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Outillage

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Hager lance une nouvelle version de son serveur domotique domovea

Entièrement repensée, la deuxième génération de domovea apporte trois évolutions majeures : une déclinaison en deux niveaux de fonctionnalités, basic ou expert, permet d’adapter encore mieux la solution au besoin du client; un nouvel outil de paramétrage intégré au produit est dédié à l’installateur. Il simplifie de manière significative le paramétrage et ouvre l’accès à davantage de fonctions; et une nouvelle interface est totalement personnalisable par l’utilisateur pour s’adapter à ses exigences et à ses besoins. Basée sur le standard KNX, la solution de connectivité de Hager répond à tous les projets, de la maison individuelle au bâtiment tertiaire, en passant par les petits commerces! Le nouveau serveur domovea s’installe dans le tableau électrique et fonctionne toujours en local, sans Cloud. Pour répondre à tous les projets, domovea s’interface via des produits Hager avec le protocole Dali, mais aussi grâce à la puissance du KNX, avec Zigbee, EnOcean ou encore le Modbus : éclairages, ouvrants, alarme, caméras, chauffage, compteur énergétique… domovea est compatible avec les principaux objets connectés (IoT) du marché, Sonos, Philipps Hue, Netatmo, Tado, Google ou Amazon. Installés en natif, les serveurs domovea peuvent être configurés facilement et sont tous pilotables sur smartphone et tablette depuis l’application domovea. En parallèle, Hager sort stream, un logiciel de visualisation des consommations d’énergie multisites et multi-énergies •

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TECHNOLOGIE

KNX bascule définitivement vers l’IoT

En raison de la progression de l’Internet des objets, la mise en réseau des bâtiments privés et commerciaux, et donc la demande de solutions intelligentes pour le bâtiment connecté, s’est considérablement accélérée. Les premiers appareils KNX IoT sont lancés cette année alors que la numérisation se poursuit sur IP. Les spécifications KNX IoT sont déjà approuvées et disponibles afin que les membres puissent commencer à développer des produits connexes. Le programme KNX IoT actuel amène KNX à un niveau d’excellence : capacités de mise en réseau accrues, simplification de la connectivité KNX et de la migration IP, prise en charge renforcée des solutions de gestion durable de l’énergie, sécurité renforcée des installations et confidentialité des données. KNX répond aux priorités les plus stratégiques pour fournir les meilleures solutions de leur catégorie pour le bâtiment connecté. •

HELLERMANNTYTON automatise les tâches d’impression avec son logiciel TagPrint Pro 4.0. Des fonctionnalités supplémentaires qui définissent un flux d’impression intelligent et qui minimisent le risque d’erreur. Automatisation de l’impression des éléments de marquage avec la création de dossiers de projets regroupant des modèles enregistrés et lancement simultané et en parallèle de plusieurs impressions.

SAUTER a repris depuis février 2021 son roadshow en France et au Luxembourg, sous le format de webinaires régionaux : des moments privilégiés pour échanger et présenter les grandes nouveautés dans le bâtiment connecté. Trois ateliers au choix : La nouvelle génération d’automates 4.0 Modulo 6 et le serveur MQTT 504 - Les plateformes de services - Les capteurs, actionneurs et régulateurs connectés : Smart Actuators -Régulateur PCBT LET.

SCHNEIDER ELECTRIC lance la série Easy Rack en Europe. Disponible dans différentes tailles, cette gamme est conçue pour accélérer et simplifier l’installation, mais il est également facile de la faire évoluer, de la personnaliser et d’y ajouter des accessoires. Elle offre une solution de racks de haute qualité et rentable pour toute une variété d’applications stratégiques, comme les armoires réseau, l’Edge Computing et les environnements industriels, le Cloud et les datacenters en colocation.

FLUKE La nouvelle caméra acoustique de précision ii910 détecte de manière unique les décharges partielles et les décharges corona depuis une distance de sécurité pouvant atteindre 120 mètres. Les équipes peuvent travailler en toute sécurité, minimiser les risques d’incendie et contribuer à réduire les pannes.

ATOS conçoit la baie faradisée de la gamme Optimale pour lutter contre la menace Tempest. Elle a été conçue pour offrir une solution de protection des équipements 19” aux contraintes électromagnétiques moyennes et élevées, tant en immunité qu’en émission. Tempest est un dispositif électronique permettant l’interception et l’exploitation des signaux parasites compromettants (SCP), en vue de reconstituer les informations traitées.

FLUKE NETWORKS vient de lancer le testeur de câble et de réseau LinkIQ. Ce testeur simplifie le dépannage réseau lors de la construction ou de la maintenance des réseaux. Il combine le diagnostic des commutateurs et une technologie de mesure de câble haut de gamme pour permettre aux installateurs, intégrateurs de systèmes et professionnels de l’assistance réseau de dépanner facilement le câblage réseau et/ou de connecter des périphériques PoE (Power over Ethernet) au réseau.

ABB La solution Swicom optimise l’efficacité des tableaux électriques. ABB améliore l’efficacité de l’appareillage et la sécurité de fonctionnement avec ABB Ability; Condition Monitoring for Switchgear (Swicom), réduisant les coûts de maintenance jusqu’à 30 %.

HELLERMANNTYTON EVO cut a été développé pour répondre au besoin de retirer des colliers de serrage en plastique de façon fiable et sécurisée sur des câbles onéreux. Cet outil de coupe professionnel permet de retirer en toute sécurité les colliers de serrage en plastique sans endommager les faisceaux de câbles, ce qui peut facilement se produire lorsqu’on utilise une pince coupante.

PHOENIX CONTACT lance Charx, une gamme de produits performants spécialement développés pour l’électromobilité et qui couvrent l’ensemble de la procédure de charge. Outre des prises de charge compatibles HPC, l’offre, complète, des connecteurs au logiciel de supervision, en passant par les contrôleurs de charge, garantit des infrastructures de recharges performantes.

SCHNEIDER ELECTRIC propose la première solution EcoStruxureTM Modular Data Center à refroidissement liquide touten-un. Il s’agit du premier datacenter modulaire préfabriqué du monde avec un refroidissement liquide immersif de précision sur le châssis offrant un traitement haute performance et une sécurité en périphérie de réseau (edge). La configuration standardisée accueille jusqu’à 60 kW de charge informatique, avec un excellent indicateur d’efficacité énergétique (PUE) à 1,03. La gestion et la maintenance sont simplifiées grâce à une surveillance permanente et un service de support accessible depuis un smartphone.

DELTA DORE La serrure connectée Tylock s’adresse aux particuliers autant qu’aux professionnels, un médecin qui souhaite moderniser l’accès à son cabinet ou le gérant d’un espace de coworking, par exemple. Cette serrure remplace le cylindre d’origine et s’installe sur la plupart des portes au format européen, symétriques ou asymétriques, équipées de serrures mono ou multipoints.

BOSCH SECURITY AND SAFETY SYSTEMS FRANCE Les nouvelles caméras Flexidome multi 7000i intègrent de l’intelligence artificielle, sont robustes, pratiques et permettent de combiner des aperçus multidirectionnels pour gérer différents scénarios de vidéoprotection – mais pas seulement – dans la ville, les espaces publics ou encore les espaces commerciaux.

BENQ, fabricant de solutions d’affichage et de projection B2C et B2B, et Yoo’UP, fabricant de supports innovants, facilitent la digitalisation des salles de réunion en combinant leurs solutions. Par exemple, dédié aux réunions collaboratives, le CP65 est un écran de 65 pouces, tactile capacitif (jusqu’à 20 points multitouch), convertible en tableau blanc interactif doté d’une fonction rotative paysage/portrait. Il affiche une définition 4K ultra-HD, intègre 6 micros, 2 haut-parleurs et une caméra HD pour les visioconférences.

XAVIER ROSA

CSEEE

NOUS AVONS FAIT UN ÉNORME TRAVAIL “ SUR LA TRANSFORMATION DIGITALE”

La Chambre syndicale des entreprises d’équipement électrique de Paris et sa région, la CSEEE (prononcez : CS3E), fête ses 140 ans. Son nouveau président Xavier Rosa, élu début 2020 juste avant la crise sanitaire, évoque pour nous les multiples missions de la Chambre, ses ambitions et ses projets.

Quel a été votre parcours avant de rejoindre la Chambre syndicale parisienne ?

Xavier Rosa – Je suis issu d’une filière purement électrotechnique. J’ai rejoint en 2001 l’entreprise familiale IDI ELEC, dont j’ai pris la direction en 2007. J’ai transformé cette structure vers l’éclairage public, ce qui a permis de la céder au Groupe Derichebourg. J’ai participé au développement de cette filiale Derichebourg jusqu’en 2019, puis j’ai fait le choix de repartir vers une PME. Les dirigeants de PME et d’ETI ont recours à mes prestations pour les aider à transformer leur entreprise, à la développer grâce aux dernières innovations. Les dirigeants n’ont pas forcément le temps de repositionner leur organisation. Je viens les aider sur une période d’un an ou deux pour se redévelopper sur de nouveaux métiers, liés à l’électricité bien sûr.

Vous faites du consulting ?

X. R. – Je ne fais pas que du conseil, je suis plutôt manager de transition. Avec un poste de directeur général, je suis vraiment au contact des équipes pour aider le dirigeant à mettre en place sa stratégie. C’est un binôme avec le dirigeant de l’entreprise, pendant une durée donnée.

Comment vous êtes-vous rapproché de la CSEEE ?

X. R. – En 2007, je n’avais pas encore 40 ans, je me suis rapproché des institutions, de la Chambre des métiers d’abord, puis de la Chambre syndicale, donc la CSEEE. Et j’ai voulu m’imprégner un peu plus en rejoignant le conseil d’administration. Puis j’ai rejoint Bernard Colombat à sa présidence, en tant que vice-président. Je n’avais pas spécialement prévu de prendre la présidence, on me l’a proposée, c’est une très belle expérience! J’ai été élu juste avant le confinement, fin janvier 2020. Bernard Colombat, lui, était accaparé par un gros projet, l’Eco Campus (l’Eco Campus du bâtiment Grand Paris est un centre d’enseignement par alternance consacré aux métiers du bâtiment et de la transition énergétique, ndlr), que l’on aura l’occasion d’inaugurer l’année prochaine. Moi, j’ai pu me positionner un peu plus sur la CSEEE.

Comment s’est passée cette première année à la tête de la CSEEE ?

X. R. – J’ai ressenti un gros challenge et une grosse attente. Et l’obligation de s’activer très rapidement, car avec le confinement, il fallait trouver des solutions pour ne pas perdre le rôle d’une Chambre, qui est d’accompagner les entrepreneurs. Et surtout, aussi, de maîtriser les adhésions pour maintenir les services aux entrepreneurs. Avec l’équipe de permanents, on a souhaité tout de suite mettre en application des visios. On s’est rapidement réorganisé en télétravail. Toute l’équipe a été ultraperformante pour répondre quotidiennement et de façon soutenue à nos adhérents.

Vous parlez d’accompagnement, quelles sont les principales demandes des adhérents ?

X. R. – D’abord, la partie sociale. C’est l’un des premiers atouts de la CSEEE, et c’est le SAV téléphonique qui marche le plus, avec les mails bien sûr. On est à un peu plus de 1200 appels par an et de sollicitations, juste sur la partie sociale. Notre juriste chargé de mission

aux affaires sociales, interlocuteur de nos adhérents, a pu répondre à toutes les inquiétudes pendant le confinement et continue d’accompagner les entreprises. Le vrai rôle de la CSEEE, en l’occurrence, c’est d’apporter des réponses claires, précises et vraiment orientées pour l’entreprise adhérente, et pas une information générique. Pendant le confinement, il y avait énormément d’informations contradictoires, donc on essayait de faire une synthèse, un résumé quotidien, et au moins de diffuser la bonne information pour les électriciens.

L’un des premiers rôles de la Chambre est donc d’informer ?

X. R. – Oui, on est vraiment une source d’information fiable du dirigeant, sur laquelle il peut s’appuyer pour lancer des actions dans son entreprise. Soit le dirigeant, soit son service RH, soit son assistant(e) de direction, car il y en a beaucoup qui nous sollicitent. Et pas seulement sur l’aspect social.

Dans quels autres domaines proposez-vous des interlocuteurs spécialisés ?

X. R. – Le deuxième SAV important concerne la partie technique. Nos adhérents souhaitent avoir des informations sur le Consuel, le Qualifelec, les normes, les interprétations de la C15-100… Notre chargé de mission aux affaires techniques répond très régulièrement à toutes les questions qu’un adhérent peut se poser. Nous aidons aussi à monter et renouveler des dossiers Qualifelec, c’est l’un des sujets difficiles pour un électricien. Et là, notre responsable permanent est en mesure de l’accompagner pour présenter au mieux son dossier et le valoriser. Il fait partie des certificateurs de Qualifelec. Sur la partie technique, un petit «plus» : notre interlocuteur est en veille permanente sur les nouveautés et les innovations des fabricants, il alimente un flash info adressé aux adhérents et organise des ateliers et des présentations.

À qui s’adresse votre flash info ?

X. R. – Il s’agit d’une communication généraliste, qui reprend toutes les informations sociales, techniques, organisationnelles, les manifestations… Ce flash info alimente différents interlocuteurs chez nos adhérents, qui sont également informés des dernières innovations sur leur métier, ou des nouveaux positionnements de marché. Cela permet aussi de créer des événements tels que les Jeudis de l’IRVE, par exemple, qui étaient une véritable attente du marché. La visio a permis de concevoir ces petits rendez-vous, certains durent à peine trois quarts d’heure. C’est du concret, avec une information claire pour s’informer sans se déplacer. Il y a un petit temps d’échange, ça reste convivial, mais on veut surtout que nos adhérents soient informés sans perdre de temps.

Cette année, la CSEEE fête ses 140 ans. C’est l’une des plus anciennes chambres syndicales de France, non ?

X. R. – C’est la Chambre la plus ancienne de France… sur le métier de l’électricité! Avant nous, il y a quand même eu des plombiers, des couvreurs et de la maçonnerie. Mais sur l’électricité, oui, nous sommes de loin les plus anciens. Les Parisiens se sont rassemblés les premiers, en 1881, et ont souhaité «organiser» l’électricité. C’était vraiment l’émergence irrésistible de l’électricité face à la vapeur et au gaz. Nous sommes aussi à l’origine de la FFIE (Fédération française des intégrateurs électriciens), qui a été créée en 1924. Cette année, pour nos 140 ans, nous voulons surtout communiquer sur les hommes, pour montrer que des hommes se sont emparés de cette technologie pour créer de l’innovation. Dès les années 1880, on commençait à électrifier la France, ce fut une nouvelle étape pour la Ville Lumière… Chaque fois, il y a eu des évolutions grâce à l’électricité et aux hommes qui l’ont maîtrisée. On le voit encore aujourd’hui.

Et vous avez souhaité fêter du même coup les 50 ans du CFA Delépine, qui est dédié aux métiers de l’électricité…

X. R. – Effectivement, c’était important de célébrer cette initiative prise en 1971 par les dirigeants de la CSEEE qui ont constaté que les filières standards ne formaient pas forcément le bon personnel. Ils ont monté un CFA professionnel pour répondre à des formations spécifiques et aux réelles demandes du terrain. Aujourd’hui, c’est encore un vrai travail de la CSEEE : s’adapter avec le CFA pour alimenter nos entreprises avec des jeunes correctement formés. Et avec de vraies valeurs.

Pourquoi l’Eco Campus, annoncé pour 2022, s’ouvre-t-il à d’autres métiers que l’électricité ?

X. R. – C’est une nouvelle évolution. On se dit qu’un électricien tout seul dans un bâtiment, ça ne fait pas tout. Il fait partie d’un ensemble, le chantier, et dans un chantier il y a tous les corps d’état. Aujourd’hui, on a réussi à se rassembler dans l’Eco Campus avec les plombiers-couvreurs, les climaticiens, les peintres et tous ceux qui font œuvre d’embellissement (sol, mur, plafond…). Demain, on espère que l’Eco Campus pourra encore évoluer et faire venir le pôle construction et la structure bois. On aura alors la capacité de faire un mini chantier. C’est ainsi qu’on le voit dans quelques années : avec un chantier type, un peu à la mode des cathédrales, avec de petits îlots de chaque métier autour d’un chantier central. Les élèves pourraient venir y travailler conjointement, dans une immersion totale, comme dans un vrai chantier. C’est notre but.

Le métier d’électricien a beaucoup changé et se numérise. Comment la CSEEE accompagne-t-elle cette évolution ?

X. R. – Aujourd’hui, nous sommes très liés à la FFIE, dont nous sommes la branche parisienne, et nous suivons totalement l’idée de la digitalisation comme la FFIE l’a intégrée. Nousmêmes retravaillons notre identité graphique (elle n’avait pas bougé depuis 14 ans…) pour bien montrer que nous sommes dans le digital, et nous communiquerons prochainement sur le sujet. Nous avons fait un énorme travail sur la transformation digitale. Un rapport a par exemple été réalisé par un groupe d’adhérents de différents métiers (logement, tertiaire, promotion, intégration de système…), afin de décrypter les différents impacts de la digitalisation dans nos métiers. Des ateliers permettent d’alimenter nos adhérents. C’est du concret, il y a un vrai travail. En parallèle, en mars 2021, on a fait la même chose côté apprentissage, en missionnant deux adhérents pour interviewer 12 interlocuteurs de l’environnement et des installateurs pour adapter, là encore, l’information des jeunes vis-à-vis de la digitalisation du métier.

Travaillez-vous sur des partenariats avec les fabricants ?

X. R. – C’est une autre facette que nous avons réussi à développer cette année. Les partenaires sont extrêmement importants, notamment pour montrer les nouveaux matériels et services qu’ils produisent. On va pratiquement atteindre la trentaine de partenaires cette année, contre une vingtaine un an plus tôt. Cela montre un dynamisme certain de la Chambre. Des sociétés comme Lutron, Signify, Nollet, Danfoss, Prolum et ATSI ont rejoint nos partenaires historiques depuis quelques mois. L’an passé, Legrand a fait don au CFA de beaucoup de matériel Netatmo pour alimenter des ateliers pour nos jeunes élèves. C’est là où ce type de partenariat est intéressant : les partenaires travaillent aussi bien dans l’amélioration de l’information de nos adhérents que dans la formation de nos apprentis sur le CFA. Le cercle est vertueux.

Un mot sur la partie énergétique, la RE2020 va bien finir par arriver… Quel est votre apport pour une énergie décarbonée et une meilleure efficacité énergétique des logements ?

X. R. – Le point essentiel sur lequel nous avons appuyé concerne le travail sur les dossiers CEE (certificats d’économie d’énergie) avec EDF. En termes de projets de rénovation énergétique et de production d’énergie verte, l’électricien a malheureusement un rôle encore très peu reconnu. Là où l’électricien aura son rôle à jouer, je pense, c’est sur le monitoring. Si l’installateur arrive à mettre en place la domotique et tous les capteurs… C’est là où il a vraiment sa valeur ajoutée, en liaison bien sûr avec son binôme intégrateur, qu’il soit en interne ou en externe. On peut, par exemple, aller plus loin dans la Silver Economy. Tous ces objets connectés et commandes vocales peuvent permettre un peu plus facilement le maintien à domicile. C’est sans doute là, plus que sur l’aspect économique (même si le monitoring permettra de se rendre compte qu’on fait des économies), que l’on pourra être productif.

Y a-t-il d’autres sujets qui vous tiennent à cœur en tant que président de la Chambre ?

X. R. – Oui, je voulais dire un mot sur la sécurité, un point très important pour moi. Chaque installateur doit revenir chez lui en bonne santé! C’est mon passage d’une PME à un groupe qui m’a permis de m’en rendre compte : la PME n’a souvent pas beaucoup de temps à consacrer à ces sujets. Une des actions que je voulais donc mettre en place, c’est un quart d’heure sécurité. Pour dire aux adhérents : vous avez tous les mois, en un clic, un sujet consacré à la sécurité avec des supports, un texte, un QCM, des outils pour communiquer avec le personnel de votre entreprise. Grâce à un bon partenariat avec l’OPPBTP, nous avons réussi à monter ce quart d’heure sécurité qui est plutôt bien suivi. On a fait des tutos YouTube, on reprend aussi des images OPPBTP. C’est une belle action à mener ensemble.

Un dernier mot ?

X. R. – Je voudrais rendre hommage à tous ceux qui m’accompagnent, les administrateurs et notamment les membres du bureau de la CSEEE – Bernard Colombat, Julien Chomont, Gaëtan Guchet, Eric Leroux, Eric Cholley, Olivier Lhéraud, Michel Picot, Albert Bouchoucha, Arnaud Canis, Xavier Robineau Bourgneuf, Jean-Claude Albarran et Michel Bauduin. Parce qu’un président tout seul ne fait rien, et j’ai vraiment des gens à mes côtés qui sont «moteur». Il y a un dynamisme qui se ressent aujourd’hui en termes d’adhésions, de partenariats. Tous les voyants sont au vert pour l’année des 140 ans.•

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