En plein feu... Documents vécus réunis pour l'histoire
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En plein feu... Documents vécus réunis pour l'histoire. 1914/09. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.
LA BATAILLE DE LA MARNE
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PREMIÈRE PARTIE
De l'Ourcq à Vitry-le-François Septembre 1914 DOCUMENTS VÉCUS RÉUNIS POUR L'HISTOIRE
AUX MORTS DE "LA MARNE" Frappés en plein soleil, tombés dans la nuit noire Au revers des talus, au creux nu des sillons, Ils ont sacrifié, généreuxbataillons, Leur frémissantevie au prix de la victoire.
Poussière ensevelie ou dispersée au vent, Voscorps sont disparus, mais non pas votre flamme, Frères Votre vertu rayonne sur notre âme, Si votre bras n'est plus, votre esprit est vivant.
Mais leur âpre désir ne fut pas illusoire, Ce désir de vengeance où nous communions, Et le destin brisé que nous leur envions Préparait le succès et annonçait la Gloire.
Armant les bras nèuveaux qui prirent votre place, Vous serez parmi nous, vous conduirez nos rangs Quand demain nous irons nous ruer en avant, Forts du dépôt sacré de vos haines tenaces
!
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Et nous l'achèverons le geste commencé Par votre noble exemple et votre mâle audace — Délivrer le pays ne serait plus assez Oui nous vaincrons jusqu'à leur faire crier grâce, Car le vieux sol gaulois fut bien ensemencé Et l'héroïsme abonde aux greniers de la race.
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A. BIENAYMÉ CAPITAINE DE LA MOTTE
Ceux qui, sur la Marne, ont conduit nos troupes Ă la victoire.
Nos troupes, après la pénible retraite qui, pour des conditions stratégiques,leur avait été imposée depuis la Belgique et les Ardennes, reprennent le6septembre1914, comme chacun s'ensouvient, une offensive généralesur un front de bataille s'étendantde Nanteuil-le-Haudoin jusqu'à Verdun. C'est une partie des combats partiels, qui constituent la gigantesque et historiqueBataille de la Marne et sur lesquels nous avons pu nous documenter, que nous reproduisonsici. Nous les relatons à peu près dans leur enchaînement géographique. Nos lecteursn'auront d'ailleurs, pour bien suivre la marche générale de cette bataille de héros, qu'à se reporter àla carte qui se trouve à la fin de l'ouvrage.
BARCY
vientd'êtredonné.LepetitvillagedeBarcy(à quelqueskilomètres L'ordregénérald'offensive au nordde Meaux)est soumisà un violentpar les Allemands, bombardement quien occupentencorequelquesmaisons.Nosfantassins,sousune grêlede ballesqui creusentdesvidesdansleursrangs,approchent dumalheureux villagedontils vonts'emparer définitivement dansquelquesinstants. Onremarquelescruellesblessuresfaitesau clocherainsiqu'àla toiturede l'églisepar lesobusennemis.
CIMETIÈRE DE CHAMBRY
contribuéà chasserles Allemands du villagede Chambry,nos zouavessoutiennentdans le cimetière Aprèsavoirpuissamment l'extrémité e t dehorsduvillage situéà au terrain, un peuen — une lutte acharnéecontrel'ennemiqui résiste,s'accroche — ne veut pas reculerdavantage,Il reculera,pourtant,devantl'héroïqueténacitédes nôtres. On remarqueau premierplan à gaucheunzouaveblesséà la mainqui,avecun calmevraimentadmirable, un pansementsommaire. se faitlui-même
VARREDDES
Le villagede Varreddes(cantonet arrondissement de Meaux)subitl'occupation des Allemands,lors de leur marchesur Paris L'ennemien fut délogépar nostroupesaprèsunelutteacharnée,aucoursdesglorieuses journéesde septembre.Surles hauteursqui dominentVarreddes,à droitede la routede Meaux,notreartilleriea pris positionet prépare,parsonaction,l'attaquede notre infanterie,dontl'on aperçoitles tirailleursdansla plaine,non loindu village.Dansleur marcheen avant, nos troupesontlivré de violentscombatssur les hauteursqu'occupe à présentnotreartillerie.Aupremierplan,un cadavreallemand.
LA FERTÉSOUS-JOUARRE
Dèsledébutde la batailledela Marne,nos vaillantsalliés,les Anglais,délogentl'état-major allemandquis'étaitinstallédans Leurstirailleursavancés,faisantpreuved'unsuperbecourage,pénètrentdansla ville en le châteaude La Ferté-sous-Jcuarre. leparapetdu quai,quiles abritemalcontrelesballesetcontrelesprojectiles longeant desmitrailleuses installées par lesAllemands demeurées deboutà gauchede l'autrecôtédupont.L'ennemi danslesmaisons a, commeon levoit,faitsauterlepontense retirant exigeraitquelabatailled'Étrépillyfigurâtà cettepage,mais commenous n'avonspas vouluréduireun L'ordregéographique document, elleestreportie,pourdes nécessités demiseen pages,au milieudecetAlbum. si beauet sipoignant
MONTMARSON
r Cettejoliemaison,situéesurunehauteur,faitpartiedela commune (Aisne)etestconnuedansle payssousle deMontigny-lès-Condé pendantles derniersjoursde leurmarcheen avant le nomde « châteaude Montmarson ». Ellefut occupéepar lesAllemands généralvon Klückl'habitaainsiquesonétat-major trouvaletempsdetirerplusieursfoislefaisandans et,malgrésespréoccupations, lesfourrésqui l'entourent.Nosfantassins,par un vigoureux retouroffensif,viennentd'en chasserl'ennemi,qui se vengeen lui envoyantdesobus,et lepoursuivent avecla dernièreénergie.
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LA FERTÉGAUCHER
NosalliéslesAnglaisontdélivréla Ferté-Gaucher Leurstirailleursavancéstraversentbravement dela hordeenvahissante. sousles balles,faceà l'ennemi,le pontdeboisquelesAllemands ontfaitconstruirepar les habitantspourremplacerceluiquel'onavaitdû fairesauterpendantlaretraite.
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CHATILLON-
SUR MORIN
Levillagede Châtillon-sur-Morin, prèsd'Esternay,futsystématiquement brûlépar lesAllemands, quiy envoyèrentun détachement commandé par un lieutenantpour allumerl'incendie.Nostroupesenlevèrentle villageaprès un superbecombatde rues et de faitsde bravoureet d'héroïsme. maisonsau coursduqueleurentlieude merveilleux Larouteestjonchéedecadavresallemandsqui tombèrenttouspourla plupartsousle feude nosmitrailleuses. Parmieuxse trouvaitlelieutenantincendiaire allemand.
COURGIVAUX
Courgivaux est un villagedela mêmerégionau sud d'Esternay.C'estversson cimetière,où l'ennemis'est retranché,quenosfantassinsmarchentsousles obuset lesballes.Ondistinguenettementlescréneauxétablisparl'ennemile longde la crêtedu mur et Aufond, à leurtourlecimetière. lesAllemands et occuperont derrièrelequelil se défendd'unefaçonacharnée.Nossoldatsdélogeront le clocherdu pays.
LA CHAPELLE
SAINT-PRIX
deroutes,commence Autourdela petiteéglise« LaChapelleSaint-Prix», isoléeà un croisement un combatquiseradesplusviolents, desplusâpres,et aussi,hélas,des plus meurtriers.Les muraillesde la chapelle,son clocher,sontcrevéspar les obus; le petit cimetièrequil'entoureestbouleversé. Malgréla mitraille,malgrédesrafalesde balles,nos fantassinsavancent,faisantpreuved'un superbecourage.Leurpremièrelignede tirailleursdescendversl'église.Onremarqueau secondplan,à gauche,l'étatdanslequelse trouveréduitela maisondu sacristain.
LA
VILLENEUVE LES CHARLEVILLE
Unecompagnie de chasseursà piedtraverse,souslesobus,le jardindu presbytère,s'élançantà la baïonnettecontreles masses allemandesquimontentversle villageet en sontà 200mètres.Noshéroïqueschasseursviennentde recevoir,en pàssant,la bénédictionduvénérableabbéLaplaige, curéde LaVilleneuve. Ils vontà la mort,et ilsle savent,car ilssontune poignéed'hommes et l'ennemipousseen avantunepetitearmée.Cettearmée,pourtant,n'attendra pas nos chasseurs,elleprendrala fuitedèsqu'elleles apercevraet ceux-cireviendront versle villagesansavoireu à se servirdeleursbaïonnettes.
LES MARAIS
DE ST-GOND
Pendantquela droitede l'arméedu généralFochbarrela routeà troiscorpsallemandsautourde Fère-Champenoise, sa gauche dela Garde,danslesmaraisde Saint-Gond et l'obligeà fuiren désordreaprèsune poussel'ennemi,dontplusieursdétachements lutteacharnéeet meurtrière.Lapénuriede routesen cetterégiona forcél'ennemià traverserles marais,et combiendans ce sol ! Nulne le saurajamais. enlizéspourtoujours mouvanta-t-illaisséd'hommes
!
ÉTRÉPILLY
Nostroupescontinuent,dansla plainequi entourele petit villaged'Étrépilly,la poursuitede l'ennemichasséde Varreddes-La dérouteest complète,on s'en rend facilementcomptepar les débrisde toutessortesqu'il a laissésderrièrelui. Il n'a mêmepas pris le tempsd'enlevertous ses mortsdontil a abandonnéun certainnombresur le terrain. Les caissonsbrisés,leschevauxéventrés
du cimetière,sur que l'onvoitindiquentcombienfut efficacela préparationde l'attaquepar notreartillerie.Unelutte,qui sera viveet meurtrière,s'engageau-dessous dss zouaves.Devantlecimetière,un bâtimentde fermeachèvede brûleret l'on aperçoit lequelpleuventobuset shrapnells.Aucentreon voit en actionunemitrailleuse sa carcassedefertorduepar lesflammes.
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CHATEAU DE
MONDEMENT
~— — i ç Le châteaudeMondement, propriétédeM.Jacob,agentdechangeà Paris,estsituéà quelqueskilomètresau nord deSézanne.Il fut occupépar le Kronprinzet sonétat-majorles6 et 7septembre. L'artillerie françaisevientdeles en déloger,et nostroupesd'élite, tirailleurset marocains,-soutenues unitésde par de l'infanterieet deschasseursà pied,livrentdes assautsfurieuxauxmeilleures la Gardeprussienne, quiopposent decadavresdevantlesruinesfumantes duchâteau. unerésistancefaroucheetlaissentdesmonceaux
CHATEAU
DE
MONDEMENT
Quatrefoisnoshéroïquessoldatsse sontélancésà l'assautdela position,qu'aprèsdes luttesfurieuseset meurtrièresils ont finipar allemande placéedansla tourelle,à gauche,a causédesérieuxravagesdansnosrangs.Dansles communs enlever.Unemitrailleuse ennemifurentbrûlésvifs.Cettephotographie duchâteau,encorefumants,leschevauxdel'état-major nousdonnel'aspectdela lutte dansle jardinpotagerdu château.
DANS LES BOIS DE
FÈRE-CHAMPENOISE
combattant et sanglantscombats.Unesectiond'infanterie, Danscesbois,fauchéspar la mitraille,se livrèrentd'héroïques dirigede Fère-Champenoise vers le petitvillagede Norméeon traverse, sousbois,traverseune clairière.Lorsqu'onese célèbre,desboisde pinsassezépais. avantd'arriverau passageà niveaudu mêmenomet désormais
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NORMÉE LE PASSAGEA NIVEAU
trouéepar les obuset frappéesans arrêt par les balles,nos fantassins,sortantdubois de Devantla maisondu garde-barrière, à côtéde celle-ci,poursuivent l'ennemi.LesAllemandsreculentlentement, vigoureusement pinsdontnousdonnonsla photographie fumantesdela petitemaisondugardetémoignent opposantauxeffortsdenosglorieuxfantassinsunerésistanceterrible.Lesmurailles dela violencedu combat.Onvoitsur lapetitemaisonlestracesde balleset d'obusainsiquelesshrapnellsallemands éloquemment qui éclatenten l'air.
LENHARÉE
Devantlepetitvillagede Lenharée(cantonde Fère-Champenoise) coule,au fond d'un ravindélicieux,la petiterivièrela Somme. Nosfantassins,dontrien ne peutarrêterl'élan,et quitrouventquele pontvoisinne leurpermetpas de traverserassezrapidement la rivière,se précipitentdansl'eauet s'élancentà l'assautdu villagequ'occupela Gardeprussienne,notammentle 4erégiment Kaiserin-Augusta. Dansla toiture de l'une des premièresmaisonsl'on aperçoitdistinctementle trou d'un obus.
SOMPUIS
Danslesruinesencorefumantesdu malheureux villagede Sompuis,incendiépar l'ennemi,nos fantassins,héroïqueset superbes, avancentirrésistiblement. Lapremièrelignedestirailleursfaisantle coupde feu derrièreles décombres. Toutl'espacevidequi se voitdevanteuxétait,avantl'incendieet le ravagedu canon,occupépar des maisons.C'estdansle cimetière de ce villageque sont enterrésle généralBarbadeet les officiers de sonétat-major tuésparun obusallemandaucoursdecettebataille.
VERS LA FERME DE LA CROIX
Continuantleurmarcheen avantsousles feuxde l'ennemi,nos soldatsviennentd'atteindreun boisde pinsassezprofond Ils sontobligésd'enleverun à un tousles obstaclesde retranchements passagers que traversela routede Vitry-le-François. élevéspar les Allemands, leurinfligeantdes pertesterribles,dont on peut se rendrecompteen voyantle résultatd'un de nosobuséclatéau milieudela route.
BOIS DE LA CERTINE
L'ennemivientd'être chassé,aprèsun dur combat,de la fermede la Certine,et nos fantassinsle poursuiventsur le chemin qui montevers la grand'route.Les Allemandsoccupentlesboisde pins,à droiteet à gauchedu chemin,et ont ouvertun feu d'enferpendantqu'uncertainnombred'entreeux creusenten hâte des abrisà la lisièredes bois.Malgrécesobstacles,malgréle troupeseurenttôt faitde les en déloger. feuterribledesmitrailleuses ennemiesquibalayaientlaplaine,nosadmirables
FERME DE LA CERTINE
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Lafermedela Certine,situéedansle creuxd'unvallon,à gauchedelaroutedeVitry-le-François à Sompuis,étaitoccupéepar les Allemands. marchentsurlafermepourles en délogerlesobusetlesshrapnells Nostroupes,avecl'élanqueleura redonnél'offensive, la 67ebrigaded'infanterie,vientd'êtreblessémortellement tombenten cascades,lesballessifflent.LegénéralDupuis,commandant sur le mamelonau piedduquelse trouventnosfantassins.Il mourutdanscettefermeoù sessoldatsl'avaienttransportéaprèss'en êtrerendusmaîtres.
HUIRON
son chef-lieude canton,s'esttrouvésur le passagedes Lepetitvillagede Huiron,distant de 7 kilomètresde Vitry-le-François, barbares,quil'ontincendiécomplètement. L'église,quicommeonpeuts'enrendrecompteétaitun trèsbeaumonument,estactuelleà décrire.Nossoldatsontatteintle villagesousle feudes obus.Unesectionse crammentdansun étatde dévastationimpossible del'ennemi.A gauche,quelquesruinesdonnentl'idéede ponneautourdesruinesdecetteéglisequefrappentencorelesprojectiles ce quirestedu village.
deVitry-le-François, le villagede Courdemanges SituécommeHuiron,dontil n'estpastrèséloigné,à 7kilomètres a, luiaussi,connu
Unelutteacharnéeet férocese livredans sa rue principale,parmides maisonsen ruineset d'autresqui COURDEMANGES leshorreursdela guerre. soldatsavancenttoujoursdans cette jalonnée les hommestombent tas et flambentencore; nos par cadavres.Presquechacunedesmaisonsa étéle théâtred'uncombatdésespéré.
rue
(Voirla suitedela bataillede la Marne(dela Marneà laforêtd'Argonne)dansl'AlbumEn pleinFeu,numéro2.)
par des monceauxde
D'après LePaysdeFrance
LE BOIS DES ÉLUS LE FAUX-MIROIR VASSINCOURT RÉVIGNY LAIMONT VILLERS-AUX-VENTS
LES MERCHINES
REMBERCOURT LA VAUX-MARIE BEAUZÉE SAINT-ANDRÉ
IPPÉCOURT LOUPPY-LE-CHATEAU OSCHES JULVÉCOURT VILLOTTE ETC., ETC.
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