PORTFOLIO AGATHE MIGNON 2012
CURSUS 2012 / 2013
Master en architecture Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne
2010 / 2011
Année d’étude en échange Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne
2010
Licence en architecture Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille
2007
Baccalauréat section S spécialité mathématique, mentions AB et européen allemand EXPERIENCES PROFESSIONNELLES
2011 / 2012
Stage - Architecture - 12 mois Atelier SAS Specific Architectural Solutions Lausanne, Suisse
2011
Stage - Architecture - 3 mois Atelier Daniel Fanzutti Architecte Avignon, Vaucluse
2010
Stage - Architecture - 1 mois Atelier Lefèvre Architecte Avignon, Vaucluse
2009
Stage - Construction - 2 semaines Chantier de logements, promotion immobilière Kaufman & Broad Avignon, Vaucluse
2008
Saisonnière - employée de caisse - 2 mois Intermarché Praz-sur-Arly - Megève, Haute-Savoie
2007
Relevés archéologiques - pierre-à-pierre Palais des Papes Avignon, Vaucluse
2006
Stage - Restauration de mosaïques - 1 semaine Atelier du Musée de l’Arles Antique Arles, Bouches-du-Rhône
2005
Stage - Gravure et sablage sur verre - 1 semaine Atelier de Mme Lebreton Avignon, Vaucluse
2004
Stage - Scénographie et muséographie - 1 semaine Agence 2,26 Paris, Ile-de-France
1995 / 2007
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Elève aux Ateliers jeunesse des Beaux-Arts Ecole Municipale des Beaux Arts Avignon, Vaucluse INTERETS / CONNAISSANCES Design, arts plastiques et arts graphiques, voyages, musique et concerts, littérature policière Maitrise de la suite Adobe - Photoshop, Illustrator, Indesign Maitrise des logiciels Archicad, Vectorworks (2D), Sketchup et Rhinoceros (3D) Formations accélérées sur les logiciels Allplan (2 semaines) et Cinema4D (1 semaine)
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AGATHE MIGNON 04.12.1989 2
a.mignon@live.fr 119, boulevard de la première D.B.
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84000 AVIGNON
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avenue des acacias, 4 1008 PRILLY
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1. Dessin et construction - semestres I et II - 2007 / 2. Art et représenation - semestres I, II et III - 2007, 2008 / 3. Maison double - Marseille - semestre III - 2008 / 4. Bibliothèque - Marseille - semestre IV - 2009 / 5. Production plastique - semestre IV - 2009 / 6. Logements et ateliers - Marseille - semestre V - 2009 / 7. Ecole de design et logements étudiants Marseille - semestre VI - 2010 / 8. Siedlung - Francfort - semestre VII 2010 / 9. Lampes - 2011, 2012 / 10. Hof - Vienne - semestre VIII - 2011 / 11. Faculté des Sciences - Avignon - stage - 2011 / 12. Maisons doubles Le-Mont-sur-Lausanne - stage - 2012 / 13. Atelier - Avignon - 2011, 2012 / 14. Pavillon - Le Caire - 2012
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Dessin et construction Semestres I et II Atelier Michel Lamourdedieu ENSAM 2007 géométral / maquette / construction / pierre appareillée / brique traditonelle / charpente bois
p 4 : théâtre en plein air / plan, coupe, façade p 6 : voutes appareillées / axonométrie p 8 : charpente bois / maquette
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Maison double Semestre III Atelier Florence Sarano ENSAM 2008 un cube / deux logements / deux personnages / un photographe / un scientifique Le projet se situe à la plage du bain des Dames, prenant place à l’exacte emplacement d’un belvédère existant. Le site étant alors déjà un point d’observation privilégié, les deux logements viennent en profiter en explorant les jeux des vues et de la lumière, toutes deux éternellement changeantes selon l’heure, la météo, la saison… Le photographe s’installe au rez et au premier niveau dans un vaste espace de vie et de travail, sans arrêt contrasté par la lumière du jour. Le scientifique occupe la seconde partie du premier niveau ainsi que l’attique profitant de divers points de vue. Les deux personnages demeurent au delà de leurs différences des intellectuels et d’éternels chercheurs.
Ainsi trois passerelles, élargissement des escaliers communs, sont dédiées à la lecture et à la méditation, isolées du logement et en relation intime avec l’environnement magique du bord de mer. L’escalier, élément majeur, prend toute sa place dans un plan carré, les passerelles réservant une des neufs cases de la surface résultante et laissant les logements se développer, sur trois niveaux, sur les huit cases restantes. La maison double instaure alors des relations particulières à son environnement. Relativement ouverte au sud, les pans de murs ne venant qu’assurer une certaine intimité, elle tamise la lumière blanche du nord sur l’espace de travail. Les stries parcourant le volume d’est en ouest jouent elles avec la course du soleil, le laissant doucement entrer dans la chambre le matin et entrecoupant la chaude lumière du soir dans les séjours.
p 8 : espace de lecture / croquis p 10 : plans, coupe p 11 : façade sud / vue
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Bibliothèque Semestre IV Atelier Florence Sarano ENSAM 2009 une bibliothèque / deux quartiers / trois publics / jeunesse / étudiants / adultes Le site dédié au projet est un parc public matérialisant aujourd’hui la limite entre le quartier de Mazargues, développé autour d’un ancien village et la cité de la Soude, érigée dans les années soixante-dix. Au delà d’une différence due à l’époque d’implantation, ces deux quartiers, l’un au sommet des prix de l’immobilier marseillais et l’autre qualifié de « difficile » en une des journaux, soufrent de conflits sociaux et cultuels majeurs. De plus un important dénivelé vient encore concrétiser cette fracture urbaine. Le projet se propose alors d’habiter cette frontière par un équipement culturel.
p 12 : implantation / collage p 14 : axonométrie générale p 15 : coupes p 16, 17 : site / photo
Dessinant cette limite, trois bâtiments distincts abritent les trois différents publics. Un large mur les reliant vient gérer l’espace public rattaché à la bibliothèque et, traversant les espaces de lecture et d’étude, en constituer l’unique meuble de rangement des livres. Les trois unités rattachées sont alors composées différemment selon les programmes mais ce avec des éléments identiques.
Une paroi de pierre coupe matériellement le parc en dessinant la façade nord du complexe. Selon une largeur fixe une toiture plate reprise par de hauts piliers dégage un plan libre dans chaque unité. On y retrouve alors seulement la bibliothèque linaire ainsi que deux boites noires abritant accueil et sanitaires. Le premier bâtiment, en relation directe avec l‘espace de jeu situé en contre bas du parc, accueille les enfants et leurs parents. Longeant le mur-bibliothèque, ils rejoignent une salle d’éveil à la lecture entièrement ouverte sur une cour plantées naturellement close par le bâtiment et l’importante différence de niveau en contre bas du village. Les deux autres bâtiments ouvrant largement une partie du parc au public, se referment davantage sur eux-mêmes avec l’intervention d’un troisième mur venant capturer une partie de l’espace extérieur dans l’intimité de la lecture. L’espace d’étude tourne le dos au soleil et aux activités du parc laissant place à la fraicheur et au silence tandis que l’espace de lecture pour adulte est inondé de la lumière du sud à travers de larges baies vitrées.
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Logements et ateliers Semestre V Atelier François Kern ENSAM 2009 vingt logements / cinq ateliers d’artistes / un espace d’exposition / un lieu public
p 18 : axonométrie p 20 : plans p 21 : typologies p 22 : coupe constructive, façade p 23 : espace intermédiaire / vue
Le site de projet est une parcelle étroite située en façade d’ìlot sur l’avenue du Prado. Littéralement écrasé face à la monumentalité de cet axe majeur, il est le point de rencontre et de rupture entre plusieurs échelles différentes de passage, d’espace, de bruit… Le projet organise alors la parcelle autour de deux axes secondaires qui viennent redonner au cœur d’îlot un rôle de place publique. Perpendiculairement à l’avenue, un passage traversant le bâtiment sur deux niveaux vient dessiner un porche d’entrée en perspective de la placette. Dans un second temps, sur l’arrière de la parcelle, le projet s’installe en retrait du bâti existant pour créer une rue plus petite, secondaire, conférant un accès différent et une façade supplémentaire au projet. L’étendue spatiale de la parcelle ne donnant pas la possibilité de travailler les différents éléments programmatiques sur un plan horizontal, tels des îlots secondaires, tout en conservant un espace extérieur, ceux-ci ne peuvent être organisés qu’à la verticale. Mais l’indépendance des programmes les uns par rapport aux autres ne peut alors être complète.
En effet cette verticalité impose une trame structurelle fixe et commune aux différentes entités. Les cinq ateliers, la galerie d’exposition, la cafétéria (lieu public) ainsi que les vingt logements mais aussi le parking travaillent dans une même trame de 5m perpendiculaire à l’avenue. D’une longueur totale de 35m la parcelle se découpe alors en sept parties. Au rdc, les cinq ateliers occupent cinq travées de la trame ; la cafétéria et la circulation verticale occupent quant à eux la dernière travée du côté sud, en laissant une libre pour le porche d’entrée. Du r+3 au r+6, niveaux affectés aux logements, la même trame de 5m est recoupée par une trame perpendiculaire de successivement 5,6 et 5m, libérant deux circulations au cœur du bâtiment. Au r+2 la structure porteuse est assurée par la rencontre des trois circulations verticales ainsi qu’une forêt de poteaux. Une spline d’éléments verticaux en bois vient troubler la rigidité de ce système porteur et définir un espace libre, à l’air et au vent, jouant de la vue sur la ville et la vue des passant, pour définir un hall d’accès aux logements, un terrain de jeux, ainsi qu’une galerie d’exposition.
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Appartement 2 pièces 69m2
Appartement 4 pièces 100m2
Appartement 4 pièces
Appartement 3 pièces
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Appartement 2 pièces 62m2
Appartement 5 pièces 170m2
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Ecole de design et logements Semestre VI Atelier François Brugel ENSAM 2010 une école de design / vingt logements étudiants
p 24 : façade / montage p 26 : plan de sol p 27 : maquette p 28 : école / plans, coupe, façade p 29 : école / axonométrie p 30 : logements / plans, coupe, façade p 31 : logements / axonométrie
L’implantation d’un équipement scolaire et de logements étudiants entre dans la politique actuelle de développement du quartier de la Capelette, la parcelle étant située en bordure d’un axe important mais secondaire sur lequel viennent se greffer aujourd’hui d’autres grands équipements. Le site souffre pourtant d’une situation d’enclavement, ne profitant d’aucune vue sur la mer ou point haut quelconque. Sa complexité tient à sa composition propre : large ouverture sur la rue, servitude automobile de logements étudiants existants et une rangée d’arbres centenaires en limite nord, vestige d’une riche propriété aujourd’hui disparue. Le vide occupe alors la majeure partie de la superficie du terrain, constituant une respiration démesurée sur l’axe de la Capelette. L’école vient alors s’implanter en bordure de la rue, occupant toute la longueur disponible, sur un champ de piliers, dessinant un porche à l’échelle du parc. Les logements, partagées en quatre bâtiments de faible hauteur, se positionne selon un axe perpendiculaire à l’école, longeant un côté de la parcelle et redéfinissant la servitude automobile.
L’école de design fonctionne tel un vaisseau autonome, seul un bloc technique regroupant accès et sanitaires et traversant tout le bâtiment le relie au sol et en constitue l’accès. Les différents espaces du programme de l’école se déploient le long des façades sur un ou plusieurs niveaux selon une trame stricte. Les plateaux coupant cette trame structurelle viennent dessiner les façades nord et sud entièrement vitrées. Seuls l’amphithéâtre et la bibliothèque, traités comme deux espaces complémentaires au centre du bâtiment, profitent d’ouverture sur les faces supérieure et inférieur. Les bâtiments de logement sont orientés plein sud. Organisés autour d’un bloc technique, la trame dessine aussi bien des logements de différentes superficies que des locaux communs; Les rez-de-chaussée sont réduits aux accès et locaux de service. L’emprise minimisée du projet vient alors redessiner un parc public filtré par les logements de petit gabarits à l’ouest et clôturé au nord par l’impressionnante rangée d’arbres dont l’image vient se refléter sur la façade vitrée de l’école.
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Siedlung Semestre VII Atelier Luca Ortelli EPFL 2010 masterplan commun / développement personnel d’un logement type / avec Camille Delaunay et Sina Momtaz «Tout comme Römerstadt avec les ruines romaines et la Nida, la siedlung se développe à partir des caractéristiques du site, telles qu’ici la présence d’une forêt dense, et d’un dénivelé tout autour, qui le donne comme inaccessible ou imperceptible. Le projet s’appuie donc sur la préservation de ces qualités et leur et leur renforcement dans l’idée d’une Wald Hausen, ou cité dans la forêt. L’enjeu est difficile à relever dans la mesure où la forêt et la cité peuvent être considérées comme deux éléments de nature différente : d’un côté l’aléatoire du naturel, de l’autre la rigidité du construit. Nous avons donc choisi de ceinturer le projet par cette forêt existante en traitant l’intérieur même du projet comme un parc.
p 36, 37 : masterplan / plan masse p 38, 38 : masterplan / axonométrie p 40 : logements / coupe-axonométrie p 41 : logements / plans, coupes, façades p 42, 43 : site, photo
Le projet se compose à partir de l’entrée de ce parc, conçue en longueur comme une immense étendue de prairie qui relie les habitats collectifs au nord-ouest et les maisons individuelles au sudest et par plusieurs réseaux de chemins piétons et voies de desserte occasionnelle. Le lien avec les deux siedlungen voisines s’établit certainement par l’élément du parc public, prolongé jusqu’à couvrir la route d’accès au site, et rejoignant les potagers existants. (...) Le projet reprend les gabarits et la forme urbaine, tant dans l’habitat collectif à quatre niveaux que dans l’habitat individuel à deux niveaux, du logement en barre évoquant les deux siedlungen environnantes. Pour l’habitat individuel, les proportions en longueur des barres dépendent des types de logements personnels qui s’assemblent par paire et en symétrie, sur une largeur libre.L’orientation des jardins est fixée sud-est de même que dans Westhausen. La composition de ces barres entre elles génère l’espace collectif toujours traité dans l’idée du parc. Les différentes proportions de ces barres en modifient le caractère,
tantôt entre une maison et un mur de jardin, comme passage, tantôt entre deux oignons, à l’échelle des squares remarqués à Westhausen. Ces dispositifs de décalage de différents types logements servant à définir l’espace collectif ont été réempruntés au travail de l’architecte Roland Rainer à Puchenau en Autriche. L’espace collectif existe de par la présence de ces barres de logements qui se délimitent sur leur quatre façades par des murs : murs de jardin, murs pignons aveugles et façades principales. (…) Le béton a été choisi comme matériau et système constructif dans chacune des parties du projet. A l’inverse d’Ernst May qui utilise des panneaux de béton préfabriqués enduits, dont résulte une lecture uniforme de ses habitations mitoyennes, la construction en béton est rendue ici manifeste, par le choix de laisser visibles les refends porteurs ou non, par la texture du béton utilisé en parement, et son utilisation dans les séparatifs de jardin. (…) A l’image des exemples étudiés, de Ernst May à Roland Rainer en passant par Mies Van Der Rohe, le thème du parc associé aux logements est une problématique centrale.» 23.12.2010 35
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Hof Semestre VIII Atelier Luca Ortelli EPFL 2011 180 logements / équipements urbains et collectifs Le projet de logements et d’équipements se situe au cœur de la ville de Vienne et s’inscrit dans la perspective directe de l’héritage de la fin du XIXème et du début du XXème siècle de l’expérience des Wienerhöfe. La parcelle située au bord des voies de tramway et d’un canal constitue un îlot entier aujourd’hui occupé par un parc public. Suivant la définition même du Hof, cour en français, le projet dessine un seul anneau, de largeur fixe, conservant un parc public en son centre. Ce polygone est ajusté aux dimensions de la parcelle et au contexte direct. Ainsi c’est un jeu d’angles qui répond de manière unique à chaque situation. Un seul angle vif redéfini la perspective d’un rue tandis que les angles coupés dessinent un espace public différent dans un carrefour étroit ou devant une large esplanade, lieu d’échange de nombreux transports en commun.
p 44 : rez-de-chaussée / plan p 46, 47 : disposition typologique p 48, 49 : coupes, façade / extraits p 50, 51 : entrée principale / vue
Le rez-de-chaussée, sectionnant ponctuellement l’anneau afin d’ouvrir la cour, comporte les accès aux logements et une série d’équipements. Des locaux commerciaux ainsi qu’un bar, accessibles seulement depuis l’’extérieur, ont pignon sur la rue la plus passante alors qu’une garderie, une épicerie de proximité ou encore une salle commune dédiée aux habitants ont vue sur des rues secondaires mais demeurent accessibles seulement depuis les passages amenant à la cour, dans l’épaisseur du bâtiment. Les accès aux logements sont eux tournés vers la cour. L’occupation programmatique de ce niveau directement en relation avec la rue et la cour lui confère un statut semi public, ouverte en journée mais accessible que par de rares passages, telle une cour d’école ou une aire de jeux pour enfants. Reprenant le dessin des typologies de la fin du XIXème siècle se développant le long des façades de part et d’autre d’un mur séparatif, les appartements se composent de part et d’autre d’une bande de service comprenant, dans une largeur fixe au cœur du bâtiment, ascenseurs, sas d’entrée, salles d’eau et vides intérieurs.
La figure de l’anneau pose la question de l’orientation des logements. De fait, avec les mêmes superficies d’appartement et le même strict gabarit de chambre, les appartements nord / sud possèdent uniformément chambres et séjour à la foi sur la rue et sur le cour tandis que les appartements est / ouest tournent leurs pièces de vie commune, cuisine, séjour, vers la cour. Cette diversité typologique composée d’éléments standardisés, s’exprime de même dans la composition de la façade par l’utilisation d’une fenêtre unique, adaptée ponctuellement en porte-fenêtre avec un balcon. Cette fenêtre vient percer alors régulièrement la paroi de béton brut. Ce béton, expression d’une vérité constructive chère à Gottfried Semper, dont les théories ont fortement influencé la culture architecturale viennoise de la fin du XIXème siècle, tente d’incarner aussi par son dessin les principes de revêtement, explorés à la même époque. En effet lisse et banché pour les niveaux de logement, il revêt un aspect brut et reprend le dessin des larges bossages propres aux bâti du XIXème en pierre massive au rez-de-chaussée.
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Concour Faculté des Sciences Stage Daniel Fanzutti Architecte 2011 Le concours consiste en la création du nouveau bâtiment d’accueil de la faculté des sciences sur le site de l’Agroparc, afin de quitter l’actuel siège situé en centre ville. Accueillant la faculté ainsi que d’importants locaux de recherche, l’actuel bâtiment ne se montre aujourd’hui plus aux normes. Il a donc été décidé de la délocaliser en extra-muros de la ville d’Avignon. Quatre équipes ont été sélectionnées sur dossier par la maîtrise d’ouvrage pour exécuter ce concours comptant près de 6000m2 de SHON.
p 52 : patio / vue p 54 : principe / axonométrie p 55 : plans
Le programme du concours se divise en plusieurs parties distinctes : deux pôles importants d’enseignement et de recherche, une bibliothèque, des locaux administratifs ainsi que des espaces nécessaires de maintenance, logistique et accueil. En effet, les locaux d’enseignement et recherche scientifique nécessitent d’importantes installations techniques (alimentation en gaz spéciaux et ventilation). S’ajoute à ce programme une contrainte programmatique consistant à raccorder les niveaux du nouveau bâtiment à celui existant de l’I.U.T. afin de faciliter l’accès du personnel et des étudiants ainsi qu’une contrainte concrète de hauteur due à la réglementation en zone inondable.
Le projet présenté sera composé d’un volume simple sur deux niveaux ajouré d’un patio planté en son centre. Le principe est une composition de plateaux libre et de deux noyaux durs rassemblant circulations verticales, sanitaires et locaux techniques. Chaque niveau profite alors de deux surfaces totalement libérées de points porteurs grâce à la mise en place de poutres ajourées de 18m de longueur, solution structurelle dictée par une certaine flexibilité des espaces imposée par le concours. La construction métallique s’est de plus imposée pour une certaine rapidité de mise en œuvre sur le chantier ainsi que la réalisation de portées généreuses. La trame, très stricte, est un multiple de 0,9m correspondant à la dimension de toutes les menuiseries. Les espaces s’organisent alors selon la disposition suivante : bibliothèque, cafétéria, administration et accueil en rez-de-chaussée, enseignement en r+1, recherche en r+2. La donnée de la hauteur maximale, fixée à 12m. au chéneau et non au faîtage, a alors permis de venir placer une grande partie des machineries nécessaires au fonctionnement d’un tel bâtiment (chaufferie, groupes froids, ventilation) sous combles. 53
locaux techniques, ventilation-chaufferie-groupes froids, intégrés structurellement et architecturalement
noyaux béton, stabilité du bâtiment
plateaux modulables, structure acier grande portée libre
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Services
Enseignement
Recherche
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Maisons doubles Exécution Stage SAS 2011 / 2012
p 56 : gabarits d’implantation / photo p 58, 59 : volume / maquettes p 60, 61 : fenêtres / études, façade et coupe
Deux frères, propriétaires d’un terrain au Mont-sur-Lausanne, ont mandaté M. Gaël Ginggen, architecte du groupe SAS en association avec Jean Locher et Pierre Winthrop, pour y faire construire des logements.
Le projet prend alors la forme de quatre monolithes de béton, implantés parallèlement à la pente et face au soleil, couverts de toits végétalisés, par ailleurs seule entorse au toit en tuiles préconisé par la commune.
Le site, longeant une route peu passante, est en légère pente et possède de beaux et grands arbres. Dans l’idée de la conservation de ces atouts, le bureau a projeté un modèle de maisons doubles en quatre exemplaires dans le gabarit de petits immeubles de trois niveaux. Au bas du terrain la quatrième unité, en plus étroits rapports avec le voisinage, a été adaptée en villa individuelle, sur deux niveaux uniquement.
Selon un plan polygonal et sur deux ou trois niveaux, en plus d’un soussol habitable, les deux logements se développent en se croisant l’un au dessus de l’autre. Les ouvertures, carrées, de différentes dimensions, perçant ponctuellement ces monolithes selon un jeu faussement aléatoire troublent encore la persuasion des deux différentes unités d’habitation. Ces fenêtres, fixe et affleurées au béton apparent ou ouvrantes au nu intérieur, sont un élément important de la composition du plan, instaurant différentes relations entre intérieur et extérieur, et viennent alors subtilement animer la façade par leur dessin différent et le jeu des ombres. Le permis de construire ayant été accordé, la construction débutera aux alentours du mois de mai 2012. Les détails de construction ainsi que les dossiers de plans d’exécution sont en cours d’élaboration.
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Atelier Permis de construire avec Christelle Juskiwieski Architecte 2011 / 2012 La maison jaune de la famille Fauvel aurait aujourd’hui besoin d’une pièce supplémentaire afin d’y acceuillir un atelier de couture. Mais après plusieurs refus de la mairie, roulotte, cabanon de jardin, seule la surélévation du garage conservant les pentes de toiture imposées en remporte l’accord. Mini surface / mini budget mais avec une structure de serre agricole et des brises soleil bois l’atelier perché pourrait profiter agréablement du soleil tout au long de l’année. Permis obtenu, projet en cours.
p 62 : coupe perspective
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Pavillon Semestre VII (bis) Atelier Yves Weinand EPFL 2012 A l’échelle du lampadaire ou du banc, le projet conserve la proportion du mobilier urbain et jalonne l’ensemble de la surface du parc. Sous sa couverture en bois, il revêt différentes fonctions. Tantôt buvette ou vestiaire, tantôt sanitaires ou encore support d’informations, il est aussi bien un simple parasol pour un instant de détente à l’ombre.
p 64 : croquis p 66, 67 : déploiement / implantation p 68, 69 : détail / maquette
Le jour, ses ailes dépliées strient le sol du parc de leur ombre. C’est l’occasion de faire une pause ombragée ou de se désaltérer en contemplant la vue sur Le Caire. La nuit, une fois le cube replié, il est éclairé comme un lampion. La chaleur de la lumière diffusée par le bois en fait un repère, et comme une série de feux de camps, ils retracent les chemins du parc perdus dans la nuit. Le projet est composé de bois et de béton. Assurant la fondation, le béton supporte la structure. Il est minéral et froid mais se laisse sans crainte envahir par la végétation suivant son orientation. Le bois lui, constitue le cube qui se déplie quand la chaleur du soleil égyptien vient à se faire sentir. Léger, il permet à la structure de se mouvoir selon le temps et sa couleur renvoie une chaleureuse lumière un fois la nuit tombée. 65
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Art et représentation semestres I et II Atelier Bernard Boyer ENSAM 2007 / 2008 observation / représentation / dessin / maquette / photographie
p 70 : étude volumétrique / photo p 72 : représentation / croquis p 73 : contraste / photo
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Production plastique Atelier Marine Peyre Semestre IV 2009 ENSAM Le projet consiste en la production d’un objet plastique, unique, basé sur des recherches et références liant art, architecture et construction. L’unique contrainte consistera à maintenir le corps 30cm au dessus du sol. Les recherches s’orientant sur le travail du bois et des références de charpente traditionelle, l’objet en utilise alors les modèles et la résistance. En effet il est composé de quatre sections de madriers unis par des simples assemblages de charpente et contraint le corps à un équilibre précaire dû à la tension des éléments entre eux et la résistance des matériaux.
p 74 : objet fini / photo p 76 : recherche / représentation p 77 : montage de l’objet / photo
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Lampe 1.0 RĂŠalisation personelle 2011
p 78, 80 : photos p 81 : axonomĂŠtrie de montage
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Lampe 2.0 RĂŠalisation personelle 2012
p 82, 84 : photos p 85 : axonomĂŠtrie de montage
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