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Les chiffres 2021 et 2022 de la FFB

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Activité globale (-5 % par rapport à 2019)

Après la chute historique d’activité de 15,3 % en volume en 2020, liée au premier confinement pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, le bâtiment a connu un rebond technique de 12,2 % en 2021. Toutefois, ce dernier n’a pas permis de compenser la chute de 2020, la production s’affichant encore 5 % en deçà de son niveau de 2019.

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Emploi (+4,7 % par rapport à 2019)

En dépit d’une activité encore à la traîne et de l’intensification des difficultés de recrutement, l’emploi dans le bâtiment s’est particulièrement bien tenu en 2021. Ainsi, environ 60 000 postes (salariés et intérimaires en équivalent temps plein) ont été créés, sachant que le secteur n’en avait pas détruit en 2020. Les carnets de commandes, particulièrement bien garnis et donnant de la visibilité sur plusieurs mois, expliquent en partie ce dynamisme, tout comme la perte de productivité induite par les problèmes d’approvisionnement et le fait qu’un certain nombre de travailleurs étrangers ne sont pas revenus après les différents confinements.

Logement neuf (-5,8 % par rapport à 2019)

Compte tenu de chantiers quasiment à l’arrêt au printemps 2020, l’activité en logement neuf s’affiche en forte progression de 24,1 % en 2021, mais reste inférieure de 5,8 % à son niveau d’avant crise. On dénombre 390 000 logements commencés sur l’année.

Non-résidentiel neuf (-10,5 % par rapport à 2019)

Avec le même effet rebond, le non-résidentiel neuf enregistre une hausse de 15,7 % de son activité sur un an. Elle reste toutefois 10,5 % en deçà de son niveau de 2019, tous les segments contribuant au mouvement.

Entretien-amélioration (-2,6 % par rapport à 2019)

Compte tenu de l’effet base déjà mentionné, l’activité en entretien-amélioration enregistre une hausse de 6,1 % sur 2021, mais s’inscrit 2,6 % en deçà de son niveau d’avant crise. Il convient de saluer le bon score de la rénovation énergétique, qui dépasse légèrement le volume d’activité de 2019 (+1,6 %), grâce au logement (+5,0 %), qui a bénéficié du dynamisme du dispositif MaPrimeRénov.

2022 : un retour au niveau d’activité d’avant crise Activité globale (+4,3 %)

En 2022, l’activité bâtiment progressera de 4,3 %, hors effet prix. En conséquence, le secteur renouera quasiment avec son niveau d’avant crise (-0,9 %) pour atteindre un peu plus de 148 milliards d’euros aux prix de 2020.

Emploi (+2,0 %)

Les créations d’emploi dans le bâtiment se limiteront à 25 000 postes en 2022 (+2,0 %). Cette croissance moindre que celle de l’activité s’explique par la très forte dynamique de l’emploi en 2021.

Logement neuf (+7,3 %)

Le logement neuf progressera de 7,3 % en 2022, grâce à la bonne tenue de l’individuel, dont les permis et les ventes (en diffus) ont augmenté d’environ 15 % entre 2019 et 2021. Au global, 398 000 logements seront commencés en 2022. En revanche, on anticipe une baisse des autorisations (-7,8 %) qui pèsera sur l’activité de 2023, en lien notamment avec le surcoût de la RE2020.

Non-résidentiel neuf (+4,7 %)

Malgré une hausse de 4,7 %, le non-résidentiel neuf restera 6,3 % en deçà de son niveau de 2019. Hormis les bâtiments agricoles (-12,8 %) et les commerces (-1,5 %), tous les autres segments enregistreront une hausse, comprise entre 1,9 % pour les bâtiments administratifs et 11,9 % pour les bâtiments industriels et assimilés.

Entretien-amélioration (+2,7 %)

L’entretien-amélioration, grâce à une progression de 2,7 % en 2022, retrouvera son niveau d’avant crise, toujours portée par la rénovation énergétique mais également par l’impact en termes de travaux des volumes historiquement hauts de transactions de logements anciens observés depuis trois ans.

Vincent Droussé, SD Tech : les défis d’une vie

Cogérant de l’entreprise SD Tech, spécialiste de l’habitat connecté, Vincent Droussé, Meilleur Ouvrier de France en électricité et électrotechnique, a passé une bonne partie de sa vie professionnelle à relever des défis. Pour lui, pour les autres, hier, aujourd’hui. Parcours…

«L’univers de la compétition me tient à cœur. Pas forcément pour aller chercher des médailles, mais j’aime les challenges, avoir à se dépasser en permanence, monter en compétence.» Et des challenges, Vincent Droussé en a relevé plus d’un. En 2005, alors qu’il exerce dans le secteur de la formation, WorldSkills-France lui propose de prendre en charge la filière électricité au concours mondial des Olympiades des métiers. Objectif : coacher des jeunes de moins de 23 ans qui concourent pour la France. Le début pour lui d’une longue aventure, ancrée dans la compétition. «À l’époque, c’était plus de 40 métiers qui partaient à l’international tous les deux ans. J’étais l’expert, le coach qui monte l’équipe et met en place la stratégie gagnante.» En 2009, son poulain Jérémy Lévêque est sacré champion du monde à Calgary, au Canada, médaillé d’or dans la catégorie «installation électrique». Pour Vincent Droussé vient l’heure de la remise en question, l’envie de porter son propre projet. «Je décide alors de me concentrer sur un concours très personnel, celui de Meilleur Ouvrier de France dans le domaine de l’électricité et de l’électrotechnique. Le concours dure trois ans, il faut une bonne vingtaine d’années d’expérience pour pouvoir prétendre à ce titre…» Pari tenu : en 2011, Vincent Droussé remporte la médaille de Meilleur Ouvrier de France. Un beau cadeau qu’il s’offre l’année de ses 40 ans! Les Olympiades des métiers lui font à nouveau de l’œil et lui proposent cette fois un poste de «management pur», celui de superviseur pour coacher les experts techniques lors des épreuves qui se tiennent à Sao Paulo, au Brésil. Et puis, en 2015, c’est décidé, Vincent Droussé se lance. Il s’associe à Julien Seiller, vicechampion d’Europe des WorldSkills, pour monter ensemble l’entreprise SD Tech : «Avec Julien, nous partageons les mêmes valeurs, ces jeunes sont capables de soulever des montagnes!» Basée à Mouchamps, en Vendée, SD Tech emploie aujourd’hui 6 personnes. Sans quitter totalement l’univers de la formation, qui reste une passion pour lui, Vincent Droussé codirige l’entreprise avec Julien Seiller. «On a la volonté de faire rayonner SD Tech autour du connecté, de l’univers du pilotage à distance et de la supervision. On est tous les deux certifiés KNX, c’est notre cheval de bataille, même si on fait évidemment de tout», explique-t-il. Entre-temps, les deux associés ont d’ailleurs ajouté une corde à leur arc, le génie thermique : «Quand on veut piloter une installation, il faut tout maîtriser, toutes les énergies. La partie thermique nous permet de réaliser de super installations, localement ou même ailleurs.» Ailleurs… et même, s’il le faut, très loin des Pays de la Loire et de la Vendée : SD Tech équipe actuellement un chalet au pied du mont Blanc. Les experts ont pu faire des propositions aussi bien sur l’éclairage décoratif que sur le pilotage de la partie thermique. Des vitres chauffantes pilotées par domotique équipent la totalité du chalet, et pour produire de l’électricité «on va aller chercher des hydroliennes dans deux lits de rivière qui descendent autour du chalet». Le secteur de prédilection de SD Tech? Le résidentiel. «On fait un peu de tertiaire, mais les délais sont toujours très courts et le secteur offre

souvent peu de latitude. Nous, on a besoin de créer, d’avoir les mains libres pour faire des propositions, c’est plus facile dans le résidentiel.» Cette énergie créatrice, l’entreprise qui entre dans sa septième année veut aussi la mettre à profit à travers son nouveau business plan. «Malgré la crise, on va se restructurer pour créer un groupe qui comprendra trois entreprises : l’activité traditionnelle, la partie engineering KNX, et une troisième activité qu’on est en train de déployer, le marché du photovoltaïque en ardoises solaires.» Il s’agit de produits innovants et très spécifiques, peu d’installateurs en proposent actuellement sur le marché français, «nous avons par exemple à l’étude, des toitures de 400 m² en ardoises solaires sur deux beaux châteaux». Pour ce troisième axe de développement, SD Tech se donne les moyens et vient de recruter un ingénieur. «Nous allons aussi prendre un gérant pour l’activité traditionnelle. Notre but à Julien et moi est de nous libérer du temps pour piloter le groupe.» Une suite logique pour ces deux compétiteurs passionnés : viser l’excellence, toujours, au service, cette fois, de leurs clients.•

C’ÉTAIT EN 2009 DANS ÉLECTRICIEN+ Nos 29 ET 30

40es OLYMPIADES DES MÉTIERS DE L’OR POUR JÉRÉMY LÉVÊQUE, JEUNE ÉLECTRICIEN NORMAND

En septembre dernier se sont tenues les 40es Olympiades des métiers (les « WorldSkills »), à Calgary, au Canada. Bravo au jeune électricien normand Jérémy Lévêque, médaille d’or. Au total, près d’un millier de jeunes candidats, tous âgés de moins de 23 ans et en provenance de tous les continents, sont venus donner le meilleur d’eux-mêmes parmi 45 métiers représentés… dont celui spécialisé en installations électriques. Cette année encore, Legrand s’est impliqué dans l’organisation des WorldSkills, essentiellement dans le métier d’installations électriques, ce métier ayant été le plus important en nombre de pays participant (33). L’entreprise, déjà Partenaire officiel dans de nombreux pays, est devenue Partenaire de la Finale internationale, cette finale ayant comporté 4 modules pour un total de 22 heures d’épreuves. « Les WorldSkills représentent un excellent moyen pour Legrand de faire la promotion du métier de l’installation électrique auprès des jeunes et de faire connaître nos produits aux futurs électriciens venant des quatre coins du monde et les projetant dans une nouvelle dimension de l’électricité, basée sur les nouvelles technologies », conclut Denis Delorme.

SURTENSIONS

Les parafoudres pour applications particulières

Historiquement, les marchés des parafoudres portent sur la protection des réseaux basse tension ou des réseaux de communication. Au fil des années, les nouvelles technologies émergentes ont fait naître des marchés appelant ce besoin en nouveaux types de parafoudres. Les fabricants ont développé des gammes pour protéger ces nouveaux appareils à l’électronique relativement fragiles. Les principaux domaines sont la protection du solaire photovoltaïque, l’éclairage LED, les bornes de recharges de véhicules électriques IRVE et du stockage d’énergie.

▼ Citel - Parafoudre photovoltaïque Type 2 600Vdc – 40 kA.

▼ Parafoudre ADEE bipolaire bas profil In 5kA pour application éclairage public (VAR15EP2SMR).

Le photovoltaïque

Le solaire photovoltaïque a été très porteur, provoquant un déploiement parfois anarchique, mais les normes ont désormais permis de stabiliser ce marché. Avec le soutien des gouvernements au développement des énergies renouvelables, on a assisté à l’émergence de fermes solaires de grande dimension ainsi qu’à la multiplication des installations résidentielles. C’est un marché qui va nécessairement croître, compte tenu des obligations environnementales autour des bâtiments BEPOS et de l’application de la RE2020 en résidentiel individuel et collectif. «L’une des dernières évolutions porte sur la puissance. Historiquement, les tensions de fonctionnement des onduleurs étaient de 800 à 1000 V alors que maintenant, nous atteignons des matériels pouvant absorber jusqu’à 1500 V, notamment pour les fermes solaires, explique Christian Macanda, responsable produit groupe Citel. Il faut savoir que le prix des parafoudres d’une installation représente à peine 1 % du total. Compte tenu des montants engagés, les électriciens préfèrent assurer le coup et en installer.» Comme il n’y a pas d’obligation à mettre des parafoudres sur les sites domestiques, c’est à l’installateur de décider d’installer ou non ce matériel. Et la grande majorité des professionnels le font. «Le surcoût est dérisoire et c’est devenu quasiment automatique», précise Christian Macanda. Finder, moins connu que Citel ou Dehn dans la surtension, fabrique pourtant ses propres parafoudres dans ses usines. «Nous avons une gamme complète de parafoudres. C’est vrai que pour nous, c’est un complément à notre catalogue afin que l’électricien puisse tout acheter chez Finder. Nous proposons des parafoudres DC et des parafoudres AC type 2 ou type 1 +2», explique Julien Bard responsable technique chez Finder. «Chez ADEE, nos clients sont les installateurs petit tertiaire et les distributeurs spécialisés en photovoltaïque. Souvent, ces installateurs créent leur propre pack», explique Jérôme Marcuz, chef produit protection foudre. Pour la partie AC de l’installation, ADEE propose des parafoudres classiques. «Pour ceux qui veulent gagner du temps, nous construisons dans notre atelier un petit coffret qui comprend les étiquetages normatifs, le disjoncteur, le sectionneur et le parafoudre. Cependant, pour la partie DC, nous avons un parafoudre pour les applications inférieures à 600 V et un autre jusque 1000 V. Nous développons un produit pour atteindre 1500 V DC», ajoute-t-il. Dans les gammes, les fabricants proposent des parafoudres débrochables pour procéder facilement au changement en cas de défaillance. Pour économiser du temps d’installation, et la fiabilité étant très importante, les fabricants d’onduleurs de petites et moyennes puissances intègrent la fonction parafoudre directement dans l’onduleur. «Autrefois, sur ce marché, nous vendions les appareils aux installateurs alors que maintenant, nous les vendons également aux fabricants d’onduleurs. La technologie est la même, mais le produit est différent», ajoute Christian Macanda. Cette philosophie d’intégrer le parafoudre dans l’onduleur est cependant réservée aux petites puissances. D’un point de vue technique, ce n’est pas idéal, car la règle de compatibilité électromagnétique CEM n’est pas vraiment respectée : la protection et l’équipement protégé ne sont pas séparés. Pour les moyennes et grandes puissances, les parafoudres externes de type «classique» restent bien évidemment indispensables. Les ventes de parafoudres en France sont stables sur le photovoltaïque, un marché pourtant en nette croissance. Ceci peut s’expliquer par des prix toujours plus bas, avec l’émergence forte d’une concurrence de produits à bas prix. Il faut comprendre que le parafoudre protège des appareils, produits et machines qui peuvent valoir des centaines de milliers d’euros. Cette course au prix bas n’est pas souhaitable, pour les fabricants comme pour les utilisateurs. Les responsabilités sont engagées et cette tendance peut être nocive pour tous.

Protection de l’éclairage LED

Citel s’est rapidement imposé comme le leader national, voire international, sur la protection des éclairages LED extérieurs type candélabre. La France a adopté la LED plus lentement que les autres pays européens, technologie pourtant moins énergivore et donc plus économique pour les communes. Mais le coût de l’énergie grimpant en flèche, les municipalités vont devoir vite s’adapter. «Il faut savoir que nous mettons un parafoudre de petite taille par candélabre LED d’une valeur d’une vingtaine d’euros et qui s’intègre directement en bas des mâts, dans

les boîtes de jonctions», précise Christian Macanda, Citel. «Protection LED pour candélabre : 7P31 et 7P32. Il s’agit d’appareils encastrés avec un témoin lumineux pour indiquer que la varistance est hors service. Ce sont des type 3 IP65 encastrés en pied de mât, avec une version unipolaire (phase – neutre) ou 1 +1 (varistance – éclateur). L’avantage est sa taille compacte qui lui permet de s’insérer dans tous les mâts du marché. Le modèle est à choisir en fonction de son application finale, selon le régime de neutre. À savoir TT pour le 7P31 et TNS pour le 7P32», ajoute Julien Bard, Finder Les parafoudres sont des protections contre les phénomènes de surtensions transitoires, brèves, qui sont dus aux problèmes de foudre ou les surtensions de manœuvre sur le réseau. «Pour les problèmes de surtension temporaires ou permanentes, Citel a développé une gamme dédiée, le POP (Powerline Overvoltage Protection). Ces problèmes de longue durée ou permanents sont extrêmement rares en Europe occidentale, mais plus fréquents en Afrique, par exemple. En revanche, il existe le problème de rupture de neutre dans l’éclairage urbain : lorsque l’on distribue du triphasé et que le neutre est déconnecté. Il n’y a plus de référence entre les phases et cela crée des tensions baladeuses, déséquilibrées. Les raisons sont souvent dues à un mauvais câblage, des intempéries ou des accidents lors de travaux de voiries», pointe Christian Macanda, Citel. Le nombre de références pour couvrir les besoins de protection des surtensions pour les candélabres est faible. Par exemple, chez ADEE, la fonction est remplie par un parafoudre à base de varistances et éclateurs élaborés en France (réf. 60102). «Le VARIO® EP répond aux besoins de protection en pied de candélabres grâce à un encombrement réduit. Il s’intègre dans des coffrets très compacts (mât de diamètre <90 mm). Sa profondeur est inférieure à 40 mm sans excroissance avant», explique Jérôme Marcuz, chef produit protection foudre. C’est un marché dynamique, d’autant que les mairies s’attellent véritablement au renouvellement des réseaux d’éclairage.

Infrastructure de recharge de véhicule électrique IRVE

L’IRVE est un marché naissant. La protection technique n’est pas particulière, il s’agit de parafoudres standards. En revanche, l’aspect ergonomique et dimensionnel est très important. «Nous intervenons au niveau des bornes de recharge pour protéger l’électronique sensible. La place étant imitée en raison du

▼ Parafoudre Finder type2 pour système photovoltaïque cellule Varistor débrochable 500vdc 20ka max 40ka 1,8kv control visuel + télésignalisation (7p2390001020).

▼ Parafoudre Dehn blitzductor. design, nous proposons des parafoudres deux fois plus compacts. Typiquement, un parafoudre triphasé pour un tableau standard fait 72 mm de façade, le même pour une borne IRVE fait 36 mm et 18 mm en monophasé (gamme DAC15C). Mais la technologie reste la même», précise Christian Macanda. La difficulté pour les fabricants spécialistes du parafoudre est un marché très éparpillé, avec une concurrence très forte. Les fabricants de bornes IRVE, dont les généralistes : ABB, Hager, Legrand ou encore Schneider ont leur propre gamme de parafoudre intégrée à leurs bornes. Ce marché ne peut être qu’un marché de seconde monte pour les spécialistes, sauf pour les fabricants d’IRVE «Nous montons des parafoudres classiques en mono ou triphasé avec des tailles relativement compactes pour s’intégrer quasiment partout à l’intérieur de la borne. Le type 1 ne fait que 71 mm de largeur et se place derrière le paratonnerre. Seul un électricien habilité peut procéder à l’installation du matériel», explique Julien Bard , Finder. L’avantage d’une borne de recharge est de disposer de place. Les parafoudres utilisés ne sont pas dédiés à cette application. Format classique, voire débrochable. «Nous intégrons le déconnecteur associé dans le produit. En fin de vie, le parafoudre ne doit pas mettre l’application en défaut. Sans cela, on ajoute soit un disjoncteur, soit un fusible en amont du parafoudre pour que celui-ci s’isole en créant le défaut. C’est un parafoudre type 2 +3 tétrapolaire avec déconnecteur associé intégré (réf. 174103) adapté à la protection de tête dans les installations tertiaires et à la protection de proximité des équipements sensibles en milieu industriel. Le niveau de protection est de 1,5 KV, ce qui correspond à la norme», confirme Jérôme Marcuz. En revanche, il existe un marché périphérique aux bornes de recharge pour particuliers. Ce sont les stations de recharge forte puissance pour le transport urbain électrique comme les bus. Ces bornes disponibles dans les dépôts ou centres spécifiques distribuent du 800 volts DC. «Le point critique porte sur la distance entre l’unité d’alimentation et le point de charge, qui sont souvent séparés de plusieurs dizaines de mètres. Il faut donc un parafoudre à chaque bout de la ligne. C’est un marché très spécifique, mais très intéressant techniquement», ajoute Christian Macanda, Citel.

Autres applications spéciales

• Jeu de barres de puissance Chez Finder comme chez Citel et Dehn, il existe des parafoudres qui viennent se clipser directement sur les jeux de barres en cuivre de 40 mm. Ces modèles sont particulièrement utilisés en l’Allemagne, car c’est la norme. «La puissance ne change pas, car le courant reste standard avec en nominal 8 – 20 kA le courant de décharge sera compris entre 20 et 50 kA et en onde 10/350 entre 60 et 100 kA. Ils ont un boîtier spécifique avant leur compteur qui est en jeu de barres. Mais cela reste très marginal chez Finder. Nos commerciaux en vendent sur demande et je signale qu’il s’agit de nos propres matériels», souligne Julien Bard.

• Stockage de l’énergie ESS (Energy Storage Solution) Le stockage de l’énergie dans des batteries de haute puissance se fait sur les sites éoliens ou les fermes photovoltaïques. L’un des risques à prendre en compte est l’éventuelle défaillance due aux surtensions transitoires générées par la foudre ou par les manœuvres. Le coût de ces installations et l’importance du fonctionnement des équipements rendent leur perte de service inacceptable. «Le point critique est la protection des batteries. Du fait de la tension de fonctionnement DC maximale très élevée de l’installation (jusqu’à 1500 Vdc) et des courants de courts-circuits maximaux, un parafoudre spécifique est nécessaire, en conformité avec la future norme IEC61643-41 (tests pour parafoudre DC). Nous installons des parafoudres DC de type 2 équipé de modules débrochables. Les tensions maximales de fonctionnement sont 500, 800, 1200, jusqu’à1500 Vdc», précise Christian Macanda.

• Réseaux de données «Pour la protection de l’alimentation des équipements sensibles, ADEE utilise des diodes avec une tension de protection très basse de 0,75 kV (contre 1,5 traditionnellement) et un temps de réaction très court. Cette technologie, baptisée Fusadee NXT® est très intéressante pour la protection de l’alimentation électrique du cœur des systèmes informatiques et des équipements communicants qui ont une importance stratégique dans beaucoup d’activités de nos jours : réseaux informatiques, ou encore domotiques (détection, alarmes, bus de commandes)», explique Jérôme Marcuz, d’ADEE. De son côté, Dehn propose le parafoudre combiné BLITZDUCTORconnect qui protège les circuits de mesure, de contrôle ainsi que les bus de communication et de télécommunications contre les dommages causés par la foudre et les surtensions. Avec une capacité de décharge de courant de foudre élevée (10/350 µs) de 3 kA (total) et de faibles niveaux de protection, cette nouvelle génération de parafoudres est parfaitement adaptée à la protection des équipements terminaux. •

Activ Body 4 de Damart Sport

J’ai eu la possibilité de tester le tee-shirt manches longues Activ Body intégrant le célèbre textile Thermolactyl, créé en 1953. Dans mes souvenirs d’enfant, je portais l’hiver un sous-vêtement blanc pour toujours avoir chaud. Pour casser l’image un peu vieillissante de l’imaginaire collectif, Damart a créé en 2008 Damart Sport, dédiée aux pratiques sportives extérieures. J’ai testé ce tee-shirt dans la peau d’un professionnel travaillant en extérieur ou dans des intérieurs non chauffés. Et j’avoue avoir été très agréablement surpris.

Confort absolu

Bien souvent, pour travailler l’hiver au frais, voire au froid, nous mettons des Lycra. Après avoir monté plusieurs fois les escaliers pour remonter tout le matériel du chantier, la sensation d’humidité, puis de froid nous saisit. Avec Damart Activ Body 4, le confort est incroyable. C’est d’ailleurs la première chose qui marque quand on l’enfile. Le tee-shirt est extrêmement agréable à porter. On est enveloppé d’une couche de douceur très près du corps, et l’absence de coutures le fait vraiment oublier. Pour ma part, le M taillait un peu serré et le L aurait été préférable. J’ai particulièrement apprécié que le dos soit suffisamment long pour ne pas être à l’air en travaillant penché. Franchement, difficile de faire mieux comme confort.

Véritable chaleur

En position statique, je ne ressens pas l’efficacité du tissu Thermolactyl, mis à part son confort molletonné. Mais dès Testé entre -3°et 7° que je m’active, j’ai l’impression que le tissu réagit et emmagasine la chaleur pour la restituer. Le petit col cheminée protège vraiment bien le cou, sans serrer, et empêche la fraîcheur de s’immiscer.

Pas d’odeurs

Un traitement antibactérien résistant au lavage a été pensé pour supprimer les mauvaises odeurs liées à la transpiration. à la transpiration. Après plusieurs essais, effectivement, je n’ai pas senti d’odeurs de transpiration, contrairement au Lycra.

Parfait aussi pour le sport

Le produit étant estampillé Damart Sport, j’ai eu envie de le tester lors d’un footing en décembre et janvier, le soir par temps humide à 0°. Eh bien, je l’ai porté sans coupevent. Et pour finir, j’ai été agréablement surpris que plusieurs personnes de mon club me demandent la marque, le trouvant sympathique. •

EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

Le pilotage de l’éclairage pour le confort et l’économie dans les bâtiments tertiaires

La gestion et le pilotage de l’éclairage sont une partie de la réponse aux enjeux liés aux changements climatiques. Plus globalement, les solutions proposées par les fabricants pour une meilleure gestion des énergies dans les bâtiments contribuent à leur façon à la transition écologique nécessaire dans le monde actuel. Selon la base de départ, il est possible d’apporter un gain en termes de consommations et d’améliorer considérablement le confort avec un éclairage adapté. Mais cela est à relativiser puisque le premier consommateur d’un bâtiment n’est pas l’éclairage, mais le chauffage et la climatisation. Il faut plutôt voir dans le pilotage de l’éclairage une source de confort et de productivité au travail, grâce au confort visuel apporté par la gestion de l’éclairage.

© Hager

Le pilotage de l’éclairage dans le résidentiel collectif

B.E.G. se concentre sur la gestion des parties communes, avec des détecteurs de mouvement pour les couloirs, les locaux techniques, les extérieurs, les cages d’escaliers, etc. «Pour rappel, on retrouve des détecteurs de présence dans les bureaux. En fonction de l’occupation de ceux-ci, l’apport en lumière est calculé selon la valeur programmée. S’il y a quelqu’un dans la pièce mais que la luminosité est suffisante, la lumière ne s’allumera pas. Alors que le détecteur de mouvement, lui, ordonne la mise en marche de la lumière au passage d’une personne. Cet élément est particulièrement adapté aux zones de passage de l’habitat collectif», décrit Benoit Henneton, responsable marketing et communication chez B.E.G.

Dans le tertiaire : Dali/Dali-2 et KNX

Là où le besoin de piloter intelligemment l’éclairage se fait particulièrement sentir est le tertiaire. En effet, même si la facture est très dépendante du lot CVC, l’éclairage n’est pas anodin et le bénéfice confort est absolu. Pour ce faire, le protocole de l’éclairage en tertiaire mis en œuvre est Dali, le plus souvent associé à KNX pour ajouter des fonctions de GTB. Les solutions Hager dédiées à la gestion de l’éclairage répondent aux demandes actuelles du marché tertiaire. «Nous proposons des passerelles de communication KNX/Dali permettant de gérer les éclairages de tout type, des éclairages ON/OFF aux éclairages couleurs (RGBW), en passant par les éclairages variables et ceux à variation de température de blanc (appelés aussi tunable white). L’ensemble de nos passerelles sont certifiées Dali-2 et ont été validées par le consortium Dali. Afin d’apporter du confort à l’occupant, nos passerelles KNX/Dali donnent la possibilité de créer des scénarios tels que l’adaptation de l’éclairage en fonction de l’ensoleillement. Pour les zones ne donnant pas sur l’extérieur, nous offrons également la possibilité de simuler le cycle circadien grâce à nos passerelles KNX/Dali. Pour compléter les installations, des détecteurs de présence et luminosité intérieurs sont disponibles sous le protocole KNX ainsi que Dali. Enfin, pour donner accès à ces technologies à tous nos clients, les passerelles KNX/Dali sont disponibles selon 2 niveaux de fonction et de paramétrage : mode easy pour une installation simple et rapide (TXA664D), mode ETS pour une installation complète et 100 % customisable (TYA670WD2)», expose Cyril Malinvaud, chef de produit éclairage chez Hager. La combinaison KNX/Dali, ou plutôt Dali-2, se développe de plus en plus avec l’approche globale du bâtiment et non plus en silos. Cependant, un lot «smart transverse» est encore peu prescrit dans les CCTP. La passerelle Dali constitue l’interface entre une installation KNX et un système d'éclairage numérique Dali (Digital Addressable Lighting Interface). La passerelle Dali permet la commutation et la gradation d’un maximum de 64 luminaires avec un appareil de commande Dali (par exemple un ballast électronique). Jusqu’à 6 types d’adressage différents de la passerelle Dali permettent une commande orientée groupe et individuelle des luminaires Dali via des télégrammes KNX. Cela permet l’intégration d’une commande d’éclairage spécifique à la pièce, par exemple, des bureaux paysagers, des espaces polyvalents, des installations de production, des salles de

▼ Synopsis des solutions d’éclairage Dali de B.E.G.

formation et de présentation ou des vitrines dans la gestion de bâtiment KNX de niveau supérieur. Selon la configuration, jusqu'à 32 groupes Dali indépendants sont disponibles pour l'adressage de groupe. Pour une commande alternative, ceux-ci peuvent être complétés, si nécessaire, par 64 canaux d'appareils Dali adressables individuellement. En option, la maîtrise de tous les composants Dali connectés est possible (diffusion). Cela signifie qu'il n'est pas nécessaire de mettre en service Dali, ce qui signifie que les systèmes d'éclairage avec peu de fonctions peuvent être démarrés rapidement et facilement (configuration simplifiée sans mise en service Dali). La passerelle Dali est entièrement alimentée via le raccordement à la tension secteur et met à disposition la tension du système Dali (type. DC 16 V). L'appareil est conçu pour être monté sur des rails DIN Chez B.E.G., «nous avons développé différents produits et types de programmations afin de répondre au mieux aux besoins des collectivités. Si nous prenons l’exemple d’un gymnase, il est dorénavant possible de déterminer le nombre de lux nécessaire selon l’utilisation de l’espace, avec un paramétrage en amont et un contrôle à tout moment par une activation via un bouton-poussoir. Nous pouvons également scinder l’espace en plusieurs groupes d’éclairage, très pratique lors d’entraînement où toute la superficie n’est pas forcément utilisée. La programmation peut se faire de trois façons : en KNX, avec Dali-Link ou Dali-SYS Avec la solution Dali-Link, la programmation se fait via l’utilisation d’une tablette ou d’un téléphone. C’est pratique, et convient à tous les installateurs qui ne sont pas formés au KNX. Ils peuvent ainsi répondre aux besoins finaux avec les paramétrages nécessaires. L’interface possède une partie programmation, pour l’installateur, et une partie utilisateur. Ce dernier peut lancer des scénarios, mais il ne pourra plus toucher aux réglages généraux. Pratique et abouti en termes de passerelle communicante entre les réseaux. Nous proposons plusieurs niveaux (Dali-Link Solution Modulaire Adaptative) destiné au petit tertiaire, aux gymnases, avec plusieurs gammes de détecteurs comme les grandes hauteurs, le plat, etc. Tout ceci paramétrable avec le téléphone. La passerelle avec le KNX est ici possible», détaille Benoit Henneton. Il n’existe plus de problème de compatibilité avec le Dali-2, car tous les produits sont validés par une tierce partie, suivant un cahier des charges très bien défini. Sans respect de celui-ci, les produits ne sont pas «labélisés» Dali-2. Pour répondre aux besoins d’un client, le bureau d’études C.E.M. à Saint-Étienne a proposé une solution Schneider Electric avec un smart panel et un monitoring associé au protocole d’automatisme KNX, à des variateurs d’éclairage Dali et à des compteurs d’énergie, que la Société de travaux électriques et frigorifiques STEF (La Ricamarie) a installés. «Concrètement, nous avons intégré un contrôleur multiprotocoles spaceLYnk pour manager les systèmes KNX, Dali, ModBus de l’installation», indique Gilles Cresci, gérant de l’entreprise Domotiqa. Il faut dire que l’appareillage de contrôle spaceLYnk cumule les fonctions : non seulement son serveur web affiche une vue modélisée 3D de chaque zone pour piloter les éclairages indépendamment, mais en plus, il supervise les courbes de consommation d’énergie, gère une vingtaine d’alertes et de défauts tels que l’état de l’installation électrique, la chute des températures en chambre froide, le niveau des bacs à graisse, l’usure des filtres à air, la sécurité incendie… Cela, en deuxtrois clics seulement. L’actionneur Dali sert de passerelle entre le bus KNX et les interfaces Dali des éclairages pour la mise en service, la configuration Dali, l’adressage, ainsi que le regroupement des groupes et le réglage des ambiances peuvent s’effectuer via l’appareil (écran et touches de commande en face avant), le serveur web intégré accessible depuis un ordinateur (raccordement RJ45) et le logiciel ETS.

▼ Passerelle Dali KNX Hager AP0_TXA664D_01.

Dali-2 ouvre les portes vers la GTB

KNX et Dali-2 sont deux axes forts de développements pour Theben. «Historiquement, notre offre est en KNX et nous proposons toute une gamme en Dali-2. Pour la gestion d’éclairage, nous avons le modèle de détecteur autonome qui envoie de l’information et qui commute. Nous proposons également une gamme de capteurs qui a pour unique objectif de transmettre de l’information normalisée sur le Bus Dali, géré par un système de GTB ou GTC», explique Thierry Leroy, directeur marketing chez Theben. Il n’est pas obligatoire de passer par KNX pour piloter en Dali. L’adressage Dali peut se faire sur des détecteurs, en leur donnant un champ d’action, sur des relais, en leur ordonnant d’établir un contact. Hager propose également un ensemble de solutions permettant de piloter les charges selon des plages horaires, ou de manière dynamique selon les consommations en temps réel sur les produits KNX installés. On y trouve une solution complète de remontée des mesures énergétiques, le logiciel Stream. C’est un écosystème de solutions permettant d’adapter la solution au besoin et à l’installation de chaque client soumis au décret BACS. Pour rappel, le décret BACS catégorise en 3 niveaux les systèmes de contrôle et d’automatisation du bâtiment. «Nous allons sortir Dali-2 : Daco, pour Dali Compact. Cette solution à la certification Dali-2, due, notamment aux obligations optimisant l’interconnexion des éléments par homogénéisation des protocoles. Cela aide grandement le plug and play. La sortie était prévue pour le second semestre, mais les pénuries des anciens modèles nous poussent à anticiper sa sortie. Les gammes sont plus complètes en fonctionnalités et destinées principalement au tertiaire : programmation, gradation de luminosité », annonce Benoit Henneton, B.E.G.

QUESTION À

Cyril Malinvaud, chef de produit Hager

Quelles fonctionnalités sont proposées ? Dali ou Dali-2 ?

Hager propose des solutions de pilotage d’éclairage pour tout type de bâtiment tertiaire. La passerelle TYA670W, qui s’adresse aux « moyens et gros projets tertiaires » (Dali 1) et la passerelle TXA664D, qui, de son côté, est plutôt orientée « petit tertiaire » (Dali-2). La passerelle Hager TYA670W apporte cette intelligence en gérant la puissance d’éclairage, la couleur des blancs, l’ambiance lumineuse. Elle permet d’interfacer des applications d’éclairage Dali avec le système KNX, soit 64 appareils Dali dans 32 groupes au maximum et 16 scènes de lumière. La passerelle TXA664D, quant à elle, permet d’interfacer les protocoles KNX et Dali-2. Cette version TXA664D se paramètre facilement, à l’aide du mode « easy » développé par Hager. Ce mode de configuration intuitif et facile d’utilisation est accessible à tous les professionnels de la filière, à l’issue d’une formation simplifiée. Conçue pour les petits projets, la passerelle TXA664D est un module 4 sorties KNX/Dali Broadcast, qui permet de piloter des ballasts Dali via le bus KNX. Hager répond ainsi aux attentes des installateurs qui souhaitent proposer à leurs clients des solutions innovantes pour des locaux professionnels de proximité.

Quels sont les bénéfices pour l’installateur et l’occupant ?

La simplicité, déjà. La TXA664D assure la simplicité d’installation grâce à des 4 sorties préconfigurées. Le paramétrage est également plus simple que sur d’autres produits KNX grâce à sa configuration possible sur des installations en mode Easy, les fonctions avancées sont donc accessibles aux installateurs n’ayant pas été formés sur ces technologies. De plus, Hager fait évoluer sa gamme d’appareillage mural essensya en ce début d’année 2022 et elle embarque toujours la technologie KNX. Les boutons KNX 2, 4 et 6 touches sont disponibles en blanc et en titane et peuvent être habillés de 8 plaques de finition. En complément des plaques blanches et titane, une palette de 6 nouveaux coloris très contemporains vient compléter l’offre : botanic, sierra, terra, anthracite, riviera, coral.

Les capteurs vont plus loin

Theben France présente ses produits et services dans son tout nouveau bâtiment équipé full KNX. «Cette année, nous avons une nouvelle approche en lançant une offre de produits qui sera ajoutée au catalogue dès le mois de mars. Nous proposons des fonctions de gestion avec de l’éclairage HCL, respectant le cycle circadien à partir de 2700 K pour, progressivement, atteindre 6000 K. Nous avons déjà de bons contacts avec les industriels du secteur médical, avec les Ehpad, avec les entreprises qui ont certaines de leurs pièces mal orientées, mal éclairées, etc. Pour conclure, notre dernière génération de capteurs optiques, la gamme thePixa, compte le nombre de personnes dans une pièce et peut interagir avec d’autres éléments comme l’extraction de l’air. Nous ne sommes plus dans le simple détecteur; nous pouvons faire des zones d’exclusion car la captation est sécable en 6 parties. Et tout peut se gérer par une application dédiée», termine Thierry Leroy, directeur marketing de Theben.

Faciliter la vie de l’installateur

Pour que l’installateur puisse bénéficier de fonctionnalités avancées sans avoir à connaître KNX et son logiciel ETS, l’idée des fabricants est d’appliquer au résidentiel l’intelligence des solutions d’automatismes issues du tertiaire. Ces outils ont été simplifiés pour donner la possibilité à l’installateur de faire de l’automatisme même s’il n’est pas expert en KNX. Ainsi, chez Theben, «il n’y a pas de nécessité de passer par ETS, car nous utilisons l’architecture KNX, mais en simplifiant le tout. Ils n’ont plus besoin des notions de l’intégrateur et nous démystifions l’aspect domotique. Lorsqu’un professionnel arrive, sort son PC et doit se connecter à ETS, souvent, les néophytes prennent peur. Ici, c’est du drag & play, c’est très ludique, c’est simple, tous les adressages et les liens se font facilement, développe Thierry Leroy. Pour ce faire, il y a deux éléments indispensables. Le premier est le logiciel de paramétrage gratuit LUXORplug qui génère l’interface déployée dans l’application de la tablette pour l’utilisateur final. Notre deuxième élément est l’application LUXORplay. L’installateur, voire l’intégrateur paramètre, programme dans l’ordinateur selon les besoins du client et de la configuration de la maison et cela génère automatiquement l’interface et l’applicatif que le client a à suivre. Il bénéficie d’une interface au sein de l’application LUXORplay, totalement personnalisée, avec un descriptif concernant les boutons, l’éclairage, les variations, les commandes de stores, les chauffages, etc. Tout est sur son smartphone, avec des icônes, c’est extrêmement ludique.» Et à mi-chemin entre les Dali-Link et KNX, le Dali-Sys de B.E.G. est une solution GTC. Elle possède la simplicité du protocole Dali et permet une gestion à distance et une supervision du bâtiment. Très pratique pour la gestion de plusieurs bâtiments, par exemple. Mais cela reste encore rare, même si l’on compte de plus en plus d’installations faites avec cette technologie. La solution Dali-Sys est adressable et les informations peuvent être remontées sur l’interface, ce qui facilite grandement la vie des installateurs et même des intégrateurs.•

ÉCLAIRAGE

LE FABRICANT ASLED BOUSCULE LES CODES

© DR

C’est en 2012 que l’aventure ASled commence pour Gautier Renoux et Emmanuelle Renoux, son épouse, qui ont une ambition :

METTRE EN LUMIÈRE LES PROJETS DE CHACUN,

AVEC TECHNOLOGIE, QUALITÉ ET INNOVATION.

© DR

ADELINE BELLIER,

RESPONSABLE MARKETING GROUPE RENOUX

Les marques ASled, Kooms et Induslum font partie du Groupe Renoux. ASled a été créée principalement pour l’habitat et le tertiaire. La demande croissante et spécifique des professionnels du secteur industriel, sportif et des collectivités locales amène l'entreprise à créer

Induslum en 2019. En tant que spécialiste de l’éclairage LED forte puissance, chaque projet est étudié avec minutie et fait l’objet d’une étude d’éclairement par le bureau d’études interne.

L’innovation au cœur du process Que ce soit dans la technologie, le design des produits ou encore les services apportés chez ASled, l’innovation se présente sous toutes ses formes. Cela démarre dès 2015 avec la création d’ASlight, l’unité de production exclusive des produits de la marque. « Avec Ron Zhao, notre associé, nous maîtrisons toute la chaîne, de la conception à la fabrication jusqu’à la distribution. Ce développement nous permet de nous adapter à la demande des clients et pas uniquement de travailler sur cahier des charges», explique Adeline Bellier. L’accompagnement devient complet avec le renforcement du service client. La proximité étant l’une des priorités de l’entreprise. C’est pourquoi 5 personnes expérimentées et formées à tous les produits sont en mesure d’apporter une réponse à la fois technique et adaptée aux besoins. « L’innovation se retrouve aussi dans la qualité de nos produits, essentielle à nos yeux. C’est pourquoi toute notre gamme est entièrement conçue en fonte d’aluminium. Grâce à notre collaboration avec Ron Zhao nous travaillons quotidiennement à des améliorations produits répondant aux besoins du terrain. À titre d’exemple, nos spots sont retrofit, c’est-à-dire entièrement démontables et réparables pour faciliter le travail des installateurs», poursuit

LA VOLONTÉ DE GAUTIER RENOUX EST DE RENDRE

ACCESSIBLE À TOUS UNE LUMIÈRE DE QUALITÉ.

Adeline Bellier. Enfin, la technologie. ASled a développé une lumière saine : Seera. Directement intégrée dans la LED, cette innovation permet d’obtenir une lumière sans excès de lumière bleue. Cette gamme propose un IRC supérieur à 97, c’est-à-dire proche de la lumière du soleil. Elle apporte une lumière artificielle d’une très grande qualité, contribue au bien-être et influe positivement sur notre psychisme.

Une solution domotique complète L’odyssée se poursuit en 2020. « Bien qu’en pleine crise sanitaire, nous avons osé lancer la marque Kooms, spécialisée dans les solutions d’éclairage et de contrôle IoT pour la maison connectée. Le challenge est mesuré, car depuis 2018, nous déployons des technologies d’éclairage Zigbee au sein du groupe.» Fort de cette expérience, Kooms a la volonté d’intégrer des systèmes de motorisation, des détecteurs, etc., pour répondre à un besoin global sur le marché et sur les fonctions essentielles du logement. Renoux a également développé des solutions qui répondent à sa cible et à ses typologies de chantier, la rénovation et la construction résidentielle. C’est pour cela que le groupe a établi un fort partenariat avec l’entreprise Tuya, afin de constituer un univers stable qui intègre les solutions d’éclairage connecté Renoux. L’appli Kooms permet de piloter toute sa maison, de l’éclairage à la détection, en passant par les volets roulants…

Une stratégie de développement ambitieuse Kooms s’adresse aux installateurs, constructeurs et aux usagers. Quant aux produits ASled, ils sont disponibles auprès des distributeurs spécialisés BtoB. «Notre promesse2022 se concrétise avec la fabrication française et notre déménagement dans un bâtiment plus adapté à l’assemblage, au montage et au stockage des produits», s’enthousiasme Adeline Bellier. Cette nouvelle offre s’orientera autour de produits sur mesure et la fabrication d’éclairage tertiaire particulièrement innovant et pratique. Ce nouveau chapitre marque un tournant dans l’histoire du groupe pour apporter toujours plus de services, de conseils et d’innovation sur le marché. •

DoorBird Contrôle d’accès biométrique

Bird Home Automation, le fabricant berlinois de dispositifs de contrôle d’accès IP de la marque DoorBird élargit sa gamme avec des interphones intégrant un lecteur d’empreintes digitales. Les interphones vidéo IP de la série D21x sont désormais équipés de la technologie d’empreintes digitales de Fingerprint Cards AB, une société suédoise de biométrie. Le capteur tactile plein format est également intégré dans des modèles DoorBird avec un et deux boutons d’appel : D2101FV Fingerprint 50 et D2102FV Fingerprint 50. Chaque interphone est capable de mémoriser jusqu’à 50 empreintes digitales. De plus, il est possible de définir des interphones vidéo IP sur mesure avec capteur d’empreintes digitales et d’autres équipements individuels via le configurateur 3D DoorBird.

EAS SOLUTIONS 80 % d’économie pour l’éclairage LED intelligent !

En adaptant l’éclairage intérieur selon la luminosité extérieure, l’éclairage LED intelligent fait instantanément réaliser d’importantes économies d’énergie et de maintenance. Avec les solutions d’éclairage LED connecté de forte puissance d’EAS Solutions et Digital Lumens (division du groupe Osram), les bénéfices sont immédiats et mesurables en temps réel. L’éclairage intelligent augmente la durée de vie des luminaires, et ce, jusqu’à plus de 200000 heures, et permet d’offrir jusqu’à dix ans de garantie commerciale. Le relamping est d’autant plus rapide que l’installation électrique et le calepinage sont conservés. Seuls les luminaires existants, énergivores et souvent obsolètes sont remplacés.

BATISIMPLY Plateforme de suivi de chantier en temps réel pour le BTP

La solution 100 % Web (PC, tablette et mobile) du suivi de chantier en temps réel digitalise les échanges entre bureau et terrain, simplifie et sécurise la communication pour gagner en productivité. Batisimply simplifie l’organisation et sécurise les données pour gagner en efficacité, en anticipant les charges de travail et les erreurs : gain de temps pour la saisie des heures, moins de déplacements sur site et moins d’erreurs opérationnelles grâce aux informations récoltées en temps réel par la solution Batisimply.

ATTIC+ Gestion graphique 3D

BimCHANT simplifie la vie des chantiers ! Ce logiciel assure la gestion graphique 3D depuis la maquette numérique et par simple sélection des ouvrages concernés, des commandes, approvisionnements, stocks, exécutions et situations de travaux. Il est possible d’exploiter une information existante (maquette renseignée), de calculer et recalculer automatiquement toute quantité nécessaire, d’exploiter des documents (commandes, états des stocks...) préformatés, tout cela avec le confort de la visualisation 3D et des historiques…

WIHA Sac à dos d’outils pour électricien

Les électriciens qui sont fréquemment en déplacement savent le rôle que peuvent jouer le choix d'outils et son système de transport. D'un côté, on aimerait prendre tous les outils et ne pas avoir à renoncer à certains. De l'autre, soulever, transporter ou traîner de lourdes valises d’outils ou trousses peut être éreintant sur la durée et limiter la flexibilité sur place (par exemple en cas d'intervention au 3ème étage). Wiha donne la priorité à une sélection d'outils bien pensée avec une fonction de transport la plus confortable possible. Une vraie alternative aux trousses et coffrets d’outils classiques.

FINDER MELJAC

Compteurs d’énergie intelligents NFC Finition sur laiton Black Stone Chelsea

Avec un ton bronze très foncé et une surface mate, cette finition séduit en laissant apparaître un liseré laiton. Interrupteurs, prises de courant et toute autre commande électrique deviennent alors partie intégrante de la décoration intérieure, au-delà de leur aspect fonctionnel. La finition Black Stone Chelsea s’intègre aussi bien dans les intérieurs contemporains que traditionnels. Le liseré laiton apparent sur le contour vient parfaire un design épuré révélant toute la noblesse du matériau. Le Black Stone Chelsea est dérivé du Black Stone, qui présente la même teinte uniforme, mais sans liseré laiton.

La série 7M surveille la consommation d’énergie industrielle, tertiaire et résidentielle, pour les systèmes photovoltaïques, les campings, les bornes de recharge de véhicules électriques et bien plus encore. Ils disposent d’une touche tactile capacitive pour la programmation et la navigation et d’un écran LCD rétroéclairé. La programmation de ces appareils est simplifiée grâce à la technologie NFC. La certification MID pour la refacturation, ainsi que la capacité d’interfaçage grâce aux ports M-Bus et Modbus RS485 rendent ces compteurs d’énergie monophasés et triphasés utilisables dans de nombreuses applications.

SYLVANIA

ERARD PRO Colonne d’affichage dynamique

Un affichage dynamique dans une vitrine, efficace et bien pensé, permet au consommateur d’identifier les produits et la marque. L’intégration des écrans est primordiale. Ainsi, la colonne Windows se veut discrète et fonctionnelle et est idéale pour une installation vitrine en mode portrait. À sceller ou à poser, elle dispose d’un espace pour ranger les câbles, player et multiprise. Elle est adaptée pour les écrans de 46’’ et 55’’et le centre de l’écran est ajustable jusqu’une hauteur maximale de 1619 mm. Le capot arrière sur mesure en fonction de l’écran installé est à commander séparément. Disponible en noir et blanc

Chemins lumineux pour espaces industriels et commerciaux

Isoline est une ligne continue apportant de l’uniformité dans tous les espaces. Spécialement développés pour de grandes superficies telles que les entrepôts et les supermarchés, ces chemins lumineux s’installent rapidement afin de créer des schémas d’éclairage LED. Jusqu’à 40 modules de 1690 mm ou 20 modules de 3380 mm peuvent être mis bout à bout. Disponible en différentes puissances comprises entre 8000 et 17550 lm, Isoline garantit une efficacité lumineuse allant jusqu’à 157 lm/W. En version standard ou DALI et éligible aux CEE, la nouvelle gamme de Sylvania bénéficie d’une longue durée de vie (jusqu’à 60000 heures - L80B10) pour illuminer l’ensemble des allées.

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