 16 avec un comblement collecté du fond de ves bule. L'examen radiologique a montré un élargissement desmodontal. Le diagnos c retenu était une cellulite génienne haute diffusée à collec on ne e en rapport avec la 16. En tant que traitement d'urgence, nous avons opté pour une incision de drainage avec une trépana on de la dent causale et une prescrip on d'an bio ques à base d'Augmen n. Les suites opératoires ont été favorables après avoir terminé le traitement endodon que. Discussion : Devant un tableau clinique pareil, nous sommes amenés à faire un examen clinique et radiologique assez rigoureux afin d'affiner le diagnos c et entamer le traitement d'urgence. La palpa on de la tuméfac on est cruciale afin d'indiquer ou non l'incision de drainage. La dent étant récupérable, la réussite du traitement passe inévitablement par une trépana on de la dent causale, une médica on à base d'hydroxyde de calcium et un traitement endodon que mené à terme.

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Intérêt de la chirurgie endodon que dans le cas d'une fenestra on osseuse : A propos d'un cas clinique Ghada Ayari, W.Nasri, S.Bagga, A.Ben Hadj Khalifa, L.Bhouri La chirurgie périradiculaire, appelée également chirurgie endodon que ou plus communément résec on apicale, occupe une place de premier ordre dans l'arsenal thérapeu que du médecin den ste. L'objec f majeur de la chirurgie endodon que est la conserva on de dents qui n'auraient pas pu être conservées par les traitements conven onnels seuls. C'est donc une alterna ve à l'extrac on, principalement indiquée dans les cas d'échec endodon que, deux approches sont à dis nguer : la chirurgie endodon que d'emblée ou de complément. Pour a eindre chirurgicalement la zone apicale à traiter, une démarche parfaitement codifiée doit être mise en place. La voie d'abord doit être choisie de façon à pouvoir réaliser la résec on apicale, la prépara on et l'obtura on à rétro. Le tracé d'incision respectera l'esthé que, prévoira le recouvrement de la zone opérée. L'IRM R® ou le MTA R ® trouveront leurs indica ons. La régénéra on osseuse maximale est recherchée et est obtenue en empêchant l'invagina on de ssus fibreux, soit par l'u lisa on de membranes résorbables soit, en reposi onnant un volet osseux. Les indica ons chirurgicales restent classiques, elles sont l'insuffisance des traitements endodon ques et l'impossibilité de les améliorer.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Odontologie Conservatrice & Endodon e P66

La résorp on radiculaire externe d'origine orthodon que : à propos d'un cas clinique Wael Betbout, H.Sarraj, E.Hidoussi, S.Bagaa, N.Zokkar, L.Bhouri La résorp on radiculaire externe pathologique correspond à la perte sous gingivale de ssu radiculaire plus ou moins étendue dont le point de départ est externe et concerne les dents permanentes. La résorp on radiculaire externe peut être occasionnée par un trauma sme, un traitement orthodon que et même d'origine idiopathique. La résorp on radiculaire externe d'origine orthodon que est généralement asymptoma que elle peut entraîner une mobilité de la dent si elle n'est pas diagnos quée et traitée à un stade précoce et elle peut éventuellement entraîner la perte de la dent. L'examen radiologique (standard et imagerie en coupe) est primordial dans le diagnos c précoce. Le traitement de la résorp on radiculaire externe d'origine orthodon que doit être le plus tôt possible et il doit éliminer les agents infec eux dans le système canalaire responsable de ce e résorp on par un traitement endodon que. L'objec f de ce travail est de décrire l'approche diagnos c et thérapeu que d'une résorp on radiculaire externe d'origine orthondon que , à travers un cas clinique traité dans le service d'odontologie conservatrice et endodon e.

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L'Abcès Apical Aigu : quelle a tude thérapeu que choisir en séance d'urgence ? Marouen Ouni, M.Jemâa, N.Zokkar, I.Saad, L.Bhouri, MB.Kha ech Introduc on : L'abcès apical aigu (AAA) est une urgence endodon que fréquente qui nécessite une prise en charge rapide et efficace. Il existe trois a tudes thérapeu ques différentes pour sa prise en charge en séance d'urgence : a) Laisser la dent ouverte. b) Fermer la dent par une médica on inter séance. c) Fermer la dent par une obtura on canalaire-défini ve «One Visit-Treatment». Objec f : Etudier, à travers une enquête clinique, ces trois approches thérapeu ques en suivant l'évolu on des symptômes en fonc on de l'a tude thérapeu que réalisée chez des pa ents souffrants d'AAA. Matériel et méthode : Le groupe d'étude est composé de 15 pa ents souffrant d'AAA, partagés en 3 groupes dont la prise en charge en séance d'urgence diffère d'un groupe à l'autre : -Groupe N°1 (4 pa ents) : Mise en forme canalaire complète +obtura on canalaire défini ve en même séance d'urgence. -Groupe N°2 (5 pa ents) : Mise en forme canalaire complète + médica on inter séance à base d'hydroxyde de calcium. -Groupe N°3 (6 pa ents) : Dent causale laissée ouverte (pendant 48 heures). Résultats : L'incidence des complica ons a été plus élevée pour les dents laissées ouvertes que pour les dents fermées en séance d'urgence. D'autre part, les pa ents ont été plus mo vés pour le protocole du traitement en une seule séance, car le nombre de séances était réduit. Conclusion : Le traitement « en une seule séance » permet de réduire le nombre de séances, les RDV ratés et le nombre de complica ons «Flare-ups» par diminu on du risque de réinfec on. En revanche, ce type de traitement nécessite une séance d'urgence longue qui reste l'inconvénient majeur.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Odontologie Conservatrice & Endodon e P68

La recons tu on coronaire pré-endodon que: Un élément primordial du succès Yesmine Neifar, A.Kikly, S.Jaâfoura, C.Bouhajja, S.Sahtout, L.Bhouri Introduc on: La réalisa on d'un traitement endodon que de qualité nécessite une bonne isola on de la dent par un champ opératoire étanche. Cependant on se trouve le plus souvent confronté à des dents délabrées par la carie ne perme ant pas la mise en place de la digue condi on nécessaire perme ant de travailler dans des condi ons d'asepsie op males. La Recons tu on Pré-Endodon que (RPE) est ainsi indispensable et a pour objec f de recons tuer de façon temporaire les pertes de substance de la dent. Objec f : Ce travail a pour objec f d'illustrer, à travers 2 cas cliniques, le protocole opératoire d'une recons tu on coronaire pré-endodon que. Discussion : La recons tu on coronaire pré-endodon que est primordial avant d'entamer un traitement endodon que. Ce e étape permet de me re en place un champ opératoire stable et étanche, confiner l'ac on de la solu on d'irriga on dans un réservoir à quatre murs, obtenir également un repère coronaire fiable indispensable à la mise en forme canalaire et maintenir en place une obtura on coronaire provisoire en inter séances. En fonc on de la situa on clinique, La dent sera ainsi recons tuée soit par des matériaux plas ques (résine composite ou ciment verre ionomère), soit par une bague d'orthodon e ou une bague de cuivre. Le curetage de la lésion carieuse et la protec on des entrées canalaires sont indispensables avant de reconstruire la dent.

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Les courbures canalaires: un challenge thérapeu que en endodon e Hana Sarraj, W.Betbout, E.Hidoussi, N.Zokkar, L.Bhouri La mise en forme canalaire est l'étape clé du traitement endodon que qui condi onne la désinfec on et l'obtura on canalaire défini ve. Cependant, la présence de courbure canalaires peut rendre ce e étape difficile à gérer. Ces courbures sont détectées à la radiographie, et à l'explora on apicale suivant la mise en forme des 2/3 coronaires. En effet, ce e complexité anatomique du réseau endo-canalaire est souvent, incriminée dans les échecs des traitements endodon ques tel que les fractures instrumentales. Les contraintes importantes que subissent les instruments associant torsion et fa gue cyclique diminuent les propriétés mécaniques et peuvent entrainer des fractures rapidement. D'autres accidents peuvent aussi survenir lors de la prépara on des canaux courbes: perte de la perméabilité canalaire, le stripping, risque de perfora on… Ceci amène le pra cien à déployer beaucoup d'a en on lors de l'examen clinique ainsi qu'au cours de différentes étapes de mise en forme et d'obtura on canalaires. Actuellement, des nombreuses techniques faisant appel à divers types d'instruments avec différents types de mouvements ont été développées afin de répondre à ces situa ons cliniques. Cependant, un préélargissement manuel et/ou mécanisé de faible diamètre est généralement nécessaire avant la négocia on des courbures par des instruments rota fs en Ni-Ti. Le but de ce travail est d'illustrer à travers des cas cliniques traités au service d'odontologie conservatrice endodon e de Monas r, le protocole opératoire perme ant de gérer le traitement endodon que des dents présentant des courbures radiculaires.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Odontologie Conservatrice & Endodon e P70

Les lésions endo-parodontales : Du diagnos c au traitement Kawther Bel Haj Salah, M.Tlili, M.B.Annabi, S.Sahtout, L.Bhouri. Introduc on : Le parodonte et l'endodonte représentent deux en tés in mement liées que l'expression « con nuum endo-parodontal » illustre bien. Plusieurs voies de communica on telles que le formen apical, les canaux latéraux et de furca on perme ent ainsi le passage d'éléments pathogènes et peut abou r au développement des lésions endo-parodontales. L'objec f de ce travail est de discuter, à travers des cas cliniques, les moyens de diagnos c posi f et différen el et les différentes a tudes thérapeu ques proposées. Observa ons : -Une démarche diagnos que minu euse est essen elle. Les lésions endo-parodontales évoluent souvent à bas bruit. -Au départ, les deux lésions endodon que et parodontale, peuvent coexister indépendamment mais avec le temps et en l'absence de traitement, elles confluent donnant la lésion endo-parodontale combinée. -un test de vitalité néga f, un sondage parodontal arciforme et ponctuel, une image radioclaire crestale et périradiculaire et une mobilité caractérisent la lésion endo-parodontale combinée. -La con nuité entre la poche parodontale et la lésion endodon que peut etre individualisée par une radiographie rétroalvéolaire cône de gu a en place. -la prise en charge doit etre à la fois endodon que et parodontale. - Le traitement endodon que est entrepris en premier suivi d'un contrôle à 3 mois après l'obtura on canalaire défini ve, la cicatrisa on osseuse ini ale est réévaluée. -Une médica on interséance à base d'hydroxyde de calcium est souhaitable pour promouvoir la cicatrisa on parodontale et améliorer le pronos c de la dent Conclusion : La double é opathogénie implique une thérapeu que mixte. L'évolu on dépend essen ellement du degré d'a einte des ssus parodontaux.

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Retreatment Vs.Endodon c surgery : Elements for a clearer decison ! Malek Lagha, O.Elleuch, N.Douki Although ini al root canal therapy has been shown to be a predictable procedure with a high degree of success, failure can occur a er treatment. Endodon c retreatment is o en considered one of the most complex procedures of den st prac ce. The main difficulty lies in the no on of unpredictability and inability to an cipate all the problems that can be encountered. So the systema za on of endodon c retreatment is impossible, we should consider the par cularity of each case by analyzing the benefits and risks. Some mes the lack of healing is a ributed to extra-radicular causes: a foreign body reac on caused by extruded endodon c materials. In this case endodon c surgery seems to be jus fied and it is considered as a COMPLEMENTARY treatment NOT a SUBSTITUVE one. We need to close the endodon c gap by illumina ng a clear pathway to greater success and long-term predictability. In this work , we will present a clinical case to show the jus fied indica ons for endodon c treatment and endodon c surgery, and spotlight the many issues that influence the final results and how to handle them.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Odontologie Conservatrice & Endodon e P72

Quelle a tude devant l'urgence esthé que d'une fracture corono-radiculaire ? Hana Bougatef, H.Hajri, M.Smaoui, N.Douki Les fractures corono-radiculaires sont des fractures qui impliquent la pulpe et le parodonte. Ce e en té trauma que est assez courante et son traitement cons tue généralement un défi vu sa complexité. Les incisives maxillaires sont les plus affectées, ceci provoque un problème tant esthé que que biologique avec un réel impact psychologique sur le pa ent. Le traitement est mul disciplinaire. Néanmoins, l'a tude thérapeu que reste principalement déterminée par le type de la fracture, mais le coût et la complexité du traitement peuvent également être des facteurs décisifs. Il existe plusieurs op ons de traitement proposées, y compris la chirurgie mucogingivale, l'ostéotomie/ostéoplas e, et l'extrusion orthodon que ou chirurgicale suivie de la remise en place du fragment d'origine. Ainsi qu'une autre op on qui comprend la restaura on prothé que de la dent en fonc on de l'emplacement de la ligne de fracture. Récemment, il est devenu possible de préserver le fragment fracturé de la dent en u lisant le collage avec un tenon fibré, ce e technique offre une alterna ve réparatrice d'urgence rétablissant immédiatement la fonc on et l'esthé que grâce à une approche très conservatrice et économique de court terme. Pour cela, la coopéra on du pa ent et sa compréhension des limites du traitement sont d'une importance capitale pour un bon pronos c. A ce propos, nous allons discuter à travers un cas clinique de traitement d'urgence d'une fracture coronoradiculaire d'une incisive maxillaire, les alterna ves de la prise en charge mul disciplinaire de ce type de trauma sme.

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Lésions périapicales extensives d'origine endodon que : comment y faire face ? Mahmoud Smaoui, H.Bougatef, H.Hajri, N.Douki Les lésions radioclaires périapicales d'origine endodon que sont des en tés cliniques appartenant à la lignée chronique des parodon tes apicales endodon que. Ces dernières sont définies comme étant des lésions inflammatoires du parodonte profond périradiculaire, principalement de la région périapicale, consécu ves à l'infec on bactérienne de l'endodonte. Du moment que la plupart des lésions périapicales chroniques sont suscep bles de guérir par une thérapeu que endodon que orthograde, il convient d'abord de réaliser un traitement endodon que correct, quelle que soit la taille de la lésion, suivi d'une surveillance clinique et radiologique du cas avant d'opter pour une thérapeu que chirurgicale.L'énucléa on chirurgicale d'une grosse lésion kys que peut toutefois endommager d'autres dents ou structures anatomiques. Le traitement devrait donc débuter par une technique de décompression plus conservatrice ayant pour but de réduire la taille de la lésion avant de procéder à l'acte chirurgical. La chirurgie sera envisagée, comme ul me recours, en cas d'absence de guérison. Est-ce que le traitement endodon que est suffisant pour la guérison de ces lésions? La chirurgie est-elle systéma que pour ces lésions ? Ainsi on va essayer de répondre à ces ques ons à travers un cas clinique.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Odontologie Conservatrice & Endodon e P74

Les lésions endo-parodontales : un mauvais mariage vaut mieux qu'un bon procès Asma Saad, I.Kharrat, N.Douki Les lésions endo parodontales sont jusqu'à nos jours un sujet de controverse tant au niveau du diagnos c qu'au niveau de la classifica on. Et de là découle une autre probléma que dans le plan de traitement qui se basait pendant longtemps sur la chronologie de la lésion. Néanmoins, le pronos c de ce type de lésions est très variable voire parfois imprévisible. Quelle classifica on doit on adopter pour une meilleure prise en charge ? Comment établir un plan de traitement adéquat en fonc on du type de la lésion afin d'assurer le pronos c le plus favorable ? A travers ce travail, on va essayer à répondre à ces différentes ques ons par des illustra ons de cas cliniques.

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Le système 2shape vers une endodon e simplifiée, sécurisée et efficace : A propos d'une difficulté canalaire Azer Yacoub, E.Hidoussi, M.Jmeâa, N.Zokkar, L.Bhouri Le système 2shape est une séquence de 2 instrument de mise ne forme en rota on con nue bénéficiant du traitement thermique T Wire. La flexibilité des instruments apporte un confort à l'u lisa on et une excellente négocia on des courbures des canaux. Les instruments retrouvent leur forme ini ale après chaque u lisa on. L'objec f de notre travail est de décrire à travers des cas cliniques, les avantages de ce système de mise en forme pour le traitement endodon que des dents présentant des canaux fins et calcifiés.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Odontologie Conservatrice & Endodon e P76

La fistule cutanée : Un défi à relever Islème Kharrat, A.Saad, R.Belkacem, N.Douki La fistule cutanée de la face cons tue jusqu'à ce jour un défi tant diagnos que que thérapeu que. Son origine dentaire est souvent méconnue source d'errance diagnos c et de prise en charge inadéquate. En effet, la chronicité de l'infec on, l'absence de symptomatologie dentaire et la localisa on de la fistule cutanée conduisent souvent à des diagnos cs erronés. L'élimina on de l'infec on par un traitement dentaire adéquat abou t généralement à la résolu on de la fistule cutanée. Le but de ce travail est de rapporter deux cas de fistules cutanées d'origine dentaire complétement résolus après traitement canalaire des dents causales et de souligner l'importance de reconnaitre l'origine dentaire comme un diagnos c é ologique d'une fistule cutanée de la face

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Les courbures canalaires : comment y faire face ? Mohamed Salah Ameur, F.Chetoui, E.Hidoussi, N.Zokkar, N.Douki Le but d'un traitement endodon que est l'élimina on du ssu pulpaire et des microorganismes, la mise en forme, le ne oyage chimique et l'obtura on canalaire. Cependant, assurer ce e triade est plus difficile lorsque le pra cien est face à un canal courbe. En effet , malgré l'évolu on des instruments endodon que en termes de matériaux et de sec ons et l'appari on des concepts modernes comme la réciprocité et la prépara on hybride pour surmonter les difficultés de la mise en forme, le risque de provoquer des accidents de parcours comme les fausses routes, les butées, les zippings et les strippings reste toujours présent. Alors comment négocier les canaux courbes sans provoquer les accidents de parcours ? Est ce qu'il existe un protocole à suivre? Quelles sont les clés de succès dans ce traitement canalaire ? Quel rôle joue la négocia on ini ale dans la réussite du traitement ?et comment l'assurer ? Dans ce sens, on va essayer de vous répondre à ces ques ons à travers des cas cliniques bien illustrés.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Odontologie Conservatrice & Endodon e P78

Apexifica on des dents permanentes immatures : apport des matériaux bioac fs Oumaima Elleuch, M.Lagha, M.Ameur, N.Douki L'apexifica on d'une dent permanente immature présente toujours une probléma que, essen ellement pour des raisons techniques. Les objec fs à a eindre sont toujours les mêmes qui sont l'obten on d'une barrière apicale et l'obtura on canalaire défini ve. Anciennement elle a été réalisée par l'hydroxyde de calcium mais plusieurs autres alterna ves avec l'appari on des matériaux bioac fs sont actuellement envisageables. Alors quelles sont les indica ons de l'apexifica on ? Quels sont les avantages, les limites de chaque technique ? Quelles sont les propriétés des matériaux bioac fs et quels sont leurs intérêts par rapport aux techniques classiques ? Que désigne-t-elle la revascularisa on et quelles sont les dernières innova ons dans ce propos ? Dans ce sens, on va essayer de répondre à ces ques ons à travers des cas cliniques

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Odontologie Conservatrice & Endodon e P79

Ges on des complica ons post trauma ques sur deux incisives supérieures permanentes : A propos d'un cas cliniques Rim Ragoubi, A.Debbibi, I.Gnaba, G.Hadj Ali, S.Zouiten, A.Boughzela Introduc on : Les trauma smes dentaires touchent le plus souvent les dents antérieures et peuvent entrainer des lésions au niveau de l'organe dentaire et le parodonte. La nécrose pulpaire, les résorp ons radiculaires et les lésions péri apicales peuvent apparaitre comme conséquences. Objec f : Décrire la prise en charge d'un pa ent qui a vécu un accident trauma que sur les incisives supérieures, 5 ans auparavant. Observa on : Le pa ent s'est présenté suite à des douleurs provoquées sur les 21 et 22. L'examen clinique endobuccal a montré l'absence de la 11 et la mobilité des 21 et 22.L'examen radiologique a révélé une image radio-claire assez volumineuse appendue aux apex des 21 et 22 et une résorp on interne localisée au niveau du 1/3 cervical et 1/3 médian de la 21.Le diagnos c était celui de parodon te apicale chronique aux niveaux des 21 et 22. Le parage canalaire a été réalisé avec passage d'une médica on à base d'hydroxyde de calcium. Etant donné la présence de la résorp on interne sur la 21 et en vue d'une obtura on la plus étanche possible, nous avons choisi d'obturer en en er le canal avec du MTA. Tandis que pour la 22, la technique de condensa on latérale à froid a été choisie. Le lendemain, une chirurgie endodon que sur 21 et 22 a été réalisée en vue d'énucléer le kyste avec résec on apicale des dents causales. Le contrôle clinique et radiologique ont montré des dents fonc onnelles avec dispari on des mobilités, régénéra on osseuse et cicatrisa on en cours. Discussion : Le choix a été orienté vers le MTA étant donné ses propriétés biologiques, chimiques et physiques qui ont conduit à l'obtura on étanche de la résorp on interne d'une part et à l'induc on de ssu péri apical minéralisé d'autre part La chirurgie de première inten on s'est imposée devant l'importance de la lésion périapicale ainsi que la surinfec on répé ve.

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La désobtura on canalaire: Comment procéder? Fethi Essid, M.B. Annabi, S.Sahtout Introduc on : Le retraitement est une procédure qui consiste à enlever le matériau d'obtura on canalaire, puis à ne oyer, me re en forme et obturer les canaux d'une façon étanche. Plusieurs techniques ont été proposées pour éliminer les matériaux d'obtura on du système canalaire, notamment l'u lisa on de limes manuelles, d'instruments rota fs en Nickel Titane, les forets de Gates, d'instruments chauffants, d'instruments à ultrasons, du laser et de solvants. L'objec f de ce travail est de présenter, à travers des cas cliniques, la procédure de désobtura on canalaire en décrivant le matériel et la technique u lisés au cas par cas. Observa on : Classiquement, l'élimina on de la gu a-percha à l'aide de limes manuelles avec ou sans solvant est une technique obsolète puisqu'elle est fas dieuse et chronophage, en par culier lorsque le matériau d'obtura on canalaire est bien compacté. L'avènement des instruments rota fs en Nickel Titane a énormément facilité ce e procédure la rendant à la portée de chaque omnipra cien. - L'u lisa on de lime k20 permet d'abord de chercher un passage latéral pour les instruments rota fs. - L'u lisa on d'un solvant doit se faire en cas de masse très compacte du matériau d'obtura on avec impossibilité de passage latéral pour les instruments rota fs et est à éviter au niveau du ers apical. - L'u lisa on des instruments rota fs en séquence inversée permet la désobtura on canalaire. Tous les systèmes rota fs se sont révélés être des disposi fs u les et sûrs pour le retrait de la gu a-percha et les suites opératoires étaient favorables. Conclusion : La désobtura on canalaire reste l'étape cri que lors du retraitement endodon que. L'élimina on de tout le matériau d'obtura on (gu a et ciment de scellement) conjointement à la désinfec on canalaire cons tue le garant du succès du retraitement endodon que.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Orthopédie Dento-Faciale P81

La distalisa on des molaires maxillaire: A propos de deux cas cliniques Rihab Kraiem, M.Idoudi, I.Dallel, S.Tobji, A.Ben Amor La distalisa on des molaires maxillaires trouve son indica on dans les cas de classe II d'Angle par dérive mésiale des molaires maxillaires Elle permet ainsi la correc on du rapport sagi al molaire et canin, ainsi que la normalisa on de l'overjet grâce à un recul du bloc antérieur, tout en évitant l'extrac on des prémolaires. Sa biomécanique est cependant délicate à réaliser et l'histoire de l'orthodon e est émaillée de la descrip on de différents disposi fs proposant des solu ons pour une plus grande simplicité et une meilleure efficacité dans l'obten on de ce mouvement dentaire difficile. Nous présentons dans ce travail la distalisa on des molaires maxillaires à propos de deux cas cliniques traités dans notre service d' orthopédie dento- faciale à la clinique dentaire de Monas r

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Traitement mul a aches sur un pa ent à risque d'endocardite infec euse : à propos d'un cas Ines Gabsi, I.Dallel, S.Tobji, A.Ben Amor Le traitement orthodon que a, comme toute interven on médicale, ses bénéfices et ses risques poten els tels que les maladies parodontales, les résorp ons radiculaires, les défauts amélaires, les désordres temporomandibulaires, les lésions des ssus mous, la douleur, le risque d'aspira on ou d'inges on d'instruments, l'endocardite infec euse, ... Quand à ce e dernière, le peu de cas reportés dans la li érature prouvent qu'une associa on entre traitement mul a aches et endocardite infec euse est très rare. Malheureusement, plusieurs orthodon stes évitent de prendre en charge les pa ents à risque d'endocardite infec euse du fait du manque consensus clair. De plus, ceux qui les prennent en charge tendent à prescrire une an bioprophylaxie inappropriée pour des gestes à

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Orthopédie Dento-Faciale P83

Les brackets autoligaturants : le point ! Chaima A a, H.Gaaloul, A.Tlig, I.Dallel, S.Tobji, A.Ben Amor Le monde orthodon que a connu un progrès démesuré grâce à l'évolu on des technologies et des innova ons métallurgiques ; les brackets autoligaturants (BAL) en font par e et offrent à l'orthodon ste un champs vaste d'u lisa on grâce à leur commodité d'emploi et leur mérite d 'ergonomie et de gain de temps : ces brackets perme ent une expansion meilleure (faible fric on) et ainsi un raccourcissement de la durée globale de traitement. Ce travail est le fruit d'une revue de la li érature sur les indica ons, les avantages, et les différents types de BAL.

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Minivis d'ancrage et mouvement d'ingression orthodon que Wiem Ben Amor Jemmali, I.Dallel, S.Tobji, A.Ben Amor Le mouvement d'ingression dentaire aussi bien dans le secteur antérieur que postérieur est l'un des mouvements les plus difficiles à réaliser en orthodon e. Le majeur défi dans ce genre de mouvement réside dans la ges on de l'ancrage et le contrôle des effets secondaires. La diminu on de ces déplacements non désirés découle d'une mécanique orthodon que raisonnée qui est alors indispensable pour mener à bien nos objec fs de traitement. Les minivis sont alors souvent d'une grande u lité car elles perme ent, en assurant un ancrage rigide, de rendre le traitement plus efficient. Ceci est par culièrement le cas lors de la réalisa on des ingressions dentaires. A par r de cas cliniques, l'apport fourni par ces auxiliaires sera discuté aussi bien sur le plan clinique que biomécanique.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Orthopédie Dento-Faciale P85

Prise en charge intercep ve des excès du sens ver cal Ali Tlig, H.Gaaloul, C.A a, I.Dallel, S.Tobji, A.Ben Amor La dimension ver cale est une composante essen elle des dysmorphoses. Son excès cons tuent un mo f de consulta on assez fréquent en orthopédie dento-faciale avec un préjudice esthé que important. Aussi c'est une anomalie assez difficile à corriger vue sa cause la plus souvent fonc onnelle d'une part et d'autre part vue qu'elle est souvent liée à d'autres anomalies du sens transversal et sagi al. Le traitement des cas présentant une hyperdivergence faciale met en jeu différentes stratégies thérapeu ques qui peuvent être u lisées isolément ou combinées. Par quels moyens l'orthodon ste intervient t-il pour corriger à temps ce e maladie ?

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La prise en charge des agénésies des incisives latérales maxillaires Hamza Gaaloul, C.A a, I.Dallel, S.Tobji, A. BenAmor Les incisives latérales maxillaires occupent la troisième place au rang des dents les plus fréquemment agénésiques. Les é ologies de ce e anomalie sont nombreuses et souvent mul factorielles. L'absence de ce e dent crée un véritable préjudice esthé que lié à sa posi on stratégique dans le sourire, ce qui représente le mo f de consulta on majeur des pa ents. Néanmoins des problèmes occlusaux et fonc onnels sont présents. Il existe deux op ons thérapeu ques dis nctes, la première est la fermeture des espaces, où la canine prend la place de l'incisive latérale et la première prémolaire prend la place de la canine, et la deuxième c'est l'ouverture des espaces et le remplacement prothé que de la dent manquante soit par une prothèse conven onnelle soit par une prothèse implanto-portée. Une troisième solu on peut être choisie par le pa ent, c'est l'absten on de tout traitement. Il doit alors être informé des conséquences sur ses den ons. De nombreux facteurs décisionnels sont à prendre en considéra on afin de trouver une solu on individualisée pour chaque pa ent. Dans la majorité des cas, une coordina on pluridisciplinaire est nécessaire pour choisir l'op on thérapeu que op male et assurer le bon déroulent du plan du traitement. Le pa ent doit être conscient que les différentes solu ons restent des compromis thérapeu ques puisque sa formule dentaire est incomplète.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Orthopédie Dento-Faciale P87

Le syndrome de Brodie : Diagnos c et prise en charge orthodon que Amira Layouni, Saadi N, Dallel I, Tobji S, Ben Amor A Le Syndrome de Brodie est une anomalie transversale rare, caractérisée par une occlusion exagérée des secteurs latéraux. Le contact s'établit entre les faces pala nes des dents maxillaires et les faces ves bulaires des dents mandibulaires. Ce e anomalie du sens transversal est très difficile à traiter chez l'adulte. Elle peut être bilatérale ou unilatérale. L'examen clinique recherche alors des signes d'asymétrie ou de latérodévia on mandibulaire et les examens complémentaires sont indispensables afin de préciser le siège alvéolaire ou basal de la malocclusion. De façon schéma que, les moyens thérapeu ques mis en œuvre vont chercher à contracter l'arcade maxillaire, et à élargir l'arcade mandibulaire. Le traitement orthodon que est assez complexe et nécessite une rigueur de la part de l'orthodon ste. Ceci sera illustré par un cas clinique traité dans notre service d'orthopédie donto-faciale à la clinique dentaire de Monas r.

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Traitement de la dysharmonie dento-dentaire: A propos d'un cas clinique Hiba Gma , M.Nasfi, H.Dakhlaoui, R.Benelkahla, A.Zinelabidine, A.Boughzela La dysharmonie dento-dentaire est une anomalie fréquemment rencontrée dans notre pra que orthodon que .Elle est définie comme une anomalie morphologique due à une dispropor on entre les dents soit par une microdon e (DDD par défaut) soit par une macrodon e (DDD par excès) ;pouvant être isolée ou intéressant un groupe de dents. Elle est responsable de certains troubles occlusaux qui se répercutent sur l'ensemble de l'appareil manducateur à savoir les prématurités, les interférences travaillantes et non travaillantes, les troubles de fonc ons orofaciale , le bruxisme . Dans ce travail ; on va présenter les moyens de diagnos c ainsi sue les possibilités thérapeu ques de la DDD et qui seront illustrés par un cas clinique .

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Orthopédie Dento-Faciale P89

Les asymétries faciales en orthodon e: Un défi à franchir Rim Benelkahla, H.Dakhlaoui, M.Nasfi, H.Gma , A.Zinelabidine, A.Boughzela Les asymétries faciales ; squele ques et occlusales ; se caractérisent par une différence de morphologie ou de posi on droites et gauches .En absence de préjudice esthé que et fonc onnel ,la dissymétrie est considérée comme physiologique et n'est pas traitée .Les asymétries plus sévères sont des anomalies complexe dont l'impact sur le plan de traitement est majeur . Face à la variété clinique des asymétries , le choix de la solu on qu'elle que soit chirurgicale ou orthodon que , doit se faire cas par cas selon les données radiologiques et cliniques .Le préjudice esthé que et fonc onnel associés sont des éléments majeurs dans l'élabora on du plan de traitement .on se propose d'illustrer à travers un cas clinique traité à l'unité d'orthodon e à CHU Farhat Hached Sousse , l'apport du traitement ortho-chirurgicale de l'asymétrie faciale .

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Ges on de l'endognathie maxillaire: De l'intercep on a la chirurgie Dhekra Hammouda, I.Dallel, S.Tobji, A.Ben Amor L'endognathie maxillaire correspond à une insuffisance de développement transversal du maxillaire. Elle est souvent d'origine fonc onnelle. Elle a la priorité dans l'élabora on de nos plans de traitements. Le traitement nécessite une phase orthopédique qui peut se faire avec un disjoncteur dont le but est d'écarter les maxillaires en ouvrant la suture interpala ne. La disjonc on de la suture intermaxillaire permet l'augmenta on du diamètre transversal du maxillaire; facilite le traitement de la DDM ; augmente la perméabilité nasale et facilite la rééduca on de la respira on . Quand elle est bien u lisée, la disjonc on maxillaire rend beaucoup service à l'orthodon ste, Nous présentons dans ce travail la disjonc on intermaxillaire par disjoncteur Hyrax à propos de 2 cas cliniques traités dans notre service d'ODF à la Clinique Dentaire de Monas r.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Orthopédie Dento-Faciale P91

Rôle de l'orthodon ste dans la prise en charge du SAOS pédiatrique Marwa Idoudi, R.Kraiem, I.Dallel, S.Tobji, A.Ben Amor L'apnée de sommeil, trouble respiratoire fréquent chez l'enfant, peut entrainer des complica ons sévères en absence de traitement L'orthodon ste peut contribuer significa vement, d'une part à la préven on et au dépistage précoce et d'autre part à la prise en charge thérapeu que de l'enfant. Ainsi, le traitement orthodon que, en présence d'anomalies morphologiques cranio-faciales peut être proposé comme une thérapeu que s'intégrant dans une prise en charge pluridisciplinaire globale du SAOS.

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Traitement de la classe II hypodivergente par le binator de Balter: A propos d'un cas clinique Mariem Nasfi, H.Gma , R.Benelkahla, H.Dakhlaoui, A.Zinelabidine, A.Boughzela Parmi les appareils fonc onnels , les appareils de croissance occupent une place primordiale dans le traitement orthopédique de la classe II squele que . C'est un disposi f amovible qui sollicite la musculature pour propulser la mandibule corrigeant ainsi le dcalage sagi al ; par culièrement dans la classe II div 1. Dans ce contexte on va présenter un cas clinique traité dans l'unité d'orthopédie dento- faciale à CHU Farhat Hached Sousse, illustrant le traitement orthopédique puis orthodon que de la classe IIdiv 1.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Orthopédie Dento-Faciale P93

La résorp on radiculaire au cours d'un traitement orthodon que: Faute technique ou aléa thérapeu que? Hichem Nemsi, N.Haj Salem, M.Belhaj, S.Ben Jomaa, A.Chadly La mise en cause de la responsabilité médicale est devenue plus fréquente ces dernières années du fait de la média sa on des li ges, du manque de confiance entre le pa ent et son médecin et de l'évolu on du droit médical et des procédures de répara ons. La nommée X, a été suivie durant la période allant du mois d'Avril 2011 au mois de Juillet 2014 par Dr. Y, spécialiste en orthodon e, pour traiter un encombrement dentaire antérieure des deux maxillaires. Un an après la fin du traitement, une résorp on radiculaire quasi-totale a été diagnos quée. L'é ologie de la résorp on radiculaire au cours d'un traitement orthodon que est mul factorielle. Les facteurs de risque peuvent être classés comme des facteurs liés au pa ent et d'autres liés au traitement. Les facteurs liés au pa ent comprennent par ordre d'influence décroissant : géné que, morphologie de la racine dentaire, facteurs systémiques, alcoolisme chronique, sévérité de la malocclusion, antécédents de résorp on radiculaire, os alvéolaire dense et les dents dévitalisées. Les facteurs de risque liés au traitement orthodon que comprennent, surtout, la durée du traitement et l'ampleur de la force appliquée. Un terrain géné que prédisposant à la résorp on radiculaire pourrait exister chez la pa ente. Par contre, il ne pourra expliquer, à lui seul, ce e résorp on, ni être sa cause principale. La résorp on radiculaire quasi-totale des six dents antérieures est la conséquence directe d'un manque de suivi radiologique au cours du traitement et de sa durée excessive. Le pra cien, tenu d'une obliga on de vigilance durant toute la période de traitement orthodon que, avait commis un manquement dans l'exécu on du contrat le liant à sa pa ente.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Prothèse Par elle Amovible - Prothèse Totale P94

Les Techniques de Prise d'Empreinte en Prothèse Fixée sur Implant Sarra Ben Khalifa, M.Ghorbel, A.Labidi, H.Triki, L.Mansour, M.Trabelsi La Prise d'empreinte cons tue une étape clé du traitement implanto-prothé que. c' est une technique qui permet de transférer de façon précise le posi onnement de l'implant qui est en bouche dans le but de confec onner un modèle de travail pour la fabrica on de la prothèse. Elle s'effectue à l'aide d'un support rigide que l'on appelle porte empreinte dans lequel nous allons placé du silicone qui est le matériaux d'empreinte. A travers ce travail on va décrire deux techniques d'empreintes illustrées par un cas clinique

P95

Renforcement des prothèses amovibles en résine Sameh Aguir, N.Charfi, R.Bibi, N.Frih Les fractures des prothèses réalisées en résine polymétacrylate de méthyle sont une réalité de l'exercice quo dien du chirurgien-den ste et représentent l'un des soucis majeurs des pra ciens et surtout des pa ents porteurs de prothèse complète. Plusieurs proposi ons ont été faites pour pallier ce problème. Parmi celles-ci, le renforcement par un ssu en fibre de carbone, un ssu en fibre de verre ou une grille de renfort métallique cons tue une solu on qui améliore ne ement les propriétés mécaniques et notamment la résistance à la fa gue des bases de prothèse adjointe ce qui stabilise la prothèse et réduit les risques de fracture de la résine. A travers ce travail on se propose de vous présenter à travers des cas cliniques la technique du renforcement des bases prothé ques

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Prothèse Par elle Amovible - Prothèse Totale P96

Dossier médical informa sé en prothèse adjointe complète Rabeb Bedhief, H.Chraeif, Y.Tayachi, A.Fnaiech, A.Ben Rahma Le soin avec lequel les pra ciens ennent leurs dossiers reflète la qualité du travail, l'organisa on et la rigueur avec laquelle le médecin den ste exerce sa profession. Au cabinet dentaire ou bien au hôpitaux, avoir un dossier médical clair et complet s'avère capital. Les dossiers des pa ents dans un centre de soin publics présentent un moyen de communica on entre les différents acteurs du centre aussi entre les différentes unités fonc onnelles, c'est pourquoi ils doivent être tenus avec une plus grande rigueur encore. Vue l'intégra on des technologies informa ques dans le domaine médical d'une façon générale et dans la réalisa on des prothèses complètes amovibles par culièrement on doit poser la ques on sur l'apport de la numérisa on du dossier médical, quels sont les avantages et les incon nents ? Par le biais de ce poster nous allons répondre à ces différentes ques ons A travers d'une revus de la bibliographie.

P97

Apport du laser dans le traitement de l'édenté complet Amani Mizouri, H.Chraeif, S.Jemli, O. Tayari, A.Fnaiech, K.Masmoudi, J.Jaouadi, MA.Bouzidi, A.Benrahma Au cours des 10 dernières années, les lasers ont été u lisés comme alterna ve aux techniques chirurgicales conven onnelles et ceci dans plusieurs disciplines de la den sterie notamment la prothèse complète. La concep on réussie de ce e dernière dépend principalement de l'évalua on préopératoire du support ostéomuqueux ; le laser peut maintenant être u lisé pour effectuer la plupart des chirurgies prothé ques et ainsi assurer la triade de Housset : stabilité, réten on et sustenta on ce qui est en faveur d'une concep on prothé que réussie. L'objec f de ce travail est de montrer à travers un cas clinique l'apport du laser à la prothèse adjointe complète.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Prothèse Par elle Amovible - Prothèse Totale P98

Apport de la CFAO à la prothèse complète conven onnelle Yasmine Tayachi, H.Chraief, R.Bendhief, A.Ben Rahma La CFAO a fait son appari on en pra que dentaire, en 1973 avec François Duret en extrapolant le concept u lisé en industrie à la réalisa on de pièces prothé ques dentaires. Elle se décompose en trois étapes dis nctes : -La saisie des informa ons -La concep on assistée par ordinateur -La fabrica on assistée par ordinateur Actuellement, la CFAO assure la modélisa on des prothèses à l'aide de logiciels plus au moins intui fs perme ant la concep on et la visualisa on virtuelle de la pièce prothé que avant sa fabrica on. Ainsi le pra cien ou le prothésiste qui conçoit la prothèse arrive à modeler, selon la capacité du logiciel, la restaura on. La CFAO a changé les pra ques, les habitudes du den ste et sa façon de travailler au cabinet sur 3 plans : la maitrise de nouvelles techniques qui nécessite une phase d'appren ssage préalable, la manipula on de nouveaux matériaux autres que les alliages métalliques sous forme de blocs et de disques avec leurs propriétés, indica ons et limites, et de nouveaux ou ls de travail concernant la chaîne CFAO complète : de la caméra intra-orale ou le scanner d'empreinte (élastomère silicone ou alginate) à la machine-ou l à commande numérique (MOCN) en passant par les logiciels de modélisa on 3D. Par le biais de ce travail, nous allons exposer l'apport de ces techniques numériques aux différentes étapes de la réalisa on de la prothèse complète conven onnelle.

P99

Maîtriser les empreintes anatomo-fonc onnelles en PPA A Ghariani, S.Ben Khalifa, S.Bekri, A.Laabidi, L.Ben Mansour, M.Trabelsi L'empreinte de travail cons tue une étape clé dans les restaura ons prothé ques par elles. C'est de sa précision et de sa capacité à reproduire fidèlement les structures d'appui que dépendent la qualité de la reconstruc on prothé que et son adapta on. La diversité des situa ons cliniques a été à l'origine d'une variété de techniques d'empreinte visant à reproduire les éléments anatomiques, tenir compte de la dualité ssulaire et enregistrer le jeu fonc onnel des organes périphériques. A travers ce travail on se propose de souligner l'intérêt de l'empreinte anatomo-fonc onnelle et de montrer les principales techniques de sa réalisa on à travers des cas cliniques.

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COMMUNICATIONS AFFICHÉES (E-POSTERS) Prothèse Par elle Amovible - Prothèse Totale P100

Asepsie en prothèse : évalua on des pra ques des médecins den stes en milieu hospitalier Nihel Charfi, S.Aguir, S.Bekri, R.Bibi, N.Frih Les actes de prothèse sont probablement les plus à risque de contamina on croisée et d'erreurs d'asepsie. La mul tude des matériels et des étapes sont autant de pièges à éviter. Les allers/retours avec le laboratoire sont aussi un vecteur de transmission de germes et d'infec ons poten elles. Il convient donc de réfléchir aux moyens de réduire ces risques au minimum et organiser le travail à l'unité dentaire et de l'équipe pour sécuriser les procédures prothé ques. A travers ce travail nous allons exposer les différents moyens mis en œuvre pour maitriser le risque infec eux dans la chaine prothé que. Et dans un second temps nous allons évaluer les pra ques des médecins den stes en milieu hospitalier en ma ère d'asep se, et recueillir leur opinion sur la décontamina on et désinfec on dans la chaine prothé que par le biais d'une enquête.

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ATELIERS


ATELIERS

Vendredi 26 Avril 2019

01

Endodon e Mise en forme simplifiée avec un seul instrument : XP Endo Shaper Ines Kallel

Ma n

11H00 - 13H00

Salle TP OC 3ème étage FMDM

Contrairement aux composites photopolymérisables classiques, qui doivent être appliqués en couches individuelles d'environ 2mm pour que le durcissement soit suffisant, les composites «Bulk Fill» peuvent être photopolymérisés en couches de 4–5mm. L'augmenta on de l'épaisseur de durcissement des composites «Bulk Fill» a été obtenue d'une part en augmentant la translucidité des matériaux, et d'autre part en u lisant des systèmes photo-amorceurs op misés, fortement réac fs. Les résines Bulk fill ,en plus de leur u lisa on pour le renouvellement des grandes obtura ons dans le cadre des soins secondaires et pour l'obtura on des cavités d'accès par trépana on ainsi qu'en prépara on de restaura ons indirectes, ces matériaux conviennent aussi très bien pour les restaura ons mini-invasives. L'accessibilité limitée des microcavités complique la réalisa on des obtura ons par la technique de stra fica on incrémen elle, alors que l'obtura on «en vrac» (non incrémen elle) offre ici des avantages techniques et un gain de temps. Plusieurs resine Bulk Fill ont été proposées sur le marché parmi les quelles Aura Bulk Fill (SDI) Elle permet des restaura ons rapides et simples en composite sur dents postérieure ,une polymérisaion profonde ,manipula on aisée grâce à la consistance cireuse ,compacte ,non collante ,une fini on d'aspect naturel avec une seule nuance universelle.

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Vendredi 26 Avril 2019

02

Ma n

Parodontologie: Réhabilita on chirurgicale du sourire gingival Wafa Nasri, M'Hamdi T, Zérei M, Bouslama A, Ben Guiza M

11H00 - 13H00

Salle TP Anatomie 1er étage FMDM

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Vendredi 26 Avril 2019

03

Ma n

Prothèse Conjointe Les bridges collés: maîtriser la prépara on Nouha Mghirbi, Dakhli R, Karoui L, Ben Miled M, Sghir A, Limam S

11H00 - 13H00

Salle TP PC 3ème étage FMDM

Les bridges collés, introduits dans les années 60, impliquent des prépara ons à minima basées sur les concepts de stabilisa on des moyens d'ancrage de prothèse amovible par elle, et le traitement de surface des infrastructures métalliques. Ils sont indiqués pour les édentements de pe te étendue (une à deux dents), lorsque les piliers bordant l'édentement sont sains, avec de pe tes restaura ons ou lésions carieuses débutantes et lorsque l'occlusion est favorable dans un contexte où l'hygiène bucco-dentaire est maîtrisée. L'évolu on des matériaux de cons tu on et de fixa on a fait en sorte que la concep on de ce type de restaura on a évolué vers un design plus simplifié et des réduc ons encore plus contrôlées. L'objec f de ce e ac vité pra que est de faire le tour des prépara ons des dents allant reçevoir différents types de bridges collés (ancrage métallique, ancrage céramique, une ou plusieurs aile es..)

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Vendredi 26 Avril 2019

04

Den sterie Esthé que Blanchiment dentaire : Astuces et nouveautés. Démonstra on télévisée en direct sur pa ent Sonia Zouiten

Ma n

11H00 - 13H00

Service consulta on Rez-de-chaussée Clinique dentaire

Les traitements d'éclaircissement, sur les dents vivantes sont des traitements ultraconservateurs, qui trouvent parfaitement leur place au sein des mul ples solu ons de restaura ons esthé ques. Ces techniques, souvent très simples, répondent à un protocole très rigoureux. Bien connaître les produits et comprendre leur mode d'ac on perme ra, là encore, de simplifier nos gestes. Les objec fs de cet atelier est de : - Comprendre les différents types de dyschromies dentaires et bien poser les indica ons d'éclaircissement - Connaitre les critères de choix d'un produit d'éclaircissement - Découvrir les nouveaux produits et la nouvelle lampe de blanchiment (white Smile®) - Discuter certains cas cliniques et choisir la technique d'éclaircissement adaptée - Visualiser étape par étape les gestes de démonstrateur effectuant un éclaircissement sur pa ent (technique ac vée par la nouvelle lampe de (white Smile )et autre technique effectuée par de nouveaux produits (white Smile ).

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Vendredi 26 Avril 2019

05

Ma n

Epidémiologie Médicale Elabora on d'un protocole de recherche en médecine Mehdi Khemiss

11H00 - 13H00

Salle TP Bactériologie 2ème étage FMDM

Public cible - Enseignants-chercheurs hospitalo-universitaires - Résidents - Etudiants en instance de thèse Objec fs spécifiques - Choisir le type d'étude adaptée - U liser la méthode d'échan llonnage adéquate - Iden fier les différents biais - Calculer le nombre de sujets nécessaires - Construire un ques onnaire Objec f final - Elaborer correctement un protocole de recherche.

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Vendredi 26 Avril 2019

06

Odontologie Pédiatrique Les éducateurs fonc onnels chez l'enfant Mohamed Ali Chemli

Après-midi

16H00 - 18H00

Salle TP Bactériologie 2ème étage FMDM

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Vendredi 26 Avril 2019

07

Implantologie Real Guide : inventeur de procédure de chirurgie guidée par ordinateur Naoufel Rouached

Après-midi

16H00 - 18H00

Salle Anatomie 1er étage FMDM

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Vendredi 26 Avril 2019

08

Après-midi

Prothèse Conjointe Les restaura ons mini invasives des dents postérieures : Maîtriser les prépara ons. Nissaf Dahouahi, Hadhri R, Amara M, Nasri S, Ouada O, Hassine N, Nakhli A, Hadyaoui D, Nouira Z, Harzallah H, Cherif M

16H00 - 18H00

Salle TP PC 3ème étage FMDM

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Vendredi 26 Avril 2019

09

Après-midi

Endodon e Le système TP adapta ve : une approche novatrice de la mise en forme endomécanisée Afef Ouesla , Mabrouk R, Mkadem R, Fejjari R, Ouni M

16H00 - 18H00

Salle TP OC 3ème étage FMDM

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Vendredi 26 Avril 2019

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Endodon e Mise en forme canalaire : mouvement réciproque ou rota on con nue Mohamed Béchir Annabi et Souad Sahtout

Après-midi

16H00 - 18H00

Salle TP OC 3ème étage FMDM

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ATELIERS

Samedi 27 Avril 2019

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Endodon e Mieux comprendre son instrument endodon que pour mieux l'u liser Franck Diemer, Haifa Ben Rejeb

Ma n

11H00 - 13H00

Salle TP OC 3ème étage FMDM

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ATELIERS

Samedi 27 Avril 2019

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Den sterie Restauratrice Stra fier le composite et reproduire l'aspect naturel de la dent Souad Sahtout, Kikly A, Mabrouk R, Jallouli O, Tlili M

Ma n

11H00 - 13H00

Salle TP OC 3ème étage FMDM

La Recons tu on Coronoradiculaire fibrée s'impose en cas de manque de réten on en raison de la fragilité des structures dentaires résiduelles et en présence de limite supra-gingivale. L'objec f de cet atelier est : - de présenter le pas à pas du protocole de Recons tu on Coronoradiculaire fibrée. -d'apprendre aux par cipants : · une technique de collage simple d'un tenon en fibre de verre avec le ciment autoadhésif auto mordançant Rely X Unicem plus · une technique de stra fica on au composite Z350 XT perme ant de reconstruire le point de contact et de res tuer l'anatomie occlusale de la dent postérieure.

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ATELIERS

Samedi 27 Avril 2019

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Ma n

Imagerie Dento-maxillaire Savoir manipuler un examen Cone Beam Imen Chaâbani, Manal G, Kikly A, Jaâfoura S, Kammoun R, Ben Alaya T

11H00 - 13H00

Salle Radiologie 4ème étage FMDM

Le conebeam u lise un faisceau ouvert, conique, qui perme ra, en une seule rota on, d'acquérir l'ensemble du volume choisi. A par r de ce e acquisi on volumique, toutes les reconstruc ons de l'image sont possibles, perme ant une vue spa ale des structures à étudier. En fait, ce e technique performante, capable d'analyser en trois dimensions les ssus durs : dentaires et osseux, peu irradiante, peu encombrante, trouve naturellement sa place en odontostomatologie et séduit un nombre croissant de médecins-den stes. Que ce soit l'indica on ; bilan radiologique pré-implantaire, la recherche d'une lésion apicale, d'une fracture radiculaire, l'étendue d'une lésion inter-radiculaire, les complica ons endodon ques, l'examen Cone Beam, par son analyse fine tridimensionnelle, apporte l'informa on qui a parfois fait défaut dans les examens conven onnels.Dans cet atelier, les indica ons dans toutes les disciplines sont sélec onnées pour perme re d'évaluer l'étendue des possibilités offertes par le conebeam, en manipulant directement sur les consoles les différents logiciels correspondants aux conebeam sélec onnés.

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Samedi 27 Avril 2019

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Ma n

Occlusodon e / Prothèse Comment traiter les dysfonc onnements temporomandibulaires par la thérapie comportementale et la physiothérapie ? Lamia Mansour, Ammar S, Masmoudi K, Labidi A, Bekri S, Sakka A

11H00 - 13H00

Service PPA Rez-de-chaussée Clinique dentaire

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ATELIERS

Samedi 27 Avril 2019

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Urgence Médicale Les urgences médicales au cabinet dentaire. Emna Hidoussi, Mohamed Habib Grissa, Sarraj H, Mehri L, Zokkar N, Bhouri L

Ma n

11H00 - 13H00

Salle CeSim Rez-de-chaussée Faculté de Médecine

Les urgences médiales en cabinet dentaire représentent des situa ons cliniques imprévues pouvant me re en cause le pronos c vital du pa ent. Les chirurgiens-den stes doivent être capables de prendre en charge une situa on d'urgence médicale. Leur rôle est de me re en oeuvre les premiers gestes perme ant de garan r la sécurité du pa ent. Cela implique que chaque pra cien dispose d'une trousse d'urgence contenant des matériels et des médicaments nécessaires lui perme ant de s'adapter à toute situa on d'urgence L'objec f de cet atelier est de : · Perme re au pra cien d'acquérir les connaissances pour reconnaître une situa on d'urgence · Connaître le matériels et les médicaments que doit contenir la trousse d'urgence · Apprendre à gérer une situa on d'urgence à travers un jeu de rôle.

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ATELIERS

Samedi 27 Avril 2019

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Orthodon e Ges on des strippings en orthodon e Olivier Sorel

Après-midi

16H00 - 18H00

Salle TP Anatomie 1er étage FMDM

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ATELIERS

Samedi 27 Avril 2019

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Médecine Esthé que Rajeunissement de la sphère oro-faciale : Apport du PRP Saâdia Dimassi, Zokkar N, Khanfir F

Après-midi

16H00 - 18H00

Service OCE Rez-de-chaussée Clinique dentaire

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ATELIERS

Samedi 27 Avril 2019

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Après-midi

Den sterie Restauratrice Restaurer la dent dépulpée Amira Kikly, Jaâfoura S, Jallouli O, Yesmine N, Bouhajja C

16H00 - 18H00

Salle TP OC 3ème étage FMDM

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INDEX DES AUTEURS


Abid A. Achour H. Adli A. Aguir N. Aguir S. Amara M. Ameur M.S. Ammar S. Amor A. Amri A. Annabi A. Annabi M.B. Aouini W. A a C. Ayari G. Ayari N. Ayari R. Azzez S.

A 3,9 5 10,13, 66 6,8,47,58 7,48,49 10,11,15,67,96,133 16,111,112 6,12,42,43,139 3,10,15,66,92,93,96 14,73 14,82,83 3,6,8,11,13,15,16,45,58,101,102,103,108,113,135 7,49 16,114,116 16,104,105 10,15,66,92,93 7,54 14,15,81,88

Baaziz A. Baccouche C. Baccouche Z. Bagga J. Banasr A. Bannour S. Batbout W. Bedhief R. BeĂŻzig M. Beji A. Bekri S. Bel Haj Salah K. Belanes I. Belgacem M.A. Belgacem R. Belgith M. Belhaj M. Belkacem Chebil R. Belkhir C. Belkhir M.S. Belkhodja A. Ben Abdallah S. Ben Alaya T. Ben Ameur W. Ben Amor A. Ben Amor F. Ben Amor Jemmali W. Ben Arbia C. Ben Cheikh Ahmed H.

B 3,10,14,15,61,62,86,87,88,89,91 5,10,15,87 8 3,6,10,14,16,40,47,70,82,105,106 8,60 9,29 8,57 17,122 3,9 3,10,14,15,61,86,87,88 3,6,12,17,42,43,44,123,124,139 16,108 15,101 8,58 15,89 8,60 16,120 3,6,10,13,14,16,39,69,73,81,111 5,6,15,16,47,101,104 3,9 9 7,13,50 5,12,14,84,138 14,15,86,89,90 3,9,7,16,52,53,54,55,114,115,116,118,117,119 3,7,8,9,14,50,59,73 16,115 14,15,86,88 6,15,46,102


Ben Cheikh Ahmed H. 6,15,46,102 Ben El Kahla R. 7,55 Ben Fredj R. 14,74 Ben Guiza M. 11,127 Ben Guiza Z. 7,15,51,100 Ben Hadj Khalifa A. 16,105 Ben Jomaa S. 16,120 Ben Khalifa H. 8,14,60,76,79 Ben Khalifa S. 8,17,56,121,123 Ben Khelifa M. 5,14,15,77,80,84,88 Ben Mansour L. 17,123 Ben M'barek T. 9 Ben Messaoud N. 10,14,70,71,74,77 Ben Miled M. 10,11,15,67,92,94,95,98,128 Ben Moussa A. 13 Ben Rahma A. 3,6,9,17,44,122,123 Ben Rejeb H. 12,136 Ben Rejeb S. 13 Ben Salem N. 3 Ben Slama L. 9,32 Ben Smida A. 8 Ben Youssef S. 10,14,70,71,74,76,77 Ben Zineb R. 5 Bendhief R. 17,123 Benelkahla R. 16,117,118,119 Benzar M. 3 Benzar N. 5 Berdal A. 8,58 Berrezouga L. 3,5,14,21,80,84 Bery A. 5,24 Besbes A. 3,14,84 Betbout W. 16,106,107 Bhouri L. 3,5,6,8,12,15,16,47,56,57,58,103,104,105,106,107,108,110,140 Bibi R. 6,17,121,124 Blouza I. 6,14,40,80 Boubaker A. 3 Boudegga S. 9 Boudokhane M. 3 Bouenba M. 14,15,86,90 Bougatef H. 16,109 Boughzala A. 3,5,7,10,14,15,16,55,67,70,71,74,76,77,92,94,95,98,105,113,117,118,119 Bougrine F. 3 Bouguezzi A. 3,6,8,10,13,14,40,41,58,69,70,71,73,74,75,78,82 Bouhajja C. 12,16,103,107,143 Bouhouch R. 14,79,81 Bouraoui K. 3,9 Bourguiba E. 14,15,85,86,90 Bourmeche I. 10,64 Bouslama A. 7,11,15,51,99,100,127 Bouslama G. 14,16,76,105


Bouslama G. Bouslama H. Boussaadia K. Bouzidi M.A.

14,16,76,105 3,8 6,41 3,6,9,17,44,122

Chaabani I. Chadly A. Chagra J. Chaouali F. Charfi N. Chater N. Cha M. Chebbi A. Chebbi R. Chebil M. Chebil M.M. Chemli M.A. Cheni R. Cherif M. Cherni I. Cherni L. Cherni S. Chetoui F. Chkondali S. Chokri A. Chouchène F. Chraief H. Ch oui F.

C 3,5,12,14,22,84,138 16,120 14,82 15,97 17,121,124 6,43 10,63 10,70,71 3,8,9,14,37,60,76,79 10,15,66,67,96 3 10,11,13,14,15,85,86,89,90,131 9 3,9,10,11,15,66,67,68,93,95,96,97,98,133 14,78 10,63 14,85 16,111 6,10,41,71 3,6,10,14,40,41,69, 70,71,73,74,75,78,82 3,10,13,14,15,61,86,87,88 3,5,6,17,44,122,123 16,103

D Dahouahi N. 11,133 Dakhlaoui H. 7,16,55,117,118,119 Dakhli R. 10,11,65,128 Dallel I. 3,7,9,13,16,35,52,53,54,55,114,115,116,117,118,119 Dammak N. 14,77,80 Daouahi N. 15,98 Debbibi A. 6,14,16,40,80,113 Dhaoui S. 15,91 Dhidah M. 8,14,60,76,79 Diemer F. 5,12,28,136 Dimassi S. 12,142 Douki N. 5,6,8,10,14,15,16,39,57,66,69,73,79,81,92,93,96,103,108,109,110,111,112 Dridi A. 14,82,83 Dridi E. 6,40

El Elmi Y. El Yebdri D. Elleuch O.

E 3,10,13,14,15,61,86,87,88,89,91 6,47 16,108,112


Elleuch O. Esghir A. Essari A. Essayem K. Essid F.

16,108,112 15,92,93,94,95 10,15,64,89,90 8 16,113

Fedaoui Z. Fejjari R. Felhi M. Fnaiech A. Frih N.

F 10,15,66,67,68,95,96 11,134 8 17,122 5,6,8,15,17,45,60,102,121,124

Gaaloul H. Gabsi I. Garma M. Garouachi O. Gharbi I. Gharbi J. Gharbi M. Ghariani A. Ghedira H. Ghorbel M. Ghorbel W. Ghoubril J. Ghoul-Mazgar S. Gma H. Gnaba I. Goldberg M. Gouiaa A. Grira I. Grissa M.H. Guefrachi I. Guetat R.

G 16, 114,116 7,16,55,114 6,14,40,73,82 15,93,97 10,14,15,62,64,85,86,89,90 8,60 12,14,84,138 17, 123 2,5,10,14,15,61,62,63,85,86,87,88,89,91 17,121 7,10,64 5,7,27,52 9,10,68 7,16,55,117,118,119 3,13,16,105,113, 8,58 7,48,49 10,15,66,92,93,96 12,140 14,83 15,88

Hadhri R. Hadiji M.A. Hadj Ali G. Hadyaoui D. HaďŹ S. Haj Salem N. Hajjaji S. Hajjami F. Hajjami H. Hajri H. Haloui H. Hamdene M. Hamdi M.H.

H 10,11,15,68,95,97,133 10,66 16,105,113 10,11,15,67,68,93,95,96,97,98,133 14,83 16,120 13,15,92,93,94,95,98 14,75 3,10,15,65,67, 92,93,94,95,98 8,16,57,109 6,44 5 3,5,25


Hamdi M.H. Hammami R. Hammouda D. Hannachi S. Harzallah B. Harzallah H. Hasni W. Hassani M. Hassen N. Hassine N. Hassouna E. Hassouna M.E.O Hedaya Y. Hedhli F. Henta H. Hidoussi E.

3,5,25 15,87 16,118 7,13,52,53 3,10,15,66,67,68,93,95,96,97,98 11,133 3,10,14,70,71,74,76,77 3 6 11,15,93,133 7,54,55 14,81 15,88 6,10,41,71 6,10,14,40,41,69,70,71,74,75,78,82 3,8,12,13,15,16,57,103,104,106,107,110,111,140

Idoudi M. Inoubli S.

16,114,119 14,76,77

Jaâfoura S. Jallouli O. Jaouadi J. Jazi I. Jaziri CH. Jbeniany M. Jegham H. Jemâa M. Jemli S. Jemmali B. Jlassi D.

J 6,12,16,46,103,104,107,138,143 12,15,101,137,143 6,7,17,44,122 10,13,14,15,62,85,86,89,90 15,88 10,68 7,47,99 6,8,13,16,46,56,57,106,110 6,17,44,122 3,9,10,62 14,77

Kaabi N. Kallala R. Kallel I. Kammoun D. Kammoun R. Karoui L. Karray C. Karray S. Kennou A. Khadhraoui B. Khalfi M.S. Khalifa C. Khanfir F. Kharrat I. Kha ech M.B.

K 7,15,51,100 15,97 3,9,11,13,16,36,103,126 6,46 10,12,14,68,84,138 10,11,15,67,92,93,94,95,128 15,92 15,95 3 15,95 3,7,8,50,59 14,74,75 3,7,8,12, 13,50,59,142 16,110,111 6,7,8,10,14,16,40,46,48,52,56,64,80,106

I


Kha ech M.B. Khemiri M. Khemiss M. Kikly A. Kraiem R.

6,7,8,10,14,16,40,46,48,52,56,64,80,106 7,10,53,62 8,11,14,59,77,80,130 3,6,8,12,13,15,16,46,56,101,102,103,104,107,137,138,143 16,114,119

Laabidi A. Laajimi S. Laaouini W. Lagha M. Lakhal S. Larbi L. Larbi M. Layouni A. Limaiem R. Limeme S. Lopez S.

L 3,6,12,17,42,43,44,121,123,139 10,14,15,62,87,88 7,48 16,108,112 6,46 5 10,62 16,117 7 11,15,92,93,95,98,128 5,23

Maaned M. Maatouk F. Mabrouk R. Mahjoubi B. Majdoub M. Mansour L. Mansour M. Marouane S. Marouene O. Marzouk M. Masmoudi F. Masmoudi K. Masmoudi R. Maurice D. Mbarek M. Mehrez H. Mehri L. Mellouli N. M'ghirbi N. Mhamdi T. Mhenni A. Mizouri A. Mkadem R. Mlouka M. Mogaadi B. Moussaoui E.

M 10,15,67,92,93,94,95,98 1,3,5,10,14,15,61,62,63,86,87,88,89,91 6,11,12,13,14,15,43,45,87,102,134,137 10,15,66,92,93,96 3,5 3,6,12,17,42,43,44,121,139 42 6,8,46,56 13 10,69 3,10,14,15,61,62,63,64,85,86,87,88,89,91 6,12,13,17,44,122,139 7,47,99 9,34 3,7,9,15,50,51,99,100 14,80 12,15,10 4,140 6,39 3,10,11,13,15,65,67,92,93,94,95,128 7,11,15,50,99,100,127 14,84 17,122 11,15,102,134 8,14,59,73 6,13,43 13

Nahdi M. Naija N

7,54 7,15,50,51,99

N


Nakhli A. Nasfi M. Nasri S. Nasri W. Necibi A. Neifar Y. Neji M.O. Nemsi H. Njeh A. Nouira Z.

11,133 7,16,55,117,118,119 11,15,93,97,133 7,11,13,15,16,50,51,99,100,105,127 7,53 16,103,107 14,78 16,120 8,58 10,11,15,67,68,93,95,96,97,98,133

Omezzine M. Ouada D. Ouada O. Oualha L. Oudghiri F. Ouertani H. Ouesla A. Ouesla Y. Ouni I. Ouni M.

O 10,15,66,67,96 15,98 11,133 6,9,10,14,39,69,73,79,81 6,47 6,8,13,14,40,47,56,80 3,6,11,14,15,45,86,89,90,102,134 6,10,39,69 6,43 6,11,16,46,106,134

Prevost J.

9,31

R Raâdani I. Rafaa A. Ragoubi R. Rmida A. Rmida A. Rouached N. Rzigui S.

14,77,80 14,82,83 16,105,113 3 7,50 11,132 6,44

P

Saad A. Saad I. Saadi N. Sahtout S. Sakka A. Sari A. Sarraj H. Selmi A. Selmi J. Selmi W. Sghir A. Simon S. Simonpieri A. Sioud S.

S 16,110,111 16,106 16, 117 3,5,6,11,12,15,16,26,45,46,101,102,103,104,107,108,113,135,137 12,139 14,85,86 8,12,15,16,57,104,106,107,140 6,14,40,80 3,5,6,10,14,40,41,69,70,71,73,74,75,78,82,84 14,77,80 11,15,98,128 8,58 9,30 3,6,10,14,40,41,69,70,71,75,78,82,84


Slim A. Smaoui M. Sorel O. Souid K.

10,70 16,109 9,12,33,141 10,13,71

Tanaze i K. Tayachi Y. Tayari O. Tlig A. Tlili M. Tobji S. Toffeha G. Touil D. Touzi S. Trabelsi M. Trifi W.M. Triki H. Turki S.

T 8 17,122,123 6,17,44,122 16,114,116 12,16,104,108,137 3,7,10,16,52,53,54,55,62,114,115,116,117,118,119 10,15,66,92,93,96 3,10,13,14,69,79,81 8,15,87 3,6,9,17,42,43,44,46,121,123 6,43 6,17,44,121 7,49

Wesla Y.

14,73,79,81

Yacoub A. Yahia S. Yesmine N.

110 6,45 12,143

Zaguia I. Zaroui J. Zegdène S. Zellama R. Zérei M. Ziada S. Zili I. Zinelabidine A. Zokkar N. Zouaghi H. Zouaoui W. Zouiten S.

Z 7,8,50,59 10,13,14,15,62,85,86,89,90 8,14,60,76,79 14,76 11,99,127 6,47 15,102 7,16,55,117,118,119 3,8,12,15,16,57,103,104,106,107,110,111,140,142 14,74,75 14,15,86,90 11,16,113,105,129

W

Y



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