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Filière
Qualification Solaire Photovoltaïque, Qualifelec propose la reconnaissance de la compétence Etudes
Toujours attentif aux attentes du marché et aux besoins de visibilité des entreprises et professionnels électriciens, Qualifelec propose désormais une nouvelle mention Etudes, en complément de sa qualification Solaire Photovoltaïque. Cette nouvelle mention permettra de mettre en valeur les compétences des solaristes qui maîtrisent l’ensemble d’un projet d’installation solaire photovoltaïque, de la conception à la mise en œuvre du raccordement. Et ce quelle que soit la puissance de l’installation SPV. « Pour justifier de cette compétence Etudes, les entreprises doivent avoir au sein de leur équipe un technicien Bureau d’Etudes et posséder un logiciel de dimensionnement des installations solaires photovoltaïques » explique Thierry Grosdidier, Directeur Technique de Qualifelec Qualifelec met d’ores et déjà à disposition des entreprises, une liste de ces logiciels, susceptible d’évoluer en fonction de la parution de nouveaux logiciels. Parmi ceux reconnus par Qualifelec, citons : PV designer Software, Lise PV, Archelios, PV Syst, PV Sol, Autocalsol, Polysun, PVCAD, PV F Chart, Helios 3D, PV Design Pro, PV Scout, Solar Pro, Plan4 solar PV, BlueSol Design, Solarius PV, Polysun Online, Solarmodel, PVSize et String Sizing Tool (ABB), Fronius Solar Configurator, Ingecon Sun Planner (Ingeteam), Sunny Design Web (SMA)ou encore Solaredge designer.
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Plus d’informations sur le site de Qualifelec : https://pros.qualifelec.fr/
FILIÈRE
Electriciens sans frontières, être bénévole
Avec plus de 1200 adhérents, Electriciens sans frontières est l’une des rares ONG qui s’appuie autant sur l’engagement bénévole. Apporter son aide peut se faire de multiples façons : chaque personne peut trouver une formule qui lui convient selon sa disponibilité, ses centres d’intérêt, ses compétences, son activité et ses envies.
Pourquoi vous engager en tant que bénévole ?
Parce que nous avons besoin de vous, mais pas seulement ! Être bénévole, c’est donner un peu de son temps pour aider les autres. Et sans même vous en rendre compte, vous avez beaucoup à y gagner ! • Être utile en s’investissant dans des projets de solidarité internationale menés au profit des populations les plus démunies. • Un sentiment d’appartenance à une communauté : vous prenez part à la vie associative de l’ONG. • De belles rencontres au sein d’une équipe soudée, avec laquelle vous aimerez passer du temps et partager. Le meilleur moyen de nouer des liens forts ! • La valorisation de vos compétences et de nouvelles qualifications à acquérir et à développer via les différentes expériences vécues au sein d’Electriciens sans frontières. • Des projets stimulants : au sein d’une équipe, vous avez un rôle significatif et travaillez à la mise en œuvre d’un projet.
electriciens-sans-frontieres.org
site d’Obernai. Objectif : répondre à une demande toujours plus forte de la part des clients en augmentant la production de relais, composant essentiel des disjoncteurs et interrupteurs différentiels fabriqués par l’entreprise.
SCHNEIDER ELECTRIC accompagne le marché du bâtiment dans le boom de l’électrification et de la digitalisation. Plus de 600 000 mètres carrés digitalisés par Schneider Electric en France, en augmentation de 25 % par rapport à 2020.
SONEPAR et CHARGEPOINT, un réseau de
recharge de véhicules électriques (VE) de référence opérant en Europe et en Amérique du Nord, annoncent un partenariat stratégique en France. QOVOLTIS et JALLU-BERTHIER, groupe de
distribution automobile, signent un partenariat inédit pour équiper leurs clients passant aux véhicules électriques ou hybrides d’une solution de recharge high-tech.
ABB obtient le label ecopassport® pour son datacenter MegaFlex DPA™. Ce dernier procure le meilleur rendement de sa catégorie avec 97,4 % et réduit les émissions de carbone de 641 tonnes pendant la durée de vie du produit, ce qui équivaut à 200 véhicules de tourisme conduits pendant un an. Sa faible emprise au sol permet d’économiser jusqu’à 45 % d’encombrement et sa durée de vie pouvant atteindre 15 ans réduit le coût total de possession.
PROFEEL met à disposition des artisans et des entreprises du bâtiment son application numérique Check’Réno, pour faciliter l’autocontrôle de leurs travaux tout au long du chantier, et leur réception par les clients.
Portant les couleurs de FORMAPELEC et de REXEL dans le domaine de l’IRVE, Morhad Amdouni s’est offert la 3e place au Marathon de Paris, un titre de nouveau recordman de France et la 8e meilleure performance mondiale de l’année !
ENERGIEIP a été racheté par ACOME. Le logo passe de vert à bleu, mais les services restent identiques. L’objectif est de rendre les gestions techniques du bâtiment (GTB) plus flexibles et universelles en utilisant les dernières évolutions de la technologie PoE (Power over Ethernet).
IGNES, l’Alliance des industriels des solutions électriques et numériques qui donnent vie au bâtiment, a souhaité alimenter le débat de l’élection présidentielle de 2022 avec 9 propositions faites aux candidats. AnneSophie Perrissin-Fabert, déléguée générale d’IGNES, nous explique comment les fabricants ont des solutions pour répondre dès aujourd’hui aux défis climatiques et sociétaux, tant dans les domaines du logement et de l’énergie que de la sécurité ou du médico-social.
Électricien+ : Une première question nous brûle les lèvres : vos propositions ont-elles été reprises par les candidats à l’élection présidentielle ?
Anne-Sophie Perrissin-Fabert – Nous avons alimenté en amont différents cercles de réflexion et pris la parole conjointement avec d’autres fédérations professionnelles (FIEEC, UFE…). Beaucoup de nos idées sont aujourd’hui reprises et poussées par différents canaux (réseaux sociaux, médias…). Nous avons également fait quelques réunions sur ces sujets avec les acteurs dédiés dans les QG de campagne. Nous sommes finalement bien parvenus à faire jouer une petite musique en phase avec plusieurs thèmes au cœur de cette campagne présidentielle.
Électricien+ : Du pilotage de l’énergie à la sécurité, en passant par le bien vieillir et l’accès à la
société numérique dans l’habitat, les propositions d’IGNES couvrent de nombreux domaines. Lesquelles de vos propositions ont été, selon vous, les plus entendues ?
A.-S. P.-F. – Nous avons publié nos propositions présidentielles en juillet 2021, soit bien avant le début de la campagne. Tout d’abord, la proposition de mieux gérer l’énergie dans le bâtiment qui fait écho dans cette campagne à la question du pouvoir d’achat et répond aux enjeux très courts en termes de réduction de notre dépendance aux gaz et charbon russes. Il s’agit, dès l’hiver prochain, de mieux piloter son logement et de mieux maîtriser ses consommations pour être acteur de la transition énergétique et consommer mieux. L’autre sujet émergeant dans la campagne présidentielle, c’est le «bien vieillir» chez soi. L’idée que l’on portait de faire du maintien à domicile une priorité de santé publique fait aujourd’hui son chemin. Tout le monde dit qu’il faut réussir ce pari, avec des dispositifs qui vont permettre d’aider à maintenir les seniors dans leur logement. Nos propositions sont là encore vraiment d’actualité.
Électricien+ : Sur cette partie du « bien vieillir chez soi ou en Ehpad », en quoi consistent vos propositions ?
A.-S. P.-F. – 85 % des personnes souhaitent rester à leur domicile le plus longtemps possible. Allonger la durée de vie chez soi, c’est un enjeu parfaitement atteignable, qui suppose un dialogue entre les acteurs de la santé et les acteurs du bâtiment. Ce dialogue est essentiel pour réussir, et c’est d’ailleurs le thème de notre dernière prise de parole collective, en signifiant qu’il faut ce regard croisé d’expertise pour trouver les bonnes solutions. Un dispositif de type «Ma Prime Adapt’» (avec la transformation du crédit d’impôt autonomie en prime, ndlr) serait tout à fait adapté pour pouvoir soutenir l’adaptation du logement des seniors.
Électricien+ : IGNES représente les fabricants. Mais on a beau avoir les meilleurs produits du monde, la difficulté n’est-elle pas de relayer l’information auprès des clients et de faire de la pédagogie sur les technologies du « mieux vivre » ?
”Réussir à recruter et former est essentiel pour les installateurs afin d’être en capacité de répondre à la demande.”
A.-S. P.-F. – Il est effectivement essentiel que chaque maillon de la chaîne s’approprie ces technologies du «mieux vivre», jusqu’à l’utilisateur final, bien sûr. Et effectivement, la partie mise en œuvre est essentielle, car l’installateur est celui qui est à même de choisir la bonne solution pour un client donné et de l’accompagner dans sa prise en main. On invite d’ailleurs les électriciens à aller vers davantage de prestations de services pour assurer au fil du temps cet accompagnement et gérer au mieux l’évolution de l’installation aux besoins des utilisateurs.
Électricien+ : Certaines de vos propositions vous semblent-elles moins entendues par les politiques et l’État ?
A.-S. P.-F. – Les enjeux liés à la sécurité dans les bâtiments auraient mérité d’être davantage évoqués dans cette campagne. Nous pensons qu’il s’agit toujours d’un enjeu important, y compris à travers notre proposition 9 : sécuriser les infrastructures de la fibre optique jusqu’au logement. Et le point que l’on entend peut-être le moins, c’est la société numérique dans l’habitat, pour favoriser une bonne qualité de connexion internet.
Électricien+ : Vous considérez que la continuité des infrastructures n’est pas assurée dans les logements ?
A.-S. P.-F. – Dans la rue, aujourd’hui, on a la 4G ou la 5G, donc on a cette continuité. En entreprise, forcément, cela fait longtemps qu’on a des réseaux informatiques et que le sujet est plus ou moins traité. En revanche, dans le logement, même s’il y a un dispositif réglementaire qui impose l’installation de réseaux de communication et de prises RJ45 dans le neuf depuis une dizaine d’années, on voit bien qu’une grosse partie du parc n’est pas équipée, avec des usages qui, pourtant, se multiplient (télétravail, télé-enseignement…). Il y a un réel besoin de sensibilisation à l’infrastructure numérique du logement pour éviter une fracture numérique entre les logements neufs et existants.
Électricien+ : Sur ce point et bien d’autres, l’interopérabilité reste un enjeu important. Comment faire pour que le bâtiment communique presque que comme du plug and play informatique ?
A.-S. P.-F. – Il y a eu beaucoup d’initiatives, de collaborations, d’expériences, et aujourd’hui, on a une interopérabilité applicative. Par des API (interfaces de programmation, ndlr), on facilite énormément la communication entre les objets. Mais nous voulons quand même rappeler que l’ouverture sans contrôle, c’est un risque plus accru de cyberattaque! Donc, oui, il y a des enjeux. Mais il y a énormément de collaboration entre groupes industriels, pour pouvoir interagir entre leurs applications et différents univers. Je pense que l’interopérabilité sera de moins en moins une question. Nos adhérents sont tous dans cet esprit. Je n’en vois plus qui défendent aujourd’hui un système propriétaire, sauf peutêtre dans des cas de bâtiments particuliers, qui nécessitent des niveaux de sécurité supérieurs. Mais l’idée est plutôt de faciliter et d’enrichir ces écosystèmes.
Électricien+ : Un mot sur la partie éclairage de sécurité et évacuation des personnes. Y a-t-il des évolutions attendues ou prévisibles ?
A.-S. P.-F. – Côté éclairage de
sécurité, la grande évolution qui se prépare, c’est la révision de la certification NF Environnement, dédiée à ces équipements. C’est dans les starting-blocks et on espère ces changements avant l’été. Ceci étant, le travail continue sur la fonction «visibilité +» qui se matérialise par le clignotement des luminaires de sécurité pour accentuer la visibilité des indications de balisage. Cette fonctionnalité est en cours de normalisation à l’échelle européenne pour en faire une bonne pratique, plus largement. Enfin, il y a des réflexions pour faire évoluer les travaux exclusivement orientés autour de l’évacuation vers les enjeux liés à la mise à l’abri des personnes. L’éclairage de sécurité peut en effet jouer un rôle clé dans des scénarios autres que l’évacuation pour incendie (intrusion, attentat…).
Électricien+ : Cette logique s’intègre-t-elle dans le PPS, le plan de prévention et de secours ?
A.-S. P.-F. – Cela fait partie des sujets. Comment on peut utiliser l’éclairage de sécurité pour finalement indiquer par exemple par une croix rouge qu’il ne faut pas emprunter ce chemin. Ce qui peut d’ailleurs aussi être utile en cas d’incendie, car il y a des situations où l’évacuation n’est pas la solution! Le message peut également être de se confiner, selon les risques. Donc, il est intéressant d’avoir une finesse, et des signaux qui permettent de distinguer, à l’échelle du bâtiment ou de l’établissement, des balises de chemin. Les réflexions tournent autour de ces sujets : on a un objet qui est connu et reconnu, déjà en place et visible partout. On peut donc sûrement utiliser le bloc d’éclairage de sécurité pour apporter des informations supplémentaires et s’adapter aux nouveaux risques et aux nouveaux enjeux.
Électricien+ : Pour vos adhérents, quels sont les enjeux du décret tertiaire et de la RE2020 ?
A.-S. P.-F. – Le décret tertiaire concerne plus les bâtiments dont la superficie est supérieure à 1000 m². Néanmoins, pour satisfaire les objectifs de réduction de la consommation énergétique des bâtiments en général, y compris dans les logements neufs ou existants, l’idée qu’il faut des systèmes de pilotage fait aussi son chemin. Ce chemin existe dans le RE2020 puisque, sur la partie pilotage, il y a un certain nombre de dispositifs tout à fait valorisés dans les calculs du moteur thermique de la RE2020. Autre grande évolution de la RE2020 : la partie carbone. Chez IGNES, cela fait longtemps que nous sommes investis sur ces enjeux. Nous faisons partie des fondateurs de l’association PEP, qui définit les cadres pour faire des déclarations d’environnement des équipements. La base PEP est d’ailleurs très largement nourrie par les adhérents d’IGNES.
Électricien+ : Pour conclure, quel message souhaiteriez-vous faire passer aux installateurs ?
A.-S. P.-F. – Ils avaient déjà du travail, ils en auront encore plus demain, notamment avec l’arrivée des nouveaux usages électriques et numériques (IRVE, pilotage, réseau de communication, silver économie…)! Les installateurs ont de belles opportunités de développement et les industriels sont prêts à les accompagner en les formant au mieux à leurs innovations. Nous avons la chance de représenter un secteur qui apporte des réponses à de nombreux enjeux sociétaux et nos propositions se sont bien retrouvées dans les thèmes de la campagne présidentielle. Notre secteur s’inscrit pleinement dans les enjeux énergétiques, numériques et démographiques liés à l’habitat, donc il n’y a pas de raison qu’on ne les mette pas en œuvre rapidement. •
Propos recueillis par David Le Souder
Qualifelec rend visible les entreprises grâce à un moteur de recherche et à Google
En rassemblant aujourd’hui plus de 7000 entreprises du génie électrique, énergétique et numérique, Qualifelec est l’organisme qui permet de rassurer les clients des installateurs en présentant de manière indépendante les qualifications des entreprises.
Présent sur l’ensemble du territoire national, en métropole comme en outre-mer (voir cartographie), toutes les entreprises qualifiées Qualifelec sont aujourd’hui visibles de tous les clients et prospects. Un énorme travail a été mené pour donner un maximum de visibilité aux entreprises qualifiées et à leurs compétences (courants forts, courants faibles, énergies renouvelables, équipements électriques et infrastructures). En parallèle, Qualifelec a travaillé le référencement naturel pour que chaque entreprise qualifiée soit vue individuellement par Google et ressorte selon des critères locaux et de compétences. Un bon point pour travailler la communication et la notoriété des entreprises.
Première cartographie nationale des entreprises qualifiées en matière d’IRVE
Le développement de l’électromobilité s’intensifie dans notre pays et de plus en plus de consommateurs français et européens optent pour des véhicules et des modes de déplacement plus respectueux de l’environnement. C’est pourquoi Qualifelec a développé une cartographie interactive et dynamique des entreprises qualifiées IRVE (infrastructure de recharge de véhicule électrique) sur l’ensemble du territoire. Elle permet de centraliser, tant pour les consommateurs que pour les entreprises du génie électrique ou les pouvoirs publics, toutes les informations relatives au maillage territorial des entreprises habilitées à installer des IRVE. C’est la première étape de la création d’un véritable observatoire national des IRVE que Qualifelec est en train d’élaborer, et qui constituera un outil de référence pour celles et ceux qui s’engagent en faveur du changement de nos modes de déplacement.
ÉCLAIRAGE SANTÉ
Novalum met la lumière au service de la santé des personnes
▼ Mikaël Maurin, PDG du distributeur Novalum. Féru d’innovation et de défis techniques, Mikaël Maurin, PDG du distributeur Novalum, se passionne pour la lumière et en fait son métier depuis plus de 20 ans dans l’événementiel. Lors du confinement, il s’intéresse activement à la technologie des lampes UV-C pour lutter contre les virus et bactéries. Cette technologie a fait ses preuves dans la purification de l’eau de la Ville de Paris, et ce, depuis 1903. La pandémie 2020 liée au coronavirus sensibilise les entreprises à la désinfection des espaces professionnels pour sécuriser employés et visiteurs. C’est donc avec une forte expertise métier qu’il décide d’apporter des solutions adaptées, simples et rapides pour répondre aux besoins des professionnels.
Pouvez-vous nous décrire Novalum ?
L’entreprise a été créée en juin 2020. Je viens de l’univers de l’éclairage et de la lumière orienté spectacle et événementiel. Notre objectif est de fournir la meilleure préconisation en fonction du besoin. Pour cela, nous distribuons GoldenSea UV, Signify et Luxibel. Ces 3 marques proposent des solutions de désinfection par UV-C qui permettent de détruire les virus et bactéries au contact de la lumière.Nous proposons uniquement des UV-C à 254 nanomètres fabriquées par Philips, garanties sans génération d’ozone. Nous distribuons également les purificateurs d’air de la marque française JVD depuis fin 2021.
Quelles sont les gammes de produits en matière de désinfection ?
Nous avons identifié trois catégories de gamme de produits. Les appareils dédiés aux «surfaces», qui sont nocifs pour les humains. Il faut donc les installer selon un protocole bien particulier, dimensionner correctement la solution, utiliser des systèmes intégrant plusieurs types de sécurité (capteurs de mouvement, visuels, sonores, etc.). La gamme «air» qui regroupe les purificateurs d’air professionnels utilisant les UV-C. Il s’agit de solutions curatives, qui détruisent l’ADN même des virus, les aérosols et toutes typologies de bactéries. Ils retiennent également les particules fines dans leur filtre HEPA. Les volumes traités par les équipements grand public sont faibles. Ceux que nous proposons sont dédiés aux espaces professionnels et permettent un traitement d’air compris entre 400 m3 et 12000 m3 à l’heure. Et enfin, la troisième gamme est représentée par les «objets». Il s’agit des systèmes qui vont pouvoir désinfecter les objets, comme les cabines de désinfection qui s’apparentent à des petits réfrigérateurs. Pour exemple, nous en avons déployé dans un musée-théâtre qui propose des visites guidées audio avec casques. Entre chaque visite, tous les casques utilisés sont remis dans la cabine et ils subissent 10 min de traitement par l’UV-C. Ils sont ainsi désinfectés à 99,9 %.
Vous distribuez Signify et notamment le modèle Upper Air ; qu’en penser ?
Ce produit est semi-ouvert, il n’a pas de
▼ GoldenSea UV-uvair300-f.
ventilation et est totalement silencieux. Son énorme avantage est de purifier l’air alors que du public est présent dans la pièce. Mais c’est aussi sa contrainte, puisque l’Homme ne doit pas rentrer en contact avec l’éclairage. Il y a donc quelques contraintes sécuritaires et de tests à faire avant l’installation en termes de hauteur, de réflectivité des matériaux autour. Ainsi, nous sommes certains que la dose reçue à hauteur d’homme n’est pas supérieure à la norme.
Du point de vue de l’installateur/ électricien ?
Les différences majeures entre la gamme «surface» et la gamme «air» sont le temps et l’impact du traitement. La gamme «surface» va pouvoir traiter l’air en même temps que les surfaces composant une pièce, sans personne à l’intérieur, bien évidemment. Alors que la gamme «air» peut renouveler et traiter l’espace en continu, sans interruption. Je trouve que nous accusons un retard phénoménal par rapport à d’autres pays, ne serait-ce qu’au niveau européen. Les États ont promu ces solutions-là depuis bien longtemps et certaines villes allemandes équipent tous les établissements recevant du public d’un purificateur d’air à UV-C. À Hong Kong, tous les commerces doivent être équipés.
Qui sont vos clients ?
Nous nous positionnement comme un distributeur auprès des installateurs et des électriciens ou des sociétés tertiaires qui ont besoin de nos solutions. Certains produits n’étant pas accessibles pour le «grand public», nous sommes les principaux interlocuteurs, notamment avec la gamme de purificateurs d’air GoldenSea UV. Nous nous efforçons de créer des partenariats avec ces professionnels, essentiels dans le devenir d’espaces plus sains. Nous avons déployé dans toutes les régies de TF1 un purificateur d’air. Nous en installons également dans les espaces de restauration collective, cafeterias, salles d’attente, salles de soins, salles de réunion, Ehpad. Tous les espaces recevant du public externe pour garantir une sécurité sanitaire maximale. •
OUTILLAGE
Des tournevis de pro pour un travail de pro
Un tournevis est, comme son nom l’indique, un outil pour visser. Comme il existe de nombreux types d’empreintes (ou formes) de vis adaptées aux efforts à appliquer, il existe un tournevis adéquat. Mais encore trop souvent, les installateurs prennent le premier tournevis qui se présente dans la caisse sans considérer l’empreinte, la taille, ni la fonction. Le tournevis d’électricien isolé 1 000 V à lame fine et rectiligne ne s’utilise que pour visser des têtes de vis en profondeur. Tour d’horizon sur ce qu’il faut savoir pour bien choisir.
▼ Les différentes empreintes de vis. Tous les fabricants de renom ont un processus qualité défini. Un tournevis n’est pas seulement une lame avec un manche, mais un produit abouti qui répond évidemment à des critères de vissage, mais aussi physiologiques ou physiques. Un tournevis ne doit pas entraîner de troubles musculosquelettiques ou de traumatismes par une mauvaise préhension ou manipulation. «Lorsque nous conceptualisons un tournevis, notre point de départ est la vis pour faire en sorte que nos produits s’adaptent parfaitement aux matériels en vente sur le marché. Toutes nos lames en acier sont usinées avec précision pour qu’il n’y ait pas de jeu entre les deux matériels et ainsi, préserver la vis, l’outil et la force déployée par les utilisateurs», explique Jérôme Layer, directeur marketing de Wiha. «C’est d’ailleurs pour cela que nous avons créé et diffusé un guide des empreintes de tournevis qui existent chez Wiha. Cela représente 95 % des empreintes les plus courantes. L’un de nos objectifs principaux est d’apporter du conseil, de l’accompagnement et de la performance aux professionnels utilisant nos outils», ajoute-t-il. Il en va de même chez Wera, fabricant de tournevis également situé dans l’est de la France : «La qualité de nos produits est contrôlée à chaque étape de fabrication en usine, en République tchèque, et un échantillonnage est réalisé lorsqu’ils arrivent au stock central en Allemagne. Et pour parachever tout cela, nous, salariés Wera, nous avons des cales étalons afin de prélever, chez nos clients, des tournevis et des embouts pour vérifier la qualité de nos empreintes. Tout ceci pour garantir la conformité des PH», confirme Christian Colombel, directeur général de Wera France. Car l’objectif des fabricants est bien de fournir le meilleur outil imaginable en associant qualité, durabilité, résistance et précision. Joël Chrisment, directeur commercial et marketing d’AGI-Robur, précise que tous leurs produits dans leur entièreté sont garantis à vie. «Pourquoi? Parce que nous sommes garants de la sécurité des utilisateurs et nous avons une responsabilité par rapport à l’isolation des tournevis avec, notamment, la norme NF EN IEC 60900, dans le cadre de travaux sous tension concernant les outils à main pour un usage jusqu’à 1000 V en courant alternatif et 1500 V en courant continu. Le cahier des charges de nos produits est rigoureux, nous veillons à ce qu’il soit respecté à 100 % par nos partenaires fabricants.» Christian Colombel précise : «Nous déstructurons la lame au laser pour créer une rugosité de surface pour mieux accrocher dans la lame. Cela représente 20 % à 30 % d’effort en moins. Beaucoup plus pratique lorsqu’un professionnel est en instabilité en hauteur, sur une échelle. Tout aussi efficace au serrage comme au desserrage. Les embouts de vissage sont dotés d’un revêtement diamant, car une lame de tournevis doit résister à 5 newtons-mètres. À partir de 3 N m, nos tournevis ont des poignées révolver ou des manches ergonomiques en T. Ceci pour maximiser le confort pour nos utilisateurs et le rendement». Les fabricants respectent toutes les normes pour garantir cette qualité. Par exemple, la forme cruciforme est définie par les normes ISO 7045 et 7046. Les fabricants interrogés le confirment : les seuls retours qu’ils ont portent sur un mauvais usage de l’outil. Personne ne penserait à prendre un tournevis plat pour faire un trou ou enlever du plâtre. «Malheureusement, les utilisations ne sont pas toujours adéquates. Cela correspond au motif de changement le plus courant : ouverture d’un pot de peinture, s’en ser-
© AGI Robur
vir comme pied de biche, taille de l’empreinte trop petite ou trop grande par rapport à l’empreinte de la vis… Nous nous sommes aperçus que les électriciens dénudaient l’isolant des tournevis afin de faire pénétrer la lame dans les trous de vis de l’appareillage modulaire, cette action aliénant la sécurité. Nous avons donc développé une solution et nous avons été les premiers à sortir les tournevis “slim” où l’isolant est beaucoup plus fin, mais de même qualité qu’un isolant plus épais. Il permet à la lame d’être introduite au fond de l’empreinte de la vis de l’appareillage modulaire, et d’assurer ainsi un serrage de bornes conforme aux prescriptions des fabricants», ajoute Joël Chrisment, d’AGI-Robur. Tout est fait pour que l’installateur gagne du temps et que le chantier se passe simplement. «Nous avons fait évoluer nos gammes afin d’améliorer l’utilisation de nos outils au quotidien. Par exemple, nous avons ajouté l’empreinte au culot des tournevis pour que lorsqu’ils sont rangés dans les sacoches, le professionnel voie celui dont il a besoin en un coup d’œil. Nous proposons des variantes, au format petit tournevis, pour travailler dans les espaces restreints. Des tournevis à frapper, plus robustes, avec une tige plus large et conçue pour supporter des chocs répétés. Des tournevis à cliquet avec les embouts rangés dans le manche au format révolver, un modèle standard (avec 10 embouts) ou plus petit», explique Maxime Cadoret, chef de produit consommables, outils à main et rangement chez Milwaukee.
Les différentes empreintes
Il existe de nombreuses empreintes, mais quatre sont très utilisées, notamment par les électriciens : plates, Philips, «cruciforme» et Pozidriv. «Il faut rappeler aux utilisateurs que l’empreinte “cruciforme” n’existe pas en tant que telle, car elle désigne 4 empreintes différentes : la PH (Philips) dite cruciforme, la PZ (Pozidriv) ainsi que la PH - et la PZ -», précise Christian Colombel, de Wera. Que ce soit AGI-Robur, Wera ou Wiha, tous le confirment : l’empreinte Torx® est la plus efficace. En répartissant la force sur 6 côtés, les vis subissent le moins de contraintes et évitent la force de ripage. La Torx est surtout très adaptée pour le vissage en série avec visseuses électriques et clés à chocs. C’est à cause de la force de ripage que le tournevis dérape et peut même endommager la vis. En termes familiers, on dit aussi que la vis est arrondie. Afin de réduire cette force, l’utilisateur doit exercer une force de pression élevée. Le dérapage hors de la vis risque de blesser l’utilisateur et/ou d’endommager la pièce. Les surfaces laquées peuvent par exemple être très vite rayées. Les profils en fente et cruciformes sont particulièrement bien connus pour cela. Il existe différentes manières d’éviter l’effet de ripage.
Quelle différence entre Philips et Pozidriv ?
Il faut rappeler aux utilisateurs que l’empreinte «cruciforme» n’existe pas car il y a 4 empreintes différentes : la PH (Philips) dite cruciforme, la PZ (Pozydriv) ainsi que la PH - et le PZ -. L’empreinte Phillips a été développée dans les années 1930 par John P. Thompson, qui, n’ayant pas réussi à intéresser les fabricants, a vendu sa conception à l’homme d’affaires Henry F. Phillips. Il s’agit d’une alternative aux vis à la tête fendue. Avec l’empreinte de sa tête en forme de croix, le danger de ripage de l’outil de vissage est nettement réduit. L’empreinte Phillips provoque l’éjection de l’embout de vissage en fin de serrage, grâce à une inclinaison des flancs, ce qui limite l’effort possible sur la tête. L’empreinte Pozidriv, quant à elle, est la forme la plus récente des vis cruciformes. L’empreinte de la tête se présente sous la forme de deux croix décalées de 45 degrés. Elle ressemble à une étoile à 8 branches et ne provoque pas l’éjection de l’embout de serrage. Avec ces quatre points de contact supplémentaires (par rapport à la Phillips), la vis Pozidriv facilite l’application d’un couple de serrage important. Et la grande majorité des réclamations sont dues au fait qu’un tournevis a mal été choisi par rapport à la vis. Trop souvent, le tournevis est trop étroit et «flotte» dans l’empreinte. Ce jeu va endommager les bords. Plus le serrage sera fort, plus l’empreinte va être détériorée. De même, un tournevis «cruciforme» trop haut dépassera de l’empreinte et sera trop fin. Ces empreintes mixtes sont donc un avantage par rapport aux empreintes PH et PZ seules. En raison de sa conicité, plus une force de vissage ou dévissage est appliquée, plus l’outil sera chassé de la vis, il s’agit de «l’effet ripage ou carve-out». «Nous nous sommes concentrés sur les outils et surtout les tournevis pour les électriciens en nous spécialisant. Nous étudions continuellement les utilisations de nos produits pour les perfectionner. De certains constats sont nés nos plus grands produits, comme le
▼ Tournevis AGI-Robur réf. 221103.
▼ Tournevis dynamométrique isolé et contrôleur de couple Wiha. Couple réglable de façon continue avec outil de réglage Torque-Setter fourni. tournevis Cruciplat® qui s’adapte parfaitement aux vis d’une majorité d’appareillages modulaires; l’empreinte de cette vis est plate, mais possède également en son centre un décrochement permettant de bloquer la lame, d’où sa légère pointe à l’extrémité des lames. Ce produit solutionne le problème de porte-à-faux dans le serrage de ce type de vis», explique Joël Christment.
© Wiha
▼ Wiha MagicRing® clé mâle à six pans. Retiennent les vis hexagonales de manière sûre en toute position.
Les bénéfices du Torx
De nombreux fabricants d’outils enduisent leurs outils de poudre de diamant pour minimiser le risque de déraper de la vis. Cependant, on trouve également des profils avec lesquels l’effet de ripage n’apparaît pas du tout. Cette force ne se produit pas dans le cas de profils similaires, tels que les 6 pans, Torx® ou Torx Plus®. Lorsque l’on visse, on crée indubitablement de la limaille de fer. «Chez Wera, nous développons beaucoup d’outils qui retiennent les vis, sans magnétisme. En aimantant les embouts, la limaille vient s’y caler et éroder progressivement les empreintes faites. Nous avons donc mis au point plusieurs stratégies. La première est l’emprise mécanique. Avec le Torx HF, nous avons développé une forme cylindrique avec une empreinte très précise dans son début pour finir par une forme en ellipse et ainsi, coincer l’outil sur la vis. Avec le Torx W (ndlr : Wedge), nous allons utiliser une conicité à 2 % sur toute la profondeur de la définition de l’empreinte. Elle va être mini en bas et maxi en haut dans sa tolérance pour gommer le jeu prévu par la norme. Il s’agit d’une fonction de maintien plutôt que de retenue», explique Christian Colombel, de Wera France.
Le tournevis dynamométrique
▼ Tournevis dynamométrique isolé Wera. C’est peut-être le plus important de la mallette; aussi bien pour l’opérateur que pour la qualité de l’installation. Chez Wiha, les dynamométriques ont une précision de +/- 6 %, ce qui est très bien. «Trop peu d’installateurs utilisent le dynamométrique, pensant savoir exactement la force de serrage qu’ils exercent. Nous avons demandé à des électriciens de serrer à 2 N m. Résultat : la plupart serraient à 4 N m et ont pris conscience qu’ils serraient toujours trop fort», démontre Jérôme Layer. L’utilisation d’un couple incorrect peut entraîner des conséquences graves, notamment pour les tâches de vissage délicates. Des détériorations de matériau, des retouches importantes ou des réclamations en sont souvent le résultat. Selon les fabricants, la force de serrage varie de 2 à 2,8 N m. Il faut que les électriciens s’équipent de tournevis dynamométriques, car chaque fabricant de matériels électriques a ses propres critères de puissance de serrage. Trop serrer crée des points de chauffe ou de blocage. «Nos outils ont également des butées mécaniques au desserrage, alors qu’à la base, ces outils ne le permettent pas», complète Jérôme Layer. Wera ne propose pas un tournevis, mais une clé en T avec un indicateur de couple VDE. Cependant, pour garantir la mesure, le tournevis dynamométrique doit être calibré chaque année ou tous les 5000 serrages. Il arrive que le tournevis soit retourné avec la mention : «hors de la tolérance». Il est très difficile d’estimer depuis combien de temps votre outil ne serre plus au bon couple. Les utilisateurs sont maintenant confrontés à un choix : doivent-ils contrôler tous les travaux qu’ils ont réalisés depuis quelque temps ou doivent-ils prendre le risque d’avoir des problèmes sur les derniers travaux? Cette problématique est à l’origine de la dernière innovation du fabricant d’outils à main. C’est pourquoi Wiha propose le Torque QuickCheck. Cet appareil permet un contrôle rapide et facile du couple de serrage des tournevis dynamométriques avant chaque utilisation. Un contrôle régulier de l’outil garantit ainsi un travail sûr et précis. Il suffit d’introduire celui-ci dans le Torque QuickCheck avec les adaptateurs fournis et en réalisant un test à 2,8 N m. Le résultat du contrôle peut ensuite être lu de manière claire et nette sur l’affichage LED.
Les tournevis multifonctions
Pour gagner en efficacité, pourquoi ne pas prendre des tournevis à lames ou embouts interchangeables. «C’est de plus en plus commandé et utilisé par nos électriciens. Il ne s’agit pas seulement de pouvoir changer l’empreinte mais la lame entière, ce qui multiplie la force déployée et renforce la sécurité», précise AGI-Robur. L’idéal est donc de prendre un outil multifonction. Le lift-up de Wiha qui embarque les embouts dans son manche est un immense succès. «Nous avons écouté des électriciens et pris en compte les retours pour réduire la taille du manche. Ainsi, nous avons développé le PocketMax qui possède un manche ultrafin pouvant accueillir jusqu’à 4 embouts», précise Wiha.
Caisse à outils idéale
S’il est amené à utiliser des vis, l’électricien a tout intérêt à utiliser de la Torx, c’est la vis qui semble la plus pratique à poser, la plus simple à travailler et il sera moins embêté. À terme, elle devrait prendre le dessus sur toutes les autres formes de vis. Ensuite, si l’installateur dispose de bons PH ou PZ, le travail sera fait. Le tournevis à bannir serait le tournevis testeur, car ce n’est pas un tournevis même si sa forme est trompeuse. Il faut vraiment se défaire des lames plates qui cassent les empreintes. «Le jeu d’extracteurs de vis cassées est très peu demandé par les électriciens, mais en top des ventes dans les quincailleries.
▼ La trousse de tournevis isolés à lame interchangeable 1000V. 10 lames plates, PH, PZ, Torx (412108) – AGI-Robur.
C’est un foret normal qui permet d’y intégrer une empreinte 6 pans pour venir percer la vis et ainsi dévisser», explique Jérôme Layer, de Wiha. Les professionnels doivent se forcer à utiliser le bon outil, à prendre la bonne empreinte. Mal adaptée à la vis, cela l’abîme et par la suite, plus aucun outil ne permettra l’ajout ou le retrait de celle-ci. «Chez Milwaukee, nous proposons la gamme Trilobe, standard non isolé, lancée en 2020. Sa particularité réside dans le manche qui remplit plusieurs fonctions : sa forme triangulaire est antiroulis, la partie extérieure est plus grosse pour optimiser les couplages et la partie intérieure, plus fine, favorise le serrage de précision. Cette gamme s’accompagne de l’ensemble des empreintes que l’on trouve sur le marché aujourd’hui, plat, Torx, PH, PZ», précise Maxime Cadoret. Indispensables dans la caisse, les tournevis isolés 1000 V ne sont à utiliser qu’en cas de travail sous tension, au risque de les abîmer et de ne pas être protégé le moment venu. «Comme nous sommes très implantés sur le marché de l’électricité, nous sommes en capacité à faire de l’extrême sur mesure. Par exemple, nous avons un client pour lequel nous avons créé des empreintes et des tournevis particuliers pour les vis spécifiques : anti-vandalisme et sécurité. Le tournevis de tension, translucide, est hyper banalisé. C’est un incontournable, mais pas un élément différenciant de qualité. Tout le monde en vend. Nous avons effectué une grosse refonte de notre catalogue téléchargeable et disponible en ligne. Les professionnels y retrouveront les best-sellers, les incontournables et surtout, nos nouveautés», décrit Joël Christment, AGI-Robur. Enfin, il serait dommage de ne pas avoir un tournevis électrique. Pour rappel, le couple de serrage d’une visseuse est bien trop élevé pour les vis. Par exemple, le tournevis speedE® de Wiha s’arrête en butée. L’objectif de l’électrique est de ne pas aller en puissance jusqu’au bout mais de préserver la vis et le poignet de l’électricien. Il est vendu avec deux lames : une fente et une bornier Posydriv. Ajoutons à cela le testeur de tension, translucide et incontournable, ainsi que les petits tournevis 3,5 mm qui sont très utilisés, et l’installateur dispose d’une caisse prête pour les chantiers! Chez Milwaukee, le petit tournevis se nomme Tri-Lobe Stubby et Stubby chez Wiha. «C’est un bon complément pour aller dans les endroits un peu étroits. Il est disponible en version isolé ou non isolé, avec les embouts réversibles (14 au total) stockables dans le manche», conclut Jérôme Layer, de Wiha. •
▼ Le Stubby de Wiha.
© Wiha