L'Africain (Alger)
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L'Africain (Alger). 12/05/1931. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.
A propos de crise
CMIRONÏÏCM'F UX- queur. Dantzig ne progresse pas DE ROUBAEXLESSALAIRES tandis que le trafic de Gdynia croît TOURCOING. Les industriels eu textiles dee la à pas de géant, Gdynia
Les causes dont on ne parle pas :
desretraités Main-d'oeuvre féminine - Emplois
Dantzig tion Années région demandent une réduction Tonneauxnets de salaires. Ils s'appuient sur• ce ce. 3.899.345 422.939 sont 1927 que les exportations de tissus sont 4.045.240 985.004 tombées de 198.000 quintaux eu eu 1928 3.892.3621.445.288 1929 à 166.000 en 1930 et que que 1929 mi- Les déboires dus à cette mainA propos de la crise économi2.045.000 4.143.098 1930 inférieuieuexportations restent là... s'arrêtent ces pas que, on a à peu près tout dit: et d'oeuvre ne Igré On a vu récemment paraître res aux chiffres de 1913, malgré tout écrit, sauf, pourtant, deux ?ux Une autre constatation probanl'apport nouveau de l'industrie, al- dans la grande presse des inforfaits dont on ne peut nier l'effica'fa" te : le nombre des crimes passionC'est que les prix étransacienne. ran- mations au sujet de la plainte que cité : l'emploi intensif de la mainl;n" nels : des maîtreses qui tuent plus dus la ville de Dantzig a portée contre de plus l'emportent en gers d'oeuvreféminine et le nombre inin" leurs amants ou vice-versa.La feml'ef''ef- l'Etat polonais devant la Société les Français, prix soit par sur croyable de retraités qui travaila"" me travaille, sort plus souvent, salaires de des réductions fet praira- des Nations. lent encore. donc, plus exposée aux tentations tiquées ailleurs, soit par la proiro- Elle accuse véhémentement la Puisqu'on a, en général, les ex- diverses, dont une, devenue d'une tection douanière accrue autour our Pologne de dériver son commerce qu'en 1914: grande plus la pressions de « retour à vie noror- fréquence des marchés extérieurs. vers Gdynia et de boycotter le port male », de « stabilisation de la le péché de chair. de Dantzig. Le Comité patronal ajoute que me production », il serait peut-être lle C'est formidable, le nombre, de le coefficient officiel du coût de Elle rappelle, en l'interprétant, bon de parler aussi de stabiliser bel ménages qui ne s'entendent pas la vie eu octobre 1926était de 7,07 ,07 le traité de paix qui a recommanla vie moderne. le département du Nord et, dé à la Pologne de ne point caupar suite de « cocuage ». Allez pour Il n'est ignoré de personne quet-à- ser de dommages au commerce ne un après-midi au Palais de Justice, en octobre 1930, de 7,16, c'est-àl'a- à la section des divorces; les gens de Dantzig. Elle demanbeaucoup plus de femmes qu'adire que la variation est presque pe maritime nulle. Au contraire, les salaires hovant-guerre travaillent au dehors. rs. font queue pour la conciliation, :io- de que la Pologne soit condamnée Les chefs d'industrie ont coututu- « La galerie des cocus » comme raires moyens ont sensiblement îiit à se servir principalement de ce augmenté entre 1926et 1930 port et à délaisser le port natioro- disent "les gardes, est la plus frême de dire, lorsqu'on les interroJardin (Cliché Le d'Essai de Rabat Africain) depuis polonais de Gdynia. A quoi d'une du Palais même nal qu'au lieu quentée sujet, à avril 1 octobre ne ce ge femme employée na-guerre (com1926 1931 1 les Polonais répondentque si les ni- les affaires bancaires. Ce sont des Fileurs de laine 4,47 5,20 Allemands, maîtres de Dantzig, m- faits que l'on ne peut pas nier, et me dirait Curnonsky), ils en emploient trois maintenant. je voudrais bien qu'un confrère 4,45 n'avaient pas brimé de façon inFileurs de coton 4,18 féru de statistique nous fit le nom4,75 supportable et parfois sanglante Fileurs de cardé 4,52 Les causesde cet afflux de mainn. Tisserands 3,47 4,00 les Polonais qui faisaient leurs d'oeuvre féminine sont diverses .: bre des divorces na-guerre et à fila thèse serait solide3,25 opérations par Dantzig,"ils n'auManoeuvres 2,70 d'abord, il y a celles dont l'époux lx présent, de illustrée. Le second argument paraît beauIU- raient pas fait l'effort onéreux de a disparu dans la tourmente :. ment AUTOURET ALENTOUR nuisiers, des bijoutiers dont l'art la création et de l'équipement rt Qu'a-t-elle accompli qui lui vaut coup moins fort que le premier. le Tout ceci est peut-être amusant puis, celles qui furent obligées de îr. ly>DE L'EXPOSITIONCOLONIALE E serait utilisé dans les stands quee de traverser longuement l'Océan ? Car ' subvenir aux besoins du ménage on peut répliquer que, si les es Gdynia. ge à constater; je dis « amusant » visiterait la foule. Les uns et les Les Dantzigois, ajoutent-ils, ont La dame répondit gaiment: !S salaires de de Je continué monter me ont quand le mari était mobilisé, et parce que, de nos jours, les gens ' .s avaient le marqué mauvaiseJgjâciéà autres ]920.„123JL_Meu n'ait vj;.ige la vie àl se plaindre ailPASSAGERS CLANDESTINS... .ÇVct ponfo ^:—*~" ' prendre tendance à qui, ayant goûté de l'indépendanque et toutt r*"" n- ont trop -~ qu'ils ~~"cîënombreuse cicatrices... Et défaveur d'une jourd'hui renchéri dans période, le, ce e guère ils doutent l'Exposiemploi hors Quelle blague figure qui paraîtra point à cette donne la avaient triste t ces qui m'a fortement étonnée.presque ne rs à; « »; ne se un ce que . méritée, pleinement ? 1926,le réajustement ont c'est elle bien Au fait, < tion... vingt nt chez soi, préfèrent payer une femque, en vaut n- pas combien ces réalités « risi-- quatres garçons, noirs de peau, les5 tous parlaient un français qui1 francs... Mais on me la donna en des salaires au coût de la vie ie La cause est pendante devant la i- blés ] me de ménage que rester à la mai» et d'autres, comme parr cheveux très frisés et les pieds n'était Autour mauvais. de Société des Nations... Mais l'on achevé. pas n'était Chambre la pugilat la garder à Leur Argentine... Je exemple longue robe rayée pas " î veux un nus. reson. ( leur cou, ils avaient de nombreux* mal de quelle manière le conçoit Le premier problède C souvenir. renferment mal leur argument, des députés, couvrait étroit, au conu. corps La principale cause n'est pas à ( polonais pourrait être grigris... ce qui leur faisaient comme ,' malheureusement iiivintraire, commerce n'en <des choses ...Je ardus tristes harmonieuse. suis est milice de forme a. et et eni : pas encore reve[e mes chercher parmi ces exemples.Elle J de colliers qu'une3 de contraint autant cible c'est celui de la presque passer par Dantzig... qu'elles c fiPendant, elles-mêmes,si tristes les : concurr. autres passagers nue. que s - . est autre : c'est le goût de luxee c polonaise route Si produisent d'autres *'* paysanne en pour r * la mêît pays rence. par atteindre racine - du x de la classe moyenne, né de laa nissent i Groix donnaient à viser leurs_ la ** _ |e 'LE COUT DES RESEAUX DE moins cher, il faut, à moins de messe du village... Et ils rê-[ CEUXQUI N'IRONTPOINT la ^.ice. Du geste passager,, passeports, de l'air absent, mais s me i eux, Le vie, I mari on n gagne sa BANLIEUE guerre. ~ vaient tout haut de Paris et de produire égaà l'habitude; conséquen] l'o?il exporter, à arrive assistaient a. renoncer content, specdeuxbouts c en pourrait « joindre les L'EXPOSITION. K on », l'Exposition Coloniale. Dans les grandes villes que l'on moins cher. 1 c : dénatalité et manque de sin- tateurs aux événeemnts. dans le ménage sans folles dépenPour finir la semaine, je me lement ,_ ces conçoit Des fonctionnaires Il atténuation les encore sous la catégorie noirs c l'animosité pourtant du pugilat qu'ils à Ce fait ? A Dacérité avaient une n y a ac- suis accordée quelques jours de [. c : ses. Pourquoi donc se priver d'alde l'extension et dispersées sur de Ceux-là effets c'est compagnaient aussi. c dénigrement cet argument, si 1 kar, ils jirofité l'emde avaient et au permanente : 11er au dancing ou au cinéma touj'ai . étaient vêtus à l'européenne passées dans un aux le L. périsse la banlieue est région, vacances que vaste des salaires n'est le r une le le pays plutôt que par- barquement 1 d'un grand nombre; et village de Bretagne. Un printemps que taux pas e tes les semaines ? Chacuntravaillee 1de revient et un v élément capital où se réfugie de *L •' < passagers et de colis pour se. même avec un certain raffine maussade laissait toute la journée seul élément du prix des de son côté; les mensualités sontt ti la masse popudépenses la compression °1 glisser subrepticement dans le ba-. ment. Ils avaient des manières, ils le ciel gris, .s quotidiennement £ plus fortes; on ne se refuse rien;; ** et la la terre, faute quedoit le centre rejette et aspilaire seulement que J'étais étaient courtois... étonnée '; porter Découverts après sur ne pas j* que: le costumesort de chez le bon fai- Maintenant la question des re- teau... peu de soleil, n'était point parée de rre tour à tour. le f bateau avait repris sa marche, (ma plume était prête à écrire... ces colliers de fleurs qu'elle jette les salaires. t; seur et la toilette de madame faitt traités. Pour assurer cet exode, il faut * choquée). I ils les con-. pâlir d'envie les collègues.Le jeu- Avec la vie chère, beaucoup de \ avaient espéré qu'on d'habitudesur ses atours du mois LESPORTSPOLONAIS système de transports extrau un : peuvent à peine vivre ou cduirait pourtant à Paris. Hélas ! Heureusement, la civilisation ne de mai... Parfois, il pleuvait de dispensieux : trane ménage ne met pas d'argent de2 retraités ri ordinairement o A seraient mis en prison au Ha- sévissaitpoint chez les bêtes qu'on longues heures, et les arbres tris- DANTZIGet GDYNIA. côté, mais, au moins, a I'impres-- le I( pourraients'ils voulaient se re- Ils torrentiel de débit énorme à fie bataille le La continue entre port t " l'Afrique renvoyés appelle qu'on avait C'est le et vers nav sion de « vivre sa vie ». ti à la campagne. Seulement, si vre sauvages et î tirer tes agitaient leurs branches dans national polonais de Gdynia et lee certaines heures, presque nul le Cl embarquées pour faire aussi leur tc système si fort en vogue de nos= certains tiennent à rester dans le tale. vent rudoyant et désespérant. port allemand de Dantzig dont les restant de la journée ; il cause c< un Tl En attendant, les avait s vac- numéro à la Foire. J'ai vu des La route, nue, vide, semblait une jours : « Après moi, le déluge ! »> courant de la vie, d'autres ne peuon c< voudraient monopoliserr aux al réseaux de lourdes pertes, car c ce qui les avait fâchés... petits singes canaques, que des voie désaffectée qui ne pourrait autorités vent pas profiterpaisiblement d'u- cinés, II. y a une contrepartie à ce> Vl leur maritime. on o: n'ose pas infliger à la masse Et ils n'iraient point visiter l'Ex- passagères étourdies trouvaient même point servir commerce les tarifs qui paieraientles frais. n' retraitepar trop maigre. Alors, *position Coloniale point de vue. En France, la main-. ne pour le rêve. Gdynia de plus plus vainest « les avait en qui charmants. J'ai des . de francs ils travaillent, 600 ré- P vu grues cou- Pour moi, c'était très reposant. d'oeuvre féminine est payée gêné-. " Ce sont donc les grandes lignes fait J'ai fort rêver... été fort décoratives, ronnées ? Ils accejitent, pour 7 ou tant t! suret une Cela me délassait du tumulte et tr ralement moins cher que la mas-. traite - qui paient pour la banlieue. A P que desnoirs de Dakar fus- paire d'aigles qui faisaient bien de l'atmosphère de Paris... mais n'étaient bon o( francs un poste qui en vaut prise culine, et voilà pourquoi beaucoup, 800 les que pour gens ; Paris, le fait est éclatant : 367 , s( si désireux de s'en venir à grise mine dans leur cage. Deux me délassait avec une telle vi- légers. L et dont un jeune se couten- sent cela de maisons ont favorisé cette « dé-. 1,200 Quand bien quel] est on - millions de déficit en 1929 et parmi les palais pré- chameaux magnifiques et mélan>' Ces cas sont extrêmement Vincennes je soupçonnais bien que te bauche » (en son sens intégral) du terait. 1930... qu'accroître n'a fait gueur il Savoir que faut s'y tenir... part en • , édifiés pour quelques mois. coliques avaient l'air échappé des qu'avant à Paris. Devant les of- caires c; *r foyer. H reste à savoir si du tra- fréquents peu de jours j'aurais à un , peu plus ne satisfait point: c'est le quart du déficit total de commandant du Groix. M. pages de l'Histoire Sainte... Mais , ™ fres, le patron n'hésite pas : il Maisle besoin de la ville tumul- mais vail d'une femme, toute propor- ir l'exploitation des cinq grands ré, noveau rend seulement Et curieux. Gautier du Marache m'a confié : un boa, un boa splendide qu'on tueuse. prend le plus économique. Il y a G Aussi, je provoquai des }surtout quand on a amassé de. seaux français. ^ tion faite du gain, découle fina- P1 s : i J'arrive de Buenos-Aires, devait prendre Dakar avait man- confidences à là une sous-estimationdu travail. — à l'entour de moi... l'argent, i lement un bénéfice. Cela est une -*a il serait bon de le dé* ] ( D le bateau. toutes les villes où j'ai fait que Le ] Parfois, n'avait-on pas besoin de ^e mal fait est immense, d'abord, Dans , plaisir. autre question. FRANCO-COLOCOMMERCE LE pour son , penser escale, je n'ai entendu parler que Descendant à La Palice, j'avise changer de cadence, de quitter la parce que le « jeune » est mal es ( Les Bretons sont des gens bien 1930. NIALEN *j Pour les gens qui veulent se don- placé de l'Exposition Coloniale. d< salaire réclamer un pour encore ( une dame agitée qui tenait ]paix pour le tumulte... n'avait-on extraordinaires, ai-je pensé... Et je Il est redescendu à 15.400mil€ ner la peine de réfléchir un peu *adéquat -, à son travail, ensuite par(entre ses mains une cage dans la- pas j envie d'être curieux, de voir l'ai ] dit tout haut à une mienne lions ** causes sur la genèsedes choses,des en 1930 contre 16.500 milquelle ' à cette ce que les « vieux » prennent des VISITEURS AFRICAINS. y/\ < se voyait une ordinaire ce t qui se passait dans les grandes amie. catastrophiques, sont dues a lions en 1929 en même temps que laissées places , devraient être qui poule blanche, poule villes... Ne Paris, exemple. à J'ai voulu bateau, j comme A voir, sur le une par croissancedu travail féminin. Cau-Jj{à des plus jeunes. Et, — Vous n'y entendez rien, ma le commerce total de la France en cas de ceux qui, au Havre, allaient tou- il a * y en a partout dans les cours viendrait-on ^ pas visiter l'Exposi- cchère, a-t-elle répondu. Les Bre- descendait T ichômage, de 108.500millions à j , se importante, même primordiala à Coloniale de ferme, poule vulgaire tion ! porte met ceux cher on i. du pied la douce terre de c en- t une après le travail, n'ont besoin 95.200 millions. Le fléchissement t: tons, le : la dénatalité. En effet, un iqui mais payés Je lui supposai aussitôt des Il faut l'avouer... Mes questions que sont pas ceux p gros, France pour aller s'exhiber à Vin- fin... de rêverie... Les divertisse- est donc proportionnellement bien * . '» ne I!qu q jeune ménage qui « vit sa vie à, qui l'on octroie 700 francs. cachés, une noblesse invi- n'ont vertus suscité que des sourires... ments habituels ne leur convien- moindre dans le commerce francov n cennes. Le Groix transportaitplus sible. n veut pas avoir d'enfants. La venue J Partir ?... Mais on est si bien ici... nent *** de deux cents cinquante noirs : s pas. Pourquoi voudriez-vous colonial, qui, l'année dernière, a d'un nouveau-néserait la catastron ^ Paris ? Désirer connaître amuser leur regard ou leurs oreil- représenté 16,2% du commercetophe : empêchement de sortir le Voilà donc deux problèmes qui, des c'e spahis, pour monter la garde, — Madame, dis-je à la passa- Visiter, a L autres faces de la terre, en les... 1< Leur imagination leur ouvre tal de la France avec le monde. cette poule... vient-elle aussi les g "e Bambaras, arrivés du Soudan, gère, soir, restriction à faire sur les toi- au cours de la crise économique des d horizons bien plus nombreux Dans cette vie économique de des de Ouolofs, des Toucouleurs de à l'Exposition Coloniale... Où aavoir au moins une idée en par- des lettes et les amusements,etc., etc. que qu nous traversons, n'ont pas été Sénégambie.Ils l'Exposition Coloniale ?... et s! ? Quels sont ses courant comptaient jiarmi s'embarqua-t-elle e' plus vastes. c Donc, on fait tout pour les éviter. ex; l'Empire français, la part de examinés. Si, en haut lieu, on se ^e -4 donc ! Ces amusements MlCHEIXEDEROYER. l'Afrique du Nord est énorme : et même son pedigree ? Allons n Un grand pharmacien de mes amis donnait la peine d'y réfléchir eux do: eu nombre de tisserands, des me- mérites (bi entendu, pour les femmes, 10.800millions contre 4.500 milme disait que. toute proportion (bien gardée des prix, son rayon d'arli- je ne parle que de celles qui ont — lions pour toutes les autres coloclés d'hygiène faisait dix fois plus des maris qui travaillent), peutnies et si l'on rattache,comme cela qu'avant-guerre. Alors on serait être êtr trouverait-on un moyen de se doit, l'Afrique Occidentalefranla crise moins aiguë. çaise à l'Afrique du Nord, on atpresque tenté de croire qu'un en- rendre ren fant de jeune ménage est plus dû Ajoutez teint pour ie bloc Nord et OuestMAI Vendredi 5 .. L'après-midi: Inaugurationdes GrandsConcertssymphoniques ^ à cela les quelques cencoloniaux. La SociétédesConcertsdu Conservatoire, à un accident qu'à un désir. Et taines sousla di- Africain, 12.100 millions contre de mille d'ouvriers étran- San j rectionde M. PhilippeGaubert. FÊTE AILES voilà pourquoi Ja France est le t 3.200 millions pour les autres coDES : arrivéeen aviondes ChefsindigènesAfricains, France, et vous convien- dimanche dim ,. , 2D.. gers en seul pays d'Europe (je ne dis pas drez desconférences Lesoir : AuThéâtred'Eau: LaFêtede là Lumière,avecles bal- lonies. Inauguration \ L'après-midi si l'on voulait « stabiavecauditions, : que, du monde par honte) dont la na- liser lets de LoïeFuller. Enfin, dans ce bloc Nord et / organisées par la SociétédesGensde Lettres: l'Afrique j- » la vie moderne et dire aux talité est en constante régression. ^r. Ouest-Africain,l'Algérie prend la Ven 29...Gala> Lg ^u Théâtred,EaU)Le Centenairede la Légion Vendredi12.. L'après-midi étrangers de revenir lorsque nous Vendredi auditions, organisée la Société Conférence avec par : . desGensde Lettres: VAfriqueNoire(LethéâtreMalgache). part de beaucoup prépondérante Je sais bien que vendre des ar- aur \ Etrangère. Concertpar la Musiquede la LégionEtranaurons plus de commandes, la de chômeurs, gère.Fêtenautique. ticles de mauvaise qualité est an- France n'aurait Fra Le soir : au Théâtred'Eau : La NuitAfricaine.Danseset musi- avec 7.800millions sur 12.100milpas lions ; la Tunisie venant seconde Concertpar la LégionEtrangère. DUNORD. DEL'AFRIQUE ti-commercial,mais il y a des cas bien saln 30 JOURNÉE biei mieux, sa natalité repren- Samedi et Malgaches. ques Sénégalaises La célèbretroupe« Andalousia». LesathlètesNord-Africains. avec 1.580 millions ; le Maroc dra: la courbe ascendante. où on devrait suggérer aux four- drait COLONIAUX. NOIRE FRANÇAISE Samedi13, JOURNÉE Dimanche 31.. FÊTEDELAFÉDÉRATION ,-,. DESANCIENS DEL'AFRIQUE (Le cortègedu Roi Behanzin.Une troisième avec 1.400 millions et nisseurs de mon ami pharmacien Seulement,voilà Ranavalo). Le théâtreMalgache. fc'He c hezla reine il faudrait ! q JUIN ne ['Afrique Occidentale française de ne fabriquerque de la camelotDimanche 14.. FÊTE Du au 4... La Musiquede la LégionEtrangère. DESSCOUTS. pas des paroles, mais des actes ! Du1er quatrième, avec 1.300millions. dès appareils l'Uniondes Sociétés d 'Education de p hysique de Prépate... ou GALA a tuyaux perJeudi4 PREMIER I<2UC et aux Colonies,avecdansesLundi]5 .... Fêle DEL'ENFANCE : Bécassine J. LEFEVRE PAUL. Pierre FONTAINE. rationmilitaire. cés... et musiquescoloniales.
Courrier hors de Paris
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Calendrier des Fêtes de PExpositioig Coloniale
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FEMINISME"
L'Africain, Mardi 12 mai 1931
ÉLEVAGE
Souvenirsdu bled
Au cours de son voyage en des idées les plus noires.. Un ruLorsqu'un type d'héroïne ou un qu'il est possible de vaincre des épu- ban multicolore servit à attacher de Tunisie, le Président de la RépuMais si, maintenant, quittant lai méthode de vaccination et Je exemple du génie féminin étonne habitudes séculaires et jusqu'à bon blique a visité le pays des Matmamédecine humaine, j'examine lai sérothérapie contre le charbon le monde, l'homme sait lui ren- l'empreinle héréditaire. .ma- la médaille sur la poitrine et le Des diplôme, recouvert de signatures médecineanimale, je trouve les vé-• est universellement adoptée ei Pourtant, les femmes, je l'ai dre hommage comme à l'utile et ta, habités par les troglodytes.Des ain- fantaisistes et orné de cachets yal_ Européens y sont installés main-. térinaires, illustres savants ou mo- qui, en collaboration avec Valexception. Il en rêve, il irait jus- souvent répété, demeurent primidestes praticiens, au premier rang; lée, a doté les deux médeci[eci_ tenant : mais, autrefois, il n'y merveilleux, attesta les mérites du qu'à l'idolâtrer. tivement faites pour l'amour et lent avait là que des indigènes, avec3les récipiendaire. •Mais, que signifient, dans l'his- le foyer. Il y a quelques jours, dans uni parmi les artisans des doctrines3 nés de sérum spécifique polyvalent toire, Jeanne "d'Arc ou la grande Il faut donc, maintenant, conci-" quotidien d'Alger, le rédacteur eni pasteuriemies ; Bouley inspecteurr contre toutes les suppurations gne- La nouvelle de la création de iS ; officiers du service des renseigneCatherine, que signifient-ellesde lier le mariage et l'activité person-" chef publiait un article sur l'hos-- général des Ecoles vétérinaires, fitt Vallée, directeur du Laboratoire 0ire ments et les petites garnisons de cet ordre se répandit rapidement dans toute l'armée d'Afrique. A plus que César ou Napoléon ?... nelle, la vocation première et la1 tilité que rencontrent souvent dans3 souvent retentir la tribune deî des recherches vétérinaires au Mi- spahis et de joyeux, det- l'imitation de Médenine, chacun Les énergies exceptionnelles ou destinée acquise. L'indépendance5 le public, même éclairé, les idées3 l'Académie de Médecinede ses ac-- nistère de l'Agriculture, un des Médeiiine, Bir-eJ-Ameur,Ogletnfé- Achichina, Foum-Tatahouine, Ad- des territoires du Sud voulul avoir les cerveaux transcendants peu- des gestes ne doit pas faire plus5 nouvelles qui bouleversent les; cents éloquents et persuasifs :' meilleurs, des plus élégants conféde jeb-el-A'îoun,étaient les pays per- sa décoration. C'est ainsi que fut vent sortir d'une masse féminine de tort, à l'union des époux que5 croyances scientifiques. Je dis ài « Une doctrine nouvelle, s'écriait? renciers de l'Listitut Pasteur Je ille- créé le Kan,fous de Touggourt, la dus, qu'un convoi de ravitaillecomme d'une masse masculine, la perspective du mariage ne doit1 dessein croyances,car, croire n'estt « il, s'ouvre pour la médecine, ett Paris, et dont les recherches surr ja fois dans la province de Consiantine, [en. ment hebdomadaire, quelquefois avec la différence que moins de compromettre le développementt point synonyme de connaître. Lat « cette doctrine m'apparaît puis- vaccination antiaphteuse, retiendes seulement bi-mensuel, ne rattaitta- et d'autres insignes analogues facilité s'offrait à Féclosion de personnel des femmes. croyance est une foi aveugle, lai « santé et lumineuse. Un grand1 lient l'attentiondes savants et deg irté chail que très imparfaitement au dans les provinces d'Alger et Il y a un équilibre à établir' connaissance résulte d'un exameni « avenir se prépare : je l'attends> éleveurs. Lignières, qui a importé l'héroïne qu'à celle du héros. eux d'Oran. Mais il n'est pas juste, si l'on et à cultiver. On ne doit pointt approfondi, d'un discernement ré- « avec la confiance d'un croyantt dans la République Argentine les monde civilisé. Les malheureux stes Dans les récits du voyage présifléchi. A l'appui de sa thèse, il[ « et le zèle d'un enthousiaste ». méthodes pasteuriemieset y a cousait louer l'héroïne, de laisser combattre ceci au nom de cela. ;ou- officiers qui tenaient ces postes olo- se considéraient comme condamdans l'oubli la masse d'où elle est Il ne s'agit pas de détruire, mais> citait les exemples de Galilée et; Lorsqu'à l'étranger et en France' vert d'éclat la science microbioloam- denliel en Tunisie, nous n'avons ixil. pas trouvé la moindre trace de furent mis en doute les résultats> gique française ; Guérin, dontl le nés à un temps de rigoureux exil, de Pasteur. issue. Au surplus, c'est toujours de construire. S'il y avait parfois un peu de la remise à M. Doumerguede l'inobtenus la vaccination impérissable ible d'une façon Lucienne JEAN-DARROUY. contre disait-il, n'a Pasteur, par ' est nom pour une masse qu'il importe de pas eu — >art signe du Cafard de Médenine. Cetravailler, non pour une élite. de contradicteurs plus acharnés; le choléra des poules, Pasteur fut: attaché à celui de Calmette dans ans gaieté, on ne sentait la plupart Moritz, vétérinaire la découverte du vaccin contre> la du temps que le poids d'un morEt l'on a tort de répéter qu'une soutenu îor- la était cependant indiqué : Vicles par vétérinaires ». que dans la Haute-Alsace: Perroncito, tuberculose, du B.C.G. ; Ramon, ris- tor Emmanuel n'a-t-il pas été femme de valeur trouvera bien le LOII.tel ennui, d'une douloureuse trisCette affirmation est une professeur : le tesse qu'aggravaient encore J'asà l'Ecole vétérinaire de: qui par ses investigations dansi ]e as- nommé caporal au 3e zouaves moyen de se signaler par ses proconnaissance, croyance, non une )i"û- après Palestro, et son petit-fils, le ï Turin ; Toussaint,chef de travaux domaine des infiniments petits,3, a pect désertique du pays et la brûpres efforts et de sortir, contre des c'est contraire auprès au car à l'Ecole vétérinaire de Toulouse, révélé au monde savant les anatoroi actuel d'Italie, n'a-t-il pas reçu ito- lante ardeur du climat, toutes les difficultés,de la médio- M. Barthélémy^qui été que Pasteur a rencon- trop tôt ravi à la science micro- xines, la con- vétérinaires a des dé- C'est dans ce triste pays qu'a plus importante [u'a le même grade du dépôt du 3e crité où sont retenues ses sembladéfenseurs plus ardents tré et qui ses Chicago France à sul de et bienne et qui, dans dans son labo- couvertes thérapeutiques depuis mis pris naissance l'expression fameubles. Car, si quelques-unes y parieu- zouaves, en 1915, à la suite de à ses plus fervents adeptes. ratoire, bien mal outillé, poursui- celle des sérums, et grâce à la- se de cafard qui, depuis, fut em3in- l'entrée eu guerre de son pays ? viennent, combien d'autres éner- s'est particulièrement intéressé qu'un seul On n'en citer Etatspeut îin- Est-ce timidité, est-ce cr)ainl!e vait en plein accord avec Pasteur quelle est permise la vaccination ion ployée tant de fois pour dépeingies sont découragées par les obs- la diffusion du livre aux public qui a élevé des objections,mais il des recherches dre la déprimante angoisse caule charbon et active contre la diphtérie;Truche, te, tacles à vaincre !... Avant qu'on Unis, publie dans le Salut :au- exagérée du protocole ? Toujours sur de Lyon, un article où il donne n'apportalias de parti-jinsdans la la rage. mis à la disposition de la sée par le séjour dans les tranqui an- est-il .que les officiers du poste a ouvre aux filles l'enseignement discussion : Colin, professeur de C'est dans la de Médenine n'ont jias fait ce beau secondaire et supérieur, combien aux éditeurs français d'utiles con- physiologie propre maison de médecinele sérum antipneumococ:oc- chées. l'Ecole vétérinaire à seils Mancuer, vétérinaire dans le Vau- cique ; Carré, qui a préparé le Les occupations du servicejour: d'intelligences sont demeurées inur- geste. La cérémonie eut certained'Alfort. Il quelquescritiques émit le Américains, cluse, que l'illustre savant étudia vaccin contre la maladie deschiens utilisées et, par conséquent, per- « Aux yeux des ens nalier, les menus incidents de la ment embelli le voyage d'une bonplus grave défaut de ce livre (le contre l'expérience démonstrative la vaccination contre le rouget du et les manifestations polymorphes lies vie de camp ne rompaient que dues pour la collectivité! jue ne et joyeuse manifestations de la bro- que fit Pasteur pour montrer que porc ! les expériencesde Louvrier, du Preiz-Nocard Bridré, auteur bien imparfaitement la lourde mono- gaieté française. C'est ainsi que La futilité, l'insouciance, la livre français), c'est qu'il est sur ; ché, ce qui en rend la conservation pour rendre la poule réceptive vis vétérinaire dans le Jura, le mirent de brillantes recherches sur l'aganotonie de l'existence. Quelques ues les bonnes traditions se perdent... ga^ courte étendue du raisonnement impossible.A Chicago particu- à vis du charbon, il suffisait sur la voie de la découverte du laxie contagieuse,le pus aseptique, ue, bons esprits tentaientde réagir' et On ne peut que le regretter... que l'on peut reprocher à de nom- lier, la saleté de l'air, en d'abaisser sa température de qua- vaccin anti-charbonneux. l'humidité ois H y a un peu plus de vingt ans, [ui, cherchaient à improviser parfois la lymphangite épizootique qui, breux cerveaux féminins sont bien degrés.Mais n'étaitpoint là Vinsot, vétérinaire à Chartres, grâce à la découverte du ,et vaccin cin de petites distractions pour romTes conséquences de la compres- du climat transforment au bout de tre objection deceprincipe. »m- le Kanfous de Touggourt a donné fut son collaborateur immédiat anticlaveleux, a si largement concrasseuse une sut lieu à un petit incident rempli de sion longtemps subie et de 1igno- huit jours en une loque on- pre le spleenétique enchaînement des interminables journées, tout livre qui n'est pas protégé par Je veux aussi rappelerqu'un vé- avec Chamberland et le Dr. Roux, tribué à sauvegarder notre chepepsaveur. Un touriste convaincuétait rance obligatoire. ol- Quel bonheur, lorsqu'un de ces allé faire un voyage à Touggourt. Les plantes se développent dans un solide cartonnage. Or, les édi- térinaire dont le nom m'échappe, dans les recherches charbonneuses tel ovin ; Boquet, qui fut son colcin touristes convaincus,aiguillés par le sens où on les dirige. Retenues teurs français se refusent à carton- parce qu'obscur sans doute qu'ils poursuivaient alors dans la laborateur éclairé pour le vaccin iar Les officiers du poste l'avaient rebien adoptent après avoir été un contradicteur ferme de Boutet, encore un vété- anticlaveleux, poursuit, à l'Instileurs livres 3ti- les camarades fortunés de Bizerer- çu, hébergé, promené et amusé... au foyer sans autre horizon per- ner cartonnage ou Pendéfectueux. plus prolixe que sérieux, fut en- rinaire... fis- A son départ, ils lui avaient remis Pasteur de Paris, de remarquate, de Tunis ou de Sousse, se ristut aamis, vouées à l'obéissance, des un des éditeurs étran- suite tellement convaincu et de- Une observation du vétérinaire bles travaux sur la tuberculose qui jui quait jusqu'aux Matmata, sous les insignes du >us solennellement générations de femmes ont été dant ce temps, : '_ : Maus, de Vienne, par exem- vint un prosélyte si ardent, qu'il Manoury fut la cause de la décou- suscitent l'attentiondu monde sa- l'escorte du convoi périodiquee ! Kanfous, le diplôme dûment consacrées au sentiment sous tou- gersécoulent avec desstocksimportants s'inocula le vaccin du choléra des verte de la translation .ple, ilîi signé, parafé, scellé. Il faut croire sur Avec quelle jajie était accueilli s par les lom- vant ; Velu, l'inlassable travailleur tes ses formes, qui varient de la de livres français auxquels ils ont poules et quïl fallut tous les ef- brics de la spore charbonneuse. du Service de l'Elevage du Maroc jui que tendresse au dévouement. Accliroc cet ancêtre du grand Tartarin,qui ( le voyageur avait une dose de présentation de famille l'empêdonner forts conveune pour su sa Le vétérinaire Rossignolétait le dont l'esprit est ouvert à toutes les ne craignait pas de découvrir nr candeur et de conviction un peu matées dans cette tendance, elles nable. ( cher de s'inoculer un virus très ac- collaborateurimmédiat de Pasteur sjiécûlations animales ; Donatien, l'Afrique à la boussole ! Quels els forte, j à son retour en France, n'ont pu se révéler autrement, du 3n, car, Un autre défaut de nos livres, tif. i se mit en instance auprès de dans l'expérience publique de Me- Lestoquard, de l'Listitut Pasteur mt il ;ur transports d'allégresse saluaient moins les femmes qui composent « rebute les lecteurs américains, Que sont ces deux opposants à lun, ] Grande Chancellerie de la Léla masse et dont il faut, précisé- qui en 1881, où fut démontrée d'Alger, qui ont jeté une vive lu- son arrivée ! Avec lui ,c'était le la c'est que les pages n'en sont pas côté de la cohorte souffle d'une rafraîchissante brise ise gion des adversaires définitivement, .sans conteste, la mière sur tant de questions obscud'honneur à l'effet d'être au3U. ment, s'occuper. — Combien on couriées.L'Américain rie de France. Il apportait aux pauvoyagebeau- au grand renom scientifique ? possibilité de vacciner contre la res jusqu'à eux, de la pathologie à porter publiquement les 1 iu- torisé est mal venu ensuite à les déclarer l'usage lit vite : du coupe- Bastian, médecin chef d'un hôpi- fièvre charbonneuse. algérienne, tous sont vétérinaires. i du Kanfous, désireux es. vres exilés des nouvelles orales, es, insignes inaptes à telles activités, neuves coup, l'exaspère. Considérations papier ais qu'il tal de Londre, niait l'action des Les recherchesde Nocard, direc- Quoique cette énumération de pas très fraîches cependant, mais était d'arborer à sa boulon< pour elles et auxquelles l'homme matérielles qui ont leur impor- microbes aussi modestes qu'émiai- du moins vivantes, d'une infinie jusque-là vierge de toute ne nière, ; Liebig refusait de re- teur de l'Ecole vétérinaire d'Alfort savants, ' i est entraîné par atavisme, comme splendeur, à côté de ces nouvelles les décoration, nous jias- connaître l'intervention micro- et Arloing, directeur de l'Ecole vé- nents, soit déjà bien longue, j'en le beau ruban noir et en la politique, la philosophie, la tance psychologique.Si : c • qui n'arrivent que déjà certainement, et peut-être sons au point de vue moral, là en- bienne dans la fermentation acé- térinaire de Lyon, dans le domaine oublie attaché à la médaille. Le j : :re mortes, -ja jaune dissertation spéculative... ' compte tique ; Jaillard et Leplat, profes- microbiologique, dans le linceul lige des les Grand Chancelier monta sur ses ( at, refroidies : Certains disent : « C'est très core nous ne tenons aucun sont impérissa- des ' meilleurs ; qu'ils m'excusent, : public. Les seurs au Val-de-Grâce,soutenaient blés. Entreprises sous l'inspiration Jmais mon admiration et celle de lettres... grands chevaux ; il écrivit une bien ainsi, les rôles sont parta- de l'état d'esprit du veulent < . américains ée lettre 1 un l'inanité du rôle de la bactérie du fort sèche au commandant maître ,elles ont illustré le nom tous ceux"qui les connaissent, en La plupart du temps, l'arrivée ' gés : à l'homme la lutte, à la lecteurs i choix. Nous leur envoyons notre charbonneuse dans la pustule ma- de France et à l'étranger, les place, ée des 3e, du < noble étranger était annoncée c territoires du Sud de la profemme 1insouciance ». i ses deux disciples. si je ne les ai point nomà l'avance. Avec quelle imen vrac, encombrée ligne et le sang de rate ; le Dr. Telle fut l'attitudedes vétérinai- même m- \vince de Constantine pour lui dem- bien ] Il est vrai, retenues par les production • ' de quellespauvretés ! » elle était attendue, et rmander des explications et lui exui patience Koch, à Berlin, en 1881, attaqua res mes, au premier rang de ceux qui j i liens de ce qui était leur seul par- souvent j contemporains de Pasteur. Enfin, à défaut d'un catalogue vivement,après une éclore et fructifier dans faire quel accueil iit primer discussion empressé l'attendait Depuislors, nombreux ont su ns < c sont de puSentiment, j son indignation de voir piété ceux tage, ou général bien difficile à établir, M. blique, la possibilité de l'atténuace les popotes ! On mettait les is- dans 1 champ pasteurien, une moisdont les découvertesont enrichi la le es ainsi tenter de jeter le ridicule ( a passion,les femmes y fussent sans Barthélémy < i préconise la confec- tion des virus : Claude Bernard médecine humaine et animale de son la- petits plats dans les grands et la sur j s particulièrement riche et écladoute demeurées docilement attas l'ordre de la Légion d'honi de catalogues provinciaux à voulait voir dans Et pour conclure, je renierlarge, la plus cordiale hosla fermentation merveilleux instruments de corn- tante. l ;r- plus j >s- neur et les décorations nationales, chées, si les conditions de ia vie tion n i . l'usage des touristes américains, des moûts une preuve de la gêné- bat J- pitalité était offerte au bienheu1 contre les maladies microbien- cie c le rédacteur du quotidien d'Alj u- ILe commandant des territoires ne les avaient, peu à peu, appe- catalogues où l'on trouverait, à ration dont la défaillance de niéé- reux spontanée... j'en passe, nés. d faire appel à toute sa diplodut; ger voyageur. i lées à un autre rôle : Mais, les côté des i c et des oeuvresd'écri- n'ayant voulu citer que les plus J'en citerai quelques-uns,au ha- rmoire m'a permis de rendre un ui marie m Pendantles longues soirées qui n pour rédiger sa réponse au joies de la maternité, la douceur vains dunoms terroir,la liste des ouvra- marquants, G Chancelier et lui exposer n- [précédaient la venue de l'hôte si Grand : ceux dont la science et ssard de ma mémoire : «faible hommage à leur labeur indu foyer et l'insouciance de l'aleur faire à connaître admirable et fécond. ardemment désiré, on avait éla; renom donnaient du poids à Leclainche, inspecteur général cessant, le n'y avait jamais eu la moinges propres c a- qu'il a q *- admirer venir ne sont, plus, depuis long- et la région. 1 j leurs objections. é- dre d intention de jeter le disdes G.TROUETTE.bore tout un programme de réc Ecoles vétérinaires, dont la temps, assurées aux femmes avec jouissances et de distractions. Dès es crédit certitude. La majorité des parents, ci sur les décorations naqu'on l'avait installé à table, on qu'il ne fallait voir ti peuventêtre in tionales, de la petite bourgeoisie française Leschèques d'hislui déballait le stock l'incident d dans tout sexemple, que la mauis'est rendue l'évià établis libre par sur papier toires invraisemblables, d'escarf< d'une innocente plaisanr- feslalion dence qu'il faut aux filles, selon mouches, de chasses fantastiques, terie sans autre portée, bien excus, te l'expression habituelle, « des Lesétablissements de créditremettent d'aventures déconcertantesdont le sable d'ailleurs par l'envie qu'asi moyens d'existence », c'est-à-dire à leur clientèledes formulesspéciales â- vaient poste était censé avoir été le théâv; eu de se distraire les offipermettrede tirer des chèques P pour une profession ou un métier. de payer sur it ciers exilés dans les postes du ci tre ; parfois même on organisait La lutte pour la vie n'est donc et refusentobstinément formule.Par dérogation, t( touteautre le Sud. des séances compliquées, avec de cerSi plus une spécialité masculine. tainesbanques à acquitterles LA GAFFE. u consentent que j'appliquaisà vos compatrio- TOUTEN SOUPANT. i- A notre grand regret, nous n'aAvec une parfaite souplesse,les chèques c] de ce genre,maisà condition Mme Karl Dumont assistait, tes, devaient, en bonne justice,. De bon bourgeois offraient, minutieux préparatifs, où l'imagination inventive des esprits les aviséesde leur création. ss vous femmes s'adaptèrent à la nouvelle d'être v< pas eu connaissance de la l'autre semaine, à un grand dîner., échoir aux Turcs. J'ai été le té-,- Vautre soir, un dîner, et Fiin des's' plus " Hier,la premièrechambrede la cour Son voisin fantaisistes se donnait libree re . moin, réponse qui fut adressée par la formule de vie et acceptèrent la d'appel, de table, qui, effet. à grande de convives,à la surprise coup ) en i aprèsplaidoiriede M°sBaude? carrière, et qui jetaient le voyaG Grande Chancelerie à l'auteur de ilutté. En cinquante ans d'évolu- lot sûr, la connaissait mit Hélas, d'oà monsieur, suis de découpait lo et PierreLoeWel, je la maison, confirmant démaîtresse ne pas, se \ — une déconcerté dans un invraii- la demande d'autorisation de porgeur tion, elles se sont élevées au ni- cisiondu tribunalde premièreinstance,lui parler des Allemands en ter- rigine ci ! Karl ! reprit Mme les garder portions turque pour sans en r semblable état d'ahurissement. ter te les insignes du Kanfous. a' dansun arrêtfortementmotivé,porté mes ironiques : Dumont. veau que les hommes sont, depuis a, lui. plupart, hôtes Pour les étaient la lt une grandeatteinteaux prétentionsdes A ces décorations fantaisistes des siècles, en mesure d'atleindre. banques — Peut-être, lui dit Mme Karl' A ce coup, le voisin de table ne — D'où vous vient donc, cherr enchantés de ces merveilleuses en décidantqu'unchèquepeut Dumont, ,j( territoires du sud de l'AlgéIS des Ce résultat n'est pas sans impor- ^êtreétabli ignorez-vous, monsieur, s'occupa plus que des mets. gt Fhôtesse, sur papierlibre. demanda lui monsieur, '' aventures : les uns les acceptaient * rie r,-, et de la Tunisie, il faut ajoutance, il nie semble. Il prouve L'exigencedes banques,dit l'arrêt, que je suis la femme d'un conseilcette rage de découper et de nee avec conviction : les autres, moinss ter * — celle, beaucoup plus honoraporteraitatteinteau principedu chèque,ler de l'ambassade d'Allemagne ? ^e point manger ? de paiementpayableà vue. naïfs ou plus avertis, les subis]j] ble, de la Chouette de Bou-Denib. (1) Voir /Africaindepuis le 13 instrument '" Je m'excuse, madame, et Cettejurisprudence sera vivementcom- — février 1931). — Mais ne suis-je pas ici, mada-- saient avec un flegme imperlur- En 1908,le poste de Bou-Denib, mentéedansles milieuxbancaires. d'ailleurs les petites plaisanteries (SAVOIE) seul d'écuyer bable; officiers titre ej1 dans tran-^a les territoires du Sud du me, au ; mais tous, . chant ? Capitale thérapeutique Maroc oriental, était commandé voyageurs ,gardaient le meilleurv J\J Et il montre son invitation ain-- souvenir de ces trop rares mo-' par de la Circulation „a le lieutenant Vaiy, du 3e régisi conçue : ments de détente et de distrac-" ment m( de tirailleurs algériens. Une Africains qui souffrez du foie, Nous comptons sur vouss tion. ]la harka de dissidents marocains, ... « de Fhypertension, des jambes gon- demain Quand le néophyte avait fran-' venue du Tafilalet, vint investir pour couper ». ve] flées sans raison, allez faire une la Ichi à honneur toute série; le je poste. Peu soucieux d'exposer — Oh ! excusez-moi,reprit lar des son cure de jeunesse à LA LECHEREaventures, il était sacré ci-" sa peu distraite, j'ai ou-. ga petite troupe à des pertes inuLES-BAINS (Savoie).Station remar- dame, un toyen des Matmata et recevait un1i tiles, blié la cédille ! tj], le lieutenant se borna à se quable contre le Paludisme. diplôme, rédigé en termes trucu-'tenir ;jte,; enfermé dans le poste et à * ** * lents, imitation du fameux bre- !faire raj bonne garde. Le chef des *• MOTSPOURRIRE. L'HOTELIERMAÇONNAIS. fit alors parvenir au vet de gabier remis autrefois aux : dissidents (]is Deux bohèmes le boucausent sur visiteurs des bateaux lorsqu'ils jcommandant // y a à Maçon un hôtelier fadu poste une lettre •co, levard. s'étaient montrés généreux envers de je provocation injurieuse dans lameux. M. Burtin, qui fut avant la il comparait les Français guerre chef cuisinier du kaiser. — Je suis dans une débine com- l'équipage. qu, | quelle Un beau jour, un facétieux ^ Il est interdit, chez Burtin, de plète : j'ai tout vendu, tout... eut àa des ( chouettes qui n'osaient pas la lumineuse idée de donner au sortir réclamer du pain ou de faire obso]. de leur repaire pour venir — Comment ! tu n'a plus rien aff l'ennemi à la lumière du server que la purée de pommes d'inutile dont tu voudrais te dé- diplôme une rédaction plus solen- affronter nelle et de l'accompagner d'un in- jour. j01] Grâce à ses précautions et manque de sel, de se plaindre que faire ? signe de décoration. C'est ainsi àa ses le vin sent le bouchon, sous peine Oh ! si... mon appétit. g sages mesures, le lieutenant qu'il y a une quarantaine d'an- réussit de voir arriver sur vous le patron — à se maintenir dans son j.^ * nées prit naissance l'ordre fantai- poste ** jusqu'au jour où une colonne en fureur. pOS En classe, cours de géométrie sistesdu Cafard de Médenine. , vel] de Colomb-Bécharvint forvenue — Quoi ! Quoi ! Je suis Burtin, moi, vous êtes chez Burtin, sur : l'angle droit. L'élève reste Un joyeux, bijoulier de profes- cer la harka à lever le siège. Le sion taisez-vousou foutez le camp. Je muet. ];el Vary fut décoré de la ' . — toutes les professions sont lieutenant ]jltd d'honneur et, plus tard, ne suis pas le premier venu, moi ! — Allons, dit le profeseur, tra- ]représentées dans les bataillons Légion Je sirs quelqu'un ! du tact ! du cez-moi jns( une équerre sur le ia- d'Afrique i < — eut tôt fait d'exécu- inscrit au tableau d'avancement bleau. 1 en aplatissant une pièce de pour 1er, tact ! I ,)01 le grade de capitaine. U fit Les convivesterrifiés se taisent, L'élève dessine des lignes fan- vingt sous, le bijou de l'ordre. Ce exécuter exe1 une médaille à jour, re{fut la représentation du cafard. présentant pr(; en effet, et comme la cuisine est tais'.sles. ' / une chouette, et en bonne, ils se font tout petits, sauf Que manque-t-il à votre nom vulgaire du bousier ("copris), remit ,.e„- un exemplaire à chacun de — certains grincheux, peu habitués ce coléoptère que connaissentbien ceux ceu qui avaient été assiégés avec à ces manières kaisériennes et qui equerre f tous ceux qui on! parcouru le lui ]uj à Bou-Denib. Celte médaille, L'élève toujours muet. bled, reste -, ijje, que n'ayant aucun caractère ce triste cafard qui, dit-on, bien se signent d'effroi quand on pro- Mais UNE VILLA DANS LA VILLE NOUVELLEDE SEFROU , un autre s'écrie : pénètre par le nez ou par les oreil- officie], 0ffj honore cependant grannonce devant eux le nom de l'orQue pensez-vousd'une petite villa dans ce genre pour passer l'été ? qu'il 1 les jusqu'au farcit gueilleux restaurateur. Jen dement cerveau — Un trou ! 'm'sieur. ceux qui en sont détenUn intérieur agréable dans la verdure et les fleurs. (Cliché « Progrès de Fez L. R. teurs.
Pasteur et les vétérinaires
Quelquessuggestions auxEditeurs
LaLéchère-les-Bains
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L'Africain, Mardi 12 Mai 1931
Feuilleton N° 39 de l'Africain du 12-5-31
serviteurs, n'ont-ils pas tous les droits à la re- bizarre autant que simple, et il est simple com- soleil, car il rit toujours, des yeux vifs, actif, connaissance de leur pays d'adoption ' me son nom. Pas bien grand, d'un beau non• infatigable tel est Momo. Cuisinier de mérite, Le Sénégalais. — 1] s'appelle M01110.nom d'ébène, des dents merveilleuses qui brillent ar doué d'un appétit féroce, n'aimant pas du tout les chiens qui lui font une concurrence déloyale dans la consommation des restes, dévoué — ce mot qui revient toujours en parlant, du soldat fraiiçiiis mais qui s'applique encore plus à lui — n'ayani qu'un but, la satisfaction de son Maîlre qr.i résume toutes ses aspirations, il est surloul enfant. Grand enfant: ce mot résume les Sénégalais, enfants par leurs larges rires découvrant leurs dents blanches, les histoires interm.nables, fantastiques, récits de guerre, contés le soir dans le cercle que baigne la lumière lunaire, enfants par leur candeur naïve, par leurs jeux innocents, leurs disputes si violentes, leur naiure bruyante, par leur vanité aussi qui les fera lomber plutôt que de céder à la fatiI gue, à la maladie. Tel qui vient de mourir, lavait loul à 1 heure encore son linge à l'oued éloigné du camp. II a l'esprit de famille car madame Sénégal lui prépare des calebasses de riz et lui nourrit de beaux négrillons qui grandissent nus comme des vers, lotit naturellementau soleil. (A suivre.)
Tous droits de reproduction réservés pour tous pays.
L'Africain, Mardi 12 Mai 1931
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POSTERADIO- ALGERrette. — 22 h. 30 : Quelquessoli variés. — 22 h. 45 : Jazz.
PROGRAMME DUMARDI12 MAI AULUNDI19 MAI
Samedi16 Mai
12 h. 30 : Concertinstrumentalpar le petit orchestrede la station: Semiramis ouv. (Rossini); Valsedes Brunes (Ganne) : Paysage(R. Hahn); Coppelia,balMardi 12 Mai let (Léo Delibes); Rigaudon de Dar12 n. 30 : Concert varié de musi- daims (Rameau); Pluie de Roses (Woque enregistrée.— 19 h. 15 : Emission hanka): FraîcheIdylle (Vallaury); Deux de photographie par Bélinographe.— chansons italiennes (Volpatti). —- A 19 h. 30 : « La station thermale de 19 h. 15 Danses d'hier et d'aujour: Vais », conférence par M. Toppin- d'hui. — 20 h.: Concert de disques Bichon,président de la Fédération des réclamés par nos auditeurs (opéras et commerçants d'Alger. — 19 h. 45 : opérettes): Thaïs (air du miroir), de Chansonnettes.— 20 h. : Une heure de Massenet La Périchole (La. Lettre), ; musique de chambre avec le concours d'Offenbach: Les Mousquetaires au de MM. Gontran Dessagnes,pianiste ; Couvent(Chansonde la Puce), de VarBoùssuge,flûtiste, et René Morelli,vioney. Chansonnettes: Ah ! que j'aime loncelliste.— 21 h. : Concert de musi- Paris- (Lina) A la Caserne (Laverne); : que orientale avec le concours de la L'Epervier (Dardany); Quand la Dame société El-Andalousiii.— Vers 20 h. : (Philo) Si vous l'aviez compris (Den: Causerie en anglais sur 1" « Algérie ». za). Divers Kol Nidrei, violoncelle : — — 22 h. 30: Une demi-heurede musi- (Brusch); Volga,pot-pourri russe (Livsque enregistréevariée. chakoff); Fado Lisboa, chant portugais (Leal). — 21 h.: Au bal musette. — Mercredi13 Mai 21 h. 30 : Une demi-heureau music-hall. 12 h. 30 : Concert de musique enre- — 22 h.: Retransmissiondu jazz Jack gistrée variée. — 19 h. 15 : « Les Mill, du Casino municipal. Coussins», par Martine. — 19 h. 30 : Dimanche17-Mai Musiquemilitaire. — 19 h. 45 : Quelchants d'opérettes. h. ques — 20 : Une 11 h. 30 : Concertenregistrévarié. — demi-heurede musiquelégère par l'or- 19 heures Concert de musique dan: chestre de la station. — 20 h. 30 : sante. — 19 h. 30 : Soli variés. — « Parmi les derniers livres parus », 19h. 45 : Quelqueschansonnettes:« Le chroniquelittéraire.— 20h.,45: Festival tango des fauvettes» (Marino) ; « Mais D.-E.Inghelbrechtet DariusMilhaud:La quand le coeurdit oui » (Boyer) ; « Je Création du Monde (Darius Milhaud); n'ai qu'un amour » (Sylviano) ; « Le Nocturne pour violoncelle et orchestre Monsieurqui attend » (Pearly). 20 h., — (D.-E.Inghelbrecht), M. René Morelli, Concertvarié par l'orchestre symphonivioloncelle solo ; Deux Pièces pour de la direction que ( de la station, sous flûte (D.-E. Inghelbrecht), M. Bous- M. Hubert Guiliet : « Chantilly » suge, flûte ; Sinfoniabrève N° 1 (D.E. (valse)(Waldteufel) / ; « Les Erinnyes» Inghelbrecht) — 22 h.: Retransmission(suite) (Massenet): « Rêveriedu Soir » / de l'orchestre Jack-Mill,du Casinomu- (Saint-Saëns) ( : « Isoline » (ballet) (Mesnicipal Aletti. sager) ; « Paganini (fantaisie) (F. Les har) ; KukokamaEstapo » (Lincke) ; Jeudi14Mai « Casse-Noisette» ballet) (TchaikowYvain): 12 h. 30 : Concert par le petit or- sky)) ; « Là-Haut(fantaisie)(M. chestrede la station(Faureet Debussy): « L'Angélus » (valse) (Wohanka) ; Petite Suite (Debussy); Masqueset. Ber- « Suite dans le style ancien » (F. Thomé). — 22 heures : Chants d'opéra : ganiasques (Faure); Les Roses d'Ispahan (Faure); Le Voyageur (Faure); « CavalleriaRusticana » (Mascagni) : Prélude(Debussy): Nocturne(Debussy): « Roméo et Juliette » (air de Capulet) L'Africaine » (Fille des Automne (Debussy); Au bord de l'eau (Gounod) ; « (Faure); Dans le Jardin (Debussy).— Rois) (Meyerbeer) ; « Werther » (air h. 30. — 18 h. : « Heure de l'Enfant », avec le d'Albert) (Massenet).— 22 Une demi-heurede musiquevariée. de Capus-Granier, Mme concours professeur au Conservatoire.— 19 h. : Lundi 18 Mai Cours de culture physique.— 19 h. 15: h. 30 12 Emissionde photo par bélinographe.— : Concert par l'orchestre de 19 h. 45 : Concertapéritif. — 20 b 15 : la station : « Arc en Ciel » (valse) Concert d'ensemblesinstrumentaux va- (Waldteufel) ; « Petite Suite » (Chamiriés (guitares, mandolines, accordéons, nade) : « Berceuse Arabe » (Chamietc.), avec intermèdesde chants et mo- nade) ; « Lakmé (fantaisie) (Léo Denologuescomiques.— 21 h 15 : Dans libes) ; « Fatma » (intermezzo(L. Sièl'Ascenseur,comédie en un disque de de) ; « Elégie » (Vallaury) ; « Danses H. Duvernois(Elle: GabyMorlay- Lui: Hongroises» (Brahms). — 19 h. 15 : H. Duvernois). — 21 h. 25 : Au bal Sur les écrans d'Alger, chronique cinémusette. — 21 h 45 : Piano et violon. matoraphiquede M. Herglin. — 19heu30 : Tangos chantés.— 19 h. 45 : •—22 h.: Une heure de musique enre- res Quelquesdisquesde diction. — 20 h. : gistrée variée. « Les réflexions ménagères» de Mlle Quintin. — 20 h. 20 : Accordéonset Vendredi15 Mai banjos. — 20 h. 45 : Quelqueschanson12h. 30 : Concertenregistré.— 18h.: nettes : « Aimer,souffrir,mourir » (M. Une heure de musique orientale avec Cazes) ; « Adoration » (M. Cazes) ; le concours de M. Guendouze,profes- « De temps en temps » (MacNamee) : seur d'arabe. — 19 h. 15 : Le quart « La Tendresse» (Sylviano).— 21 h. : d'heure du Colon,causeriepar M. Mar- Concertvarié par l'orchestre symphonicel Deloye. — 19 h. 30 : Valses Vien- que de la station, sous la direction de noises.— 19 h 45 : Tangos chantés.— M. Hubert Guiliet : « La Grotte de 20 h.: Une heure consacréeà la « Danse Fingal » (ouverture) (Mendelssohn); dans leur pays», par l'orchestre sym- « Berceuse» (Grovlez) ; « Précieuse « phonique de la station, avec présenta- (Couperin-Kreissler): « Fugue » (Tartion et commentairesde Mme L. Jean- tini-Kreissler)(MmeMadeleineRadisse, Darrouy, critique musical. — 21 h. : violon-solo) ; « Hérodiade » (ballet) Une heure de musiquevariée par l'or- (Massenet); « Samsonet Dalila » (Saintchestre symphouique,sous la direction Saëns) ; « Danse des Bouffons » (R. de M. Hubert Guiliet : Ghana, valse Korsakoff ; « Le Tombeau de Coupe(Bucalosi); Les Géorgiennes,fantaisie rin » (Ravel) ; « Carmen (fantaisie) (Offenbach); L'Arlequin,suite (M.d'Ol- (Bizet) : « Petite Suite » (Busser) ; lone); Souvenirs d'antan (Petit), haut- « Valse du Ménestrel) (V. Bocchi) ; ' bois, M. Balzia; Le petit Choc, faut. « Pavane au Clair de Lune » (Brun) ; (Szulc); Petite suite de concert (C. Tay- « Billet Egyptien » (Luigini) ; « Le 1 lor). — 22 h.: Chantsd'opéra et d'opé- ComteObligado» (Moretti). (
CINE-THEATRE DU CASINOMUNICIPAL LA PISTE DES GEANTS.Vendredi, La Chanson des Nations. avec Miss Africa. Sur scène: Charles de Rochefort.
L'Africain, Mardi 12 Mai 1931
LA MODE EGAYONSAIMABLEMENTNOS ROBES La toilettesévère, triste, est morte. Et si nous aimons, toujours dans certains cas, des robes empreintes d'une belle sobriété, celle-ci est toujours égayée par une pointe de fantaisie qui sait rester de la plus grande discrétion, lorsqu'il le faut. Il en résulte qu'au premier coup d'oeil on ne s'aper-
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L'Africain, Mardi 12 Mai 1931
del'Africain" Concours
Un autre inconvénient fut une avalanche de J.5 à Philippeville pour prendre le prochain paqueEnvoin° 45 bot et elle se fit conduire à la petite gare où, — fumée noire qui, poussée par le vent, s'engouffra dans l'abri, ayant comme résultat de faire quatre mois auparavant, elle était arrivée avec A Verdunen 1916 Raymond en pleine ivresse. mettre les masques à tout le personnel, un des lousticsdu Central ayant naturellement crié ausPendant les cinquante-huit heures que dura sitôt « alerte aux gaz ». le voyage de retour, tant en bateau qu'en chePendant ce temps Bertincourt, toujours suimin de fer et en automobile,elle toucha le fond vi de son coiiijiagnoii,s'était arrêté pour jouir de la détresse humaine. Chaque pays traversé, p *-' du tableau. Les explosionscessèrentenfin, et les Elle se revit enfant, pensionnaire cloîtrée. chaque phare entrevu évoquaient un mot, un Envoin° 44\ deux hommes arrivèrent à l'endroitoù se trougeste coupables qui réclamaient une sanction prendrait Qui qu'un elle dit alors aurait jour multipliaient ses remords. Elle mesura ses La scène se passe à Verdun,-près du fort de |e vail la voiture portant les artifices laquelle avait et honscrujiuleuse,si elle jiieuse, si si un amant, plaisirs d'amante à l'échelle de sa douleur ac- Souville,dans la nuit du 20 au 21 Mai 1916,deux iX pris feu. nête ! d'un tuelle quelle comprit le avait jouet été , la Mangin jours l'attaque division de el avant sur Ir des Leur attention fut aussitôt attirée par l'un d'entendre la Procession, « ...Vous venez spectaclesles plus réjouissants qui puissent fille l'homme abandonnant supémirage Douaumont. et en sa de César Franck, chantée par Mme Ninon Valrieur qu'elle avait épousé. L'inéluctable expia- La route, pour se rendre aux forts de Souville i se présenter aux yeux d'un militaire débrouillin, de l'Opéra-Comique... » lard en temps de guerre. En réalité c'étaient L'Opéra-Comique! Paris !... Que faisait sa lion commençait. et de Tavannes,suivait la ligne de crête, en ar- trois voitures, « Allo ! Allô ! Ici Radio-Algerqui va vouss Quand elle descendit de sa voiture, à rière de laquelle se suivant sur la crête qui avaient 75, plus des trouvaient, faire exceptionnellement la transmission dui petite Ginette à cette heure ?... Une larme glissa Plouescat, se en été atteintes en même temps par les obus; les elle était sûre d'arriver trop lard. de nombreux de de 155 incliné... le du fin long de Radio-Paris... visage court et mor„ chevaux avaient été tués; les conducteursavaient concert » Son faiblit au moment de franchir le tiers de 220. groupes Fernande s'enroula dans le veloursblanc de; « ...Nous vous prions d'écouter maintenant seuilcourage disparu. La voiture aux artifices était en tête; familiale l'attendait villa de la où son Ceux-ci,qui depuis avaient trois : la commencé son peignoir et se pelotonna au fond de sess le Colibri, de Chausson...» seconde était chargée de deux barriques de arrêt. déjà la jours préparation d'attaque, tiraient Fernande se compara tristement à l'oiseau coussins arabes, devant le diffuseur récemmentt Une vieille servante sortit et s'éloigna en arrêt, faisant bruit infernal, augmenté sans tafia .la troisième de chocolat, le tout destiné •léger, enivré d'amour. L'amour, poison déliinstallé. un encore courant sans faire attention à elle. Quel mauvais par le fracas des explosions des 77, 150 et 210 Q aux troupes en ligne «levantDouaumont. — Alors, c'est bien décidé, mon amour, luii cieux qui grise mortellement... Que ne s'était?... Déjà une nuée de fantassins, d'artilleurs et qui tombaient dru dans la région. demanda une dernière fois Raymond, tu ne; elle envolée avant d'y goûter ! On la pleurerait, présage ! L'avait-elle reconnue Fernande entra. Le vestibule, le salon de surgis d'on ne sait où, comme il arrisapeurs là-bas, au lieu de la maudire !... m'accompagnespas ce soir à Constantine? fallait chaque le Il cependant, nuit, assurer étaient vides ; dans la chambre conjugale en ravitaillement, ve toujours en ces circonstances : cuistots, télévivres qu'en munitions, « ...Sanglots,d'Arthur Coquart... » tant . en — Non, non... Va faire ta cour aux bellesi Algériennes qui l'attendent .Moi, je reste sageLa plainte s'éleva,poignante.Fernande fris- désordre, flottait une odeur indéfinissable; elle par les chemins défoncés, à travers les gerbes phonistes, coureurs, agents de liaison, etc.... s'éalla jusqu'à la chambre de Ginette qu'allait- d'éclats tait abattue, dédaignant le chocolat, sur le fourment au nid... sonna. Sa vie lui apparut sans issue. Déjà Ray- elle voir ? Le cher petit lit blanc ?...: et les émanationsdélétères de toutes sory ou bien... tes, aussi le nombre de conducteurs et de chegon contenant la précieuse « niaule ». s'éloignait d'elle... mond les là-bas! Tu A de écouter voix regret— cercueil ?... Ils étaient porteurs de récipients les plus un tomba inattendu Et, à chaque était-il de tués à opération tout tes... nature divers coup, un nom vaux Elle ouvrit la porte : : seaux d'abreuvoir, seaux d'incendie, bimoelles. ' jusqu'aux la glaça Je fou. de commandement. rien, grand à soucis sur son coeur et ne regrette au d'opération, le corps de l'en- causer graves — Sur table pétrole, marmites de campement, et se dons de une Rêvait-elle ?... l'ombre, Si, Là... dans voix A 150 mètres à gauche du fort de Souville, une — tu regrettes de m'avoir écouté,iuoi et fant gisait, cadavérique. Des hommes en blouse flanc mirent aussitôt à la besogne. disait : d'avoir laissé la France... de le de à trouvait coteau, poste conse blanche l'entourraienl. Tout à coup apparut Bertincourt, tel Jupi« ...Le docteur Milo de Plouescal (.Finis— L'Algérie me plaît. — de l'artillerie lourde, ter Ma fille ! gémit Fernande en tombant mandement — le P.C. téléphonique Olympien, levant les bras au ciel dans une tère) confrère pharmacien de — prie ' Ton mari... le le central un comprenant poste ou un et . — . superbe de colère et de légitime indibien vouloir lui envoyer d'urgence le sérum à genoux. de T.S.F. permettant de communiquer avec Té-. altitude ; — Je t'aime... Son mari la vit et se précipita. il leur lança ces paroles enflammées: gnation, N. R. dont l'Institut Pasteur dépourvu et Ta 3, fille... chelon supérieur les unités. î est el avec toutes en — — De grâce, ne me renvoyezjias ! suppliaLe PC, relativement confortable,existait dès. «' Comment ! las de salopards; bande de sales — Ah ! tu ne vas pas recommencer! C'est ce moment. Il s'agit de sauver la vie d'une en- ' t-elle. voir! Laissez-moila Après partirai, je il.) n'êles-vouspas honteux de venir toi qui t'acharnes à raviver mes souvenirs, On fant. Si par miracle, sa mère, Mme Fernande le temps de paix: c'était ce qu'en langage de sa- embusqués c la niaule et le chocolat destinés à vos braG..., entend cet appel, il la supplie de revenir je disjiaraîtrai pour toujours, je vous le jure ! peur on appelle un « abri intermédiaire ». 11. piller dirait que tu le fais exprès ! 1 Mais laissez-moila voir ! Ne me chassez pas ! consistait en une sorte de galerie voûtée, creu- ves ^ camarades des tranchées de première ligne — Oui, avoua Raymond d'un ton bizarre, au chevet de sa fille en péril... Vous allez écou— Vous vous méprenez, I espoir seul m a ée dans le roc, longue d'environ 50 mètres et qui je suis maladroit. Mais j'ai si peur de te perdre, ler l'orchestre... » c. à cause de vous partiront à l'assaut, le jour jeté vers vous. Dieu a eu pitié ! lui dit-il en la ;'arge de 10. j.. J à l'heureH, sans ce suprême réconfort! Allez, belle chérie Es-tu heureuse, ? ! moins Mais Fernande plus. Une n'entendait ma : au an- relevant. Ginette n'a jamais pu se consoler. Je disparaissez, M'aimes-tuvraiment ? fit-il avec légèreté. et estimez-vousheureux que je ne les goisse atroce la faisait se jeter contre Le chef du central téléphonique, le marél'ai amenée ici. Elle a voulu mourir... Je vous Elle en fut froissée. j: pas vos matricules pour les donner au meubles j comme une bête blessée...Etait-elle la raconterai cela plus tard, le temps jiresse. Une (dial-des-logisBertincourt, était un joyeux gars prenne d'un cauchemar ? N'avait-elle pas une transfusion de lu Nord, aussi facétieux et blagueur qu'un Pari- Prévôt de la Division ! » — Peux-tu en douter ? répondit-elle grave- proie i . sang immédiate est nécessaire. cien: il était 11dit, et les chapardeurs, terrifiés, disparument. Serais-jeici, voyons,si je ne t'avais aimé hallucination ] ? Son esprit qui divaguait avait Le bâti en athlète, et la notion du dan-, mien, trop fort, l'aurait tuée. Venez. s plus que tout au monde ? rent commeune volée de moineaux. dû s'égarer complètement...elle folle... devenait totalement lui ( être inconnue. Quelques minutes après, la délicate opé- c;er paraissait Après s'être assuré que la place était bien Il hésita. Maintenant, penchée devant le diffuseur ration avait lieu. La Mère donnait heures, là, il Cette revenait nuit seconde vers onze une camarade, le chef du central, aidé de nette, Tu gentille !... J'ai d'enenvie d'épouvante, la table les doigts crispés sur qui fois es trop c — i la vie à l'Enfant. Couchéescôte à côte, coeur °le l'observatoire situé dans le fort, accompagné reboucha soigneusementl'un des son tonneaux qui r 1 soutenait, elle attendait... Toute sa volonté contre voyer un mot d'excuse et de rester à tes genoux le ''un téléphoniste, deux venaient de réet tous la quittait c' petite à peu peu sa conir, avait dans notre petit paradis. lV été vidé des deux tiers environ de son conallait au-devant des ondes pour leur arracher Lvidité, -c j tandis que Fernande, dans une immo- Fiarer une ligne coupée, fait qui se présentait tenu, s'assura que l'autre était intact, el n'eut 1 mystère... fréquemment. 11avait rès à peine 50 — Ne fais pas cela. Mme Timsit donne cette leur t: i. bilité bienheureuse,s'offrait en holocauste pour parcouru deux coups de pied à donner pour faire rousoirée pour toi. .' que L'orchestre de Radio commençaitla Danse le du le monde des soucier moins îètres, j salut de fille. En face d'elles, le Père les n sans se ler ,e les.fûts le long de la pente gazonnée au bas jj Macabre de Sainl-Saëns.Cette oeuvre,dans un contemplaitsa divers éclatements fusants et percutants, quand de — Oh ' pour moi ! anxieusement. laquelle était situé le PC. Mais oui, bien, toi, le V sais pareil acheva déséquilibre la le de et tu véritable d'artifice, l'eu immédiasuivant pour moment, j; — Bientôt, Ginette ouvrit ses beaux yeux un U se miL aussitôt à faire la distribution à fourbe ! Que dirait-elle si elle ne pouvait pré- pauvre femme. Ses Elle nerfs l'emportèrent. j: se jbleus ; une joie divine la transfigura : tf;ment l'explosion sur la crête de trois obus se tous ° les camarades des environs, non sans avoir, senter à ses amis l'illustre romancier qu'elle leur nmit à hurler ; ses pieds frappèrent les dalles, fonctionner devant lit lui. à Maman ! Vous ! " êtes revenue murmura— ar préalable, mis de côté, en homme de préa annoncé ! Pars, mon chéri, ajouta-elle plus ses si bras se tordirent... Fusées éclairantes, fusées vertes et rouges, au .L-elleextasiée. 0 papa, quel bonheur ! Elle ne doucement,il est temps ; l'auto en a pour deux une copieuse réserve pour son équipe. Soudain, l'appel lugubre se fit entendre à nnous quittera plus jamais, jamais, n'est-ce pas ? Pois Ruggieri, feux Coston,rien n'y manquait ; caution, Après avoir impartialement et abondamheures au moins. Instantanément, l'âme maternelle nouveau. com— Je l'espère bien, répondit-il d'une voix c(;là partait dans tous les sens, en projections ment réparti ses faveurs entre ses connaissances, manda au corps en révolte. Un grand calme en- pirofonde, — Et je t'empêche d'écouter le nasillement n en posant doucement ses lèvres sur multicolores, dont l'éblouissant foyer se trou- il•. se trouva rester propriétaire d'une demi-barqui te ravit. vahil Fernande devant la nécessité d'agir. Tout ]tes poignets accouplés,unis par le lieu du sang. v«lit juste au dessusdu P.C. rique, ce qui ne fut pas sans le gêner quelque ^ spectacle, d'autres circonstances,eut Taquin ! 'rl< — Une onde de bonheur les encercla tous les • Ce ce qui semblait l'attacher à celte luxueuse deen peu. Le corps du délit était, en effet, difficile à C'est bon, m'en Mets-le je vais. point algérienne la seul d'un quitta il fort agréable, rois. mais à au meure moment, n: coup, li — ne jioup;iru ce ...et donne-moi une dernière fois ta frimousse comme Ce baiser, grand comme le monde, venait valit avoir comme conséquence qu'une recrudesc< un manteau qui tombe. Elle s'y voyait jolie... Le véritable étrangère. l'ennemi, plan de réapl'éternelle vie plus unité di le consacrer une l'ois de qui trouvait ainsi un ei en sa .J cence du feu de Raymond parti, Fernande rêva... ' es:cellent repère. paraissait. Elle calcula qu'elle pouvait arriver | J,le la Famille. (1) on est toujoursl'embusquéde quelqu'un. p ,
25.000 francs de prix en espèces
Scènecomique dansla tourmente
Oncles
1--I-
L'Africain, Mardi 12 Mai 1931
Dans les Sociétés
iiiiii>ii«iitiii>iiiiiiiiiigii«iiiiiiiiitii«(|t|llltt|lai|iMiiiiiitiii««i«i(|ittit«ait«i,(|,|lllal(l|l||(ltie(lteitle(e(lelr1l||(|l'•
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COMPAGNIE DE NAVIGATION Actions au porteur : 15 fr. 97 MIXTE (impôts déduits). Le Conseil proposera, poui Actions de jouissance : coupon l'exercice1930,la répartitiond'un n° 7. dividendede 33 francs brut jiai 20 action contre 30 francsl'an der- Actions nominatives : 4 fr. 20 (impôts déduits). nier. 12 Actions au porteur : 4 fr. 12 *
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Matières grasses
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Marchés Norcf-Africaïns
VINS En Algérie, transactionsralenties, léger fléchissementdes cours. Toujours peu d'affairesdans le Midi. CEREALES
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HUILESET SAVONS Bône El „ ., Marseille.4 mai. A,',iKB "RAN PIHlippeville ruN,s -asablanca l es comestibles, 100 Huiles ' CEREALES kilo? nus Marseille. ** ! Le Havre,4 mai. (impôts déduits). u- fiuile d'olive : pr' "iianles 100 kilogs. j Le marché mondial s'est légèrement t SOCIETE GENERALE 750 000 .000 ces diverses . amélioré. ! 193 203 le Ouverture soutenue. Veutes : 4.000 j 190 Huile d'olive : rafl.nép .. '535o45 DE TRANSPORTSMARITIMES Ces coupons seront payables ]e ITfl/187 ]68' 180 150 j En France, le pourcentagedes exoti-• Blé dur (Colonsupérieur) sacs. 1^0 I 17(5178 !'0 15 mai 1931. lampante .. 510 5!5 ques est porté à 25 %. j 2<il202 194195 Blé tendre A VAPEUR Ou cote aux 50 kilos : mai, 209 > ! *b 90 75 80 H>" 54 941,5 iilet Huile d'arachide:Kiifisnue En Algérie,les blés nouveauxsontpar-• Orge iel (214,25,1; juin, 210 Ui4,25) ; juillet L'assemblée ordinaire qui vient A Paris ,au « Crédit Industriel 350 -i2'l ticulièrementdemandés 80 03 &I 76 77 (51(55 extra sup^ripur;\) ; avec livraison Avoine ; août, 205,50(209,75; de se tenir a approuvé les comjites et Commercial », 66, rue de ila 205,50(209,75; 345 325 Rufisque «xi™ 19o fin juin. septembre,201 (204,75; ; octobre, 198 315 335 désodorisé»' ISSUES FARINESET de l'exercice 1930, aux termes des- Victoire. déneutre (201,75;; novembre,200,50(203; ; .. 345 050 désodorisée incolore . quels le solde du compte profits En Algérie, à la Société Mar- cembre 200,50 (203; ; janvier, 200,50 les 100 kilogs. ESSENCEDE GERANIUM « Huile de =és:imedésodnr. 350 300 " (203; ; février, 200.50(203; ; mars, ars de la arrêté à 2m -:,° -l5 et pertes est somme , 199,25(201). seillaise de Crédit Industrielet de f-raisse véeéinle aliment. 285 90 Tutelle 2 H 50 » Pas de changement. "0 l'-'O '^{) 2.296.859 fr. 32. Elle a fixé le di- Dépôts, Agence d'Alger. 320 Huile d'arachide tuM'tr».. Farine de blé dur » > Clôture soutenue.Ventes : 5.750sacs: lcs: Huile » 235 S.W 220 . vidende à 20 francs de ricin nbarmareu 24: » 775 HALLESCENTRALESDE PARIS Semoule par action, samai, 206,75 (2x4,25) : juin, 207,75 ?0/52 «' I" r,0 440 52 Sou oût, liane : loeée * voir : 10'1rs payables le 1er mai, (214,25); juillet, 203,25(209,75);août, ** Primeurs d'Algérie 5j ;• Suifs e! produits aras di. 203,25(209,75;; septembre,199(204,75; 10 frs payables le 1" novembre. VINS ET ALCOOLS LEBONetCie ;,50 vers *> octobre,196(201,75;; novembre,1B9,50 Paris, 8 mai. Le solde de 196.859 frs 32 sera 82.50 Glvrérine : 40^ .. . ier le degré. (203) ; décembre,198.50(203; ; janvier, W7r. 250 reporté au compte de profits et Le remboursement des actions aB 198,50(203) ; février, 198,50(203) ; Cours des fruits et primeurs d'Algéta- np li) .Saponification 3]5 du •• tirage capital amorties de iuLin. „ au m mars, 197,50(201). pertes de l'exercice 1931. rie : figues, 250 à 320 ; pommes de le? fûts \ i:,-'r' dans I le ' lout 13.50/14.75 i'»"14 eboix 13 nu i"' d'intérêts le » 17 avril, et 'tK prorata ]terres nouvelles.190 à 230 ; oranges. V""*e ) f .-hoii ':* "< r'° des acheteurs SUCKES IS 13.50.14 DE*L'ALGERIE 75 300 à 500 : artichauts d'Alger, 50 à .= „ de ces actions seront payés à parBANQUE ( 3' choi* ... 13(ic/1325 12 r'-'.Su du pavs. les 100kil. Suif à 100 pois 200 300 .... carottes, verts, Paris, 4 mai. ; ; .," Pour le premier semestre de tir du 8 juin, au siège de la so> i,. " de raisin» r. 13/14 13 13 50 Orendu iranco gare nets v à à 250 300 360 500 citrons, tomade Com~-',° Bourse : /'"a"M à la ; Courspratiqués I'' ' Marseille,fûts pétroliers de n..s.r,s bl. 1450/1550 14 H 50 l'exercice 1930-1931, le dividende ciété, 26, rue de Londres. 4 00 à 500à 7000 pois mauge-tout, du ' tes, indigènen" 3 : Sucre base mariar* -;A7--,n " " i 9.2; de distillerie. perdus -*>.-'U 500 • -. ; courgettes,180à 250 : fèves,180à » vient d'être fixé à 238 frs 24 brut, Les sommes nettes à recevoir, r' merce. ché de Paris. Les luO kilos sans eses- ilT a. 1i,eau D'SI'I 50 L 3/6 de vin --w » » 220 soit 200 fr. 12 net par action nomi- sous réserve des impôts qui pourr- compte.Marchandisesen entrepôtParis. i< ; haricots verts, 350 à.700. ris. a. os .ion i ,la benzine IM HUILES native et 175 frs net par action raient être exigibles ,sont fixées 3g Tous droits et taxes non acquittés. Graisseà savonnerie(f-lamCRIN Disponible : cote officielledes courur, cuisine. •ibart, graisse de les 100kilogs. „ tiers au porteur (couponn° 159), paya- comme suit : remboursement des assermentés,216 à 217 (id.). 230 graisse de colle, etc)... ble à partir du 1er mai. actions, net 84 fr. : prorata d'in1_ Clôture : mai, 21o,50à_ 217 (216,50 ,à0 Situation stationnaire. surfine d'olive Huile 600 325 425 45u, l7.=, 4.30 , et positiou i- P.) ; juin. 217,50à 218 (i'd.) ; juillet, Rappelons que le dividende du térêts sur les actions nominatiiel ' les qualité fine .... ; » jj suivant 100 kilos nets, gare * i (218,50P.) ; août, 220P. (2l9,5U Méiliu i)0-l)5 lampante : premier semestre de l'exercicepré- ves ,net 1 fr. 81; au porteur, net >t 219(P. ' fûts perdus) .. 430/470 «. „ » ) .Sun.MOIH' 85-90 Huile>de sésame „ P.) ; septembre,219 P. (218,50P.) ; 3 départ,les 100 kilos, . cédent avait été de 205 fr. 89 net 1 fr. 70. ' , .. Allier ,' bavons, „ „ „ eu ;. , 9 d'octobre 2l6 P. (215,50P; ; 3 de noJ Nip. 10. noir î> 1701 moulés, logé» . 105-120 LAINESET PEAUX / Extra morceaux par action nominative et de 216,50P. (216P.). En outre, il sera distribué enn vembre, i et rendu ou quafrs net par action au porteur. échange des actions de capitalJ Doublesprimes : juillet, 13 payeur, ;!. Marseille,gare les 100 kilogs. %, 72 extra Extra 14,50N. ; septembre,16 payeurJ--L i .> amorties ,une quantité égale d'acpur. sans résine .. .. 200 285 v:>emour.~. .. '' août, Ordinaire 3d'octobre,18,5UIN. ; 3 de novembre, « ind. en suint 1™q. 55o 600 -r,r. Jg ** I i, •c r Heni-Nil 200 240 / , ' Ordinaire, 400 400/450 -„r. ™ Qrwi«» /oavec -»«ne .. Demi-fin .. 08 <™ tions de jouissance. 19 ] à 19,50. SOCIETE GENERALEDE ind. en suint 2* ,. ;,25 5 g TOURTEAUX indigènesblancs Stock du jour ' ou au g demis : 350 375 tries MINES D'ALGERIE-TUNISIE Les actionnaires déjà titulaires ' fin 1/2 liO HO^OO 330/33-, •^ /-n .... 70 x> Marseille,4 mai. roux, eutreprôt réel. 1.708.644quintaux; Sun.blond (OMNIUM) Factions nominatives de jouissanOra.:.( l* exotiquesblancs, entrepôt des douanes, 2S, e 35 ) Ordinaire Tourteaux. — Les 100 kilos, pris a.,i J--1-ri Les actionnaires sont convoqués ;e sont priés d'apporterces certi28.375quintaux. 2 = / de nioutoin,laiué=.. 475 500 ,-> ' Spécial 45 l'usine, en vrac, brisé, n'excédant pass -~ le assembléegénérale ordinaire celles données afin ïcats en en que 10 %, comptant,net : samedi 23 mai 1931, à 9 h. 30, au ,ichange puissent y être ajoutées. Arachides : Rufisqeus,60 (id.) ; Co\ .Mcdiii 17 52 ET COMBUSTIBLES siège social de la Société, 1, Bd (id.) ; de coprah,70 (id.);; CARBURANTS(1) Matières textiles rromandel,58(id.) I Sup.blond 75 80 * ricin, lin, 105(id.) palmiste,62 de France, à Alger. ; : P (id.). Maroc 97 100 ft Exlru rhecto. , 3l 35 LAINES . 42 44 * SOCIETE DES MINES DE / Ordinaire ** 1H7.50 ** 4 mai. Roubaix-Tourcoing, [ Spécial 47 50 Esseucede pétrole ...... 19250 » » „ DOUARIA CHEMINSDE FER DE L'EST 146.25 MM. Seynaeve et Cie, à Tourcoing, MARCHESDU BLE 58 63 Pétrole g, ; 1/2 fin » -i3(5 .1 „ officielledes l a communiquent ALGERIEN cote fs New-York,4 mai. la toune. n * Les actionnaires sont convoqués , nous N.B. — Dans les cotations ci-dessus, le terme. — En francs,le Actions de capital : coupon n° <:ii assemblée générale ordinaire' lainespeignéesà En cents,par bushel (36litres 34) : le je premier prix est celui wagon départ, Anthracite (p. chauffage) 375 kilo. Type unique. j. ilô 4_0 . , Anthracite(pour moteurs) | 335 je second,le prix F.O.B. 110. ",. Blé n" 2, disponible : roux d hiver,93 le ^0 j >our le mardi 19 mai 1931, à -4' Roubaix (II beures) : mai, 23,50 395 3.50 310 (93 ,t 34). Maïs disponiblepour l'exporta" Charbonde iorge noisette I 330 ogQ990 945 Actions nominatives : 16 frs 80 1teures 15, à Paris ,salle des «In-- (24,80; 330 (,; ' ; juin. 25,10(24,70;; septembre, e'I (". de prinDEPARTSD'ALGER Farine PROCHAINS (69(34). 70 1-4 Ô45 * 7„- ~SQ 940 "lion, Briquettes 275 25 (24,70) ; octobre, 25 (24,70) ; no(impôts déduits). °l temps, extrêmes,4,10 à 4,60 (4,20 prix <;énieurscivils » ,19, rue Blanche. 2i " j Charbon de bois .~2 504 400 460 vembre,25 (24,70;; février,25 (24,70;.'; à. 4,65).Frets grains 1 0Q Vi le Royaume- Alger, Port-Saïd,Djibouti, Singapore, pour : 25 (24,70) ; avril, 25. Tendance Uni, S; Haiphong,le 26 mai, mars, rr BOIS ». 18 à 27 pence le quarter (id) ; Saigon,Tourane, soutenue.Traité : 15.000kilos. le Continent,8 à 8 cents 1-2 les par P' S/s Chef MécanicienMailhol(Mes- DE CONSTRUCTION pour P ,0' 100 Maritimes). Tourcoing (15 b. 30) : mai, 25,50sageries j( lbs (id.). sa le m3. Alger, Port-Said, Singapore, Saïgon, (24,80) ; juin, 25,30 (24,70) ; juillet, Chicago,4 mai. t, Yokojama,Vladivos» Shanghai, Kobé, 25,20 (24,70) ; août, 25,20 (24,70)ijj ; En cents,par bushel (36litres 34) : Chéueseupoutres^..^... ( ,,,5 ,27fj , 2u0 [m septembre,25,20(24,70); octobre,25,20 10juin, par S/s DocteurPierrel° IQ Ancien contrat. — Blé dur d'hiver, tock,le novembre,25,20(24,70); décembre,25,20 Benoît (Messageries M aritimes). ti' ' dl Nord 995/1975 14) 3, du coté n° Madriers (82 disp. 2, n" ; rouges non : février. (24,70); janvier, 25,20(24.70; : '2.20 U blancs i! "' «90 n"'00 1115'2-15 non coté. Clôture : mai. 82 à 81 7-8 _ 25,20(24,70); mars, 25,20(24,70); avril, 7_7.8u 7 50 ' 9 34). Maïs bigarré n" 2 : disp., Adriatique „ 25,20. Tendance soutenue. Traité ;: (81 manuscrits insérés 1 Les 6 00 non ne Bastiug » j 55 _. 1-8 (55)). Clôture : mai, 56 14 (55 c rouge du Nord 15.207.45 néant. „" 5-50 ' 7 '0 .80 Seigle 7 34). Avoine : mai. 27 (2614). 1Hêtre en plateaux sont pas rendus 3^ : 8 COTONS ''0 Ji disp.,42 1-2 ; mai, 33 1-2(32 14). le m3 (1.15x0.75) •; 50, 7 40 f(00 Nouveau contrat. — Blé : mai, 83 ~~ Le Havre4 mai. 690 780 '•"eue 64 1-8 à 64 14 /. idminiitratfur-Grrant HJVX 1'1U 0 [_ 34 *' (84 à14) ; juillet,septembre, Ouverture soutenue. Ventes, 400 balPeuplier 770 W5 plaleaui , 34 63 en .... «50 2H()n,,,_,' l 7-8 63 34) ; J-,, 8'!° les. Les 50 kilos (coursprécédentsentre (63 l Pitchpin poires décembre, ASTI*}-: en li. 63 14) 33-8à à 7-8(63 63 : 14;id IOo(i/20(Hi „.,„ -JOtut parenthèses) : mai ,330.(331;; juin, 333 ., 67 9'.. 14 (66 5-8 à 66 1-2). Maïs : mai, MATERIAUX (334) ; juillet, 332 (334; ; août, 334 , 56 juillet, 58 1-2(575-8) (55 34 7-8) — ; ; (336) ; septembre.338 (340; ; janvier,' septembre,58 3-8 (57 1-2) décembre, DE CONSTRUCTION (2) ; !*: ' 343 (346; ImprimerieG. CHARRY L ; février. 344 (347; : mars.' 51 1.000kiJ. 5-8 (50 1-2). Avoine : mai, 26 34 346(349) ; avril. 346(349). ! (26 1-8) ; juillet. 27 5-8 ; septembre, 1 •. bis, rue Chanzy — ALGER ^-baux j 180 335 180,335 210 350 Clôture calme. Ventes,4.350balles : 28 9g 1-8 (27 5-8) : décembre,30 3-8 (29 l 210 mai. 327 (331) : juin. 331 (334; : juif-' 34). C 2i»5(570 295/070 2,s0(580 -iment juilj (321-2) Seigle mai, 33 34 3^ 28n ; : 92" I 1C5 let, 331(334) ; août, 333(336) ; septem'lâtre 160/200 175 200 lt;t 36 5-8 (35 1-4) ; septembre,38 1-8 let ' bre, 337 (340) : octobre, 338 (342) ;: (37) ' » V'lâlre à mouler ! (3; ; décembre,41 34 (40 34). „ 1 ) novembre,3338 (342; ; décembre,341 Winnipeg,4 mai. (1) Etant donné la diversité des Qualitésel des quantitéstraitées, les court (344) ; janvier. 343 (346) ; février, 344j | (347) ; mars. 346 (349)) : avril, 346i En ] cents,par bushel (36litres 34) : es charbons ne sont donnés qu'à litre indicatif. Sur demande précise, nous \ Céréales. (349). I ouvons fixer plus exactementnos lecteurs. — Marchéclos.
Matières alimentaires CAFES
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Scènecomiquedansla tourmente n i-g encadraient les deux chameaux de bât dont l'un
ha des sourcils en bataille, le fixaient. Il ne put >ut joint qui asistait en silence à la scène. sur le visage douloureux. Messaoud se pencha et, au fond des larges trous d'ombre des yeux, il prononcer qu'un mot : — « Voyez, Verneuil, ces deux idiots qui découvrit deux taches claires étrangement fixes. attendent que j'appelle le chaouch pour les es. — « Mal'... » (Il est mort), il craqua une allumette et recula brusquement L'officier renseigné par la lettre sur le niont 10- fourrer au bloc. Après ce qu'ils ont fait !.... cacher, et devant ie regard vide qui n'était plus celui d'un Le Commandantfouilla attentivement le retui tif de l'évacuation du brigadier, pressentit le is tes convoitisessuscejitiblesd'occasionnerdes disIS~ les raccourcis où la marche du convoi était favivant. Assez vite il surmonta son angoisse et, drame survenu là-bas, sur la longue piste emgard des deux hommes qui n'osaient supporter ttnJt" cilitée, afin d'éviter à leur malade les cahots putes qui auraient amené l'intervention des ofail brasée .11 se leva, vint vers Messaoud ,iui posa isa le sien. Il commença lentement : s pour être plus sûr, posa sa main sous le menton ficiers. lu la main sur l'épaule, douloureux. Ils allaient, pénétrés de ia gravité é du brigadier. Parmi les tendons décharnés du — « Ainsi, sur vos épaules, vous avez raEn honnne de ressource qu'il était, Bertinn" de leur mission et parfois, de crainte de trans- cou, sous la peau dure que la fièvre n'embrasait dt Parle ». mené le corps du brigadier de l'oued Zizara à « •— l'un des idée lumineuse court eut une s : avisant les ordres reçus, ils psalmodiaient com-- plus, ii ne sentit plus le sang battre dans les arlI" Messaoudrassembla toute son énergie puis, is. Hassi In Ifel pour qu'il puisse reposer dans le fantassins qui avaient pris part au pillage, et gressertrès saint verset les paroles du capitaine : tères. Certain désormais du malheur, il appela •*a comme une leçon apprise, il récita d'un trait ;: cimetière des Français !... me un qui, plus curieux que les autres, avait suivi notre re Vous êtes responsables du brigadier, vi-- Foudil d'une voix rauque qui emplit tragiqueLe Commandant toussa pour éclaircir sa : héros pour voir la suite de l'histoire, il lui dit :' vant « niort. Vous le soignerezainsi — « Mon Commandant, nous devions t'avoix voilée par l'émotion. Il continua : ou que l'a ditt ment le silence du désert. Foudil, abandonnant mener brigadier. toubib le Le avait montré r£ doivent copains vite qui nous retourne trouver tes « le docteur et vous le remettrez au Comman- les bêtes non entravées, accourut. il fallait le soigner.Nous avons marché — « Bon ! Vous aurez chacun 15 jours... ^ être là haut au chocolat, tu leur diras que-je Ie dant. à Ouargla ». de , comment Messaoudet Foudil se redressèrent. Un me— « Le Capitaine nous avait ordonné de l'avons Malgré efforts vite aussi ,t donne un quart de taco pour un paquet de chopu. nos conduire le brigadier à Ouargla et il vient j le malheurque nous bariste écoute fièrement l'ordre qui le condamDe temps temjjs, percevant gemisseen l'oued l(j un de arrivé. Au . est colat ». campement mourir. Le malheurest sur nous !... » Zizara je me suis aperçu que le brigadier était it neCinq minutes après le trafic battait son ment, Messaoud s'approchait du bassour etI Dans leur esprit primitif où n'étaient imvoile brancard i le lourd de laine. Sur écartait Foudil chaun s'occupait des A — « ... de permission ! » plein; le joyeux chef du central, en commerçant matelassé Manin reposait. Précautionneusement primées mort. moment ce SahaLes deux hommes cillèrent d'étonnement. que la connaissanceinstinctive du i l'ai appelé, discuté je et ,t i avisé, regardait d'un air satisfait les piles de meaux, avons nous Messaoud approchait des lèvres parcheminées: ra et les régies d'une stricte discipline, les ques- décidé de • Leur chef se moquait-il d'eux ? le à Ouargla. Mais chocolat monter en même temps que s'abaissait . ramener corps tions se pressèrent. Le Capitaine et le docteur cela avait pris du J'ai dit quinze jours de permission... le niveau du tafia, lançant de temps en temps par la fièvre le bidon empli de tisane. Après la, avaient >t Vous—les« temps. Foudil s'est éloigné et i à peine pensé à cette mort en plein bled, à Ouargla et ceci vous aidera tubulure le brigadier avidement petite tétait passerez j'ai Les chaentendu après cri enlevez,c'est ! coupait à ;. pesé » qui t_ à son : « court puis retombait un « lis discutèrent de l'initiative à prendre. Messa- peu distraire. » forces. vous sans meha11 dessellé les partis avait sont ». toute discussion. oud décida. U fallait repartir vers Ouargla en meauxdéchargé Le Commandant tira son portefeuille et en les chameaux, mais lorsque jee Ils marchaient, avançant aussi vite qu'ils le L'opération fut vite terminée, et cette nuitra et tle corps dont ils étaient resjionsa- l'ai emportant appelé, il n'avait pas eu le temps de les en-j_ sortit deux billets de cent francs qu'il remit aux là nombreux furent ceux que le fracas des tirs•s pouvaient sans nuire au malade. Ils avaient con- bles. méharistes. ; de barrage, le retentissement dans les bois voi-- venu qu'au cours des haltes chacun veillerait à traver. Us n'avaient presque rien mangé depuis ** Hassi In Ifel cherchaient leur — « Vous avez bien compris, brigadier ils doute celui sins desexplosionsde marmites, pas plus que les mais devait el qui sans r .Messaoud reposer ne pouis son tour, el première classe Foudil ? Le la sombre sol dur, était nuit très nourriture. piqûres de totos, n'empêchèrent de dormir d'un1 vait dormir en paix car Manin, en proie au déDouze jours ajirès deux hommes aux vêle" iAvant de les congédier le Commandant leur Foudil boîte d'allumettes usé lire, réclamait leur sommeil sans rêves. attention. Us sentaient, :ments sales, un ballot sur le dos et le mousquesa sans poutoute a :- et • serra chaleureusement la main. ~ malgré leur inexpérience, que le brigadier s'af- ton en bandoulière, le visage couvert d'une cou-- voir retrouver leurs traces .Au petit jour nous ' cherché n'avons rien sillons sable des de la où avait tracé et avons encore vu. nous ; s Envoi n° 477 faiblissait de plus en plus. Pourtant ils ne dou- che sueur i Longtemps après, malgré les félicitations ... taient pas de pouvoir l'amener jusqu'à Ouar- noirâtres arrivaient à Ouargla. A la lisière de3 Nous ne pouvions abandonner le corps du bri- du Capitaine J - gla. et des autres officiers, malgré la le Ouargla. Nous ni à Au premier bivouac après Hassi In Ifel le j\ jl'oasis ils s'arrêtèrent près d'une mare et firentl gadier ramener avons enJ citation qui fut lue trois fois au rapport de la malade fut pris d'un fort délire .A grand peine ]leur.toilette. Quand ils se remirent en roule, les5 'core discuté puis de tout notre chargement nous~s Compagnie , Saharienne, Messaoud et Foudil, reles deux méharistes parvinrent à retenirce corps < deux vagabonds étaient redevenus deux meha-. ;avons fait deux parts. L'une, comprenant nos ba- gardant leurs galons de laine, ne comprenaient cachée dans des vivres fut aboli, dévoré par le feu intérieuret que listes redressant leur taille malgré leur fatigue; gages el une partie , r ; presque ] i 1 rochers. Nous avions deux outres, le contenut 'pas pourquoi on les avait si largement récomles je l'assure, . Capitaine,ici rehaussée des forces convulsivement. dans la blanche inconnues agitaient grande fiers vous et tenue w mes mon 3 ; i < — de l'une nous servit à laver le cadavre que nous, j]pensés pour avoir failli à leur mission. soins seraient inutiles. Depuis huit jours le mall Après une nuit blanche ils repartirent .Messa- de < la ceinture rouge passée en double sautoir sur• f ., enveloppâmes dans le haïk du bassour. Sur le Peut-être Manin empirant. durera-t-il oud, aidant Foudil Foufixer le Messaoud brancard 1 la Traversant l'oasis, le poitrine. à c et va en uni c sous . mois encore, mais, dans l'étuve de l'infirmerie,. 1bassour, regardait le brigadier dont le visage dii < se dirigèrent vers Je bordj du Commandant., 1brancard nous avons placé le corps, l'outre resplus qu'un masque de peau jaune et !Messaouddit à un planton : ltante, l'autre partie de nos vivres el nos armes ses forces se dissolventpeu à peu. La seule chan- n'était i le chargeant sur nos épaules, nous sommes d'In-Salah. letJ'ai collé sur l'armature des os; tienNous et, arrivons e t ce de le sauver c'est l'évacuation immédiate... transparente une « — retournés à Hassi In Ifel. Nous avons mis trois Je cher Toudrait-il Ouargla il à jusqu'à ? Toute la le Commandant journée r m'en l'apporte tre t vous, mon c ». pour — j bib. Il est inutile que nous comptions une croix activa Peu après le planton les introduisit près du jours la marche. Deux fois seulement Manin pour y arriver. Là-bas, près du bordj, LAVINIFICATION a DANSLESPAYS dans le cimetière dos Français, nous avons en- . de plus dans le cimetière d'în-Salah. Je vais sortit de sa léthargie et Messaoud,tel une mère chef dont l'autorité s'étendait sur les immenses (> s c CHAUDS brigadier le terré tombe d'un marqué faire-accompagner Manin par deux méharistes. attentive, l'abreuva. Ils la t' désertiques. Emus, ils fixèrent arrivèrent nuit contrées et à amas sa tom- c au a se h au campement de l'oued Zizara. Ils firent garde-à-vous Vous leur donnerez vos instructions. Si tout va bée et présentèrent les armes. Le Com- dde pierres. Après un court repos nous sommes g repartis Le Capitaine toi. avait bien ils pourronl élre à Otiargla dans quinze hbaraquer mehara et chameaux, dégagèrent le nmandant prit la lettre que Messaoudlui tendait ri par J. DUGAST.Ingénieur agronome orvers nous directeur de la Station Agronomique ddonné de t'amener le brigadier vivant ou mort Ancien l jours en forçant les étapes. Le convoi partira à hbrancard et le portèrent à l'abri d'un rocher, et e lut. d'Alger l'avons laissé chemin. de A loi juger, brigadier la tombée de la nuit ». ILe malade, immobile, semblait dormir. Foudil Où ? et Je e: nous en est » —« Nouvelle édition, revue, augmentée et mise ! mains alla Messaoud Commandant les bêtes les décharger, Messaoudconnaissait le entre les n nous » sommes assez pour a vers ** Messaoud et Foudil, méharistes choisis par- alluma Le Commandant avait laissé parler Mes- àa jour, 400 pages, 53 gravures. Indispensable à a un feu pour faire bouillir l'eau destinée ppour savoir qu'il aimait les réponses nettes et les personnes intéressées directement ou [° les meilleurs Ouargla. Ils la mi tisane puis, préparant la seringue à injec- pprécises. Son regard passa sur Foudil qui. pru- s;:oud à se dirigeaient sur s; sans l'interrompre.Celui-ci, maintenant, toutes indirectement aux questions vinicoles. (le docteur lui avait longuement appris-à ddent, s'était réfugié dans l'attitude figée du gai- avec ti lions a^ une impassibilité anxieuse, attendait la '" 1 vol., broché (1) L'époqueoù se passecette histoire est antérieure pratiquer des piqûres de quinine) s'approcha de-à-vous A 40 frs et dont le regard se perdait très haut, se sentence qu'allait prononcer le chef pour les p à la pénétration automobile au Sahara. dde Manin. La clarté du feu de racines arrivait U II revint aux yeux bleus qui, sous la broussaille ] pi punir. L'officier se tourna vers le Capitaine ad- I relié 45 frs ['portait le bassour clos à l'ombre duquel souf(suite) frait le brigadier Manin, et l'autre les vivres etH les outres. Connaissant sans erreur les détails is ^' de la longue piste, ils utilisaient habilement tous sa présence suffisait à exciter d'arden-
Méharistes
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Bibliothèque doMon
L'Africain, Mardi 12 Mai 1931
RÈGLEMENT Article premier Pour prendre part au concours, il faut être abonné à l'« AFRICAIN ».
Art. 2
sa liste le plus grand nombre d oeuvres de la liste type. En cas d'égalité en nombre, les candidats seront départagés en totalisant Art. 4 les coefficientsattribués à chaque oeuLes manuscrits devront n'être écrits vre sur la liste type. Ils feuille. la paque sur un côté de En cas d'égalité en nombre et en raîtront dans l'« AFRICAIN », dans coefficient, sera premier celui qui se l'ordre de leur arrivée. rapprochera mathématiquementle plus Art. B de l'ordre établi par la liste type. Enfin si ce dernier classementne déClassementdes auteurs. — Chaque concurrent lecteur établira une liste sur partage pas les candidats, sera premier laquelle il indiquera, par ordre de pré- celui dont la solution nous sera parveférence, le titre de 20 oeuvresde son nue la première. Art. 7 choix. Chaque oeuvresera dotée d'un nomTous les envois devront nous parvebre de points décroissant avec l'ordre nir à l'adresse : « L'AFRICAIN », de classement. Un jury totalisera le Service du Concours,6, boulevard Carnombre de points attribué à chaque not, à Alger. L'envoi des solutions se fera en coloeuvre par chacun des concurrents et donnera la première place à celle qui lant sur l'enveloppe .un Bon qui sera obtiendra le plus grand nombre de ultérieurement publié dans l'« AFRIpoints. La liste type sera établie en CAIN ». Les enveloppes contenant les choisissantles 20 premières oeuvresde solutions ne seront ouvertes qu'en préce classementgénéral. sence du jury. pied d'égalité un auteur inconnu ayan. produit une oeuvre de valeur avec ses concurrents plus en vue.
Deux séries de prix étant prévues, chacun peut participer aux deux concours. § 1. — Concours d'Ecrivains. Tontes les personnes ayant le goût d'écrire peuvent nous adresser, dès ce jour, et jusqu'au 28 février, date extrême de réception des envois, un conte, nouvelle,fantaisie, en prose ou en vers, sur un sujet inédit de leur choix, d'une longueur ne devant pas excéder deux colonnesenviron de l'« AFRICAIN». La Direction du Journal se réserve'le droit de censurer toute oeuvre indésirable. Le classementqui servira à l'attribution des prix sera établi par les lecteurs, suivant les dispositionsdes articles ci-après. § 2. — Concoursde Lecteurs. Les lecteurs choisiront dans les oeuArt. 6 vres adressées au Journal celles qui leur paraîtront le plus susceptiblesd'êClassementdes lecteurs. — Le clasliste primées dresseront et en tre une sement des lecteurs se fera en se rapprochant le plus possible de la liste par ordre de préférence. Art. 3 type. Pour y parvenir, le jury éliminera Pour permettre le choix, les oeuvres seront publiées dans l'<s AFRICAIN » de la liste de chaque concurrent les d'auteur. Ceci indication de oeuvresqui ne figurerontpas sur la liste nom sans afin d'éviter les choix de notoriété ou type" Sera premier celui qui aura porté sur de sympathie et pour placer sur un
Art. S
Les opérations du jury seront publiques et annoncées en temps voulu. Tous les concurrents pourront ainsi prendre connaissance des pièces du concours.
Art. 9
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