Le Figaro 26 novembre 1913

Le Figaro (Paris. 1854) Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Le Figaro (Paris. 1854). 1854.

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LE FIGARO

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aris : La Mode des chiens : JAC-

QUES LUSSIGNY. L'Emprunt : AUGUSTE AVRIL.

Les obsèques de

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Edouard Lockroy.

Le centenaire de Louis Veuillot à Montmartre: M.

JULIEN DE NARFON.

Gazette des tribunaux : La. mort mystérieuse de M. Poeckès : GEORGES GLARETIE. Courrier de la Bourse.

Figaro - Théâtre ; La Vie de théâtre : CLAVACourrier des ROCHE.- Tribune libre.

théâtres :

Feuilleton

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RÉGIS GIGNOUX.

Mai la Basquaise

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Olivier Emile

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. . « Loué par ceux-ci, blâmé par ceux-là. me moquant des sots, bravant les méchants, je , me hâte de rire de tout... de peur d'être obligé d'en pleurer. » (BEAUMARCHAIS)

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Emile Olivier et son

uniquement aux hésitations, à la mollesse du commandement supérieur.

Cette conviction lui avait été un immense réconfort ; n'avoir pas eu tort de croire que la France pouvait vaincre en 1870, n'était-ce pas' avoir le droit de penser qu'elle pourrait vaincre encore?

Quelle espérance à communiquer à sa patrie ! C'est là ce qu'il voulut lui crier : « Laissant' aux contempteurs de son droit, a-t-il dit, les gémissements qui, depuis tant d'années, affaiblissent son courage, je lui tends la coupe où l'on boit le cordial qui rend la foi, la force, l'espérance. Si elle l'accepte, tant mieux pour elle ».

Ce ne fut pourtant qu'en 1894, à , soixante-dix ans, qu'il publia le premier volume de VEmpire libéral. Seule, pourtant, l'admirable préface qui l'ouvre parle en termes éloquents et profonds de la crise où avait sombré la vie,politique de l'auteur. Treize volumes encore furent employés à expliquer le principe des nationalités, les gloires, les erreurs ët les évolutions du second Empire. Enfin, en 1908, à quatre-vingt-quatre ans, mon père donne le récit poignant des négociations qui amenèrent la guerre.

En général, à soixante-dix ans, et encore plus à quatre-vingt-quatre, on ne poursuit guère les revanches de la destinée, et on n'espère pas grand profit des rétours de l'opinion. Ce plaidoyer n'était, en réalité, qu'un testament.

et de nuance assortie. Le gilet est une heureuse trouvaille, c'est vraiment une nouveauté. Des petits boutons de métal plat l'agrémentent ainsi que le manteau luimême ; on les dispo-e un peu partout.

Le mouchoir se porte à nouveau, mais il . faut qu'il soit excessivement riche, fin et délicat ; les sujets les plus divers peuvent y être brodés depuis le chiffre jusqu'à l'emblème de la maison ; les inventions le$ plus bizarres sont acceptables à la condition qu'elles soient originales et de bon goût.

Pour porter le 'mouchoir, il faut une poche.

Elle se place sur le flanc gauche, un peu en arrière, et est peu profonde avec un revers de même sorte que le col ou la martingale.

Mais le.fin du fin c'est de le dissimuler.sous cette dernière. Ainsi l'harmonie du vêtement n'est pas rompue.

Le manteau des champs ou du matin, c'est encore le swater, tricot léger et chaud vraiment pratique qui laisse les mouvements libres. Mais plus de ces affreuses couleurs opposées comme on en vit cet été, tango et violet apoplectique, cerise et vert pomme pas mûre ; des couleurs ne utres assorties à celles de la robe du chien, la continuant, en somme. Pour le voyage, le manteau est très simple, sans gilet, avec col et martingale, le tout en tissu d'Ecosse, épais et chaud, de nuance tabac principalement. .

Le chien que l'on porte sous le bras offre un inconvénient : il salit la toilette. Si peu que ce soit, il la froisse et la défraîchit très rapidement. Nos couturiers ont donc ima,giné un vêtement supplémentaire, très pratique pour la promenade. C'est une grande facile défendre à n'est plus pèlerine à capuchon, dans laquelle on enve« Personne qu'Emile OUivier », avait dit, après la loppe complètement le petit animal, ou bien, guerre, Emile de Girardin. En effet, son ce qui est infiniment plus élégant, une ample récit, écrit avec cette loyauté simple, couverture en liberty façon madras, plus noble, éloquente et courageuse que l'au- légère, plus seyante, moins encombrante. teur apportait en tout, convainquit qui- L'une ou l'autre servant aussi pour l'auto et conque lut sans thèse préconçue. Il ne la voiture. dissimulait rien ; il montrait que le Regardons maintenant les colliers. Pour . avait fait tout les petits chiens, le maroquin souple, étroit, ministère du 2 janvier ce qui pouvait être fait pour éviter avec bordure de métal doré, la laisse est la guerre et que, si des erreurs avaient faite de mêmes matériaux, le nom et les renété commises, qui facilitèrent peut- seignements divers sont inscrits sur une être l'insulte préméditée de la Prusse, médaille qui porte aussi, en un relief émaillé, il n'en était pas responsable. On fut la silhouette d'un sujet de même race que le stupéfait que ces révélations n'eus- chien. Il peut vous arriver de sortir un greysent pas éclaté plus tôt. « Quel héroïsme hound dans la ville. En ce cas, vous ne lui a été le vôtre de ne pas dire tout cela mettrez qu'un collier de maroquin avec borjusqu'ici! » s'écriait un confrère de l'A- dure de métal, mais taillé selon la coupe cademie qui occupe une situation émi- particulière au . lévrier, très élargie et qui nente dans l'Etat. emboîte complètement les muscles du cou.

Mais ce retour de justice envers un Le collier du bouledogue a toujours été de vieillard près de la tombe indisposa forme très spéciale. Cet hiver, il est aussi en quelques esprits mal faits. Ils s'indi- maroquin de n'importe quelle couleur avec, gnèrent de ce que mon père, selon son faisant saillies, de grandes plaquettes rectanhabitude de juriste, eût donné les rai- gulaires, en ambre, sur lesquelles sont grasons de chacun de ses actes, les eût vées à la main des têtes de bouledogues.Une étayés de précédents historiques et ra- clochette plate y est suspendue qui porte le contés saris détours. Ils trouvèrent nom du chien et l'adresse, du propriétaire. Ge étrange que celui qui avait tant défendu collier est vraiment très bien. On fait le les autres osât dire les circonstances j même pour le fox-terrier, mais le maroquin, qui le défendaient lui-même : du moment beaucoupplus étroit, est toujours noir, les plaque la vérité lui était favorable, il aurait , quettes d'ambre, ont la forme d'amandes et dû, semble-t-il, la cacher. Et le mot de ne portent aucun dessin ; des perles enfin plaidoyerîut inventé, lancé,répété même sont incrustées entre chacune d'elles.

Le meuble du chien n'a pas subi de moinpar beaucoup qui n'y entendaient pas malice. dres transformations. Il se compose Je proteste de toutes les forces de ma tiellement de trois niches assorties auessendécor piété filiale contre ce mot. Il calomnie dans lequel elles sont placées; la première, un grand coeur qui, dans une infortune destinée au salon, est en osier doré garni immense, sut être plus grand encore d'ancien ; la seconde est en anglais, citronque ses malheurs ; il calomnie sa pa- nier ou acajou, pour la salle à manger ou le tience vaillante sous l'injustice, son dé- fumoir; la troisième en laqué blanc, pour le tachement de toute ambition présente, cabinet de toilette : tout chien qui se resen un mot toute cette vertu d'un autre pecte doit avoir sa niche dans chacune des temps qui le rendit si cher et si admi- pièces où il peut avoir à se reposer. rable à tous ceux qui l'approchèrent.

Enfin, voici la dernière création, la « chaufLe véritable plaidoyer, hélas ! c'est feuse » en osier fantaisie,, surélevée, avec celui que les ennemis de mon père, dans garniture légère et que l'on place devant la leur parti pris haineux, soutinrent en cheminée, à l'endroit même où les petits faveur de la Prusse. Sans doute, di- chiens ont la rage et la folie d'aller s'étendre. rent-ils, Bismarck a ourdi la candida- On leur donne ainsi l'illusion d'être dans les ture Hohenzollernque nous ne pouvions flammes ce qu'ils aiment en les protéaccepter, mais pourquoi avoir proclamé geant contre leur ardeur. Les gamelles se notre veto à la tribune? Sans doute, Bis- font très larges, basses, à peine creuses, en marck a reconnu qu'il a falsifié, afin de porcelaine deux tons, blanc et bleu, jaune ou la rendre insultante, la dépêche d'Ems, vert. Une devise peut s'y lire dans le fond ; mais il a exagéré, il s'est vanté. Et puis, la seule acceptable en ce moment est cellepourquoi vous être montrés si suscep- ci : « Qui m'aime, aime mon chien 1 » tibles? etc., etc. Toutes chicanes aux-' Injonction bien inutile en vérité ! quelles Emile OUivier avait victorieuse- ji Jacques Lussigny. ment répondu d'avance dans son récit. ,

et son«plaidoyer » Il y a déjà trois mois qu'Emile OUivier est mort. Son fils Jocelyn Emile-Ollivier, en réponse à certains articles parus au lendemain du décès de l'illustre auteur de l'Empire libéral, nous adresse cette étude d'une éloquence émouvante et probante :

Un écrivain militaire a dit : « Enfin, , la réhabilitation de Bazaine qu'importe à la justification d'Emile OUivier? » Qu'importe, répondrai-je, à la justification d'Emile OUivier la défense qu'il a prise successivement, dans l'Empire libéral, de Juarez le Mexicain calomnié, de Monrad le ministre danois malheu-

reux, de Wielopolski le grand Polonais méconnu, de Benedek le bouc émissaire de l'Autriche, de La Marmora, l'ami disgracié de la France, etc., etc.?

Chaque l'ois qu'il rencontrait un de ces vaincus auxquels l'opinion jette son dédain .ou son anathème, le noble coeur de mon père s'émouvait. Il avait tant souffert lui-même de l'injustice humaine qu'il voulait en préserver les autres. Il rouvrait le procès du condamné, en étudiait toutes* les pièces avec une conscience, une application infinies ; puis il disait courageusement,sans mesurer ses forces physiques, sans craindre les commentaires mesquins, ce qu'il croyait le juste et le vrai.

C'est ainsi qu'il a épuisé les dernières années à examiner la part réelle de Bazaine dans notre désastre et l'a défendu sur tous les points où il l'a jugé équitable. Cet effort désintéressé de justice aidera-t-il l'Histoire a devenir plus clémente envers le malheureux que poursuivent tant d'exécrations? Je n'en sais rien. Cfr que j'affirme, c'est qu'il honore et relève encore le caractère de celui qui l'a tenté. *** C'est une opinion trop répandue qu'Emile OUivier était hanté du désir de se justifier. « Il voulait, a-t-on dit, crier au monde qu'il ne méritait pas l'ostracisme dont il était frappé ». Et l'on a appelé son beau livre un plaidoyer.

En réalité, Emile OUivier avait peu de souci de se justifier, et ceux qui le lisent avec bonne foi et attention en sont aisément convaincus.Il souffrait immensément des malheurs de son pays, et il était cruellement blessé de' l'aberration qui, pour satisfaire à l'esprit de parti, calomniait dans l'histoire et dans le monde le bon droit de la France. Mais il ne croyait pas avoir été un mauvais fils de sa patrie parce qu'il avait préféré pour elle le champ de bataille au déshonneur.

Avec sa haute sérénité, il acceptait comme une loi fatale de l'humanité le Vse Victis qui pesait sur lui et n'avait aucune impatience de s'en affranchir.

Son dédain de l'opinion, sa générosité envers ses frères vaincus avec lui, lui ôtaient toute hâte de l'entreprendre. « J'aurais pu, a-t-il écrit, dévoiler que je n'ai pas toujours eu à la direction des affaires'la part qu'on me supposait. J'ai préféré me taire,; accepter toutes les responsabilités dont on a voulu me charger. Je m'y suis même offert au delà de ce qui était équitable, tant m'inspirait de dégoût le' désaveu affolé que tant d'autres faisaient dé'leurs sentiments et de leurs actes passés'; » Les témoins de ces années de stoïque abnégation ne peuvent se les rappeler sans émotion.

De 1870 à 1894, il s'occupa surtout d'histoire et de politique religieuses. Il publia ses deux magnifiquesvolumes de l'Eglise el l'Etat au Concile du Vatican ; à la requête de Léon XIII, il écrivit une brochure sur la captivité du Pape et plusieurs autres sur les violations du Concordat par le gouvernement. Il fit, à la salle Albert-le-Grand,deuxconférences encore sur le Concordat qui produisirent grande sensation (1885). « Ce sont les plus beaux discours..que j'ai entendus depuis quinze ans! », s'écriait Teste dans le Gaulois. Un livre sur la Révolution, un sur Michel-Ange, d'une érudition approfondie et d'une poésie puissante, parurent à la suite. En vérité, cet homme avait une ardeur étrange de « crier au monde qu'il ne méritait pas l'ostracisme dont il était frappé » ! *** Cependant,en ces vingt-quatre années écoulées en des labeurs si divers, Emile OUivier n'avait pas cessé de poursuivre dans le monde militaire, parmi les maréchaux, les généraux, les officiers supérieurs de notre héroïque armée une enquête établissant si oui ou non il avait eu tort d'avoir foi en elle. Des témoignages autorisés qu'il recueillit, il retira la conviction que notre victoire était non. seulement possible, mais sûre, et que nos défaites devaient être attribuées

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'Crois mois Six mois Un an

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SOMMAIRE

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ABONNEMENT

ET POUR LES ANNONCES ET RÉCLAMES

Chez MM. LAGRANGE, CERF &

102.46

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Échos

Mon père n'ignorait pas que la m iuvaise foi n'est jamais convaincue. Mais les vrais patriotes, ceux pour qui il a écrit son beau livre, afin qu'ils y puisent le cordial qui rend la force, la foi, l'es-

pérance, ceux pour qui il a laissé s'épancher cette éloquence qui ne futjamais que le cri de sa droiture et de sa générosité ou le rayonnement de sa lumineuse raison, ceux-là savent que la cause qu'il a plaidée, c'est surtout celle de la France.

Et il n'en est aucun qui ne l'en ait remercié en ces jours troublés où le péril réapparu de 1870 a suscité tant de nobles élans.

Jocelyn Emile-Ollivier.

LA VIE DE PARIS

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La. Température La pression barométrique est élevée sur tout' le continent. Mais une dépression très profonde apparaît au nord des îles Britanniques. Peut-être, si elle s'étend, en ressentirons-nous les mauvais effets. Pour le moment, le temps à Paris se maintient nuageux et, sauf une petite pluie, le matin, à 7 h. 40, la journée n'a pas été trop mauvaise. ' La température varie peu. Hier matin, 50, et, à cinq heures, io°. La pression barométrique en hausse nouvelle a ' atteint, à midi, 770m6.

Sur toutes.nos côtes le vent est faible ou

modéré.

Départements, le matin, au-dessus de \éro : 2° à Belfort ; 40 à Limoges, à Clermont, à Besançon et à Lyon ; 50 à Marseille ; 6° à Bordeaux ; 8° à. Rochefort ; 9° à Dunkerque ; io° à Brest et à Nantes; i2°à Biarritz-; i4°à La mode canine est encore plus chan- Alger.

En France, des pluies sont probables dans geante, plus exigeante et, aussi, plus déconcertante que l'autre... qui l'est déjà bien as- nos régions de l'Ouest et du Nord, avec temps doux. sez cependant. Chaque saison, les tailleurs (La température du 25 novembre 1912 était, spéciaux doivent mettre leur imagination à : le matin, 5* ; le soir, 90. Baromètre : la torture afin de créer les nouveautés qui à ParisTemps sombre. Pluie.) satisferont leur clientèle.

Monte-Carlo. Température,prise sur la On ne peut se rendre compte des caprices de du Casino de Monte-Carlo : A dix cette dernière, avide de modèles inédits, tou- terrasse du matin, 250 ; à midi, 25°. Temps heures jours en quête de ce qui se portera, déjà lasse splendide. de ce qui se porte. Comme pour l'autre, la mode Du New York Herald : canine de Paris donne le ton à l'étranger, A New-York : Beau. Température : max. l'Amérique surtout vient s'approvisionner A Londres : ; min., 4°. Vent nord-ouest. chez nous. Enfin c'est aujourd'hui quelque 9" Couvert. Température : max., 10°, min., 5°. chose de tout à fait classé, admis, suivi, un Vent sud-ouest. A Berlin : 40. des besoins de l'existence avec lequel on ne saurait plaisanter sans risquer un peu le riLes Courses dicule.

Pour cet hiver, de très jolies créations ont Aujourd'hui, à 1 heure 15, Courses à été lancées. Voici d'abord le manteau de Vincennes (trot).Gagnants du Figaro : ville. Il se fait en drap fantaisie de couleur Prix Ergoline : Kirghiz ; Jouvencelle. claire, long et ajusté avec col rabattu et marPrix Normand : Kiss me Quick ; Kiew. tingale fixe, la teinte, unie, en est différente Prix Satellite : Kep ; Knita B. et choisie pour trancher vigoureusement sur Prix Vermout : Javelot; Intrépide. celle du manteau. Ce dernier s'ouvre sur la Prix des Platanes : Jézabel ; Joyeuse. poitrine afin de laisser voir un gilet de tissu Prix de Chennevières : Judelle III; Bornéo.

La Mode des Chiens

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A Travers Paris

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Paris et Départements Étranger Union postale...

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d'abonnementque pour Paris.

par Léon Bonnat, et tous les souvenirs POUR LE MONUMENT dont quelques-uns, comme les clefs C'est demain "jeudi que l'Académie de Belfort, fort intéressants qu'avait <!e française tiendra sous la Coupole sa réunis là M. Thiers. séance publique annuelle, et depuis plus d'un mois toutes les places sont reteTantaene animis coelestibus iras?... nues.

Cela veut dire, ou à peu près : On ne . , . .

M. Robert Régnier, le très aimable s'attendait que des gens occupés de Huitième liste chef du secrétariat de l'Institut, est au littérature pasmissent si fort colère. se .en désespoir : les listes d'invitàtion ont dû Et l'assemblée de la Société des Gens de M. Adolphe Brisson Fr. 100 » être arrêtées, afin d'éviter la cohue qui lettres, dimanche, révélé, M. Mme René effet et Brice 100 » a en eût empêché les premiers inscrits de dans l'âme de admiratrice Une du Jongleur,'M.D. romanciers, poètes, 2; » nos . bénéficier de leurs places. Et les de- conteurs et humoristes, .

Robert M. Pornitz..

20 » une véhémence Mme Paul Vizentini du mandes ne cessent de lui parvenir. .

Minil, extraordinaire. été Ils ont jusqu'à voter Le régal sera,, en effet, cette année excessivement 20 » au Conservatoire... et, non contents de jeter M.professeur particulièrement délicat, puisque, avec la dans l'urne Chaucesse L. 20 » un peu trop de bulletins, ils M. Abel ' Craissac, membre du lecture d'un poème que doit faire M. l'ont renversée.

Voilà des façons proConseil supérieur du travail...

Jean Richepin, on aura,la primeur .des prement électorales 20 » littéplutôt que S. M. Galuz 10 » rapports sur. les prix littéraires que pré- raires. Et les clameurs, le tumulte ont Frédéric M. Pollette, agent sentera désormais M. Etienne Lamy, le rendu la délibération difficile. consulaire de France.

20 » . nouveau secrétaire perpétuel, et par C'est dommage.

On Mme Alphonse voudrait la Duvernoy 20 » surcroît un discours sur les prix de vertu pratique de la littérature adoucît que René M. de Saint-Marceaux les 5'.) ca- Mme Jules de Neufville. » prononcé par' le charmant auteur des ractères et, leur laissantleur vivacité, 30 en » Contes de bonnePerrette, M. René Bazin. leur donnât aménité charmante, Total... une Fr. 412 *** Listes précédentes une grâce choisie et l'art de la discussion, Fr. 44.090 25>. qui est un art délicieux.

Total général On a souvent annoncé puis démenti la Fr. 44.502 25 Remarquons-le la plupart des : gens candidature de M. Léon Bourgeois au de lettres qui, dimanche, parlaient très Les souscriptions sont reçues au Figaro fauteuil d'Henri Poincaré. sont, dans leurs livres, de bons et au Ménestrel.

Nous croyons savoir que cette candi- fort ; ils cherchent les jolis mots, dature sera officiellement posée sinon écrivains les phrases harmonieuses et les délicademain, du moins sous peu de jours.

Un légionnaire libéré tesses de la pensée. On les réunit : et aussitôt ils renoncent à leurs plus àiLes Français n'ont pas une très grande mable's'vertus. ' 1 .

Le suffrage universel peur des statues. Pourtant, celle-là... on serait-il donc M. Troemel, ce bourgmestre d'Usen'osait pas. Depuis cent vingt ans, il ne d'un usage très compliqué? On doit le 1 dorn dont l'engagement dans la légion [ s'était trouvé personne pour songer à craindre, quand on voit les littérateurs étrangère a fait naguère tant de bruit dresser sur une place publique l'effigie eux-mêmes ne pas résister aux fougueude Robespierre. Marat, Marat lui-même, ses irritations du vote. Et l'on est prêt à en Allemagne, est arrivé hier à Mariavait trouvé le moyen de se glisser dans excuser les hardiesses, parfois si rudes, seille, revenant d'Algérie. M. Troemel les Buttes-Chaumont. Quelqu'un était des simples masses électorales. Le se- avait été affecté au 2U étranger et avait Venu l'y apporter, une nuit, sans fracas, crétaire perpétuel d'une compagnie très été envoyé à Saïda d'où il n'avait cessé et était reparti sans oser inscrire un illustre, homme d'esprit fort avisé, di- décrire pour protester contre ce que disaient de lui les journaux allemands. nom sur le socle. Le lendemain, les sait un jour : Et s'il a quitté la légion, c'est tout simbambins trouvèrent cette statue anoOn pardonne au suffrage universel plement parce qu'il a été réformé. Ses nyme, et, tout autour, dansèrent des bien des choses, quand on a vu de près chefs avaient constaté qu'il était atteint rondes innocentes. Pendant plusieurs le suffrage restreint !.. surdité de il fut envoyé à l'hôpital mois, Marat fut simplement « le bon: d'Oran pour être examiné par une comhomme assis ». Après ce stage, -on osa Fleurs et plumes. mission qui a conclu à la réforme, le le reconnaître officiellement. Chacun Une véritable croisade commence pour 19 novembre. sait, d'ailleurs, que, selon Verlaine : la protection de l'aigrette et de l'oiseau Et, que diront les pangermanistes?

Jean-Paul Marat, l'ami du peuple, était très doux. de paradis, ainsi que vient de le décla- M. Troemel regrette d'avoir quitté la Mais Robespierre! Non... on ne pou- rer devant l'Académie des sciences M. légion. A un journaliste vait trouver une place au sanglant pro- Edmond Perrier, directeur du Muséum. dait ses impressions : qui lui demanconsul. Heureusement, la municipaGe dernier doit aviser cette semaine . lité de Saint-Ouen veillait. La mu- M. Barthou, président du Conseil, de Mes impressions sur mon séjour dans la nicipalité de Saint-Ouen a donc com- l'ouverture d'une conférence internatio- légion sont excellentes, a-t-il dit. J'avoue mandé une maquette à un sculpteur. nale à Bâle, en vue de rechercher et de même que je regrette de n'avoir pas pu y Et, le 25 décembre prochain, elle instal- proposera'^xEtats européens les moyens rester plus longtemps, mais la petite infirlera solennellement, nous écrit-on, Ro- les plus sûrs pour rendre cette protec- mité dont je suis atteint ne me l'a pas permis. bespierre devant la mairie. On aime à tion efficace.

Ce que j'ai admiré dans la légion étrancroire que des penseurs de Saint-Ouen Et les aigrettes ne seront pas les gère, l'esprit de corps qui y règne et vont prononcer à cette occasion quel- seules avec les oiseaux de paradis à surtoutc'est la bienveillance des chefs pour les ques fortes paroles. Il sera curieux de bénéficier des mesures qui vont être soldats. lire, enfin ! le panégyrique de Maximi- prises. . .. .

Parlant des incidents de Saverne, lien.

M. Perrier arrive, en effet, avec une , Le 25 décembre, il y a une autre fête... statistique -établissant que depuis la M. Troemel estime qu'il ne faut y voir On ne veut pas croire que la municipa- môd'e des chapeaux actuels trente mille que le prélude d'une campagne menée lité de Saint-Ouen a choisi cette date à petites fleuristes ont été, parla substitu- par les journaux nationalistes d'outredessein. tion des plumes aux fleurs, dépossédées Rhin. de leur gagne-pain.

Ces vexations, a-t-il ajouté, ont leur réperM. Etienne, ministre de la guerre, cussion dans la légion étrangère, mais cette j ; visitera samedi la nouvelle décoraA propos de la grève des mineurs. répercussion est tout autre que ce que l'on tion de l'Ecole coloniale, qui avait été Sait-on quelle la réserve de char- escompte en Allemagne. Je puis dire que, confiée au peintre Claude Bourgonnier bon du monde?est On avait émis récem- pendant le temps très court que j'ai passé' à par M. Léon Bérard, sous-secrétaire ment la crainte que les mines.de houille la légion, j'ai pu constater que la campagne menée contre elle, en Allemagne, lui fait d'Etat des beaux-arts, et dont nous fussent près de s'épuiser. plus de bien que de mal. Les recrues n'arriavons parlé il y a quelque temps.

Crainte vaine. MM. Lacroix, de l'Aca- vèrent si nombreuses que depuis que L'oeuvre de M. Bourgonnier complète démie des sciences, et le professeur Gen- certainsjamais journaux allemands la représentent le bel ensemble si moderne qiii fait du til, de la Sorbonne, ont étudié la ques- comme une colonie pénitentiaire. palais construit devant le jardin du tion, et le résultat de leurs études est des Luxembourg, dans l'avenue de l'Obser- plus rassurants.

On ne s'étonnera pas, étant données vatoire, par l'architecte Yvon, fils du D'après ces deux savants, il resterait ses opinions, que M. Troemel n'ait pas célèbre peintre, une curiosité de Paris. encore quatre-mille milliards de tonnes grand envie de rentrer en Allemagne. Il de charbon dans le sol des Etats-Unis, a, en effet, quitté Marseille hier soir en oooe La propreté punie ! douze cents milliards au Canada, quatre disant qu'il se rendait à Paris, où il a Et mieux que cela : le progrès de l'hy- cent sept en Asie, deux cent trente-six l'intention de se fixer. giène condamné. Par qui? par l'Etat. en Russie, etc.

Bref, les réserves du monde entier L'Etat consent, en effet, à placer dans peuvent se chiffrer par sept mille cinq une classe inférieure de patentables le cents milliards de tonnes de charbon et boulanger qui pratique le pétrissage à bras ; mais il place dans une classe su- la consommation annuelle dépasse à périeure il condamne par conséquent peine un milliard de tonnes.

Les mineurs pourront donc encore à payer une patente plus forte le boulanger qui installe, si modiques que travailler ou faire grève pendant sept TRANSACTIONS soient ses ressources, un pétrin méca- mille cinq cents ans. nique à côté de son four. Voilà, des anC'est aujourd'hui que le 10° Salon années que les hygiénistes, et les boulannuel de la « Gravure originale en couLe débat auquel on s'attendait hier gers, bien entendu, protestent contre leurs prend fin à la Galerie Georges cette .contradiction. Le Conseil d'hy» soir, la mise à l'ordre du jour du giène vient de rouvrir cette bienfaisante Petit. Pendant tout un mois, les ama- projetsur d'emprunt, ne s'est pas produit. fait teurs ont succès précédent Qu'il persévère! Il a toute un sans L'avis de la commission du budget sur campagne. l'opinion avec lui, et il faudra bien que à cette manifestation d'art qui, cette la taxe successorale n'ayant, pas été diss'offrait à eux avec une particu- tribué, la question de priorité, entre prenne fin tôt ou tard (et le plus tôt se- année, rait le mieux) cette immoralité fiscale lière splendeur. Toute une série de chefs- l'emprunt et la taxe ne s'est pas posée. qui consiste à charger d'une aggravation d'oeuvre méritait l'attention et le choix En une minute, l'affaire a été réglée. d'impôt la bonne hygiène au profit de la des collectionneurs et ceux-ci ne se sont Ceci indique que les adversaires des mauvaise, le progrès au profit-des rou- pas fait faute de retenir pour leurs por- projets gouvernementaux ne sont plus tefeuilles ces épreuves précieuses dont aussi sûrs d'eux-mêmes qu'ils tines qui lui font concurrence. le paraisLe pétrin mécanique supprime le tra- le nombre est très limité. saient il y a quarante-huit heures.

Rappelons que lorsque l'exposition vail exténuant de l'ouvrier, produit un Mais, si le débat ne s'est pas produit pain plus propre et plus sain : et le Fisc sera close ce soir, les amateurs pour- en séance, on s'est néanmoins beauentend que ce pain, dont il serait si utile ront encore se procurer ces estampes coup occupé de l'emprunt dans les coude gravures des Galeries loirs, à la suite des diverses décisions que' la production fût encouragée, soit au service prises par le groupe de l'entente démoau contraire plus cher que l'autre. Il Georges Petit. décourage celui qui le fait, en exigeant cratique qui s'est réuni La luxueuse Maison qui vient de s'ou- dence de M. Guist'hau. sous la préside lui « pour sa peine » un supplément vrir au rond-point des Champs-Elysées, Le groupe s'est prononcé à l'unanide taxes.

Cela est vraiment incroyable. Le l'Hôtel Matignon, avenue Matignon, est mité : 1° contre la liaison de l'emprunt conseil d'hygiène a décidé d'adresser sa déj i connue pour la perfection de son et de l'impôt le garantissant; 2° pour la requête au ministre des finances. Le installation et de son service, autant que priorité de l'emprunt dans la discussion conseil ne demande pas que le pétrin pour la succulence de sa table et l'excel- devant la Chambre; 3° pour que le chifmécaniquejouisse des faveurs du Fisc ; lence de ses vins. fre de l'emprunt soit fixé à 1,500 milElle est le rendez-vousde lasociété vrai- lions. il; demande simplement ceci ; que le boulanger qui fait du pain propre ne ment select de Paris, et le séjour de tous En ce qui concerne les immunités atsoit pas à cause de cela placé com- les étrangers de marque, de passage tachées à la rente, le groupe a décidé de mercialement dans un état d'infériorité, dans la Ville Lumière. se rallier à la formule arrêtée par la rapport boulanger del'autre école. commission du budget. au par Nouvelles à la Main On ne peut vraiment pas être moins A l'issue de la réunion, le groupe de exigeant !

On multiplie les congrès pour la pro- l'entente démocratique et sociale a délégué un certain nombre de ses memLa bibliothèque Thiers, inaugurée tection des oiseaux. bres pour communiquer au président du La parole vient au secours de la Conseil hier, comme nous l'avions annoncé, en et au ministre des finances les l'hôtel de la place Saint-Georges, sera plume. décisions qu'il avait prises relativement Le Masque de Fer. encore ouverte aujourd'hui et demain, à la question de l'emprunt. puis tous les mardis, mercredis et jeudis Le président du Conseil a remercié la Nous commençons aujourd'hui la publi- délégation aux travailleurs. de sa communication et de Ceux-ci étaient hier peu nombreux. cation de : . l'esprit de conciliation dans lequel les On a fort à propos tenu à faire une sélecdécisions du groupe ont été prises.

MAI LA BASQUAISE tion, et ce n'est que sur la présentation A la suite de cette entrevue, un acde deux membres de l'Institut que les roman écrit pour les lecteurs du Figaro par cord est, dit-on, intervenu entre le lecteurs seront admis à l'hôtel Thiers. groupe de l'entente et le gouvernement.

André GEIGER La salle de travail n'est autre que le Aux termes de cet accord, le gouvernegrand cabinet de M. Thiers. On y voit Nous publierons aussitôt après : ment serait disposé à rallier au chiffre avec beaucoup de livres et de documents LE ROMAN DE LA CHAMBRE OBSCURE de 1,500 millions pourse l'emprunt et seprécieux pour l'histoire de la France rait prêt à rechercher une formule qui contemporaine, une fort belle copie du par Jules HOCHE conférerait à la Rente une immunité portrait du « libérateur du territoire »,. temporaire sur les bases d'un amende¬

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L'EMPRUNT

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ment qui est, dû à M. Théodore Reinach s'associer implicitement aux idées de ces journaux. et qui est ainsi conçu : Le journal arménien Adazamar a été Les rentes nouvelles seront, comme les également suspendu. rentes actuellement existantes, exemptées de

tous droits de timbre et de transmission; elles pourront être affectées aux mêmes emplois et remplois que celles-ci. Elles ne pourront jamais être frappées d'un impôt sur

le coupon, le remboursement ou la prime supérieure à l'impôt sur le revenu que supportent les valeurs mobilières françaises nominatives. Elles seront, pendant dix ans, à partir de leur création* exemptées de tout impôt de ce genre.

Nous serons fixés aujourd'huisur l'en-

Déclarations du roi de'Bulgarie

Le roi de Bulgarie a reçu, hier, à Vienne, un correspondant du Herald, auquel il a dit : C'est avec plaisir que je m'entretiens avec le correspondant d'un journal américain, parce que je suis partisan de ces principes chers à tous les Américains d.'esprit cultivé, qui sont le semble de ces transactions. progrès et la marche en avant des nations. , Én tout état de cause le- débat com- Quant aux bruits ayant, trait au désir que j'aurais d'abdiquer puis je le trône de Bulgarie, ne mence demain. On annonce que M. en-vérité concevoir où' ils ont pris naissance.

Jaurès déposera une motionpréjudicielle Nul plus que les Bulgares ne s'étonne de ces tendant à l'ajournement de l'emprunt rumeurs et le roi de .Bulgarie en est plus que autre surpris. jusqu'à la revision complète des dépen- tout Peut-on s'imaginer que je sois ici au loin, à ses (militaires) auxquelles l'emprunt Ebenthal, chassant, comme je 1e faisais ces doit faire face. jours derniers, alors que je serais sous la meEnfin MM. Brousse et Chalamel de nace d'événements ayant la gravité qu'on leur Je fais, en ce moment, très exactemanderont que le chiffre de l'émission attribue. ment ce que je fais tous les ans, depuis longsoit porté à 1,675 millions. temps ; je chasse sur les tirés de mon frère. Je suis venu à Cobourg revoir les tombes do mes aïeux et, mon séjour terminé, je rentrerai à Sofia, *** sans avoir jamais songé que je puisse rencontrer là-bas la moindre difficulté.

Gn s'est également beaucoup occupé Au cours d'un règne qui dure depuis trente de l'emprunt au Sénat, qui a élu hier sa ans déjà, il se peut que par moments j'ai songé à abandonner la lourde tâche de tenir les rênes commission des finances. ' du gouvernement. Mais, tel n'est point le cas, En principe, les sénateurs sont favo- certes, en ce moment où mon pays, plus qu'à rables à l'emprunt, mais ils estiment tout autre tournant de son histoire, a besoin du de mon expérience. qu'il doit être plus large et présenter secours Ne pas un instant qu'il existe en Bulvraiment le caractère d'une opération de garie croyez un parti hostile à la dynastie. Sans doute, liquidation. dans l'ardeur de la présente campagne électoDans ces conditions, ils ne verraient rale, on peut entendre quelques paroles dures, mais c'est bien tout. Les Bulgares sont un peuple aucun inconvénient à ce que le chiffre calme peu enclin à l'enthoude l'emprunt soit majoré et porté à un siasme.etCetraisonnable, enthousiasme, je ne l'attends pas de milliard et demi: leur part, mais les esprits ne sont pas mal disposés. dénuées de bon sens ne Mais d'assez vives critiques se sont viennentCes nouvelles de Sofia pas ; elles ont été inventées produites au sujet des 400 millions du hors de Bulgarie.

Maroc.

Dans le septième bureau, notamment, MM. Aimond et Milliès-Lacroix se sont vivementélevés contre un procédéfinan-

cier qui tend à faire payer par l'emprunt des dépenses auxquelles il a été pourvu dans les budgets de 1912 et 1913. C'est le compte provisionnel qui a surtout été l'objet de vives attaques. On réclame de toute part sa disparition et on veut un budget sincèrement écrit ou aucune dépense né soit dissimulée.

L'élection des commissaires s'est faite sur ces bases.

Sont élus : MM- Touron, Amie, Barbier, Dupont, Gervais, de Selves, Cachet, Develle, Jénouvrier, Doumer, Lucien Hubert, Peytral, P. Dreyfus, Antoine Perrier, Gauthier (de l'Aude), Gérard, Lourties, Aimond, Couyba, Milliès-Lacroix, Chastenet, Chautemps, Lintilhac, Ribot, Bienvenu-Martin et Bérard.

La majorité de la nouvelle commission est favorable à l'immunité de la rente.

Ajoutons qu'au huitième bureau M. Charles Humbert a fait une déclaration très nette au sujet des dépenses extraordinaires à prévoir dans l'intérêt de la défense nationale. II a demandé que le représentant du bureau à la commission des finances s'engage à réclamer énergiquement la discussion, dans le plus bref délai, du projet de loi sur les soldes des officiers et sous-officiers. C'est là, a-Wl ajouté, une question vitale pour

l'armée.

De plus, il importe aussi de donner aux troupes les moyens do s'iDstruire, champs de tir et champs de manoeuvre, qui n'existent/ actuellement qu'en étendue-et en nombre tout à fait insuffisants, et enfin des crédits considérables sont d'une nécessité immédiate pour l'augmentation, la réfection ou la rénovation du matériel de toute nature de l'armée.

Refuser cet effort financier, ou seulement le différer plus longtemps, équivaudrait à rendre inutile l'énorme sacrifice que s'est imposé le pays en acceptant lo rétablissement du service de trois ans.

Les déclarations de M. Ch. Humbert ont été vivement approuvées.

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A l'Etranger L'amiral de Lapeyrère à Constantinople Constantinople, 25 novembre.

Hier soir, à sept heures, l'amiral Boué de

Lapeyrère, l'ambassadeur de France et leurs suites, se sont rendus au palais dans des voitures de la cour. Ils ont été reçus par le maître des cérémonies dans le grand salon.

Après s'être reposés quelques instants, l'amiral Boué de Lapeyrère, M. Bompard et le contre-amiralNicol ont été introduits auprès du Sultan. L'ambassadeur de France a fait les présentations.

Vers huit heures, le Sultan, suivi de ses hôtes, a pénétré dans la salle du banquet.

Le Sultan avait, à sa droite, l'ambassadeur de France ; à sa gauche, l'amiral Boué de Lapeyrère, et, en face de lui, le prince héritier, qui avait à ses côtés le grand vizir et le ministre de la guerre.

Assistaient à ce banquet les officiers de la suite de l'amiral et du stationnaire français, ainsi que le personnel de l'ambassade et tous les ministres.

Le colonel Djemal bey, le général Baumann et les officiers français chargés de la réorganisation de la gendarmerie ottomane, ainsi que d'autres personnalités civiles et militaires, assistaient également au banquet.

Le Sultan a conféré les décorations suivante : le grand cordon de l'Osmaniéau viceamiral Boué de Lapeyrère; le grand cordon du Medjidié, au contre-amiral Nicol ; la deuxième classe du Medjidié, aux capitainesde vaisseau Mettez, Delafon, de La Tàste, Sagot, du Vauroux et Morier ; la troisième 'classe de l'Osmanié, aux capitaines de frégate Jolivet, Guénin, Delahet et à l'ingénieur principal Gervais; la troisième classe du Medjidié au médecin Fernandez, la quatrième classe de l'Osmanié au mécanicien principal Ayule est aux lieutenants de vaisseau Richard, Durand et Viel ; la quatrième classe du Medjidié à l'enseigne de vaisseau Michelîer.

soir, à huit heures, a eu lieu un grand dîner officiel à l'ambassade de France, en l'honneur de l'amiral Boué de Lapeyrère. Y assistaient : le grand vizir, les ministres, quelques anciens ministres, le premier chambellan, le premier secrétaire, le grand maître des cérémonies du Sultan et les autres hauts Auguste Avril. fonctionnaires civils et militaires du palais.

A onze heures, ce soir l'amiral partira avec et Mme Bompard pour visiter LES AFFAIRES D'ORIENT l'ambassadeur ancrée à Hourla, près de Smyrne. l'escadre Le Tanine, dans un éditorial, fait remarquer que les marques de respect témoignées à l'amiral Boué de Lapeyrère, dans tous les La Bulgarie et l'Autriche milieux de Constantinople, dépassent les limites de la simple courtoisie ; la visite Sofia, 25 novembre. de l'amiral français a été une nouvelle occal'amitié traditionnelle qui Les leaders de l'opposition laissent sion de manifester a toujours existée entre la France et la Turtranspirer les craintes que l'avenir de quie. la Bulgarie n'ait été engagé par un traité Après avoir souhaité la bienvenue à l'amisigné par M. Ghennadieff, à Vienne. ral, le Tanine ajoute que le peuple français, langue, sa civilisation, sa culture" inpar sa Une déclaration de M. Radoslavoff tellectuelleet sa littérature, a rendu de nombreux services à la Turquie.

Ce

Berlin, 25 novembre.

L'arrivée de la flotte française à Constantinople, dit le journal, marque une nouvelle phase dans les relations turco-françaises. Nous avons, avec la France, deux sortes de relations amicales ; d'un côté, une amitié stable et permaet, d'un autre côté, des rapports influenles bruits courant sur une révolution et nente, les circonstances. l'abdication du roi Ferdinand sont des césLapar politique française prend peu à peu, à inventions malveillantes des adversaires l'heure actuelle, une tournure plus favorable à Turquie. Malgré son attachement à la Grèce, russophiles du ministère Ch. BONNE- la la France s'oriente, dans la question des îles de la mer Egée, du côté de la Russie et de l'AngleFON. Ce revirement mérite notre reconnaissance, terre.

A propos d'une arrestation conclut le Tanine, et nous souhaitons qu'il continue.

Constantinople, 25 novembre.

Le premier acte de la nouvelle Chambre bulgare, déclare M. Radoslavoff, au Berliner Taqeblatt, sera la mise en accusation de M. Daneff; il a ajouté que

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On confirme que l'ambassadeur de Russie a exigé qu'on lui livrât le prison-

nier turc Kavakly Mustapha, arrêté à bord d'un navire russe. L'ambassadeur du préfet de a exigé aussi la révocation police Azmid bey, responsable delà supercherie dont le consul de Russie a été la victime.

La Cour roumaine Bucarest, 25 novembre.

La Cour royale est rentrée à Buca-

rest.

De nombreux habitants stationnaient

de la gare au palais et sur le parcours souverains.

ont acclamé les

Journaux suspendus Constantinople, 25 novembre.

A la suite dé la suspension de sept journaux paraissant à Constantinople en langue grecque, une réunion extraordinaire du Saint-Synode et du conseil mixte du patriarcat oecuménique a désigné une délégation qui s'est rendue ensuiteauprès du ministre de la justice pour protester contre cette mesure. La délégation s'est rendue ensuite auprès du ministre de l intérieur, qui a répondu que la mesure de suspension avait été prise par l'autorité militaire, mais qu'il interviendrait pour obtenir qu'elle fût rapportée.

La délégation est allée enfin auprès du grand vizir, qui lui a répondu que la mesure en question avait été prise à cause de la publication d'articles tendancieux et que le patriarcat, en défendant la cause de ces journaux, semblait

profonde affliction de l'acte de Tiegs et s'est cembre à Stuttgart, aux fêtes du centenaire creusé continuellement l'esprit afin de dé- des dragons de la reine Olga et reviendra le couvrir les motifs pour lesquels le lieutenant 7 décambre à Potsdam. > Tiegs avait tiré sur lui.

La princesse Cécile est partie de Dantzig pour Berlin et assistera demain à la fête de Trois socialistes au Sénat italien bienfaisance au profit des pauvres honteux.

La princesse partira ensuite pour CopenhaRome, 25 novembre. gue où elle va rendre visite au Roi et à la La presse souligne l'entrée au. Sénat de Reine. .trois socialistes, MM. Délia Torre, Catti et L'ambassadeur d'Allemagne à Paris, M. Pulle. de Schoen, a été nommé colonel, à la suite du Ils voient dans cette triple nomination la second régiment de dragons de Hesse. Il était preuve que le gouvernement,a voulu mon- lieutenant-colonel.

Ch. BONNEFON. trer qu'il, tenait compte des éléments nouveaux envoyés à la Chambre par le suffrage universel.

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Le a Jeanne-d'Arc »

dans l'Afrique du Sud Le Cap, 25 novembre, ù

litaire.

Ou prévoit que les débats dureront deux jours.

D'après les renseignements qu'on a pu se procurer, le lieutenant Tiegs nie avoir attiré l'enseigne Foerster dans sa chambre pour le supprimer ; il soutient que Foerster s'est blessé par imprudence.

Il paraît, au contraire, que Foerster, peu de temps avant sa mort, a parlé avec une

La situation ministérielle

cordiaux.

Le commandant Grasset est allé, accompagné des autres officiers du bord, à Johannesburg, où la population a fait aux marins une chaleureuse ovation.

Les marins français ont visité Prétoria.

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et que les études préliminaires seraient déjà faites.

Vingt mille ouvriers de Varsovie se mis sont en grève.

D'après une dépêche de Budapest au Lokal-Anzeiger, M. Kossuth, chef de 1 opposition hongroise, qui est âgé de soixante-douze ans, vient de se fiancer avec la veuve du

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comte Benyovzky.

Dans l'affaire d'espionnage de Genève, le Conseil fédéral, se basant sur un article de la Constitution édérale, a prononcé l'evEulsion du territoire suisse des nommés

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arguier, Menezzi et Rosetti.

Figaro en Allemagne Les incidents de Saverne Berlin, 25 novembre. ,£

Les incidents de Saverne sont déjà portée devant le Reichstag, qui est rentré aujourd'hui ; le député progressiste Roeser a déposé une interpellation sur les « déclarations d'un officier à, Saverne et les incidents qu'elles ont provoqué ».

D'autre part, les déqutésalsaciens-lorrainl ont dépose une interpellation ainsi conçue :

tobre dernier, dans son discoure de Ladybank, il a fait savoir à l'opposition qu'il attendait ses suggestions et qu'il était prêt à causer amicalement avec les leaders conservateurs de la question de l'Ulster. Depuis, il ne s'est produit aucun fait nouveau. On va donc attendre les événements et chaque parti restera sur ses positions, arme au pied.

Il est donc probable que le premier ministre, qui doit parler jeudi soir, à Leeds, reprendra le programme du Home Rule. Le plus gros danger à l'horizon parlementaire paraît être, en effet, non l'Irlande, mais le prochain budget de l'Amirauté. M. Winston Churchill est résolu à défendre, envers et contre tous, les crédits de son département.

Déjà les radicaux extrémistes partent en guerre contre le premier lord de l'Amirauté, q'ui gagne chaque jour de nouvelles sympathies dans les rangs Unionistes impérial

listes.

Winston Churchill a-t-il pour lui l'unanimité du cabinet? Voilà qui est fort douteux et qui explique probablement lo nombre inusité de conseils qui ont eu lieu ces temps-ci à Downing Street.

M.

L'affaire du collier A qui reviendra la prime de 250,000 francs promise à celui qui permettrait de retrouver

le colliér ?

Comme il manque encore trois perles, il est question, d'abord, de réduire la récom-

pense à environ 200,000 francs. D'autre part, MM. Quadrandstein et Braunstatter .se querellent au sujet de la part qui doit revenir à chacun d'eux.

Un homme de loi français est arrivé à Londres pour agir dans l'intérêt de l'un d'eux.

Enfin, il est question de donner une partie de la récompense à l'ouvrier qui a ramassé la plus grande partie du collier sur la

Le chancelier de l'Empire sait-il que, à Sa-, verne, un officier du 99° régiment a usé à l'égard des soldats alsaciens- lorrains d'expressions excessivement offensantes et blessantes au plus haut point pour les sentiments de toute la population, sans que les autorités militaires aient pris soin de punir suffisamment cette faute ? Que compte faire le' chancelier pour protéger les soldats alsaciens-lorrains contre de telles insultes et toute la population d'Alsace-Lorraine chaussée. contre de telles provocations?

Aucune date n'est encore fixée pour la disLA COUR ET LA VILLE

cussion de ces interpellations.

On annonce la mort de lord Barkeley dans sa soixante-dixième année. Il Le sergent Baillet, qui a été mis en liberté, Paget des fils du second marquis d'Anétait a refusé d'aller à Neuf-Brisach,où on voulait gleseyun et oncle du marquis actuel. J. Cou*,

Strasbourg, 25 novembre..

l'envoyer en garnison, et a donné sa démisDans les garnisons de la Haute-Alsace, les soldats ont reçu l'ordre de signaler à leurs Supérieurs toute. offense qui sérait faite. au pays dont ils sont originaires et d'éviter absolument de saisir la presse des cas qui pourraient se produire.

La fraction du centre alsacien-lorrain a voté la résolution suivante : La fraction centriste du Landtag d'AlsaceLorraine, dans sa réunion d'hier, a pris position do la façon la plus énergique dans la question de l'incident do Saverne. Elle a protesté contre les offenses au peuple alsacien-lorrainet contre la manière dont les autorités ont traité lo cas.

Ello aura soin de mettre ce cas dans sa vraie lumière, au cours de la prochaine session du

Landtag.

Rentrée du Reichstag

Le Reichstag a repris aujourd'hui ses tra-

vaux.

L'ordre du jour porte lecture des rapports des commissions sur les pétitions présentées et dont certaines, en particulier, sont relatives au droit de vote des femmes pour les élections au Reichstag, la protection contre le boycottage, les faits de grève, etc.

Demain, doivent commencer les débats sur le nouveau projet de loi relatif à l'espionnage, mais il y a de nombreuses interpellations déposées, parmi lesquelles celles des socialistes sur l'exclusion du député Liebknecht de la commission d'examen de livraison des armements, le chômage et les assurances aux chômeurs.

Dans les couloirs, les députés alsaciens, très entourés, commentent les incidents de.

Saverne.

Les députés sont assez nombreux à leurs bancs. M. Kaempf ouvre la séance à deux heures et quart'. Il prononce, devant les députés: debout, l'éloge funèbre des cinq députés morts pendant les vacances, parmi lesquels le comte Kalitz et Bebel.

Les députés se lèvent à nouveau quand le président, rappelant la dernière catastrophe du Zeppelin, adresse aux victimes le salut du Parlement allemand.

Bruits de retraite du statthalter Strasbourg, 25 novembre.

Armée et marine

Le nombre dé réservistes qui seront appelés aux grandes manoeuvres eh 1914 dépassera 600,000 hommes.

Les négociations continuent entre le ministre de la guerre et l'ingénieur Unger à, propos de l'achat de son dirigeable,mais elles n'ont pas encore abouti.

M. Edouard Lockroy Les obsèques de M. Edouard Lockroy, ancien vite-président de la Chambre des députés, ancien ministre de la marine, ont eu lieu hier matin, à dix heures, au milieu d'une grande affluence.

Le deuil était conduit par M. Georges Victor-Hugo, beau-fils de M. Lockroy, et par les petits-fils de Mme Lockroy, MM. Charles Daudet, Jean Victor-Hugo, François Victor-Hugo, ainsi que par

li est, naturellement, impossible de connaî- Simon, etc.

Mme Poincaré, accompagnée du lieutre le résultat des discussions, qui ont certainement lieu dans la chambre historique tenant-colonel Aubert, représentant le de Downing Street ; mais si on en juge par Président de la République,est venue l'aspect extérieur des ministres, et plus par- saluer la famille du défunt. ticulièrement de M. Asquith, plus souriant De superbes couronnes avaient été enet plus optimiste que jama s, les choses ne voyées par le Conseil ministres, le vont pas si mal à l'intérieur du ministère ministre de la marine etdes la marine franque veulent.le faire croir . les unionistes. çaise, l'Association journalistes rédes M. Asquith semble avoir l'intention de mettre une fois de plus en pratique sa fa- publicains, dont M. Lockroy était prémeuse formule « wait and see ». Le 25 oc- sident honoraire; le Syndicat de la

Les officiers, accompagnés du consul général de France, ont rendu visite à lord Gladstone, gouverneur général de l'Afrique du Sud. Une réception a eu lieu, hier soir, chez le consul général de France.

COURTES DÉPÊCHES Une dépêche de Cadix à El Mundo, dit qu'une compagnie allemande prendrait à ferme les chantiers de construction navale

DE

quelquesintimes,l'amiral Darrieus, MM. Georges Payelle, premier président de Londres, 25 novembre. la Courdes comptes ; Malapeyre, Edouard Depuis une semaine, le cabinet siège pres- Ignace, d'Auriac, Renekhoff, Gustave que tous les jours durant de longues heures,

Le croiseur-école français Jeanne-d'Arc est arrivé dernièrement au Cap ; l'équipage du navire a reçu, à Durban, un accueil des plus

Le Landtag d'Alsace-Lorraine reprendra ses séances le mardi 6 janvier.

Alliances et amitiés Le bruit court, m:>is il convient de le signaler sous toutes réserves, que le statthalRome, 25 novembre.

M. le comte de Wedel, quitterait définiParlant de la visite de l'archiduc Ferdi- ter, mois. son poste dans quelques nand à Londres, le Giornale d'Italia en tire la tivement villa à Berlin.

Il aurait déjà retenu une conclusion que le système d'alliances actuel Le nouveau Cameroun comporte de bons rapports et des ententes Triplice de la de et la entre les puissances La Taegliche Rundschau apprend que des Triple Entente. Le journal ajoute- : négociations sont engagées entre la CompaIl reste entendu que l'Italie se réserve, comme gnie forestière Sangha-Oubanghi et le gouverl'Autriche, une certaine liberté d'action et que nement allemand. La Compagnie forestière les journaux autrichiens ne devraient pas se et quelques autres Compagnies possèdent plaindre si, par exemple, ils entendaient parler dans l'ancien Congo français, sur 21 millions d'une identité de vues avec la Russie sur des d'hectares, des concessions d'une durée de questions particulières. vingt à trente ans. Le gouvernement propose aux Compagnies d'abroger ces concessions et Un officier allemand accusé lui offre échange des territoires en toute de meurtre propriété.enLes Compagnies réclament 5 millions d'hectares comme dédommagement.

Metz, 25 novembre.

Les débats du procès intenté au lieutenant Tiegs, du 16e régiment d'artillerie à pied, en garnison à Thionville, ac ;usé d'avoir commis, le 28'septembre, une tentative de meurtre sur la personne de l'enseigne Foerster, du même régiment, ont commencé ce matin devant le conseil de guerre de la 31° division.

Deux médecins -, majors comparaissent comme experts, ët il y a vingt-cinq témoins.

Sur la demande du commissaire du gouvernement, le huis clos a été prononcé dès l'ouverture de l'audience, parce que la publicité des débats a été considérée comme pouvant nuire aux intérêts du service mi-

Figaro à Londres

LES OBSÈQUES

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sO&arîASiiest D'Ottawa %n dement Information venant de New-York, d'après laquelle la duchesse de Connaught serait gravement iùk-

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Les journaux annoncent que là goélette française Railleuse a coulé bas, cette nuit, dans le canal de Bristol.

Les six hommes dont se composaient l'équipage ont pu être sauvés et débarqués à Newport.

L'éminent astronome, sir Robert Bail est mort ce soir, à l'âge de soixante-treizeans.

II était directeur de l'observatoire de Cambridge depuis 1892. Sir Robert Bail était Irlandais et était le fils d'un naturaliste cé, lèbre.

Amérique Latine Au Mexique Mexico, 25 novembre.

L'intervention américaine, que l'on annonçait il y a une quinzaine de jours comme imminente, paraît maintenantdéfinitivement abandonnée. Les Américains qui sont ici n'y croient plus eux-mêmes, et ils ont d'ailleurs fait revenir leurs femmes et leurs enfants qu'ils avaient envoyés à La Vera-Cruz. .

-La ville est calme, comme s'il n'y avait nulle menace et aucune insurrection. MHuerta, accompagné seulement du chef de la police et d'un ami, s'est rendu hier -aux courses de taureaux. En complet gris, coiffé d'un chapeau mou,-il comptait passer inaperçu, mais il fut vite reconnu et salué d'acclamations enthousiastes.

Washington, 25 novembre.

presse maritime, dont il était le président; le comité Lockroy.le journal Le Temps, la Dépêche de Toulouse, la Ligue franco-italienne, la Fédération des mécaniciens,chauffeurs,électriciens des Chemins de fer, etc., etc.

Remarqué dans l'assistance ;

M. Barthou, président du Conseil; M. An-

tonin Dubost, président du Sénat; le président de la Chambre et Mme Paul Deschanel, le ministre dès affaires étrangères et Mme Pichon, le ministre dé l'intérieur et Mme ; L.-L. Klotz, M. Antony Ratier, ministre de la justice ; M. Baudin, ministre de la marine; M. Loubet, M. Fallières, M. Lopin, représentant le ministre du commerce et de l'industrie ; le ministre de Serbie et Mme Vesnitch, M. Camille Krantz, ancien ministre; M. et Mme Henri Lozé, M. Charles Dupuy, M. Gabriel Hanotaux,M.GeorgesLeygues, M. et Mme Henry Roujon, M. J. Méline, M. Hennion, préfet de police; général ët Mme Rouvier,M. Pallain, gouverneurde la Banque de France; viceamiral Le Bris, vice-amiral Besson, vice-amiral d'Abmour, M. Lépine,. M. de Selves, M. Chaumet,M. Messimy, M.G. Privat-Deschanel, amiral Guillau, M, Chassaigne-Goyon, président du Conseil municipal ; amiral Cros, M. Adrien Hébrard, vice-amiral Arago, M. et Mme Jules Claretie, M. et Mme Albert Clemenceau, amiral Ch. Poidloue, baron M. de Gunzburg, baron A. d'Aymery, M. Maurice Quentin, président du Conseil général ; viceamiral Fournier, M. Joseph Reinach, Mme Paul de Saint-Victor, M. et Mme Derain, M. Michel Ménard, général Môrdrelle, M. Paul Strauss, M. Fernand Devise, vice-amiral Le Brun,'M. Ernest Dupuy,- M. Maurice Sarraut, M. Ernest Bloch, vice-amiral de Jonquières, M. E. Cauvin, M. R. Allain-Targé, M. E. Allain-Targé, M. Jules Simon, vice-amiral et Mme Bienaimé, M. Camille Sée, vice-amiral Germinet, MM. Charles-Roux,René Renoult, Ri-voil, Léon Savoyé, Edouard Julia, Léon Hennique, Porel ; M. Paul Ollendorff, M. et Mme Alphonse Lazard, M. Jaéques Hébrard, M. et Mme Gustave Rivet, M. Achille Maureau, 'M. et Mme J. Girard, comte et' comtesse de Vauvineux.

M. C. Coletti, Mlles Gustave Dreyfus, M. Adolphe. Aderer, capitaine Spuller, capitaine i Gi-Ttiisne, Mv^R. Raquent, M. Charles Nof' berg, MM« Léopoldièt Henri Goir'and.'M. Mau ' |rica Gaussoi-gues, M. -Louis Guichar J, M» etiMme Pierre i?èe, Tieiitanant-côlonel Rolin. capitaine de frégate Fàtou, baron Raiberti, M. Poirrier, docteur Charcot, M. Henry Paté, Mme Henriette de La Porte, M. Camille Le. Senne, M. et Mme Paul Goldsclimidt,

M. Louis Le Gall, M. et Mme Emile Strauss, M. Paul Simon, Mme Juliette Massenet, M. et Mme Armand Dayot, M. Guicliard,

Mme Roi, M. J. Bloch-Ollendorff, M. et Mme de Saint-Sauveur, MM. Jean et Pierre Simon, M. Ernest Dupuy, M. Georges Cochery, M. Andrieux, M. et Mme Helleu, M. Cosnard, M. et Mme Lazare Weiller, M. L. Puech, Mme Paul Calmann-Lévy, M. Paul Ginisty, M. et Mme Gérard Molina, capitaine de frégate Champeaux. M. et Mme Gaston Thomson, M. Edouard Picard, Mme Brunet, docteur Molina, M. et Mme Emile

Blémont, docteur P. Naquet, M. Paul Degouy, etc.

Le départ du cortège du domicile mortuaire a-eu lieu à dix heures un quart,

El Guebbas à Casablanca Tanger, 25 novembre.

Une dépêche de Casablanca, 24 novembre, annonce l'arrivée d'El Guebbas, le nouveau grand vizir, dans cette ville, où il a été salué par M. Laronce, consul de France, au nom du général Lyaùtey, par les consuls étrangers, les autorités Pol tique étrangère chérifiennes et dé nombreux officiers.

Kokovtzoff parlé Il est exact que M. El Guebbas était accompagné de M. a Fernande au chancelier de la mission-militaire a Gaillard, consul de France, et de Ben

et de la ville turque dans laquelle cette mis- Ghabrit. sion résidera ; il est question d'Andrinople ou de Constantinople. Aucune décision définitive n'a été prise, mais la mission préféreerait vivre dans la capitale. Le Berliner Lokal Anzeiger se dit très étonné de cette indiscrétion commise,prétend-il, par un diploA quelque parti qu'on appartienne, les mate russe. articles politiques de M. G.Clemenceau à LA COUR E.T LA VILLE Y Homme Libre ont éveillé l'attention puL'Empereur,qui part demain pour Prim- blique. Ils viennent de paraître à la libraikenau et Donaueschingen,assistera le'5 dé- rie Payot et Cie, Paris (i vol., 3 ff. 50.)"

VIENT DISPARAITRE

ainsi

:

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Messieurs, la République perd aujourd'hui un des hommes qui l'ont le mieux servie. Au nom du gouvernement,je salue dans un sentiment de reconnaissance, de pieux respect et d'admiration, la dépouille morteile d'Edouard Lockroy. *

M.Jules Claretie a surtout parlé de l'homme exquis que fut Edouard Lock-jroy, .de l'excellent journaliste, de l'ami sûr et dévoué qu'il resta au pouvoir comme.dans la retraite, de l'incomparable causeur.de l'improvisateur d'articles ' décisifs et de l'admirable travailleur.

Puis viennent les discours de M. Paul Strauss, sénateur, président de l'Association professionnelle des journalistës républicains, et de M. Herblot, président de la Fédération des mécaniciens-chauffeurs-électriciens.

E. Delaroche.

kE THÉÂTRE CHEZ SOI théâtre chez; soi », que j'ai traitée dans mon article du 7 novembre, a vivement intéressé la plupart des abonnés au téléphone. Elle constitue un joli progrès, un de ces progrès qui entrent rapidement dans les moeurs, parce qu'ils augmentent notre bien-être et ajoutent de l'agrément au plaisir de vivre.

Est-on fatigué, maussade, ennuyé par les affaires ou par un vilain soir de pluie, on décrochele récepteur : « Allo ! Allô !..: Donnez-moi l'Opéra, l'Opéra-Comique, la Comédie-Française, la Galté-Lyrique,» que sais-je? Et l'on écoute, on entend la pièce complète, si on le désire, ou le morceau préféré, l'artiste aimé. On ferme les yeux, on s'isole en soi-même et forcément, lorsqu'il s'agit d'une oeuvre connue, on revoit la scène, les personnages, les décors... toute la pièce. Gela, les pieds sur les chenêts en fumant un cigare , en dégustant le petit verre de liqueur. C'estexquis ! Si l'on songe qu'en moyenne ce luxe peut revenir à un franc dix par jour...

Et lorsqu'on est malade, obligé de garder le lit, la chambre, quelle distraction, quel soulagement! La chose est si vraie que les journaux illustrés reproduisaient, il y a quelques jours, des photographies prises à Londres : « Les sermons par téléphone dans les hôpitaux de. Londres; ». Des malades, ' assis' sur . leur lit, les récepteurs aux oreilles,écoutent avidement.

Quantité de grands hôtels se sont adressés à la Société des Auditions Electriques et du Théâtrophone (23, rue Louis-le-Grand, à Paris) pour faire installer des appareils dans le# plus belles chambres : c'est, en effet, ajouter à tout le confort que les riches étrangers qui traversent Paris sont habitués à rencontrer chez nous, une distraction et uu agrément de tout premier ordre. Cela à la suite de mon article car, depuis cette époque, beaucoup de voyageurs demanlent un appartement avec « théâtrophone ». Plaisir pour les uns, recettes pour les autres : j'ai la satisfaction d'avoir fait oeuvre utile.

Il est intéressantde répéter qu'il suffit de quelques heures pour faire, sans que le moindre dégât soit à redouter, les instal ations nécessaires. Pour les personnes n'ayant pas le téléphone ou pour les riches particuliers, on peut recourir au fil spécial ; dans ce cas l'augmentation de prix est compensée par l'agrément d'avoir constamment plusieurs postes d'audition à sa disposition ce qui permet d'inviter des amis. G. L. Cette question du

«

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Chambre des députés, a pris le premier la parole..Il a rappelé les diverses phases M. Lind a reçu l'ordre d'accompagner le de la vie de M. Lockroy surtout comme contre-amiral Fletcher. homme politique et il continua en disant Washington, 25 novembre. qu'Edouard Lockroy était un homme vif, Le contre-amiral Fletcher télégraphie que ardent, tout nerfs, tout esprit. II avait matout est- calme à Tuxpam. nié le pinceau, l'épée, la plume. Il avait Le général Aguilar a renouvelé ses assu- couru droit aux grandes choses : l'art, la rances qu'il ne sera pas touché aux exploita- liberté, la science Deux idées ont dominé tions pétrolifères. sa vie: l'organisation de la démocratie et New-York, 25 novembre. la grandeurfrançaise, idées connexes, car général Huerta télégraphié Le aque le la condition de la grandeur française est gouvernement est maître de la région des la paix sociale qui n'est possible que pour exploitations pétrolifères de Tamaulipas, la fraternité. U s'indignait de tout ce qui Tampico et Tuxpam, qu'il réprimera l'insur- pouvait affaiblir la patrie. Et aussi rection et que le récent échec des fédéraux génie de la France inspirait l'écrivain. le était sans grande importance.

AU MAROC

Et le ministre de la marine termine

dans l'ordre suivant: Après les personnes conduisant le deuil : le président de la Chambre des députés, le ministre de la marine, le lieutenant-colonel Aubert, attaché à la Présidence de la ^République; lès représentants, des ministres, les officiers généraux, les officiers. Une dé égation du comité du Syndicat de la presse maritime, le directeur et une délégation du comité de la Ligue maritime française, La Presse de ce matin le président et une délégation de la Fédération des mécaniciens-chauffeursélectriciens, etc., et, par l'avenue du Le Journal officiel publie ce matin : Bois-de-Boulogne, les Champs-Elysées, Un mouvement dans lés eaux et forêts. la rue de Rivoli, la rue de la Roquette, a Un décret aux termes duquel M. Fighiera, gagné le cimetière du Père-Lachaise où sous-directeur et de au ministère du l'inhumation a eu lieu dans la sépulture l'industrie, est nommé délégué ducommerce gouvernement

Le contre-amiral Fletcher, à bord du Rhode-Island, part ce matin pour Tampico.

On le laisse juge d'avoir ou non une entrevue de famille.

M. Paul. Deschanel, président de la avec les constitutionnalistes.

La Vera-Cruz, 25 novembre.

très rare. M. Jules Claretie, son ami de toujours, nous a fait part, dans une préface, de ce trait que, dès 1870, Lockroy, roulant vers la frontière, parlait du rôle de la marine dans les guerres modernes.

Il a été trois fois ministre de la marine : dans le ministère Léon Bourgeois de 1895, dans: le ministère Brisson en 1898, et dans le ministère Dupuy à la fin de la même année.

Son administration a été marquée par des décisions importantes et des réformes que. le temps a consolidées.

C'est lui qui a commencé l'effort de réorganisation de la maride. II a voulu la renounel'er ëntièrement pour la mettre au niveau des découvertes scientifiques et des armements modernes. Il a été le premier à rompre résolument et énergiquement avec les errements anciensdans lesquels s'obstinaient des esprits attardés.

Son oeuvre à la marine a toujours été bienfaisante. Elle s'est toujours inspirée d'une pensée directeet objective qui lui fait lo plus grand honneur.

à l'Exposition internationale de l'industrie du livre et des arts graphiques de.Leipzig en 1914.

UAction française : Incident au Congrès.

La séance d'ouverture du congrès do l'Action française avait lieu hier soir, à la salle des Sociétés savantes.

Dès le début, un gros incident a créé une émotion intense. Alors que tous les chefs du groupemont royaliste étaient déjà sur l'estrade, cinq commissaires des Camelots du Roi vinrent y déposer,lemenottes aux mains et les pieds enchaînommé Jean-Conrad Müller, convaincu nés, d'être depuis son entrée aux Camelots du Roi, indicateur actif do la Préfecture de police. Millier venait d'être arrêté dans la salle par le service des renseignements des Camelots du Roi. Les camelots du Roi avaient, il y a quelques jours, nommé Muller commissaire d'une de leurs équipes. Pour l'éprouver on lui proposa de

prendre part à une expédition soi-disant destiau bris de la statuo de Waldeck-Rousseau, Relisez le Journal de son arrière-grand'- née Tuileries. mère, petit chef-d'oeuvre d'observation et de aux Le soir même Muller, tombant dans le piège, grâce ; ses pages colorées sur la Sicile et ce téléphona cette nouvelle à la préfecture de portrait de Garibaldi, qu'on ne peut oublier police. une fois qu'on l'a vu ; son voyage en Syrie, L'Echo de Paris : qui fait songer à Fromentin ; ses Souvenirs, L'emprunt. que le l'emps publiait naguère : toujours il langue claire, saine, sobre, bien D'une interview de M. Aimond, rapporparle une française, comme lui. teur général du budget au Sénat, par M. MarRappelez-vous la page mélancolique de ce cel Hutin. dernier livre, où il conte qu'au soir de sa vie La vérité toute est que l'impôt sur la il est retourné dans une petite auberge près rente est à la fois unenue économique et erreur de Port-Royal, où il allait au temps de sa erreur nationale... Uue menace à ternie surune le jeunesse... coupon équivaut à une menace au comptant 1 II faut que M. Barthou reste intraitable sur ce Et il termine ainsi : point !

Qu'importe que la maison soit détruite et L'Humanité, de M. Jean Jaurès : tombes même ne soient plus que que les Les incidents de Saverne. poussière si, de telles vies, sort le rayon Si le gouvernementallemand a quelque clairde la pensée française, immortel comme la et quelque souci de l'avenir dé l'Eutoujours pénétrant, plus et la voyance nature comme il qu'il a compris la leçon des montrera rope, justice ? événements, et les événements signifient à tous M. Pierre Baudin, ministre de la ma- que la conscience des Alsaciens-Lorrains ne se rine, prend la parole au nom du gouver- laissera point forcer par la violence.

Autant le peuple d'Alsace-Lorraine est résolu nement : à écarter tout ce qui pourrait troubler la-paix, C'est, dit-il,aux souvenirs et aux archivesdu autant il est décide à jouer entre la France et un rôle de conciliation et de modéministère de la marine qu'il faut se référer si l'Allemagne ration, aussi il a le sentiment vif de sa l'on veut mesurer toute sa valeur d'homme dignité,autant la fierté de ses souvenirs, le souci d'Etat et d'organisateur. sionné de son libre développement. Et ceuxpasSon esprit possédait une facilited'intuition le brutalisent commettent la pire maladresse.qui

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Le Monde

Wfe

Henry de Thannberg, décédé, et de la com- Albert Robin sur le traitement du rhutesse née de Meynard. matisme chronique déformant par , l'emploi du soufre colloïdal.

Le soufre DFUIL est un élément fondamental de nos celSALONS Toutes les messes dites aujourd'hui, en lules et il prend assurément une grande l'église Saint-François-de-Sales, seront célé- part au jeu des échanges nutritifs; nos Hier, grand déjeûner en l'hôtel de l'am- brées le repos de l'âme de M. Léon articulations sont particulièrement ribassade d'Espagne pour la colonie espagnole. Va tin.pour La famille assistera à celle de onze ches en soufre: de là la conception du Les convives de S. Exc. l'ambassadeur et heures. nouveau traitement. 11 a donné des réde la marquise de Villa Urrutia étaient : Les obsèques du lieutenant Variengien, sultats très favorables dans deux cas Duc et duchesse de Aliaga, comte et comtesse du 3e régiment de tirailleurs algériens, mort à rapportés par M. Albert Robin en colde Clavijo, comte et comiesse Jimenez de Mo- l'ennemi Ksiba le juin, combat de 10 au laboration avec son élève M. Maillard. lina, marquise de Viana. marquise de Valdeol(Maroc), dix hier, heures, été célébrées à ont marquise de Lammos, comtesse de Agrela, Le professeur Ma rie a lu, au nom de bertye, comte de La Cimera, MM. de Aguera, en l'église Saint-Jean-Baptiste de Nemours. M. le professeur Marinesco, l'éminent de Travesedo, lieutenant-colonel Rivas, Carlos Lundi, cathéla été célébrées, ont en neuro'osiste roumain, une étude à la de Goyeniche et La Nuerta. drale de Beauvais, les obsèques de notre re- fois attachante et abstraite sur le mécaLa table était délicieusement ornée de chry- gretté confrère, M. Théodore Avonde. santhèmes.

Le service religieux a été célébré par l'abbé nisme de la sénilité et le problème de la A l'occasion de l'inauguration des ser- Demay, curé de la cathédrale, l'absoute don- mort naturelle.

Le docteurSouqueset le docteur Claude vices de la nouvelle Compagnie française de née par le chanoine Thémé.

Au cimetière, M. Georges Berthoulat, di- ont été autorisés à lire devant l'Acadénavigation sud-atlantique, qui vient créer des liens nouveaux entre la République Argen- recteur de la Liberté, a prononcé un discours mie, dont ils feront certainement un tine et la France, M. Enrique R. Larreta, mi- des plus éloquents. M. Adolphe Brisson a pris jour partie, deux belles études, la prenistre de la République Argentine, a offert la parole au nom des Journalistes parisiens. mière, sur la nature du goitre exophtalM. Georges Aubry, président de l'Associa- mique, la seconde hier, en son hôtel de la rue de la Faisanderie, sur l'hypertension tion des journalistes parlementaires ; M. Au- intra-crânienne un déjeuner auquel assistaient : et ses variétéscliniques. baud, au nom de la Presse républicaine déparEntre temps, l'Académie a consacré S. Exc. M. Stephen Pichon, ministre des affai- tementale ; M. G. Tholomé, au nom du perres étrangères ; MM. de Monzie, sous-secrétaire sonnel du Moniteur de l'Oise, ont prononcé de longues heures au projet de décret d'état k la marine marchande ; Berthelot, Eduardo également l'éloge de Théodore Avonde. visant la réglementation de la vente des Arana, Babeau, Chevalley, Tannery, Francisco &fa

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Ortiz, le général Francisco». Reynolds, Hubert Giraud. Henrique Santamarina, Maurice Larivière, Pando, Ricardo Bosch, Dufourcq-Lagelouse, Carlos Guerrero, Espeche, Carlos Gonzalez Moreno, Grosclaude, Alfredo Pacheco,José Santamarina, Rodolfo Alcorta, Max-Robert, Leopoldo Lugones, Gustave Leriche, Pedro Jr. Cadix, François Cazaux, Ernesto de La Carcova, Sahores, Delatte de Carabia, Carlos Zavalia, le capitaine Faso La Castano, M. Chinchilla, Eugenio Garzon, etc.

- ont Foucault,

Les obsèques de Mme de Beaumont, née été célébrées en l'église de Château-Gontier, en présence d'une nombreuse assistance.

La famille était représentéepar la comtesse de La Ville de Férolles des Dorides, Mme Mabille du Chêne, marquis, marquise et Mlle, de La Ville de Férolles des Dorides, M. et Mme Louis de Bossoreille de Ribon, M. et Mme de Mabille du Chêne, MM. Très originale et suggestive la confé- iacquesGeorges et Geoffroy, de Bossoreille, Mme rence que fit, lundi soir, chez Mme Frederick oucault, comte de Laverrie de Vivans, comte Nolte, le docteur Dagincourt, sur « la Méde- de Peyrelongue, etc. cine dans l'art et la littérature ».

Dans l'assistance : Public élégant et attentif. De très intéresMarquis de Champagne, comte et comtesse de santes projections ont illustré cette confé-

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Quatrebarbes, Mme Le Breton, comtesse de Sèze, colonel et Mme de Luigné, vicomtesse de Cad'Avesne, comte, comtesse et Mlle da M. Paul Cambon a présidé hier soir, à ionne Ruillé, de La Touchardière, comte et comLondres, un diner offert par un grand nombre tesse deMlleCheffontaines, de Rasilly, des membres de la colonie à M. Lebègue, Mme de Raulin, Mme decomtesse Poterie, La président de la Société française de bienfai- de Quat'reharbes, vicomte de La Jaille,marquis comto F. de Tinguy, M. de La Roussardière, etc. sance de Londres.

M. Lebègue avait été décoré de la Légion Nous apprenons avec regret la mort de d'honneur par le Président de la République, M. Pierre Lete.lier, fils de M. Eugène Letellors de son voyage à Londres. Les membres lier, fondateur du Journal, et de Mme E. Le-

rence.

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du comité de la Société de bienfaisance ont tellier, et frère de la baronne de Forest et acheté, par souscription, une croix en dia- de M. Henri Letellier, directeur actuel. mants, que l'ambassadeur a remise, à la fin M. Pierre Letellier avait été victime, il y a du dîner, à M. Lebègue. eu samedi huit jours, d'un accident d'automobile, près de Rouen. Relevé avec des blesRENSEIGNEMENTSMONDAINS sures graves, il avait été transporté à Paris, à la clinique du docteur Doyen. Les nouvelles A l'Elysée. de santé, dans la journée d'hier, avaient Le Président de la République, offrant une été sa ; mais son état avait subitechasse aux membres du bureau de la Cham- mentrassurantes empiré dans la soirée. Il a succombé bre, ne tiendra pas aujourd'hui son audience hier matin, à trois heures et demie, à l'âge de parlementaire. trente-huit ans.

M. Pierre Letellier était un distinguésportsLa reine d'Espagne est sortie hier matin, et possédait une écurie de courses qui accompagnée de la duchesse de San Carlos, man fut plus d'une fois victorieuse. pour faire diverses courses dans Paris.

On annonce la mort, à Tours, de la baElle a reçu, à deux heures et demie, la visite du Président de la République et de Mme ronne du Saussay, décédée à quatre-vingtquatorze ans, dans son hôtel du. boulevard Raymond Poincaré.

Elle est de nouveau sortie ensuite pour aller Béranger. La baronne du Saussay était la faire un tour au Bois et, rentrée à l'hôtel Meu- dernière fille du lieutenant-général Schneider, rice, elle y a reçu Madame la comtesse de chef d'état-major de l'armée du Rhin, en Paris, la grande-duchesse Vladimir et la 1814, commandant en 1827 les troupes frangrande-duchesseCyrille, sa cousine germaine, çaises d'occupation en Grèce, député de Metz qui était venue chaque jour la voir pendant et ministre de la guerre sous la monarchie de Louis-Philippe. Elle était la soeur de la basa maladie.

La Reine partira demain pour Londres avec ronne Charon, morte à Paris, il y a quelques la duchesse de San Carlos et le duc de Santo années, et de Mme Saisset-Schneider, mère du conseiller d'Etat et du général SaissetMauro.

LL. AA. IL la grande-duchesse Vladimir Schneider, elle-même décédée en 1901.

Nous apprenons la mort : De Mme et le grand-duc Boris viennent d'arriver à Paris, ainsi que LL. AA. 11. les grands-ducs Dupont, née Clairet, décédée lundi en son doAndré et Serge, qui sont descendus à l'hôtel micile, villa Dupont, à l'âge de quatre-vingtsept, ans., dont le,s obsèques seront célébrées Lotti. . Jaii.Mw ~ vendredi, à,dix heures, l'égliseS^int-Honoré M. Soldatenkof, attaché à l'ambassade d'jîyjaù.; l'inhumationen au cimetière deRussie, vient d'être victime'' d'un -très du Nord (Montmartre)aura lieu De M. Etienne ; conduisait d'automobile.

11 accident grave Chartier, décédé à Chaumont-sur-Tharonne une voiture sur la route de Versailles à (Loir-et-Ch»r), dans sa cent troisième année; Sceaux. Il faisait faire une promenade à une De Mlle Adélaïde Nicolas, décédée à Burécharmante fillette de douze ans, Mlle de Vil- d'Ornal (Meurthe-et-Moselle) ; les obsèques morin, fille de l'horticulteur bien connu. l'inhumation ont eu lieu à Charency-Vezin ; 'Tout à coup, au lieu dit la Butte-Rouge, et De Mme Marie Bonnet, femme du docteur près de Verrières-le-Buisson (Seine-et-Oise), Bonnet, décédée à Colmars-les-Alpes ; De la voiture, dont la roue d'arrière s'était bri- Mme Diriart de Port il, décédée subitement sée, alla se jeter contre un arbre. à Bayonne dans sa quatre-vingt-troisièmeanPrécipité sur le sol, le diplomate fut griè- née ; De M. Auguste Lelièvre, président vement blessé. Des passants le transportè- du Tribunal et de la Chambre de commerce, à rent aussitôt au château de Mme deVilmorin et Flers-de-l'Orne, chevalier de la Légion d'honlà, les médecins appelés,constatèrent qu'il s'é- neur, décédé dans sa quatre-vingt-treizième tait brisé les os du nez et de la mâchoire et année ; Du docteur Jean Schut\enbergcr, qu'il avait une fracture du crâne.. décédé Amiens, à l'âge de quarante-trois Par miracle, Mlle de Vilmorin en fut quitte ans, dontà l'inhumation a eu lieu à Paris, au pour une grosse peur. Elle n'avait été que cimetière Montparnasse, dans la plus stricte très légèrement blessée. intimité.

Hier soir, les nouvelles de M. Soldatenkof E. Delaroohe.

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étaient plutôt rassurantes.

Mme Jacques des Gâchons, la femme de notre confrère, a heureusement mis au monde un fils, qui a reçu le prénom de_ Gabriel.

- grand international et la s'organisent

De Rome : monde société Le italienne en vue de la saison fort brillante, à en juger par d'hiver, qui sera les dispositions générales. A l'Hôtel Excelsior, dont le restaurant attire tous les fidèles de la haute cuisine française, c'est une animation d'excellent augure. On sait, d'ailleurs, qu'il n'est point de maison comparable à celle-ci pour l'appropriation des aménagements intérieurs aux réceptions, aux bals et aux fêtes.

CHARITE L'oeuvre de vacances, le Rayon de- Soleil pour la jeune fille, donnera dimanche prochain, à 3 h. 1/2, salle des Agriculteurs de France, sa matinée annuelle à laquelle d'excellents artistes veulent bien apporter leur

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gracieux concours.

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MARIAGES

Hier, dans la plus stricte intimité, a été célébré le mariage de M. James H. Hyde avec la comtesse Louis de Gontaut-Biron.

Le mariage civil a eu lieu à la mairie du seizième arrondissement. Les témoins étaient, pour la mariée : son beau-frère, le duc de Croy, et M. Henry S. Lehr; pour le marié: S. Exc. l'ambassadeur des Etats-Unis, M. Myron T. Herrick et M. Henry Clews Ir. Le mariage religieux a été célébré à l'église américaine de la Sainte-Trinité, avenue de l'Aima. Le révérend docteur Watson officiait.

La mariée a été conduite à l'autel par le duc de Croy et était assistée par la princesse Guy de Faucigny-Lucinge; le garçon d'honneur du marié était S. Exc. M. Myron T. Herrick.

Etaient présents : Mme Herrick, Mme Leishman, Mme Lehr. duchesse do Croy, docteur et Mme Isch Wall, comte et comtesse Pierre de Viel-Castel, Mme

Whitman, M. E. Knoblauch, docteur Whitman, docteur et Mme Aumont, Mr et Mrs Kelly, M. et Mme Gofflot, etc.

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Le président Wilson a marié hier sa seconde fille, miss Jessie, avec M. Francis Bowes Sayre, un professeur, comme le père de la mariée.

La cérémonie a été simple. Tout le corps diplomatique avait été prié de s'y rendre sans revêtir les uniformes officiels chamarrés.

Un grand diner a été offert avant-hier par le Président à bord du yacht Mayflower.

Nous apprenons le mariage de M. Jean Laffite, administrateur de l'agence Havas, fils de M. Charles Laffite, président du conseil d'administration de l'agence Havas, officier de la Légion d'honneur, et de madame née Le Brasseur, avec Mlle Marcelle Doux, fille de M. Ernest Doux, ancien préfet et trésorier-payeur général des Alpes-Maritimes, chevalier de la Légion d'honneur, décédé, et de madame née Ipcher de Labro.

Comme nous l'avons déjà dit, Mlle Suzanne Joubert, fille de M. Alfred Joubert, décédé, et de madame née Polonus, est fiancée au comte Amédée de Thannberg, fils du comte

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substances vénéneuses.

Mardi dernier, M. le professeur Cazeneuve, sénateur et associé national de la compagnie, avait prononcé un véritable réquisitoire contre l'emploi en agriculture de l'arséniate de plomb, insecticide sou-ent inefficace et toujours dangereux. M. Armand Gautier 1 avait approuvé, si bien que l'article en question fut renvoyé à la commission.

L'article 13 concerne l'autorisation pour les vétérinaires de fournir les médicaments qu'ils jugent nécessaires pour le bétail qu'ils ont à tr iter. Après une discussion assez vive, les vétérinaires ont eu gain de cause ; et c'est justice.

A la séance.d'hier le débat n'a pas été moins animé. On a commencé par adopter, sur la proposition de la commission, vigour usement appuyée par M. Pinard, l'article 18, interdisant aux sages-femmes de prescrire le seigle ergoté (qui n'est plus d'usage couranl), et le sub'imé corrosif qui cause Irop souvent des accidents mortels. L'Académie a voté à l'unanimité cette inter ûction.

On discuta plus longuement sur l'article 19. Il s'agissait, en effet, de. la très grosse question du renouvel ement des prescriplions médicales. A l'heure actuelle, certains pharmaciens délivrent des substances toxiques avec une facilité singulière sur la présentation d'une ordonnance de vieille date ou signée d'un nom illisib'e. Et c'est ainsi que la morphine, la cocaïne, et autres substances dangereuses sont facilement accessibles à tous les névropathes qui en abusent, comme on sait.

Il est désormais entendu que tout médecin rédigeant une prescription devra, sous peine des sanctions prévues par la loi du 9 juillet 1845, signer, daler, mentionner lisiblement son nom et son adresse, énoncer en toutes lettres les doses et indiquer, de manière précise, le mode d'administration. En outre, l'Académie a voté à une grosse majorité que «. toute prescription comportant les substances vénéneuses comprises dans le tableau A (c'est-à-dire tous les grands toxiques) ne pourra être renouvelée par les pharmaciens à moins d'une mention spéciale de sôn auteur ».

Désormais, la. vente des substances toxiques pourra être, si on le veut, sérieusement entravée à moins pourtant que cette mesure,%i radicale, ne devienne, par le fait même, malaisée à faire passer dans la pratiquejournalière.

C'est ce que pense M. Bourquelotetavec lui tout le corps des pharmaciens; ils auraient préféré que les médecins prissent le parti d'écrire « à 11e pas renouveler », s'ils jugeaient le renouvellement dangereux. 11 y a de grandes chances, sem.ble-t-il, pour que les mesures trop absolues ne soient pas appliquées dans toute leur rigueur; la loi est facile à « tourner », comme on dit, et ici la surveillance paraît être particulièrement malaisée.

Horace Bianohon.

LA CONQUÊTE DE L'AIR

Anniversaires : S. A. I. la grande-duchesse

Mort de l'aviateur Perreyon de Toscane douairière.

Mariages : Comte Georges Desmiers de Chenon et Mile Jacqueline de Mondésir (église M. Pierre Saint-Philippe du Roule, midi).

L'aviation française a perdu hier un Lévy et Mlle Fernande Nathan (temple de la de ses plus anciens et de ses meilleurs rue de la Victoire).

Obsèques : Comtesse de Flandre (chapelle pilotes, Edmond Perreyon. Attaché à

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pdeeine

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ÉRYTHÉME NOUEUX ET TUBERCULOSE. HÉMORRAGIE CÉRÉBRALE ET TRÉPANATION. LE TRAITELA DYSENTERIE AMIBIENNE. LE MENT DU RHUMATISME DÉFORMANT. L'HYPERTENGOITRE EXOPHTALMIQUE. LE RENOUVELLESION' INTRA-GRANIEN'NE. MENT DES PRESCRIPTIONS MÉDICALES PAR LES PHARMACIENS.

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La surabondance des matières nous ayant empêché de pub ier le compte rendu du 18 novembre, je vais m'efforcer de condenser aujourd'hui le résumé de deux séances qui compteront parmi les p'us considérables et les plus fournies de l'année.

On ne peut passer sous silence la très importante communication où M. le doyen Landouzy a démontré un fait clinique, par lui soupçonné depuis longtemps, l'origine tuberculeuse (septicémie à bacilles de Koch) d'un très grand nombre de cas d'érythème noueux ; ni les belles présentations parle professeur Pierre Marie de pièces anatomiques démontrant que, dans les cas d'hémorragie cérébrale, le coma, dont nul n'ignoré la gravité, est dû à la compression de l'hé-

misphère sain par l'hémisphère atteint; d'où cette conséquencequ'il conviént de pratiquer du côté sain une trépanation libératrice. Grâce à l'admirable technique et aussi à l'habileté chirurgicale du docteur de Martel, cette opération peut être pratiquée avec grand avantage et sans danger surajouté. A ne point omettre non plus l'excellente élude de M. le professeur Dopter, du Val-de-Gràce, sur la dysenterie amibienne et son traitement par le chlorhydrate d'émétine. La médication de Eogers détruit infailliblement les amibes, mais ne met pas toujours à l'abri des rechutes ni de l'abcès du foie, complicationfréquente.

Hier, nous avons entendu d'abord une très intéressante étude du professeur

***. .

Perreyon était né à Paris le 14 juillet 1882; il avait obtenu son brevet en 1910, le 7 décembre, sous le numéro 311.

Il débuta à l'école Blériot. Il fut attaché ensuile à 1 ë< oie Goupy, à Juvisy ; depuis 1911 il pilotait les appareils de ses débuis.

Il avait été d' bord voyageur de commerce. A vingt-huit ans il fut, comme tant d'autres, entraîné dans la conquête de l'air.

C'était un garçon méthodique, réfléchi, adroit et sûr.

Il avait tant essayé d'appareils, qu'il avait une confiance absolue en lui et dans l'aviation. Au cours de ses vols, sans faire preuve d'une excessive témérité, afin de ne point, par l'exemple, provoquer celle de nombreux élèves qu'il forma, il faisait preuve cependant d-une dextérité remarquable et d'une virtuosité qui, en son temps, angoissa et. terrifia ceux qui en étaient les témoinsIl avait à son actif de magnifiques prouesses et, notamment, son record Turin-Rome-Turin (1,200 kilomètres) avec un mécanicien, parcours qu'il accomplit

une des 'Ecoles de Bue depuis longtemps déjà, Perreyon a formé de nombreux et remarquables élèves ; il essaya, tant pour l'aviation civile que pour l'aviation militaire, un nombre considérable d'appareils, de modèles courants et de conception nouvelle.

La mort de Perreyon causera dans l'aéronautique française une douloureuse impression.

Celui qui vient de mourir était, en effet, un des pilotes les plus expérimentés, les plus adroits.

Il était parmi ceux qui avaient de l'air une très grande connaissance, acquise par une longue et quotidienne pratique; son habileté et son sang-froid semblaient devoir le mettre à l'abri de l'accident mortel.

Edmond Perreyon s'est tué hier à 10 h. 10 du matin, à la fin d'un vol au cours duquel il éprouvait un monoplan d'un modèle nouveau, destiné à l'armée.

Perreyon s'était envolé de l'aérodrome de Bue. Son départ avait été superbe et, bien que l'appareil fût par lui piloté pour la première fois, il semblait, à la sûreté de ses évolutions, qu'il en était tout à fait maître.

Après avoir plané au-dessus du fort qui se dresse sur les limites de l'aérodrome de Bue, Edmond Perreyon se disposa à atterrir. C'est alors que se produisit l'accident.

L'aviateur n'était qu'à quelquesmètres quinze ou vingt mètres et du sol son appareil en plongée lorsqu'il voulut le redresser pour 1 atterrissage ; mais l'appareil n'obéit point et poursuivit sa descente oblique et rapide.

A toute allure, l'appareil vint heurter le sol sur lequel il s'écrasa avec un grand fracas. La violence du choc fut lelle que les différents organes se télescopèrent littéralement. Le moteur s'en fut s'enfoncer de cinquante centimètres dans la terre.

Une compagnie qui manoeuvraitaux alentours du fort accourut au secours de l'aviateur qui gisait inanimé parmi les débris de son monoplan.

Perreyon fut dégagé dans état pitoyable" le visage écrasé et un complètement défiguré, la jambe droite fracturée

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loi. Son observation gêne un peu les raine un nom justement honoré.

sectaires de l'école laïque et ils s'en tirent en réclamant la clôture qui est votée malgré l opposition de M. Millevoye.

Le texte de la commission est ensuite voté par 411 voix contre 154, ce qui n'empêche pas M. Beauregard de revenir à la charge : « Oui nu non, le père de famille peut-il invoquer comme excuse ce qui se passe à l'école ? » « Oui et non », répond le rapporteur et nous voilà en pleine équivoque.

Sur l'article 14, le colonel HugotDerville, député du Finistère, présente un amendement relatif aux communes où les parents n'ont pas le choix entre l'école publique et l'école libre. Il expose qu'on sacrifie l'école privée qui progresse à 1 école d'Etat qui faiblit, et que, par celà même, le projet est un premier attentat contre, la liberté et contre la famille. Le rapporteur,. dont la tâche est vraiment lourde, mais à qui la faute ? lui objecte que la loi ne peut pas faire deux catégories d'écoles. La discipline et l'éducation elle-même y périraient. Naturellement, l'orateur et son amendement subissent le sort commun.

En somme, d un bout à l'autre de la séance, on a épilogué sur des misères.

Nombre de députés commencent à croire que la loi ne produira aucun effet et que cet entremets, pour les écoliers, sera de la bouillie pour les chats.

L'emprunt sera discuté jeudi prochain dans la séance de l'après-midi.

Pas-Perdus.

LE SÉNAT

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nomma tour â tour Chateaubriand « qui rêva longtemps au pied de la ci'Qix avant de l'adorer », Lamennais « dont le soir douloureux fera-t-il oublier tout son matin d'astre », de Maistre et de Bonald, Ozanam « parfumé de divine pitié », Ampère et Cochin «auxquelsil manquait tout quoiqu'ils eussent tout, parce qu'il leur manquait le bonheur d'autrui », au témoignage de l'un d'eux, de Broglie, d'Haussonville, Falloux , Chesnelong, Montalembert, «ce fils sur lequel s'appuya longtemps l'Eglise, le même qui avait stupéfié les pairs de Juillet dès les premiers mots qu'il prononça devant eux, ni plus ni moins qu'aurait fait l'entrée dans la cour du Luxembourg d'un chevalier du moyen âge la croix sur la poitrine, a écrit Thureau-Dangin, et sur le bouclier la devise des simples qui sont forts : Credo, je crois ».

Dans le clergé : Frayssinous, Bausset, Affre, Salinis, Gerbet, Parisis, Gousset, Lacordaire, «l'archange de la divine parole », Ravignan, Clausel de Montais, Plantier, d'Alzon, Pie et Freppel, Gratry et Lavigerie, Perraud, « du feu sous là neige», d'HuIst, «vaste esprit et plus vaste coeur », bien d'autres, et pour clore enfin cette liste, «le plus glorieux de mes récents prédécesseurs, proclame Mgr Touchet, l'évêque que l'on trouva toujours sur la brèche, m'écrivit Léon XIII, lorsqu'on 1902 je célébrai son centenaire, dès qu'il s'agit de défendre la religion et surtout, en des temps d'injustice et d'iniquité, les droits du pontife romain, Mgr Dupanloup ».

Ayant dit cela, ayant rendu cet hommage à Mgr Dupanloup, Mgr Touchet pouvait ajouter :

Le Sénat a décidé hier, au début de sa

Il est qui ont imaginé que j'aurais quelséance, que l'interpellation sur l'aéro- que en embarras âme souvenir de lui et de plunautique militaire serait jointe à la dis- sieurs autres aujourd'hui.

Nullement. cussion du projet sur la création d'une Lui et les autres ne marchèrent pas toudirection de l'aéronautique.

Il a commencé ensuite la discussion jours d'accord avec Louis Veuillot. Est-ce donc assez pour m'imposer le silence? Est-ce

des diverses propositions relatives aux bureaux de bienfaisance et à la composition des commissions administratives.

Après un échange d'observations entre MM. Rousé et Morel, sous-secrétaire en 9 h. 30 de vol. d'Etat à l'intérieur, sujet d'un hospice Il était aussi détenteur du record fran- du département aula Somme, la suite çais d ahitude avec passager, 4,06) mè- de la discussionde est renvoyée à jeudi. tres, et il possédait encore le record du A. A. monde de hauteur, seul, par 5,88J mètres, prouesse accomplie le 11 mars 1913.

Il avait été parmi les aviateurs qui,

assez pour que les passions de jadis trouvent

quelque retentissement,dans la chaire?

Présentement Parisis et Montalembert', Pie et Falloux, Dupanloup et Veuillot, serrés,nous en avonsla confiance pieuse, dansle sein de Dieu qu'ils aimèrent ensemble, quoi qu'ils aient différé de méthode et de plénitude objective de foi en le défendant, se consolent de leurs batailles d'un jour par la contemplation fraternelle de la même indéfectible beauté dans la même indéfectible paix.

Pouquoi donc ne pas établir le centenaire qui nous assemble sur quelque cime de sérénité ?

Pourquoi ma présence ici,'ma présence à Conseil des ministres moi, obligé à de particuliers respects de Les ministres se sont réunis en Conseil tous côtés, ne signifierait-elle pas : paix, hier matin, à l'Elysée, sous la présidence de paix à d'augustes mémoires? Etc. M. Poincaré. Ils se sont plus particulièreComme on en peut juger, c'est avec ment occupés des questions que soulèvera la discussion de l'emprunt devant la Chambre les intentions les plus conciliantes que et des déclarations que les représentants du Mgr Touchet a loué hier Louis Veuillot. gouvernement doivent faire aujourd'hui de- Combien n'est-il pas regrettable que le la commission sénatoriale de la réforme

Autour de la Politique

le jour de la visite à Bue du roi d'Espagne, avait émerveillé Alphonse XIII, le Président de la République et tous les spectateurs, par la hardiesse et la sûreté de leurs évolutions; il était, ce jour-là, à bord d'un monoplan dit « le Canard » qui voldit la queue en avant.

Il était, enfin, de la pha ange intrépide des aviateurs qui, avec Pégoud, Chanteloup, Nestérotf, le lieutenant Morel, le capitaine Aubry, ont réalisé le vol ren- vant versé ou bouclé la boucle aérienne. électorale.

Frantz-Reichel.

L'admission temporaire des automobiles

Les obsèques d'Edmond Perreyon seront La commission des douanes a entendu célébrées vendrediprochain, à midi, à Neuilly- l'exposé que lui a fait M. de Villebois-Masur-Seine. reuil sur le projet de loi tendant à étendre En attendant, le corps restera exposé dans indéfiniment le bénéfice de l'admission temune chapelle ardente aménagée dans l'hôpital poraire aux châssis d'automobile d'origine de Versailles. étrangère destinés à recevoir une carrosserie

LA .CHAMBRE

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LA JOURNÉE

Saint-Ferdinand, à Neuilly, 10 heures, service anniversaire). = M. Fernand Diolé (maison mortuaire, 10 h. 1/2 ; inhumation au cimetière Montparnasse).

Exposition : Galeries Georges Petit : 10° Salon annuel de la Gravure en couleurs.

en trois endroits et la jambe gauche en un endroit.

Le corps de Perreyon fut transporté avec des soins infinis, et dépose provisoirement au fort de Bue, en attendant d'être transporté à l'hôpital civil de Versailles. l description De l'accident une autre a été donnée. Certains témoins ont assuré que l'appareil n ayant pas obéi à la commande de l'aviateur, il prit contact durement avec le sol, une roue s'effondra dans un fossé, 1 appareil capota, se télescopa, broyant l'aviateur sous ses débris accumulés.

L'app reil de Perreyon était, ainsi que je l'ai dit, d'un modèle complètement nouveau ; il comportait deux sièges côte à côte placés à l'avant du monoplan, afin d'assurer une grande visibilité pour répondre aux désirs de l'armée. Le moteur, un 100 chevaux, et l'hélice se trouvaient au milieu de l'appareil.

Mardi, 25 novembre.

L'ÉCOLE LAÏQUE Les amendementssont très nombreux, comme il arrive dans la discussion des projets de loi qui n'exigent pas une compétence très spéciale. M. Toy-Riont, député des Hautes-Alpes, qui voudrait introduire, parmi tant de dispositions draconiennes , quelques précautions libérales, demande que, si, antérieurement aux poursuites judiciaires, les personnes ayant la garde de l'enfant ont déposé une plainte contre l'instituteur, l'autorité compétente prononce sur cette plainte avant que le juge de paix n'intervienne. Il considère que c'est le plus sûr moyen de défendre efficacement

l'école.

Dans l'opinion de l'abbé Lemire, l'instituteur ne peut être mis en cause que pour des motifs professionnels. Le rapporteur, M. Dessoye, pense que le texte du projet lui donne satisfaction. L'inspecteur primaire devra se livrer à un examen préalable des excusesinvoquées.

Quant à 1 amendement de M. Toy-Riont, le rapporteur le considère comme une simple reproduction de celui de M. Groussau,rejetéhier, et il invite la Chambre à ne pas le prendre en considération. M. Ferdinand Buisson, président de la commission, est du même avis. Le législateur doit simplement « respecter le droit individuel des pères de famille ».

C'est un peu vague. Les commissions scolaires, qui négligeaient leur devoir, sont remplacées par le juge de paix qui

amplifiera probablement le sien.

M. Toy-Riont maintient son amendement; le ministre maintient les déclarations qu'il a faites hier. On vote et, après pointage, M. Toy-Riont est battu par 402 voix contre 159.

L'abbé Lemire insiste ensuite sur une idée qui lui est chère, à savoir que tous les motifs d'absence autres que ceux énumérés dans la loi de 1882 seront soumis à l'inspecteur primaire et que 1 inspecteur d'académie devra être entendu par le juge de paix. 11 oblige ainsi le rapporteur à lui répondre de nouveau qu'une disposition comme celle-là serait un pléonasme, la loi ayant prévu et réglé tout ce qu'il désire. Toutefois l'abbé l'emporte et son amendement est pris en considération.

Ce demi-succès encourage M. Louis Hébert qui présente un amendement analogue, autant que j'ai pu le saisir, à celui de M. Toy-Riont. Il entend que le juge de paix soit tenu de surseoir si le père de famille a intenté une poursuite devant l'autorité académique ou judiciaire à raison des faits allégués par lui comme excuse. M. Hébert invoque, à ce propos, le principe de la séparation des pouvoirs.

n'obtient que 160 voix contre 399.

Alors M. Paul Beauregard demande que les matières et les méthodes d'enseignement, soustraites à l'examen du juge, soient au moins conformes aux programmes.

Mais la commission n'entend pas de cette oreille. Son rapporteur oppose une fin de. non-recevoir à la juste requête de M. Paul Beauregard, et celui-ci constate qu'il est impossible d'obtenir aucune précision sur cette fissure de la Il

française.,., -.wT*--La commission, après avoir écarté divers amendements tendant â la suppression pure et simple de l'admission temporaire, a décidé que l'admission temporaire serait encore expérimentée pendant trois nouvelles années et à condition que les châssis comporteraient une carrosserie neuve.

M. de Villebois-Mareuil est chargé du rapport.

L'emprunt municipal pour les habitations à bon marché

temps du centenaire de Montalembert soit passé depuis plusieurs années déjà!

Il fournirait l'occasion d'une conciliation non plus verbale mais réelle.

Quoi qu'il en soit, les catholiques libéraux doivent quelque reconnaissance à Mgr Touchet de s'être présenté hier à son auditoire, telle la colombe de l'arche, porteur du rameau d'olivier.

Les origines, les combats, la fin de Louis Veuillot, telle fut la division de cé'^ discours. C'est le soldat le soldat de-J Dieu et de l'Eglise que l'évêque d'Orléans avait à coeur d'élever sur le pavois, mais il ne s'interdit pas d'apprécier et de louer l'écrivain.

Louis Veuillot, nous dit-il, «a jugé tous ceux de son temps sans haine et sans miséricorde ». Il avait « trouvé, dans son pauvre berceau, le génie du parler français » :

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tin projet de loi vient d'être déposé, tendant à porter de 3,80 à 4,20 0/0, en raison du Que le sujet lui impose de s'élever à ia de du l'intérêt, relèvement taux le taux majesté du dire, qu'il lui faille railler ou maximum de l'emprunt de deux cents mil- fouailler, avertir ou catéchiser ; qu'il décrive lions que la Ville de Paris a été autorisée à une forêt habillée par le printemps, un macontracter par la loi du 13 juillet 1913, en tin rougissant d'aurore, un monument pévue de permettre la construction, l'acquisi- nétré par des siècles de soleil et de majesté tion ou l'assainissement d'habitations à bon romaine, un café-concert de Paris embué

marché.

A. A. LE MONDE RELIGIEUX

Le Centenaire de Louis Veuillot A MONTMARTRE Une quinzaine d'évêques ont assisté hier, en la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre, à l'apothéose de Louis Veuillot, présidée par deux princes de

l'Eglise ; les cardinaux Luçon, archevêque de Reims, et Amette, archevêque de Paris. Le plus grand nombre de ces prélats devaient se trouver à Paris aujourd'hui pour la séance solennelle de rentrée de l'Institut catholique. Cette coïncidence, on s'en doute bien, n'est pas fortuite. Le comité du centenaire, dont M. Jules Lemaîlre partageait la présidence avec le comte de Mun, l'a voulue dans le dessein de faciliter aux évêques dont il s'agit leur assistance, naturellement très désirée, à une commémoration que l'on souhaitait aussi solennelle, aussi éclatante que possible.

De leur côté, les fidèles avaient réÎiondu en foule à l'appel des organisaeurs. La basilique était absolument comble. Il y avait d'ailleurs dans cette multitude un grand nombre de libéraux.

J'ai remarqué notamment dans le choeur la haute silhouette de l'éminent président de l'Action libérale populaire, M. Piou.

La messe

d'air gras ; qu'il dessine le portrait auguste

de Pie IX ou la silhouette fantastique do Thérésa, il ne rencontre ni impuissance, ni

lassitude. « Ce diable d'homme, disait Cousin, est toujours d'accord avec le Pape et avec la grammaire. » Le philosophe historien eilt dû ajouter : et le bon sens, et la bonne humeur, et un art supérieur capable de tordre ou de développer la phrase en forme tantôt de fouet qui siffle, tantôt de rayon d'étoile qui caresse, tantôt d'éclair d'épée qui brûle, tantôt (le nuage solennel qui porte la foudre; tour à tour moqueuse, irritée, sublime, pittoresque, attendrie, suivant les besoins et au gré de l'idée qu'elle épouse jusqu'en ses détails les plus délicats, avec des expressions, des tours, une prestesse d'allure si heureusement simples qu'ils 11e dépassent jamais le populaire.

Veuillot, c'est

le peuple de France fait écrivain ». Et encore : « Un fils de paysan du coeur de la France, un fort, «

un vaillant, un lucide, un tendre, un laborieux, un loyal, un autodidacte capable de colère, incapable de laids calculs et de bassesse, un désintéressé, un patriote, le maître de la prose claire et précise au dix-neuvième siècle. » Et Mgr Touchet parle des campagnes soutenues par ce « sublime galérien de

la plume catholique». Il en distingue trois principalement : « Guerre de toujours contre le faux libéralisme, guerre de sept ans pour la liberté de l'enseignement secondaire (et qui n'empêd'ailleurs cha pas Louis Veuillot de se l'irréductible montrer adversaire de la loi qui nous a donné précisément la liberté de l'enseignement secondairemais non dans les conditions où il la voulait) guerre de quinze ans pour les prérogatives du pontife romain. » Louis Veuillot mourut le 7 avril 1883.

Il avait écrit, en des vers qui sont dans toutes les mémoires, son testament spirituel :

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une simple messe basse pendant laquelle l'assemblée a chanté, et la maîavant l'élévation, le Credo,

trise, après l'élévation, l'O salutaris, puis les Dernières Volontés de Louis Veuillot, mises en musique par Gounod a été dite par Mgr Villard, évêque d'Autun.

A l'issue de cette messe, Mgr Touchet, évêque d'Orléans, a prononcé le panégyrique du grand journaliste.

C'est une tâche singulièrement délicate qu'avait assumée le successeur de Mgr Dupanloup, car ce dernier ne fut rien moins que tendre pour Louis Veuillot, qui, d'ailleurs, eut toujours soin de lui rendre coup pour coup.

Mgr Touchet a donc senti le besoin de prévenir par un exorde du genre insinuant l'objection d'ordre sentimental que certains auraient pu élever, tout au fond d'eux-mêmes, contre sa participation oratoire au centenaire. .

11 commença comment dire par citer à l'ordre du jour, un peu pêle-mêle, les catholiques,libéraux ou non, qui pour avoir servi l'Eglise avec talent et vaillance au dix-neuvième siècle ont laissé dans notre histoire presque contempo-

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Placez à mon côté nia plume, Sur mon coeur, le Christ, mon orgueil Placez à mes pieds, ce volume, Et clouez en paix mon cercueil.

;

Il n'appartiendra à personne de con-

tester, dit l'évêque d'Orléans, que Louis Veuillot « ait été un homme et un chrétien ».

En terminant, Mgr Touchet exprime le voeu qu'un jour quelque voix plus habile que la sienne dise sur nous ce qu'il aurait ambitionné de dire mieux sur lui : « Gloire, paix, bénédiction de la terre et du ciel aux bons soldats de Jésus-Christ, à ceux qui combattent jusqu'à en mourir pour l'Eglise, pour lu France et pour Dieu ».

Fiat !

Pour clore la cérémonie, le cardinalarchevêque de Paris a donné la bénédiction papale.

Julien de Narfon.

Pour la réintégration des Soeurs dans les hôpitaux La cinquième.commission municipale s'est occupée hier de la question de laréintégration des Soeurs dans les hôpitaux et des deux propositions présentées

de Puymaigre. Une par MM. Alpy; et préjudicielle s'est enlongue discussion gagée au cours de la séance de la commission, à propos d'une proposition déposée par M. Poirier de Narçay et concluant à oonsulter la population parisienne sur la question, par voie de référendum. M. Ambroise Rendu et après lui M. Billard ont fait remarquer que, parce temps de proportionnalisme, cette consultation populaire permettrait de créer un nombre d'hôpitaux dont les infirmières seraient des religieuses, proportionnel au n'ombre de suffrages obtenus par les Soeurs et proportionnel également au nombre total des suffrages exprimés.

La proposition du référendum, mise aux voix, a été repoussée par 7 voix contre 5. La commission a ensuite passé à l'ordre du jour sur les propositions de MM. Alpy et de Puymaigre, par 7 voix contre 4 et 1 abstention.

Dans ces conditions, les conclusions du rapport de M. Varenne ont été adoptées.

La proposition de référendum sera reprise en séance du Conseil municipal par M- Poirier de Narçay, au nom de la minorité de la commission.

Janville.

Gazette des Tribunaux COUR D'ASSISES DE LA SEINE : La mort mystérieuse de M. Poeckès. (2° audience.)

Jamais on ne vit accusée plus déconcertante par son impassibilité et sa froideur. Dans la salle et dans les conversations de couloirs, on ne voudrait rien dire qui pût avoir sur le verdict du jury une influence quelconque; l'accusé par cela même qu'il est l'accusé, a droit à toutes les indulgences et à tous les respects; néanmoins,cettefemmeétonne qu'elle soit innocente ou coupable.

Coupable, on la préférerait entendre dire : « Oui, j'ai tué. J'avais souffert toute ma vie, j'étais à la veille d'être mère, j'ai été affolée et j'ai tiré, je m'en repens. » Gela, c'est l'explication ordinaire de ce genre de drame; et l'affaire ainsi présentée ne serait que. le banal fait-divers. Dans une scène de colère montée à son paroxysme, l'être le plus calme n'est-il pas toujours capable de tuer dans un moment d'égarement?

Cela commence par des injures, se continue par des coups et finit par le sang.

Le responsable, c'est le revolver qui est là, par hasard, traînant sur une table.

Avec les moeurs actuelles, on peut bien le dire, dans les ménages on joue du revolver comme on brise de la vaisselle. si M. Poeckès a comInnocente, mencé par se suicider elle ne l'a pas moins achevé, dans sa version, en lui tirant des coups de revolver dans le dos.

Chose assez inexplicable chez une femme qui montre à l'audience un calme extraordinaire, qui, toute la nuit suivant le drame, restera tranquille, les yeux secs sans une larme et sans un seul mot de regret. Chose inexplicable quand on sait qu'il s'agit d'un revolver d'ordonnance, assez lourd, à la détente dure pour une main de femme, et qui ne se déclanche pas aussi facilement que celle d'un browning.

Le très éloquent défenseur de Mme Poeckès, M0 Henri Géraud, a beau nous dire que sa cliente a le profond regret d'avoir involontairementtiré ces quatre balles ; c'est de la bouche de l'accusée que nous aimerions entendre formuler ces regrets. Non, rien. Mme Poeckès à son banc, pendant cinq heures, restera immobile comme une image de bois sculpté. Si elle était ainsi'dans son ménage, on comprend l'opinion qu'a sur elle M. Viart, l'oncle de M. Léon Poeckès, attaché à la Bibliothèque nationale.

Il la donne sans violence, sans amertume même ; mais il vient nous dire, très simplement et très nettement, que M. Léon Poeckès, qu'hier on nous re-

présentait comme un névropathe irascible, avait tout simplement été un malheureux. Il aimait sa femme; fiancé, il en était très épris. Après le mariage, il a souffert dans son ;coeur et dans son amour désillusionné. Souvent, il allait trouver M. Viart et lui disait: « Ah! mon oncle, Suzanne n'est pas ce que je croyais ! Elle dit du mal de tout le monde. » « Patiente, fais des concessions », répondait M. Viart. « Elle me persécute en tout, me choque en mes convictions religieuses, m'appelle jésuite et bigot ; elle n'a aucun idéal. » Et parfois, à certains jours, reprenant courage et espoir, il disait à son oncle : finira-il « Avec le temps, peut-être cela par aller.» Mais après trois années de vie conjugale, il était désespéré. « Non, cela ne peut plus continuer; je ne puis plusvivre ainsi. » Et le mari aurait eu envie de demander la séparation de corps. Un enfantnaquit et le projet fut abandonné.

Voilà, d'après un témoin, un parent, l'autre eôté de la vie conjugale. Après les plaintes de la femme, celles du mari.

Rien à faire avec une telle femme. beau-frère, dit « C'est en vain que mon M. Viart, essaya de gagner son coeur. » Et dans son box, Mme Poeckès est immobile. Il ne semble pas que les paroles de M. Viart touchent cet être, vivant pourtant. Et si, après la mort tragique de son mari, elle resta avec cette impassibilité de fer, on comprend l'impression défavorable qu'eurent d'elle les témoins que nous avons entendus.

M. Giraud, le propriétaire de la maison de la rue Faidherbe, a trouvé M. Poeckès doux et calme lorsqu'il vint pour la première fois visiter l'appartement. « Il n'aurait pas, nous dit-il, donné un démenti à un enfant de deux ans !» Le 23 juin, M. Giraud dormait.

Une détonation le réveille; dix ou quinze secondes après, une deuxième retentit, puis d'autres. Il met un pantalon et va chez Mme Poeckès. Elle lui ouvre et lui dit : « Mon mari vient de se tirer un coup de revolver. » Or, il y avait eu plusieurs coups de feu. Dans la chambre du drame, la lumière n'est pas allumée, mais M. Giraud, grâce aux lueurs de la rue, à la nuit claire juin, peut s'y diriger suffisamment.

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Non, je n'y voyais pas,«moi, dit Mme Poekès. Les yeux me piquaient aveuglés par la fumée des coups de revolver.

Et pourtant, de la chambre voisine, obscure aussi, elle avait pu téléphoner.

Oh ! j'ai tâté les meubles. Et puis j'a-

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vais l'habitude ! * Le président lui fait remarquer que

c'était la première nuit passée dans l'appartement.

M. Giraud, naturellement, demande à Mme Poeckès comment le drame est arrivé, et elle lui répond : <c C'est peutêtre moi qui l'ai tué. Plus je lui serrais la main, plus les coups partaient. ». A Mme Giraud, montée presqu'en même temps que son mari, elle répondit: « Je me suis réveillée; j'ai attrappé le bras de mon mari, et ça partait, ça partait, Oh! non, madame, ça partait!... » pas aussi vite », lui répondit Mme Giraud. Alors, Mme Poeckès ajouta: «Je 1 » ne sais plus, je ne me rappelle pas impassiM. Giraud fut surpris de son bilité. Elle ne voulut pas entrer dans la chambre du mort et « donnait des ordres avec calme». Pas un instant,elle ne pleura. Elle était en robe de chambre avec ses bas. Mme Giraud, elle, n'avait pas eu le temps de mettre les siens.

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Je ne sais pas si j'avais mes bas. J'ai pu les enfiler machinalement. Oui, j'ai dù le faire. Machinalement aussi, j'ai dû mettre ma robe de chambre. J'étais hébétée.

M. Bertulus lui fera remarquer que, si

elle voyait trop mal pour se diriger dans la chambre, il lui était difficile de trouver et de mettre ses bas.

Le drame ne se déroula pas d'une manière instantanée. Dans la maison, un

locataire, M. Gérard, souffrant d'un asthme, ne dormait point. Il estime à vingt secondes le temps qui s'écoula entre la première et la seconde détonation ; les autres se suivirent à intervalles réguliers. Aussitôt, plusieurs personnes montèrent dans l'appartement; parmi elles, M. Giraud, fils du propriétaire, jeune étudiant en médecine. Lui aussi fut frappé du sang-froid de Mme Poec-

kès. Lorsqu'on parla de l'intervention du commissaire de police, Mme Poeckès fut surprise. « Qu'a donc à faire la police? » lui dit-elle. Sur le tapis, M. Giraud fils ramassa une cartouche non

tirée.

Aussitôt, M" Henri Géraud intervient :

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Voilà un -témoin honorable, étudiant en médecine, qui sait la valeur du témoignage.

Il est certain d'avoir ramassé une cartouche

non tirée. Or, M. Poeckès n'avait que trentesix cartouches, six ont été tirées, trente retrouvées, donc le témoin se trompe* Voilà le cas qu'il faut faire du témoignage humain.

En tout cas, nul ne sait ce que serait devenue cette cartouche.

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Mme David, la concierge, n'a pas une grande sympathie pour Mme Poeckès.

Lorsqu'elle entendit des coups de feu, elle dit à son mari : « Elle le tue ! » Le

mot provoque quelques rumeurs dans la salle. C'est qu'elle avait trouvé M. Poeckès « très bon, très doux, très aimable », et elle avait été choquée de l'attitude qu'avait sa femme vis-à-vis de lui.

- lui jour,

en montant l'escalier, M. Poecprend le bras pour l'empêcher de kès tomber, et elle lui répondit : « Tu me dégoûtes. » Un

Mme Poeckès s'indigne un peu, cette fois.

Cette déposition est une infamie, un mensonge, une invention de feuilleton. Combien de fois Mme David a-t-elle vu mon mari

-

pour pouvoir le juger ? Ôli ! plus de vingt fois. Et il me téléphonait souvent quand vous n'y étiez pas.

C'est indigne. Une fois seulement j'étais absente. Les jurés liront mes lettres.

sures faites dans le dos, l'hypothèse du suicide lui paraît déjà invraisemblable.

Le lendemain ses soupçons se fortifient. « J'ai une triste nouvelle à vous annoncer, dit-il à sa .bonne. M. Léon s'est tué. » Et celle-ci lui répond : « Vous voulez dire que madame l'a tué. » 11 interroge son beau-frère et apprend qu'à dîner il n'y a pas eu « d'algarade ». M. Poeckès est arrivé simplement après le potage, a bu un verre de vin ; son père lui dit : « Tu aurais mieux fait de venir à l'heure », et il répond: «Oh! je ne prends jamais de potage ! » Et ce fut tout. M. Viart apprend ensuite que son neveu n'a point bu d'alcool comme le prétend sa femme.

DANS LA MARINE

Rainçy, ont prouvé que, le 4 juin dernier, Constanz avait acheté pour 16 fr. 90 de papier simili Japon dans une maison de la rue de Rennes.

A l'arsenal de Brest C'est avec ce papier que les faux titres ont A l'occasion des manifestations qui se été confectionnes. sont produites, à la sortie de l'arsenal, Vol d'un collier contre un agent technique, le vice-amiral Chocheprat, préfet maritime, a lancé Une jeune fille très élégante était surprise il circulaire laquelle rappelle hier dans au moment où elle dérobait une bourse une or dans la poche d'une passante, près au personnel ouvrier qu'en dehors des en d'un grand bazar de la rive droite. sanctions de droit commun, les manisur le champ par deux inspecteurs, festants s'exposent à être renvoyés de la Arrêtée voleuse fut conduite à la Sûreté. On l'arsenal. trouva sur elle divers bijoux, notamment un Ces manifestations sont d'autant plus collier de perles valant 25,000 francs environ regrettables qu'elles ont pour prétexte et sept porte-monnaie.

Interrogée, la jeune fille déclara se nomde défendre un ouvrier qui s'est rendu le plus contre coupable de l'acte mer Anna Bakalarska, originaire de Kletz grave (Pologne russe).

Oh ! voyant un verre, j'ai cru qu'il la discipline. avait bu ! a permis d'établir que le collier C'est avec la certitude absolue de la deL'enquête perles avait été volé à la comtesse des Mme Poeckès, riposte M. Viart, m'a dit : justice de décision, le préfet ma- Courtils, 37, que sa rue de l'Université, tandis que « Il a bu malgré mes observations ». ritime a prononcé le congédiement de cette dame faisait des achats au bazar.

L'absence de larmes chez Mme Poeckès l'auteur de cet acte de violence qui ne surprit aussi le témoin. La veuve n'eut saurait être approuvé par aucun bon Fatale imprudence même pas un mot de regret. Et, il le dit ouvrier. Tout nouveau facteur de désorEn prévision d'une revue d'armes, l'adjutrès nettement, il ne croit pas, ne peut dre sera donc puni sévèrement, confor-

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mément aux règlements.

D'autre part, le syndicat des travailmalheuC'est très Je la crois coupable. leurs du port annonce par voie d'affiches faire autrement. mais,je puis reux, ne pas un meeting pour ce soir.

Mon neveu avait très peur de la mort.

Le docteur Boniard, accoucheur de Mme Poeckès, apprit le drame par téléphone, et il répondit, nous apprend M. Viart : « Cela ne m'étonne pas. Je m'y attendais ! » PARIS pas croire au suicide.

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Nouvelles Diverses

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Mais ajoute M. Viart, ce n'était pas le médecin de mon neveu, seulement l'accoucheur de Mme Poeckès. Et lorsque je l'ai vu, je lui ai demandé la raison de cette réponse ; M. Boniard m'a dit qu'il croyait au suicide à cause de tout ce qu'on racontait. On a

La charité Nous avons reçu pour le vicomte X :

L. B.,10francs; liste précédente, 20 francs.

Total, 30 francs.

H. .

Le départ de la classe 1913 C'est hiev soir qu'a commencé, pour les garnisons les plus éloignées, le départ des jeunes gens incorporés dans la classe 1913, dite « classe de vingt ans ». Ce sont les premiers conscrits qui, aux termes de la récente loi militaire, auront à accomplir trois ans de service.

Aussi l'animation était-elle des plus vives aux abords de la gare de l'Est. Les conscrits joyeux,en bandes précédées de fanfares, chantaient, soufflaient dans des mirlitons tricolores ou jouaient des castagnettes.

A l'intérieur de la gare, ils embrassèrent leur famillè et sautèrent dans les trains spéciaux qui quittèrent Paris entre dix heures et une heure du matin.

Aucun incident ne se produisit.

ambiance de suipeut-être voulu créer Ces lettres, à la demande de Me Henri cide (mouvement) ; son une médecin ordinaire, le Géraud, leur seront communiquées, il y docteur Bedurès m'a dit à moi : « Le suicide n'est pas possible, Poeckès craignait trop la en a 180. insiste Cependant Mme David mort ». : Et voilà l'accusation et la défensebien Le lit, du côté de Mme Poeckès n'était pas débordé ou à peine ; il l'était comme lors- nettement posées. Un mauvais ménage ; qu'une femme de chambre le prépare. une femme de sang-froid qui ne peut Pourquoi, demande le défenseur, avez- jamais perdre la tête ; qui ne s'est pas vous cru que Mme Poeckès avait tué son couchée; qui a tiré une première balle mari ? qui n'a pas tué. Alors, il a bien fabu Parce que le ménage allait mal. continuer la besogne commencée. S'il y Qui vous l'avait dit?

La cuisinière qui pleurait en voyant son avait eu lutte, le revolver aurait dq patron malheureux. sang. Mme Poeckès en porterait des Cette maison, s'écrie M® Géraud, était traces, dira l'accusation.

Une femme froide peut-être, mais aiune potinière, et Mme David est entrée dans la conviction Mme l'appartement avec que mante, dira la défense. Un mari neurasPoeckès était uno meurtrière. De là son té- thénique. Une première balle de suicide.

Une demi-heure sans électricité moignage.

Puis la lutte, le revolver arraché et la Une des grosses machines électriques de En effet, dans le quartier, Mme Da- femme affolée qui machinalement contid'Issy-les-Moulineauxayant brusquevid nous le dit, les commérages allaient nue à tirer, achevant involontairement l'usinecessé de fonctionner, hier vers cinq ment leur train, et on allait jusqu'à répéter l'oeuvre de mort. Telle est la défense. heures et quart du soir, la lumière s'éteignit Et les deux thèses ont chacune marqué sur que Mme Poeckès avait un amant, extoute la rive gauche. des points. pliquant ainsi la mort du mari.

Durant une quarantaine de minutes, les Le président espérait entendre qua- grandes avenues, de la Chambre des députés Aussitôt après le drame, Mme Poeckès fit avertir son oncle, M. Viart, plutôt rante témoins en cette audience, il n'en à la Halle aux vins, furent plongées dans une demi-obscurité, les grands établissements, la a interrogé que huit. que son beau-père.

Sorbonne et la Faculté de médecine, dans une M. Viart arrive, trouve Mme Poeckès Georges Claretie. obscurité presque totale. assise dans'un fauteuil, et d'un ton très Puis la lumière revint soudain : des coucalme, « simple, sans émotion ni rants avaient été branchés par d'autres usiNOUVELLES JUDICIAIRES frayeur», elle lui dit : « Léon s'est tué ! » nes sur l'usine d'Issy, mais comme cette La 9° Chambre correctionnelle a hier dernière M. Viart l'embrasse : « Oh ! ma paualimente la rive gauche et toute la l'affaire dans arrivé? de rendu jugement banlieue ouest, les habitants de Boulogne, son vre Suzanne ! Gomment est-ce » l'agent de police Barthaud, accusé d'a- Sèvres, Saint-Cloud et Courbevoie durent J'étais couchée, me dit Mme Poeckès. Je voir volé des dentelles dans le magasin s'éclairer pendant toute la soirée au gaz ou à me suis réveillée : j'ai sauté sur ses mains, de M. Liévens, Faubourg-Saint-Honoré, la chandelle. mais c'était un revolver à répétition, et les Les machinesseront réparées, afflrme-t-on, Le sergent de ville a été condamné à partaient.., partaient... coups » 60us peu, et la lumière sera rendue à la banquatre mois de prison. lieue.

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Les experts nous diront si un revolver d'ordonnance part avec cette facilité.

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Mais, qu'ost-ce 'qui a bien pu pousser Léon à une chose pareille? demanda M.Viart.

Ses préoccupations, ses affaires.

Ah !

-non,Suzanne, ai-je répondu.-La venued'un enfant, qui compliquerait budget. il était heureux. non, hier à dîner algarade qu'il a c'est ai-je dit, gardons-le père. -r faut beau-père pas que pour nous ait chagrin. - Hier soir aussi, a bu observations. l'eau-de-vie, malgré Suzanne,

le

en eue cela,

Ah !

Une avec son

LES COLONIES Les marins anglais à Alger Alger, 25 novembre.

Aujourd'hui, au palais du gouverneur Si général, déjeuner offert en l'honneur de il mon ; ne l'amiral anglais Briggs et de son étatil de ço major et auquel assistaient le consul mes d'Angleterre, les hautes autorités et le Puis, avec le médecin, M. Viart fait la commandant du croiseur hollandais toilette du mort, coupe ses linges san- Reine-Régente.

A l'issue du déjeuner, des toasts emglants, lui passe une chemise de Mme Poeckès. Devant le cadavre, il a des soup- prunts de la plus grande cordialité ont çons : un doigt de la main gauche est été prononcés par M. Lutaud, l'amiral coupé par une balle. « C'est bizarre, anglais et le commandant hollandais.

Au cours de leurs conversations, les cela, docteur!» «Ce n'est pas mon affaire, répond le praticien ; cela regarde officiers anglais se sont déclarés enle médecin légiste ». Les deux oreillers chantés de leur séjour en Algérie et des sont restés côte à côte celui sur lequel attentions dont ils ont été l'objet.

Les officiers du croiseur anglais CumMme Poeckès aurait dû reposer est encore bombé comme si aucun poids n'a- berland, venant d'Oran, ont déclaré vait pesé sur lui. Les mains du mort qu'ils avaient assisté, à Saïda, à une sont sanglantes, et le revolver ne porte fantasia merveilleuse, puis à un concert pas de trace de sang, pas plus que Mme donné par la musique de la légion étranPoeckès qui aurait lutté avec son mari. gère, et qu'ils en avaient emporté une excellente impression. ! Et avant que M. Viart ait vu les bles-

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dant Mazot, de l'école de Joinville-le-Pont., avait chargé le brigadier Ledoux de nettoyer

son revolver. Croyant l'arme vide, le brigadier la maniait sans précaution. Tout à coup une balle partit, arrachant un doigt à Ledoux et allant frapper à trois pas de là, un soldat du 46e d'artillerie, Henri Hoste, âgé de vingtdeux ans, qui expira au bout de quelques mi-

nutes.

DEPARTEMENTS Un cadavre sur la voie

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Versailles.

Des terrassiers ont découla voie du chemin de fer, près du vert sur pont de Francis, le corps d'un vovageur, M. Softherus, les deux jambes et la tète sectionnées.

On pense que le malheureux homme se

sera penché hors du wagon et aura roulé sous le convoi.

Une enquête est ouverte.

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Dans les mines La reprise du travail est presque

Lens. complète dans le bassin. On compte encore, cependant, 5,000 ouvriers en grève, dont 2,300 à Dourges.

Un naufrage Lorient. La nuit dernière le bateau de pêche Les-Trois-Frères, de Groix, monté par cinq hommes qui péchaient au chalut, a chaviré au large de Groix.

Les matelots Thomas, Leguen et Narvor se sont noyés ; les deux autres ont réussi à gagner Port-Louis, où des soins leur ont été prodigués.

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Un prêtre attaqué Yssingeaux.

Deux individus ont attaqué hier soir, sur la grande route, l'abbé Ravel, curé de Versilhac. Les malfaiteurs, après avoir Sommé le prêtre de remettre son porte-monnaie, le saisirent par le cou et allaient le terrasser, quand un cultivateur, attiré par les cris, accourut. Les agresseurs prirent alors la fuite. Leur arrestation est imminente.

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La fuite de l'agent de change Girinon

dossier du juge d'instruction de Lyon, chargé de l'affaire Girinon, est Lyon.

Le

arrivé hier matin à Malte, où fut arrêté, comme on le sait, l'agent de change.

Le magistrat instructeur a aussitôt fait comparaître l'inculpé pour lui en donner connaissance.

Girinon a obtenu toute la journée de dem main pour étudier ce dossier son avoL? Sainte-Catherine cat ; après quoi, .il comparaîtra^vec de nouveau Comme tous les ans, dans les ateliers dei jeudi devant le magistrat instructeur, pour Paris, on a joyeusement fêté la Sainte-Cathe- la continuation des formalités à remplir en rine. Sur la place Vendôme, dans la rue de la vue de son extradition.

Paix, place de l'Opéra, on ne rencontrait que de gais essaims de jeunes filles, coiffées du Typographes en grève traditionnel bonnet et portant dans leurs bras des gerbes de fleurs, violettes et fleurs d'oLille.

Les ouvriers imprimeurs et typographes de Lille, Roubaix et Tourcoing ont ranger.

Des fêtes ont eu lieu dans les ateliers, des décidé, ce soir, la grève générale. goûterset des matinées dansantes. Les jeunes Ils réclament la journée de huit heures, ont cordialementembrassé celles qui avaient avec un salaire de six francs. atteint la limite fatale et qui ne s'en désolent pas. A vingt-quatre ans on a encore tout un Parricide involontaire avenir devant soi. Le soir, les unes sont rentrées en famille, d'autres ont assisté à des Limoges.

Un enfant de six ans. Jean soirées, beaucoup enfin ont'profité des places Graffeull, demeurant à Saint-Germain-lesque, généreusement, plusieurs directeurs de Belles, près de Limoges, jouait avec un fusil théâtre ont mis à la disposition des gentilles chargé.

Soudain le coup partit. La mère de l'enfant « Catherinettes ». reçut la charge en plein visage et fut tuée

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-

sur le coup.

L'affaire des faux titres Sur mandat de M. Bourgueil, juge d'ins-

Argus.

» ? «. .ni. truction, M. Niclausse, commissaire attaché au service de la police judiciaire, a arrêté, hier, MM. Henriot et Constanz, dit Constant, imprimeurs, 16, rue Albouy.

Ces deux commerçants sont inculpés d'a- RANIMEZVOS yeux éteints, en les ombrageant de cils et de sourcils rendus touffus et voir imprimé les faux titres.

Les perquisitions opérées à leurs domiciles, brunis à l'aide de la Sève sourcilière de la rue du Nord et rue du Chemin-de-Fer, au Parfumerie Ninon, 31, rue du 4-Septembre. ?

ii.

11

?

AVIS DIVERS i

i

Maintenant, Mai chante, un peu plus les deux, et saluent la grande ouverture mûres, la fumée de bois, maison l'unique sortie sur le vaste la famille, en revenant du service miliFeuilleton du FIGARO du 26 NOVEMbr°1913 les pommes les premières feuilles mortes, autour monde, offre un perpétuel et captivant taire, a voulu partir « aux Amériques », haut, comme si un secret espoir donnait noire de l'étable par le refrain que leur (i)

Mai la Basquaise PREMIÈRE PARTIE I ,

Une voix de jeune fille chante, avec

la langue harmonieuse des Pays Basiques : Avez-vous, dans la fraîcheur de l'aube, Aperçu, au penchant d'un mont, Une maison blanche Que des chênes ombragent...

Mais, auprès de la vieille maison blanche, bâtie à l'écart sur la pente de la

montagne, parmi quelques arbres échappés aux siècles, ce n'est pas dans la fraîcheur matinale que s'élève cette voix.

Le soir va bientôt venir.

Dans l'air calme se rapprochent les sonneries diverses des clochettes des troupeaux qui paissent çà et là. Avec les effluves tièdes du jour alternentdéjà des bouffées plus fraîches. Le soleil s'éloigne derrière les montagnes de l'ouest, traînant à sa suite comme un triomphe doré. Des ombres encore lumineuses remplissent leurs silhouettes pas très

hautes,'qui ne connaîtront jamais les neiges de l'hiver. A l'orient, un azur atténué s'étend peu à peu dans l'espace et recouvre de sa douceur toute l'heureuse vallée.

Sur l'antique petite ville, là-bas, traînent lentement les brumes des cheminées. Des hirondelles tourbillonnent au long des routes poussiéreuses. Mille parfums s'avivent de l'approche du crépuscule. Partout l'odeur do la terre chaude. Mais cela sent aussi le dahlia, Tous droits de traduction, do reproduction et «l'adaptation réservés pour tous pays.

Copyright by André Geiger, 1913.

dans la République Argentine, pour y faire fortune, de son côté. La mère seule pense à lui, en cueillant les épis jaunes, dont ses mains maigres froissent l'enveloppe, avec un bruit de papier, en les jetant dans les profondes corbeillesAndrech et Manech, qui ont quinze et seize ans, les portent, sitôt pleines, jusqu'à la dernière charrette, et dès qu'ils s'éloignent du père, silencieux et acharné dans sa besogne, avec la vigueur herculéenne de ses cinquante ans, ils se signalent au loin les passants sur la route, et, au hasard, font des plaisanteries.

Mais dès qu'ils reviennent, ils se taisent, commandés par la haute silhouette du vieux, qui dépasse de toute une tête leur soeur Mai. Et pourtant Mai, d'une taille élancée, avec de belles épaules, des hanches assouplies, un grand front, le visage très allongé, possède cette harmonie de formes gracieuses et sveltes qui grandit les jeunes filles.

Elle, en proie à l'on ne sait quelles pensées, qui emportent son âme, où pataches jaunes remplies de femmes donc ? et vers qui ?... chantonne à voix vêtues en noir, petits ânes écrasés sous basse : des charges pesantes, couples de boeufs et troupeaux de brebis que mènent les Avez-vous, dans la fraîcheur de l'aube, Aperçu au penchant d'un mont, garçons eii courtes blouses de drap Une maison blanche plissé s'arrêtant à la ceinture, charrettes Que des chênes ombragent?... où piaillent des entassements de porcs Un chien blanc veille à la porte, Et une mignonne fontaine lui verse aux chairs roses, calèches de riches bourL'éternelle joie de sa chansongeois attelées de trois chevaux, muletiers aux bêtes fringantes sous le harnais Mais, à la vieille maison, dont le dériche, belles filles portant leur fardeau labrement, chaque année, se masque mine et de tout d'une couche de chaux nouvelle, à la sur la tête, gens de toute sandales, âge, en bérets et en en cos- vieille maison dont le grand balcon de tumes très sombres sur lesquels éclate bois décrépit étale une double ligne de un foulard rouge, une chemise blanche, citrouilles d or à la chaleur de l'air sec, un bijou doré. à la vieille maison dont elle est depuis Voici l'heure où cette foule com- vingt-trois ans l'héritière, par droit mence à s'en revenir dans la belle d'aînesse et de préférence aux mâles de clarté du soir d'automne tiède comme la famille, Maï tourne le dos et ne songe celui d'un été. pas...

Le soir vient vite, annoncé par l'ombre Par exception, les Mendiboure sont tous restés chez eux, occupant l'après- de la montagne qui gagne peu à peu midi à finir la récolte du maïs. Ils tra- vers le champ, par les abois du chien vaillent ensemble, le père, la mère, les qui s'éveille à la fraîcheur et répond aux appels des frères lointains. A travers les deux jeunes fi,s et la fille.

Il v a juste deux ans, jour pour jour, fougères rousses, déjà les dos des brebis, que le plus âgé des fils, le second né de en filé, s'en reviennent vers l'étable.

des villages et des maisons disséminées. spectacle.

Ce qu'on y voit passer, c'est à peu Et nulle part, plus qu'ici, auprès de la vieille demeure que la jeune chanteuse près tout ce que les Mendiboure aperçoivent d'humain pendant six jours de célèbre.

Chanteuse de vingt ans! Et maison la semaine. Et le septième, quand vient le repos, ils y descendent pour s'en aller plusieurs fois centenaire...

Depuis trois cents ans, isolée comme « à la place », c'est-à-dire à l'église d'Istant d'autres, à la mode du Pays Bas- poure, leur paroisse, qui groupe autour le jeu que, mais la plus abandonnée de toute d'elle une trentaine de maisons, la commune, elle domine fièrement un de paume, les auberges, les épiceries, contrefort de la montagne, au milieu de les écoles et le cimetière aux croix ses champs et de ses landes qui s'étalent blanches et aux cyprès noirs. plus haut et plus bas.

Aujourd'hui lundi, comme chaque Au-dessous d'elle, les maigres petits semaine, le marché de Saint-Jean bois de châtaigniers, de chênes, qui des- Pied-de-Port anime la route de façoncendentjusqu'aux terrasses des vignes, exceptionnelle. Dès le matin, de tout le puis jusqu'aux prairies verdoyantes que haut pays, de toutes les petites vallées le torrent, bordé de grands peupliers, de Basse-Navarre, de tous les villages arrose. Au-dessus d'elle, les pâturages, de la plaine, de toutes les antiques et soà présent teintés de pourpre, d'orange litaires maisons, les gens s'en viennent et de cuivre, l'immense tapis des fou- pour trafiquer des choses agricoles, pour gères tendu jusqu'aux rocs des cimes. acheter, vendre tout ce qui s'achète et se Et ensuite, plus rien que l'azur du vend, pour bavarder, se voir et se disciel. traireDepuis trois cents ans, de père en fils, Et c'est un immense défilé : antiques les Mendiboure l'ont habitée, la vieille

maison blanche, large et hospitalière, au toit de tuiles sombres et aux volets rouges. Et leurs ancêtres, sans aucun doute, en habitaient une autre, toute pareille, bâtie bien des siècles avant, à la même place.

Un chemin étroit et raide, où ne peuvent passer que les cavaliers et les chariots à roues pleines comme des disques, traînés par les boeufs,, descend, tel un lit de torrent desséché jusqu'à la plus prochaine route, où leur « premier voisin » habite presque à un quart de lieue.

Mais nulle tristesse en cette solitude.

Autour de la maison, les choses inanimées sont vivantes pour ceux qui travaillent la terre, et elles offrent des visages tous les jours familiers et nouveaux selon les saisons et les récoltes.

Et là-bas, dans la vallée, la route qui traverse toute droite une vaste largeur de pays et qui franchit la rivière, visible de loin en loin, pour se terminer dans l'amas rougeâtredes anciennes demeures et des petits remparts de Saint-Jean| Pied-de-Port, cette route qui est pour la

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soudain plus de force à son coeur et à sa soeur commençait. C'est là... voix :

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...Où je demande à Dieu De me laisser mourir...

C'est là où j'ai vécu heureuse ... Depuis ma naissance Et où je demande à Dieu...

Taisez-vous donc (1)! interrompt la rude voix paternelle.

Et comme pour justifier cette impatience aux regards .étonnés de sa fille, aux regards inquiets de sa femme, Mendiboure commande à Maï : Allez-vous-en jusqu'à la route et attendez le retour du vieux Béhéretche, à qui j'ai demandé de me rapporter du marché un soc.

La mère quitte le champ d'un air furtif et troublé, Manech bouscule Andrech pour renverser plus vite dans le chariot ie dernier panier que son jeune frère apporte sur son épaule, et piquant aussitôt de son aiguillon les boeufs au pelage d'un roux très clair, il les précède, frôlé aux épaules par leurs immenses cornes tendues comme le croissant de la lune qui monte dans le ciel encore plein de jour.

De quoi donc le père n'est-il pas content? demande Andrech, qui, moins robuste et l'esprit plus fin que son frère, eût préféré les études aux travaux des champs, suivant les, conseils de M. l'abbé qui en voudrait faire un prêtre. Ça ne nous regarde pas, je pense, riposte Manech, d'un air dédaigneux, en se retournant vers son attelage.

Moi, je crois que je devine... Le père a peur que la rosée du soir abîme son soc, si Béhéretche le cache, sans attendre, dans la haie, comme la dernière fois.

Si tu le sais, alors, pourquoi me le demandes-tu? observe Manech, vexé par tant de divination et sans supposer une minute que son frère se trompe, très probablement.

Ils marchent côte à côte, dressés sur leurs jambes comme de jeunes coqs, la tète arrondie par le béret, blonds tous

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est très rare, au pays basque, qu'un homme et une femme, mémo parents, se tutoient.

Cela, pourtant, arrive.

(1) 11

le

donc -père,Taisez-vous cette

crie de nouveau fois avec une véritable I

fureur.

Ils obéissent. Manech songe. Pourquoi se taire ? Cette défense de chanter, pour la première fois il l'entend. Elle le bouleverse de surprise. Mais sans en laisser rien voir. Il est déjà bien trop orgueilleux pour cela.

Le père est en colère, chose certaine.

Du fond de l'étable où ils retirent le joug et la peau de mouton qui grossit démesurément la tête osseuse des boeufs, ils songent que sa colère est ia seule chose à craindre dans la monotone activité des travaux et des jours, où grandit leur jeunesse heureuse, et ils le regardent sans être vus. Qu'est-ce qu'il a?

Le père est resté au milieu du champ, tenant une pioche sur l'épaule, l'autre main tombant vers la terre. Son visage entièrement rasé, au nez et au menton aigus, a repris son impassibilité coutumière.

De la route monte le bruit lointain des gens et des bêtes, tous les échos du bas pays, et le sifflet du chemin de fer qui s'arrête là-bas, à Saint-Jean.

Qui ne se croirait, qui ne croirait les Mendiboure à l'abri des dangers et des changements du monde, dans ce coin

perdu ?

Et pourtant le père songe que la vieille maison, restée pendant trois cents années inaccessible, la maison des ancêtres, celle où tous les Mendiboure sont nés, va bientôt subir les atteint -s d'un ennemi cache -* qui s'appelle la Loi. Et peut-être, hélas ! n'est-il pas sûr que les Mendiboure y continueront à vivre et que Dieu leur permettra de pouvoir y mourir...

André Geiger.

(A suivre./

Figa ro - Th éâtre

L'Azote revient à 297. On a beaucoup parlé de :a valeur aujourd'hui.

La Carpet se tient à 337.

INFORMATIONS FINANCIÈRES

-

CREDIT FONCIER DE FRANCE. La situation 30 octobro 1913 fait ressortir sur celle du au mois précédent les variations suivantes : Actif : Espèces, effets, valeurs diverses, avan-

La

^ie

3e Tftéâfre

respondants Fr. 265.482.754 + 9.859 Prêts hypothécaires La brillante reprise de la Marche nupet communaux 5.128.583.839 -+- 32.401.266 tiale à la Comédie-Française consacre la Sem. d'annuit. échus.

37.395.921 + 11.195.804 Oblig. retir. de la circ. 118.280.768 jeune renommée de Mme Piérat et nous » » Imm.acquis par la Soassure de beaux lendemains. La carrière ciété à la suited'exp.

8.393.795

--

35.808

Divers 76.937.483 7.940.355 Dépenses d'administ.

4.835.750 + 483.575 Passif : Résorv. et provisions. 316.782.403 -f 827.595 Dépôtsen compt.cour, 92.812.675 + 5.560.874 Correspondants 100.661.285 + 27.653.572 Obligat. fonc. et communales en circulât. 4.379.144.319 1.351.953 Divers 154.585.450 + 55.253 Profits et pertes 17.994.122 + 1.949.100

-

Le Conseil d'administration de la Compagio

des Wagons-Lits vient, dans sa séance du 21 novembre, de désigner comme administrateur M. Jean Jadot, gouverneur de la Société générale do Belgique, en remplacement du baron \V. del Marmol, décédé.

thier, Henri Beaulieu, Ch. Dechamps et Mlle Catherine Fonteney).

(tél. Gutenberg à - l'Ingénu, comédie heures, trois actes, en Au

ces sur titres et cor-

de cette charmante artiste a ceci d'heureux qu'elle ne s'est pas décidée en une seule soirée dans les acclamations ha-

sardeuses d'une répétition générale.

Nous avons trop vu, en ces dernières

années, de gloires improvisées dans le brouhaha : c'est une joie d'applaudir enfin une comédienne qui n'a cessé de cultiver son talent, d'élargir sa manière, qui s'est formée devant le public comme les conscrits au feu.

Il faut noter qu'aujourd'hui, au théâtre, ainsi d'ailleurs que dans la plupart des professions, on a horreur du stage et de l'effort continu. On veut bien donner l'effort brusque, violent, quitte à se surmener et à se claquer d'un coup, mais on se refuse au travail et à la discipline. Dès leurs débuts, les jeunes artistes cherchent les grands rôles qu'ils se croient capables de jouer; et ils le sont, en effet, un soir, par aventure devant une salle .bien disposée ou surprise. On ne tarde pas à s'apercevoir qu'ils sont partis trop vile et trop tôt, que leur talent manque de maturité et de profondeur,qu'il s'effrite de jour en

LA DIRECTION DE L'OPÉRA

9

théâtre Michel

63-30),

d'après le conte de Voltaire, par MM. Charles Méré et Régis Gignoux (MM. Guyon lils, Harry-Baur, Rouyer, Lebrey Mlles Juliette Darcourt, Germaine Reuver et Clémence Fsane, et M, Marcel Lévesque); En musique (Mlle Maud Gauthier et M. Mardor); Coeur tendre.

Aux Capucines, à 9 heures, Pan! dans l'oeil ! revue de MM. Rip et Bousquet (miss Campton, Mlles Pépa Bonafé. Monthii, Rysor, Sandy, de La.idry, Marnet, Darnys, Haye, MM. A. Berthez, Arnaudv, Tramont, A. Simon, Piérade, Frank-Mauris, Lusshien); L'Habit d'un laquais (Mlles Monthii, Deberry, MM. Arnaudy, A. Simon et Tramont) ; le Roman sous la portière.

A l'Apo/lo, à 8 h. 3/4,' la Mascotte (Mmes Lucy Vauthrin, Marcelle Devriès, MM. Henri Defreyn, F. Frey, R. Pasquier).

Au Théâtre-Impérial (5, rue du Colisée, tél. 594-97), à 9 heures (pour les représentations de MM. Jules Moy, Moriss Jean Bastia, du professeur Duque, du célèbre imitateur Louis Baldy et de Mlle Albany); Rupture, de M. P;iul Franck ; Express-Aqency, (le dessinateur Moriss, Hardoux, Pogg'i, Mlle Alice Weill) ; le Partenaire silencieux (Yves Mirande, Henri Géroule, Etchepare, Mlles Albany et Germaine de Presles) ; Un virtuose (M. Wilned, Mlle Andrée Magda) ; le Tango académ que. le Maxixe brésilien (M. le professeur Duque et Mlle Gaby) ; A la bonne franclcette ! revue (MM. Jules Moy, Jean Bastia, Moriss, Louis Baldy, Mlies Albany, Monssy, Ida Frany et le compositeurEdouard Mathé).

A la Comédie-Royale (25, rue Caumartin), (tél. Louvre : 07-36), à 10 heures, le Petit Sac, comédie en trois actes, de MM. Henry Darcourt et Maurice Lupin (Mlles Marguerite Deval, MM. André Âlerme, Henry-Houry, Andréyor, Mile Lola-Noyr, etc.); à 9 h. 30 : Leur Jour, un acte de L. Urgel (Mlle Myosa).

Au Grani-Guignol, à 9. heures, l'A/faire Zézette, la Buvette, Terres chaudes, la Petite Dame en blanc. Dans la Pouchkinskaïa.

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M. Léon Bérard, sous-secrétaire

d'Etat aux beaux-arts, et M. Jacques Rouché ont

signé hier le cahier des charges de l'Opéra.

Mlle Zambelli, M. Aveline, Mlles G. Couat,

Pouchkinskaïa et -des joyeuses comédies la Petite Dame en blanc, l'Affaire Zézette, la Buvette, etc... confirme de plus en plus les A la Comédie-Française. éloges que la critique décerna à cet excellent Mlle Cécile Sorel jouera ce soir le 'Demi- spectacle.

Monde, avec M. Raphaël Duflos, si remarquaAu Théâtre-Impérial. ble Olivier de Jalin.

C'est devant une salle bondée Le public sera heureux de fêter une fois et d'une 4 la Société des Gens de lettres de plus la belle artiste qui interprète en per- rare élégance que fut fêtée, hier, la SainteCatherine : les plus jolis mannequins de fection l'héroïne d'Alexandre Dumas.

Certains journaux ayant annoncé que Paris ont applaudi à tout rompre le profesle comité de la Société des Gens de *** seur Duque et sa gracieuse partenaire Gaby, lettres aurait, dans sa séance d'hier, réqui exécutèrent le Tango des Midinettes et le La santé de Mme Bartet. solu de se rallier à l'amendement de Maxixe A la dernière représentation de Ruy Blas, licieux; des petites mains avec un entrain déM. Decourcelle, qu'il avait énergiqueJules Moy, Jean Bastia, Moriss, Mme Julia Bartet, qui souffrait d'un enroue- Louis Baldy, Wilned, Hardoux, Etchepare, ment combattu à l'assemblée générale ment, ne voulut pas écouter les conseils de Maurice Dormel, jour lieu fortifier. de Poggi, Edouard Mathé ; au se de dimanche, le président de la Société la prudence tint à jouer rôle et le et son Albany, Mme Andrée Piérat a su rassembler le sien des Gens de lettres nous prie d'annoncer joua avec toute l'ardeur lyrique et pathéti- Volanges, Alice Magda, Moussy, Ida Frany, Weil, Germaine de Presles,. une sûre méthode. Depuis le Conque qui font d'elle l'artiste la plus sincère Youyou et Andrée que, tout au contraire, le comité a, dans avec Roy remportèrent un sucautant que la plus éloquente. cette séance, décidé unanimement de servatoire, elle est restée dans son cadre cès dans fou l'exhilarante revue : A la bonne Cet effort considérable lui imposa une fati- Franckette continuer à repousser l'amendement et dans sa filière. On ne signale pas ! dans Rupture ; dans le Parted'elle une fugue, une de ces-brouilles gue dont elle ne s'aperçut qu'a la chute du naire silencieux et: dans Express-Agency.

Decourcelle. rideau. Mais le lendemain, Mme Julia Bartet M. Claretie sur lesquelles tant d'aravec était privée entièrement de sa voix.

Le comité France-Italie L'effondrement d'un hangar tistes de la Comédie-Françaiseont compté Théâtre des Arts.

La grande artiste a quitté Paris hier : elle asseoir réputation. leur Elle atLe comité C'est Mlle Yvonne Garrick qui jouera venFrance-Italie qui s'est formé pour a Hier, ont été célébrées, à Longwy, les allée retrouver, dans quelques jours de est heure qui est venue et qu'elle en décembre 1912 sous la présidence de tendu son santé qui nous est infiniment dredi, à 2 heures, le rôle d'Henriette, des obsèques du chasseur Duvivier. repos, une Femmes savantes. Elle sera brillamment encueille en souriant. précieuse.

Le deuil était conduit par la famille et M. Stéphen Pichon, et les vice-présitourée par Mlles de Pouzols, Véniat, BouClavaroche. le capitaine Libau, commandant la com- dences de MM. Louis Barthou, Lavisse, chetal, Yïma Perrot, MM. Pierre Stephen, La matinée des Trente Ans de théâtre, Dervillé et Luchaire, a décidé de comHier pagnie de l'infortuné soldat. Le ministre pléter Rocher, René Armand Bernard, Cintract. demain jeudi, au Trocadéro, commencera à bureau adjoignant lui son en la s'était de fait représenter. 11 La mise en scène sera celle que M. Beauguerre Choristes et machinistes.

1 h. 1/2 précise. L'ordre sera le suivant : vice-président M. Lairolle, déTiBre comme lieu fit au théâtre Léon-Poirier. envoyé avait On a quelque peu exagéré les incidents 1° l'Homme n'est pas parfait, avec orchestre, une couronne. puté des Alpes-Maritimes, le de charet Une conférence de M. Ernest La Jeunesse Au cimetière, des discours ont été proqui ont mis une fois de plus les choristes et par Mlle Allems et l'Odéon ; 2° Danses et Duos, de faire fonctions président. précé<fera de le spectacle, et une conférence de les machinistes de l'Opéra en ébuliition. On par M. Max Dearly et Mlle Saint-Bonnet ; noncés par M. Bellanger, conseiller de ger Il a approuvé le rapport de M. Lemoparlait d'une grève du personnel. Il n'y eut 3° Bérodiade, de Massenet (fragments), chant M. Ernest La Jeunesse vaut à elle eeule tout préfecture, le capitaine Libau et le colopoint de déclaration de grève, hier, fort heu- par Mlle Aurore Marcia et M. Boulogne, de un spectacle.

L'HONNEUR ET L'ARGENT (1) nel Darches, commandant la place de non, secrétaire'général et arrêté le prol'Opéra-Comique, et danses ; 4° Poil de CaLongwy. gramme du Comité pour 1914, pro- Au mois do janvier prochain, un buste de M. reusement. « Mimi Pinson » va offrir à M. Gustav.

Les choristes la Comédie-Française n'étaient rotte, (Mlle Leobjet répéter qui exclusif l'étude par pas venus gramme a Charpentier pour placé été André foyer Le corps a Antoine sera du théâtre dimanche Parsi/'al, dirigé ensuite sur Ai^ au son épée d'académicien. jouera le rôle de Poil de Carotte) ; 5° parce qu'ils et elles n'a- conte Antoine et ces mots seront gravés : « André vaient Les ouvrières dres (Pas-de-Calais),où s'est faite l'inhu- des intérêts économiques communs aux Antoine, amies et adhéété prévenus huit jours à l'a- « Vieilles Chansons de France », par Mlle rentes de Mimi parisiennes, pas Théâtre fondateur du Libre du et deux Pinson pays. qui avaient ouvert mation. « » théâtre Antoine ». A cette occasion, M. Gémier vance le règlement de l'Opéra n'a jamais Féart ; 6° Histoires du jour, par Mlle Mar- une souscription pour offrir â M. Gustave conviait tous les auteurs et artistes dramatiques compris une telle obligation de la part des guerite Deval et M. Paul Franck ; 7° Lucie Charpentier *** Français à l'étranger epée d'académicien, vien' son à se réunir à lui pour exprimer à M. Antoine, directeurs Ils avaient adressé une protes- de Lammerrnoor de Donizetti (Scène de la nent d'informer le glorieux auteur de Louise Le conseil d'administration de l'Asso- directeur de l'Odéon, leur reconnaissance et leur tation à MM. Messager et Broussan ; mais Folie), par Mme Nicot-Vauchelet ; 8° Un Soir cette souscription que est close. admiration.

L'état du chasseur Lecoeuve s'est ag- dation nationale pour favoriser ceux-ci n'avaient pas contremandé la répéti- de bataille, par M. Paul Mounet ; 9° les Prél'étude Elles lui ont demandé de bien vouloir fixer adhésions qui nous sont tion. gravé. Une opération chirurgicale a été des langues étrangères et l'établisse- Voici les lapremières Faute de cieuses ridicules, MM. Dehelly, personnel, Brunot la répétition fut par parvenues, première est d'un poète qui fut un impossible. En sanction de quoi, les direc- et la Comédie-Française. L'orchestre dirigé lui-même le jour où la remise de l'épée lui jugée nécessaire. ment des jeunes Français à l'étranger, des combattants, auteur, et à l'occasion, acteur, teurs sera faite. de l'Opéra Paul Vidal.

M. frappèrent les protestataires Théâtre Libre du la d'un seconde est poète par ; présidé par M. Géo Gérald, député, a M. Antoine a joué à l'Odéon, avec la même d'une amende équivalant à trois jours d'apque Bienfaisance. décidé dans sa dernière séance l'alloca- hardiesse et la même générosité qu'il eut mon- pointements, et parant à toute éventualité A l'Odéon.

La matinée de samedi 29 novemCOURRIERDELÀ BOURSE tion de cinq nouvelles bourses de séjour trées au théâtre Antoino. de grève, ils adressèrent à la presse le comDemain jeudi, et samedi prochain, en ma- bre â la Gaîté-Lyriqueauprochain bénéfice de la Maià l'étranger (Angleterre, Allemagne et muniqué suivant : « On demande à l'Opéra tinée, le troisième spectacle des jeudis mo- son de retraite des artistes lyriques Mon cher (fondaami, des choristes sopranos, altos et ténors pour dernes sera consacré à Wafllard et Fulgence, tion Dranem) s'annonce superbe Espagne) et procédé au choix des titu; toutes les me compter parmi les vôtres pour les choeurs de Parsifal. Prière de se faire avec leur célèbre Voyage à Dieppe pour lequel vedettes du théâtre et du laires de ce? bourses. Des situations en la Veuillez music-hall ont réen l'honneur de notre grand inscrire tout de suite. » M. Antoine a spécialement prié M. Girier de pondu à l'appel de Dranem, Russie sont offertes aux jeunes gens et manifestation qui explique ce cher Antoine, que j'aime de tout mon coeur Mais, hier, les choristes se rendirent à la venir à l'Odéon interpréter le rôle d'Herbelin. bien l'engouement du public Paris, .25 novembre. réunissant les conditions voulues et dé- et admire -j:, secourse w repréde forcéestoutes-mes ' répétition.

Sans doute, il n'y avait point enLa représentationsera terminée par Indiana sentation. La location est pour cetteouverte -cLe sentiment est un peu meilleur et l'en- sireux de se consacrer.au commerce et Bien cordiales poignées de mains. encore tre les dames des chceurs 1 entente Cordiale et ÇJiarlemagiie, dé Bayard et Dumanoir. pour quelques jours au théâtre semble delà cote se raffermit. Nous touchons à l'indùstrie. de la Gaîté. " $Jt Hugues DELORME. qui ? nécessaire Mlle Régine abordant est Flory, la succès d'une comédie, grève, au de effet à fin la ou cette énervante période en . tout au moins â une déclaration de grève. jouëra lè rôle d'indiana, et M. Pougaud, Jardin d'Acclimatation. d'inaction que nous traversons depuis trois Banquet On Mon cher confrère, le Charlemàgne. à celui de constata, regret, deux voyant Le théâtre du Jardin d'acclimatation donen semaines, La discussion de la loi sur l'emM. Hennion, préfet de police, a préchoristes échanger La préliminaire des conférence frappants, faite arguments Gémier a raison. Antoine est une grande sera par nera demain jeudi la première représentaprunt va commencer immédiatement et la sidé hier soir le banquet offert à M. fort préjudiciables M. à l'éclat Nozière. de leur teint à et l'art iton (à ce théâtre) de Charles VII chez ses figure dans de l'époque, spéculation ne tardera pas à prendre position. nous avons l'ordre de leur chevelure. Puis la Fédération président Beaucoup Keller, la de de curieux présentent musique dans grands vassaux, drame en cinq actes, en mu- chacun une dette, petite ou grosse, à lui se On a déjà fait quelques opérations sur la s'imposa, dans la la plaindrais répétition, journée la visiter le Alsacien musique musée Rachel tualiste Seine, d'origine, la qui de l'Etat pour s'il ne sentait or- vers d'Alexandre Dumas. nouvelle émission avec 1 fr. 20 de prime, et payer et je adoucit les les ganisé, l'on sait, à et des reprémoeurs comme nurses... propos Grillet, Avant le spectacle,conférence par M. Porel, on vend aussi des « résultats » avec une prime à l'occasion de sa promotion au grade pas que vis-à-vis de cet homme admirable de De leur côté, les de la machinistes sentations pièce de M, Gustave directeur ne mandu théâtre du Vaudeville. de 50 centimes. d'officier do la Légion d'honneur. Au désintéressement, de passion artistique et On commencera â 2 heures précises.

On fera certainementmieux que cela pro- dessert, des discours ont été prononcés d'invention en tout sens, de génie en un mot, quaient pas de réclamer aux directeurs de dont le succès est considérable. Mais il est l'Opéra une nouvelle augmentation de cin- impossible d'ouvrir l'Odéon â un autre puchainement, si le gouvernement se résout par M. Hennion et par MM. Henri Ri- il y a un joli geste à faire. quante centimes par jour. A leur entrée â blic que les spectateursdu théâtre et la visite Bien à vous. enfin à s'engager à lond sur la question de chard, directeur de la Mutualité, et Réunions l'Opéra, MM. Messager et Broussan s'étaient de l'intéressante galerie des souvenirs de la l'immunité du coupon.

SAINT-GEORGES BOUHÉLIER. DE engagés à donner tous les ans une augmen- grande artiste leur est exclusivement réserAu point où nous en sommes, il faut, en Biès, président de la Société des AlsaL'Académie des théâtres, que préside M. tation aux machinistes. Et ils leur donnèrent vée pendant les entr'actes. effet, en finir une fois pour toutes avec l'é- ciens-Lorrains.

Georges Berry, député de Paris, se réunira cette augmentation si généreusement le que quivoque, et il ne peut plus suffire au por- Pour les gourmets aujourd'hui à Comoedia. A l'ordre du jour de COURRIER DES THÉÂTRES maximum prévu des augmentations a été Samson au Gymnase. teur de Rente françaisequ'on inscrivesur son l'assemblée : élection du bureau ; projet do atteint avant que la fin de leur privilège fût Toutes les personnes qui ont l'estomac titre la formule en usage jusqu'ici,lui garanM. Lucien Guitry était complètement re- réforme du droit des pauvres; projet venue. C'est donc une « augmentation sup- mis hier de la fatigue et de l'indisposition tion d'un Conservatoire municipal; de créatissant les « immunités existantes ». S'il est délicat ne devraient avoir sur leur table théâtre plémentaire » que les machinistes réclament qui l'obligèrent à prendre quarante-huitheures populaire. vrai, comme dit le rapport Noulens, que le que le délicieux « Petit Pain RicheCe soir aujourd'hui, afin de pouvoir « traiter » avec de gouvernement ait, à un moment donne, ac- lieu 92 ». Le seul véritable est la créarepos. Le grand artiste jouera ce soir le nouveau directeur de l'Opéra sur le maxi- dans A l'Opéra, à 8 heures, Samson et Dalila cepté ce libellé, la commission du budget lui tion de la boulangerie Zang. (Téléla belle pièce de M. Henry Bernstein ce Les membres de la Société Paul-Mariéton le plus avantageux mum (Mlle pour Lapeyrette, eux.

MM. Granal, Roosen, Gresse, rôle de Jacques Brachard dans lequel sa puis- (groupement a rendu un véritable service en l'amenant, phone : 126-20). des amis du Théâtre Antique Cerdan) ; « Suite de danses « (Mlles Zampar ses exigences, à reprendre sa liberté. sance dramatique est incomparable. d'Orange) se réuniront aujourd'hui mercredi, belli, Couat, Urban, Barbier, M. Aveline).

En effet, si on pouvait se contenter jus- Les Hauts-Pyrénéens A l'Opéra-Comique. â 5 heures, au café de l'Univers, place du qu'à présent de l'ancienne formule, c'est Théâtre Réjane.

Le banquet annuel de la Société AmiEn présence de M. Albert Carré, l'OpéraComédie-Française, Théâtre-Français, A la à 8 h. 1/2, le la présidence de M. parce qu'on l'interprétait comme 'constituant cale des Hauts-Pyrénéensde Paris, suivi Demi-Monde Tous les soirs, un public des plus élégants, Auguste Rondel. sous Comique a fait hier une des dernières répéCécile Sorel, (Mmes Maille, MM. un contrat synallagmatique entre l'Etat et le de concert et d'un bal de nuit avec Raphaël Dullos, Delaunay, Jacques Fenoux, titions d'ensemble de Céleste. L'oeuvre lyri- attiré par le sujet passionnant de l'Irréguporteur, d'après lequel la Rente était exempte orchestre, que de M. Emile Trépard, d'après le roman lière et l'interprétation exceptionnelle, se aura lieu le samedi 29 no- Paul Numa). de toute retenue. M. Caillaux et ses amis se THÉÂTRE PARTOUT LE de M. Gustave Guiches, a paru tout à fait presse dans l'élegante salle de la rue Blanche sont chargés de nous détromper. D'après eux, vembre courant, à sept heures et demie A l'Opéra-Comique, à 8 heures, Aphrodite au point et a donné aux privilégiés qui ont pour applaudir l'oeuvre maîtresse de M. Edl'ancienne formule signifie simplement que du soir, au café du Globe, 8, boulevard (Mlle Chenal (en représentation), M. Léon pu mond See. 1 ' entendre, comme au personnel de le législateur n'a pas le droit de frapper la de Strasbourg.

Beyle, Mlle Sonia Pavloff). meilleure. l'Opéra-Comique, l'impression la Rente d'un impôt spécial, mais le porteur de Les coiffeurs et les Pompes funèbres L'Occident, la belle pièce de M. Henry KisCrainquebille interdit !

Mlle Brunlet, premier prix d'opéra-comique A l'Odéon, à 8 h. 1/2, Rachel (Mlle Séphora Rente n'échapperait pas à l'impôt sur le retemaeckers, poursuit, à la Renaissance, Il sa y a peut-être des juges à Berlin, mais il aux derniers concours du Conservatoire, dé- belle carrière.

L'administration municipale des Pom- Mossé, MM- Desjardins, Grétillat). venu, toutes les catégories de valeurs mon'y butera, Céleste, en a plus à Breslau, avec par la plus délicate et bilières étant égales devant l'impôt.

Tous les soirs public 9 Variétés, à nombreux heures précises, pris Aux l'Instifunèbres à les charge frais et Le un Messin nous annonce que Crainquepuissante création d'un rôle magnifique. a sa enNous sommes assez nombreux en Franco pes de coiffeur du personnel qu'elle emploie, tut de Beauté, comédie en trois actes, de M. Ce spectacle sera l'avant-dernier que mon- thousiaste applaudit Mme Suzanne-Després, bille, que nous ne pouvons oublier tel que à penser que l'interprétation de M. Caillaux voulant et si belle dans le rôle d'Ilas- M. Anatole France nous le présenta et tel qui se présentent dans Alfred Capus (MM. Brasseur, Guy, Jean Dax, tera M. Albert Carré avant son départ pour si curieuse que ceux à l'encontre de qui été dit le talent sobre et émouvant de M. que M. Lucien Guitry.le représenta, été tout ce va a sur les familles, aux heures douloureuses, Silvestre, Mmes Marthe Régnier, Marcelle la Comédie-Française. L'éminent directeur souna ; a la question depuis près de cent vingt-cinq Abel Tarride, M. Lérand, M, Roger Vincent interdit, sous prétexte Lender, Mistiuguett). donnera soins tous spectacle de cette pièce ses que au attitude aient toujours convenable. une A 10 heures : « l'Institut de la rue de la sique étrangère qu'il annoncé et qui mu- et toutes les jeunes et jolies artistes, la déli- titue une offense à la dignité des juges. consans. Mais peu importe. 11 suffit qu'un esprit L'administration a sera cieuse Huguette Dastry en tête, qui compoaussi distingué ait émis un doute à ce sujet, a dans plusieurs quar- Paix ».

Cependant, à Munich, Crainquebille triomcomposé de la Vie brève de et Francesca da sent la belle interprétation .

Aucune ambiguïté ne doit exister à propos tiers de Paris des coiffeurs attitrés où le de l'Occident. phait ces derniers jours,..

Au Vaudeville,à 8 h. 1/2, le Phalène, pièce Rimini. Puis il laissera à ses distingués sucde l'intangibiiité du coupon de la Rente. personnel va se faire raser et coiffer.

Et il triomphera demain dans d'autres quatre actes, de M. Henry Bataille (Mmes cesseurs la bonne fortune de diriger les derQu'on se hâte donc de trouver une formule 450 -fUne délégation de coiffeurs s'est ren- en Triplepatte villes dont les magistrats seront plus sensix.

Yvonne Bray, Aimée Tessandier, Moreno, nières répétitions de la Petite Marchande aussi nette que possible celle de M. Jules due hier à l'Hôtel de Ville et a demandé Dermoz,de A l'Athénée, ce soir, 4506 représentation de bles au charme et à l'enseignement de Elle:i-Aiidrée, Marthe Lenclud, MM. d'allumettes, dont il a, de concert avec eux, ce qu'on l'imprime en Roche est excellente, Triplepatte, chef-d'oeuvre. Crainquebille quitte Breslau l'administration d'avoir cessât Pierre Magnier, J offre, René Rocher, Au- choisi l'interprétation, les costumes et les reque Demain jeudi, matinée â 2 heures. gros caractères à l'avenir sur tous les titres, cours à des coiffeurs désignés à l'avance. rèle Sydney, et M- Paul Capellani). décors. en poussant sa voiture, la charrette de Theset par la même occasion, qu'on vote dès repis, sur les voies ferrées d'Allemagne où, diLes protestataires voudraient qu'on A la Porte-Saint-Martin, à 8 h. 3/4, le Ruismerciements à M. Caillaux. C'est, en effet, à rait-il s'il ne répugnait à employer nos euAvant Cocorico.

Le directeur éventuel de la Gaîté-Lyrique. croque-morts bons des remît et sollicitude comédie trois de Jes de Rente M. Pierre aux actes porteurs seau, en que sa seAu théâtre Apollo, ce soir, relâche pour les phémismes, ses persécuteursregardent passer La deuxième commission municipale, préindirectement, il est vrai qu'on les laissât libres du choix du Woltï (Mmes Jane Pierly, Cécile Caron, Sa- sidée ront redevables par M. Mithouard, avant de prendre dernières répétitions de Cocorico, la nouvelle son train. de cet accroissement de sécurité ! coiffeur qui, par la.suite, apporterait à brier, Carèze, MM. Félix Huguenet, Lucien une décision GENÈVE. Une pièce inédite, tirée par MM, au sujet de la candidature de opérette de M. Louis Ganne, dont la répétiRozeuberg, Armand Bour, Pierre Juvenet, il municipale caisse les bons dont la générale fixée à vendredi, seCharbonnel à tion reste M. la direction du Théâtre La Rente est ferme à Marché officiel. en Halpérine-Kaminsky et Jules Lermina de mu- soirée.

Jean Aymé, et Mlle Jeanne Provost). rait détenteur.

Gaîté, nicipal de la demandé à M. Menant, Résurrection,de Tolstoï, vient d'être repréa hier.

86 85 comme commission pris note des affaires bonne directeur de théâtre municipales, La Au Sarah-Bernhardt, à 8 h. quel 1/4, le était l'e 3 0/0 91 russe recule de 50 centimes sentée avec un vif succès à la Comédie de a Utile dulci. l'administration. l'avis de Bossu (M. Romuald Joubé, réclamation.

Mmes BJ. BouGenève, cette la plus importante scène dramatique à 74 90.

Pour répondre aux nombreuses demandes On d'après sait les langer, Madeleine Thomas). clauses du cahier qui en ont été faites à M. Michel Mortier, le de la Suisse française. Cette adaptation scéque, Jean de Paris.

L'Extérieure revient à 91. des charges, M. Charbonnel présenté est Le Turc gagne 30 centimes à 87 90. par public pourra, à partir de ce soir, se procurer nique tut d'ailleurs la seule qui eut l'honAu Théâtre Lyrique municipal do la Gaîté, à MM. Isola, qui lui cèdent leur droit Les établissements de crédit sont fermes. au bail, au théâtre Michel la brochure contenant neur de l'approbation de Tolstoï, et l'on ne 8 h 1/2, le Barbier de Séville (Mmes Herleconditions. certaines l'Ingénu, le célèbre conte de Voltaire d'après §eut que féliciter la direction de la Comédie Banquede Paris, 1,728; Société générale, 814 ; Maretti, MM. Clément, Marvini, Elain, sous roy, M. Menant annoncé à la commission a 1,682; lyonnais, Parisienne, lequel MM. Charles Meré et Régis Gignoux Créait Union 1,075; e cette initiative de décentralisation théâBourgeois). donnerait à huitaine qu'il l'avis qui lui est ont tiré l'amusante comédie qui est le gros trale en pays de langue française.

Crédit mobilier, 628; Comptoir d'Escompte, théâtre Antoine, h.

Au à 8 1/2, demandé,. le Procureur 1,052. succès du moment.

Régis Gignoux.

Hallers,pièce en 4 actes de MM. H. de Gorsse La Banque de Londres et Mexico recule de *** et Louis Forest (Mlle Jane Marnac, M. GéLa série des cinq représentations des Trois 7 francs à 403.

Malgré le légitime succès du spectacle ac- SPECTACLES mier).

Masques entreprise par Mme Sarah Bernhardt Les valeurs de traction et d'électricité sont CONCERTS fin hier soir. Mais en présence de tuel des matinées de danse au théâtre Mibien tenues. Métropolitain, 615; Omnibus, A la Renaissance, à 8 h. 50, "l'Occident Freliait empressement du public et du grand succès chel, ce spectacle ne sera plus donné que 638 ; Jeumont, 474 ; Distribution, 635.

(Mme Suzanne-Després, MM. Abel Tarride, deux fois. Après-demain vendredi, première Lérand, RogerVincent, Mlle HuguetteDastry). fait a l'oeuvre de MM. Isidore de Lara et représentation d'un programme entièrement Aujourd'hui Charles Méré, l'illustre tragédienne a tenu à Marché en Banque. Les mines regagnent interprété toutes les étoiles A l'Athénée, à 8 h. 3/4, Triplepatte {MM. par donner une représentation supplémentaire nouveau, un peu de terrain. Rand Mines, 140 fr.; Crown, Au Café Américain, 4, boulevard des Cachorégraphiques théâtre le Michel Bullier, que Gallet, Mmes Marg. Peu^et, Marthe vendredi prochain 28 novembre, avec les 152 50. a su pucines, de 4 h. 30 à 6 h. 30 : Five o'clock Alex, Marcelle Praince). mêmes artistes et en conservant au pro- réunir avec tant de goût.

La De Beers est calme à 461. artistique. Entrée par le grand escalier de déli.cieux Idylle, le divertissement La Balia, 515. gramme Comédie-Marigny, 9 A la à heures, les Anges marbre.

Au théâtre Femina. de Mme Çtichel, si joliment Les cuprifères 6ont fermes. Chino, 205 50 ; gardiens (par ordre alphabétique : MM. Ar- chorégraphique On fait salle comble tous les soirs et le Vtah, 256. par le corps de ballet. quillière, Harry-Baur, Mlle Carlier, M. Cou- dansé Ce soir En conséquence, les coupons ou billets dé- public le plus élégant applaudit à tout Les industriellesrusses sont mieux qu'hier.

Mmes Marcelle sin, Frappa, Yv. Garrick, satire si finement aiguisée qu'est rompre la Bakou, 1,922 ; Lianosoff, 718 ; Toula, 1027.

Géniat, Goldstein, M. Janvier, Mlles Alice livrés pour cette date primitivement réservée Paraphe Folies-Bergère (téléph. 102-59), à 8 h. 1/2, l'observation I" où la plus sagace la Aux Le Tobacco se tient à 245. au Bossu seront, ou remboursés, ou rendus Nory, J. Thomsen, etc.). des Folies-Bergère, 2 actes (Mmes Revue valables sur demande pour une autre repré- se traduit par les traits les plus acérés, et la Régina Badet, La Malacca revient à 128 50. Kuala, 106 50.

Nina Myral, Davrigny, Hensi charmante comédie de M. Pierre Veber, Au Palais-Royal,à 9 heures, la Présidente, sentation.

Spies, 30 75; Russian OU, 51 50; North Cauriette Leblond, Hilda May, Reynolds, MonorPetite Madame, spirituelle et parisienne-^ar Terka, pièce en trois aetes de MM. Maurice Hennecasian, 45 25; Mexican Eagle, 52.

Savary, excellence. Ces deux pièces jouées à ravir : Raimu, Brouett, Volgré, etc., MM. Maurel, âuin et Pierre Veber (Mme Cassive, MM. Les chemins sont soutenus. Lyon, 1,285 ; Duval, Carlus Rheims, BosAu jour le jour Paraphe I", par l'admirable comédien Si- sis, ermain, Lamy, Le Gallo, Mmes Delphine Est, 913; Orléans, 1,305.

Robert etc., et Quinault, La Commère, et ses excellents partenaires ; Petite Mlie Marie Reuot.Lavigne,MM.Clément, Palau, Marchai, Nord-Espagne, 456; Saragosse, 437.

Ce soir l'Opéra donne Samson et Dalila gnoret Max; le Compère, M. Magnard).

Madame, par Mlle Marguerite Caron, exTune).

Les Brazil Railways reviennent à 221. superbe Dalila la qu'est Mlle Lapeyrette avec ; quise; Mlle Jane Danjou, délicieuse; MM. A l'Olympia (téléph. 244-68), à 8 h. 1/2, Le Rio regagne 16 fr. à 1,814.

Au théâtre Léon-Poirier (la, avenue Mon- M. Granal, qui débuta la saison dernière Edouard la Gandéra, Bouchez, Revue Trévoux, Rousen 2 actes et 35 tableaux (Mmes Le groupe russe est mieux disposé. Naphte taigne), à 8 h. 3/4, le Veau d'or, comédie sa- avec succès, chantera Samson. M. Roosen Esmée, Yvonne Printemps, M. Dorville, etc.). tirique, en trois actes, de M. Lucien Gleizo sera le grand prêtre de Dagoii. Les autres seau, etc. russe, 779 ; Sosnoivice, 1,505 ; Briansk, 482 ; A10 h.

1/2, Championnatdu mondede «Catch Provodnilc, 560; Union minière, 655.

(Mme Suzanne Révonne, MM. Louis Gau- rôles par MM. Cerdan et Gresse. La soirée se Au Grand-Guignol. as catçh can » Constant le Marin contre Les Tabacs ottomans gagnent encore 13 fr. terminera par « Suite de danses », le délicieux Le des Terres chaudes, lo beau tous. succès à 423.

(1) Voir « Figaro-Théâtre » d'hier 25 novembre. divertissement toujours si applaudi avec drame do H.-R. Lenormand, de Dans la Au Palais de la Danse, de 4 à 7 heures.

Informations

Urban, Barbier.

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AFFAIRES MILITAIRES

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TriBmte

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LE FIGARO

6 Thé-Tango. Après minuit : « Tango-Champagne ». {Henri Léoni).

A la Scala (téléph. Nord 35-86), à 8 h. 1/2, Fursy, M. Faber, Serjius, Fortugé, Fréhel, ia belle Walska, Jane Delorme, Yvonne Noria, Miss Roosevelt, Deligny, Couchoud, etc., etc., dans la partie eoneert. Orchestre Monteux-Brisac. Le Médecin de service, vaudeville-folie en deux actes (MM. Girier, Paul Ville, Balazy, Bussy, etc. ; Mines Germaine Charley, Capazza, Delorme, Feranne, Mamy Dolly, etc.).

A la Cigale, (téléph. 407-60),à 9 heures, Ohé ! Milord ! fantaisie à grand spectacle en deux actes et neuf tableaux (Mmes Régine Flory, Jeanne Perriat, Exiane, Rachel Lyska, Lily Scott, MM. Paul Ardot, Fred Pascal, Saidreau, Georgé, Woodson, Yreth, Loche, etc., etc.).

Au Moulin-Rouge (téléph. Marc. 08-63), à 8 h. 1/2, la revue Voui... ma nosse ! 45 tableaux, 250 artistes, 600 costumes (Yetta Rianza, de Landy, A. Marly, Rivers, Lerner, Ronsard, Timmy, etc.). Au 2° acte : Une chasse à courre à Fontainebleau. (Ecuyers, ecuyères, piqueurs, meute de 40 chiens).

Monsieur," Madame et Bébé », l'extraordi« naire trio de chimpanzés.

A la Lune Rousse (direction Bonnaud-Blès. téléph. Marc. 07-48), à 9 h. 1/2 : Tu perles collier d'actualités, revue en un acte (Reine Derns, A. Chazy et les sociétaires) ; Cours d'amour, pièce d'ombres de A. Barrère, présentée par Bonnaud ou Blés.

Les chansonniers Bonnaud, Blés, Georges Chepfer, Baltha, Tourtal, Weil, Héliot.

Aii Moulin de la Chanson (téléph. Gut. 40-40), 43, boulevard de Clichy, Roger Ferréol et Emile Wolff, directeurs; à 9 h. 1/2 : les chansonniers Enthoven, Ferréol, Marinier.

Martini, Dominus, Andrée Dahl dans leurs chansons nouvelles. Au piano, le compoMarguerite Magdy dans la siteur Heintz. revue Mode in Montmartre.

Au Concert Mayol (téléph. Gut. 68-07) : Mayol chante ses chansons au 2° acte de la (Mlles Nila Devi, Henriette LeRevue : blond, Lucy Nanon,' C. Agius, G. Dugay, MM. Montel, Nizârd, Cambardi, Ouvrard, Valliès, Max-Guy).

A l'épatant, 100, boulevard de Clichy (Téléph. Marcadet 05-23), W. Burtey, directeur; à 9 h. 1/2; les chansonniersW. Burtey, Paul Weil, Brienne, Noël, Laut, Marc, Hély, Frontin, Charlys. Un scandale à Montmartre, farce judiciaire (Marthe Richard, Irma Perrot), les Chansons galantes de Estéban Marti (Maud Avril). Projections de Col.

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Nous recevons la lettre suivante : Cher monsieur, De divers côtés, on m'écrit au sujet do ma candidature (?) il la direction du théâtre lyrique de la Gaîté. Voulez-vous avoir la complaisance de dire que ce n'est point moi qui brigue le sufra'ge du Conseil municipal ; je n'ai nullement ''intention do quitter mon cher «Moulin-Rouge».

1 Croyez-moi bien amicalement vôtre.

Jean FABER.

Le gala» d'aujourd'hui.

Ce n'est pas une fantaisie qui a remis en

vogue la danse en France, mais c'est bien la création de vastes salles, parfaitement aérées,

non surchauffées, comme celle de Magic-City.

La danse redevient ainsi le sport élégant et hygiénique par excellence. Les jolies danseuses y conservent, la beauté du teint. Et les larges espaces font valoir les lignes souples, Parisiennes, l'éclat et la grâce des exquises leurs merveilleuses toilettes. de la fraîcheur Voilà tout le secret du très grand succès des brillants galas de tango des mercredis, vendredis et, lundis 4 à 7 et soirée à, MagicCity.

A Ba-Ta-Clan.

La revue Cachez ça ! obtient le plus éclatant succès de gaieté, de luxe et d esprit ! et Cachez ca! est toujours joué par ses admirables créateurs : Dutard, Auge, Brévy, Dellys, Portai... Mary Hett, Bert, Angère, Diamant, Lvnder, Sarbel, Gonsalves, Darcilly, Meryem,"les girls anglaises, parmi des décors éblouissants et. la plus originale, la plus féerique mise en scène.

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CONFERENCES4 AUDITIONS Aujourd'hui : A l'Université des 'Annales, 51, rue Saint-

Georges, à 2 heures : « Pourquoi chantel-on '? », conférence de M. Reynaldo Hahn.

(Auditions de vieilles chansons, par M. Reynaldo Hahn).

A 5 heures : « Victor Hugo : le Théâtre romantique », conférence par M. Jean Richepin, de l'Académie française.

A la Renaissance, à. 4 h. 1/2 : « le Tango », causerie de M. André de Fouquières. (Professeurs : MM. Duclos, Baye, Malatzoff, Mlles Yetta Rianza, Vanora, G. Dolan, M. Mheeler et M. Enthoven).

Places : 0 fr. 00 à 4 francs.

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Aux Vendredis de Femina.

Rappelons que la conférence de Mme Delarue-Mardrus : « La Parisienne à travers le monde », aura lieu vendredi prochain, à 4 h. 3/4.

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temps

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» ; M. P. Marais : « Les Resgrandes bibliothèques de Paris sources des S (Arsenal, Sainte Geneviève, Institut, Sorbonne, Muséum) » ; M. Otto Effertz : « La Question de la dépopulationen France. » ~-Institut catholique, 74, rue de Vaugirard, à 5 h. 1/4, M. Sertillanges : « La Vie familiale : la mère de famille. » Université populaire, 157, FaubourgSaint-Antoine, à 8 h. 1/2, M. Georges Parmentier : « Au Spitzberg.et à la banquise »

(projections). photographie, Société française Ernest Clichy, Cousin Ouverrue du de de

ture

de

M.

cours public

51,

: «

photographie. »

COURRIER MUSICAL

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Aujourd'hui: Au théâtre Femina, à 3 heures, quin-

zième des' Grands Concerts symphoniques quotidiens sous la direction de M. Szyfer. Au programme : ouverture de Ruy Bl'as (Mendelsshon) ; Airs de ballet (Gluck) ; Prélude du Déluge (Saint-Saëns) ; Ma Mère l'Oye (M. Ravel) ; Hapsodie viennoise (FlorentSchmitt),

Hôtel du Foyer, demain jeudi, à 8 heures très précises, salle du Foyer, 34, rue Vaneau, troisième matinée musicale organisée par

l'Association des Concërts-Ghaigneau, avec Je concours de l'admirable chanteuse sué-

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demain?

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Pour la Brigadedes Pêches

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AUX ÉCOLES

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Jules Vallès

MERCREDI 26 NOVEMBRE 1913

doise Berta Goldenson et du très jeune et à personne, du défaut, des appels, de 28* novembre, les belles faïences et por- Oharttia, Rainoire, Chloral, tombé ; Maromerveilleuxvioloncelliste italien Enrico Mai- l'amnistie enfin ! celaines anciennes provenant de la col- cain, tombé. nardi.

Mais contre ce fléau, un projet de lection Marius Bernard, de Marseille, Pari mutuel à. 10 fr. : Gagnant, 46 fr. 50.

Au programme loi, élaboré d'accord avec M. le président collection qui jouit, dans le monde des Placés : Burwood, 17 fr. ; Drinker, 33 fr. ; Sonate n° 1, violoncelle (Boccherini). Air de Lemercier et le comité de contentieux connaisseurs, d'une réputation depuis Vingt Hanaps, 35 fr.

Clèopàtre (Haendel). Lieder de Weber, Hugo du F. C. F., présidé par M0 Léon Prieur, longtemps méritée.

Prix du Languedoc (4,000 fr.,.2,800 m.). a) Ballade, jugule Wolf et de Richard Strauss. insaisissables, assimile 11 les à s'y effet, faïence de trouve, (Fauré) pes violoncelle (Joseph Suit); b) Sicilienne en en 1, Panix, à M. James Hennessy (A. Carter) ; de vulgaires voleurs, les fait traîner de- Marseille, des coupes, des tasses, des as- 2, Le Téméraire, au duc Decazes (W. Head);; c) Allegro appassionato (Saint-Saëns).

Billets : 5 francs, au Foyer, 34, rueVaneau vant les tribunaux, pour y être jugés siettes, des vases, des plats, des pots à 3,Démon II,à M.James Hennessy (Hawkins) (téléph. Saxe 50-09), et, chez MM. Durand, sous le régime du flagrant délit. Et ce crème et à pommade, des soupières, etc., (2 longueurs, 1 longueur).

Non placés : Koléah, Samarita, Gysy, As4, place de la Madeleine (téléph. Cent. 45-74). projet de loi sauveur, qui permettra aux d'un intérêt et d'une rareté indéniables. brigades de faire des prises utiles, doit Le chapitre des faïences de Moustiers et tolphe, Le Nicobar, Vie d'Orgie, Ma Patrie, Tarte aux Pompes, Capitaine Fracasse.

Mme Litvinne, de l'Opéra-Comique, qui être prochainement déposé sur le bureau la série des faïences d'Alcora.Delft, Strasmutuel à 10 fr. : Ecurie Hennessy, revient de Saint-Pétersbourg, chantera le de la Chambre par un des plus fervents bourg, Niederwiller, Pesaro, Rouen, etc. 14Pari fr.

Placés : Panix, 12 fr. ; Le Téméraire, 1er décembre, à 4 heures, salle Gaveau, à la défenseurs de la pêche et de la chasse ne laisse non plus rien à désirer, et l'anfête de remise des dots Mode pratique. au Parlement, par M. Raoul Méquillet, tithèse de matières est délicieusement 25 fr. 50 ; Démon II, 15 fr. 50.

Le programme réunit les noms de Mmes auquel s'adjoignent un nombre respec- soulignée quand on regarde dans les viPrix de la Lozère (6,000 fr., 3,700 m.).

Moréno, Dussane, Garrick, de la Comédie- table de députés. trines voisines les porcelaines de Mar- 1, Golden Pheasant, à M. P. Besnus (BerFrançaise ; Lubin, de l'Opéra-Comique ; BonJe souhaite que ma modeste voix soit seille et d'autres fabriques, qui s'offrent à teaux); 2, Saint Marcet, à M. A. Ivuez (Ponard,*Cécile Guibert, Marcelle Samer, D.-L. de vous, messieurs, et que je l'étude avec leur joliesse et leur décor wers) ; 3, Pierre Corneille, à M. GautliierHelvey, Marcelle Havet, des Grands Con- écoutée Lathuille (Drayton) (4 longueurs, 8 lonapporter bientôt à M. le prince d'une séduction intense. certs ; MM. David Devriès, de l'Opéra-Comi- puisse d'Arenberg des noms et des La vente de cette collection, que diri- gueurs). que : Saury, de l'Association des Concerts- Pierre Non placés : Pyrrhus, Souvenance, Akbar II, Lamoureux; Bernardel.desGrands Concerts, chiffres. gera Me Henri Baudoin, assisté de l'expert Arpenteur, Red Lock, Insoumis.

Vicomte de Pitray, étc., etc.

A. Vandermeersch, recueillera certainePari mutuel à 10 fr.. : Gagnant, 71 fr. PlaPrésident du Fishing-Club de France. ment des enchères, dont nos lecteurs On peut dès à présent demander des invicés : Golden Pheasant, 20 fr. ; Saint Martations pour cette fête qui ne comporte « auici l'écho. trouveront cet, 20 fr. 50 ; Pierre Corneille, 27 fr. 50. cune place payante » à la rédaction de la Mode pratique.

Quel fera-t-il Prix du Vivarais (5,000 fr., 2,800 m.).

L. de Crémone. .1, Maurienne, à M. G. Brossette (F. WilGLASGOW ARTHUR COLLECTION KAY, DE liams) ; 2, Oria, à M. L. Prate (Berteaux); Si vous posez la question et qu'il y ait dans La dispersion des objets d'art extrême- 3, Isinboy, à M. Descazeaux (G. Mitchell) l'assistance un rhumatisant, vous avez des LES VALEURS DE THÉÂTRE chances d être exactement renseigné. Le rhu- oriental, provenant de l'intéressante col- (1 longueur, 3/4 de longueur).

Non placés : Ukase II, Kariry, Qui, Agenda, matisant est un excellent baromètre. Le rhu- lection de M. Arthur Kay, de Glasgow, Wurtzbourg. matisant dit : « Je souffre, il va pleuvoir. » se continue toujours, à la salle 8, par le Bourse du 25 Novembre S'il ne souffre pas, c'est le beau fixe. Comme ministère de M0 Henri Baudoin, assisté de Pari mutuel à 10 fr. : Gagnant, 427 fr. Plaleurs prévisions se confirment, on consulte l'expert André Portier. Nous donnerons cés : Maurienne, 125 fr.; Oria, 67 fr. 50 ; DERN. COURS DERN. volontiers les rhumatisants, mais c'est pour Isinboy, 38 francs.

DÉSIGNATION DES VALEURS COURS PRÉCÉD REV. l'ademain lecteurs, ainsi à nous nos que eux un honneur dont ils se passeraient voAjax. les quelquesenchères prinannoncé, CINÉMA-EXPLOITATION DÉC. 215 217 lontiers.Il de quitter vons 12 50 10>2.

EX-C. 12, y a un moyen pour eux ..

CINÉMA 6 » l PRIV.100F. CEX-C.B) JUIL. 13 89 .. 90 .. cette fonction de baromètre. C'est de prendre cipales obtenues au cours de ces dernières (EX-C. 9) 84 OMNIA6 » JUIL. t3 ORD. 100 F. LE CHENIL les Pilules Pink qui, en purifiant le sang, en vacations. Aujourd'hui, la vente se ter(j 114 PARTS (EX-C. 4) FÉV. 1902.. 117 » )) MONTMARTRE ..

122 50 favorisant l'élimination de l'acide urique, minera par le chapitre des netsuke, les Il » CINÉMAT. ÉCLIPSE 100 F. (EX-C. 6) AVRIL1913 124 Epreuves du Magnet 78 ..

2 50 PARTS (EX-C.3)AVRIL1913 guérissent le rhumatisme. porcelaines, les les dessins peintures, et C'est encore au Magnet, près de Château45 38 CIN.i APP.SC.,ClE BELQE,600 F. (EX-C.S) NOV.13 Mme Denizot, 68, Levée du Canal, à Cha- la fin des boîtes. roux, qu'ont été courues, sur les chasses de lon-sur-Saône (Saône-et-Loire),écrit : MM. de Fougère et de Vasson, les épreuves *** « J'ai souffert pendant longtemps d'anémie automûales du Spaniel-Club. Elles n'ont pas et de douleurs rhumatismales et bien souété très brillantes en raison de l'insuffisance vent j'avais de la difficulté pour marcher.

LIVRES ANCIENS ET MODERNES du gibier, ce qui, empêchant les chiens de J'ai suivi le traitement des Pilules Pink et La vente des livres anciens et modernes donner toute leur mesure, a rendu en outre grâce à elles j'ai vu disparaître mes dou- dépendant de la succession de Mme D... la tâche des juges très difficile. Voici les réleurs. Depuis cette époque ma santé est restée s'est achevée hier sur un total de 40,000 sultats du premier concours : Surl'initiative du princePierre d'Aren- bonne. » francs environ. Cette deuxième et derPrix de Sologne (national). l*r prix, Lokiberg s'est constituécetteannéeun consor- En vente dans toutes les pharmacies.

(Sweep Gallic Gallicet Gissy Gallic), cockernoir, nière journée comprenait la fin des livres tium, pour la répression du braconnage à M. Cordonnier (Cotterousse) ; 2e prix, Léa de anciens illustrés modernes des livras et Greuilles (Longmynd Caretaker et, Hermine de de pêche et de chasse, des grandes sociéles les ainsi concernant Greuillcs), welsn springer, à M. Jean de Vasson moque ouvrages tés : Casting-Glub de France, Fishingles des costumes, que nous avons par- (Gaillard) ; 3e prix, Kasbah (Boy et Gerty de et Club de France, Syndicat Central des chienne cocker blanche et marron, ticulièrement remarqués. Les enchères, Saint-Léger), à M. Plassard (Ashthorpe) ; 4° prix, Lardon de pêcheurs, Touring-Club de France, dirigées par M0 Lair-Dubreuil, assisté de Saint-Léger (Flic de Drury et Ivorine de SaintSaint-Hubert-Club de France, Société AU CONSEIL DE L'UNIVERSITÉ l'expert Ch. Bosse, nous ont fourni en- Léger), cocker blanc et marron à M. Plassard Centrale des chasseurs. Ce consortium a Le conseil de l'Université de Paris s'est les dernières adjudications intéres- (Ashthorpe). core l'instar deux à des d'organiser, but Mention très honorable réservée : Ben of the réuni, hier matin, à la Sorbonne, sous la santes suivantes pour : Rhône (Prince Bicton et Ludy), cocker blanc et plus puissantes sociétés de chasse, une présidence de M. Liard. à M. Desprez (le propriétaire). Mention brigade d'agents de la Sûreté, destinée Après avoir fixé du dimanche 28 décembre Livres anciens. N° 13, La Fontaine : Les marron, très honorable : Karuzo de Merignac (Ruby Star à réprimer le braconnage de pêche et de au dimanche 4 janvier les vacances du jour Amours de Psyché et de Cupidon, édition et Glasse), cocker marron et bleu, h M. Cottechasse dont les ravages deviennent de de l'an dans les diverses Facultés, le conseil ornée de figures dessinées par Moreau le rousse (le propriétaire). Certificats de mérite : de Prince of Parçay (Hawksdale Major et Ryany), jour en jour plus inquiétants. présenté pour le décanat de la Faculté de jeune, Paris, an III (1795), in-40, reliure a springer, à M. Desprez (le propriétaire) Il appartient au consortium de réali- médecine M. Landouzy, dont les pouvoirs l'époque, 380 francs; n° 14, Plan de Paris, english Pretty Fan (Pretty Charm et Blue Bell do dessiné par Louis Bretez et gravé par Claude et pêhonnêtes désir tous les le de Bretagne), cocker marron blanc et or, à M. Daser étaient expirés.

Lucas, par ordre de Turgot, Paris, 1740, niel Lacombe (Barbary). cheurs et riverains, en créant cette bri- Il a accepté une donation de M. Charles in-fol, reliure ancienne, francs.

190 Vingt et un chiens étaient engagés. gade qui n'aura pas, pour arrêter les Lefebvre, professeur à la Faculté de droit, modes, Paris, Cabinet Modes.

N° des 19, braconniers, les scrupules des agents pour la création d'un prix triennal destiné à 1:785-1787, volumes Jacques Lussigny. reliure ancienne, 2 locaux, trop enclins à fermer les yeux la meilleure thèse de doctorat sur l'histoire 1,605 francs n° La in-8, Mésangére (Pierre de), ; 21, pays, ou du droit privé français. sur les écarts d'un habitant du LAWN-TENNIS Journal des dames et des modes, Paris, 1797craignantles représailles des délinquants Le prix Alphonse Peyrat, fondation de la 1834, 34 volumes in-8, reliure romant., 11,300 Un handicap au Racing-Club appréhendés. marquise Arconati Visconti, a été attribué à francs ; n" 29, Petit Courrier des dames, Paris, Le Haudicap simple mixte joué au RacingMais comment arriver au résultat M. Braesch pour son ouvrage sur la Com- 1822-1847, 46° francs.

Club est prêt de se terminer. Les demisouhaité ? Comment se procurer les mune du 10 août.

N° 144, Louys (Pierre), finales se jouent en poule. Voici les résultats : Livres modernes. vingt mille francs nécessaires au « déUne bourse de voyage autour du monde, la Femme et le Pantin, illustrations de P. M. Lalleman bat le docteur Mortier (6-1,6-2) ; in-8° M. Lalleman bat M. Fourgassié (6-1), abanpart » de la brigade ? fondation Albert Kahn, a été attribuée excep- Roïg, décoration de Riom, Paris 1893,Lucien, Vingt mille francs sont une somme, tionnellement à un artiste peintre, M. Ma- (Chambolle-Duru), 300 fr. ; n° 145, donné. De son côté, M Fourgassié a battu le Ride illustrées Scènes Courtisanes, docteur Mortier (6-4, 6-4). par et le consortium, malgré la bonne vo- thurin Méheut.

(ChambolleParis, in-8 Ranft, chard Dans la Poule réservée aux joueurs battus lonté de ses membres, ne pouvait la Le recteur a présenté au conseil, delà part Duru), 250 fr.; n° 151, 1901, de), (Guy dans le premier tour, se sont classés M.Chelli réunir. C'est alors que nous eûmes de l'auteur, le grand ouvrage de M. H.-C. Contes choisis, publiésMaupassant bibliophiles les et l& gagnant du matoh Mlle-Sinauer contre par l'idée de demander au Figaro l'appui qui Andersen, citoyen américain, intitulé Créa- contemporains, Paris, 1891-1892, fascicuM.'Dericq. .

10 » nous fut de suite accordé et dont nous tion d'un central mondial de communication. les en 1 vqj, gr. in-8 (Chambolle-Duru), : , 1.

'Saillard* ? ^ le. remercions vivement ici.

63S fr. ; n" 172, Perrault, Contes du temps Dans l'article sur les joueuses P. S. Il nous faut en effet trouver les bonpassé, Paris, 1843, Sr- in"8 (Champs), 460 fr. ; françaises, un oubli involontaire MISSIONS SCIENTIFIQUES ET LITTÉRAIRES nous a fait Un arrêté du ministre de l'instruction pu- n° 176, Poe (Edgard), Histoires extraordinai- omettre de citer parmi les joueuses de prenes volontés correspondant au chiffre Baudelaire, Paris, mière série Mme Decugis, dont les succès de la première dépense. Nous avons blique, en date du 6 janvier 1874, avait ins- res, traduites par Charles en 1884, 2 vol. in-8 (Ch. Meunier), 230 fr. ; n° 187, mixte-double ont été très nombreux et très confiance dans l'appel que nous adres- titué une « commission des voyages et mis- Sainte-Beuve, Livre d'amour, Paris, 1843, pet. mérités cette année, dans le Midi et à Pasons aujourd'hui aux lecteurs de ce sions scientifiques et littéraires », M. Louis in-12, édition originale, lettre et billet auto- ris. journal.

-- S. Barthou, par un nouvel arrêté, vient de réor- graphes de Sainte-Beuve, 335 fr. ; nos 208 et Mais, nous demanderont-ils; si ces ganiser le service de ces missions.

209, Topffer, Voyages en \ig\ag, illustrés d'aAUTOMOBILISME vingt mille francs doivent servir au « déDorénavant il ne sera accordé de mission près les dessins de l'auteur et de Calame, PaIls y viennent tous, à la « Charron ?> part » de la brigade, comment vous ar- scientifique ou littéraire subventionnéeque ris, 1844, gr. in-8 (Champs); Nouveaux voyaM. Plez, de Paris, vient de passer comen \ig\ag, Paris, 1854, gr. in-8 (Champs), rangerez-vous l'année suivante, si nous sur l'avis de la commission, et les chargés de ges (Emile), l'Assommoir, 260 Zola fr.; n° 224, mande aux usines de Puteaux d'une v.oiture ne sommes pas là pour vous offrir une mission seront tenus de justifier, à leur re- Paris, (Durvand-Thivet),édition in-12, 1877, 8 HP carrossée en torpédo, véritable voiture seconde fois pareille somme? tour, de l'emploi de la subvention qui leur a originale, 405 francs. économique.

Messieurs, c'est bien simple. Le été attribuée.

Au Champs-Elysées-Garage fonctionnement de la brigade pendant Les missions gratuites, scientifiques ou *** Louer une voiture automobile au mois, une année aura servi à démontrer aux littéraires, ne seront accordées que sur l'avis ESTAMPES DES XVIE, XVIIE ET XIXE SIÈCLES c'est supprimer d'un seul coup les ennuis de Sociétés de pêche et aux particuliers la d'une sous-commission permanente,qui comd'estampes Enfin, dans une vente an- l'automobile, pneumatiques, accidents aux nécessité de continuer la création du prendra trois membres de la commission détiers, mécaniciens, etc. S'adresser, pour la seizième, dixdes consortium, et dès à présent nous lés signés par le ministre, et comme membres ciennes et modernes des automobiles, au « Champssollicitons pour que chacun apporte à de droit, le ou les vice-présidents de la com- septième et dix-neuvième siècles qui avait location Elysées-Garage appartenant à M. F. Charl'oeuvre sa contribution à venir, sous mission, le directeur de l'enseignement supé- lieu à la salle 11, nous avons noté ces ron, 84, avenue », des Champs-Elysées. forme d'une taxe divisée en neuf caté- rieur, le directeur de l'Office national des uni- quelques adjudications ci-après : Au Mans gories dont les principales sont : pour versités et écoles françaises et le chef du L.) du Mississipi, (A. Ours N° Barye : 3, Les usines Léon Bollée, Les Sablons-Le les propriétaires, locataires ou adjudi- troisième bureau de la direction de l'ensei- épreuve Ostade fr. chine, 380 n° ; 121, sur Mans, sont les plus anciennes du monde cataires de rivières à salmonidés, de un gnement supérieur.

(Adrien van) : la Famille, épreuve du premier pour ia construction des automobiles. centime le mètre de rive ; pour les loca- Les chargés de missions subventionnéesou état, 590 fr. ; Rembrandt van Rijn : n° 168, Elles comptent parmi les plus belles et les taires de rivières et canaux, de deux gratuites sont tenus, à leur retour, d'adresser Homme nu assis, 620 fr. ; n° 171. le Paysage plus grandes de France. francs le kilomètre, et enfin pour les au ministre un rapport sur les résultats de à la vache qui s'abreuve, 460 francs.

Valemont. lacs ou étangs, de cinquante centi- leur mission.

AVIATION

hectare, avec échelle descenpar mes M. Edmond Rostand vient, comme l'on dante pour les grands étangs. Quant «ait, d'accepter la présidence d'honneur de aux Sociétés de pêche, elles paieront la Société artistique « Chantecler ». des cotisations individuelles. Si, Cette Société purement philanthropique, 5 0/0hasard, ces taxes volontaires proqui a su grouper autour d'elle les personna- par lités les plus en vue à l'heure actuelle, se duisaient des sommes supérieures à met à la disposition de tous les jeunes au- 20,000 francs, elles seraient réduites proteurs ou artistes, à quelque catégorie qu'ils portionnellement pour l'exercice suiappartiennent, pour leur faciliter des débuts vant, à moins que la création d'une sesouvent très pénibles. C'est là une généreuse conde brigade, jugée nécessaire par le initiative, dont les adhérents sont déjà nom- consortium, n'absorbât cet excédent. breux, et il faut lui souhaiter la pleine et en- Votre intervention spontanée aura donc tière réussite qu'elle mérite.

Le siège social est fixé 23, rue Franklin, servi à lancer l'affaire dont les pêcheurs assumeront la charge après vous. Sans téléphone Passy, 80-91. doute, messieurs, aurez-vous fait dans votre vie des opérations plus fructueuParmi les conférences d'aujourd'hui : Cercle du Luxembourg, 18, rue du ses ; il est plutôt rare, en effet, de se voir Luxembourg, à 3 heures, M. Augé do Lassus : solliciter pour une entreprise où, d'ale capitaliste doit faire la croix « L'Agro Romano. » vance, études sociale, 16, rue Ecole des hautes son argent... de- la Sorbonne, à 4 h. 1/4, M. Marc San- sur Pressentir ainsi des bailleurs de gnier : « La Réforme électorale » ; M. le doc- fonds serait grandement téméraire, si teur Leprince : « Le Berry : l'Art décoratif » et souvent et de mul(projections) ; à 5 h. 1/2, M. Louis Villat : en France déjà tiples fois! nous n'avionsassisté à des « Quelques grands journalistes (1848-1875) : h

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- altruistes manifestations

de ce genre. pourrait Chacun de nous en rappeler plus d'uné, et leurs promoteurs, calmes et indulgents philosophes, ne sont jamais cités, sans qu'à part soi l'on n'éprouve pour eux l'admiration ne pourrait-on dire la secrète envie ? que provoque un geste large absolument désintéressé.

Dire ici que le braconnage de pèche compromet par millions de francs notre prospéritépiscicole;qu'il nous forcç à importer du poisson ; à voir s'éloigner de nos rives les sportsmen étrangers qui, ne trouvant plus chez nous les éléments de leur sport favori, vont dépenser leur argent hors de nos frontières; dire que ce braconnage désastreux enlève aux modestes travailleurs leur passe-temps du dimanche, leur fait ployer leur ligne et côtoyer le cabaret tentateur; n'est-ce pas, messieurs, vous donner des raisons suÈfisantes pour motiver notre supplique et vous demander de nous aider ?

Certes, une fois le braconnier capturé, faudra-t-il le faire condamner, faudra-il l'empêcher de recommencercoup sur coup ses déprédations. Au congrès de 1912, on a cité des braconniers ayant subi 200 condamnations sans avoir purgé un jour de prison, ni payé un sou d'amende : simple jeu des citations

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POUR LES ÉTUDIANTS DE LA CLASSE 1910

Le ministre de l'instruction publique, par une circulaire du 30 septembre dernier, prévoyait l'ouverture d'une session extraordinaire d'examens au profit des jeunes gens libérés de la classe 1910. Après examen des propositions qui lui ont été adressées par les recteurs des différentes académies, le ministre vient de décider que cette session devra avoir lieu avant le "20 décembre. Quelques Facultés avaient proposé de la prolonger jusqu'au mois de janvier, mais il a paru que dans l'intérêt des études, cette date serait

trop tardive.

Il n'est pas spécifié que cette session serait ouverte spécialement pour tel ou tel examen; mais il demeure entendu qu'elle est exclusivement réservée aux jeunes gens libérés de la classe 1910.

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C'est toujours un régal qu'une exposition de céramique quand cette céramique émane de fabriquesd'art, et ce régal, les amateurs le goûteront amplement, aujourd'hui, à l'Hôtel Drouot, salle n, où l'on verra, avant leur dispersion des 27 et

val, commissaire délégué de l'Aéro-Club de France, en fut le témoin.

A 4,500 mètres de hauteur environ, Rost se vit tout à coup enveloppé pour ainsi dire dans une tornade. Il perdit totalement le contrôle de son appareil qui, d'abord violemment secoué, se mit à osciller de dangereuse façon. Puis il piqua vers la terre.

M. Dorival, qui suivait les évolutions de Rost, vit alors l'appareil descendre d'une manière vertigineuse, et tout en se rapprochant du sol, se retourner sur lui-même une dizaine de fois.

A mesure que l'aéroplane revenait à terre, ses mouvements étaient moins précipités et vers 800 mètres, Rost put s'en rendre maître.

L'an dernier, le jour de la clôture, l'écurie James Hennessy avait gagné trois courses ; cette année, la dernière d'Enghien lui a été moins favorable : elle n'a remporté que deux .victoires avec Le Mont Saint Michel et Panix, deux belles espérances pour Nice. La tâche imposée au troisième était réellement trop lourde : Pyrrhus a beau être un spécialiste d'Enghien, il ne peut rendre 40 livres à des concurrents qui galopent et qui sautent ; il y a succombé.

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L'aviateur évoluait, à la nuit, au-dessus Amiral V, 13 fr. 50 ; Liebig II, 23 fr. 50 ; Reuss, 13 fr.

Prix du Tarn (4,000 fr., 3,000 m.). 1, Le Mont Saint Michel, à M. James Hennessy (A. Carter); 2, Obsession, à M. Hitchcock (F. Williams); 3, Max, à M. G. Braquessac (Powers), 2 longueurs, 1 long. 1/2).

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aviateur boucle involontairement dix fois la boucle L'aviateur Rost, qui tentait avant-hier de

Un

du territoire de Daumont, quand des chasseurs, qui suivaient son vol, virent l'appareil descendre d'une hauteur de 400 mètres en vol plané, moteur en marche, puis l'aéroplane retourné, tomba d'une hauteur de 70 mètres.

Les chasseurs accoururent au secours du malheureux pilote, qui avait été éventré par des morceaux de fuselage.

Corbon,breveté depuis un mois, avait économisé depuis deux ans de quoi payer son

apprentissage.

La Coupe Femina

Mi)ie de Laroche s'est adjugé aujourd'hui, à Mourmelon, la Coupe Femina sur son biplan de 60 chevaux. Elle a parcouru 325 kilomètres en quatre heures.

L'aviatrice espérait couvrir 500 kilomètres, mais elle fut obligée d'atterrir par suite du mauvais fonctionnement d'un organe du

moteur.

cinquième exposition de locomotion aérienne Le Président de la République a reçu lundi en audience : MM. Deutsch de la MeurLa

the, Robert Esnault-Pelterie,MauriceMallet, Luquet de Saint-Germain, accompagnés de M. André Granet, commissaire général de la cinquième exposition de la locomotion aérienne.

Le chef de l'Etat a bien voulu accepter d'inaugurer ce cinquième Salon le vendredi 5 décembre à 10 heures du matin.

suppression de l'aérodrome de Bron Le Conseil municipal de Lyon, réuni en commission générale, a voté hier une motion dans laquelle il s'élève contre tout projet de suppression de l'aérodrome de Bron et demande au ministre de la guerre de n'y La

donner aucune suite.

L'éclairage des stations d'atterrissage

Les voyages nocturnes devenant de plus en plus fréquents, l'éclairage des terrains d'atterrissage s'impose.

Dans sa dernière réunion, le comité de l'Association ; générale aéronautique a décidé de s'occuper de cette question. Les premiers essais doivent avoir lieu à Saint-Cyr, et ensuite les centres principaux de la route ParisBordeaiix, c'est-à-dire Paris, Tours, Poitiers, Angoulême, Bordeaux, seront dotés du système adopté.

En faisant ces installations, l'Association générale aéronautique a pour but, non seulement de signaler dans la nuit l'endroit exact du terrain où les aviateurs peuvent atterrir, mais encore de leur faire connaître par des signaux indicateurs, les lieux où ils

passent.

Cette mesure sera des plus profitables à t l'aviation, puisqu'elle favorisera les voyages nocturnes de nos aviateurs.

BOXE Le match Sam Langford-Joë

Jeannette

Le 20 décembre, doit être disputé, à Paris, un combat pour le titre de champion du monde entre Sam Langford et Joe Jean-

nette.

A ce sujet M. Th. Vienne, promoteur de la

rencontre, fait les déclarations suivantes :

Pourquoi une décision fédérative fait-elle organiser le championnat du monde me entre deux hommes qualifiés, il est vrai, mais alors que lo détenteur du titre 1e revendique toujours?

Je réponds : On a déclaré le titre détenu par Jack Johnson vacant, parce qu'il n'est pas admissible en sport qu'un homme détienne toute sa vie, ou tout au moins tant qu'il lui plaira, un litre qu'il refuse opiniâtrement de défendre contre des prétendants qualifiés. J'ai offert successivement à Jack Johnson défendre son titre à Paris les conditions pour habituelles d'une participation aux recettes avec des garanties do 125,000 francs, puis 150,000 francs, puis 93,750 francs. Johnson a'toujours refusé.

Dans un-entretien que Jack Johnson èut à Paris avec moi et devant différents témoins, il fit cette déclaration rendue publique et qu'il n'a pas depuis démentie : « qu'il ne boxerait plus, mémo pour un million ! » Depuis son arrivée à Paris, Jack Johnson prit rendez-vous avec moi : il ne se présenta même pas ! Son représentant vint seulement me déclarer que Jack Johnson no voulait plus actuel lement combattre un adversaire capable de lu| enlever son titre, mais seulement des adver saires « peu redoutables ».

Dès lors la cause était entendue et il devenait nécessaire do mettre en compétition un titre que le détenteur no voulait pas avoir à défendre.

Et c'est pourquoi fort des décisions de la

Fédération internationale M. Th. Vienne décida d'opposer Sam Langford et Joe Jeannette pour le titre de champion du monde.

On fait d'autre part observer que Sam Langford venait d'avoir une décision d'arbitre contre lui, dans un match en douze reprises contre Gunboât Smith.

Une décision rendue sur douze reprises, déclare M. Vienne, n'implique pas nécessairement que, dans un combat vingt vingt-cinq reprises, le résultateneût été ou le même.

On a le droit de considérer, ajoute-t-il, le passé de Langford, qui poursuit Johnsonque de défis depuis nombre d'années, désigne ses le pour disputer le titré de champion du monde.

Il y a quatre ans, Johnson avait été engagé par le National Sporting Club do Londres, pour disputer son titre contre Sam Langford. Il ne se présenta pas, et c'est Iron Hague, alors champion d'Angleterre, qui prit sa place.

M. Bettinson, directeur sportif du National Sporting Club, annonça que, en raison de la défection de Johnson, celui-ci perdait son titre, qui allait être disputé entre Sam Langford et Iron Hague.

Si d'autres performances affirment d'ici quelque temps la valeur réelle de Gunboat Smith, ce dernier aura le loisir de défier lo vainqueur du match du 20 décembre.

A

la salle Wagram

Un match de boxe sera disputé ce soir à la salle Wagram et mettra aux prises Louis de Ponthieu, champion de France, et Clé-

ment.

La rencontre aura lieu pour le titre de champion de France poids plume.

Degand rencontrera également Léonard en

dix reprises de trois minutes.

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