Le Figaro. Supplément littéraire du dimanche. 11/08/1878.

Page 1

Le Figaro. Supplément littéraire du dimanche

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Le Figaro. Supplément littéraire du dimanche. 11/08/1878. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


suis, porte.que sa façon de dire soit agréable je fait m'a qui que elle C'est ce durera tant poste désertera pas et « mand, la mer son c'est son amour pour que cieuse du monde. Quand il est malade, ou non. qui fait disait-il une fois à. un afni. » le socialisme, contre la guerre ils le soignent avec une sollicitude qui pour la forêt. Lorsqu'il arrive à un temps d'arrêt, ses à rageen Allemagne. trois Dans plusieurs de ses lettres enfants sa auditeurs sentent qu'après tout ils ont Le prince deBïsmarck a ne se lasse jamais ses plus légers désirs Fontarabie, sont dos lois auxquelles on s'empresse femme, datées de Biarritz, de Marie, Eerbert ©t;,Wi^m-. Le comte entendu quelque chose qui en valait la **# *«Hdroits? d'obéir. leur bonheur est de lui assurer de Saint-Sébastien et d'autres Herbert est entré dans ..la diptomatM et peine, et que chaque mot employé par. beauté parle avec enthousiasme dé la est actuellement secrétaire particulier de Bismarck, et trouvé" par lui avec tant^ un plaisir quelconque., et soyez sûr que il inexercé avoir semble reproche, une Là femme de la si jamais quelqu'un réussit à amuser le mer. « Ma conscience me frère Wilhem s'est destine depeine. était réellement le mot népère son son Bispetite fluence singulièrement de jouir sur prince ou même à le faire sourire, la dit-il dans l'une de ces lettres, barreau. cessaire, le mot s'appliquant directement« au compte Il voir la marck. beauté dé une an- La comtesse Marie est, dit-on, la favo- à la question. y a sur son princesse et ses enfants' lui en savent de tant de en égoïste, x représente histoire le qui cienne comme rite de son père et lui ressemble au mogré comme d'un service personnel. sans vous. » Que .quelqu'un l'interrompe, il ne réLorsque Bismarck est à la campagne, ayant été une fois amoureux avant son raL Elle fut fiancée il y a deux ans au pond pas avec la rapidité de l'éclair, Je pourrais citer cent témoignages de juste cette affection réciproquetirés des lettres son plus grand plaisir est de faire de mariage mais cette histoire est si vague comte Eulenburg, mais le jeune homme mais après quelques secondes, véde douter pied bien à sa visite à Var- le temps de peser l'interruption, ar-ir que nous pouvons ou pendant malade tomba une que Bismarck a écrites à sa femme, et longues promenades à cheval compléte< racité. dont quelques-unes ont été publiées. Je dans la forêt épaisse, souvent zin et fut rapidement enlevé par une rive une réponse écrasante qui tombe n'a qu'il probable plus de lui près Il est pas fièvre typhoïde. Ce tragique événement que ne mentionnerai à l'appui de mon asser- ment seul et ceux qui vivent sur l'interrupteur et souvent le livre aui charmante échappé à cette entièrement mieux Bisfamille la tion qu'uri'trait qui se rapporte à l'auda- ont remarqué que jamais il n'est jeta pendant longtemps ridicule. cieux attentat de Julius Cohen, plus disposé qu'à son retour d'une de ces vi- maladie de la jeunesse appelée « fièvre marck dans une profonde douleur. f amis », comme il d'amour », mais elle avait sans doute péroraila s'échauffe, et il connu sous le nom de Blind, du nom de sites à « ses plus vieux à Peu peu appelle les arbres. Lorsqu'il est absent une forme bien anodine et la guérison a Carl Blind, son père adoptif. de ses discours est quelques-uns de son de chez lui, surchargé de travail et de été rapide. En tout cas, elle n'a laissé excellente, même au point de vue puremaria à qu'il Le fait est récréation trace. grande responsabilité, plus se lettres alors aucune Bismarck C'était. en 1866. sa Nous avons déjà cité plusieurs ment oratoire. que, depuis de trente-deux et de cherl'âge ville s'échapper et de de est la où ans palais du revenait pourrait retisimple comte Bismarck. On grande partie de ce qu'il dit à plus de prince La du personne même plus son enson mariage, il avait vu le roi. Comme il passait dans cher le calme et le repos dans la de sa correspondance une très cu- la tribune se lit bien; c'est rempli de f rer jeter essayé de invétéré– n'a Radnemileplus palais proche forêt. Berlin, A den Linden Berlin, au la grande rue de miter rieuse anthologie, car c'est un remar- bon sens et de logique, sans aucune de conduite d'éléger doute le actuellement, plus ziwill, où il habite sa où sur celui ce endroit (presque au même que quable écrivain épistolaire. ces phrases brillantes, mais qui sonnent du père. de réunions et même palais où les lieu ont Hcedel de attentats et les poux hardie eu ont été commis Son écriture est très large, creux. Si ce que dit Bismarck n'était singulièreété domestique vie Sa Congrès, prince le cabinet du il a l'empereur), a vue et de Nobiling contre nette elle ne ressemble pas à l'écriture pas vraiment bon et logique, personne l'entourent qui qui s'éet tous ment magnifique ancien et ceux d'une la détonation pure, parc entendit tout à coup sur un d'un homme qui écrit vite. Il est pro- ne l'écouterait mais en règle générale implacable sévérité d'une qu'il est Bismarck aime savent tend derrière la maison. viveretourna bable qu'il écrit comme il parle assez chacune de ses paroles a une force telle arme derrière lui. Il se sixième cabinet le qui violent après pécheurs les à rester seul dans qui le viune homme jeune pour ment et vit un ce lentement, cherchant toujours l'expres- qu'aucun orateur n'est écouté avec plus indulgrande D'une commandement. le chaude discussion et politique il fumant; murrevolver sait avec un encore plus claire de sa pensée. Il déteste d'attention que lui qui, en définitive,parle la sion foles et extravagances les semble appor- gence pour particulièrement les phrases obscures et mal. Et ceci n'est pas le cas seulement dese précipita sur l'individu, empoigna le mure musical àdes arbres surexcités. les supporter peut jeunesse, il ne de lies bras qui tenait le revolver, et de l'autre ter un baume ses nerfs diffusés. Avant d'écrire ou de parler, il puisqu'il est devenuun grand homme. En antipathie inspirent lui libertins ils Lorsque, l'année dernière, le Princeune main, saisit la gorge de l'agresseur. Cece.qu'il veut dire et il 1848, alors que ses adversaires se mo.. exactement sait dégoût. Bien touche qui afnaturelle que faut qu'il.trouve les mots qui traduisent quaient ouvertement du Junker » prusau pendant Blind avait eu le temps de faire Chancelierinsista pour se retirer des « la dans attable bienveillant et importantes toujours hélà vient bien ses idées. De avait qu'il alors passer son arme de la main droite à la faires publiques, malgré les été fidèlement son sien; peu d'influenjamais n'a Bismarck femmes, il société des faites, concessions,qui avaient lui trois successivement tira il aussi main gauche, sitation en parlant, et peut-être sa ce; aucun de ses discours à la Chambre beaunombreuses des dif-, distingué argument qu'il était s'appuya senaucune Bismarck chancelier. style sur un se ne ne passa sans attirer plus ou moins l'at. coups sur le lenteur en écrivant mais son vie rencontrées dans qu'il tés au ficile de combattre. sa a mais il au côté l'épaule et limpide tit atteint à ne trahit aucune hésitation, il est tention. On peut aimer ou détester Bis.léger plus même le d'autoriser Berlin, point à retiendront Les affaires soldes lorsque homme lâcha son me « que marck, mais nul ne peut nier qu'il soit et coulant. aftectionnees amies des Il n'ai Je Wilhelin disait-il Je hais Puis stmsse. soupçon. a eu s'en particulières.Bismarck arrivèrent dats emparer. intellectuellement ce qu'il est au physipour Dans seslettres Grandeelles la parmi respectées, j'aimeet beaucoup d'années à vivre; plus il rapide, et d'un lui chez brilil revint pas se montre spirituel, plein de galté ob- que, un homme puissant. Il le sait bien les –mais Russie Hélène de Duchesse arbres. à de rais auprès les qui sût passer mes arriva avant que personne ne » ce lui-mêmeet il se fie à sa force d'une façon lante sans être sarcastique, profond toute qui, selon amusés femmes seules souvent appaLes « malins sont des de venait se passer. » se choses et extraordinaire. De là son audace qui servateur des hommes et place déaient donnantsa cœur, dépens du Chancelier en son quelques eu aux rence, trouvait comtesse La se avec juge sévère et dédaigneux de toute bas- forme une particularité si remarquable, femme et mère, la sont sa S'ils connaissaient mieux mission. sa sœur, salut sa nasa Bismarck fit un salon. le amis dans Sa correspondance contient rare- de son caractère. sesse. croiraient fille. Bismarck, ils intime de ture de l'expria monde tout le et à amical ment autre chose que des faits et des paix de éprouve besoin qu'il profond avait, il minutes, quelques au '*$* " • cuser pour descriptions; et presque jamais elle ne de et expédier. à affaire urgente dit-il, une repos. tourne au sentiment. De temps en temps ambitieux jugeIl été très mais côté une chambre à dans il entra son qui Puis a rencontre cependant, passage Louise-WilhelBismarck, un de mère on La La vie de Bismarck est remplie d'anee. où se trouvait son bureau de travail et il ment sain et clair, que n'a pas pu obs- mine Menken, naquit en 1789, et se ma- trahit une émotion sincère vibrant jusécrivit une lettre au roi pour l'informer curcir le succès le plus prodigieux, lui ria Ses dotes authentiques qui attestent sa sin. de profond plus qu'au cœur. Elle son de seize à l'âge 1806 ans. en gulière bravoure et l'absence complète de de ce qui s'était passé. Après s'être ac- dit qu'il ne peut atteindre une position mourut généracomparaisons sont images, avoir janvier 1839, 1er ses le sans Enfant, il sem. quitté de ce devoir, il rentra au salon et plus élevée que celle qu'il a occupée deextrêmement toute espèce de crainte.l'idée parfois et bonnes lement Elle donna son fils. grandeur de la du danger. ble ne pas comprendre fit une de ses plaisanteries habituel- puis la fin de la guerre contre la' France. connu humoristiques.. Wilhèlm-Ferdinand Karl son jonari Sa mère tremble sans cesse pour lui; les, ayant l'air d'ignorer que c'était Il n'y a plus pour lui aucun intérêt per- à Bismarck (né et mort 1771 en en s'il ne se noie pas, il se cassera certainesonnelà rester aux affaires; s'il le fait, von lui qui était en retard de Bisofficielle correspondance La Ferdinand, dont trois, enfants, six 1845), Eh bien, dit-il à sa femme, nous ce n'est que par dévouement,par respect Johanna et Franz moururent en bas âge, marck est remarquable par sa lucidité. ment le cou. Les accidentspleuvent sur lui; déjà bien souvent il a vu la mort de ne dînerons donc pas aujourd'hui?Vous pour son souverain. (né un relativement doute jamais laisse Bernard Il trois autres, les tandis ne que pres, mais il s'en tire toujours d'une fa. me faites toujours attendre. si style est et entend dire sont qu'il Malvina, .1815) et 1810) (en son Otto a ce en difficile de retrancher çon ou d'une autre. En grandissant il •% Il se mit à table, mangea de bon apserait concis qu'il vivants. encore devient plus prudent, mais il ne connaît pétit, et ce fut seulement après le dîner plus londe même mots, quelques de Bisjeune la plus ses Malvina, sœur la pour; rien ne peut l'effrayer. Il qu'il s'approcha de la comtesse, l'empas Les étrangers peuvent difficilement marck, naquit en 1827 et épousa du altérer le dépêches, 1844 sens sans gues en aime ses maîtres s'ils le traitent avec brassa sur le front, lui dit à la vieille s'imaginer quelles racines profondes la le baron Oscar n'aime Il entier. tout document Arnim-Kroechtenpas von douceur, et alors ils le trouvent docile, manière allemande Que Dieu,- bénisse fidélité pour les Hohenzollern, a dans le dorfl. Les relations emploie rarement l'exagérationet frère elle et suentre un son tranquille même; mais il se votre repas! et enfin ajouta des vieilles familles prussiennes, Otto ont toujours été des plus perlatif. Mais s'il se sert d'une expression studieux, affeccoeur ceux qui essaient de le Vous voyez que je n'ai rien celle de Bismarck. Ce sentiment tueuses. Lorsqu'ils étaient ensembledans énergique, soyez certain que son inten- révolte contre sévérité, comme et jamais ils ne mater par la Elle le regarda, étonnée. n'a pas été influencé par les changements la maison paternelle, il la traitait avec tion est bien arrêtée, comme le jour où réussissent à prendre sur lui la moindre Eh bien., oui, je n'ai rien, continua- modernes, il appartient au moyen-âge. Canossa. étuà n'irons Nous dit déférence que les jeunes il tendre pas Il a « autorité. t-il, n'ayez aucune inquiétude, mon en- Le véritable «Junker » de race prus- une dépuis quelBismarck de prince Le à leurs rarement montrent a diants A Gœttingen, où il alla faire son droit, fant. On a tiré sur moi; mais vous voyez, sienne, et Bismarck se fait gloire cadettes. Ceux qui se rappellent lessœurs écrire lui-même renoncé à avoir temps que fut entraîné dans quatre duels, le jour ce n'est rien. d'être un « Junker sang --voit vus ensemble dans leur jeunesse disent ses dépêches; il ne prend plus la plume il même de son arrivée, parce que, peu dans son roi son souverain « par la grâce qu'il lui témoignait autant de bonté et que dans les occasions importantes dû par un nouveau de Dieu », et lui reconnaît tout droit sur de respect que si elle avait été sa fiancée. quelquefois il écrit au crayon quelques soucieux du respect à ses anciens, il insulta froidement et Bismarck était l'idole de ses paysans, la vie, sur le sang de ses fidèles vassaux. doivent dans entrer qui phrases écrivit courtes maria, il lui Lorsqu'elle une se délibérément quatre anciens qui avaient quand il demeurait au milieu d'eux à Bien souvent le comte de Bismarck seulementlorsqu'il tient mais lettre, mélange de curieux qui est lettre une un Kniephofet à Schœnhausen. Sa vie a été et plus tard le prince de Bismarck n'a pris la liberté grande de se moquer de des opinion mots la exprimer chose à C'est la de regret; par gaîté et son « lui. fouillée, comme on sait, par ses amis pas été du même avis que le roi; et, bien Ordinairement il lui-même. choisis diégoïste, la plus et hors nature plus par Pendant qu'il était à l'armée, il sauva. aussi bien que par ses ennemis, et cepen- plus souvent qu'on ne le croit, c'est Bis- sait-il, de la part des jeunes filles qui ont des instructions de donner contente se péril de sa vie son domestique qui se dant personne n'a rien découvert qui ne marck qui a cédé. Lorsqu'il parle du roi, des frères au qui du secrétaires sont, à verbales de marier ses garçons se noyait. Cette action lui valut une médonnât de lui l'idée d'un bon maître- Ce il dit « Sa Majesté,» locution qui est d'une façonencore à dressés parfaitement elles inconsidérée, si reste, ce genre comme daille, qui, pendant bien des années, fut n'était pas du tout ce qu'on appelle « un bien loin d'être d'un usage général, •– et n'avaient rien d'autre à faire dans le de travail. la seule ecoration qu'il portât. Il la homme sévère mais juste » (ce qui si- ces mots sont toujours prononcés avec.le monde instructions, donne Pendant qu'il inleurs de suivre ses propres que je le crois gnifie la plupart du temps un homme plus profond respect. porte encore, et l'on dit où chambre la à promène travers il clinations. se très dur), non, mais il fut toujours très Je n'oublierai jamais, disait un jour Dans ses »lettres, il lui prodigue les pe- reste assis à son bureau en jouant avec sans peine qu'il en est tout aussi fier « des rubans, des croix et des crachats bon pour tous ceux qui avaient un droit le prince de Bismarck, que Sa Majesté, tits que L'employé, souvent coupe-papier. le lorsque même affectueux, et un un noms quelconque à sa protection. sans nombre qui couvrent aujourd'hui suivant mes conseils, a deux fois mis travail le écoute haut de fonctionnaire en santé s'altère, l'accable, et rang, que sa Il visitait un jour les digues de Schœn- sa couronne en péril. Sa Majesté a bien lorsque tous sa poitrine. Une Excellence Autrichienne écrivant quelques notes. chancelier l'approchenttremqui en ceux hausen. Il se trouva devant un terrain voulu prendre mon avis avant de faire la blent devant l'expression d'effrayante sé- La physionomie du prince est curieuse lui demandait un jour, à Francfort, ce que les infiltrations de l'Elbe avaient guerre à l'Autriche, et quatre ans jplus vérité de son visage, ses lettres à « sa à examiner pendant ce genre de travail. que signifiait cette pauvre médaille. couvert d'un pied d'eau environ. Il vou- tard avant, de commencer la guerre «Oh! répondit Bismarck froidement, à dans pareil pouvait peindre le chérie, Si aimée, à Malvina l'on bien noient un sa sœur les qui j'aime lut le traverser, mais n'étant pas vBtu contre la France. Le roi savait parfaitegens se assez sauver portrait affecappliquer toujours et petite moment » sont au un nom quand j'en trouve l'occasion. C'est pour sa chère pour la circonstance, il chercha un ment que dans ces deux cas tout ce qu'il tueuses donnerait titre Cwvbonne abstrait, lui de remplies souvent pour on cela qu'on m'a donné cette médaille. » moyen quelconque de passer. Un des prisait dans ce monde était enjeu; mais humeur. et la Pensée. à propos centration de plaisanteries des Il fait paysans de Schœnhausen l'aperçut et il avait pleine confiance en moi, et pour des affaires les plus importantes, sur les Comme tous les hommes qui ont acAprès 1848, le courage de Bismarck se rendit compte de son embarras. cette-seule raison, je voudrais le servir hommes qui se croient de grands per- compli de grandes choses, Bismarck a le Mettez-vous sur mon dos, dit-il au de mon mieux aussi longtemps qu'il aura trouva à se déployer sur un nouveau à moment de concentrer pouvoir Mais lorsque lui-même. et un sur sonnages jeune Bismarck qui avait alors vingt- besoin de mes services. » théâtre. Il fut.au nombre des premiers, de esprit forces donné les des toutes dans la il peine, trouve est son sur sœur sa quatre ans, je vous passerai de l'autre Ce fut réellement pour satisfaire le phrases d'une simplicité et d'une conci- un seul point, et ce point il le voit alors et certainement parmi les plus remarcôté. vieil Empereur que le prince de Bis- sion merveilleuses pour exprimer la pro- avec une lucidité, avec une netteté sur- quables, des hommes qui, pendant que Vous ne savez pas ce que vous me marck consentitl'année dernièreà rester fondeur de tendresse et dans toute tout ce qui les entourait était emporté pourrait certainement Il prenantes. ne sa sa proposez là, répondit en riant Bismarck, à la tête du gouvernement. Mais sa santé correspondance il y a comme un cou- pas dicter en même temps une demi- par la Révolution, ou désespéraient dé je pèse cent quatre-vingt-deuxlivres. lui défendait de continuer le travail au- rant d amour fraternel qui ne se ralentit douzaine de lettres, comme le faisaient, pouvoir lui résister, se levèrent avec Ça ne fait rien, reprit le paysan, quel il avait résisté jusqu'alors. On lui jamais. Naooléon il est même courage et combattirent ouvertement César et dit-on, tous tant que nous sommes, nous nous accorda un long congé. Le comte Stolcontre elle. Il se mit à la tête du parti considérerait tour de qu'il probable ce chargerions de vous faire passer n'im- berg-Wernigerode fut nommé vice-chanréactionnaire et devint très impopulaire. plaisanterie espèce de Bismarck, du prince de Joforce femme La comme une porte où, alors même que vous pèseriez celier, et il fut décidé que le maniement hanna spectateurs, mais La presse libérale prussienne l'attaquait étonner les à bonne naquit 1824. Putkammer, en von encore un peu plus. des affaires ordinaires serait confié à des Ifla vit pour la première fois au mariage sans avantage pratique pour l'expédition avec la plus grande violence. Dans le le Bismarck est encore aujourd'hui hommes d'Etat expérimentés, tels que de l'un de ses amis, et, deux ans après, il du travail. Son opinion, et il l'a souvent Parlement on le tournait en ridicule. môme homme, doux et poli pour les pe- von Bulow et Camphausen. Mais il fut lui demanda sa main. La famille de la exprimée, est qu'une chose n'est bien Rarement il pprdit son sang-froid, mais tites gens. Parmi les grands personnages arrêté que, pour toutes questions excep- jeune fille ne vit pas d'abord favorable- faite que si elle est faite aussi bien que jamais il ne rétracta un seul mot proconseillers privés, tionnelles, la décision serait laissée à noncé dans ses attaques contre la Révoqui l'approchent, propositions. A cette époque, possible, et qu'aucune chose, même la ment ses ministres, ambassadeurs,princes même, Bismarck lui-même. En promettant de Herr lution. Quand on faisait allusion devant être faite aussi peut insignifiante, plus Bismarck jouissait d'une ne assez von il y en a à qui il inspire une terreur s'occuper personnellement des affaires curieuse réputation. On l'avait surnommé bien lui au sort qui attend généralement ceux condition de qu'à la possible que incroyable et qui tremblent littérale- importantes, il se servit d'un curieux qui veulent résister aux besoins d'un entière. tout attention donner lui Bismarck fou, le toile Bismarck, et dor son » « domesment devant lui mais ses vieux grand peuple, à ses aspirations vers la apologue. plus d'une à faire n'aime rç»as Mais s'il nombreux mérité titre avait il par ses ce liberté, il haussait simplement les épautiques lui parlent avec cette respectueuse « Lorsqu'unhomme sort de bon matin duels, capable de fois, il est à la de cavalier les chose et passer ses prouesses familiarité qui n'existe qu'entre les bons pour chasser, dit-il dans une de ses ré- histoires répandues de tous côtés les. Il était d'opinion que « là mort sur à travail autre. rapidement d'un un sur sa peut être une mort honomaîtres et les fidèles serviteurs. ceptions parlementaires, il jette sa pou- façon de traiter les professeurs, les De même que son œil, qui semble fixer l'échafaud espèce de gibier, et il est bourgmestres, et autres respectables in- un objet, ne reste pas pour cela long- rable. » L'année dernière, son chien favori dre àà toute l'époque où il travaillait son élection prêt faire une demi-lieue à travers dividus réunis par les étudiants alle- temps sur le même objet, de même son Bismarckveilla mourir. allait Sultan « Rathenow, un vieux fermier lui depour tirer un canard sauvage. mands sous la dénomination de « Philis- esprit se fixe profondément sur une àmanda la pauvre bête et montra un chagrin si champ si cela valait la peine de « comlorsqu'il a marché toute la journée, tins. » Mais ce qui lui avait surtout valu question spéciale, tout en lui laissant la fort que le comte Herbert, son fils aîné, Mais les démocrates de Berlin? » sa gibecière est pleine, et qu'il son surnom, c'était les bruyantes parties faculté d'abandonner soudainement et battre voulut éloigner son père de ce triste lorsque « Mieux vaut être le marteau que l'envers sa demeure, ayant faim de plaisir, auxquelles il se livrait avec avec rapidité cotte question, dès que son clume, spectacle. Le princefit quelquespas pour revient couvert répondit Bismarck. « Attaquonsde poussière et brisé de une bande de jeunes gens tapageurs à attention est nécessaire pour une autre. soif, » sortir, mais en se retournant ses yeux et tous les moyens! » fatigue, tout ce qu'il désire c'est le re- Kniephof et Schoenhausen. La netteté remarquablé de ses dépêches, lesLaparpolitique rencontrèrent ceux de son vieil ami. de Bismarck, à travers Il secoue la tète si le garde lui dit On comprend qu'une famille aussi qui laissent rarement un seul point sans toute vie, Non, laisse-moi, dit-il à son fils, et il re- pos. sa se résume dans ces mots. n'a que quelques pas à faire pour tranquille, aussi respectable et religieuse l'élucider complètement, doit être attrivint auprès du pauvre Sultan. Quand le qu'il quelques oiseaux dans un champ que les Putkammer ne se souciât guère buée à l'habitude qu'ilaprise d'approfon- Aussitôt qu'il se trouve en présence d'un chien fut mort, Bismarck s'adressant à tirer tout près, derrière la maison. « J'ai as- de lui donner une fille unique et adorée. dir entièrement la questionspécialedont ennemi, il commence l'attaque. Il a touquelqu'un qui se trouvait là, lui dit jours réussi à être le marteau. de ce gibier, » répond-il. Mais que Mais la question fut d'un seul coup tran- il s'occupe. Nos vieux grands-pères allemands sez Au moment où il allait quitter Rathel'on vienne lui dire: « Là bas, dans la chée par Bismarck. Il se retourna vers avaient une belle religion. Ils croyaient partie Quelques-unes des particularités de now, la populace vint entourer la voiture la plus épaisse de cette forêt^ous Mlle Johanna, et s'étant assuré par un qu'après la mort, ils retrouveraient dans allez trouver écrivain se remarquent dans laquelle il était assis avec son amit un sanglier.; oh! alors coup d'œil qu'il pouvait compter sur elle Bismarck commel'orateur. les chasses de là-haut tous les bons Il manque de la baron von Stechow. Des pierres lui verrez cet homme brisé, si du comme sur une alliée, il la prit dans ses également chezqualités réputées chiens qui avaient été ici-bas leurs fi- vous indis- furent jetées, et l'une d'elles le frappa à le sang du vrai chasseur coule bras et déclara aux parents ébahis que plusieurs des dèles compagnons. Je voudrais, moi moins dans ses veines, oublier toute fatigue, se « nul homme ne pouvait séparer ceux pensables pour l'orateur. Non-seulement l'épaule. Il se leva, et ramassant la pierre aussi, avoir cette croyance-là. il parle lentement,mais il s'arrête court, qui était tombée de la voiture, il la lança redresser, allonger le pas et pénétrer que Dieu avait unis. » dans la forêt pour n'en sortir qu'après au commencement de ses discours, au avec force contre la populace. Une mulLa princesse de Bismarck a conservé moins à chaque troisième ou quatrième titude et deux hommes isolés se trouavoir trouvé et tué l'animal simplicité de sa jeunesse. Elle mot; on dirait qu'il a vaincu une diffi- vaient en présence; personne n'osa ar. « Je suis comme cet homme. J'ai été à toute la L'affection du prince de Bismarck pour chasse depuis le lever du soleil; il représente dans la perfection, et dans la culté organique qui embarrasse ses pa- rêter la voiture de Bismarck. la jusque dans chiens sa se retrouve ses à se faire tard. J'ai fait une meilleure acception du mot, la hausfrau roles. Il se balance doucement en avantt plus tendre enfance et est vraiment ca- commence En 1850, époque à laquelle la passion et dure journée de travail. Que (la femme d'intérieur) allemande. Elle et en arrière, il tourne ses pouces et de ractéristique. Ce sentiment ne ressem- longue les autres tirent les lièvres et les per- est très calme, elle accepte les honneurs temps en temps il jette les yeux sur un politique montait encore comme une terble en rien à l'aflection banale que la dreaux j'ai assez de ca gibier. Mais, qui l'entourent comme une chose toute morceau de papier, où il écrit quelques rible marée, Bismarck entra un jour dans plupart des gens peuvent éprouver pour messieurs, s'il s'agit d'abattre un sanglier, naturelle, tient sincèrement aux vieux notes avant de parler. une taverne de Berlin pour y prendre un animal favori. C'est une tendresse prévenez-moiet j'irai jusqu'au fond deJ amis d'un passé moins brillant, et n'a Pour ceux qui ne le connaissent pas, il un verre de bière. Un homme, assis non réelle, profondément enracinée dans son d'autre but au monde que de faire le paraît être embarrassé, intimidé même. loin de lui, et se sentant fort de la prépour essayer de le tuer. » large cœur et qui ressemble à la bonté la Ilforêt parole. Il a vécu tranquille- bonheur de son mari et de ses enfants. Et pourtant cela n'est pas. Certes.il sence de ses amis, se mit à insulter un qu'il témoigne à tous les êtres sur la fidé- menta àtenu Varzin et à Friedrichsruhe aussi Elle s'occupe d'eux avec les allures compte avec ceux qui l'écoutent, mais membrede la famille royale. Bismarck le lité desquels il peut compter et qui longtemps qu'il n'y a eu que des petits calmes d'une bonne mère; et sa séré- nul orateur n'est peut-être moins que lui regarda en face et lui dit avec calme « Si s'appuient sur lui pour être protégés. oiseaux voltigeant à l'horizon politique; nité, sa patience, en assurant à Bismarck troublé par la présence de ses auditeurs. vous n'ayez pas quitté cette salle avant Une autre particularité à signaler dans mais dès quelle Congrès s'est réuni, Bis- un intérieur toujours heureux et pai- Il Jette son âme et son cœur dans ce qu'il que j'aie fini de boire ma bière, je vous sible, ont certainement contribué au suc- fait, il veut dire tout ce qu'il pense sur briserai le pot sur la tête. » Il vida son la nature du prince de Bismarck, et marck était là pour le présider. ,la question qu'il traite, mai? peu lui im- verre tranquillement, et commel'homme Et nous pouvons être certain qu'il ne sès de sa vie. celle-ci est bien dans le caractère allet

SOMM

AIRE DU SUPPLÉMENT

L« PRINCE DE BlSMAHCK PAR t!N DE SKS.C0MPATRI0TKS.

Camaron

Louis Lande.

Un Assassinai BÉ\-oi.imoîfflMRji£&,£$&. :C°.m'* Victor de Çeilhàc. Revue Bibliographique": Philippe Gillc. _•' C0tmR«R HBBD0MADAIRKDE LA BANQOB PAIUSIEMNB.

•v/'v:

:

IE

PRINCE DE BISMARCK PAR UNDE SES COMPATRIOTES

Cette étude a été traduite du 'Blackwood'sMasapne, où elle a paru il y a quelques jours, et ou elle a été fort remarquée. En annonçant hier la publication de ce travail dans le Figaro, nous faisions nos réserves, cause de la partiacomme journal français, à partialité naturelle lité évidente de l'auteur, d'ailleurs chez un; écrivain qui se'dit un compatriote de M. de Bismarck. Nous renouvelons nos réserves en disant au lecteur français Lisez ce remarquable travail ce qu'il a d'agréable sans vous préoccuper de chancelier allemand. pour la personnalité du Lisez-le uniquement parce qu'il est très curieux, très neuf et très instinctif.

C'est un colosse. -Voilà ce qui frappe

tout d'abord lorsqu'on le voit pour la première fois. Il est très grand et très lourd, sans gaucherie toutefois. Chacune des parties de cette gigantesque charpente est bien proportionnée la tête vaste et ronde, le cou massif, les épaules larges, les membres vigoureux. Il a aujourd'hui un peu plus de soixante-trois ans, et le fardeau de la vie a pesé plus'lourdement sur lui que sur tout autre; cependant, si son allure est beaucoup moins vive, il porte encore la tête droite, regardant de haut ceux-là mêmes qui sont aussi grands que lui, et sa taille n'a pas fléchi. Durant ces dernières années, il a été souvent en butte à des souffrances physiques; malgré cela, personne ne le prendrait pour guère à un vieillard et on ne penserait le. plaindre. Tous ceux qui le voient, au contraire, comprennent, au premier coup d'oeil, que le prince de Bismarck jouit encore d'une énergie et d'une force immenses. La photographie a fait connaître ses traits au monde entier. C'est une figure étrange qui attirerait partout l'attention, alors même qu'on ne saurait pas que c'est la figure d'un homme qui a bouleversé notre monde moderne. C'est une belle?P figure qu'on ne peut oublier, certes non mais encore moins peut-on dire qu'elle soit laide. Il y a longtemps, bien longtemps, elle était gaie, brillante, avec une pointe de joyeuse malice. Elle est devenue maintenant sérieuse presque solennelle, avec une expression d'audace et d'énergie effrayantes. Le crâne rond, entièrement chauve, fait l'admiration des phrénologues; il est d'une dimension absolumentextraordinaire les yeux bleus, larges et saillants, ont l'air de pouvoir regarder le soleil sans en être éblouis. Ils ne sont pas vifs, ils errent lentement d'un objet à sur un autre; mais lorsqu'ils se fixenttelle acquièrent une un être humain, ils ainsi dire, intensité d'inquisition, pour que bien des gens se sentent mal à l'aise quand il leur faut affronter ce regard;i et tout le monde, même ses égaux, et jusqu'à ses supérieurs, se rendent parfaitement compte qu'ils sont en présence d'un homme qu'il serait peu prudent de vouloir tromper. Ses sourcils en broussailles, épais et singulièrement longs, ajoutent à l'expression sévère, quelquefois même farouche, de sa physionomie. Le nez est ordinaire, pas assez long peut-être pour le reste de la figure; le menton est large et massif. prince de Bismarck a dit un jour

Le Je suis l'homme le plus détesté de

V

Europe.

Il a en effet une collection assez variée d'ennemis acharnés dans toutes les parties du monde pour commencerpar son g>ays> les particularistes, les catholiques et les socialistes, sans compter Rome, l'Autriche et la France. Il ne s'en est jamais plaint, mais c'est là un fait qui ne peut manquer d'attrister une grande intelligence comme la sieime. Le prince n'est pas un homme au cœur léger. Les chagrins et les soucis ont élu domicile dans son âme. Ils ont jeté comme une ombre sur son front et ils percent continuellement dans l'amertume de son langage. Il n'est plus jeune; il se rend bien compte que la plus belle partie de sa vie est passée, et qu'il a livré ses plus glorieuses batailles et il est bien possible qu'au fond de son cœur il y ait ce sentiment amer que s'il a beaucoup travaillé à la grandeur de son pays, il a peu fait Parpour son propre bonheur à lui. d'amis fois, quand il est assis au milieu personnels et intimes, il en a einq libre ou six en dehors de sa famille, de toute contrainte, fumant sa longue pipe, caressant la tête de son énorme chien, écoutant assez distraitement les conversations qui se tiennent à demivoix autour de lui, alors, il passe sur sa froide figure quelque chose comme un voile transparent derrière lequel ses traits se détendent et prennent une expression inattendue de tristesse profonde. Otto de Bismarck, issu d'une vieille

famille des Marches qui remonte au treizième siècle, est un Allemand pur sang. Bien qu'il soit l'un des hommes les plus positifs que le monde ait produits, il a au fond du cœur une certaine 'dose de sentiment, qui ne ressemble en rien au sentimentalisme,mais qui le rend capable de sentir vivementtout ce qu'un cœur sensible peut endurer dans le passage de la vie. Son amour pour sa femme et ses enfants est très vif. De leur côté, ceux-ci veillent sur lui avec une sollicitudetouchante. Ils regardent comme des enneanis personnels tous ceux qui sont, pour le prince, la cause d'un excès de travail, d'un ennui ou d'une inquiétude ils protègent son sommeil, son repos, ses loisirs même, comme la chose la plus pré-

#

'

'•

pur

A

#


n'avait fait aucunè attention à sa.menace, Bismarck tint parole. Il alla droit à lui et le frappa à la tête avec le pot à bière, I'usqu'à ce que l'hommetombât à terre en hurlant. Bismarck demanda alors au garçon le prix du pot cassé, paya et sortit sans se presser; personne n'osa l'attaquer. Déjà, àcette époque, Bismarckavait une certainepositionpolitique,car il était le chef reconnu du parti conservateur, mais fidèle à ses principes, il prenaittou-

-Nous nous rendrons, répondis-je, si de nombreux matadors qu'il est bien peine à quitter la terre et lentement sitôt demi-toar; en moins de dix mivous nous laissez nos armes et notre facile de mater. Bismarck sait fort bien montait en lourdes spirales; surchauffé nutes, il y eut là plus de vingt cadavres fourniment, et si vous vous engagez à qu'il y à dans le monde beaucoup d'hon- tout à la fois par les rayons du soleil et en monceau qui obstruaient le passage nêfôs gens, mais l'expérience lui prouve la rapidité de notre tir, le canon de nos et arrêtaient élan des nouveaux venus. faire relever et soigner notre lieutenant

que par malheur il est rarement en conta.çfe,avec eux. Il est sincèrement attaché aux* quelques hommes, aux quelques femmes qui ont sa confiance, parce qu'il les connaît comme des amis sincères; mais il se méfie des étrangers. Sa première pensée, en voyant une nouvelle figure, est tout naturellement celle-ci: démander cet homme ? » « Que va me Tout cela explique pourquoi il est craint généralement, quoique ses amis intimes ne cessent de vanter sa bonté et son amabilité.

'

fusils faisait sur nos mains l'impression du fer rouge. Si intense était l'ardeur de l'atmosphère dans ce réduit transformé en fournaise, que les corps des hommes tués s'y décomposaient à vue d'oeil; 'en moins d'une heure, la ohair des plaies se cou-

Par malheur, vers le même temps^l'entrée de l'ancienne brèche était forcée; quatre hommes s'y défendaient encore, Kuwasseg; Gorski, Pinzinger etMagnin; mais tandis qu'ils repoussent les assaillants du dehors, franchissant portes et fenêtres, les Mexicains par derrière envahissent la cour: nos camarades sont contraints de faire face à cette attaque imprévue qui les prend à revers en vain veulent-ils résister à l'arme blanche, ils sont à leur tour désarmés et pris. Sous le hangar, nous tenions toujours la poitrine haletante, les doigts crispés, puis sans répit chargeant notre carabine, l'armant d'un geste inconscientet fébrile, nous réservions toute notre attention pour viser. Chacun de nos coups faisait un trou dans leurs rangs, mais pour un de tué, dix se présentaient. La porte naguère défendue par Berg, l'entrée ouverte dans le mur d enceinte, les fenêtres et la porte de l'hacienda vo-

que voici là blessé. L'officier consentit à tout, puis comme ces premiers mots avaient été échangés Parlez-moi en françaiSj en espagnol me dit-il, cela vaudra mieux sans quoi ces hommes vont vous prendre pour un

Espagnol, ils voudront vous massacrer, et peut-être ne pourrai-je pas me faire

soldats, les parents répondaient par des paroles acrimonieuses; le club des Amis

delà Constitution faisait les honneurs de la tribune à ces querelles et ne concluait pas dans un sens favorable aux soldats. Enfin, que l'on imagine, dans les temps troublés de 1791, l'esprit si fécond des habitants de Tulle aux prises avec des étrangers qu'ils veulent chasser, et on pourra se taire une idée des épreuves auxquelles Royal-Navarre fut condamné. M. de Masset prit fait et cause pour ses soldats; annonça rudement l'intetf tion de châtier les perturbateurs et les brouillons et de faire cesser les misérables tracasseries dirigées contre les cavaliers. Le capitaine deMasset,officierdistingué par sa naissance et ses qualités militaires, était doué' d'un de ces caractères énergiques et droits, qui font, en révolution, des victimes ou des héros, souvent héros et victimes. Dès l'aurore des idées nouvelles, comme on disait alors, M. de Masset avait suivi la voix de l'honneur, la voix de ses chefs, pour faire acte de fidélité au roi, avec éclat, avec enthousiasme. Les tribulations infligées à la famille royale, les atteintes portées à la discipline militaire avaient exalté ses sentiments de royaliste et de soldat. Unis d'opinions et de principes, les officiers de Royal-Navarre avaientmaintenu dans leur régiment la fidélité au roi et à la discipline. A cette époque, les fauteurs de désordres avaient adopté un appel de ralliement qui devint plus tard le signal des massacres et le chant funèbre de la'> guillotine. On chantait: Ça ira! ÇairaL.. C'était le refrain des farandoles. Le soir, sur les places publiques, à la sortie des clubs, des enfants, des ouvriers, des femmes, parcouraient les rues et exécutaient des danses en plein venti c'est ce qu'on appelait faire la farandole.

vrait de teintes livides. obéir. Pêle-mêle avec les morts, car. il n'y res partout où il les rencontrait, et n'imOn reconnaît bien là cette haine inexavait aucun moyen de les secourir, les porte avec quelles armes. piable que gardent les Mexicains,et avec blessés gisaient à la place même où ils ""Son attitude dans le Parlement avait eux tous les colons de l'Amérique espaétaient tombés; mais tandis qu'on engnole, contre la mère patrie juste retour nécessairement frappé la Cour. Le roi tendait au dehors ceux des Mexicains Frédéric-GuillaumeIV s'était pris d'afde tant d'injustices et de cruautés comà tour tour de douleur, gémir hurler et **# ";i- " misespendant trois siècles dans ces belles fection pour le « Junker, ». et le poste de Invoquant la Vierge ou maudissant Dieu ministre de Prusse à Francfort se troucontrée^ par lés successeurs de Pizarre et et les saints, les nôtres, par un suprême s'est Bismark de prince santé du La de Fernand Cortès. vant vacant, il pensa à l'offrir à Bismarck. effort, en dépit de leurs souffrances, resdepuis quelque Iln'apas altérée temps. Cependant l'officier parlait à l'un de Le roi fut néanmoins assez surpris les craint, taient silencieux. Ils eussent jamais forces n'a ménagé et mené ce ses lorsque celui-ci, sans même demander hommes il se retourna et me dit ainsi ses d'accuser pernos garçons, pauvres point l'hygiène, de de on tes et de donner confiance à l'ennemi. vue Venez avec moi. Là-dessus il m'ofle temps de la reflexion, se déclara prêt que, au rationappeler existence pourrait une fritlebras,donnal'autre à Wensel blessé, à accepter. système trop surexnelle. Son nerveux, «Mais savez-vous que c'est un poste et se dirigea vers la maison; Constantin Nous n'avions rien mangéni bu depuis sensibilité cité, devenu d'une est, mor- la veille les provisions s'en étaient altrès difficile et qui entraîne une lourde bide.' ,11 nous suivait de près. couche des mal, à dort il se responsabilité? » lui dit le roi. Je jetai les yeux sur notre officier que lées avec les mulets nos bidons étaient missaient à flots les assaillants, et se souvent il le anormales, plus heures et à sec, car en arrivant à Palo-Verde, nous traînant sur les genoux, dissimulés der- nous laissions par derrière. « Votre Majesté peut bien me prendre s'endort déjà soleil est lorsque le que Soyez sans inquiétude, me dit-il, à l'essai, » répondit Bismarck; « si je ne ne les avions vidés dans les gamelles qu'il rière un petit mur du hangar détruit qui santé, de état Dans l'horizon. cet haut sur donné ordre pour qu'on prît soin de réussis pas, on pourra toujours me rapfallut renverserensuite, et, grâce à notre à cet endroit avançait dans la cour, d'auvoit où il la la vie à que ne campagne, peler. ». retraite précipitée, nous n'avions pas eu tres adversaires nous arrivaient conti- lui on va venir le chercher sur un branfamille quelques les membres dp sa card. Vous-mêmes, comptez sur moi, il La position qu'il prit tout d'abord à temps de les remplir de nouveau en- nuellement par l'ancienne brèche. le qui lui hôtes amis qui sont ser- fin, dans le ravin, nous n'avions pu ses ou Francfort y créa une énorme surprise. Il faisaitgrand jour encore; dans le ciel ne vous sera fait aucun mal. devenue lui est de secrétaires, vent L'Autriche alors était la puissance domiPour dire vrai, je m'attendais à être d'un bleu cru, sans nuages, brillait le sotrouver d'eau. et à Varzin visites indispensable. Ses nante dans le Bundesrath, et les petits ,Seul, au départ, l'ordonnance du capi- leil aussi ardent, aussi implacable qu'en fusillé mais cela m'était indifférent je plus de plus sont à Friedricksruhe en Etats'allemands, non-seulement supportaine portait en réserve dans sa musette plein midi, et ses rayons à peine inclinés, le lui dis. contiprobable cela il est longues; que Non,- non, reprit-il vivement,je suis taient cette domination comme légitime bouteille de vin, que M. Danjou lui- comme s'aèharnant après nous, fouilune active vie si qu'il terminera sa et et inévitable, mais ils favorisaient même nuera même, au moment d'organiser la résis- laienttous les coins de la cour. Plusieurs là pour vous défendre. l'hermite Varde remplie et si comme « les prétentions de l'Autriche, car ils Au moment même où, sortantdu corps tance; avait distribuéeentre les hommes. des blessés, frappés d'insolation et en déjà donné. lui zin», qu'on a voyaient dans la maison de Hapsbourg A peine y en avait-il quelques gouttes. proie au délire, ne pouvaientplus retenir de logis, nous débouchions sur la route, lanom la vie mène Bismarck A campagne, leur protecteur naturel contre les Ho- d'un gentilhomme chacun, qu'il nous versa et que leurs plaintes et demandaient à boire toujours à son bras, un cavalierirrégulier pour la campagnard de henzollern. Le dernier représentant de d'une voix déchirante les, mains con- fond sur nous avec "de grands crié et lânous bûmes dans le creux de la main. sérieusement vieille école. Il s'occupe la Prusse dans le Bund n'avait pas eu la de Aussi la soif nous étreignait à la gorge tractées, les yeux injectésetsaillants, les che des deux mains sur Wensel et sur à propriétés, s'intéresse ses et ajoutait encore aux horreurs de notre malheureux se tordaient dans les an- moi deux coups de pistolet sans mot ses force de résister à ce courant, et avait à situation chasse à cheval et monte tranquillement accepté la seconde place, paysans, écume blanche nous goisses dernières de l'agonie et de leur dire, l'officier prend son revolver dans une fusil. prince n'est Le et au courre pas moStait aux coins de la bouche et s'y tête nue battaient lourdement le sol des- sa ceinture, ajuste froidement et casse la Inoftensifs dans les commencements, ces le comte Thun, ministre autrichien, oc- libre-penseur.Il a toujours fait profes- coagulait nos lèvres étaient sèches séché. tête au misérable qui roule de la selle attroupementsdevinrent peu à peu agrescupant sans aucune opposition la pre- sion d'être '"• homme religieux, sans puis nous continuons sifs et menaçants; ils allectèrent de suituméfiée la chaussée; mière. Et cela avait été. si loin que le ostentation, un langue du notre cuir, sur comme mais avec la plus grande avait peine à Depuis le matin, je n'avais rien perdu, notre route sans nous occuper autrement vre certaines personnes, de séjourner prédécesseur de Bismarck, tout comme souffle hamouvoir, un se devant les maisons peu sympathiques à fût-ce un seul moment, de mon sang- de lui. poitrine; la secouait continu, letant, ses autres collègues, laissait le comte franchise. nous écrileur musique. froid, ni de ma présence d'esprit; tout à « La vie n'auraitaucune valeur », Thun fumer seul pendant les réunions vait-il et battaient à se tempes rompre, nonos élevé été Cambas avait à son beau-frère, « si la fin de tout Le colonel en M. de Masset n'avait pas dissimulé soà je pensai que j'allais mourir. soufdu comité. Aucune considération ne put telles tête s'égarait de coup tre pauvre admiraaversion, peut-être sa colère contre ces Souvent j'avais entendu dire que, dans France et parlait notre langue empêcher Bismarck de protester contre était la- -mort ici-bas.» Dans une autre de frances étaient intolérables. Ceux-là occasion comme manifestationsnocturnes c'en était aspar nous trouvons ce passage seùls peuvent me comprendre qui ont un péril extrême, l'homme revoit passer blement militairequi cet état de choses. Il sortit un cigare de ses lettres, combattaient «Je ne comprends pas comment un vécu nous instant, par les yeux de l'esprit, beaucoup de ceux pour exciter l'amour-propre et l'auqui sez sa poche, et au grand étonnement du homme malsain et climat un en conce sous avait liberté qui réfléchit sur sa propre con- naissent par expérience le prix d'un tous les actes de sa vie entière. Pour ma et que l'amour de la ar- dace des musiciens. On recherchait avec comte Thun, lui demandant du feu, il ainsi appartenait, il peut endurer les douleurs et les soin les occasions de le rencontrer; on et bien qu'ayant fait la guerre je més contre nous, partfusse goutte d'eau. d'une se mit à fumer et continua tranquille- dition verre, Ucenciados de classe profonde cette vie sans une épiait les endroits où il se trouvait, pour trouvé parfois dans des circons- que Milan, cette ment, longtemps après que le comte eût difficultés deDieu.» J'ai vu des blessés se traîner à plat me tous seule presque jamais je n'avais qui comprend à elle chanter plus longtemps et plus fort. Ces s jeté son cigare. C'était peu de chose cer- croyance en ventre, et, pour apaiser la fièvre qui les tances assez difficiles les plus et instruits semblable. Cette fois il les hommes les plus scènes amenèrent des collisions regret. tainement, mais ce peu demandait plus dévorait, la tête en avant, lécher les rien observé de l'un Excellentes gens, fut comme influents du pays. tables entre Royal-Navarre et des cide courage que n'en possédaient ses colde sang déjà caillé qui couvraient devait en être autrement. Ce qui mares fait honneur qui eussent toyens de la ville les chanteurs grossipar les et l'autre, et lègues et établit pour Bismarck une pole sol. J'en ai vu d'autres, fous de dou- un de ces éciairs rapides précurseurs leurs armée, même à une autre car pour des tropiques, rent leurs voix et ne se cadhèrent plus sition personnelle que son prédécssseur leur, se pencher sur leurs blessures et chaudes nuits calomnier les crois subitement la nue soldats, je ne pas dans l'ombre. Les enfants se faisaient p'avait pu obtenir. aspirer avidement le sang qui sortait à de l'orage, déchirent quarts trois les en disant que provoquer en plein PAR L. LANDE un malin plaisir de flots de leur corps déchiré. Plus forte et, courant d'un pôle à l'autre, illuminent beaucoup bandits. des n'étaient que soleil la colère du capitaine, en chantant une étendue immense les montagnes i que toutes les répugnances, que tous les sur Nous étions arrivés ainsi dans un petit le terrible Ça ira! Quelques-uns furent et les plaines, les forêts, les villes et les là qui soif était égoûts, la presnous Camaron (qui signifie écrevisse en espagnol) sait. et puis Nous avons rappelé toutes ces anecdohameaux pendant la durée de quelques pli d- terrain à quelque distance de saisis et houssinés. Un jour, M. de Masset devoir avaitjuré. le on où tes, quelque peu importantes qu'elles est le nom d un petit village du Mexique, chaque détail du pay- l'hacienda, où se tenaient le colonel Mi- passait dans la Barussie; une voix forte peine, secondes boire à nous-mêmes a vînmes Nous en le plus lieu, puis la lan et son état-major. soient, parce qu'il nous a paru intéres- s'est passé le fait d'armes le plus inouï, le Ça ira! C'était un ouvrier, apparaît distinct entonna son en sage urine. notre qu'on de peut-être peut tous ceux C'est là tout ce qu'il en reste ? de- père d'un des enfants houssinés. Le ca* sant de montrer que l'audace « histori- glorieux nuit reprend tout. Ainsi mon passe în'apfrançaise. l'armée les annales de citer dans apercevant; on pitaine s'arrête le chanteur élève sa, que » si l'on peut employer ce mot–• A la vérité, ce n'était guère le temps parut soudain. Je revis mon beau et vert manda-t-il en nous C'est l'un des rares survivants de cette affaire de Bismarck provient de son courage qui l'a raconté à M. Louis Lande, lequel l'a de nous apitoyer sur nous-mêmes ou sur pays de Périgord, et Mussidan où j'étais lui répondit que oui, et, ne pouvant voix aux notes du diapason le plus menaturel et constitutionnel. transcrit pour les lecteurs de la Revue des les souffrances de nos camarades. Il fal- né, si sentiment assis entre ses deux ri- contenir sa surprise :Pero non son hotn- naçant. Ici eut lieu une altercation dans Il y a une vieille anecdote qui se rap- Deux-Mondes,, dans le numéro du i5 juillet fait avoir l'œil tourné sur tous les points vières, tout embaumé de l'odeur des jar- bres, s'écria-t-il, sondemonios. Ce ne sont laquelle les Amis de la Constitution présentèrent M. de Masset comme « plus porte au maréchal Soult. On dit que, dernier. fois à droite, à gauche, en avant, dins, et les petits camarades avec qui je pas des hommes, ce sont des démons à la La place ne nous permet de reproduire que Je me revis moi-même Puis s'adressant à nous en français brutal que courageux, » parce qu'il «res.* dans une bataille, ses troupes, qui deles enfant. jouais du bâtiment, fenêtres les vers vers partie de ce récit, la plus émou- brèches de la vaient enlever une position très forte- la dernière partout on voyait jeune soldat, engagé aux zouaves, bien- Vous avez soif, messieurs, sans doute. pecta un homme qui osait ne pas le re« car cour, d'ailleurs.' des résumé Voici le court Du douter. » ment défendue etqui avaient été repous. vante les canons de fusil et de partout tôt partant pour la Crimée, blessé dans J'ai déjà envoyé chercher de l'eau.déjà briller l'amènent. événementsqui rien; nous avons sées plusieurs fois, hésitaient à recomC'était. âpres l'échec de Puebla. La 3° com- venait la mort. Les balles,plus drues que les tranchées, prenant part un des pre- reste ne craignez Ces accidents précédèrent de peu de almencer une nouvelle attaque. Soult pagnie du icr bataillon de la légion étrangère grêle, s'abattaient sur le hangar, rico- miers à l'assaut du Peut-Redan, décoré plusieurs de vos camarades que vous des temps la première fédération, solennité galopa sur le front de bataille et s'a- (une soixantaine d'hommes environ) se trouva chaient contre les murs, faisaient voler Je me revis plus tard en Afrique, entré lez bientôt revoir; nous sommes annoncée à grand bruit par dressant à ses soldats: « Vous avez peur? acculée dansla cour d'une hacienda de Camaron autour de nous les éclats de pierre et les aux chasseurs à pieds et faisant parler la gens civilisés, quoi qu'on dise, et nous préparée," de l'Etat. Le souvenir Mais qu'avez-vous donc à perdre ? Vous par un gros de cavalerie mexicaine et s'y barri- débris de bois. Parfois un de nous tom- poudré avec les Arabes puis en dernier savons les égards qui se doivent à des les grands corps d'une victoire du peuple sur l'armée et leur dit-il cada d'une façon sommaire. L'ennemi occupait, bait, alors le voisin se baissait pour.fouil- lieu rendant mes galons de sous-officier prisonniers tels que vous. ne pouvez que gagner solenOn nous donna dô l'eau et des tortillas, le pouvoir, habilement évoqué etl'esprit son côté, deux chambres du rez-de-chaussée ler ses poches et prendre les cartouches pour faire partie de la nouvelle expédi«vous n'ètes rien et vous n'avez rien. de les alentours de la maison. terre du Mexique où sortes- de crêpes de maïs dont le bas nisé, devait porter à son comble cette Moi, je suis maréchal de France; j'ai et feu visiter et tion laissées. avait qu'il demie du Le commença à neuf heures et peuple au Mexique se sert comme de pain d'insubordination du peuple vis-à-vis de deux cent mille francs par an. Je n'ai matin. j'allais laisser mes os. restait plus; il n'en D'espoir, personne heures, commandant la de le A et de l'autorité. et sur lesquelles nous nous jetâmes avec l'armée rien à gagner et tout à perdre, et pour- compagnie,onze Danjou, tomba frappé cependant ne parlait de se rendre. Le capitaine Conformément au programme, les tant je n'ai pas peur! En avant! Suivez- d'une balle en pleine poitrine. A midi, trois porte-drapeau Maudet, un vaillant lui En effet, l'issue pour nous n'était plus avidité. et les troupes du déAu même moment arrivait le lieute- gardes nationales moi » Et il gagna la bataille. bataillons d'infanterie vinrent renforcer la aussi, avait remplacé Vilain un fusil à douteuse. Acculésdans notre coin comme les autorités, le corps électo* Tel est également le prince de Bis- cavalerie mexicaine. il combattait avec nous sous le des sangliers dans leur bauge, nous nant Maudet, couché sur un brancard et partement, main, la La vaillante petite troupe française avait à hangar, car déjà les progrèsdes ennemis étions prêts pour le coup de grâce. De entouré d'une nombreuse escorte de ca- rai en ce moment en fonctions, se troumarck. Il n'a plus rien à gagner; il peut réunis, le 14 juillet, à Tulle, au perdre tout ce qu'il possède, et c'est im- lutter dans la proportion de vingt contre un ne permettaient plus de traverser la cour moment en moment un de nous tombait, valiers d'autres blessés venaient après vèrent Pré de V Hôpital. L'aspect de cette réunion moins. Léonard. puis lui. d'abord, difBartholotto des ordres communiquer > •; mense mais il vient sur le front de ba- auNous de '• -• ; aux et laissons maintenant la parole au surétait, selon un témoin, plus pittoresque le Morsergent entre trouvais taille aussitôt qu'il y a danger et il y vivant dont fait, il était n'en Je Au postes. pas férents me Lande a rapporté le récit. qu'imposant. Les gardes nationaux ofà tombée tout le sous-lieuétait sous gauche, et nuit La placé à ma vient sans crainte. Il faut en tenir compte Ajoutons queM.leLouis de coup bien était zicki, consigne la besoin, connue s'appelle le question héros en point fraient une infinité de costumes et d'atn'existe crépuscule à Tout le droite. tropiques, à les lorsqu'on le juge. La fortune ne l'a pas capitaine Maine, aujourd'hui Maudet jusqu'à la bout, tenant coup jusqu'au tenir ma tous: retraite. en variés plus ou moins militaires, gâté, ou plutôt ne l'a pas changé; il n'est Morzicki, reçut à la tempe une balle par- non plus que l'aurore, et le jour s'éteint titudes mort. singulièrement avec la contrastaient qui transition. jamais outrecuidant. Il naît, n'a s'inbrèche il la de sans devenu coin corps presque commençaientàse lasdu tie son comme pas Les Mexicains tenue correcte et sévère de la marevainqueurs, de s'appuyer En compagnie vint inerte nous tête vaincre nos été l'enclume, il est toujours le marteau. mieux et clina sur alors, mais sa pour L'assaut commença. Le premier élan ser; résistance, ils imaginent de de Royal-Navarre. On se épaule; Je me retournai et le vis fîmes route vers leur campement de la chaussée etbataille, Il est aujourd'hui, sous ce rapport, ce recouïotre mon prononça des qu'il était il y a cinquante ans; seule- des Mexicains fut terrible ils se ruaient rir à une manœuvre de guerre fort en face à face, la bouche et les yeux grands Joya, où nous arrivâmes assez tard il y rangea en grand étaitonl'enthousiasme. régnait une grande émotion, et les bles- discours; ment, à cette époque, sa volonte n'avait de tous côtés pour pénétrer dans la cour,ionneur parmi eux ils entassent de la ouverts garde nationale était appelée à Chaque lieutecontre malgré la vomissant Là, hurlant, au-delàde Schoenhausen sés encombraienttout. dis-je criant, nous est'mort, padu Morzicki nord-est d'influence partie à au la du bois et pas les autorités, et reprenait cette 1paille role du colonel Cambas, nos armes, qu'on défiler devant et de Kniephof, tandis qu'aujourd'hui les imprécations et les injures, avecpareil mettent le feu l'incendie nant. et bâtiment y en poussant l'acclamation civiabondance qui leur .est propre en Bah fit celui-ci froidement, un de nous avait laissées d'abord, nous. furent son rang elle s'impose dans le monde entier. d'abord un hangar extérieur, qui dévora Royal-Navarre comme tous les cas et que facilite encore l'inépuisable faisait face à Vèra-Cruz et qui de là ga- plus ce sera bientôt notre tour, et il enlevées; il fallait s'y attendre, on nous que. avait exécuté cette ma` richesse du vocabulaire espagnol « De- gna rapidement les toits. réunit alors à nos camarades faits pri- autres corps, continua de tirer. L'adresse de l'Assemblée porfala avant Epuisés nœuvre. cadavre de bras-le-corps et le sonniers hors les chiens de Français A bas la Caà sud saisis par nord nous. soufflait du Je vent Le raau même jour, à la même « qu'au Un hommiB ne peut impunément s'éle- n,aille! A bas la France"! Mort à Napo- battait sur nous une épaisse fumée noire Morzicki,je l'adossai à la muraille et re- tigue et par la souffrance, noirs de pou- tait un cri général, un cri unanime de léon » Je ne puis tout répéter. envahir la cour nous tournai vivement ses poches pour voir dre, de poussière et de sueur, les traits heure, à tarda qui ne ver au-dessus de la grande .majorité pas dans toutes les parties de retentisse chacun silencieux, n'avions calmes, sanglants, cartouches il inévitabledes défaits, les forme Pour aveuglés, cette restait nous Il semblables. litteralement et lui s'il yeux nous, encore étions se ses en Vive la Nation, la Loi et Ze Roi! »a l'empire vêtements, Nos hv-maine. pris. figure je les plus nos deux, brûlée, avait paille la de prement une opinion exaltée de sa propre à notre poste, nous ajustionsfroidement, âcre odeur nous en ordonnateurs de Tulle, pour suivre Les quand te. à jour sûr et criblés, percés qu'à étaient disposé tirant nous chapeaux est ardente rendait et plus personnelle, coup en nant à la valeur ne engorge, Nous n'étions plus que cinq le sous- les miens pour leur part avaient reçu autant que possible les prescriptions et bout du fuhomme valeur notre de bien la au tordait les nions déprécier qui soif à l'horrible temps même nous lieutenant Maudet, un Prussien nommé plus de quarante balles, mais par un concourir à l'unanimite du choeur de tombaient le flot core entrailles. l'humanité. L'homme qui a accompli de sil les plus avancés 1Wensel, Cattau, Constantin, tous les trois bonheur inouï, durant cette longue lutte, l'empire, avaient décidé qu'une acclad'abord, oscillait puis assaillants nombreux redes demie, de et malgré d'une heure bout choses Enfin, grandes mation générale de tous les corps réunis revenir à l'incendieaus'éteignit de lui-même, faute fusiliers, et moi. Pourtant nous tenions je n'avais pas même été touché. obstacles ne demande pas mieux que de culait en frémissant, mais pour mais notre sortis sains succéderait aux cris particuliers. aussitôt après. A peine avions- d'aliments pourtant cet incident nous toujours l'ennemi en respect; en étions-nous Comment la charge de infaillible et que supposer croire • se Le roulement du tambour gronde de glisser une nouvelle ivait été funeste à la faveur de la fumée résistance tirait à sa fin, les cartouches et saufs? Nous ne le comprenions pas temps le tort. toujours ont adversaires nous ses allaient s'épuisant. Quelques coups en- nous-mêmes, et les Mexicains pas da- comme un tonnerre; 1rs sabres sortent déjà sur étaient ils générale, cartouche mouvements, les règle canon, qu'en dérobait leurs au 5ui Nous savons nous nous en resta qu'une à cha- vantage seulement le lendemain je me du fourreau; on lève les armes vers le officiers surtout étaient ma- Mexicains avaient pu s'avancer davan- core, ilil ne l'humanité n'a ni orgueil ni respect de "nous. Leurs était six heures environ, et nous tâtais les membres, doutant encore si r.iftl on crie avec ivresse. de bravoure. cun Les sûrement. plus tirer 'sa propre dignité, et que la plupart des gnifiques d'audace et et tage combattions nous depuis le matin. Armez c'était bien moi et si j'étais réellement Voici qu'un grand tumulte s'élève du corps de logis, postes de dans le force dé 1 arRentrés de pain de porte du et la brèche mendient en la ou hommes fusils, dit le lieutenant vous ferez côté de Royal-Navarre. Un garde natiodes vos d'ouvrir s'occupaient même vie. avec grande faveurs les la plus perdu des avaient uns en titres gauche pardes gent ou boaton- pics et des pinces dans le mur du rez-de- tie de leurs défenseurs. feu au commandement;puis nous charnal avait agité son drapeau sous les yeux à la porter à ruban de bout un à la baïonnette, vous me suivrez. cheval de M. de Masset; le cheval, du gerons la brèche large mendicité cour. est chapssée sur La une l'habit. ennière de Tout se passa comme il l'avait ait. ASSASSINAT RÉVOLUTIONNAIRE effrayé par le bruit et par le drapeau, d'autres s'étaient établis temps, monde que même le En dans il y eut un moment UN répandue e cinq heures, Vers plus core Les Mexicains avançaient ne nous avait emporté le capitaine à travers les v souflre derrière la partie du d'enceinte qui n'en les mur retiraient assaillants et les répit personne de se ,1e mensonge, plus tirer la cour en était pleine. 1 des gardes nationaux. Avec les rangs 'plus que ceux qui. ayant conquis une faisait face aux grandes portes; de là, uns après les autres comme pour obéir à voyant En 1791 dispositions dés esprits, ce mouvement Il y eut alors un grand silence autour créneaux profit les d'auà force d'énergie, mettant nous reprendre que pûmes et position ordre nous haute a reçu, un de nous le moment était solennel les apparut comme un acte d'insurrection, nous-mêmes et éprouvent percés que nous avions compté, n'étions confiance, par bien haleine. Tout de nous dace et blessés mêmes s'étaient tus; dans notre contre la loi et contre la garde nationale, de perçant défendre, charitable n'avions en sentiment pas douzaine. pu plus qu'une peu même '.cela un réduit nous ne bougions plus, nous atOn ne connaît guère de la Révolution que M. de Masset, l'épée à la' main, avait nouveaux; comme le niveau. du soldeexdehors, le colonel Milan avait réuni tendions. mour les mendiants. Au gé- renversé plusieurs soldats citoyens ce qui s'est passé à Paris. On ignore assez la ses troupes autour de lui et les haranpeut certainement compter par mil- térieur était plus élevé que celui montrée ennemi? s'est néralement à quel point elle traiter lieutenant; le dit le feu Joue pourquoi en nous pas ne feu plonairigeaientsur ils de nous un jusqu'à secours cour, iliers les lettres et demandes guait* sa voix sonore arrivait lui hideuse, bête et cruelle dans les provinces. fusil, et, de cinq lâchâmes On le poursuivaità coups de baïonnettes. coups nos parvinrent, ils côté de prince érudits geant le encore avait et hommes bruit que les à souhaiter homme ce autre tout est-il comme Aussi reçoit cesse, car un que Royal-Navarre dégagea son capitaine. tête, nous bondîmes en avant baïon- de en la à faire s'appliquent quoique non sans peine, à ouvrir une nous, hangar, le parlait, départements qu'il à ide Bismarck. sous nos mesure nette au canon. Le calme se rétablit. On s'expliqua, et 'leur mètres. 1 trois passé dans s'est de qui plus chancelier de pays, brèche lumière le compagnie, Barde la temps, soldat ce a quelque sur ancien Il y un formidable décharge nous accueil- comme le comte de Seilhac vient de faire pour il fut reconnu que M. de Masset n'avait Alors nous dûmes changer nos dispo- tholotto, d'origine espagnole, tué raide à lit,Une •était malade à Varzin et toutes les letl'air trembla sous cet ouragan de fer le bas Limousin dans un volume édité par la pas eu l'intention de charger la garde dont faije réserve de poste strictement Le tard, sitions. instants plus étaient quelques lui moi côté de pas qui tres ne librairie générale du boulevard Haussmann, nationale. Mais, les agitateurs, les enneentre nous traduisait mot par mot son dis- et je crus que la terre allaits'entr'ouyrir. (personnelles étaient renvoyées à Berlin. sais partie et qui tenait le.milieu A ce moment, le fusilier Cattau s'était sous ce titre: Scènes et portraits de la Révolu- mis du capitaine, se sentant en force et découà trouvait pris entrées deux lettres les de se partie grande conces plus JLa cours. voulant profiter de l'occasion, l'accusent jeté èn avant de son officier et l'avait tionen bas Limousin. aux défenseurs de provinciale prise révolutionnaire tenaient une humble requête, • gehor- vert nous réunissait vie Dans ce langage enauu ei ooiure qui pris dans ses bras pour lui faire un remC'est la part à l'acclamation pris n'avoir de pas attan'était plus qui droite de àpeine porte pourtant c'est la espagnole, énergie talent, et pro- universelle ils veulent que le commanfait le fond de l'éloquence <samte Gesuche, et tomba frappé de sur le vif et rendue avecpar il de part corps; son retraite fîmes ensemble l'extrait d'aumôtous quée, finir quémandeurs nous bité. On va en juger que nous dant de Royal-Navarre, en présence de Milan exhortait ses hommes à en jsi un seul de ces balles. dix-neuf le frisson, le de,la donne l'angle sud-ouest lecture la cour, sous n'édont charité publions à la dans titre et il leur disait que nous nous; avec dévouement, lieute•nes avait le moindre le de dépit En ce à continuâmes récit des scènes du même genre que tous, acclame la Nation. le d'où ouvert, de chargés employés de mourant hangar nous poignée, comme des qu'une plus L'un tions prince. du M. de Masset accueillit, cette exigence. nant fut également atteint de deux Paris a vues, il n'y a pas bien longtemps, et d'ordre tirer. fallait homme qu'il fatigué, de pétitions soif prenet nous ,lire ces avec dédain. On insista il refusa nettele sous- dre vivants, que s'ils nous laissaient balles, l'une au flanc droit, l'autre qui demie, et heures deux statistiques Vers de amateur doute ,sans ment. Les huées, les injures, annoncèle échapper, la honte serait pour eux inef- lui fracassa la cuisse droite. visiter de revenait Vilain demandes lieutenant des liste faire à une s'amusa était-tombé, lui aussi, le haut A la tète de son escaWensel violence. la rent la traversait et la brèche total de cour chiffre de la adjurait poste I refaçable il les d'argent seulement. Le au nom traversé, mais sans que l'os dron,ïl. l'épaule de Masset était impassible. La de des direction la dans diagonale douze de Mexique, l'indépendance du gloire et de présentait la modeste somme en eût été touché il se releva aussitôt. à son comble la voix des était confusion partie balle quand portes, francs! Le prince, grandes une la Royal-Navarre bien haut cinqcentmille de Le détachement reconet leur promettait en chefs était méconnue. Au milieu du démillions étions trois encore debout WenNous Il plein front. l'atteignit épaubâtiment les libéral. leva en commandé cela, du gouvernement naissance du quartier à Tulle était par un sordre, Royal-Navarre restait silencieux, lorsqu'on lui raconta Constantin et moi. sel, foudroyé. mépris. tomba clameur immense comme Quand il eut fini, une capitaine, M. de Masset. les avec un geste d'amer bastille d'airain. immobile une comme était l'ennemi soumetNaturellement, les gens. respectables, localités qui Il est des s'éleva et nous apprit que ne se Un moment interdits à la vue du lieucette bastille vivante, les soldatsContre bien le dire, faut il moment, un En rien qui n'ont Toutefois, effort. dignité, régime d'une ce nouvel prêt pour un gar- citoyens marchèrent la baïonnette au soucieux de leur tenant renversé, nous nous apprêtions tent pas facilement au pénétristesse d'horrible sentiment nous désirent fit'adresser régime et pas avant d'attaquer, Milan nous à demander au prince nepersonnelles, cependant à sauter par-dessus son corps nison. Le militairereprésente un du fusil; Royal-Navarre mit le sabre bout chaleur La fond de l'âme. jusqu'au tra n'y réimpatience affaires sommation; nous par à la main. en présence de ces soldats lui raconter leurs une dernière et à charger de nouveau mais déjà les de force supporté avec cette impression zénith soleil le accablante son était lui, en rapport populations a avec pondîmes même pas. n'ont jamais aucun Mexicains nous entouraient de toutes certaines la foule émeutée s'arrêta. résolus, soleil têtes, d'aplomb tombait un quelconsur nos officielle dans la classe ressentie oumoins qu'une position parts et la pointe de leurs baïonnettes étai t vivement fête de la Fraternité faillit devenir, La luit il impitoyable ne dévorant, ~*# comme très haut contact à Tulle, animée vrière de avec eux, ou un en effleurait nos poitrines. que ne le mette d'affaire à Tulle, une occasion de carnage et de à pic, rayons tropiques; qu'aux rapproche ses sous les d'indépendance. l'esprit ne qu'une question C'en était fait de nous; quand un degré de plus terrible que jareprit L'assaut tout paraissaient guerre civile. la de les Bisde cour prince stratégie le la murs suivant hostilités, Les ortraits disde lui. Il en résulte que taille, de haute aux la réverbération nous brûlait mais l'ennemi se précipitait sur toutes homme marck voit sans cesse le vilain côté de la blancs et quand premier rang dinaire, se produisirent sous forme de trouvait tingués qui la grande porte, fois. A à la au se les ouvertures bouche ouvrions la étonnant les yeux nous les assaillants, reconnaissable à taquineries. Chaque jour, les cavaliers nature humaine, et il n'est pasmême parmi debout; il fut restait seul caporal Berg du le avaler semblait il mi- pour respirer, nous mille petits désagré- Une mesure de prudence rappela M. de butte à galonnée étaient qu'il soit devenu sceptique et tunique à petite en képi et le bras, les entouré, sa saisi par cou, son par dans l'air pesant comme du plomb, d'agressions, aux- Masset à Limoges, et le détachement de infinité à ments, ordonna santhrope. Son expérience lui démontre feu supérieur, leur une officier Mexiles libre, et était l'entrée pour un couraient ces tressaillements, ces ondu- enlevé: possible de répon- Royal-Navarre resta à Tulle, sous les n'était il quelles en règle générale pas mouvement brusque d'un s'arrêter et de Nous que les hommes, foule. jetèrent s'y cepenen voit passer sur les plaines cains ordres d'un lieutenant. plaisanteriesgrossieres, la foi-ce: dre qui règle qui heureusement a de nombreu- lations qu'on baïonnettes les releva par sabre de enfilions le coin, .notre son nous désertes dans les après-midi d'été; la dant, de Le départ du capitaine était loin da adres* injures n'ont pas d'orgueil burlesques, provocations menaçaient: ses exceptions qui se tous balles mon. nous ceux mur en longueur;directionfaisaient des satisfaire les turbulents et les malinteaH que soulevaientlales plaintes Aux enfants. des sées qu'ils sont prêts à s'humilier pour des poussièrefrappant dit-il.. par Rendez-vouSj nous cette .cour avait dans traient le sol de ausavantages mesquins, qu'il y a parmi eux perdues jours l'offensive, attaquant ses adversai-

ai

CAMARON

•'

On

-1_1

n

:


un tionnés cj©,tait le détachement tout. en<* •grondait.à sa porte,; elle voyait, partirdéplus ferme

tier qu'il fallait renvoyer.,

Vers le commencement de mai, M. de

Masset revint à Tulle. Son retour coincida précisément avec les délibérations du conseil général, de la municipalité et du départements, qui signalaient la nécessité d'augmenter, et augmentaient en effet, le chiffre de la garnison dans la ville.. Ceux qui recherchaient le désordre, ceux qui redoutaient la force armée, avaient échoué devant les, tribunaux administratifs la présence du capitaine offrait un moyen de prendre une revanche. Aussitôt le club des Amis de la Çonstilutiion jette le cri d'alarme «Que vient faire ici le sieur Masset? il n'est point nécessaire à Tulle, que vient-il faire? du mal. il vient faire égorger les citoyens entre eux. échauffer le germe de division que les ennemis du nouveau régime ont semé dans les coeurs pour en faire naître les horreurs de la guerre civile. » On peut comprendre la fermentation entretenue dans les masses par de pareils discours. M. de Masset était logé chez M. le baune ron de Poissac il devait y séjournermai. fixe 10 semaine. Son départétait au suite de propos à Le 8 de ce mois, la échangés, une rencontre avait été réglée entre le capitaine et M. Berthélemy. La population de la ville se transporta à Lauzelou, terrain choisi pour le duel. On menaça d'assassiner M. de Masset. Il fallut remettre le combat à un autre mo-

ment.

Le 9 au soir, une bande d'enfants ac-

compagnaient un nouvel adepte de la société des Amis de la Constitution; on Sortait du club on avait célébré la cérémonie de réception de Borderie (c'était Je nom du récipiendaire) on chantait le ,Ça ira. M. de Masset se trouva sur le ,chemin de la farandole. A sa vue, l'enjthousiasme des chanteurs redoubla; ils (suivirent le capitaine jusqu'à la maison de M. de Poissac et continuèrent leur aubade sous les fenêtres. Tout à coup on entendit de grands Cris; la foule qui stationnait devant la porte s'agita et prit la fuite. Le lendemain. 10 mai 1791,à six heures ,du matin, les administrateurs du département recevaient la lettre ci-après « Messieurs,

homme courageux, son

vigoureusement appuyé, .s'abat | marteau, la tête de M; de Masset.

sur Ca ira Cédant à un mouvement de fenseur. l'homme s'écrie au marteau. terreur égoïste M. de Masset tombe. Eh quoi s'écria-t-elle, vous partez, Plus d'autorités plus de respect pour M. de Masset. nous allons être assasda. Saint-Priest, Durand, personne M.couvrent sinés M. de Masset de tous ceux qui -Non, je ne pars pas, Madame; re- leur corps sont maltraités, repoussés. pondit résolument le capitaine. de: Masset est abattu. Sur cet homme Et malgré les instances des autres per- M. avec frénérenversé, la populace

sonnes, de Mme de Poissac elle-même, revenue à des sentiments plus raisonnables, la sonnerie de Royal-Navarre annonça le départ, et le signal convenu avec M. de Masset ne répondit pas au signal des trompettes. le détachement défila lentement sous les fenêtres de la maison Poissac; M. de Masset ne sortit pas.- Telle est la première version.

se rue

sie. elle réclame son droit au carnage. chacun frappe cet homme par terre on ` lui crie: Ça iraI A chaque coup, à chaque apostrophe,

il répond Ça n'ira pas I On entoure ce corps qui agonise, on .exécute des danses sauvages on traîne le cadavre dans la boue, on le martyrise refuse Une autre tradition attribue l'éloigne- de mille manières. Ma plume se ment des cavaliers à une menée des par- à retracer les souillures, les mutilations M. de tis hostiles. On avait voulu, dit-on, ren- sans nom qui furent infligées à Masset.

dre la résistance impossible. Les ennemis de M. de Masset avaient trouvé un prétexte pour faire partir Royal-Navarre. La municipalité, les autoritésauraient été On- a dit instruites du premier projet aussi qu'elles auraient été, nous n'osons l'écrire, complices dans l'assassinat. On a accusé un de de leurs membres d'avoir imaginé et ordonné le fourrage de Royal. Navarre, dans l'intérêt des assassins.

Pendant ce temps, le peuple a forcé la maison Poissac. Les corps administratifs avaient envoyé « quelques-uns de leurs membres pour empêcher qu'il ne s'y commît quelques dégradations et aviser aux moyens de calmer 'les esprits. Grâce à cette précaution, il n'y eut aucun pillage; mais le peuple continua ses recherches cherche ,avec l'ardeur la plus vive. M. de Masset. On trouve une montre, deux manteaus,

On

une selle, des brides, une corbeille remplie de pierres, un portefeuille de maro-

quin vert; tous ces effets sont déposés au directoire. On cherchait depuis huit heures du matin; M. de Masset restait introuvable; l'impatience s'était changée en fureur; on agitait de mettre le feu à la maison,

repaire de brigands et d'assassins. M. de Masset avait refusé longtemps de se cacher il voulait attendre la foule de pied ferme. A force de snpplications. Mme de Poissac obtint qu'il se laissât

Il était mort

Comte Victor de Seilhac.

REVUE BIBLIOGRAPHIQUE MADGY

(

par lé comte de Castellanè Un

volume, chez Galmanu-Lévy )

et

touchante histoire Madgy est la simple d'une jeuno fille anglaise dg,nt le fiancé est

allé mourir à Inkermann et qui s'en vient à son tour chercher la mort sur les rivages désolés de la Crimée en soignant les compagnons d'armes de celui qu'elle pleure. Le comte de Castellane, acteur dans le grand drame où se confondit cette petite élégie, a placé dans un cadre grandioseet émouvant le dévouement de la pauvre fille. Nous en détachonsun épisode la prise du Mamelon-Vert.

LE

MAMELON VERT

Le six juin, à trois heures, de l'aprèsmidi, la terre tremblait sur le plateau de Chersonèse, et l'écho de la vallée de la Tchernaïa renvoyait au loin les mugissements de l'artillerie. Cent huit pièces de canon françaises balayaient le Mamelon Vert, ouvrage élevé par les Russes, sur le sommet d'une petite hauteur à cinq cent cinquante mètres en avant de Malakoff, et les redoutes construites sur les collines, qui formaientla droite du ravin du Carénage. Cent cinquante pièces de gros calibre, canons, obusiers ou mortiers, envoyaient en même temps des attaques anglaises leurs terribles bordées. Le Grand-Redan qui se trouvait en face et, sur la droite, le Mamelon Vert, leur servaient de but. -Cette tourmente de fer précédait l'ouragan humain qui devait le lendemain être déchaîné par les généraux en chef. Ils avaient décidé que les armées anglaises prendraient possession, en avant du Grand.Redan de l'ouvrage russe appelé l'ouvrage des Carrières et que les division) françaises enlèveraient le Mamelon-Vert. Ce feu terrible continua toute la nuit, traçant dans les airs des sillons enflammés.. Des bombes lumineuses s'élevaient des attaques anglaises pour tomber avec une régularité, un calme et un flegme tout britanniques, tantôt sur le GrandRedan, tantôt sur le Mamelon, sans que jamais la mesure pro'mise à chaque ennemi fît défaut; les bombes françaises tombaient toutes sur le Mamelon, éar il fallait se hâter d'engorger les embrasures et démonter sur la gauche de la redoute russeune batterie de quatre pièces qui commandait le terrain jusqu'aux lignes françaises. Quand l'artillerie eut tenu ses promesses, le sept juin, vers midi, les armées apprirent que deux heures avant la fin du jour elles seraient enfin appelées à

Jvise légère entraînait du côté de la mer la fumée de la poudre, et le soleil qui baissait déjà sur l'horizon, permettait de Teconnâître les moindres détails du paysage. La mer se confondait au loin avec le -eiel; on. distinguait même les vaisseaux des flottes alliées au mouillage et les frégates qui croisaient devant la rade. A droite, la redoute Malakofî et le Mamelon-Vert se découvraient avec une grande netteté. Du Mamelon-Vert aux tranchées françaises le terrain paraissait d'un accès 'facile, mais la distance que les troupes devaient franchir à découvert était considérable. La redoute Victoria, d'où le signal de l'attaque devait partir, se trouvait au sommet opposé sur la ligne des collines qui séparaient les tranchées des camps, et en suivant la courbe du sol, on pouvait distinguer une partie des versants du ravin du Carénage plus loin les derniers contre-forts du plateau d'Inkermann, la batterie du phare, et au dernier plan le soulèvement de terrain occupé par l'armée russe d'observation. L'aspect de ces étendues était morne et triste la terre brûlée par le soleil et déchirée dé tous côtés par les boulets semblait couverte de blessures. Le feu continuait avec un redoublement de violence. Les projectiles inondaient le Mamelon et l'on voyait les tranchées françaises se remplir d'un flot humain, qui s'avançait comme la crue d'un orage dans le lit desséché d'un torrent. Tout à coup, cinq sifflements aigus se firent entendre. Le signal était donné. Bondissant par-dessus le parapet, les soldats français s'étaient élancés, et, sur la terre grise, ils se détachaient comme des points noirs. L'un d'entre eux marchait audacieusement à vingt pas en avant, et l'on put se rendre compte alors de l'énorme espace qu'ils devaient parcourir. L'ennemi heureusement ne s'attendait pas à cette brusque attaque. Les Français prennent Maljilfôff.

Lés voilà contre la redouté, s'écrie-t-on

à la fois

haletantes.

Et toutes les poitrines sont

Les braves gens vont tous périr

La voix du colonel avait un accent dé-

chirant.

dites la fin cruelle et. trafique de Don Carlos. Mais, ôtez-lui son infortune, à ce malheureux prince, que lui reste-t-il?P Dans cette galerie funèbre, une ligure m'attire une voix, je devrais dire une plainte; celle de Dona Anne d'Autriche. Qu'elle est touchante cette lettre qu'elle adresse le 22 juillet au roi, son bour-

,.-

reau

Mais tout le reste met le cœur en révolte et Pâme en dégoût. Quand on aime la religion catholique, quand on l'aime non-seulementpour ce qu'elle est, mais aussi pour ce qu'elle donne, on éprouve en présence de ce règne noir et sanglant une colère de l'es-

prit qui est irrésistible. Commenfpardonnerà ces grands coupables qui ont faussé notre sainte doctrine et remplacé la paix des âmes,par la persécution et la terreur? Si la malédiction s'arrête sur nos le; vres, c'est que la charité chrétienne lui défend d'en sortir, alors, nous pensons aux tortures des derniers jours de ce malheureux roi; nous le voyons son sur son lit de mort, sincère dansdans aveuglement fanatique comme sa foi. Il y a peut-être dans ce courage, dans cette humilité chrétienne,

dans cet excès de souffrance, les éléments d'une expiation suffisante,les éléments d'un pardon. S'ils y sont, la miséricorde de Dieu a su les y trouver. > Et nous n'avons pas le droit de préju< ger ses jugements: Je vous remercie beaucoup, Monsieur, de ce que vous m'avez appris par votre livre. C'est un de ces ouvrages auxquels on pense encore longtemps après l'avoir lu. Il ne m'appartient pas d'en faire l'éloge, j'ai voulu seulement vous dire l'impression qu'il a produite sur votre bien dévoué et obéissant serviteur.

:

DUC DE GRAMMONT.

"•:

•'

:'2

*ÔDËS FUNAMBULESQUES

par Théodore de Banville (1

vol. chez Dehtu.)

Nous avons promis à nos lecteurs de leur donner un extrait des poésies que Théodore de Banville a ajoutées à ce livre charmant où, dans cent ans on retrouvera les silhouettes fidèles des personnalités de notre époque. Inutile de rappeler ce livre si vivant de la vie parisienne, en,, tête duquel Vbillemot avait mis son frontispice charmant, le violon de Gille, et où la fine musique de Charles De-, lioux chantait Néraut, Tassin'et Grédèlu1 Mais il n'appartient plus^qu'aux Canaques do découvrir aujourd'hui les odes funambulesde réunir en un ques que Charpentier vientidylles prussiennes les volume, en y annexant qui, comme nous l'avons dit à cette place, renferment des chefs-â'œuvre de poésies patriotiques. Je n'ai que l'embarras du choix, et je,coupe presque au hasard oette délicieuse

temps que ce volume, la 20e livraison des gravures de Moreau jeune vient de paraître chez Garnier.

vLéonne (i vol., chez Dentu, par le comte Wodzinski). L'auteur d'Aniela nous donne aujourd'hui encore un roman plein de cœur et d'observation l'action qui transporte le lecteur de Paris en Egypte, fournit à M. Wodzinski l'occasion de nous montrer la souplesse de son talent et^a richesse de son coloris. Nous analyseronsprochainement cet inté» ressant roman pour nos lecteurs. ~wvwwv L'amoureuse

de son mari,

paï Hençi

de Kock {1 vol., chez André Sagnier). Ceci n'est point, il s'en faut, un livre de jeune fille; c'est un roman pur sang, une étude parisienne, terrible malgré son air bon enfant. L'amati' reuse de son mari est une misérable qui hâte par de singuliers moyens la mort de son mari millionnaire afin d'épouser après lui un brave garçon, André, un jeune peintre qui l'adorait et à qui elle a préféré une position. On retrouve dans cette nouvelle hardie, l'entrain et la gaieté qui ont fait le succès des autres œuvres d'un romancier qui avait reçu en héritage un nom bien .lourd à porter. Citons parmi les personnages curieux de ce roman, une Madame Trente-six-Amants, dont le type est connu de tous les Parisiensde quelque expérience. L'ouvrage aura certainement un nombre considérable d'éditions. xwww» Les Caffieri,par Juks Guiffrey ( beau

vol., chez Damascène, Morgand et Ch. Fatout)L'exposition rétrospective qui nous a procuré l'occasion de voir la belle horloge de Caffieri donne un nouvel intérêt à ce beau livre, fruit de tant d'études intéressantes sur cette prodigieuse dynastie artistique des Caffleri depuis le sculpteur de Louis XIV, jusqu'à Jean-Jacques Caffieri. De superbes gravures, des fac-simile d'une fidélité irréprochable complètent ce livre qui est non-seulement un chef-d'œuvre d'édition, mais un document artistique de premier ordre.

travers l'Engadine, par Stephen vol., chez Hachette). -Voici une Liégeard (i nouvelle édition, revue et augmentée, du livre si intéressant sur la Valteline, le Tyrol du Sud et, les lacs de l'Italie supérieure, que nous avons déjà signalé à nos lecteurs. Ecrit d'une plume exercée et alerte, cet ouvrage qui peut servir de guide pour un voyage des plus pittoresques, est aussi un recueil de renseignements historiques et légendaires qui prend l'intérêt d'ua roman des plus captivants.

•««»».

A

par le comte Tolst<$ï (i vol., Ce nouveau livre, élégamchez Didier). M. ment traduit par le comte d'Hauterive, n'est point ce qu'on appelle un roman d'aventures j c'est l'observation délicate et fidèle de ce qui sincères; se passe dans des cœurs simples et dans cette étude des mœurs russes, empreinte de la poésie et de la mélancolie du pays de la neige, il ne faut pas chercher de gros effets ne sait. mais de douces et saines émotions; on Tolstoï le comte pas ce qu'un auteur comme réunir dans l'espace co£ft>« d'observations peut pris entre un samovar et une tasse de thé. .vww*~v» Isabelle-Angélique de Montmorency, duchesse de Châtillon, par M. E. Filleul (1 vol. xliez Firmin Didot). C'est une intéressante reconstitutiond'une figure historique, comme le dit l'auteur, parmi les dames qui se rendi. rent célèbres au temps de la Fronde. Mme de Châtillon fut certainement, si l'on excepte la dnchesse de Longueville, celle dont il lut le 'plus parlé pour sa beauté, son esprit, son in-« îluence sur les héros du moment. Pourtant, moins heureuse que sa rivale, elle n'a.pas eu d'historien. Cette lacune vient d'être comblée, et le livre de M. Filleul jette une grande lumière sur cette personnalité bien ïnteres» 'sarite pour l'histoire. Contes de chasse et de pêche, par le • ww [marquis de Cherville (i vol., chez Firmin Di-. Lecture des plus amusantes, recueil dot). d'intéressantes anecdotes, dont nous -détachepour le rons prochainement quelques-unes '.plus grand plaisir de nos abonnés. Entre au* itres nouvelles charmantes, signalons celle qui (commence le volume et qui est intitulée Mon premier chien. fausses envies (i ;w>l», chez îjouaust). Edition élégante^ avec eau forte de Lalauze,- d'une parodie inédite et plus que décolletée de Thomas-Simon Gueuliette '( 1 740) précédée d'une intéressante préface, par Char'les Gueuliette. A ranger soigneusement dans wwv» Katia,

La mousqueterie de l'ouvrage russe les enfermer dans un cabinet ménagé aurenverse. Leur petit nombre est impuisdessus d'un corridor qui séparait la maisant à surmonter l'obstacle. La mitraille son Poissac de la maison du Théil. C'est continue à mugir. là qu'il fut découvert. Les réserves russes accourent. Le peu des de triomphe heures, dix cris A « qui survit de la petite troupe française ont annoncé que le sieur Masset était bon ordre. se replie en désordre. Deux officiers à membres des Aussitôt trouvé. tous les de Tulle. municipaux officiers Les cheval sont à la tête des Russes et le so» transportés sont trois pour emcorps se leil, en les éclairant de ses feux obliques, » Saint-Priest, maire. pêcher qu'il ne fût fait aucune insulte au leur donne l'apparence de géants. Ils » SCLAFER, pr. » sieur Masset, jusqu'à ce qu'il fut possible avancent toujours. Le bruit sourd d'une A sept heures, dans la salle du district de le transférer dans la maison d'arrêt.»» explosion arrive au milieu des clameurs, découavait Un gendarme, Durand, étaient réunis les membres composant et une gerbe de terre et de fumée s'élève page: capitaine. vert le LE MOINEAU le Directoire du département,du district du mamelon. Les Français se retirent et capitaine, lui dit DuRendez-vous, et de la municipalité, revêtus de leurs rand il regagnent en courant la parallèle. Toutes Nous traversions une prairie fait mal. vous,sera. aucun ne » écharpes. Cette réunion des corps admil'émoles étaient contractées par gorges à ciel ouvert le Dont était armé de deux pis-> de Masset gazon M. nistratifs « avait pour motif le péril imtion. Lord Dover et Otway serraient par Brillait d'un éclat de féerie; résolu à défendre. bien et tolets, se publiminent qui menace la tranquillité de la poignée convulsif mouvement Et sur son riant tapis vert, un de famille Durand était père M. de Maspâle, tous leur sabre, lady Dover était que, à l'occasion d'un attentat commis l'estimait. Il rendit connaissait et le set D'où s'enfuit la blanche colombe été d'un citoyen qui > attendaient. a sur la personne léger fardeau, Emportant armes. dernière. ses son la pendant nuit assassiné L'angoisse fut courte; de la tranchée' » avait quelques scène, qui téNous vîmes un éclat de bombe Cette eu étend de Une mare française sort une nouvelle armée. Le sa nappe rou- moins, fut rapidement transformée sang Que la pluie avait rempli d'eau. en route, devant la à sa reconnaître général Camou, facile à ^e sur le pavé dela la porre de la maison scènes de violences et de luttes. «On dit maison Poissac grande taille, est auprès des soldats, et, Tirailleur précédant sa troupe jeune homme ayant tiré qu'un coup un teinte de Pendant également croisent de est projectiles qui malgré les sang. se Un oiselet, *in moineau-franc •' sur le sieur Masset, ne l'ala nuit, une troupe morne et sinistre a de pistolet et l'horizon, tous les points diflérents de Buvait à cette large coupe, pas atteint le sieur Masset l'avait veillé autour de cette maison. Le matin, vait malgré des heurtent au milieu Dont le dehors, taché de sang, :<<, rangs, se de sabre. blessé d'un » Encore du coup la foule est accourue, inquiète, agitée énergique feu des le vapeurs russes emsaner était le d'un dit lui 'Etait enfoncé dans la sang à l'extrémité du ravin du Carébossés sang que ce a on Durand conduisit M. de la Masset à Sans songer à rien de fatal, nage, le général maintient sa troupe en citoyen. On a raconté « que Borderie, L'oiseau folâtre, qui se joue,r colonne, à la parade, puis souen passant sur le pont de l'Éscurol, a été porte. comme de épisodes indiLà commence un ces Y buvait le flot de cristal. attaqué par le sieur Masset, qui, après r épée, s'aà de dain, signe tous son un dont le peuple de fureur cibles sauvage frappé d'un de l'avoir insulté, l'a vancent, l'arme au bras. Du haut de la coup exemples. des La Dans la prairie, où se lamente donné trop t souven Borderie a saisi bras. ayant sabre sur le ébranredoute, les de les Russes essaient Le zéphyr aux parfums errants, égarée par des bruits faux, le sieur Masset l'avait renversé mais les multitude, le mais de fer, maîtrisant ler, la marée vis cette chose charmante, Je des suggestions menteuses, rendue monte coin-spécial de sa bibliothèque. fermeté 'danger stoïque, .personnes de la suite du sieur Masset par par sa je m'écriai « Je comprends1 Et un et nuit clameurs les folle par une par letant tombées sur lui, il avait reçu plu- d'attente toujours sans ralentir sa marche, le flot Mme Vénus, parle vl« pieds dans le passée les *»~ww« M. Mars et sang, Je comprends enfin. 0 prairie, Ces grandes voix du canon avaient se divise pour tourner l'obstacle et toutsieurs coups dé sabre à la tête et sur le accueillit icomte O'Monroy (1 vol., chez Calmann Levy). de des transports canniaérien ciel Sous beau avec ton armées et un souffle guerrier à-coup, ces hommes, pareils au lion saiRecueil charmant d'une trentaine de nou« ,corps. et il est chez lui entre les mains bales un homme désarmé, seul, qui se rempiries font la tuerie Ceux qui rouge courait dans tous les camps. Le regard sissant sa proie, s'élancent, el, le dravelles humoristiques qui ont obtenu leur suc,d'un chirurgien. » rien faite Ne l'auront sauvegarde de la pour pas sous la cés dans le journal la Vie Parisienne 'voilà ce de chaque soldat brillait de joie et de peau de la France arboré sur la redoute, ( Et l'assassin, M. de Masset, était là, présentait d'un soldat. qui me dispense de toute autre présentation, promesse fierté les armes étaient préparées avec n'en descendra plus que pour aller coudans cette maison teinte du -sang deBor- loyale l'avoue, disais parfois, je Je Durand parla à la foule; il raconta passion, et vers quatre heures le frémis- vrir le huit septembre, de son ombre de l'auteur aux lecteurs. Les attroupementsaugmentent, [Serie nous est cher.: qui Pensant à ce vvwwwv Amants étranges, par Eugène Faivre j,cn crie vengeance, on court au clocher, que M. de Masset avait sa parole et qu'il sement de tous ces enthousiasmes con- glorieuse, les colonnes d'assaut de Malaquoi le canon qui troue A sert district. conduisait au le \i vol., chez Dentu). Cest le .livre d'un dans les rangs. rayonnait tenus de chair ? murailles koft. Toutes sonne le tocsin. on veut forcer Ja ces La foule écouta, et s'ouvrit même pour jeune homme, d'un débutant qui certainement Les troupes françaises se rassemblaient Une bombe avait laissé dans l'air sa ^maison Poissac. Quelques gardes natioa se fera un nom. Sous une forme heureusp.deil la passage. leur campement, en arrière du fumée blanche qui s'étendant sur l'azur devant A quoi bon tant de meurtrissures? naux de bonne volonté se groupent spon- livrer odieuses aberrations, résumé les souvent Durand donnait le bras à M. de Masset. rideau de collines qui les séparait des du ciel, s'était rejointe et formait une Et, sous la mitraille de feu, tanément à la porte, opposent une resis- Suivi haute vie, et les raffinements de conscience soldats de maréchausquelques de des blessures calmerles lèvres Toutes était Cette plateau essayant de partie du ces attaques. tressée Dieu. îance courageuse, par la brise de qui fait naître l'amour dans les âmes d'élite. couronne Que l'on entend crier vers Dieu ? gmaginations en délire les conseils de sée et de quelques membres du corps d'une extrême tristesse. Le sol pierreux Elle flottait doucement au-dessus des Place aux jeunes! administratif,ils'engage dans cet océan foulé sans cesse par cette multitude de vainqueurs et, un instant immobile, on la raison ne sont pas écoutés, les efforts, humain, •vwvw* Andréa la Charmeuse, par Emile Ri* Guerre! il faut que tu me révèles qui déborde de la rue du Canton soldats, était desséché et de grandespla- eût dit qu'elle isolés sont impuissants. refusait à les quitter, C'est la réunion en chebourg (chez Dentu). se Pourquoi tes coursiers, en chemin, l'Escurol. Aux premiers pas, ces dénudées s'étendaient en avant des puis le souffle léger qui de nouveau. la saisit Il y a à Tulle dix où quinze hommes au pont de qui du deux volumes a obtenu un si roman des débris de cervelles Foulent derrière le referment les se masses Ae maréchaussée. Il y a un détachegrand succès l'an dernier. Cet ouvrage, d'un camps, à l'ouverture des ravins de Kara- Le présage du glorieux triomphe s'éloiOù vivait le génie humain entendre quelques font cortége murmugrand intérêt dramatique, qui abonde en péri* belnaïa et du Carénage mais en ce mo- gna lentement vers Sébastopol. poaent de Royal-Navarre. A défaut de la en avant qui sont Bientôt, ceux péties émouvantes, présente plusieurs types ment, on ne voyait que le ciel sans nuaarde nationale qui ne peut se réunir, res. Oui, je parlais ainsi, poète à l'hésitation s'écarter, de parisiens des plus curieux. Andréa la Char. Madgy se distingue par les qualités littéraisuc- ges, le soleil étincelant dont les rayons, l'administration n'essayera-t-elle pas refusent souverain mépris Ayant Un en mouvement du couvrantla monotonie du rivage, se bri- res qui ont fait le succès des œuvres do ce cède la résistance. meuse est, nous le croyons, l'œuvre la:plus re« bataille, sinistre fête. La «l'utiliser les forces dont elle dispose ? marquable de l'auteur si populaire de la Fille peuple emporte et sépare ceux qui pro- saient sur les tentes blanches. On ou- charmant conteur qu'on appelle Suintine. A j'ai compris 1 Mais, à tout enfin à Royal-Navarre. présent, On songe f Maudite, des Deux berceaux, etc. des tableaux on reconnaît que tégeaient la retraite de Durand et de son bliait ce sol misérable. La pensée s'éle- la (précision (o mais l'officier qui commande ayant été l'autour été militaire tandis que le charme Revillon ((i vol.j Non, ce hideux massacre, où l'homme ~wwww Noèm par Tony «requis dès le matin de faire tenir ses prisonnier. des hourras de colère en- vait avec ces immenses clameurs de du style,aprouve qu'il est un écrivain de race. Le Dentu) chez temps nous a manque Egorge l'homme sans remords, l'armée. fhommes prêts à monter à cheval, il s'est couragent ceux qui résistent. on insulte soin qu'il mérite, le livre le lire, inutile, N était pas avec pour en somme, menace. M. de A l'entrée du ravin du Carénage,, une ttrouvé que la majeure partie de la troupe M. de Masset; on le sourire Puisque les amas de corps morts, nouveau de M. Revillon c'est un roman dont fier et dé- divisionfrançaise était massée. Les rangs jetait allée au fourrage de grand matin, Masset répond par un l'action intéressante initie le public aux mysc' l'arracher à de daigneux, essaye on serraient les rangs, les regards des solqu'elle était, par conséquent, sans armes Durand; l'a PHILIPPE II ET DON CARLOS tères du monde financier; le douzième cha* Tant de dépouilles méprisées, •; arraché. l'entraîne on on dats étincelaient et un officier général pitre contient un tableau de la Bourse et de la Set déjà loin. Ces pâles cadavres cloués L'HISTOIRE. DEVANT du pont. le parapet Corbeille qui restera comme une étude des '">• Faut-il attribuer l'éloignement d'une vers d'une physionomie douce et ferme, les A terre, ces tètes brisées, administratifsarrivent Les trois corps plus fidèles. de cet antre au dix-neuvième cheveux déjà blanchis, et le corps énerTous ces affreux ventres troués •partie des cavaliers à une cause qui ne Rente José Güell y par siècle; les courtiers marrons, les femmes -spél'événement sur le théâtre de la lutte; ils parvien- gique, écoutait l'épée nue les paroles du se rattache en aucun point à La culatrices, tout ce monde grouillant3 dominé (1 vol. pliez C. Lévy) Aboutissent à quelque chose. tradition nent à ramener M. de Masset dans leurs général Bosquet. [dont nous nous occupons ? parle génie financier de quelques Israélites, et ils reprennentleur marche vers s'éveillant, ô mes amis, Car du général Bosquet Nous haute stature La tn'est pas d'accord sur cette question en rangs sont dessinés et peints de main de maître. avons les premiers attiré l'attention Sous le regard de l'aube rose, ,rapportantles circonstances, il sera pos- le district, aù milieu de la populace eh debout sur ses étriers, apparaissait tout sur ce livre seconde édition intéressant; la -~www, LeT)omino rose, par Alexis Bouvier Ce champ plein de morts endormis, délire. entière, et sa tête pleine d'intelligence va paraître nous donnons comme primeur à isible de baser une opinion. On connaît l'imagina* (i vol. chez Dentu) Qui pourraitdire les péripétiesde cette et ses yeux animés par le frémissement le duc de Pendant la nuit, les préparatifs pour lettre préface la lecteurs que talent à bon droit si popu. tion féconde et le Ce charnier de deuil et de gloire de PEscurol, à travers de la guerre, planaient sur ces soldats, nos une scène d'émeute s'accomplissaient retraite sur le pont Grammont vient d'adresser à 1 auteur 'de ce laire de l'auteur d'Auguste Manette et de tant Au souffle pestilentiel, tocsin courroucées le elle le ces historique quand. masses l'aigle. document de Aussi avec la puissance étaient comme verra, les acteurs on mystère d'autres romans qui sont dans les mains de convosans A la fin sert à faire boire roule lacorréze funèbre double point de glas intéressante et vue a un iqués, les rôles étaient distribués. Un sonne son .Un tout petit oiseau du ciel'1, sa voix cessa de se faire entendre, tou- est tous. M. Alexis Bouvier vient de lui donner du succès hométant l'affirmation tranquilles. quelques nous que fournit un pendant dans cette jolie création du Do* baquet ses eaux tes les poitrines se soulevèrent au cri commeannoncé et toucher du voisinage un lumière jetant une comme forme dramati* pour arracher un malheu- formidable de Vive l'Empereur! La co- avons Je voudrais bien pouvoir citer le Lion, les tnino rose, qui est, sous une de sang avec lequel on fit la mise en mes luttent l'histoire. de nouvelle si curieux point ouvrières :de Paris, sur un sauver une popu- lonne s'ébranla et aussitôt, saluant de Rats, le Prussien rnort, et bien d'autres piè- que, l'histoire des petites scène de la mare au milieu de la rue et ` reux au trépas,depour leurs misères c'est asl'infamie. M. de Mas- l'épée, le général Dulac partit à leur tête mais l'espace me manque, et le lecteur de leurs amours et demeilleurs Paris, le 22 juin 1878 'des taches qui souillaient la porte de' la lation entière ces, l'un de ses ouvrages. ici, des mé- pour rejoindre la division du général me saura gré de le renvoyer, pour le reste, à surément .maison Poissac « des sentinelles étaient set voit vingt fois la mortirruption Monsieur La Petite Sœur, par Ernest Daudet sur le Mayran. Sagrandetaille que lui auraient ce livre exquis et par la forme et par le fond. «m™.chez ^postées autour de ce repaire de brigands gères impitoyables font Le principal' mérite Dentu). (i vol., cortège, avec des gestes hideux là, un enviée les chevaliers des âges héroïJe viens d'achever la lecture si insPhilippe Gille. et d'assassins.» chaste d'être de ce livre c'est et de pouvoir être la poitrine ques, s'apercevait encore. Le général tructive et si intéressante de votre livre Quelques personnes furent prévenues couteau de boucher effleure mis dans toutes les mains. M. de Masset plus loin.une baïonnette Bosquet avait déjà parlé à la division du sur "Philippe II et Don Carlos. J'ai rareet comprirent que la vie de M. de Masset de .C'est l'histoire d'une jeune fille que sa foi et de placée quelques lignes est à ;chose de ses dans quelque vie QUIfiZAlHE lu DE LA ment US LIVRES dédaigneux le général Brùnet, Malgré les sentinelies, "était me»acée. ma comme et méconnu, transforment en un amour pur de Ça'ira chanter dire-que vous lui ordonne dois et je saisissant, yeux on d\ns de devait plus général Mayran la mort qui attachent passionnément à une Poissac, la maison et, héroïne et on pénétra curieux (i vol., M. le baron froid et d'un sourire Notes de Masset garde M. son dans dix jours les frapper tous deux. Le avez bien réussi à placer dans la lumière de Boyer de Sainte-Suzanne).par Livre des œuvre de régénération. apres bien des instances, on décida le dédaigneux. A sa droite, de SaintM. général Camou, glorieux soldat du jour, qui est celle de la vérité, cette plus curieux, superbe édition de luxe, imprimée L'action est pathétique et les personnages, vaillant capitaine à prendre des précautions pour maire, le couvre de son corps à des guerres d'Algérie, ce cœur d'or, qui histoire jusqu'ici éclairée par les flamsimples et vrais, la traversent, au milieu des s'éloigner le lendemain. S'échapper Priest, Boyer doit à M. de On publiée à Monaco. et un autre citoyen lui donne le ranimait les plus accablés et dont la mes des bûchers ou les torches de l'In- Samte-Suzanne un grand nombre d'ouvrages péripéties les plus attachantes. 'était possible; mais le capitaine ne vou- gauche, le regret de n'avoir pu retrou- taille semblait aussi appartenir à un au- quisition. «*««. Les récits de Marco Polo (1 vol., chez administratifs. Le nouveau volulait pas fuir. Sortir seul, en plein jour, bras (j'ainom) artistiques et M. Henri Bellanger a mis en son en arrière, le gendarme tre siècle, attendait encore, et ce fut avec Ce qui reste en mon esprit après.cette me qu'il donne au public est certainementun des Dreyfous). au milieu des attroupements menaçants ver les récits les plus curieux de moderne une bar- le langage de l'Afrique crue les tirail- démonstration si serrée et si logique, plus intéressants pour ceux qui savent aimer langage qui, déjà, occupaient les abords de la Durand, infatigable, présentedes assail- leurs algériens furent encouragés à bien c'est ie l'avoue, l'horreur de l'époque le passé. Outre les chapitres sur les acteurs. et Mario Polo, le vénitien, sur la Mongolie, la infranchissable aux flots maison, eût été un acte de folie la mort rière les Romains, les administra- Chine, l'Inde, extraits de son livre des Merveilpuis legénéral en chef du deuxième plus encore peut-être que celle -de le théâtre che\ faire, était inévitable. Afin de concilier les né- lants. Une chose frappe surtout l'esprit en lisant Dans ces alternatives, ou est arrivé au corps laissa passer ces divisions qui, par l'homme car je trouve dans l'ensemble teurs sous l'ancien régime, les tapisseries, tis- les. relations cessités de la prudence et les exigences du manuscrit du treizième siècle, lisse, nous trouvons un ces basse de sées haute la foule moins ou pont; est bout du récit le comdradonnez dont des faits de rapides assauts, allaient conquérir de dignité de M. de Masset, il fut con- pacte, moifis furieuse le district vous inventaire bien précieux, celui du cardinal c'est le peu de différence qui existe entre les la l'appui ou à nouvelle matique modernes' de terrain. Une force surpreuve une Mazarin, source des plus grandes richesses vieux récits et ceux des voyageurs venu que le détachement de Royal-Na- maison d'arrêt ouvrent leurs portes. deux lieues ces: chapitres. que souvent « Les peu- de nos collections et, notamment de celle du sous ces latitudes; on croirait varre serait à cheval de grand matin encore quelques pas. encore quelques humaine les entourait. La victoire s'a- de cette pensée ples ont le chef ou le gouvernement Louvre. Signalons aussi des lettres pleines d'in- écrits d'hier. vançait au devant d'eux. aller au fourrage. Vingt-cinq cava- efforts et M. de Masset est sauvé pour liers sans armes passeraient devant la Lord Dover et les officiers anglais s'in- qu'ils méritent d'avoir. » térêt, signées par Charles Nodier, et la derwwv Le nouvel Opéra de Paris, par Charéchapper Eh laissera-t-on quoi clinèrent devant le drapeau français, et Quand on voit la bassesse et l'im- nière lettre qu'écrivit le général de Beauhar- les Garnier (5e et 6e fascicules, chez Ducher). maison Poissac, prendraient le capitaine Borderie Borderie1. est l'assassin de Nousavons donné, il y a quelques jours, de gagner la Maison du moralité de ces princes qui entou- nais avant de monter sur l'échafaud. Beau et tous hâtèrent dans leurs rangs et l'emmèneraient hors se Ce cri est répété par mille voix. Piquet, d'où l'on découvrait l'ensemble rent le trône leur épouvantable hy- bon livre qui a sa place marquée dans les bi- un extrait de cet instructif et charmant recueil de la ville. En cas de résistance de la mort des travaux et des impressions du grand archide l'action. Cette maison était bâtie-au pocrisie l'emploi sacrilège des choses bliothèques des véritables amateurs. part du peuple, les vingt-cinq cavaliers la fureur du peuple redouble. tecte dans Paris au jour le jour; nous yxevienDes derniers rangs de la foule dé- sommet de la colline, à droite de la de la religion pour servir aux dérèglerestés à cheval dans la caserne devaient vol. (i choisies de Ronsard Œuvres drons dans notre revue bibliographique, en lui ~www>a, crimihonteuses ments l'endroit elle des passions homme subitement Woronzoft, lirante, s'est route à où Cinquante hommes intelliaccourir en armes. C'est le choix ou chez Garnier frères). un empruntant une large citation il est intéresmoines, voit des quand poète élancé, descendre nelles pièces du grand à principales été arrêtés mouvementqui s'engager des commencé n'auraient certainement pas com- gent annonce on ex- sant, outre les travaux de l'Opéra, de connaître par un pour engagerleur sacerdoce traites de son oeuvre toute sa gloire est là; cette les artistes de 'notre époque qu'a employés par une émeute matinale. Ce plan était une résolution implacable il est armé dans le ravin de Loboratornaya qui sé- plices et parjures, des notices, notes et M. Garnier et à,qui il a le bon goût de faire bien conçu Royal-Navarre s'y prêta d'un marteau; il se précipite. Son mou- parait les attaques anglaises en deux dans toutes ces infamies, on se demande belle édition enrichie de Sainte-Beuve, a été revue et leur juste part dans le succès de son œuvre. vement est irrésistible; les flots du peu- parties. Sur'le revers opposé, il avait ce que serait devenu en cet enfer terres- commentaires avec empressement. augmentée par l'érudit M. Louis Molând, à A cinq heures, les trompettes du déta- ple s'écartent ou semblent,le porter; il fallu mettre pied à terre et l'on devait, tre un roi bon et honnête. devons de si beaux travaux littéraires. chement sonnèrent le boute-selle. M. de avance vers le cortége qui emmène M. de malgré l'éloignement, pour se protéger Don Juan d'Autriche vaut-il mieux quiLanous même librairie v,ient de mettre en vente U (/>;>-a;d K-HitNANO UK KUUA*».. Masset fit ses adieux à M. et Mme de Masset. On le laisse passer, on répète des boulets perdus, s'abriter derrière les que Philippe II ? -Et tous ces seigneurs; le 16e volume des Œuvres complètes de VolImprimeur, ras Drouot,H. Poissac. Mme de Poissac était aflaiblie son nom avec eflroi. Par un dernier murailles à hauteur d'appui, couvertes qui le servent ou le trahissent, valent- taire, comprenant l'histoire du Parlement, de Paria.– D.C.\ss;û.n'sc! (Unpi'iiuorUj U.i i-'ijaro) comprends Paris, celu àr Cuarîes XII et celle de l'Empire par l'âge, par les émotions d'une nuit efiort, il a atteint le cortége; il s'appro- de terre. De ce point du reste l'on décou- ils mieux que leur maître? Je quand vous de Russie souï Picrre-le-Grand. En même Imprima Sur lea M-.i.ciiruc.itiïlin.h-i'iaesdo Marubm^Ii â'insomnie et d'angoisses, la populace che, sa main brandit le marteau. le vrait tout le théâtre de la lutte. Une votre indignation d'historien, » La tranquillité publique est en péril nous vous prions, au nom de la patrie en danger, de vous réunir avec nous pour prendre les moyens les plus efficaces et les plus prompts pour rétablir le

'•<

boue.,••

combattre.

Les

n

!•'

<

?.

IV G. :


CE LA BANQUE PARISIENNE

COURRIER '.HEBDOMADAIRE SOCIÉTÉ ANONYME. tonnez-vous au

vaio. Cette provision qui, ainsi que quelques autres, nous est particulière, sera notée par le public et nous vaudra bientôt quelques clients de plus. Mais, nous dira-t-on, c'est de la folie 1 Ne voyez-vous donc point tomber de la montagne ministérielle cette grosse avalanche de rentes 3 0/0 amortissables en 75 ans, avalanche sou0 laquelle seront ensevelies toutes les espérances de hausse et toutes les ressources1 disponibles? Eh bien, non, nous ne voyons pas cet obstacle, nos prévisions restent allègres en dépit de l'émission annoncée par M. Léon Say pour le 12 courant. Nous regrettons même .formellement que la totalité du 3 0/0 amortissable à émettre ne soit pas donnée en une seule fois au public qui le souscrirait 10, 15 ou 20 fois, pour peu qu'il y ait profit, ce qui serait admis. si la Rente nouvelle était livrée à 79 fr. Le ministre des finances veut employer des procédés nouveaux il écoule son stock par fractions; il laisse faire une première fois les agents de change, ce qui n'a pas été sans de graves inconvénients il va recourir à présent aux agents du Trésor, ce qui est plus ration-

Capitaliste. Il coûte

20n\ par an, c'est vrai; mais il vous rapportera bien davantage. Abonnez-vous au Capitaliste. La collection de ce journal, depuis son premier numéro, acquerra une valeur bien supérieure à son prix d'abonnement. PourParce qu'il est le plus complet quoi ? des journaux de cette spécialité se publiant en France et qu'ainsi la collection d'un journal comprenant tous les documents financiers sera fort recherchée. Abonnez-vous au Capitaliste. Vous aiderez, sans qu'il vous en coûte pour ainsi dire rien, les fondateurs de cette œuvre à créer en France un grand journal financier, absolument indépendant. Le cinquième numéro contient, en outre de tous les tableaux, renseignements, listes de tirages et autres documents déjà cités dans les précédents Cmurriers un article de M. G. de Molinari, intitulé la Swabondance des Capitaux et l'insuffisance des Placements une étude sur le budget de la Ville de Paris pour 1879; le jugement du tribunal civil de la Seine dans l'instance des obligataires contre les administrateurs de la Vendée des informationstout à fait inédites sur le monstrueux conflit du Crédit foncier un peu de polémique avec la Liberté au sujet du 3 0/0 amortissable, etc., etc. Ceux de nos lecteurs qui hésiteraient pneore à souscrire un abonnement sont pi&és, tout au moins, délire le cinquième numéro; il coûte 40 centimes et se vend dans tous les kiosques, ainsi que dans nos bureaux.

que sont disparus ceux dont on se préoccu-

tribut proportionnel aux circonstances et aux

rapproche ainsi

si bonne débitrice, si loyale dans l'exécution de ses engagements, si féconde en ressources, que les capitalistes n'hésiteront pas à fournir à l'Etat, sous toutes les formes, bonnes ou mauvaises, les millions dont il a besoin. M. Léon Say fixera-t-il un prix raisonnable pour les 75 millions demandés pour le 12 courant; nous dirons alors à notre clientèle de sousorire, et la plume légère n'aura pas été enlevée par. le vent avec plus de facilité que cetta minuscule opération de trésorerie. C'est une erreur de penser que la création du nouveau fonds, dans les proportions édictées par les Chambres, puisse alourdir notre marché. Il a été réalisé depuis une semaine des rentes 5 0/0 pour un capital présentement disponible, ayant une importance suffisante pour absorber la totalité des rentes amortissables, si le gouvernementconsent à les délivrer, non plus à des prix léonins comme 86 et 87 fr., mais à un taux avantageux comme 79. Sache le ministre des finances prendre de bonne mesures, donner confiance aux banquiers, aux spéculateurs et aux rentiers, vous verrez alors de quelles améliorations importantes est susceptible le crédit de la France! Le 5 0/0 resterait stationnaire aux environs de 106 à 107 francs, oomme un bon fonds qai s'apprête à mourir et à disparaître avec le souvenir de nos désastres. Les deux types 3 0/0, le perpétuel et l'amortiàsable, s'élèveraient doucement avec noblesse dans les sphères où gravitent les consolidés anglais, conservant entre eux une distance de 3 à 5 francs, représentant la valeur de la prime d'amortissement. »

;\$u.'est-ce à dire ? La politique est au plus |;rand calme; à l'extérieur il n'est guère de bouillonnement, sans importance du reste, qu'en Bosnie et en Herzégovine à l'intérieur on se croirait à l'âge d'or, tant la France est en fête et tant y semble régner l'harmonie. Et pendant ce temps, les Rentes françaises baissent 1 le crédit de l'Etat, loin de progresser, subit une légère atteinte 1 Sachons d'abord reconnaître que ce qui se passe n'a jamais manqué de se produire. Avant la paix on escomptait sa conclusion, et après le fait accompli la réaction est venue parce que, dans notre pauvre humanité, on aperçoit sans cesse de nouveaux points noirs aussitôt

cours 1 En général, il est tout naturel que les divers types de la Rente française paient un

se

L'article de notre dernier Courrier in-

titulé

SIJ'ÉTAIS GOUVERNEMENT nous a

valu bon nombre de lettres d'adhésion.

1

-So ««.

utile. De là, naît l'aigreur, l'expression de sentiments de dépit et une argumentation peu judicieuse. Notre opinion personnelle n'est pas conforme à celle «lu gros client que nous avons mis en scène. Nul n'est censé ignorer la loi} est un axiome de droit que le ministre des finances est pleinement autorisé à revendiquer. Armé de l'article 1911 du Code civil, le gouvernement offrira aux détenteurs de rentes 5 0/0 le remboursement'au pair ou la conversion lorsque l'heure semblera propice. Et l'heure ne tardera pas -à être pro-

•«.x3

q0/0

::*?

0/0 0/0. g o/o

::«: ..55

clôture.

Cpt7635

o/o Oi05 Y; ift •• 50 50 4'1/2

amodie cpt en 75 nns O en 75ans liq

5

u~' I ..1.BouRSE R(||||)S|? 9n Aoilt ,ln J Aou'l »-a. B0Ulfôl! du

1 P,'écéll./ Demierl 3«i Premier De.,lierl Piécéil. premier/

1 BIIURSE iniît ItfililiSK da JndBQ 9» Août liOUJlûJS AOUI

80 59

80

cura, cours. Jjg" -Sa™ô

'o • • K

M

«OS 45 cpt, 99 cpt>

50

50 80 50

\03. U»

cPt.ioJao4s iio» ')9

UOiîJ/2 110 S5 85

cpt 500

Jîltg. DU trésor-

509

7VV

'

^:i::&râWS85 r. lîq

.0 .î

500C, mars-sept.

101

500

50

t

<

c

d- 500 "1875, 0/0, remb.il cpt fr.,4 avril-octob.lf<l

fr., aVfll-oetob. ept

:1' d« 1876,4 0/0,remb.à cpt fr., avril-octob. lia 500

95

EGYCTIF,N Tmrt!(vice-roi). 7 n'S

1 /8 1/8

C(>«'-«-

tée en vue de l'utilité générale, du développement de la culture, de la fertilisation1 de toute une région et non pas en vue de spéculationsqui portentsi souvent atteinte aux plus belles, aux plus utiles entreprises. En achetant les obligations du Can-alde » dire de vendre mes fonds turcs et d'en em- la Bourne aux prix actuels, nos clients »ployer le montant en achats d'actions de la pourront se dire qu'ils sont intéressés à bonne œuvre mais ils peuvent être » Banque ottomane? » A cette question, voici notre réponse l'ac- une assurés surtout qu'ils auront fait un sotion de la Banque Ottomane a considérable- lide placement. ment monté; elle était à 3 15 fr. le 25 avril 1877, soit à débourser

15

500

ville MAiisiJixn cpt cpt VILI.E nu HE MAR~I',II.LI-.

|

i

· .150.

L

14 1(,

£

15/16

tf

h,¡ 17 3/.8 (•

» £H^:

20

ITALIEN

W

J

•••

530

kmp RmiLm%875

eût

emp.uoummm 187a 5 0I0

1875,(,

g luM"£r5

,•••

6150 50 cpt bl U?

83

25

61 bl

si"

W

5 .8 .2 .2

50 50 50

banque DE fkakce, cpt janvier-juillet. cpt banque DE paris Uq act.500f., t comptoir d'iîscompie cpt

3110

1125

Uq^lK1 Ub2 50 «S5

"crédit act.

500

liq f. lib. cpt

agricole

.3 .5 .2

75

72J

750

«15 375

500

725

820

810 25 5

3110

6S5 685

4;. 7 670

c-c.act.500f.125p. liq j 662 50 2 50 société financière., cpt 47J 75 .2 50 act. 500 fr. 250 fr.p. hq 472 50

i

50

470 471 25 493 75 491 ïb

1

jig

1B69

rt 3Y£=

cpt ept cpt

915

CHEMINS DE FER DONE-auuLMA,a.500f.cpt 59S r. à 600 f., 60/0 gar. \ii\ 577 50

MO

812 50 816 25

janvier-juillet Nonu janvier-juillet

5,8 75

680

5

670

100. Sî»-

100

10150

485 25

à" K SCommunales. 10".

M^^

-,<

455

4!>4 OU, 50 (JU 50

t

<j0,,0 110

s5 ii» =f Fouciè.l877,400f. 378. 378.. 82 1/. 2 ..« Communal- 5 0/0 312.. 310 85 1/2 E0 g'Comm.40/0 1875. 1~915.

ni•• .1.. ••

to^ 'x.œo' '

33250

3J2 25

5 OJO 6à0, 5.5.. £^$0 r,

560..

50 50 Charentes Charcntes3 3

5

25

595

0/0

T>

3715D 3,6 g,

597 50

550

Est

0/0 85..

8450 50 3.

3Ô9 355 Médoc 550 Bons 3 0/0

UW ™.

Lyon50/Or.i2SO. 1160

359..

Lyon 1855

Lyon

(fusion)

352 50

1300

5150.Nord 0/0 ..Midi Nord-Est

828 75 1367 828

491 40l

50 3^25

Victor-Kmmanuel

1 .1 .2 .2.

3

352 50 355 50

357 250

(020 350.. 350 358 35950

1015

30/0 1105

0/fl r.1250 338

75 Orléans 4 Grand-Cectrat 50

338

357 354

OriéansàChàlons.. l«émissiou cpt 265 avril-octobre 1180 2'émission. émission ïli Orléans à Rquèn oukst. avril-octobre 740 r. cpt • !36ï

Uq hord-est act. capit.. cpt cpt liq

.125 nord dk l'Espagne., cpt

1 25

828 75 822 50

hq

• autkichixh 2 50 janvier-juillet Hq 3 75mai-novembre. lombard. cpt hq

457 50 4W 50

100, lo0?::

Ve^ 3

.1,. « Iî

6*

hq cpt t!63 75 t370

Qiu.j>ANS

2 50

675 25

47125 470

midi

3 75

'O.

RouOl~!x.oo" 49..48. 48. |g •; Wa ;^60 282 5P 50 ~IO!'cnee dei. a OjO.. 28~ .1 :2(aOO .fI'. 4 U~O. gî 50_.5 ï5 g 7^J 101 508 100.,

Si' w" Tir 25 n 372 50 S7. ,0 3îf

3l 50

1182 50

330

7<î7 50

557 588 108 168 282 439 430

50 75 75 75 50

1180

•• 1177 50 330 765

570 567 10 167 50 1S7 50 230 430

1182 50 1177 50

330

762 50

567 50 566 25 165

167 50 283 75 427 50

265

125

5 50

358 356

236 25 2J5

227 50

Ouest 5 0/0

1259

3 O/tT

140

.3

2â5 5

holl.

-2 LA

500 440

cpt transatlantique.. act.SOOfr lib hq

1">

510

• .].

CANAL DE

SUEZ.

cpt

510

753 75

500

200

poup.GÉNÉu.UESUAUx

hq 74875 cpt 637 50

510

2 50

10

75250

63")

565 563 75

fives-lille -cpl| 680

15

2 50

751 25

ceéo.fonx.d'autrich cpt .î-50 .125. .1 act.300fr..OOfr.p.hq¡ act fr. fr.p. hq' ~63 'a 5'> cpt:1485 25

5

"2 15

.625.. > délégations liq! 6.Î7 50 1 6?7 50 .1 25

880

p.

cpt

507 50

5t>5

j

630

637 59

G37

50

567 50 565

680

3 75

..115

GAZM BORDEAUX. cpt

640..

470..

JOUltNA!, BGARO, cpt journal ¡,¡., i.e itgaro. télégraphe nu NbKD cpt lits militaires. cpt

.23.. 2

.12»

1205

900 224 50 115

630 535

6D5 180

340 18250

630

540

187 50

330 182 50 203 75

200 470.. 470 1205 950 900..

224 50 130

1190

13

512

lisp.

Romains

act. privil

Pampelune à Sarag

SaraRosse

305 270

302 75 519

C'Parisiennedugaz. Gaz de Bordeaux £00 •• C Madrilène (Gaz).. 470 Hailes-Naules 20

Kaux (O générale)

Messageries..

130

3 75 59

50

500

Saint-Louis-iiu-Hliône 15 act. Constructions de la Villette. 9act. Messageries parisiennes. 12

act.

act. Transports parisiens

libérées Maine

act Tabacs français act. Corderies du act. Arles à Saint-Louis-du-Rhône avec parts de 8 Lyonnais industrielle du Gaz Compagnie 7 act. Collo de 7 act. Mines 10 act. Mines de Pontgibaud. 23 act. Mines de Bielelte privilégiées. 8 16

»

o

152 50 375 • 40 »

560 485 600 • 210 350» »

»

»

460 »

285 act. Petit terrain. 550 390 libérées 275 740

Journal libérées;.

lOpartsiVouvertM 20 parts Tarentaise (1,000 fr.) 43 parts de la Samaritaine 2 act Jardin 50 bons Halles Marches de Naples

d'acclimatation.

»

»

» » »

260 265 »

»

350 »

75

180

» »

17 50

P.-L-M 205 260 200 Tarn-et-Garonne 190 150

obi. Entrepôts libres t5 obi. Constructions de la VilleUe. 9obl. Forges de la 11 obi. 12 obi. Eloctro métallurgique d'Autouil 6 obi. Carrières â pierres lithograDliiq. 10 obi, ViUagutierreï

Seine

10

»

» »

»

» 165 120» »

II y a acheteur da 20 act. Abeille 10 5 50

act. Globe

(grêle). (incendie). 460

260»

act. Confiance (vie) act. Graissessac à 10 act. Sardes 10 act. Lichtervolde 20 acl. Omnibus de 20 act. Forges

act.

18

Communay

10 100

519

470..

21

511 25 50 106 50 503 50

l'Oise Pampelune. de*

Liverdun

bons des Pyrénées obt. Don Miguel

série). Mexicaines

20<i

obi Forges de

10 50 10 » 1

ohl. Ville do Palerme obi. Croisic à St-\azaire obi. Frameries

50 obi.

1

obi.

35

Ports de

sent pas seulement des avantages affec. tés aux obligations, dont l'intérêt et l'amortissementsont garantis par le Trésor français; elles participeront,enoutre

aux bénéfices de l'exploitation. Les actions Bone Guelma nouvelles sont fort en retard. Elles ne se négocient qu'à 550 francs. C'est une occasion propice pour employer fructueusement des capitaux disponibles. HIRONDELLES PARISIENNES

Liverdun (2«

;i Chimay Marseille.

12

Les bateaux sur la Seine font de merveilleuses recettes. C'est bien le mode de transport lo plus agréable, le plus rapide et un des moins dispendieux pour se rendre à l'Exposition. Que fera la Société des Hirondelles parisiennes de sa brillante récolte? Formera-telle de grosses réserves ? Distribuera-t-elle un dividendeimportant à ses actionnaires ? Amortira-t-elle par anticipation à 600 francs une Nous n'en sapartie do ses obligations ? vons rien, absolument rien. Nous n'avons même aucune idée sur la valeur qu'on peut attribuer aux actions de cette Compagnie. D'aucuns prétendent qu'elles valent plus que le pair et sont même destinées à doubler de valeur; d'autres soutiennent une thèse diamétralement opposée. Qui a tort ? Qui a raison ? Peu nous importe; puisque nous ne voulons nous occuper ici que des obligations. Celles-là constituent un placement de premier ordre; la garantie est parfaite; les produits de l'exploitation, même dans les années les plus mauvaises, ont sufli et suffiront toujours à faire honneur au régulier service des intérêts et amortissement des 3,250 obligations existantes. Do convention expresse aucune obligation nouvelle ne peut être émise tant que les obligations en circulation n'auront pas été intégralement remboursées. Le revenu est de 30 fr. par an; le prix de remboursement est de 600 fr. A 450, l'obligation des Hirondelles-Parisiennes rapporte encore plus de 8 0/0. Lorsqu'un titre présente de pareilles assurances de solidité, il ne se capitalise pas à 8 0/0, mais bien à 4 1/2 0/0. Nous sommes donc très modérés et très prudents, en assignant, à courte échéance. le prix de 500 fr. aux obligations des Hirondellcs-Pari-

siennes.

On a successivement coté depuis quinze 425 430 432 50 jours 415 420 435 fr. Dans la quinzaine qui va suivre, on co445 450 tera, c'est notre conviction, 440 470 fr. les cours s'ache465 455 460 minant ainsi vers ce prix minimum de 500 fr. auquel l'obligation des Hirondelles-Parmennes sera encore à très bon marché.

DIVERS

96 millions '2» Les comptes de

chèques ont fléchi do 89 millions à 77 millions; 3° Les comptes courants et comptes d'ordre sont également en diminution ils sont desoendus de 6,889,000 francs à 5,985,000 francs.

Crédit Mobilier français. -On négociait, il y a une semaine, les actions de cette Compagnie à 463 75; elles restent à 457 50. Il nous semble absolument impossible que ces filtres se maintiennent longtemps à d'aussi bas prix. Le dernier bilan, publié par la Compagnie, indique une situation qui justifierait amplement le cours de 500 fr. n'est'd'ailleurs pas admissible que les administrateurs actuels aient évalue à un prix trop élevé un actif qu'ils ont mission de gérer et de faire fructifier. Ils l'ont estimé au prix de 32 millions. Donc, les 64,000 actions nouvelles valent au moins 500 fr. chacuno. Le cours actuel est le produit d'une erreur qui ne tardera pas à être réparée.

I

Société financière.

Les actions de cette Compagnie donnent lieu à de nombreu» ses demandes. Elles se négociaient,la semaine passée, à 467 50 elles clôturent à 470 fr. Le pair de 500 fr. nous paraît rationnel sur ces titres. Le conseil d'administrationde cette Compagnie, qui unit l'activité à la prudence, entreprend des affaires sérieuses, productives' et heureusement combinées. A peine en a-t-on vu éclore une, que l'on aperçoit le germe d'une autre. C'est ainsi que la Société fi,nan-<, cière vient de participer a la fondation de la

Cenapagnie parisiennedes vidanges et engrais; à l'Emprunt brésilien, à Londres, à une cpnceâsion de Chemin de fer en Portugal, obte-' i nue aveo une riche subvention, Nommez donc beaucoup d'autres établissements déployant^ le même esprit d'entre-

prise

Nos institutions de crédit ne sont pas nombreuses à Paris; mais les bonnes affaires

qu'elles patronnentsont bien moins nombreuses encore.

Compagnie générale des ~mnlbu8 de Paris. Les recettes de cette Compa-

gnie sont en progression constante. Celles de la trente-et-unlèmo semaine de 1878 se sont élevées à 717,743 fr. 25 c., en augmentation do 200,905 fr. sur la semaine correspondante de Les Tramways fournissent 151 fr. 32 par voiture et les Voies ferrées 154 fr. 11. Le produit moyen, par journée do voiture, monte à 107 fr. 25. Depuis le 1er janvier jusqu'au 5 août 1878, les recettes se chiffrent par 18,818,872 fr. 80. Augmentation sur les produits de la période correspondante de 187Î 2,989,206. Les actions des Omnibus sont à 1,190, lesi actions de jouissance à 640 et les obligations, M à 5*1 25.

1877,

'• -

.

Sucettesdes Chemins de fer françals. Le bulletin comparatif des recettes

constate une amélioration considérable et heureusement persistante. Non, les produits ne sont pas à leur apogée, T; quoiqu'ils aient atteint une puissante élevation. La France est riche, son sol fertile, ses habitants sont industrieux, ses ouvriers actifs. Le trafic de nos chemins de fer ira long. temps encore en progressant. Le Lyon-Méditerranée encaisse 6,049,202 fr. Augmentation 684,308 fr. Le produit kilométrique do son ancien réseau, amélioré de 9 88 0/0, monte de 1,206 fr. à 1,325 fr.; celui de son nouveau réseau est on progression de 21 52 0/0. La ligne du Rhône au Mont-Cenis

voit son produit s'améliorerde 4 97 0/0 par kilomètre et monter do 771 fr. à 810 fr. Il y a huit jours, les actions Lyon-Méditerrance se négociaient à 1,080 fr.; elles sont au même prix. Les recettes du Nord sont de 2,721,115 fr. Accroissement 332,461 fr. Le premier réseau progresse de 14 26 0/0, et le produit par kilomètre monte de 1,566 fr. à 1,789 fr. Ltlle à Valencienncs s'améliore do 8 89 0/0, le No7'd-Est de 6 64 0/0, et Lille à Bélhunede 12 03 0/0. .On négociait, la semaine dernière, les actions du Nord à 1,366 25; elles restent 1367 50.

L'Ouest a encaissé 2,447,043 fr. Augmentation 370,659 fr. Le produit kilométrique de son ancien réseau s'améliore de 18 73 0/0, et progresse de 1,605 fr. à 1,906 fr. Celui de son nouveau réseau se bonifie de 8 59 0/0. L'action do l'Ouest valait, il y a huit jours, 763 75; elle vaut maintenant 762 50.

recettes de l'Orléans montent à..2,869, 443 francs. Amélioration 278,337 franco. Le produit par kilomètre du premier réseau, bonifié de 12 75 0/0, monte de 908 francs à 1,024 fr. On cotait, la semaine passée, les actions de l'Orléans à 1,175; elles clôturent à 1,177 50. L'Est encaisse 2,171,489 francs. Accroisse283,733 francs. La recette kilomément trique de son ancien réseau, améliorée de 10 560/0, monte do 1,544 francs à 1.707 francs. L'action de l'Est, cotée il y a huit jours à 685 fr., est demandée à 690. Les recettes du Midi s'élèvent à 1,378,055 francs. Augmentation de 99,127 fr. Son premier réseau est en amélioration de 8.59 0/0 et le produit par kilomètre progresse de 1,060 fr. à 1,151 fr. Les prix des actions du Midi varient entre 825 et 830 fr. Les

»

Béziers. 50 à Fumes 400 Londres d'Alfortville 25040

5flO

1P5

35» 50

515 ~15.. 515

act. Médopathique

224 302 75

270

511 I~Omnibus. OIUIU,!l15. Société Immobilière '.07 222 50 j ïrausutlautiilues..J J 9TO 960..

46 1

2 act. Société française financière. 10 act. Carrières 5,000 réaux Hons 10 bons Forges de 25 bons G française desTravaux publ.

30!

'95 224

10

20

» »

(vie) t ~50

act. Urbaine (vio)libérées de 200 fr. act. Caisse Paternelle act. Librairie catholique

5 25

»

Crédit viager libérées de 125 fr.

385.. 475..

210 242 75

Portugais. Romains.

790 80 3 act Aigle (incendie). 4.400 10 act. Solcil{vie) 790 » Soleil (incendie) 7 act. 6 650 act. Abeille (incendie)

6

25 act.

354

Perpignan-Prades.. 125

• 6tO.(,5. t 665 995

messageriesmaMt.. cpt G3Ï 50 VOITURES pu PARIS.. cpt 541) c° madrilène (Gaz).. cpt 675 o« uns TitAMWAYS(N.) cpt 185 Ogén. fr.de ïramw. cpt c« mes tramways (S.) cpt 330 crkd. uob., act. anc. cpt 18259 s.-coxiptoik untrepr cpt 200

omnihus

75

300

15 75.1 755 c*d,eiC .cp cpt 56a. it5 15

MABAS.GËNËE.pARta. cp1 460

act. liber. hq comp. immobilière cpt act. 500 fr. lib. hq

2

janvier

n y a vendeur de

350

'351

Tramw.-N.Paris tài I 25 C«gén. fr.Tramw.. 381". ?5 50 ïramw.-S.Paris. 477 50

493 75 société générale, cnf i 4U5 Picardie et Flandre. 255 9 50 portugais cpt 492 50' hq act. 500 fr. 250 fr.p. liq 4a2 50 Treport V.2 ba.nq.franco-é(-,ypt. cpt 560 5liO 5R0 cpt 73 75 74 50 75 Lombardes 75 romains 242 1 25 saragosse cpt 371 25 371 25 370 25 act. 500 fr. 250 fr.p. hq 5R0 nouvelles 243 248 25 janvier-juillet 255 hq 371 25 371 25 cpt Bons Lombards 77 2; 370 bakq. i'RAnco BAi)Ajoz(Giud-Réal à) cpt 292 50 288 75 287 50 act. 500 fr. 250 fr.p. hq 1878 50 512 75 act. 500 fr., t. hq Autrichiens 75 damqtjf. pranho-ital. cpti 35:1 75 350.. 3jO 345 347 > act. 500 fr. 250 fr.p. hq. 353 75 2 327 329 nouveaux ACTIONS DIVERSES Badajoz obi. hyp .5 452 50 4;3 75 banque ottomank. cpt; SUS 25 517 50 Mt 25act. 500 fr. 250 fr.p. lin! 516 25 522,50 521 25 .5 OValery,1878,liO/0. 493-75 49375 DOCKS de Marseille, ept tO7 50 CM 50 687 50 7 50 515 515.. 125 5D Can.laliourne.5 0/0. 270 · 27125 50 crédit mcb. espags. cpt! 61)0 W0 690 act. 500 f. tout payé liq 690 50 allumettes 312 50 312 50 301 315 Cordoue-Séville i 300 870 865 20 1330 1320 foncière (assur.) cpt. 865 ^parisienne du gaz cpt u<0 Priorité N. 307 H07 889 act.500ft\, 125p. hql 875 .5 gaz de Marseille. cpt 700 à revenu var.. 2dO 50 282 1 50 • 25

Vendredi 9 août 181$

Ann.ducsparlEtat.

.1. ..2 100.G.

Actions nouvelles opt 551 25 550 250 fr. payés 551 25 60 cpt 60 cuarentiss 687 50 690 cpt 690 mai-novembre. hq R8G 25 1078 75 1U80 cptIOSO mai-novembre. hq 10S0 1P3I 25 1080

25

iC

722 50

670

.1

035

fr. 250 fr.p. hq crédit industriel, cpt 670 act. 500 fr. 125 fr.p. liq ii8l 25 crédit LYONNAIS cpt 672 5U 673 75 act. 500 fr. 250 fr.p. hq t:75 M80 4j7 50 crédit mobilier, act. cpt 455 act.

• hq! 460 nouv.,5Q0fr.,t. 2dépôts 50 (Société de) etp.cptj 60

••

o».«u«_eb40/0

"ni

est 4v5 525 LYONcpt 682 50

act. 500 fr. 200 fr.p. liq crédit foncier cpt SU 50 75 act. 500 £r. 250 fr.p. hq ALC9IttEnTa(Société) cpt

;•

38. 25 .2J |g 50

381 25

BOURSE DES VALEURS NON COTEES

OBLIGATIONS «di i«.t,auC

·0

"20 14 9)' 14 8j

capital versé est de quatre millions do francs. Il existait à Paris sept sociétésde vidanges; il n'y en a plus que deux celle de la Compagnie Lesage, et la Compagnie Parisienne

clôture, j cour»

omm.~ 1 490 50 49D • Soc.l.yp.,Etats-Ums «n'" cpt ÙtV" 1•• • Algérien r. 500 fr. 515.. 51625 5 U fin' M r- 150 fr- l35 il Ri" ••• 134 3 Crédit foncier russe. 37fi • • 25 372 M V, ?0 •Suez 89 «860 5 560.. ?»5 5*:0 91 ÎS73 1869 ont $" c»t Suez, 141.. 85 •• -l bonsdecoup BonsSuez 8U 50 MO 25 g5 ss 1873 cpt 8" B5 8i 75m • îl'i 81 «i 2â Suez, bons de coap ont Si" 83 50 86 25 cpt SI. 81. 81- 25 lione-Guelma liber 1f20J0

Aujourd'hui, les six sociétés sont fusionnées. La Compagnie parisienne les englobant toutes, aura sans doute la facilité de réaliser autant de 'bénéfices que la société Lesage, puisqu'elle exploite une quantité de matières supérieure. On lui a également accordé l'autorissetion d'établir hors Paris, près de la Seine, un dépotoir et une usine pour la transformation des matières, et celle de les y transporter par bateaux jouissant des mêmes points d'atterrissement que la Compagnie Lesago avait obtenus sur le parcours de la Seine. Les actions de la Compagnie Lesage, au nombre de 24,402, avaient été primitivement de 500 fr. Partiellement remboursées de 275 f., elles ne représententplus que 225 fr. et se négocient à 700 fr. Les bénéfices de chacun des deux derniers exercices, 1876 et 1877, ont été de quinze cent mille francs. Le capital à rémunérer par la Compagnie Parisienne est moindre; son exploitation est plus importante. Le traitement des matières iécales en engrais et en ammoniaque produira un bénéfice d'au moins 2 fr. 50 par mètre cube, soit une somme de 800,000 fr., sans compter les autres revenus de l'exploitation. La Compagnie Parisienne n'en est encore qu'à ses débuts; quand son fonctionnement sera complet, elle pourra distribuer des dividendes importants, si la gestion est on tous points satisfaisante. Rien d'étonnant à ce que ces titres se négocient avec 180 fr. do prime. On prévoit des cours supérieurs.

VIDANGES ET ENGRAIS

Le capital nominal de cette Compagnie est de huit millions, divisé en 16,000 actions. Le

«s Annuités àéparf-10» •• "150 10~ 50 tojkSO II)~O AmJens.

g «y* •&".ft: iv 50 5 OJD.cpt 7Il 50 14 70 Jhfo'la V-

n/0*Ï ,r • • • « e.0'0) 512.. •· 7j LK~rr 75 513.. 51; w emfk. fohtific. 18b4 380.. pl,Ri0/nisfi7 :18125 379. 381 25 on,aussES40JD1867 1 25 5H

W 75

J57

C° PARISIENNE DE

Preced.l cldture.DDernier ernicr 1

Aoüt », »n9 Août

co

93

5U

janvier-juillet.

.». ,•••;

M50™•

ACTIONS S

i

9

Dern.. Deru.j SoiI.~..1 g •§«; !» cours.

l111. n;"•6v.. fg: -j^ .,u. p 77. 8. »' 515 l ~57

ilq t r,,f/fl S cpt •• •«;»“ l/ï mssii, o 0/0 cptbi 1870. hq 85.. 4 tuTisikn o/ft obi cpt -"n •• !s'^ in.'llVt n/n et la ïi 3" 7nhJOtt cS 85

••

1877,30/0,r.à400f. liq 376 25

par titre; elle est aufr., soit à débourser 270 fr. 65 fr.

jourd'hui à 520 par titre; la différence est énorme. Cependant l'arbitrage présente quelques chances de succès, et les créanciers du gouvernement Ottoman ont couru de telles aventures, qu'ils peuvent bien encore se résoudreà celle-là. Faire une lessive, sortir à tout jamais de ces valeurs dangereuses, tel est peut-être le meilleur parti à prendre. Comme subsidiaire, nous admettons qu'on tente l'arbitrage dont 1 il vient d'être parlé.

t.15 .2ACTtONS CHEMtNS DE FEH 50 ••• liq .75 50 p.

.1

:!:

Créer enfin sar son parcours, où se rencontrent des chutes naturelles importantes et nombreuses qui peuvent etre utilisées sans distraire Peau de l'arrosage, des forces motrices pour l'industrie. 1 Le canal principal, d'une longueurde 51 kilomètres, prend naissance dans la Borirne, à Pont-en-Royans. Il se déverse dans le Rhône par des canaux secondaires. La loi du 21 mai 1874 a accordé au canal de la Bourne une subvention de l'Etat montant à 2 millions 900,000 fr. De plus, le recouvrement des redevances peut être opéré par les percepteurs des contributions directes et autres agents du Trésor, sur rôles rendus exécutoires par les préfets les redevances sont, de ce chef, assimilées aux impôts. Le capital-actions est de deux millions de francs entièrement versés, sans majoration, sans apport, sans parts de fondateursni avantage d'aucune sorte. Ces actions sont bien inscrites à la cote officielle mais elles se négocient rarement à la Bourse de Paris, parce qu'elles sont définitivement classées dans les portefeuilles des rentiers de la Drôme. Quant aux obligations, elles sont au nombre de 13,333, dont 2,333 ont été souscrites par les soins du conseil d'administration, et 1 1,000 émises par l'intermédiaire de la Société des Dépôts et de

cette dernière ayant été constituée par la fuAu lî* août, on a établi les cours do comdes Compagnies six sion pensation à 77 fr. sur le 3 0/0, à 83 sur le 3 0/0 Paris et Cie, amortissable et à 112 60 sur le 5 0/0. Chevron et Cie, On a encore fléchi dans la dernière huiLa Compagniebarométrique taine le 3 0/0 est a 76 60, le 3 0/0 amortissable La CompagnieDauvilliers, à 80 55 et le 5 0/0 à 11097. La CompagnieDelrue, Les offres doivent être considérables au La CompagnieTernois. oomptant, tout particulièrement sur le 5 0/0, qui est tombé La sooiété Lesage (ancienne compagnie Ri- jeudi, jusqu'à un moment, dans la Bourse du 109 80. cher) exploite environ la moitié de la vidange de Paris, soit 350,000 mètres cubes par an; Nous connaissons aujourd'hui les achats et les six autres compagnies,aujourd'hui fusion- ventes de Rentes effectués pour le compte des nées, exploitaient ensemble 360,000 mètres départements pendant le mois de juin. Il été cubes. acheté durant ce mois 290,383 francs de 3a 0/0, La compagnie Lesage avait, depuis plu- 42,285 francs de Rente 4 1/2 0/0 et 376,661 fr., sieurs années, transformé son industrie. Elle de 5 0/0. Par contre il a été vendu 567,983 fr., ne s'est plus bornée à la simpleextraction des de 3 0/0,74,828 fr., de 4 1/2 0/0 et 1,429,230 fr., matières; elle avait obtenu l'autorisation de de 5 0/0. Le total des ventes a monté, en caconstruire hors Paris, sur le bord de la Seine, pitaux, à 47,103,998 fr., et celui des achats à des usines pour le traitementde ces matières, 18,300,050fr., seulement. c'est-à-dire leur transformation en sulfate Ces réalisations ont augmenté depuis dans d'ammoniaque et en engrais il lui avait été une très forte proportion. accordé, en outre, la faculté de transporter les matières de vidanges, deTaris aux usines, au moyen de bateaux naviguant sur la Seine. Société de Dépôts et de Comptes» Les autres Compagnies, à capital et à Courants. Les actions de cette compamoyens d'actions plus restreints, s'étaient gnie se sont négociées toute la semaine entre contentéesdes bénéfices que procurait l'extrac- 667 50 et 670 francs; elles restent à dernier ce tion des matières de vidanges. Elles n'utilicours. saient pas ces matières et les transportaient Le bilan de cette société 31 juillet, au comseulement au dépotoir de la Villette et à paré à celui du 30 juin, établit les variations Bondy, par traction de chevaux, et suppor- suivantes taient des frais d'exploitation considérables à 1° Le portefeuille a baissé de 103 millions à Cause de l'éloignement des déversoirs.

S'il ne faut pas achetèr des fonds turcs, peut-on au moins acheter des actions de la Banque Ottomane? Tout d'abord il nous importe de donner à notre clientèle un conseil très net, très précis, celui de ne pas vendre à découvertdes actions Comptes- Courants Ues titres, remboursablesà 300 iranes de la Banque Ottomane. Un clan de spéculateurs hardis et puissants s'est formé;, gare à en cinquante ans, rapportent 15 francs ceux qui vendraient sans titres; on les étran- nets, la Compagnie ayant pris à sa charge glerait comme on n'étrangle que dans l'Inde. l'impôt de 3 0/0 sur le revenu des valeurs Si l'on va au fond des choses, on reconnaît mobilières. d'une part que la Banque Ottomane est en siLes coupons sont payables à Paris et à tuation de réaliser, non sans de grands risques, Valence le 15 avril et le 15 octobre des profits considérables dans ses rapports L'intérêt et l'amortissement des oblid'affaires avec le Gouvernement turc et la place de Constantinople; d'autre part, il faut gations reposent sur les revenus qui sont bien se dire que, créancière de quatre-vingt garantis par le sol lui-même et par l'en. dix millions de la Turquie, la Banque Otto- treprise ayant coûte environ 8 millions mane est à cet égard dans une situation que de francs. BONE-GUELMA Les revenus nets et annuels du canal ne lui envieraient pas la plupart des capitalistes. Votre fortune serait de quatre-vingt- sont de 380,000 fr. dix millions; vous auriez placé tous vos œufs Le service d'intérêt et d'amortissement dans ce panier qui a nom la Sublime-Porte; des obligationsn'exigeannuellement Les actions Bone-Guelma ont été négoque jouiriez-vous de la sérénité des hommes riciées entre 590 et 600 francs elles resches ? Seriez-vous bien certains de posséder 219,000 fr. La garantie affectée aux obligations est tent à 597 50. réellement une grosse fortune? Nous conseillons à nos lecteurs qui La spéculation pourra faire des actions de donc surabondante. la Banque Ottomane une de ces valeurs à Les obligations du Canal de la Bourne se possèdent de ces titres de ne pas les reagrandes cascades, valeurs de jeu, valeurs fé- négocient entre 270 et 275 fr. Quatre mois liser. Ce sont de véritables obligations, condes en ruines, mais donnant par contre de du coupon semestriel sont déjà acquis dont l'intérêt et le remboursement sont gros profits à quelques-uns. aux acheteurs actuels, qui retireront de garantis par PEtat. Les obligations ne Faire des actions de la Banque ottomane leur placement intérêt annuel de plus rapportent que 4, 4 1/4 et 4 1/2 0/0 les une valeur de placement que des gons sérieux de 5 1/2 0/0, un tenir compte d'une actions Bone-Guelma, dotées de la même sans achètent, que le père de famille adopte pour garantie, fournissent encore un revenu l'emploi de ses économies ou des capitaux prime d'amortissement de 25 à 30 fr. L'oeuvre du Carial de la Bourne a été de 5 0/0. péniblement amassés, on n'y parviendra jaMais les actions Bone-Guelma ne jouismais, jamais. conçue, entreprise, poursuivie et exécu-

3/16

3DU

l?a

;SI/l1. janvier-juillet. 'O

-50

525.. 527 5,1

51g 50 492 513 477 50 ~7U ôTJ

Y

95 l'w..oo. Am..dne,ç«nïw. 5~5::

V4 ^p^rrlrV ?'' fà

utllet. J^; 1 25 p^janv.·J ggg

•.| 8!

330.. l'la..525.. 447 iOS

'II'

]

n.)

·

.0 407 406.. • i/î 187 50 e r.,¡anV.-JUI ,u.. 3J9 3J9 M> 50 399 309 50 5U A'JS d» 1871,3 0/0,remh.a cpt 400fr.,janv.-juillet liqt 38*75 2 • \J 102 50 d» 1871, quarts,remb. cpt 10* 50 10150 a. lOOfr.janv.-juill. liq È Uq

fr., fév.-aoùt liq d« 186», 3 400 0/0, reml>.a cpt fr.,janv.-juilletlîq .1

v

clôture.

FONDS ÉTRANGERS 3 0/0 consoudés, midi

:~Ii¡

S.:

d« O/O,remb.a cpt W3 d. 1805, 1.865,440/O.rcmlU

*V

cpt eU =n Ami»».1! .ffi^7^ C$ %] jg & ; â8 260.. -(dette Lq î unif. 2W-iES-otet1^% JJordcllux. KeS: 50:vi0 iSV Obi ch ,le fer $t?U° liq 357~0 iW :i»:: uôk 250 'jinviffiff"'1 'hiillet c p • 116971/2 18G3 500.. hnt.)3 0(0; cpt 73/8 «OS .Roubaix.

•a 101.» 50 22 50

80 55

nONSDELIDUfII.)dép,) cpt 5?à ~:55-'S.. !)}5.. BONS DE LIQUIU. ~ép.) cpt cpt 033.. 5M.. «, ,i..BONSDEuQ.[PariS>. PARIS v,uE DE pab.3 VILLE DE

-3'16

8U 7~

I P~¿céd'll'rcm P-ècéd. l'rem

dH

,/16

76 15

1>()

MILLIONS

Répondons ici en bloc à tous nos correspondants. Sous une forme quelque peu humoristique, nous avons fait echo à l'opinion exprimée par la plupart des acheteurs de rentes 5 0/0 au-dessus des cours de 112 fr. Ils comprennent que la conversion ramènera sans doute leurs titres aux prix de 106 à 107 et ils ne se décident nt• "}! #*# : pas à accepter une perte momentanée, dans leurs portefeuilles en remplaçant J'ai des obligations ottomanes et de la le 5 0/0 par delà rente 3 0/0, qui montera » «rente turque je ne me décide pas à les venpar la suite et.effacera ainsi une décep- » dre, parce que je perdrais trop; me décontion passagère au profit des rentiers ha- a seilloriez-vous de faire l'arbitrage faveur bituesà retourner leur situation en temps »des actions de la Banque ottomane,enc'est-à-

impressions qui régissent les fluctuations du marché. Mais lorsqu'un fonds, comme le 5 0/0, n'est offert et ne fléchit qu'en raison de faits qui lui sont propres, de causes toutes particulières, il est absurde, simplement absurde, de vouloir entraîner du même coup à la dérive les autres lypes de la Dette nationale. Le 3 0/0 remontera. Nous réclamons en sa faveur, à courte échéance, à échéance do quel- pice.

~¡ Soi |gm

des impôts n'égale le montant des dépenses intérieures obligatoires. On tentera d'effectuer" de nouveaux emprunts on y affectera des garanties spéciales mais chacun sait ce qu'en vaut l'aune de ces gages consentis par les gouvernements lorsque la nécessité les étreint et que les caisses du Trésor sont vides. Et puis, devoir à l'étranger ou à ses propres nationaux, ce n'est pas la même chose. Il est surabondamment prouvé que les capitalistes .de France, d'Angleterre et d'autres lieux seraient follement inspirés en comptant sur la bonne foi de la plupart des Etats emprunteurs et sur le respect par eux des contrats intervenus. Les adeptes de cet ordre d'idées n'achèteront certainement pas des fonds ottomans, si séduisantes en apparence que puissent être les propositions qu'on ne manquera pas de leur soumettre. S'ils ont participé, par le passé, à la folie générale de nos rentiers, s'ils ont payé un tribut à l'appât des gros revenus, s'ils sont détenteurs de titres turcs achetés avant la débâcle, ils profiteront certainement de chaque fusée de hausse pour faire sortir de leurs portefeuilles les valeurs ottomanes, jurant, mais un peu tard, qu'on ne les y prendra plus. Ceux-là ne contribuerontplus a fournir à la race mahométane l'extrême satisfaction d'avoir mis dedans les chiens de giaours.

du système adopté avec tant de succès par M. Thiers pour l'emprunt de cinq milliards. C'est un grand tort de ne pas adopter ce système en -entier; mais, peu importe, la France est une

LA SITUATION

pait. Réaction après fait accompli, o'est bien plus, vieux que le palais de la Bourse, cela est vieux comme le monde. · Dans ce moment, par exemple, on escompte l'inévitable conversion des Rentes 5 0/0 la bâtese se produit sur ce fonds avec une sage lenteur. On ira ainsi jusqu'aux environs de 107 fr., et lorsque l'annonce de la conversion paraîtra au Journaï officiel, il y aura longtemps que le mouvement sera accompli. Oui, tout s'escompte mais, bien à tort, souvent tout se suit et s'enchaîne. Pourquoi donc le 3 0/0 ancien baisse-t-il ? C'est à son prix que se doit mesurer le degré de laveur de nos fonds publics. Notre situation serait-ellle donc moins bonne, nos reseourses vives moins abondantes, la solidité de nos finances moins palpable, la tranquillité du pays moins évidente, que le 3 0/0 ancien ait fléchi de près d'un franc, pendant que son voisin le 5 0/0 pour des causes rationnellos et prévues réactionnait de près de cinq points ? Si les capitaux sans emploi, si les produits sans cesse renouvelés de l'épargne ne vont plus au 5 0/0, raison de plus pour que les titres de Rente 3 0/0 soient demandés et que les opérations au comptant viennent apporter à la spéculation à la hausse leur puissant con-

il

nel et mieux entendu;

3

Et, à notre humble avis, nul ne sera CANAL DE LA BOURNE bienvenu de se plaindre d'uneopération' qui, même. ne prqcuFât-elle que le remboursement au pair des rentes 5 0/0, offri- Le Canad de la Bourne déclaré d'utilité rait à l'Etat l'occasion de constater qu'il publique par la loi du 21 mai 1874, a été a fait gagner aux souscripteurs de ses entrepris pour faire les distributions emprunts 1 milliard 366 millions. d'eau suivantes Fournir par simple déversement, ou à l'aide de travaux peu coûteux, l'eau nécessaire à l'irrigation d'une plaine de FONDS TURCS ET BANQUE OTTOIME 22,000 hectares, située à l'est et au midi de Valence (Drôme). C'est là le principal mais non le seul but de l'entreprise. Faut-il avoir confiance dans l'avenir des Fournir ensuite aux communes, villes, finances de la TurquieT Nous ne le pen- hameaux, habitationst.et fermes placés sons pas. L'Empire ottoman estvéritablemont dans son périmètre, l'eau nécessaire aux épuisé, et s'il ne marche pas'vers une décomposition plus complète, il faudra tout au usages domestiques, à l'abreuvage et à moins plusieurs années avant que le produit l'arrosage continu des jardins.

quw moîe, lô cours de 80, et ce ne sera pas en

LE CAPITALISTE

CAPITAL

»

Rentes françaises.

Les -mouvements

80 » s'accentuent sur les Rentes françaises. Le 3 0/0 est relativement solide. » 175 » Lo 3 0/0 amortissable a subi la baisse pré» vue et inévitable il est à peu près à son ni» normal. 540 » veau 5 OfO fléchit lentement mais avec une Le 300 » 30 0/0 persistance logique. La conversion devra s'ef200 » fectuer au cours de 107 francs environ. 93 » Le cours de compensation avait été fixé le 50 » 350 i^ juillet à 75 90 pour le 3 0/0 et à H3 35 3 75 pour le 5 0/0. Le 9 juillet, le 3 0/0 a été coté à 20 » 77 55etle5 0/Oà UG22 1/2. 300 juillet, apparition du 3 0/0 amortissa150» bleLeà 17 86 50 a terme et à 87 au comptant. 30f>» On n'en est plus là. 430 »

Erratum. Au tableau des coupons d'août,1

inséré dans notre dernier Courrier, nous avons indiqué que la Caisse de participation financière payait, contre remise du coupon n» 4, la somme de 50 fr. 92 1/2 aux titres nominatifs.

C'était une erreur. Nous aurions dû dire que le coupon n<> 4 est payé au porteur moyen-'

nant 58 fr. 20.

Pour tous les articles du

CouamER nKBDOMA.DA.inE:

La Banque Parisienne, rue Ghauchai prolonnte (ancien Opéra) et Bureau auïitiairs A'.ii, rue de tiennes.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.