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Toulouse, Rue Eoquelaine, 25 ÉDITIONS RÉGIONALES UUTF-GAK0N-1K ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES . DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES
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Lot, Aveyron, Corrèza, Gantai
Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales
Gers, H ios -Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes
Haute-Garonne Ariège
Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne
Edition du matin spéciale a Toulouse
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Abonna monts partant dea 1" et 16 de enaquo mois et sont payables d'avance Toute itanaMie «s QjuuieemttU U'aUrute tioit tin noeon&agnte lie 60 centimes.
SPECIAL Les Faits du Jour A Paris, la grève des taxi-autos et des tramways du Nord! a pris fin. VwSrines a remis son départ pour Rome à demain. D'autre part, Vidart, parti d'Ortobello, a atterri à Rome. — •>—
Ors a découvert sur le parcours que doit suivre le sultan, se rendant à Salonique, quarante-deux Kilogrammes de dynamite.
Mardi 6 Juin Mil. - 21* Annés - N» 6,762,
quée au coin du bois ne donne pas aux apaehes le gain qu'ils avaient prévu, donc, c'est la vîcéimo qui est coupable. Pour un peu, c'est elle qui serait taxée de vol. La plaisanterie, est tout de même un peu forte. Les francs-maçons du Bloc, s'imaginaient-ils vraiment que les religieux dépouillés des biens qui leur appartenaient légitimement n'auraient tenté aucun effort pour se défendre contré leurs spoliateurs ? On sait que nos politiciens sectaires ne sont pas d'une intelligence remarquable, mais on leur faisait l'honneur de croire que leur crétinisme n'atteignait pas un tel degré. A moins que ce ne soit qu'une diversion pour tenter de masquer les gabegies des liquidateurs. Mais la tentative se produit trop tard et rien ne saurait sauver les vrais coupables. Leurs noms, d'ailleurs, s'étalent tout au long dams le (rapport de la commission sénatoriale dont l'existence même constitue un aveu, puisqu'elle n'a été créée que pour enquêter sur les dilapidations des liquidateurs. Il faudrait, pour qu'il en fût autrement, rayer de l'histoire de cet acte de brigandage des noms et des -incidents, tels que celui de M. Duez et de magistrats sur lesquels M. Combes lui-même s'est prononcé en termes aucunement équivoques. En tête de ces malfaiteurs, cette histoire placera M. Waideck-Rousseau qui, pour allumer les convoitises des masses populaires, leur promettait, dans son discours de Toulouse, « le partage du milliard des congrégations ». Ce fut le signal de cette chasse aux moines et aux religieuses, de ce pillage de leurs biens qui devaient servir de premiers fonds de caisse pour les retraites ouvrières. Aujourd'hui, on constate que la caisse est vide. Les voleurs ont été volés, autant dire qu'ils, se sont volés eux-mêmes.
L'ÂVIÂTiON MILITAIRE Â TOULOUSE
Coupe de 1 Le Lieutenant Ménard espère arriver mardi matin à Toulouse
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UREIOX A PMIS ; 26, RUE FEÏDEM à être le .premier à saluer à son arrivée M. le lieutenant Ménard. Voici, du reste, le règlement de la Coupe de l'Exvress, tel qu'il a été arrêté par l'Aéro-Clnb des Pyrénées et homologué par r Aéro-Club de France : AÉRO-CLUB DES PYRÉNÉES. — COUPE MILITAIRE D'AVIATION.
autrui tout ce que je désire et que je ne peux pas payer. » M. le juge Va dit. Diable ! diable ! Ce nouvel axiome de droit me rend rêveur. Il est vrai que je ne suis qu'un af[reux bourgeois. — Louis.
«I. Le journal l'Express du Midi met à la disposition de r Aéro-Club des Pyrénées une Coupe d'une valeur de cinq cents, francs pour être attribuée au premier officier pilote-aviateur qui, parti d'un point situé à plus de 100 kilomètres de l'octroi de Toulouse, viendra atterrir au Polygone. » II. Ce trajet do plus, de 100 kilomètres devra être effectué sans escale. . III. L'arrivée sera constatée par les commissaires de l'Aéro-Club des Pyrénées nommés par la Commission d'aviation de l'Aéro-Club de France. » IV. Cette Coupe sera courue sous les réglemente de l'Aéro-Club des Pyrénées et de la F. A. I. V. Les officiers qui désireront courir cette Coupe seront tenus de prévenir le Comité de direction de l'Aéro-Club des Pyrénées trois jours avant de tenter l'épreuve. VI. Ils devront en outre télégraphier au plus tard six heures avant leur départ en indiquant l'heure probable de leur arrivée à Toulouse. » Fait à Paris, le 2 juin 1911. a Ed. SlRVEN, s Président de l'Aéro-Club des Pyrénées. »
CHOSES
VUES
Aux gens qui, taquinés par la chaleur d'orage, se î&entent envahis par un désir de campagne, nous signalons avec empressement celle, très réjouissante et très pitto. Le comité de la grève internationale maritiresque, entreprise par Gustave Téry, dans me a commencé à Londres une conférence de l'Œuvre, contre le favoritisme dans l'admitrois jours pour examiner la question. nistration. Souvent, les lutteurs isolés, francs-tireurs de l'opposition, comme Téry et nous, tous On affirme que le chef de cabinet du minisceux qu'aucun© coterie n'a réussi à embritre de la guerre serait le général Delétoiie, commandant la 83° brigade d'infanterie à gader, sont traités d'énergumènes yar;s Tours. qu'ils font, du bruit individuellement au lieu d'opérer collectivement. On met en doute sinon leur sincériv4, du moins l'exactitude de leurs affirmations, comme s'il fallait n'avoir point de passijns pour être véridique. Mais, cette fois, aucune discussion n'est On le voit, l'exploit de M. le lieutenant Ménard, venant d,e Pau à Toulouse par la voie permise, aucune contestation n'est possides aire, n'a rien perdu de £on attrait, même ble. après les sensationnelles arrivées de Morin De même qu'à l'époque des fiches, Guy>t et de Védrines. de Villeneuve accabla ceux qui niai -5 ît N'oublions pas, du reste, que M. le lieutenant Ménard conduit un biplan Farman, et qu'il a l'avancement par les voies maçonniques La commission sénatoriale chargée de à son. bord un passager, M. le lieutenant dans l'armée, de même les optimistes qui ràine une enquête sur la liquidation des croient en la pureté des mœurs administraannamite Do-Huu. de la légion étrangère. Ce sera la première fois qu'un biplan volera tives seront obligés de s'inelLncr devant les congrégations a, comimie nous l'avons dit, vers Toulouse, à travers la région du Sud- documents ci-contre. adopté le rapport de M. Régismainset spr Ouest, et l'appareil do M. le lieutenant Ménard Malheureusement, chez nous, lorsque les sera le premier aéroplane portant deux voya- gens s'inclinent devant les révélations fai•les opérations effectuées jusqu'à la fin geurs qui vienne atterrir dans notre ville. de 1908. Hier, dès la première heure, nous nous som- tes par l'opposition, ils n'offrent qu'une Ce rapport -nous révèle la faillite d'une mes transportés au Polygone d'artillerie qui, cible plus commode aux coups de pied de en attendant la création d'un aérodrome à Tou- nos maîtres. liquidation dont M. Waldeck-Rousseau louse, est l'endroit affecté aux atterrissages et Aucune révolte ne les anime., aucune inavait fait luire les résultats aux yeux de aux envolées des aviateurs. dignation ne les saisit ; on fait : « Ah ! » C'est là, en effet, dans ce vaste champ, que la majorité pour obtenir d'elle la chasse puis, on dépose son journal, on sourit béale vaillant officier nous arrivera, du Sudarax congrégations, Ouest et viendra se poser, avec la rapidité tement et on se rendort. Personne ne se fait le raisonnement que d'un oiseau, vision courte et fugitive, mais Un miiiliard ! dont l'impression demeure inoubliable pour voici : les charges dans l'Etat sont le prix C'est avec ce chiffre fantastique qu'on tous ceux qui ont vu, en de pareilles circons- des services rendus non pas à une faction tances, l'oiseau mécanique d'abord point noir provisoirement au pouvoir, mais à la Nas'est rué sur les biens des religieux, qu'on à l'horizon, puie gigantesque rapace au vol tion entière. Ces charges constituent une a dépouillé des milliers d'hommes et de lourd, en enfin fabuleuse machine fuanante et hiérarchie dont le parcours est soumis à bourdonnante se posant sur le sol avec une femmes, qu'on s'est emparé de leurs resdes règlements définis qui ne relèvent point légèreté d'insecte. sources après les avoir jetés dans la rue Vainement hier, avec quelques curieux, du caprice personnel, mais sont l'honnête condamnés à l'exil et» à la misère. nous avons attendu cette vision dans le Poly- expression d'une juste garantie. Donc, lorsLES LIEUTENANTS MENARD ET DO-HUU gone désert où, il y a quelques mois à peine, que des politiciens profitent de leur passage Un milliard à voler et à se partager, grouillaient et vibraient les foules au spec- aux affaires pour nantir leurs amis et leurs de Toulouse est-il un terrain d'atterrissage fa quelle aubaine ! Ce fut un hallali généA. PAU tacle des hommes oiseaux. Le temps était parents de fonctions, d'emplois administraPECH-DAVID. cite à reconnaître ? splendide, un léger vent d'autan secouait à tifs, ils commettent un vol plus scandaleux De notre envoyé spécial Î ral : liquidateurs, . hommes d'affaires, — Le Polygone a déjà servi à des épreuves peine la cime des arbres, mais le nid est resté Pau, 5 juin. d'aviation. Vous le reconnaîtrez facilement avocats politiciens, dont plusieurs mdnis que celui du pickpocket qui prend la mon. J'ai trouvé, à mon arrivée à Pau, la ville mais prenez garde de ne point le confondre vide. L'oiseau n'est pas venu. tre d'un passant pour l'offrir à sa femme. Notre rédacteur en chef recevait en effet, très qui avaient voté la loi de spoliation, endormie. avec le champ de courses qui se trouve à dans l'après-midi, ce télégramme de M. le lieuCependant, nulle loi n'interdit ce trafic, Après les minutes émotionnantes de l'atter- côté. » se précipitèrent vers le pillage. Et ce fut tenant Ménard : rissage des deux officiers aviateurs, le lieutenulle protestation ne vient entraver l'exerMais déjà le lieutenant. Do-Huu a Tépérô le un. beau pillage, au dire du rapporteur. nant Ménard et son passager le lieutenant* Polygone a Pau, 5 juin. cice de celui-ci : bien mieux, il est entré si sur sa carte. Le consciencieux ob » Arrivé hier soir Pau ; compte repartir avant dans les mœurs que nul ne songe déannamite Do-Huu, du"l" étranger, la populaCARTES POSTALES DU MAROC Du 'milliard il ne reste plus que 37 mil assure qu'il ne se trompera pas. mardi matin pour Toulouse. tion paloise attend paisiblement le 'départ des servateur — Cependant, ajoute le lieutenant Ménard, sormais à s'en étonner. Avez-vo.us reçu une carte postale du Maroc ? deux intrépides voyageurs. ' lions. » MÉNARD. » seriez bien aimable de demander que l'on Il en arrive maintenant tous lee jours, enOn trouve absolument naturel que les déLe temps est beau et favorable. Si aucun vous L'aveu en est fait officiellement cette voyées par nos braves soldats qui sont là-bas m'allume, au milieu du polygone, un feu de Ainsi donc 'C 'est aujourd'hui mardi, aux pre- putés blackboulés, que les filleuls, les nechangement ne se produit, l'envolée du biplan détendant notre drapeau. fois par ceux-mêmes qui avaient coin mières heures d,u jour, que l'intrépide officier veux, les cousins ou les fils de parlemenaura lieu demain mardi, dans les meilleures paille faisant beaucoup de fumée et qu'on l'en La plupart de ces cartes, nous n'avons pas conditions. tretienne jusqu'à mon arrivée. Au reste, si je aviateur s'envolera de l'aérodrome fameuse de taires soient pourvus de grasses sinécures couru par leurs votes à cette œuvre de besoin de le dire, ont été faites à Paris par reste en panne,, je télégraphierai à Toulouse Pau pour , gagner la vallée de la Garonne et aux dépens du peuple français. Le biplan du lieutenant Ménard est un Farconfiscation. des industriels prévoyants. On y retrouve nos man, sans stabilisateur avant et gouvernail dès l'ouverture du télégraphe, à 7 heures. Je enfin Toulouse, point terminus de l'étape. M. Fallières veut marier sa fille ? Il signe braves troupiers à toutes les étapes suivies vous promets de demander que l'on ne néglige Comme c'est la coutume des aviateurs, M. le Ils reconnaissent dans un document par les corps expéditionnaires, mêlés aux in- de profondeur et de direction à l'arrière. 11 pas de vous donner cette indication fort utile. lieutenant Ménard partira aux premières heu- un décret nommant son futur gendre tréso11 mètres d'envergure et 7 mètres de lonpublic que le naufrage de leurs convoi- digènes. Quelques-unes de ces cartes, il est a — Et quelle route comptez-vous suivre pour res du jouir, c'est-à-dire entre 4 et. 5 heures rier-payeur général à Versailles, aux apgueur ; il présente une surface de 24 mètres vrai, ont .un peu vieilli, car elles furent fabri- carrés. Il est muni d'un, moteur Gnome 50 HP. atteindre Toulouse ? d,u matin ; c'est le moment le plus propice pointements de 49,255 francs... tises est absolu. quées à l'époque de la première expédition, Son poids transportable est de 270. kilos. — D'ici à Tarbes, intervient le lieutenant au vol, 1'atniosphère étant relativement calme Ses titres ? A été secrétaire particulier de Les dépouilles ont à peu près disparu mais ceux qui les reçoivent n'y regardent pas Do-Huu, nous suivrons la' grand'rôute, éviau lever du soleil. différents ministres, puis du président de L'appareil occupe à l'aérodrome de Pau le tant de faire avec le chemin de fer le crochet Deux cents kilomètres, environ £éparent Pau la République, c'est-à-dire a été nommé filles se sont f ondues et les dernières miet- de si près, tant ils sont heureux de recevoir hangar n° 1. des nouvelles d'un père, d'un fils, d'un fiancé. En attendant l'heure émouvante du départ sur Lourdes que vous connaissez. A partir de de Toulouse. Il faut compter une moyenne de d'emblée dans l'administration fiscale et se tes « grignotées par les gens de justice » de Pau pour Toulouse, le lieutenant Ménard Tarbes, nous suivrons la ligne de chemin de deux heures de temps pour franchir cette dis- voit octroyer cinquante mille francs de LE PATRIOTISME CHINOIS tance, à supposer que M. le lieutenant Ménard donnent un reliquat dérisoire. .;.. ..•' est allé se promener en automobile dans les fer. rente, du jour au lendemain, passant par— Comptez-vous, mon lieutenant, passer une ne fasse- pas escale en route. Rien n'est plus intéressant à constater que environs de la ville. « Votre commission d'enquête, écrit M Le vaillant officier peut donc arriver au dessus tous les pauvres bougres qui, depuis journée ou deux à Toulouse,' comme vous les progrès de l'esprit militaire et patriotique Il faut ajouter que les bruits les plus conPolygone entre 6 et 7 heures du matin. Régismainset dans son rapport, a pu voir en Chine. Il se fait une évolution lente, qui tradictoires et les plus divertissants ont l'avez fait ici ? vingt ans, peinent, suent, gravissent péniC'est là le minimum de temps prévu, en blement les échelons de la hiérarchie et — Je ne peux pas. Si le temps est favorable, est bien loin encore d'avoir transformé la couru tout aujourd'hui à travers la région, au s'évanouir et s'effriter le milliard des con en une puissance forte comme le Japon, sujet du départ du lieutenant Ménard et de je repartirai le soir même, vers 5 heures, qui tenant compte des meilleures conditions at- s'usent le derrière sur les ronds de cuir des grégations évalué par l'enquête de 1900 Chine est' une heure où le vent, terreur des aviateurs, mosphériques. Mais, en tout cas, à moins de ministères. mais qui ne doit pas être négligée. son passager pour Toulouse. ou d'accident, M. le lieutenant Ménard Un des récents symptômes de cet esprit nouS'acharner à recueillir les débris du nau Des dépèches arrivant d'un peu partout ont se calme toujours un peu. Je voudrais attein- panne Nelson Lanes, frère du gendre, n'éta't, arrivera à Toulouse dans la matinée. veau est le succès des corps de volontaires signalé le passage du biplan des deux offi- ûm N'arbonne demain .soir et y . passer la nuit. fa-âge, rogner de ci de là les frais et hono h'Express sera heureux de lui remettre la avant l'heureux mariage de Jean-Joseph— Cependant, la population toulousaine aucrées à Shanghaï par les marchands de cette ciers à Lourdes et à Tarbes ! «titres exagérés, arracher les dernières ville. Leur apparition date de 1906. Deux riOn voit que rien de tout cela n'était exact, rait le plus grand plaisir à vous conserver une Coupe qu'il a créée pour le premier aviateur Etkriond, que filateur dans le Lj,r-et-Oaroncommerçants chinois, M. Yu Ya Ching puisque le grand oiseau reposé" encore, "à journée ou deux dans ses murs. Ne pourriez- militaire atterrissant dans notre ville et la ne. Comme petit, souvenir des noces il remiettes grignotées par les gens de jus- ches population toulousaine saura acclamer comme et M. Li Pingshu, fondèrent une Société dont actuelle, sous son hangar de l'aéro- vous pas ajourner votre départ de Touloii&e il le mérite M. le lieutenant Ménard, en asso- çoit le titre d'administrateur de ! a Banque tice, à cela presque se réduit le rôle de le but était de développer la santé par des l'heure Ottomane, au traitement de trente mil1*! drome de Pau. Et ce n'est que demain, com- aa moins à mercredi matin ? — Ce serait avec le plus grand plaisir, mais, ciant son, nom à celui des intrépides aviateurs francs par an. vos commissions : sauver quelques mil- exercices physiques. C'était en somme une me nous l'avons dit, qu'il prendra son vol qui portent au loin la renommée et la gloire Société de gymnastique. Mais M. Fallières n'a pas que des genvers Toulouse, qui réserve aux courageux comme jo vousi'ai dit, j'ai à rattraper le temps liers de francs quand ils voient dispaPeu à peu, le caractère militaire de l' asso- officiers qui le montent l'accueil le plus chaud perdu en route. Avec l'aéroplane, on n'est ja- du pays. dres, il a un filleul, M. Cassago--iu. On lui A. C. mais maître d© son temps ; mais je tiendrais raître les millions ». Et ces sommes arra- ciât 1011 s est accentué, et elle a pris le nom et le plus enthousiaste. . , donne, pour ses étrennes, un posk,e de trésoc rps < 6S \ autant que possible à partir de Toulouse dans ,S * volontaires commerçants ». En chées, après avoir été volées une pre- uv). elle rier-payeur général dans l'Oise, c'est-à dire Ce que dit le lieutenant Ménard ne comptait encore que 350 membres Ist soirée. SIMPLES NOTES 33,483 francs de rente, auquel on ; joute le mière fois, à la rapacité d'autres pillards elle en a près de 1.000 aujourd'hui et oii Pau, 5 juin, 6 heures soir. f-ti Les Toulousains le regretteront certaineque bientôt elle aura 3.000 adhérents titre d'administrateur du Crédit Foncier, Le lieutenant Ménard, qui est arrivé ici hier ment. serviront à peine « à fournir des pen- compte Les volontaires reçoivent leur uniforme ils soir, sans être attendu, est enchanté du masoit 20.000 francs par an. Le fils de ce filleul i— Les Toulousains sont trop aimables. sions, secours et hospitalisations aux con- lont 1 exercice à la japonaise et sont instruits gnifique voyage qu'il a effectué de Croix- J— Il ne me reste donc plus, mon lieutenant, était chef de cabinet de M. îrouiliot .. ïl '• gréganlstes infirmes ou âgés laissés aux par des Chinois qui ont été dans des écoles d'Hins à Pau. qu'à vous souhaiter bon voyage. attend son bénéfice. militaires au Japon, Leur éducation militaire Son appareil, qui se ressentait dès fatigues ' j— A demain matin, 3 heures, Monsieur. RcnM. Dupré. Jules, qui n'a jamais, lu f non soins de l'Etat par les congrégations dis- est a peu près complète en six mois d'une longue randonnée et l'avait laissé mal- déz-vous à l'aérodrome. » Si jamais vous allez à Chicago, je vous plus, appartenu à radministr.i;.', m. est On espère fonder des corps analogues dans heureusement en panne à Ambarès, est de nqu- j soutes ». Et le courageux aviateur, qu'entourent de conseille, mes bons amis, de fai^e attention nommé, en 1900, percepteur à NetiUly : il plupart, des villes commerçantes chinoises veau tout à fait au point. Le vaillant officier officiers de la garnison de Pau, à vos parapluies. Car il y a là-Vas un juge Là se bornent les doléances et les flé- ta et organiser ensuite une grande revue de tous compte effectuer d'une seule «traite le trajet nombreux nous dit encore sa joie et son espoir d'être à de paix particulièrement indulgent pour les touche de ce fait, 21,264 francs par an. Ses trissures du rapporteur à l'égard de ceux les corps d,e volontaires. titres ? M. Dupré est le premier mari de la Pau-Toulouse, suivant en cela l'exemple de Toulouse dès la première heure. Il y a quelque temps, une représentation fut Morin et de Védrines. Le lieutenant aviateur filous qui ont la spécialité de faire les ri- première femme de M. Caillaux. ï'.-ur r 1"tequi ont travaillé au naufrage des espé- organisée G. G. a un théâtre chinois de Shanghaï Cheurin, qui convoie ses camarades en autoflards. nir sa bienveillante neutrai'ié, après le di rances des spoliateurs radicaux. au bénéfice des volontaires : la salle était mobile, a passé avec eux la matinée à Pau. Ce magistrat qui, de l'autre côté de Veau, vorce, ne fallait-il pas le désintéresser dans A. TOULOUSE Par contre, M. Régismainset ne déco- pleine, et l'enthousiasme fut tel que les assisL'après-midi, le lieutenant Ménard est allé tants jetaient sur la scène des bijoux et des L'annonce de l'arrivée du premier aviateur joue les Magnaud. vient de nous adminis- une large et convenable nesure .' lère pas contre « les congrégations qui, pièces d'or. Le titre de la pièce jouée est des en automobile reconnaître la route aux envi- militaire Joost Van Vollenhoven est né à Rottera produit à Toulouse l'impression trer la preuve que dans la Libre Amérique rons de Pau ; puis, il s'est rendu à l'aérodrocomme chez nous, la claudicante Thémis s'a- dam, Hollande. Il avait, par conséquent et dit-il, sont parvenues à soustraire leurs &r1afv^ : C°mment Un m °te W me, où le moteur _de son appareil a été'mis en qu'on était en droit d'attendre. Le public, dont l'attention a été un moment muse parfois aux dépens des pauvres bour- de naissance, le goût d'un fromage ; on le pour une dernière mise au point. Tout atetpaite personnes et leurs biens aux lois votées, SUrVCilkr r6volution marche par les gigantesques épreuves inter geois. nomme secrétaire général des colonies, ce est donc prêt pour que le voyage de Toulouse aux liquidations ordonnées ». Que ne s-e taMoffi &t n&tionales Paris-Madrid, Paris-Rome, n'en suit En deux mots, voici l'hisioire. qui lui vaut Une petite prébende de 18,t;U0 s'effectue dans les meilleures conditions. pas moins avec intérêt cette randonnée silensont-elles laissé faire ? On n'a jamais vu t/Jt citoyeji de Chicago, désireux de ne francs par an. J'ai vu le lieutenant Ménard à son retour cfeb&e. modeste et régulière, que M. lo lieuteUN VETERAN de l'aérodrome. C'est un officier à l'allure pas se mouiller un vilain jour de pluie, Emile Merwart, né à Lemberg, Autriche, vraiment des victimes opposer une telle La ville d'Eichstoîtt, en Bavière, vient d'inau- énergique, mais plein du sang-froid qui est la nant Ménard a entreprise en faisant le Tour avait arboré un superbe pépin. L'excellent tant né hors de France, a garié ia vo.ade Frav.ce. résistance aux entreprises des voleurs ! ig^nC7VU'1l, m0 .n 'u ™ e în & ses morte de J a guerre qualité la plus nécessaire à l'aviateur milihomme, pas défiant pour deux sous, n'a tion des voyages au long cours ; rien de 1870-71. Rendons justice aux Bavarois ; les taire. C'est l'ancien adjudant Ménard qui se Le rapporteur n'en revient pas : nullement tenu compte du conseil donné plus facile, il est protégé par M. Méline et vétérans, qui assistaient en corps à eet'o céré- distingua au cours des manœuvres de Picar« Parfois, dit-il, la congrégation irn- monie, se sont souvenus du seul soldat fran- die. Ses exploits d'aviateur lui valurent les gadans toutes les langues par la sagesse des on lo fait aussitôt gouverneur de la Guyane, nations. Heware of pickpockets ! puissante doit subir la liquidation ; s nais çais mort dans cette ville, en 1871, ot ils sont lons de sous-lieutenant à la promotion de janaux appointements do 20,000 francs pa.y an. ailes sur la tombe, au cimetière, pour y dénoSon parapluie a tenlé la coupable convier dernier. cioim,m© il faut que l'actif ddep&rais&e à Les parents de Jean-Edme-Ferni.id GauSon camarade, le lieutenant Do-Huu, est navoitise d'wn de ces pickpockets qui lui non tret se désespéraient. A trente ans. il n'atout prix, 15, 25, 30 comgréganistes enga- r^aTtr^'K turalisé français depuis l'âge de huit ans. Il plus ne voulait pas se mouiller. Un, deux, vait pu encore passer son baccalauréat. gent 15, 25, 30 revendications ; m pre«ni sort do Saint-Cyr et sert dans la légion étrantrois, le parapluie disparait. Qu'ailait-on faire d'un pareil caniro ? Les 1 gère, mais an titre français. mière instance, en appel, en cassation, le colonies excellent à préparer les fruit? %S — Ait voleur ! non plus ne!'»» l'oublie pas i Pierrard. La France — Je suis heureux, ai-je dit au lieutenant On arrête la victime du larcin. L'affaire^- secs : gouverneur de la Guadeloupe Jeanliquidateur a gain de cause, IÏWS les Ménard, de saluer le premier officier qui va est instruite. Les débats ont Hm devant le Edme-Fernond a vécu sans fatigue avec les arriver à Toulouse par la voie des airs, et gaplaideurs congréganistes ont disparu ou I-A CHASSE tribunal de Harrisson-Street. Le vol est vingt mille francs que lui allouait la Répugner ainsi la Coupe créée par YEj-press du M. Fams, ministre de l'agriculture T MAI. U avoué. Le juge rend sou jugement, et, stu- blique. sont insolvables. Les iras ri 2 ces innomMidi. Ua préfets Mais lisez vous-même la liste que nous péfaction, il absout le volé dans le plus one Saîr^ brables procès restent à la chargv de la ŒnAfti £ — Jo suis ravi moi-même ; mais j'ai été, je 1 sans retar magnaudesqua des jugements. Savourez- reproduisons. Tout commentaire en affaiw les d vipJ i^^f^ 0' » lettre avis vous l'avoue, un peu ébahi quand j'ai appris U liquidation dont l'actif fond et se réduit do la chass" rt blirait l'éloquence. 11 faut parcourir t-es ™6 d'ouverture que j'avais cette Coupe à gagner. Comment ! moi ce considérant : an3 lm *»?* On a ™f il ™. dé Partementô. u Un homme a une sorte de droit à voler colonnes pour se rendre compte de ce que h rien. aucun officier aviateur n'est donc encore arun parapluie quand il ne peut le payer et représente, en 1911, la République franà Toulouse 7 KT - Les rivé « Dans cette lutte sourde ajoute-t-il, couvées ont été cette a lôo — Pas encore. Nous avons eu de très beaux qu'il pleut :mais qu'il n'y revienne pas. » 'u"^ çaise. .. tr Wfi vols do Morin et de Védrines, mais la popuBaudelaire en eut la vision aigué lorspartout,TVet;i«on„ v•l'itvo-i.t ! V Chez nous, prud'homme avait dit : « La r i) t ^ les congrégations ont été admirablement eque \tr.ioirrïim; une «abondance lation de Toulouse n'a. encore jamais eu la propriété c'est le vol. » /,< mot a fait son que, prophète comme tous les poètes, il préaux. Quant aux îièservies par un comité do jurisconsultes wesTSto vics, ,iis pu iulient dans nos forêts La B ,vii<>- joie de voir un de nos vaillants officiers pilopetit tour du monde. Les nouvelles couches écrivit ces vers, un peu naturalistes, mais tes. Je serais' heureux de lui 'annoncer dans dévoués et désintéressés ». Le mot fait judiciaires de l'Amérique ne sont pas en combien précis : qu'elles' conditions vous comptez effectuer ce image, rapproché des qualificatifs que le peine pour en. faire la plus rigoureuse apvoyage. ' ll0 <lw tnnm?,.' ï ''écoltes. auxqurlles plication. Pour elles, rien n'est sacré pour Les -numcaie» boaiWSomiaiènt sur re ventre putride — Voilà, je siffa un peu pressé. J'ai perdu rapporteur accole à ceux qui, chargés de K s'itoordonnée la date d'ouverture beaucoup D'ofi sort&taot iUs noirs bataillons de temps en route et j'ai hâte de un voleur, pas même le parapluie. Le paraae la. enasse. Ur, les récoltes s'annoncent bien qui coulaient connut» im Opais liquide défendre l'Etat spoliateur, se sont mis eu- sur la plus grande partie du ternitoire. rallier le camp do Chùlons. Je nompte partir pluie appartient à Vescouade sociale et tout ])o JaiVcs Lo long do cc3 vivants haillons. pour Toulouse demain matin mardi, dès le leIl c^t probalile qu'on pourra faire l'ouverihérnes à gruger cet Etat et à s'enrichir le monde a le droit de le chiper au voisin. ture dans les départements d,u Mtd.i dès la ver du jour, vers 3 h. 1/V probablement. Je Dccid.cmenl les idées de. mon vieil ami Jaur ses dépens. Oui, évidemment, sur tout corps en déh. \ô. )Hiein,ièro quinzaine d'août, soit le dimanche puis arriver à Toulouse à partir de Tout dépend des .vents et du temps que je Vussl commençait-on hier à se préoccupa, rès font des progrès. AujouriVliui on. nous composition il y a des asticots qui le ronMalgré cela, si le vol n'a pas produit 13, soit lo jour de l'Assomption. rencontrerai en route ; mais soUs ce ciel îpor- lies la- première heure, do l'arrivée de 1 avia- prend le parapluie, et. la justice estime que gent. tout ce qu'on en attendait, c'est parce que L'ESPRIT DU JOUR veUleUx de i>au, et, après la, \Gm&6 de .cha- teur militaire. c'est très bien. Demain on nous volera nos Nôug n'a tiendrons pus longtemps la vi— Vous connaissez la nouvelle : On va faire leur, mai-, ,io temps calme que nous- vouons de «*s congrégations oint eu lo mauvais goût i 1,'E.rpress, qui a offert, une Coupe d une va-: habits et notre chemise, et nous n'aui,uis sion dès ossements blanchis. traverser, on peut augurer un temps favora-- leur de fytX) francs an premier aviateur appar de no pas mettre assez de complaisance un* lai contre les mystificateurs. pus le droit de. prolester quand le filou noué GUV DE CASSAGNAC — Serait-ce contre les liquidateurs des hle. On peut donc attendre mon arrivée entre tenant à l 'armée française qui touchera Tou- dira : « J'ai une sorte de droit à prendre à a 96 laisser dépouiller. La victime attacongrégations ? 4 1>. 45 et 6 heures. A ce propos, le polygone louse, en y venant par la voie des airs, tenait Le lieutenant aviateur Bague est parti de Nice pour effectuer le raid Nice-Corse.
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Attention à vos Parapluies
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