Historique du 1er bataillon formant corps du 1er régiment étranger et du 1er bataillon du 4me régiment de la légion [...]
Source gallica.bnf.fr / Service historique de la Défense
Historique du 1er bataillon formant corps du 1er régiment étranger et du 1er bataillon du 4me régiment de la légion étrangère. [s.d.]. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.
du
1er
RÉGIRENT ÉTRANGER
ET DU 1er
BATAILLON du 4"" RÉGIMENT
ÉTRANGÈRE LÉGION de la
ET DU 1" BATAILLON du 4me RÉGIMENT de la LÉGION ÉTRANGÈRE
i Le
1er
HCISTOJ^IQXJE Bataillon stationné en Algérie et réparti
dans les garnisons de Bel-Abbès, Forthassa, Nemours et Mascara est désigné pour former avec les 2e et 6e Bataillon, le Régiment de Marche du 1er, Régiment d'action la région Etranger, qui aura commechamp Oriental. de la Moulouya dans le Maroc Après' une concentration hâtive qui se fait à la Portion Centrale du 1er Régiment Etranger (Sidi-BelAbvès) et qui se terminera tard dans la nuit du dimanche 28 avril 1912, le 1er Bataillon quitte BelAbbès sous le commandement du Chef de Bataillon Met(à l'effectif de 7 officierset530 hommes de troupe), le 29 avril à 8 heures, 30 du matin, accompagné de la musique et du drapeau du 1er Régiment Etranger qui, malgré une pluie battante, déploie de temps en temps ses plis ou l'on lit cette fameuse devise "Valeur et Discipline", qualités desquelles les légionnaires ont toujours été dignes. C'estavec une grande émotion qu'officiers et légionnaires s'embarquent à destination du Maroc Oriental où déjà beaucoup ont eu occasion de faite valoir leur qualités guerrières. Ils vont mettre leur sang au service de la colonisation que la France a entreprise depuis quelques années. Franchissant la frontière Algéro Marocaine à d'étapes successives, le Oudjda et après 9 journées le 8 mai à Ain-Frithissa pour 1er Bataillon arrive rejoindre un Groupe Mobile qui y est installé. Il prendra part à la construction du nouveau poste, à des convois de ravitaillement etc. Le 15 mai, les Marocains attaquent une de nos grand'gardes et tuent une de nos vedettes. Le 19 mai, dans les opérations de Guercif (agglomérations de plusieurs casbahs) -situé sur la rive gauche de laMoulouya, opérations que commande leColonel Bavouzet commandant également le Régiment de Marche du 1er Régiment Etranger, le 1er Bataillon a pour mission de garder le débouché de la Moulouya à son confluent avec l'oued El-Hammam.
:
-
-
x
Il s'in,stalle sur la gara de Timbab.Au moment du repli de la colonne pour rejoindre Ain-Frithissa, point de départ, la 3e compagnie du Bataillon qui décroche la dernière, est attaquée et a 4 blessés dont le Lieutenant Granger. La colonne repart de Ain-Frithissa le 23 Mai et arrive le lendemain à Merada, posteinstallé depuis mai 1911 sur la rive droite de la Moulouya et àT4 km en aval de Guercif. Le Bataillon, escortant le 25 mai un convoi arrivant dans ce.poste l'ordre sur Guercit, reçoit en de se porter le jendemainsurSafsafatsitué à environ 15 km à l'ouest de Guercif. La mission consiste, concurremment avec des éléments d'artillerie, cavalerie et partisans, de remonter l'oued Mellelou, affluent de la Moulouya, à bords abruptes et dont la vallée est très boisée et accidentée. Vers 7 heures, les Marocains cachés dans les replis du terrain, attaquent l'Avant'Garde; constituée par le 1er Bataillon. Les légionnaires refoulent les adversaires et continuent ensuite la marche. Dans cet engagement, nos pertes sont de 1 tué et 6 blessés. Mais les Marocains laissant de nombreux cavavres sur le terrain, sont forcés de passer l'oued Melloulou et s'enfuient dans les montagnes environnantes. La rentrée à Guercif s'effectue le même jour après un parcours de 40 km dont une grande partie a été faite en combattant. Après un séjour de 3 jours, le Bataillon repart le 31 mai pour Safsafat pour pousser ensuite dans la direction de Bou-Yacoubat (au Sud de Safsafat) où il arrive le 2 juin sans incidents. Le lendemain le poste de Guercif est rejoint. Les légionnaires ont couvert dans une seule journée et par une grande chaleur les 48 km qui les séparaient de ce poste. Le Groupe Mobile dont fait partie le Bataillon ayant quitté Guercif, le 1erBataillon estdésignépour occuper provisoirement ce nouveau poste. Il yeffectua des travaux d'aménagement, de construction et des Merada. travaux de route reliant Guercif Après près d'un mois de séjour dans ce poste,
à
-
à
le Bataillon est désigné pour tenir garnison Taourirt, siège du Territoire, commandé par le Général
Girardot. Le départ de Guercif est fixé pour le 3 juillet. En passant par Ain-Frithissa et le col des Aïas le Bataillon arrive à Taourirt le 13 juillet. Du.13 juillet 1912 au 3 février 1913, le Bataillon tiendra garnison à. Taourirt et effectuera dçs 'constructions, escortes de convois, des travaux de route etc.sans toutefois oublier son"instruction militaire. Le séjour dans ce poste, agréable par ses environs et l'installation relativement confortable, aurait une influence favorable à tous les poins de vue, eu les fièvres n'avaient pas ravagé les rangs du 1er si Bataillon. Les pertes en évacués sur VAlgérie sont
sensibles et s'élèvent à une centaine d'hommes, Le 19 août 1912, deux compagnies (2e et. 3e) quittent Taourirt pour prendre part à une reconnaissance aux environs de Debdou (riche village situé à 50 km au Sud-Ouest- de Taourirt dans une large cuvette formée par les dernières montagnes du MoyenAtlas aux confins algéro-marocains) sous le commandement du Général Trumelet-Faber. Le 5 septembre, ces deux compagnies rentrent à Taourirt sans incidents. du mois de novembre, le Au commencement 1 Bataillon reçoit un important contingent de renfort de la "Portion Centrale du Régiment" en vue des opérations qui doivent s'effectuer dès le mois de février prochain. L'amalgamé entre ces nouveaux les anciens est vite -fait, l'instruction éléments militaire poussée à fond et le Bataillon est de nouveau prêt. Le 3 février 1913, le Bataillon quitte Taourirt auxsons d'une magnifique fanfare, créée pendant le séjour dans ce poste et se porte sur Merada en 2 étapes où il arrive le 4 février. Il rentrera dans la composition d'un Groupe Mobile devant, opérer le long de la Moulouya et dans la plaine de Tatrata, plaine qui s'étend entre le Moyen-Atlas et les montagnes du Rif. A sonar-
et
",
1
rive à Merada, le Bataillon est renforcé par sa section de mitrailleuses qui jusqu'ici était détachée* dans le poste de Moul-EL-Bacha (poste très connu dans le Maroc Oriental, célèbre par le grandcombatt qui s'y livra en 1910 et où une compagnie montée du 1erRégimentEtranger se couvrit de gloire. Le Général Lyautey, alors Général de Division dirigeant les opérations militaires da Maroc Oriental assistait -
combat.
à 'ce Le 1erBataillon ainsi que d'autres troupes installent un immense camp à côté de la'redoute de Merada.
,
L'installation demande environ 15 jours. période pendant laquelle les différents éléments du Groupe Mobile, dont compris le 1er Bataillon, prennent part à des reconnaissances poussées le long de la Moulouya et dans la plaine de Tatrata. Les pistes et routes sont construites et la Légion escorte de nombreux convois.
Pendant les journées du 6 au 8 mars, deux compagnies (1er et 2e) sous le commandement du Chef de Bataillon Met, assurent la liaison avec les élémentsdu poste de Debdou. La vraie période active commence par lffcréation d'un poste à Mahiridja, situé à 38 km au SjudOuest de Merada au pied des contre-forts du Moyen Atlas, nécessité qui s'impose pour interdire l'accèsaux Marocains de la plaine de Tafrata. Mahiridja, dont le nom est encore sur nos lèvres par suite de l'affaire sanglante qui y eut lieu au printemps 1912 et où la 20e compagnie du 1er Étranger, se comportant Héroïquement, y fut presque anéantie, est atteint le 25 mars sans incidents. La création du poste, où les légionnaires du 1er Bataillon apportent leur zèle et dévouement connus déjà N
jours.
de tous, exige 5 Après une installation sommaire, le Groupe Mobile rentre à Merada le 1er avril pour se préparer aux
opérations qui devront avoir lieu quelques jours plus tard sur la rive gauche de la Jfoulouya. Le Groupe Mobile quitte de bon matin Merada en utilisant le pont en bois, jeté par le Servicedu Génie lors de l'occupation de 1911. Ce pont a près de 200 mètres de longueur.
Après 5 heures de marche, la Colonne arrive à Nekhila, terrain dénommé ainsi, mais qui n'est marqué par aucune construction marocaine. Après avoir franchi un oued presque à sec, l'avant-garde va occuper au delà et à environ 2 km 500 un plateau allongé d'où partaient des coups de feu. A cette occupation prend part la 4e compagnie el la S. M. du Bataillon. Les 3 autres compagnies du Bataillon s'installent au bivouac. Bientôt elles reçoivent une grêle de balles. Les marocains, cherchent à contourner le bivouac et à couper lés fractions installées sur le plateau du Zag dominant la plaine de Nekhila. Après quelques contre-attaques exécutées avec beaucoup d'allant l'ennemi est tenu en échec et abandonne le terrain, sauf le Zag, où il tient toujours ferme. La 3e compagnie recevant l'ordre de remplacer la 4e compagnie installée sur le Zag, part tard dans la soirée, arrive presque à la. nuit tombante sur ce plateau et tout en contenant l'adversaire, prend des dispositions pour s'y installer en Grand-Garde. Les marocains se retirent. Sans subir de pertes, la compagnie sous le, commandement du capitaineLehagre termine ses travaux de La première moitié de la nuit est calme, mais yers minuit une violente attaque est prononcée contre le bivouac du Groupe Mobile et particulièrement la face du 1er Bataillon. Celui-ci inflige des persur sérieuses à l'adversaire et le rejette totalement. tes Le lendemain 10 avril est consacré à l'installation au bivouac petits postes etc.Dans ie courant de l'après-midi, les vedettes avancées du G. M. signalent que des groupes importants constituées par descavaliers et"piétons marocains, cherchent à s'approcher du camp en utilisant les lits à sec des upmbreux oueds traversant la plaine, ainsi que les accidents de terrain couverts d'oliviers sauvages. Un peloton de la 2e compagnie, sous les ordres du capitaine Doreau quitte le bivouac pour s'assurer de l'exactitude des renseignements et suivant les circonstances, tenir en échec l'adversaire afin de lui interdire l'approche du camp.. Le peloton de la 2e compagnie, après avoir franchi
défense.
, -
km 500 se trouve subitement assailli par un fart groupe de marocains débouchant d'un ravin peu profond. Le Lieutenant Grosjean, Commandant une des sections du peloton voyant le danger, et ne pouvant, Vu son effectif, faire face avec chance de succès aux agresseurs, fait commencer un mouvement de repli. Quelques instants après, il tombe grièvement blessé de 2 balles. Les événements se succèdent avec rapidité. Le capitaine Doreazz tombe frappé mortellement par une balle au front six légionnaires, accourus au secours de leur Commandant de compagnie tombent également frappés à mort. Les éléments des deux sections, ralliés' et commandés par le caporal Dayc et le sergent Penther reprennent un petit mouvement offensif et réussissent à tenir en échec ie groupe cnpemi. Sur ces entrefaites, le Commandement est prévenu par un légionnaire qui s'est servi pour aller plus vite du cheval du capitaine Dureau. Le Bataillon accourt avec la plus grande rapidité au secours de leurs camarades. Le mouvement de contre-offensive causait au peloton de la 2e compagnie la perte de deux caporaux (Landier et Schwartz) et de 4 légionnaires (Schaùinloffel, Schoumeister, Papavers et Roche), 'd'autres légionnaires furent gaiement blessés. Après une installation hâtive du nouveau"poste, et après y avoir laissé une forte garnison, le G. M. quitte Nekhila le 16 avril pour rejoindre Merada. A 10 km de ce point, le Général Alix qui prend dorénavant le Commandement des opérations, rejoint la colonne. Après deux jours de repos, la sonnerie de la IlGénérale retentit le Samedi 19 à 21 heures dans le camp du G. M. Les préparatifs de départ sont faits avec une grande rapidité et le G. M. 1er Bataillon en tête, passe à minuit le pont de la Moulouya. La lune, qui est à son dernier quartier, nous éclaire pendant presque la totalité du trajet.. Après une pénible marche de Blt.it à travers un ter-
2
;
arrive à l'aube en vue de Neklila. A peine à hauteur de ce poste la colonne se disloque Le 1er Bataillon a pour mission de contourner le plateau dénommé Zag et de pousser son mouvement en avant de concert avec les autres éléments du G. M. Quelques uns de ces éléments se dirigent sur Senghal au pied des montagnes du Rif, et où se tient tous les Dimanches un immense marché. Cette- opération se déroule d'abord sans incidents, le terrain après le passage du Zag étant très-.plat. Mais à l'approche de Senglzal, des coups de feu accueillent bientôt lespremiers éclaireurs et les lignes de tirailleurs. Le mouvement en avant est poussé à fond pour permettre aux nombreuses pièces d'artillerie qui nous accompagnent deremplir leur mission. Elles se mettent en batterie et commencent le bombardement du marché. Par un tir ajusté, il estvite réduit néant. Les survivants sont mis en fuite et regagnent en toute hâte les premières montagnes du Rir Dans la mouvement de repli pour regagner Mekhila le 1er Bataillon qui est arrière garde, reçoit de nombreux coups de fusils- et a comme pertes deux tués et deux blessés., La rentrée au bivouac de Nekhila a lieu à 15' heures, après un combat qui avait duré de 7 heuiesdu matin à 14-heures de l'après-midi. Le1er Bataillon avait encore une fois de plus, fait preuve de son habileté manœuvrière et de sonendurance. Après 15 jours de séjour à Mérada,qui sont employés aux différents travaux de construction et escortes deconvois. Les préparatifs de départ se font pour se porter àlaCasbah de M'courn, située à 20 kilomètres de Safscffat et marquant la dernière étape avant d'arriver à Taza, point où est envisagé prochainement la jonction des deuxMarocs (Oriental et Occidental). Le Ô mai au matin, la colonne quitte Mérada pour se porter sur Safsafat où elle arrive sans incidents. Le lendemain 10 mai, tout le G. M., le 1erBataillon comme ayant-garde, quitte Safsafat pour se rendre àM'coun. Après cinq heures dcmarche, les premiers éléments du Bataillon sont en vue de la Casbah. La population n'opposeaucune résistance.L'installation du bivouac rain bouleversé le
G. M.
à
,
Le Bataillon fournit 2 grand' gardes sur les hauteurs situées à l'est du camp. reçoit quelques coups de fusils au moment de l'occupation. Ce même service de sécurité fourni toutes les nuits par le 1er Bataillon, est troublé par des coups de feu partant de cide 1& et qui blessent un légionnaireLa période du 10 au 22 maiest consacrée à l'installation du nouveau poste, convois de ravitaillement, etc. et le 24 Mai le G. M. rentre à nouveau à Mérada. Vivant toujours sur le "qui vive les légionnaires ne sont pas étonnés, de reprendre le 26 mai la route de M'coun où ils arrivent. Le lendemain tout le G. M. était campé sur les hauteurs situées à l'est du poste. Quelques balles tirées par les Marocains interrompent la monotomie de la nuit. Le 28 mai, à 5 heures du matin, le G. M. sous le commandement du Général Alix, assisté des Généraux Gircirdot et Trumelet-Faber, quitte M'coun pour se livrer à des réprésailles contre les tribus des Rhiatas Branes installés à Ain-el-arba, eontrée située à environ 12 klm, de M'coun, très riche en champs d'orge. Après un grand mouvement de conversion dans lequel 1er Bataillon est à l'aile gauche, le combat est engagé. Les Marocains cherchent à déborder notre aile gauche et à se frayer un passage entre la colonne etnne fraction de partisans postés entre la Casbah de M'coun et la colonne. Le 1er Bataillon répond avec un superbe élan à cette attaque s-ubite, menée avec beaucoup d'audace par un adversaire acharné et courageux. Les 3e et 4e compagnies gravissent rapidement un mouvement de terrain dominant, rejettent l'adversaire et le dispersent complètement. 3 tués et 11 blessés paient de leur sang ce mouvement résolu, mais commandé fort à point pour dégager une compagnie de Tirailleurs Algériens et pour interdire aux Marocains leur n?ouve-
se fait sans incidents.
Il
et
le
ment d'infiltration. La fanfare du Bataillon prend également part à cette manœuvre et contribue dans une large mesure au succès. Vers 14 heures, le G. M. dont le 1er Bataillon assure la sécurité sur le flanc gauche, se dirige, aux sons de la fanfare, vers les casbahs situées à 10 klm environ au
nord-ouest du lieu de combat. L'artillerie les bombarde efficacement. Le retour à l'emplacement où eut lieu l'engagement de la journée, s'effectue sans incidents et le bivouac est formé tard dans la nuit. La journée du 29 mai est employée à bombarder les nombreux villages, véritables nids d'aigles, perchés à mi-hauteur de la chaîne de montagnes se dirigeant sur Taza. Aucun-incident ne trouble cette opération, à part quelques coups de feu que reçoivent les éléments
de cavalerie. Le 30 mai, le G. M. retourne à lWcolln et rejoint de là Safsafat pour y rester12 jours, se tenant prêta intervenir et secourir le poste de M'coun. On sait que les tribus environnantes, très humiliées de leur dernier échec, cherchent à diriger une attaque sérieuse sur ce dernier poste. Le 13 juin, les 1re et 2e compagnies du Bataillon sont dirigées sur Gnercif pour y tenir garnison. Elles sont employées à des travaux de construction de roules et à de nombreuses escortes de convois de deux attaques que les marocains ravitaillement tentent sur'le poste sont repoussées sans pertes. , compagnies, l'E. 4e M. du Bataillon Les 39 et ainsi que la S. M. rejoignent Merada et prennent part aux différentes reconnaissances effectuées aux environs de ce poste, notamment à la reconnaissance dans le Djebel Harouf (23 novembre) et aux tournées de police chez les Ollled - Salem. Le' 10 janvier 1914, les 4 compagnies se trouvent de nouveau réunies sous le commandement du Chef de Bataillon Met pour prendre part aux nombreuses reconnaissances qui sont effectuées entre Guercif et Nekhila. Les pertes pendant ces opérations sont de deux blessés. Une dislocation du G. M. disperse les compagnies dans les différents postes établis à la suite des opérations de 1913. La 1re compagnie tient garnison à Satsatat, la 3e compagnie à Nekhila et les 2e et 4e; l'E. M. et la S. M. restent à Merada pour se préparer aux opérations du mois de mai, envisageant la prise de Taza.
;
>
i
Cette marche sur Taza, à laquelle prend part le Bataillon, à l'exception de la 3e compagnie qui reste à Ñekhila, se déclanche le 10 mai. On quitte M'coun pendant la nuit. L'occupation de la ville s'effectue sans pertes. Jusqu'à la fin de mai le Bataillonexécutera de nombreux convois de ravitaillement entre M'coun et Taza et de multiplesreconnaissances autour
de la ville. Le 4 juin, la colonne sous les ordres du Colonel Bayer, le nouveau Commandant du Régiment de Marche du 1er Etranger, se porte vers le marabout de Sidi-Belcacem, situé à 20 km au Nord-Est de M'coun afin de châtier quelques tribus insoumi&es. La rapidité de la manœuvre permet d'occuper dans de bonnes conditions les différents points prévus. Le retour à M'coun se fait dans la même journée. L'arrière'garde, constituée par le 1er Bataillon seul
est fortement attaquée par de] nombreux groupes ennemis. Dès le début de l'action, le Lieutenant Petersen de la 2e compagnie est tué. Le CommandantMet, Commandant le Bataillon se rendant sur les lieux, pour juger de la situation, est atteint de 2 balles, les deux genoux traversés. 5 légionnaires sont plus ou moins grièvement, blessés, mais
néanmoins, le Bataillon exécute très bien son mouvement de décrochage grâce à une manœuvre habile du Capitaine Pleven, Commandant la 2e compagnie, et un tir précis et efficace de nos mitrailleuses. Cette journée ajoute encore une fois de plus, une page glorieuse au livre d'or du 1er Régiment Etranger. Officiers comme hommes de troupe se sont comportés d'une façon digne de leurs ancêtres. Le Chef deBataillon Thèveney prend le commandement du Bataillon, en remplacement son regretté Chef, le Commandant Met, évacuésurl'hôpital d'Oudjda où il subit l'amputation de la jambe droite. Cet officier rejoindra après sa guérison, la Portion Centrale du Régiment en Algérie. La dislocation du Bataillon a lieu fin juin. La 2c, compagnie remplace la 3e compagnie à Nekhila, cette dernière tient garnison à M'coun, tandis que les Ie et 4e
de
compagnies, l'E.' M. et la S. M. se portent sur Bab-Merzmilm pour y créer un poste. Cette dislocation dura deux ans. La création du poste de Bab-Merzouka dura jusqulau 26 août. A signaler que quelques attaques de la part des Marocains sur l'abreuvoir, mais toutes sont repoussces. Sur ces entrefaites la Guerre contre l'Allemagné estsdéclarée et d'importants changements résultent de cet événement. La 3e compagnie quitte M'coun le 12 août pour aller occuper le poste de Taourirt presque démuni de troupes. A l'exception de quelques soldats des services, le re3te de la garnison avait été dirigé sur la France. Les le et 4e compagnies prennent possession du poste de M'coun et la 2e compagnie prend garnison à Camp Berteaux, l'abandon du poste de Nekhila ayant été décidé pour raisonspolitiques et stratégiques. - Les quatre compagnies ainsi réparties font partie de petits G. M. existant dans leurs garnisons respectives. Le 27-octobre, le Groupe de Nfcoun prend part à une reconnaissance sur El-Kèlaa, situé entre M'coun et Taza. Cette opération est marquée par la prise d'un piton d'où les marocains dirigeaient sur nous des feux bien nourris. Deux blessés de notre côté sont les seules pertes de la journée. Le Commandant Théveney nommé LieutenantColonel Commandant le Régiment de marche du 1er Etranger, est remplacé dans son commandement par le Chef de Bataillon Martin,qui prend le commandement du Bataillon la date du 24 mars 1915. La3ecompagnie prenant part àune reconnaissance sur Mahiridja est désignéepour rester.. Avec n bataillon de.Tirailleurs Algériens elle forme un G. M. Des escortes de convois alterneront avec des petites reconnaissances faites aux environs. Une corvée de bois attaquée au Djebel- Marouf est aisément dégagée par les Légionnaires. qui chassent les Marocains dans les -
a
y
montagnes/ Le 8 avril, le Chef de Bataillon Martin avec l'E. M. du Bataillon et la 4e compagnie quitte M'coun pour
prendre le commandement d'un G. M. à Safsafat. Ce groupe opère entre M'coun, Safsafat et Guercif sans être
inquiété par les tribus environnantes encore insoumises. La 1e compagnie fait partie d'unautre G. M.àM'conu et opère de fréquentes sorties dans la direction des montagnessituées au nord et nord-est de M'coun. A l'une de ces sorties, le 29 Juin, le Lieutenant Pyère et deux légionnaires sont blessés en se portant à l'assaut d'un mamelon. Au G. M. du Camp Berteaux, duquel fait partie la2e compagnie, de fréquentes reconnaissances sont effectuées, ayant pour but de tenir les tribus insoumises en échec, permettant égalementune liaison constante entre les différents postes. Le Chef de Bataillon Martin est remplacé dans son Commandement par le Chef de Bataillon Giudicelli qui prend le Commandement du Bataillon à la date du29avril1916.. La 3e compagnie aprèsavoir tenu en novembre passé le poste de Méruda {abandonné en 1914) rejoint le siège du Bataillon à Safsafat au commencement de mai et fait partie du G. M. de ce poste. Du 21 mai au 6 juin, la 3L' compagnie de Safsafat et la 1'' compagnie de M'coun font partie du G. M. de ce.dernier poste sous les ordres du Lieutenant-Colonel Batbedat. Elles prendront part auxopérations qui doivent s'effectuer au Nord-est de Taza. Le25 juin,ce groupeforme la flanc-garde de gauche de la colonne. Il adans la même journée a blessés, dont le lieutenant 2ecompagnie Mais. Ces pertes ont lieu au moment où se porte au secours d'un escadron de spahis, se trouvant dans une situation critique. Une nouvelle répartition disperse les compagnies dans la première quinzaine du mois de juillet 1916. La3e compagnie va tenir garnison à M'coun avec la le compagnie. La 2e compagnie avec l'E. M. du Bataillon occupe le poste de Guercifoù elle est remplacée au mois de novembre par la 4c compagnie. Ce sont les dernières garnisons que tiendra le Ie Bataillpn dans le Maroc oriental. Pendant prèsde cinq années, une belle œuvre a été accomplie par les légionnaires qui, infatiguahlement, d'un bout à l'autre de l'année ont parcouru les plaines et les montagnes. Ils ont fait preuve d'abnégation en toutes circonstances. Par la création de nom-
,.
la
»
breux postes, sentinelles avancées de notre pacifi-
cation au Maroc, ils laisseront un souvenir durable. Après la concentration du Bataillon qui se fait à Taza 2 janvier 1917, ce dernier se met en route sur le Territoire de TadlaZaian,sanouvelleaffectation. Les différentes étapes se font de Taza à Fez à pied, de Fer à Rùbat par voie ferrée, une partie du trajet Rabat-Casbahben-Amed en camions automobiles, l'étape finale, Ben-Amed Tadla se fait par marches succesives et le 1erBataillon arrive le 23 janvier 1917 à Tadla. Tadla Le 1er Bataillon avait été acheminé d'une façon rapide en vue des opérations de ravitaillement du poste de Khènifraauxquelles il prendra part quelques jours après son arrivee. C'est le 31 janvier 1917, ayant eu juste le temps de s'installer dans ses casernements, qu'ilquitte le poste de Tadla avec le pour se porter surEl-Graar. L'étape suivante Sidi-Lamine est exécutéesansincidents. Le surlendemain les premiers coupsde feu des Zaians saluent
Je
, >
sur
G.t.
les légionnaires.
-Après une journée pénible, se battant pendant tout le. parcours, le G.M. arrive aux Aït-Affit tard dansLa soirée: Aucune perte n'est à signaler au
Bataillon.
1er
Le 4 février, le Bataillon est-arrière garde de la colonne, km seulement séparent point de départ de K'hénifra.La route n'est pas longue mais elle passe dans un terrain très accidenté, très boisé. La
15
Je
marche, par suite des arrêts fréquents du convoi devient pénible. De plu*, le terrain est propice aux embuscades. Aussi les Marocains profitant de ces difficultés attaquent vigoureusement le 1er Bataillon au départ du bivouac des Aït-Affit. Après un parcours de 2 km environ, le Bataillon doit prendre position sur les hauteurs marquant l'entréede la partie, la plus accidentée du trajet. Les. légionnaires, par un feu précis et meurtrier contiennent l'adversaire qui, avec une rare hardiesse, attaqué l'arrière garde et cherche à s'infiltrer entre cette dernière et le convoi. Vers le col Cazenave, 'la 1re et3e compagnies sont
prises subitement sous un feu nourri de l'ennemi, qui leur cause en quelques instants lamort du sergent Aurada et blesse l'adjudant-chefMonfjoffre,l'adjudant Beaulieu, atteint de 2 balles) le sergent l'uccedi et 8 légionnaires. Après line prompte manœuvre et un feu précis de notre part les marocains abandonnent leur position et s'enfuient poursuivis par le feu de l'artilleriede G5. Le 1er Bataillon s'est mesure pendant cette journée, pour la 1re. foisavec les tribus insoumises du pays zaian. Le retour de Khénifra à Tadla s'exécute dans de bonnes conditions. Les Chleus ayant reçu une bonne leçon à l'aller, nous laissent tranquilles et seulement quelques coups de feu sont échangés avec eux par la flanc'garde de gauche. A la rentrée à Tadla, le Bataillon est désigné pour entreprendre la construction du camp Sud, camp situé sur un petit mamelon de la rive gauche etau bord de l'Oum-er-Rebia. Des exercices et des escortes de convoi interrompent ces travauxqui néanmoins avancent rapidement. Le28 avril, le Bataillon prend parade nouveau à un convoi de ravitaillement de Khénifra et exécute en même temps des travaux de route qui se font rapidement et où les légionnaires récoltent des éloges pour l'effort considérable qu'ils fournissent. Les marocains n'inquiètent pas leG. M. et ce dernier rentre à Tadla sans avoir subi de pertes. En septembre, le 1e Bataillon prend part à un nouveau convoi de ravitaillement sur Khénifra et termine en même temps les travaux de route entre les Aït-Affif et Khénitra. La rentrée à Tadla s'effectue le 22 septembre sans incidents. Le Bataillon se prépare ensuite en vue des opérations sur Ghorm-el-Alem, casbah située à l'est et à 14 klm de Tadla, aux contre-forts même du moyen Atlas. Cette opération, débutant par une marche dé, nuit, a lieu dans la matinée du 7 octobre. Les chleus, surpris dans leurs douars, nous reçoivent à coups de fusil, mais nos partisans par une avance rapide, et le feu des
(
piècesd'artillerie, ont vite fait deles chasser dans les
Ilsabandonnent sur le terrain leurs tentes etlamajoritédeleurstroupeaux. L'installationdubivouacsurleplateaude Tizi se du montagnes
(i. M. vont sans difficultés. Divers éléments occuper les hauteurs environnantesetforment un réseau degrand'gardes. Le lendemain, les travaux du poste et la construction d'une roule à flancde coteau sont entrepris. Leslégionnaires ne concourant pas au service des grand' gardes, travaillent avec ardeur.Unetranquilité parfaite semble régner. Mais le 13 octobre, à la pointe du jour une grand' garde de Tirailleurs Sénégalais est enlevée par les marocains, les autres grand'gardes subissent par cette même furieuse attaque de graves pertes. A partir de ce jour une section de légionnaires est ajoutée à chacune des grandgardes.Le15octobre, la section de mitrailleuses du Lieutenant Ricard, ainsi qu'une section de la 3e compagnie, se distinguent par leur belle conduite. Ils refoulent et infligent des pertes sérieuses à deschleus qui, par vagues successives avaient attaqué une denosgrand'gardes.LesMarocains croyaient réussir comme le 13 octobre, mais là une fois de plus ils ont eu à compter avec nos braves légionnaires. qui, avec un sangfroid et une attitude superbe, ont fait échouer complètement l'attaque ennemie. Nos pertes sont seulement de deux blessés. Par contre, nombreux sont les cadavres de chleus restés dans nos lignes. Le 17 novembre, le mur d'enceinte du"poste et la route donnantaccès sur le plateau de Tizi sont terminés. Le Ie Bataillon a reçu à la suite de ces opérations les félicitations du Colonel Thèveney commandant le territoire de Tadla-Zaiall. La 3e compagnie est désignée pour tenir garnison dans le nouveau poste. Le 17 novembre au soir le Bataillon rejoint Tudla et s'installe dans le camp sud. Jusqu'à la fin du mois de Janvier 1918, le Bataillon continue les constructions du camp, assure des escortes de convoi et prend part le 31 décembre 1917 à une reconnaissance du côté de Ksur-Zouerafin protéger le mouvement de nombreuses lentes rentrant de dissil'ait
de
dence. LeBataillon prend part le 23 janvier 1918(effectif de 8 officiers et 424 hommes de troupe) à unnouveau convoi de ravitaillement de Khenifra. A l'aller sedéroule sans incidents. Au retour la Légion fait partie (étape Kliénifra, Sidi-Amar) de la flanc garde degauche. Ayant dépassé le Djebel Bou-Araar elleestfurieusement attaquée par un grand nombre de marocains qui cherchent à s'infiltrer entre la grandgardeetleconvoi. Le feu des deux sections de mitrailleusesne réussit pas à arrêter le mouvement ennemi, quipar petits paquets, utilisart à merveille tous les mouvements de terrain, réussit à s'approcher de nos éléments. Une première charge à la baïonnette rejette l'adversaiie. La 2e compagnie sous les ordres du CapitainePiollet reçoit l'ordre d'occuper un piton à klm à l'est ducol Cazenave pour tenir en échecl'adversaire jusqu'à l'écoulement complet du convoi. Les marocains devinant la manœuvre de cette unité, l'attaquent furieusement detous côtés et ce n'est qu'au bout de troischarges successives à la baïonnette que la 2e compagniepeut atteindrel'objectif qui lui est assigné. Après l'écoulemént duconvoi qui se fait assez rapidement, le Bataillon reprend sa marche. La 2e compagnie en exécutant un retrait par échelons; cède pas à pas le terrain pour rejoindre le Bataillon et doit même exécuter des mouvements contre-offensifs pour contenir l'adversairetoujours très mordant. La Section de l'Adjudant Demangeot le se jette avec un magnifique élan sur l'ennemi repousse complètement. Cette dernière manœuvre marque la fin de l'engagement. Nos pertes sont de 4 tpés et 5.blessés. Le Bataillon a montré ce jour de superbes qualités guerrières. La tenue des légionnaires à été au dessus de tout éloge et là conduite de la 2e compagnie fut admirable. Une citation à l'ordre de l'armée devait récompenser plus tard Fa brillante attitude au feu et fin Mai le Colonel Thêueney Commandant le territoire de Tadla-Zaian accrochait la Croix de Guerre avec Palme au fanion de la 2e Compagnie. La rentrée à Tadla s'effectue le 30Janvier sans incidents notables. Par décision Résidentielle le Régiment de Marche du 1er Etranger est supprimé et le 1er Bataillon forme Corps compter du 18 Février 1918.
il
1
et
à
La 3e compagnie est relevée du poste de Ghormel-Atem par la lre compagnie qui prend possession de ce dernier-poste le 18 Février. Des exercices, travaux de construction et escortes de convois sont exécutés par le Bataillon jusqu'à la im de Mai. À cette époque la 4e Compagnie relève la lre -compagnie à Ghorm-el-Alem. Juin le Bataillon à l'effectif de 12 Officiers Le convoi et 363 hommes participe de nouveau a-un de ravitaillement de Khénifra qui se termine sans
2
-
incidents. Une dislocation sépare le 18 Août les Compagnies du Bataillon. La 2e Compagnie tient garnison à OuedZem avec l'E. M. du Bataillon, la 3e Compagnie^se porte sur Oued-Grou (à 2 étapes de Oned-Zem pour y construire un pont et la lre Compagnie reste à Taddai Pendant le mois d'Août' le Bataillon a à enregistrer la mort du Lieutenant Pasqualaggi qui est tué le 13 Août à Ghorm-el-Alem par des Marocains embusqués aux abords du plateau de Tizi. La 2e Compagnie relève le 17 Août la 4e à Ghorm-et-Alem et.la 3e Compagnie est remplacée par la 1re Compagnie le 8 Septembre aux travaux de pont sur l'OuedGrou Le Bataillon à l'exception de la 2e Compagnie prend part le Octobre à un convoi de ravitaillement sur Khénifra et rentre le 13 du même mois à Tadla sans incidents. Un peloton de la 3e Compagnie et la S. M, du Lieutenant Billiet sont désignées fin Octobre pour prendre part aux opérations qui doivent avoir lieu dans' le Rhabb (frontière espagnole). Ces éléments sont renforcés en passant à Oued-Zem par un peloton de chasseurs de l'Infanterie légère d'Afrique et cette Compagnie mixte ainsi constituée sous les ordres du Capitaine Daubiqn-Delisle se rend par voie ferrée à Kènitra et rejoint par étapes successives à M'zefroun le G. M. commandé par le colonel Pellegrïn. Après plusieurs reconnaissances à la suite desquelles la Légion ne subit pas de pertes, la création du poste est décidée à R'me/, situé en face des faubourgs de la ville sainte d'Ouezzan. L'occupation est menée rapidement dans la journé du 25 Novembre-et les travaux du poste sontcommencés dès le lendemain. Les légionnaires y travaillent avecleur ardeurhabi-
3
)
tuelle. Ils quittent le G. M. de la subdivision de Rabat le 15 Décembre après avoir contribué dans la plus large mesure à la construction du poste. Le. peloton de la 3e Compagnie rejoint Rabat après 6 joursde marche, arrive a Oned Zemparvoieferrée le 24 Décembre et rejoint Tadla le 26 Décembre. La participation du peloton du1er Bataillonaux opérations du G. M. fort éloigné du Territoire de Tadla a lait voir une t'ois de plus combien étaient estimés les mérites de nos braves légionnaires et combienils sont utiles pour la colonisation du Maroc. L'année 1919 qui commence la reJève de la 2e Compagnie Ghorm-el-Alem par la 3e Compagnie Bataillon marque jusqu'à laI fin du l'E.M. mois de Décembre un arrêt presque complet dans 1er Bataillon. La démobilisation les opérations éclaircit impitoyablement et rapidement les rangs du Portiqn l1'1 Bataillon qui ne reçoitaucunrenfortde Centrale du Régiment. La 1re Compagnielejoint Ghormel-Alem. La 2l' el 4e tiennent garnison à Tadla. Le Capitaine Chappal avec 100 légionnaires etune S.M. prend part aux opérations de Gnelmous, poste privé depuis quelques temps des communications avec l'arTadla.Le25 riére. Ce grouperentresans incidents Janvier les 2e et 4e Compagnies occuper le poste de Beni-Mellal.Avec le départ des engagés volontaires pour la durée de la guerre, la réduction du 1erBataillon à 2 Compagnies et 2 S. M. est décidée à partir du 1erSeptembre1919. L'excédent de cadres est destiné pour l'encadrement desTroupes auxiliairesMarocaines. En Octobre la S. M. Nu 2 prend part au convoi de Khènifra et se distingue par sa belle attitude au feu, permettant de dégager des éléments de cavalerie fortement compromis. Sa rentrée à Ghorm-el-Alem s'effectuesansincidents le 13 Octobre. Le 4 Novembre le Bataillon en entier est rassemblé àBeni-Mellal poury tenir garnison et le Chef de Bataillon Lambert en prend le Commandement en remplacement du Chef de Bataillon Giudicelli affecté à l'encadrement des Troupes auxiliaires Marocaines. La tin de l'année 1919 est marquée par les opérations autour de Guelmous auquel prennent part une Compagnie de Marche el une S. M. sous le Lieutenant Michel. Elles font partie commandement
et
à du
par
@
du
la
à
du
du Groupe que commande Lambert.
Chef de Bataillon Apres un engagement près de Guelmous où nos troupes avaient eu un Officier tué et une dizaine d'hommes tués et blessés, le commandement a eu tout de suiterecours aux légionnaires qui constituaient momentanément presque leseul élément européen du territoire. Après des marches forcées, le Groupe de Légion et 2 Compagnies deTirailleursMarocains dégagent et atteignent Guelmous le 14 Décembre.La rentrée à Béni-Mellal se lait le 20Décembre. Aussitôt est reprise l'instruction des cadres el des légionnaires. Celle ci se porte principalement sur les engins modernes (mitrailleuses, F. M., grenades V.H. ainsi que sur la manœuvre et le tir du canon de 75 de campagne. Le 15 Janvier 1920, une compagnie et une S.M. sous lé commandementduLieutenantDefontaine prend part auxopérations de ravitaillement de Khénifra. Le G. M. dont fait partie la Compagnie arrive sans incidents à Khénifra le 21 Janvier 192~0. A la deuxième etape du retour DechraSidi Amar Sidi Lamine ) le groupe du l<'l' Bataillon*fait partie de l'arrièregarde avec -un Bataillon de Tirailleurs Sénégalais sous les. ordres du Commandant Bonnard. A environ .4 km du 'point du départ la cavalerie de l'arrièregarde signale qu'elle est accrochée par un fort groupe de cavaliers et piéton Marocains. La légion manœuvrant de concert avec les unités du Bataillon de Tirailleurs-Sénégalais s'installe sur un piton pour protéger,une Section d'artillerie de 65, et aider le décrochage d'une Compagnie de Sénégalais fortement le
)
(
- - -
engagée. Dans les péripéties successives du combat engagé
entre l'unitéde Tirailleurs Sénégalais et les dissidents, le groupe de Légion par son feu précis et sa manœuvre habile/ permet à cette Compagnie del'aire un retour offensif pour relever ses morts et ses blessés parmi lesquels se trouve le Capitaine' Scaglia commandant la Compagnie. Il a été tué d'une balle en plein front. Ce petit noyau de légionnaires avait une fois de plus su gagner les sympathies et la reconnaissance de leurs frères d'armes, les Tirailleurs Sénégalais. Aucune perte n'est à signaler au Groupe de Légion. Beni-Mellal est rejoint sans inei-
dents dans la journée du 4 Février 1920. Après quelques jours de repos, le Bataillon continue ses travaux de construction, ses exercices et l'instruction des diverses spécialités. Les premiers jours d'Avril sont employés aux préparatifs de' départ en colonne (colonne qui sera importante vu sa durée et les objectifs à atteindre): Le 5 au matin, le Bataillon sous le -commandement de son chef, le Commandant Lambert quitte Beni-Mellal pour se joindre au G. M. commandé par lecolonel Theveney. Après la con-, centration du G. M. à Sidi-Lamine où 2 Compagnies, du Régiment de Marche de la Légion Etrangère viennent renforcer le 1er Bataillon (compagnie du
Capitaine Ribouille et Compagnie du Capitaine Boixeda) 3 navettes des ravitaillement sont exécutées entre Sidi-Lamine et Khénifra. Elles se d'éroulent sans incidents et sont terminées le 21 Avril. Du 22 au 30 Avrilles gradés de la Légion reçoivent par des conférences appropriées des instructions relatilégionnairves à la prise de la Zaouia des Aït Ichaq. Les ide-ntiques res, par des évolutions dans des terrains à ceux à parcourir, sont préparés d'une façon minutieuse à l'opération qui doit avoir lieu. Dans la marche sur la Zaouia des Aït Ichaq, siuéeà 25 klm environ au sud sud-oues de Kénifra, le Bataillon, renforcé par une compagnie du 2e Bataillon d'Afridu groupe de manœuvre. Le G. M. se que, fait partie gauche de l'Oum-er-Rébia dans la nuit porte sur la rive du 1 au 2 Mai et débute l'opération par une marche de nuit. Après 3 heures de marche, la colonne s'arrête. pendant près de deux heures pour prendre ses dispositions de combat et à la pointe du jour elle se porte sur le plateau d'Akissori. L'avant-garde et les partisans opérant sur le flanc gauche, reçoivent des coups de feu. Un moment donné, le groupe de manœuvre dont fait partie le Ie Bataillon reçoit l'ordre de remplacer le ge Régiment de Tirailleurs Algériens qui forme l'avantgarde. Le mouvement d'en avant est repris. Au passage du gué de l'oued Serrou àbordstrèsescarpés, deschleus embusqu s dans les ravins sont passés par les armes par les Légionnaires. L'installation sur un plateau en forme de haricot et dénommé le Tourguillal, premier but de l'opération, a lieu dans l'après midi Sur ces mê-
mes entrefaites les partisans nettoient la Zaouia des Aït-Ichaq, ville située à environ 2 km 500 à l'est du
Tourguillal aii bord de l'Oued Assaka-N'foumas. Le lendemain entreprIse-la démarcation du nouveau poste. Les légionnaires aménagent le même jour le gue duTourguillal à 4 km à l'ouest du bivouac du G. M. Le21 au soir grâce surtout à l'effortqueles légionnaires ont déployé (seul élément europeen) le d'enceinte ainsi que tout le réseau de fils demurbarbelés fer sont complètement terminés. Après 2 jours de repos le 1er Bataillon rejoint une partie du G.M. campé à Tadjemoiit à mi-chemin de Khénifra, et il entreprend la. construction d'une redoute qui doit être- installée sur un grand piton dominant la route de Khênifra-Aït-Ichaq et toutes la région environnantes. C'est un travail gigantesque; le mur d'enceinte maçonné et taillé dans des rochers géants commencé ie 25 Mai est terminé le 4 Juin au soir. Les Légionnaires aidés par les Tirailleurs Sénégalais ont montré des connaissancesapprofondiesde constructeurs. A l'habileté ils ont joint également la rapidité. Lors, de son inspection le Colonel Commandant le G. M. exprima sa satisfaction entière au Bataillon. Le 5 Juin ce dernier rentre à Khènjfra va jouir de quelques jours de repos bien gaoù gne. Lés différents groupes constituant le G. M. du Tadla sont dispersés le -long de la route Sidi-LamineKhénifra. Ils améliorent cette dernière et assurent en même temps le ravitaillement du G. M. qui se fait pour la première fois en camions automobiles. Le 8 Juin le 1er Bataillon se porte sur El-Bordj, situé à 12km au N. N. E. deKhénifra. L'occupation se fait sansincidents et les travaux du nouveau poste sont commencés dès le lendemain matin. Après 8 journées detravail acharné, le poste d'El- ordj est terminé. Les opérations en pays zaïan finissent le 25 Juin G.M. est disloqué Sidi-Lamine. Le 1er Bataillon rentre à Beni-Mellal dans la matinéedu
est
il
le
31
à
juin1920.
Dans ces opérations du G. M. du Tadla qui ont duré près de trois mois, les légionnaires se sont nettement fait ressortir comme troupe d'élite avec laquelle on peut'tout entreprendre. Le concours du 1er Bataillon pendantcette colonne fut très important. Ses
qualités manœuvrières el guerrières très appréciées par le Commandant du G. M. ont fait ressortir,une jois de plus le. rôle, que la Légion a Joué dans la conquête et la pacification du Maroc. La soumission définitive et complète des tribus du pays zaïan et la restitution du matériel pris en 1914 à El-Herri mois d'opérations qui viennent dé est l'œuvre des se terminer et pendant lesquelles les légionnaires ont contribué au succès. Dans le courant de l'été, malgré une chaJeur torride, les légionnaires du 1er Bataillon ne restent pas inactifs. Dans la nuit du 29 au 30Juillet,avec le concours du Gouin de Beni-Mellal, iis enlèvent par surprise ie Ksar Ei-Biod", (20 km au N. E. de Beni-Mellal). Dans celle du 14 au 15 Septembre la grosse agglomération de Taghzirt. A cette dernière opération ne participent uniquement que des jeunes légionnaires, car en août, le Bataillon a été réformé et. son effectif a été porté à plus de 900. En octobre, le Bataillon prend part à la prise de Dechra-el-Oued et de la Zaouia Eell Cheikh, Le Général Ihèveneij qui commande le Territoire de Tadla-Zaïan lui donne une mission de confiance. Elle consiste à partir de Tadla, de remonter l'Oum-er-Rebia par rive droite afin de protéger le flanc droit du Groupe Mobile. (lui lui, doit se porter directement de Sidi-Lamine sur Déchra-el-Oued. Le 21 octobre à 20 heures, le' Bataillon quitte Tadla. Il marche presque pendant toute la nuit à travers un terrain très boisé. Vers 9 heures, en débouchant sur le plateau de Toalzamer, des cavaliers viennent rendre compte que les chleuhs ont repoussé nos partissans sur la dve droite de l'Oum-er-Rebia et qu'un fort combat, est engagé. Le Bataillon se déploie, marche au secours des partisans. Par un feu nouri et bien ajusté de sesmitrailleuses, il met en fuite les marocains qui laissent de nombreux cadavres sur le terrain. Les partisans sont dégagés et peuvent reprendre ainsi leur mouvement en avant. Vers 13 heures, le Bataillon traversse le gué de l'Oum-er-Rebia et arrive à Déchra-el-Oued où il rentre en liaison avec le Groupe Mobile du Tadla. Le Bataillon quoique de formation récente avait couvert en un seul étape et en combattant plus de
3
jeunes légionnaires en pouvaient être liers. Ils se montraient dignes de leurs anciens. Le 15 novembre, le Bataillon quittait Déchra-el-Oued après y avoir construit un nouveau poste. La lre Compagnie du Bataillon était chargée de l'occuper et de ledefendre. Le 22, il rentrait à Beni-Mellal. A ce moment, une nouvelle réorganisation de la Légion fait passer le 1erBataillon formant corps au 4e Etranger. Toutefois il continue à tenir garnison dans le Territoire de Tadla-Zaian. La période d'hiver va être consacrée' à l'instruction et aux ravitaillements des postes de Taghzir,Sermenr, Tisgui, Khénitra, Aït-Ichaq çt D'êçhrci—1?l—Olipd.Lefévri.pr, undétachementdu Bataillon sous les ordres du Capitaine Piat, prend part à l'occupation de l'Achtir, (mamelon dominant 45 km. Les
Ghorm-el-Alem et la vallée de Ksibat). Le 1er mars, la lre Compagnie qui est toujours -
une
sortie pour protéger à Déchra-el-Oned,exécute le maghzen et les guichs de la ZaouiaEch-Cheikh,
qui, rentraitd'une razzia exécutée dans les douars de Tabounit. Nos partisanssont serrés de prèspar res chleuhs, mais les légionnaires arrivent, ouvrent le feu sur. eux et les forcent àse replier. Pendant le combat, le légionnaire Busch qui tirait à la mitrailleuse fut blessé par une balle qui lui traversa la cuisse droite. Malgré sa blessure, ce jeune légionnaire continuanéamoins servirsapièce. Le30mai, le Chef de BataillonLambert," accompagnéduLieutenant Mille et d'une trentainedelégionnairesmontés, pousse,une reconnaissance sur lesOuled-Embarek Ce détachement effectue un Pop-1 le tir de 80 de cam-pane sur les KasbahsdeTimoulilt en représailles dune razzia faite la veille par les Aït-Bouzid. Le détachement rentrait dans la même
à
";dvi
-
et
soiréèàBeni-Mellal.
En juin vont commencer les opérations- actives prévues par le Maréchal Liautey. Ces opérations vont durer tout l'été et tout l'automne et ne finiront qtÙ\
la fin d'octobre. Malgré les fatigues, sous un soleil de plomb, parfois privés du nécessaire, les jeunes légionnaires du Bataillon vont se distinguer encore une fois de plus. Ilsauront à cœur de montrer qu'ils sont une troupe d'élite. Ils feront l'admiration de,tous ceux qui les verront à l'œuvre. Faire plus
tes autres" telle sera leur dévise. Le Bataillon quitteBeni-Mellalpour se porter,
et mieux que
8
juin,
le
Tadla-Khénifra, Ain-Leuh - Azrou, sur Timhadit par oùa lieu la concentration où il arrive le 23 juin et
du Groupe Mobile. Ce groupe, qui est sous les ordres du Général Théveney doit opérer le ravitaillemenf du poste de Békrit. Ravitaillement très dur par suite
du terrain excessivement mouvementé, etdes marocains insoumis qui feront preuve d'un cran formidable et qui n'hésiteront pas pour eu venir au corps à-corps. L'opération aura lieu dans la journée du26 juin. Le Bataillon, 2 pelotons, de cavalerie, une batterie de 65 demontagne, sous le commandement du Chef de Bataillon Lambert, ont pour mission d'enlever le Djebel Haijane, (2.400 mètres 'd'altitude), qui est la clef de la position. A 2 h'. 15, conduit par des guides, ce groupement quitte le camp Leduc. A travers un terrain très dur et très accidenté, et après une ascension pénible, les deux sommets du Djebel-Hayane sont occupés par surprise avant la pointe du jour. Les marocain) ne comptaient pas sur cette manœuvre hardie et inopinée. Aussi quand au jour ils voulurent réagir, ils furent accueillis par nos mitrailleuses, nos fusils-mitrailleurs, nos canons de 65 et les canons de la Section d'enginsd'accompagnement. Les insoumis durent se replier en désordre, en abandonnant de nombreux cadavres sur le terrain. Sous la protection du détachement prend sous son feu toute la région à H) km à la ronde, notamment le's fameusesfalaisesdes ;{uubbafs",le Groupe Mobile pourra se porter sur Békrit. Le Groupement Lambert restera jusqu'au 21 juillet sur cette fameuse position du Djebel-Hayane. Il l'organisera défensivcment par la construction de deux solides blockhaus. Le 30 juin, lors de lattaque d'un Bataillon de Tirailleurs Marocains sur les “Kolubbats”, i! prend mne part active à l'action, car du Djebrl-Hayane, 'on domine tout le terrainoù passera le combat. Vers 12 h. 15, 200 piétons environ sortent subitement des lisières boisées des '-Kol,ibbats' et se précipitent avec un rare mordant sur nos éléments de surveillance, (65e Régiment de TirailleursMarocains), ces derniers sont forcés de se replier. La 4e Compa-
qui
se
'',
gaie duBataillon ouvre de suite le l'eu surles dissidents. La batterie de 65 tire également. La section d'engins d'accompagnement va se mettre en position an dessus du col de Tizi-Latfit et prend sous son feu les marocains qui occupent le col. Ces derniers sont forcés de s'arrêter etse replient dans les zones boisées des “Koubbats”.Tout le terrainest jonché de cadavres. Le 21 juillet, le Groupement Lambert quitte le Djebel-Hayane après y avoir été relevé par des éléments du 2e Etranger." A la suite de ces opérations de Békrit, le Maréchal Liautey adressait les félicitations suivantes <ïLe Groupe Mobile, qui, sous le commandement du Général Théveney vient de combattre les 26, 27 juin pour les dégager et ravitailler Békrit, a fait preuve dans conditions les plus rudes, d'une solidarité, d'une vaillance et d'un mordant qui font le plus grand honneur à toutes les troupes qui le composaient et aux chefs qui le commandaient à tous les échelons. Le Maréchal, Commandant en Chef adresse ses' félicitations à tout le Groupe Mobile» Quelques jours après, le Maréchal Liauteyrecevait le télégrammesuivant « J'appréciehautement bravoure et sacrifice des unités engagées dans sévères positions région Békrit et je. ne doute pas que succès couronnent leur efforts si bien coordonnés par leurs chefs sur votre si active impulsion Signé Harthou Le 29 juillet, le Bataillonarrive à Khénifra. 11 prend part en-août et septembre aux ravitaillements des postes des Ait-Ishaq et de Déchra-el-Oned. Le 19 août, il rentre à Beni-Mellal,' prend 5 jours de repos et repart le 25 pour Tadla où a lieu'laconcentration du Groupe Mobile en vue des opérations en pays zaïan. Ces opérations auront pour but 1) de réduire la fameuse "poche" de Békrit. i) d'assurer la liaison entre Ait-Ishaq et Déchra-el-
:
:
1
:
»
:
-
Oued. 3) de pousser notre avance sur les bords de l'Oued Serrau. Le 4 septembre, le Groupe Mobile du ladla quitte Takcr-Ichiane et enlève de vive force leplateau de
1
,
Tazémamat. Le 1er Batalillon l'ait partie du Groupe de manœuvre. Au passage de l'oued Fassezi, oued berges très escarpées, il se déploie pour protéger septembre, il l'écoulement du Groupe Mobile. Le se porte avec celui-ci sur le Plateau de Tizza où il arriveversmidi. La liaison avec le Groupe Mobile de Meknèsqui était parti la veille de Békrit, est assurée au Djebel' Ahron. La marche a été excessivement lente et pénible en raison des énormes difficultés d'un terrain tourmenté, rocheux et boisé. Les insoumis entourés par nos forces sont partout obligés à se soumettre. Du - au 18 septembre, le Bataillon va effectuer les travaux poste deTizza et construit ,
à
5
de lapistereliantTizzaàl'OuedAmassine. ;-)
7i:za Li 1'()Lie(l 4 iiia.,ïsi iie. Le 19, il Khènifru pour en répartir le 22, pour fa seconde partie des opérations. Le 23 à 9 heures, les casbahs de Ouaoumana, (entre Ait-Ishaq et Déchrael-Oued), sont toutes occupées; les travaux du poste la I)ist(, arrive à
i~
é l i -~iiii
commencent aussitôt el finissent le 27. Le 28, le Bataillon rentre avec le GroupeMobile à Khénilra. Le 30, il en repart pour se porter sur les hauteurs de Mesgrouchen sont atteintes le 1er octobre à midi. Dans la matinée du 6, on apprend qu'il y a de l'effervescencedans le Cercle deBoni Mellal. Les chleuhs ont attaqué le fortin deTammerdout de Tisgui. Il fautparer lasituation qui est assezgrave. Le Bataillon quitte Mesgronchen le 0 à midi et à marches forcées gagne Khénitra où il arrive vers 19 heures. Le 8, il est à Sidi-Lamineoù embarque en camionsautos. Le 9, il débarque àBeni-Mellal. La 4c Compagnie, sons le commandement du Capitaine Alliot,seporte de suite à Tisgui. Le reste duBataillon attend l'arriverd'unepartie du Groupe Mobile du Tadla et Le 1(;, 15 sur les "J{rn::::a','. l,e 16, il oectilie se porte te I. occupe par surprise le maraboutSidi-Yahia el y construit un blockhaus.Cedernierestterminé le 24 octobre. Une
qui
à
il
)siii-loi
sectiondeLégionvaconstituerlagarnisonperma-
nente. Le 25, le Bataillon rentrait à Bèni-Mellal. Le 22 novembre, le Bataillon quitte le Territoire deTadla-Zaianpouraller garnison à Marrakech partir, le Commandant Cercle et Agadir.Avant deBeni-Mellal et le Commandant Territoire de Tadla-Zaïan ad ressent aux grades et légionnaires du r<r Bataillon les ordres élogieux ci-après: *
de
tenir
du du
«Lé Chef de BataUton,Commandant le Cercle de Beni-Mellal rie veut pas laisser partir le Commandant Lambert, le's officiers telles légionnairi's du 1er Bataillon du 4e Etranger sans tes remercier de leur collaboration étroite, toujours amicale et dévouée pendant 3 années «Le Commandant du Cercle sait ce qu'il doit aux légionnaires du 1erBataillon, ''Ghorm-el-Alem",.Seriiieui-",Ksai--el-Biod", "Taghzirt", la défense de "Ti,\giii" et la prise de "Sidi-Yahia" sont autant de noms qu'ils ont écrit sur la carte depacificationdu Cercle de Béni-Mellal» "({Au:;;;i liàmieï» aux œuvres de ia paix, que braves guerriers, ils laissent derrière eux le poste de BeniMellal agrandi embelli et le Dana franchi d'un pont de 70 mètres de long, solide autantque bien construit dont le fini et l'élégance ont valu au Commandant du Cercle des éloges du Service du Génies «C'est donc avec regret que le Commandant du Cerclevoit partir le Commandant Lambert, les officiers et les légionnaires de son Bataillon » «Il leur dit au revoir, car un jour prochain espère- pouvoir leur tendre main par dessus la montagne dont ils lui on aidé à gagner, les premières pentes» «An rfvoir et rendez-vous àOiiaoïiizerlit» Beni-Mellal, le 1.6 novembre 1921. Le Chef de Bataillon Tarrel, ComnTandant le Cercle de Beni-Mellal Tarret signé Subdivision de Meknès Territoire de Tadla-Zairin Etat-Major-Cliancellerie Ordre No 43 Au montent,où le 1e,, Bataillon du4"Etranger va quitter le Territoire du Tadla, le Colonel, commandant le'Territoire tient à exprimer acettebelle unité et à son Chef le regret que lui cause leur départ. Depuis 4 ans, le 1er Bataillon du 4e Etranger montait la garde dans les postes avancés du Tadla., Depuis 4ans, il a pris part à toutes les opérations dont le
?
et
il
la
:
„
Territoire a été le théâtre. Depuis 4 ans, il s'est toujours distingué dans tous les combats. Partout et toujours, il s'est affirmé comme une unité d'élite, cigne de sonainée, "l'Ancienne Légion". Le souvenir du Bataillon Lambert ne s'effacera pas dans le cœur des vieux de Tadla. Il ne s'effacera pas non plus dans le cœur du Colonel Commandant le Territoire qui a vu ses. légionnaires à l'œuvre à Tizza, Ouaonmana, Mèsgrouchen, Sidi-Yahia. Il remercie les légionnaires du 1er Bataillon et leur Chef du bel exemple de discipline, de dévouement et de méprisdJl danger qu'ils ont donné en cette occasion. Au nom de toutes les troupes du Territoire, il adresse au Bataillon Lambert un salut ému et cordial. Kasbah Tadla, le 20 novembre 1921. Le Colonel Freydenberg, Commandant le Territoire de Tadla-Zaian
:
Freydenberg Marrakech et Agadir sont devenus les garnisons du 1er Bataillon du 4e Etranger. Toutefois, la garde des poster d'Azilal et de Bigoudine dans le Moyen et Grand Atlas lui est encore confiée. C'est là qu'il va attendre avec impatience la poussée qui nouspermettra d'attaquer le formidable bloc chleuh du Moyen et du Grand Atlas. Dure sera l'entreprise qui réduira les tribus rebelles habitant ces montagnes., -qui les soumettra et qui les associera à nos mœurs et à notre civilisation, mais une seule et unique idée anime l'esprit des officiers et légionnaires du 1er Bataillon. D'un commun accord et d'un élan spontané ils sont prêts à se sacrifier pour la France, pour son œuvre au Maroc, et à servir à la gloire dela signé
,r
Légion Etrangère
ETM DES TUÉS ET BLESSÉS da 1' Bataillon formant Corps du 1* Etranger devenu r Bataillon du 4- Etranger Grade
Nom
Affaire
1
DALO
2e
classe
2e
classe
-
KIRSTEIN AURADA
r
-Sergent
BERTESI :
2e
STEINBACH SANTON RUHLMANN
—
classe —
PASQ.UALAGGI Lieutenant
.LARCÊÏER
'2c|dasse
TIARADEC
KOKORECK JUERGENS GAHNIER DAVID
-
le 4-2-17) TuésaucombatduFoun Aguemour (Convoi de Khénifra) le28-1-18. 28-1-18. ) le
-el-Alem. ,—
,
Tue dans la nuit du 12 au 13 Juin 1915, étant deFaction-aucampd'Ain Tleta. Tué au combat du 25-616 (Région de Fez) Tué au combat des AïtARi (Convoi de Khénifra
-a
1
1
—
— le 14-8-18 à Chorm-
Tué Blessésle6-5-15aucombat de Sidi Ahmed Zer-
rouck
- dans Lieutenant E.deFez. PEYRE — MONTJOFFRE AdjuN Aït-Affi Sergent voideKhénifra). STIER -- DEISMANN -- HOFFMANN— - -
MAIS
BEAULIEU PUCCEDI ROSSO
MATTLE
PERRIN CHOISNARD BOEHLE
,
— —
2e
classe *
1
-
Adjf-clief
Caporal 2e classe —
Blessés le 29-6-15 (Cola région l'{. lonne
-
Blessés au combat du 4(Con2-17 des —
—
— —
Nom DUAULT BALDELLI BOERO
classe
PASCUAL— 2e
—
DOMS
DIMITRI COURTINI KARSCH DIMITRI BUSCH
MULLER
-Affaire
Grade
— — —
-
Blessés le 28-1-18 au combat de Foum-Aguemour (Convoi de Kénifra).
-"
-
— Blessé le 3 Octobre 1920 Tués le 12 Octobre 1920
—
à l'attaque du Parc à xfourragesJ de Beni-Mefial Blessé lé 7-7-1921 (At-
—
ges de Beni-Mellah). Blessé le 1 Mars 1921 à
—
taque
] du Parc à fourra-
Dechra-el Oued
-
-
Blessé le 12 Mai 1921 à
e(1.
Declira-e1-011
CITATIONS ——————L N° 11 du 18 Septembre 1915
Ordre Général (Ordre de la Colonne) CHARLES, Capitaine au Ie Bataillon: N'a cessé de commander sa compagnie avec la plus grande distinction, notamment le 29 juin 1915 où il a fait preuve de beaucoup d'énergie et de résolution dans un engagement trèyvif avec des marocains
embusqués. Ie
-
GARNIER, lre classe au Bataillon: Belle attitude au combat du 29 juin 19Î5 au Djebel Hazdour où il a été très grièvement blessé. Ordre Général N° 15 de la Subdivision deMeknès KAUFFMANN, Caporal, au le Le 5 mai 1915, à l'arrivéeau bivouac de Sidi-AhmedZcrrouck, au moment de la mise en batterie de sad
Bataillon:
section, à la tombée de la nuit, sur une position difficile et battue de bien près parlesmarocains, afait preuvede courage et d'énergie en remplaçant le tireur blessé et en réparant sous le feu une pièce atteinte par
les balles'ennemies.
l
:
KOKORECK, 2e classe au le Bataillon Le 6 Mai-1915, au bivouac de Sidi Ahmed Zerrouck, été blessé à son poste, avaiteu une très belle attitude pendant la journée du 5. Ordre Général N° 20 dé la Subdivision de Fez KIRSTEIN, 2e classe au le Bataillon: Très bon légionnaire, toujours plein d'entrain et de -
*
a
dévouement, tombé mortellemenratteint au combat du 25 juin 1916 en se portant bravement à l'assaut.
Ordre Général N° 40 du 21 Mars 1917 des T. O. M. HOFFMANN, 2e classe auIe Bataillon: Blessé deux fois, dont une fois très grièvement, au aucombat des Aït-Affi du 4 février 1917 au cours duquel il-a eu unetrès belle attitude. Ordre Général de la Subdivision de Tadla-Zaian N° 48 du 30 mars 1917 CHARLES, Capitaine au le Bataillon: A montré au combat des Aït-Affi le 4-2-17 où sa compagnie subit dés pertes sensibles et ne put être repliée que l,a_dernière du Bataillon, un calme et un sangfroid admirables et a fait preuve des plus belles qualités manœuvrière;o;. PUCCEDI, sergentau le Bataillon: Grièvement, blessé au coursdu combat des Aït-Affi le 4-2-17 en commandant vigoureusement sa section sur une position violemment battue par le feu de l'ennemi STIER, Caporal au le Bataillon du le Etranger A été blessé au combat des Aït-Affi le 4-2-17 en se portant courageusement sur une position vivement battue par le feu de l'ennemi. Ordre dela Colonne (Territoire de Tadla-Zain) du 30-3-17 LEANDRI, Adjudant-chef au lè Bataillon: Au cours du combat du 4-2-17 aux Aït-Affi a fait preu,
-
,
:
ve d'éjnergie et d'initiative au momenl du repli de sa section, a réussi à ramener sous un feuviolentle, corps d'un de ses sergents qui venaitd'être tué alors.. que l'ennemi se trouvait à une cinquantaine démètres de lui. --DEISMANN, classe au le Bataillon Belle attitude au feu au combat des Aït-Afli le 4-2-17, au cours duquel il a été blessé. Ordre de l'Arméeavec attribution de la Médaille Militaire
2e
;
-
1
MONTJOFFRE, Adjudant-chef au le Bataillon: S'est particulièrement distingué le 4-2-17 aucours d'un maintenu sa section combat d'arrière-gardeoù sur un terrain des plus difficiles. A été blessé. BEAULIEU,Adjudant au IeBataillon: Belle attitude au combat du 4-2-17, a reçu deux blessures, dont unegrave. BOEHLE,2eclasse au 1° Bataillon Blessé très grièvement au combat du 4-2-]7 est tombé en criant par deux fois «Vive la France». Ordre Général N° 74 des T.O..M. RICARD, Lieutenant au Ie Bataillon: A Ghorm-el-Alem, le 15 octobre 191-7,,a commandé avec un cran. admirable la section delnitrailleuses d'une grand'garde furieusement attaquée. Grâce à son initiative et la précision deson tir, a puissamment contribué à repousser un adversairefanatisé,qui par 3 fois, est revenu au corps à corps. Ordre de l'Arméeavec attribution de la Médaille Militaire à titre posthumc AURADA, Sergent au le Bataillon: Excellent sous-officier. Est tombé glorieusement frappé par une balle au cours du combat du 4-2—17 en assurant le repli de sa demi-section qu'il commandait après avoir montré au cours del'actionbeaucoup de calme et de bravoure. BERTESI, 2e classe au Ie Bataillon: Légionnaire volontaire au service de la France, s'est toujours distingué par son courage et son ardeur. Le
ila
-
•
:
x
'-,
28-1-18
au.combat du Djebel bou Araar, a été mortel-
lement atteint au moment où il chargeait pour la troisième-lois labaïonnette. RUHLMANN, 2e classe au le Bataillon Tombé glorieusement face à l'ennemi d'une balle en plein cœur le 28-l-18.au Djebel-bou-Araar au cours d'un furieux combat où il s'était comporté en vrai
à
légionnaire.
'-
:
*
STEINBACH, 2e classe au IeBataillon: Légionnaire modèle de calme et desang-froid, tombé glorieusement en bravelégionnaire le 28-1-18 au Djebel bou Araar au cours d'une furieuse charge à la
baïonnette.
2e classe au le Bataillon: —
SANTON,
Au combat du Djebel bou Arrar le 28-1-18 s'est fait audace et son courage en s'élanremarquer par son : çant à latête de la Légion Etrangère contre un ennemi nombreux et mordant. A la troisième charge est ;
tombé héroïquement. Ordrede la Subdivision de Tadla-Zaian N° 56
:
BARBOLOSI,Caporal au Bataillon tête au combat du 15-10-17 à Blessé1 grièvement - Ghorm Alem alors qu'il donnait le plus bel exemple de sang-froid sous le feu. Est resté a son poste pour désenrayer une mitrailleuse et n'a consenti à quitter le commandement de sa pièce pour se faire panser, que lorsqu'elle a pu continuer son tir.
el
àla
Ie
CHARBONNIER, Sergent au Ie Bataillon: A fait preuve des plus belles qualités de commandement au cours d'un combat de grand'garde à Ghorm-. el Alem.le 15-10-17, contribuant par sa superbe attitude à l'écheG des assaillants. Ordre Général N° 1 du Territoire de Tadla-Zaian LAPORTERIE, Sergent au Ie Bataillon Au cours de violents assauts lancés le 15-10-17 contre là grand'garde de Ghorm el Alem, a fait preuve d'un sang-froid etd'un courage remarquable, et a largement contribué au succès de l'opération. Ordre.Général No 61 du 27-1-18 Subdivision de Meknès ROSSO, 2e classe auIe Bataillon
:
:
froid.
Le 4-2-37 au combat du col Cazenave, a fait
l'admira-
tion de tous par sa crànerie et par sabravoure. Blessé a continué d'être un exemple d'énergie et de sang-
OrdreGénéral
(Ordre de l'Armée) BILLIET,Lieutenant au 1" Bataillon: Officier mitrailleur d'une rare bravoure. Au combat du 28-1-18 au Djebel bou Araar a infligé à l'ennemi des pertes sanglantes et soutenu le décrochage de sa compagnie sous un feu intense, ne s'est repliéquesur ordre, l'opération terminée, et aprèsavoir brûlé ses dernières cartouches. Deux fois blessé au front de France,évadé de captivité à la deuxième tentative. GUEHRIA, Sergent au Ie Bataillon; Donne sans cesse des preuves de sa bravoure au feu. Le 28-1-18 à la tète de sa section, a chargé quatre fois à la baïonnette un ennemi nombreux, au cours d'un sanglant corps à corps, a abattu plusieurs adversaires à l'arme hlanche. LA 2e COMPAGNIE du V Bataillon: Chargée le 28-1-18 de couvrir le passage du convoi de Khénifra a rempli pleinement sa mission. Toutes ses cartouches hrulées, assaillie sur trois côtés à la fois par une masse ennemiefanatisée, a exécuté sous la vigoureuse impulsion du Capitaine Piollet, quatre furieuses charges à la baïonnette. A réussi à se dégager, infligeant des pertes sévères à l'adyersaire, ne laissant entre ses mains ni morts, ni blessés, ni armes. OrdreGénéral N° 08 de la SubdivisiondeMeknès endatedu 10-4-18 KEMP,Sergent au 1e Bataillon: Au combat du 28-1-18 au Djebel bou Araar a été pour son chef de section un auxiliaire précieux, a chargé quatre fois à la baïonnette réussissant à retirer un camarade des mains de l'ennemi. GOUMAÏN,Sergent-major au Ie Bataillon: S'est particulièrement distingué le 28-1-18 au combat du Djebel bou Araar par sa belle attitude au feu, son sang-froid,protégeant avec sa section par ses judicieuses dispositions, le repli de sa compagnie, vieux N" 84
légionnaire digne de son arme. BOERC, classe au 1eBataillon Brave légionnaire, s'est fait remarquerparson courage et son ardeur au combat du 28-1-18 au Djebel bou Araar, blessé grièvement pendant une charge à l'arme blanche. DOMSJ-2e classe au IeBataillon: Brave légionnaire; s'est fait remarquer par son courage et son ardeurau combat du 28-1-18 au Djebel bou Araar. Blessé grièvement pendant une charge à l'arme blanche. BALDELLI. 2e classe au le Bataillon: Légionnaire plein d'audace et d'entrain,au combat du 20-1-18 au Djebel bou Araar a été deux fois blejssé aucoeurs de la troisième charge à la baïonnette. DUAULT, 2c classe au le Bataillon: Exemple de courage et d'ardeur à l'assaut, au combat du Djebel bou Araar le 28-1-18 à la 3e charge à la troisième charge à la baïonnette est tombé frappé de deux balles. PASÇUAL, 2eclasse au le Bataillon Vieux et excellent légionnaire. A rempliavec un courage remarquable ses fonctions d'observateur près du chef de section au combat du 28-1-18. Est tombé grièvement blessé pendant la deuxième charge à la baïonnette. Ordre-Général N° 4 (de la Colonne) en date du 23-4-18 GIMENO, Adjudant au le Bataillon: Au'combat du 28-1-18 a entrainé quatre fois sa section à la baïonnette infligeant dans un corps à corps de fortes pertes à l'ennemi et donnant à tous l'exemple du sang-froid et du mépris du danger. BRUN, Sergent-fourrier au le Bataillon; Ancien de service, a participé avec la Légion à de nombreuses affaires, s'est particulièrement distingué au combat du 28-1-18 au Djebel bou Araar, se portant d'un bel élan avec sa section au décrochage d'une compagnie fortement engagée.
2e
:
:
BOURGET, Sergent au le Bataillon: Au combat du 28-1-18 a fait preuve des plus belles qualités d'initiative et de bravoure en se portant spontanément avec sa section au secours, d'une compagnie voisine violemment attaquée. PAILLE, sergent au Ie Bataillon: A fait preuve d'un sang-froid et d'une énergie remarquables au cours du combat du 28-1-18 au Djebel bou Araar. A très judicieusement secondé son chef de section et brillamment entrainé ses hommes dans quatre charges à la baïonnette. TRISOLDI, Sergent au le Bataillon: Au combat du 28-1-18 au Djebel bou Araar secondé admirablement son chef de section et entraîneuses hommes quatre fois à la baïonnette leurdonnant l'exemple par son courage. FllOSCHL, Caporal au Ie Bataillon Au combat du 28-1-18 a entrainé bravement ses légionnaires dans 4 charges furieuses à la baïonnette et a secondé parfaitement son chef de section par son sang-froid et son allant. ZIERHUT, Sergent au Ie Bataillon: Au combat du 28-1-18 au Djebel bou Araar a entrainé ses hommes à la charge à la baïonnette pai- 4 fois et avec un entrain, et un courage exemplaire. MURATTI, caporal au Ie Bataillon: Au combat du 28-1-18 au Djebel bou Araar luttant au corps à corps et entouré par un groupe d'adversaires acharnés, a héroïquement tenu tête jusqu'à ce qu'il ait pu être dégagé par ses camarades de la Légion. DUROS, caporal au Bataillon Au combat du 28-1-18 au Djebel bou Araar, a très brillamment commandé son escouade et entraijié ses hommes dans plusieurs contre-attaques à la
,-
-,
a
-
:
Ie
:
-
baïonnette.
LANG,tambour
au 1e Bataillon: Brave légionnaire, au combat du 28-1-12 au Djebel Bou Araar, a donné le plus bel exemple de courage et de camaraderie en luttant corps à corps avec
-
plusieurs advefsaires, pour protéger un blesséque ceux-ci voulaient achever. ZACHARZUK, Ie classe au Ie Bataillon: Au eombat du 28-1-18 a entrainé bravement ses légionnaires dans 4 charges à la baïonnette et a secondé parfaitement son cher de section par son
sang-froidet'son allant.
(
COLL, 2e classe au Ie- BataillQn : Modèled'énergie etde courage. Au combat du 28-1-18' au Djebel Bou Araar dans un corps à "terrassé"sOlladversaire et lui arrachant corps, son poignard S'en a frappé à mort. DECCIN, 2e au 1^ Bataillon:, A fait preuve d'un sang-froid très rare au combat du 28-l-|18 après avoir épuisé tes munitions de soft fusil-mitrailleur, .a mis son arme en sûreté et a marché à l'assaut,pistolet au poing, puis a ramené un camarade blessé qu'il a transporté sur son dos
a
:
pendant plus d'un kilomètre. FALYROUSSE, 2e classe au Ie Bataillon Vieux légionnaire qui a participé à de nombreux combats. Le 28-1-18 a pansé les blessés de la com pagnie pendantl'assaut, à courfe distance sous le feu de l'ennemi avec un sang-froid, un courage, un dévouement admirable,,assurant leur transportvers @
rarrière,
:
KOENIG, 2e classe au le Bataillon Vieux et brave légionnaire qui,'le28-1-18
au cours
d'un combat à la baïonnette, a furieusement lutté corps à corps donnant le plus bel exemple de bravoure à sa section. Ordre Général N° 84 de la Subdivision de Meknès PASQUALAGGI, Lieutenant au le Bataillon Officieir d'une bravoure légendaire, le 14 août 1918 à Ghorm-El-Alem auprès du poste où iiianoeuvraieiiL desjeunes chasseurs d'Afrique, apercevant des mouvements suspects dans une fïguerie située à une centaine de mètres, s'est porté, en avant,revolver au poing, Est tombé glorieusement frappé de 4 balles tirées bout portant, a donné .ainsi aux jeunes chasseurs un bel exemplededécision et de courage. *
:
à
Ordre Général ND 198.de la Subdivision de Meknès Est cité à l'Ordre de là Subdivision DEFONTAINE, Lieutenant au le Bataillon formant corps du 1eEtranger: Officier énergique et brave. S'est particulièrement distingué au combat de Mahagibat, (31 janvier 1920), en conduisant sa compagnie sous le feu de l'ennemi comme à la manœuvre. Ordre Général N° 198 de la Subdivision dé Meknès sont cités à l'Ordre de la Colonne: REPNIK, Adjudant au le Bataillon formant corps du le Etranger. Très bon sous-officier. A commandé sa section sous 'le feu avec le plus beau calme pendant le.combat de Mahagibat, (31 janvier 1920). SCHMUTZLER, sergent-major au 1eBataillon formant corps du 1eEtranger. Très brave sous-officier. A conduit sa section sous le feu avec le plus grand calme pendant le combat de Mahagibat, (31 janvier 1920). BEGUE, sergent au Ie Bataillon formant corps du
'.,
:
-
IeEtranger.
,
Très brave gradé. Pendant le combat de Mahagibat, (31 janvier 1920), a fait preuve d'une belle .çrâ-. nerie au feu. HIRTHE, sergent au le Bataillon formant corps du
IeEtranger..
-
Très brave Ngradé. Pendant le combat de Mahagibat, (31 janvier 1920), a fait preuve d'une belle cranerie au feu. DOERINGSHOFF. caporal, au leBataillon formant corps au Ie Etranger. Très brave caporal. A fait preuve au combat de Mahagibat, (31 janvier 1920), d'une belle crânerie au feu. PICHON, caporal, au le Bataillon formant corps du du le Très brave caporal. A fait preuve au combat de. Mahagibat, (31 janvier 1928) d'une belle crânerie au feu.
,Etranger.,
*
DRAGUEZ,
2e
classe, au
le Bataillon formant corps
du le Etranger. Au combat de Mahagibat, (31 janvier 1920), a fait l'admiration de ses camarades par sa bravoure personnelle et sa tenue sous le feu. LAMILL, 2e classe au Ie Bataillon formant corps Etranger. -Au -combat de Mahagibat, (31 janvier 1920), a donné à ses camarades l'exemple de la bravoure et du mépris du danger. , MONTjAL, 2e^classe au IeBataillon formant corps du le Etranger. Pendant la colonne de Khénifra en janvier 1920, un exemple constant de a été pour ses camarades bonne humeur et d'entrain et a fait preuve au dur combat de Mahagibat, (31 janvier 1920), d'unebravoure au dessus de tout éloge Ordre Général N°205 du 22 septembre 1920 de la Subdivision de Meknès Sontcités à l'Ordre de la Colonne MICHEL; Lieutenant au le Bataillon formant corps
>
Ie
du
i
-
-
-
duIeEtranger.
Officier très b-rave et très énergique. S'est dépensé sans compter pendant toute la durée( des opérations faire en pays- zaian. Malade, n'a pas voulu évacuer et a continué à assurer son service d'une fgçon parfaite (G. M. du Tadla, avril-mai 1920). REPNIK, Adjudant au Ie Bataillon formant corps du ie Etranger. Excellent,sous-officier, très brave au feu. A fait .preuve de beaucoup d'entrain pendant les opérations du G. M. du Tadla en avril-mai 1920. A pbtenu de sa section le meilleur rendement pendant la construction des postes nouveaux qui consacrent notre avance en pays KOFFMANN, caporal au le Bataillon formantcorps
-
se
zaian.
,
du le Etranger. Très bon gradé. Depuis 6 ans au Maroc, a pris part à de nombreuses opérationstant dans la Région *deTaza-Fez que dans celle du Tadla. S'est particulièrement distingué au cours des opérations en
pays zaian, (ayril-mai 1920), où il a commandé avec distinction une section. Ordre Général NTo 23, (Suite à l'Ordre Général N° 228 du Géiiéral, Commandant les Troupes d'Occupation du Maroc). Sont cités l'Ordre de 'la Subdivision, (Ordre Général N° 223 dn 15 janvier 1921 du Général, commandant la subdivision de Meknès). LAMBERT, Paul, Chef de Bataillon au leBataillon du 4° Etranger. OfHcierd'une activité inlassahle. Lors des opérations du Tag4izirt (15 au 22 septembre 1920), a dirigé avec habileté le détachement des trois armes dont il avait le commandement, assurant la réussite de l'opération par l'à-propos et l'intelligence des dis-
à
x
1
positions prises. Est cité à l'Ordre de la Colonne, (Ordre Général N° 224 du 15 janvier 1921,du Général Commandant la Subdivision de Meknès).
du
SEBASTIAN],Adjudant à la le Compagnie le Bataillon du4°Etranger. énergique, d'une conduite et d'un entrain Gradé exemplaires. S'est distingué pendant les opérations de Taghzirt 15 au 22 septembre 1920. A mis en fuite à coups de grenades un groupe de chleuhs qui s'étaient approchés à 3 mètres du camp et qui tiraient sur nos troupes. S'est déjà distingué pendant les opérations de Ksar-el-Biod et au fortin de Guillorv comme commandant de ce poste. Ordre Général N" 240 du 7 mars 1921 du Général, C>:n11induit la Subdivision deMeknès. Est cité à Ordre de la MAILLET, sergent au Ie Bataillon du 4e Etranger. Excellentsous-officier-mitrailleur. Au Maroc depuis 1913, participé à de nombreuses opérations. S'est
très
du
I
a
y
Colonne
particulièrement distingué le 22 octobre 1920 sur le plateau de Toirlzamer où il a contribué puissamment par la mise en batterie rapide d'une mitrailleuse, à repousser un important groupe ennemi qui empêchait l'arrivée du Bataillon au gué de Déchra-el-Oued. S'est fait remarquer également
pendant la période du 23 octobre au 15 novembre 1920 dans l'exécution des travaux du poste de
Déchra-el-Oued. Ordre Général N- 269 du 24 Juillet 1921 du Général, Commandant la Subdivision de Meknès. Est cité à l'Ordre de la Colonne BUSCH, légionnaire de 2e classe au Ie Bataillon du 4e Etranger. Bon mitrailleur. Etànt en protection la S.M. de la Compagnie le le mars 1921, près de Déchra-elOued, a été blessé au cours d'un engagement contre les dissidents,, alors qu'avec le plus grand sangtroid il dirigeait le tir de sa pièce sur des groupes avancés de l'ennemi. Ordre Général N' 277 de la Subdivision de Meknès Est cité à l'Ordre de la Colonne WEISSENBEHGER, 2e classe du le Bataillon du 4e Etranger. Fusilier-Mitrailleur d'élite, qui, au combat du 30 juin 1921 près de Beluit, par son tir ajusté et avec un comlet mépris du danger a infligé des pertes sérieuses à l'adversaire.
1
"*
IMPRIMERIE PAPETERIE
CHÉBRÉARD Marrakech-Guellz
'-.
MAKOC