Voici six jeunes de la relève aux parcours empreints d’audace. Passionnés et engagés, ils sont la voix de leur génération et de véritables modèles d’inspiration pour quiconque croise leur route.
inspiro
Photos : Jacques Lafontaine, Lieux : Bota Bota
Par Vincent Paradis
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septembre 2013
LES AUDACIEUX présentE
14–15
présentés par
présentés par
Nicolas Duvernois, 32 ans
Tamy Emma Pépin, 29 ans
PDG, PUR vodka
Animatrice
« Au Québec, on a la meilleure eau au monde et on n'a pas de vodka, constate Nicolas en 2006. Je ne savais absolument rien de la vodka, mais je savais que meilleure était l'eau, meilleure était la vodka. Donc, ça m'est vraiment apparu comme une opportunité d’affaires. » Adoucie avec du maïs, aujourd’hui PUR vodka se démarque parmi ses concurrents internationaux et cumule de nombreux prix et distinctions.
« Je suis une Internet nerd, on me le reproche souvent, mais je ne peux pas faire autrement, I have the world at my fingertips. » Tamy devient une référence en médias sociaux, après sa collaboration à une campagne 100 % Web pour Tourisme Montréal, orchestrée par l’agence Sid Lee, en 2009. Fière d’être féministe et socialement engagée, elle poursuit son ascension médiatique, dans le respect de ses passions : le voyage, les différentes cultures et le Web.
Formation B.A. Science Politique, Université de Montréal
Formation B.A. English-Cultural Studies, Université McGill
Conseil Je crois qu'être curieux est la chose la plus importante pour un entrepreneur. Un entrepreneur est un généraliste : il faut vouloir apprendre, poser la question pourquoi, toujours creuser plus loin et essayer de se surpasser soi-même.
Conseil Si on a un projet, c’est primordial de faire ses recherches. Il faut avoir une idée claire, concise et être capable de l’exprimer en une ou deux lignes. Il faut aussi apprendre à suivre son gut feeling.
Christine Renaud, 33 ans
Winston Chan, 33 ans
PDG, E-180
Chiropraticien
« Toute ma vie, j'ai travaillé dans un domaine qui n'était pas ce dans quoi j'ai étudié. Je n'ai pas peur de me lancer dans quelque chose où je n'ai aucune compétence, en sachant que je vais apprendre en le faisant. » Christine croit que c’est le modèle parfait d'éducation. C’est pourquoi en 2011, elle lance E-180, une plateforme Web qui permet à ses membres d’interagir et d’apprendre les uns des autres en allant prendre un café.
Premier enfant de la loi 101 à siéger au Conseil supérieur de la langue française, Winston se porte défenseur de la langue française comme outil de cohésion sociale. De par ses nombreuses implications, il incarne le changement qu’il souhaite voir au Québec pour les communautés ethniques et leur intégration au sein de la société. « Je viens d’un quartier multiethnique défavorisé. Je veux qu’on puisse développer des outils pour sortir les jeunes de la pauvreté. »
Formation Maîtrise en éducation, Harvard Graduate School of Education
Formation Doctorat en chiropratique, UQTR Conseil Il faut se demander à soi-même les vraies raisons pourquoi on fait quelque chose, et avoir une vision. Il y a beaucoup de gens qui partent des entreprises, mais pas pour les bonnes raisons.
Roberto Bellini, 33 ans
Sahar Azarani, 32 ans
PDG, Bellus Santé
Directrice trésorerie, Intact Corporation financière « Chez moi, on parlait tout le temps business. Mon père lisait les cotes boursières et je regardais ça avec lui. J’aimais lire la section financière des journaux. » Sahar poursuit sa passion à l’université, où elle va chercher un real world knowledge. Selon elle, si un chasseur de têtes l’a remarquée et qu’elle occupe un poste de directrice à son jeune âge, c’est grâce à la bonne réputation qu’elle a toujours su conserver.
Formation B.Sc. Biochimie, Université McGill
Formation BComm Finance, John Molson School of Business
Conseil Je suis allé à Brébeuf, tout le monde voulait être avocat. J’ai étudié en biochimie, tout le monde voulait être médecin. Il faut encourager nos jeunes à aller au-delà de ces métiers pour avoir des entrepreneurs qui prennent des risques et qui vendent des idées.
Conseil Il faut développer tous les aspects de soi-même pour arriver à de bons résultats. Il faut non seulement maîtriser le côté technique, mais pour aller loin, il faut aussi avoir le côté humain.
septembre 2013
« J'ai réussi à mettre en place un partenariat très important pour la compagnie, avec un private equity des États-Unis qui a financé l’un de nos projets pour à peu près 60 millions. Par la suite, j’'ai été choisi pour devenir PDG de la compagnie, en 2010. » Dès son arrivée chez Bellus Santé, Roberto avait tout de suite vu une opportunité pour sa pharmaceutique d’avoir un plan d’affaires focalisé sur les maladies orphelines, plutôt que sur l’Alzheimer, une maladie au marché trop concurrentiel.
inspiro
Conseil Il faut commencer tout de suite avec la plus simple expression de sa grande idée et faire un prototype pour la tester dans le monde réel.
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