Le Miroir. Publication hebdomadaire
Source gallica.bnf.fr / BDIC (Bibliothèque de documentation internationale contemporaine)
Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/01/13. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.
PUBLICATION HEBDOMADAIRE, 18, Rue d'Enghien, PARIS
LE MIROIR paie n'importe quel prix les documents photographiques relatifs à la guerre, présentant un intérêt' particulier.
LES CURIEUX GARDIENS D'UN CAMP DE PRISONNIERS BULGARES EN MACÉDOINE Le commandant français d'un camp où sont gardés des prisonniers civils, d'origine turque pour la plupart, et des déserteurs bulgares, s'entretient avec deux de ses collaborateurs, de pittoresques gendarmes crétois.
10
PRÈS GEANT DE SOISSONS ABATTU UN GOTHA
L'appareil vu de face dans toute son envergure etl"avant démoli Dans la nuit du 24 au 25 décembre un aéroplane allemand de bombardement a été abattu près de Soissons par nos canons antiaériens. L'équipage, composé de trois hommes, étant indemne voulut détruire l'appareil à coups de grenades, mais il
fut arrêté à temps. Ce Gotha qui a vingt-six mètres d'envergure et des moteurs de douze cylindres était sorti de l'usine au mois de septembre dernier. On le voit ici de face. L'officier de chasseurs, devant la carlingue, est celui qui arrêta les trois Allemands.
LA GUERRE Jeudi 27 décembre. Sur la rive droite de — la Meuse, une riposte énergique de nos batteries a fait cesser un vif bombardement 'de nos lignes dans ta région de Bezonvaux. Nous avons repoussé une attaque au bois des Caurières. Dans la région de Saint-Quentin et en Haute-Alsace, nos patrouilles ont pénétré dans les tranchées allemandes et ramené des
prisonniers. Sur le front italien, la lutte a repris dès 1,. aube sur le plateau d'Asiago. L'ennemi a concentré ses efforts sur l'extrême droite, entre le col Rosso et levalFrenzela, mais, contenu de face, il n'a pu dépasser les habitations de Sao. Les troupes de Costalonga et de Melago ont renouvelé plusieurs fois l'attaque sur le col de Rosso et sur le val Belia, quelles ont repris sans pouvoir cependant en conserver l'occu-
-
patiou.
Sur la gauche de la Brenta, une tentative uattaque à l'ouest d'Osteria di Lepre a été promptemént enrayée par les tirs de barrage. L'amiral Jellicoe, qui était le chef effectif de la marine anglaise est promu à la pairie
et remplacé par l'amiral Rosslyn Wemmis. Vendredi 29 décembre. —Sur larive droite delaMeuse, la lutte d'artillerie s'est poursuivie au nord du bois des Caurières., Il se confirme.que l'attaque exécutée la veille par les Allemands dans cette région a été très violente. Après très forteprépaune ration d'artillerie, l'ennemi a lancé deux bataillons à l'assaut nos feux les ont obligés : a se disperser. Au .cours d'une deuxième tentative des éléments ennemis sont parvenus à aborder nos positions, mais ils en ont été aussitôt rejetés après un vif combat. Le nombre des cadavres ennemis restés sur terrain, entre f8 deux lignes et dansnos fils defer, témoigne de l'importance des pertes subies-par les Allemands, qui ont laissé des prisonniers entre uos mains. Dans la soirée, nos batteries ont pris sous .leurs feux des ennemies qui se rassemtroupes blaient au nord-ouest de Bezonvaux et les ont (lispe!sées leur infligeant des pertes. en faible activité sur le front belge. Tirs d'artillerie dans la région de Dixmude. '-, Mauvais temps sur le front de Macédoine. En Italie, combat aérien au-dessus de Trévise. Nos alliés ont abattu onze avions ennemis. Czemin et Kuhlman, à-Brest-Litôwsk, ont lenjis leur réponse aux propositions russes. Ils préconisent la paix générale, refusent touks reparatioiis pécuniaires et considèrent que toutes les questions de nationalités regardent exclusivement, politique intérieure des Etats M. Pichon prononcé à la Chambre un a HHportant discourssur la situation extérieure. -. Samedi décembre. — Actions d'artillerie 29 (.1811:> la région du bois des Caurières. f£n lorraine, dans le secteur de Veho, après Wn bombardement d'une grande intensité, llnemi a tenté un de main qui a échoué. coup -EnHaute-Alsace,-Utle de nos patrouilles ,. a ramené des prisonniers. Surle- front britannique, activité de l'arennemie au nord de Saint-Quentin, Messines et l'est d'Ypres. Laviation a montré del'activitépendant interruptions des rafales de neige. Des Clché ont été pris, des bombes jetées sur ivers- objectifs, grand nombre de carun ouclies demitrailleuses tirées sur les tranaVtt allemandes. Un appareil ennemi été a abattu. Les pilotes britanniques ont jeté des bombes 2t les cantonnements ennemis à proximité deslignes. Tous leurs appareils sont rentrés
le
la
l
-'-
et
ene
V ,
à
et
mdemnes. le front portugais,viveactivité d'artrotrilî -et engagements réciproques de pa-
Sur
t~ouwes.
EnMacédoine, dans la vallée de la Cerna,
compagnies ennemies qui franchissaient la i-:\'I:re ont été prises artillerie. le feu de notre
deux
sous
Les Italiens ont mis despatrouilles elme miesen
fuite dans le val Giuclicaria et le val Lagarina,
Sur le plateau d'Asiago, une compagnie' italienne a exécuté un heureux coup de main, capturant 1 officier, 26hommes et du matériel. Une patrouille a fait 37 prisonniers entre Lesina et Canove. Des Caproni ont bombardé l'ennemi dans le val Roncho. Canonnade de la Brenta à la côte. Dimanche 30 décembre. —- Lutte d'artillerie moyenne sur la plus grande partie du front, assez vive dans la région de Beaumont (rive -droite de laMeuse). Pas d'action d'infanterie. Nos avions ont bombardé les gares de Mézières-les-Metz et de Thionville, ainsi que les établissements ennemis dans la région de Vouziers et de Rethel. - Sur le front belge, canonnade peu intense. Nos alliés ont bombardé les organisations ennemies des régions de. Tervaete, Dixmude et Kippe, en représailles de tirs effectués sur leurs tranchées de premières lignes. Activité de l'artillerie britannique sur un certain nombre de points au sud de la route d'Arras à Cambrai et dans la région de Ins. Recrudescenced'activité de l'artillerie ennemie dans le secteur d'Ypres, notamment sur le bois du Polygone, Passcliendaele et Langemark. Les aviateurs britanniques ont jeté 240 bombes sur quatre champs d'aviation allemands dans la région de Roulers et sur des cantonnements au sud de Lille. Ils ont, en outre, bombardé plusieurs trains. Trois contre-torpilleurs anglais ont été torpillés ou ont coulé sur des mines au large de la côte hollandaise. Il y a 180 victimes. Des escadrilles aériennes allemandes et autridliiennes ont bombardéTrévise et Padoue. Dans cette dernière ville, les victimes sont assez nombreuses. Lundi 31 décembre. — Canonnade intermittente en quelques points du front. Des coups de main ennemis sur nos petits postes au sud deSaint-Quentin, dans la région de Bezonvaux et de Vauquois, sont restés sans succès. Nous avons fait des prisonniers, dont un officier. Trois avions allemands otit été abattus, dont un par le tir denos canons spéciaux. Sur le front britannique, à la suite d'une vive canonnade au nord-est d'Ypres, l'ennemi a dirigé une attaque locale contre les positions de nos alliés de la voie ferrée d'Ypres à Staden. -
Il a été entièrement rejeté par nos feux. Un coup de main allemand a échoué au -
, nord de Passchendaele. Sur le front italien, on, ne signale que des actions d'artillerie, plus vives dans le secteur du mont Tomba. Des aviateurs anglais ont descendu un ballon captif ennemi à Pieve di Solego. Des aviateurs ennemis ont renouvelé l'incursion sur Padoue, lançant sur la ville plus de vingt bombes explosives et incendiaires. Trois personnes ont été tuées et trois blessées. De nombreux dégâts ont été causés aux monuments et habitations privées; Un conflit a surgi à Brest-Litowsk entre les délégués maximalistes et les plénipotentiaires des empires centraux au sujet de l'évacuation de la Pologne, de la Lithuanie et de laCourlande par les troupes austro-allemandes. Mardi rer janvier. — Actionsd'artillerie de au nord-ouest de Reims. Rencontres patrouilles au nord du Chemin des Damés cC vers Bezonvaux. Sur le front belge, faible activité d'artillerie. Bombardement au sud de Dixmude. Une reconnaissance ennemie qui cherchait à sur prendre des. postes avancés a été repoussée
par le feu. Sur le front de Macédoine, action d'artillerie dans la région du lac de Doiran où les batteriesanglaises ont exécuté des tirs de destruction sur les positions ennemies et au nord-ouestde Monastir où l'ennemi -a bombardé nos tranchées sur six kilomètres de front. L'aviation française jeté des bombes sûr la gare de Arzenci, à trois kilomètres au nord t de Près de Cambrai, les Anglais ont été attaqués sur un front de trois kilomètres dans la région de la crête Welsh. Aprèsavoir perdu la deux saillants, ils ont lutté énergiquement majeure pour les reprendre et ont ressaisi partie de leurs tranchées, en capturant~des
a
Guevguéli.. et
mitrailleuses des prisonniers. Les Allemands île tiennent plus qu'un petit coin de la première lignevers la Vacquèrie et au sud de Marcoing. Nos alliés ont avancé légèrement leur ligne des deux côtés de "la voie ferrée d'Ypres-
Stàden. - Les troupes françaises du front italien ont remporté un brillant succès. Elles ont enlevé le mont Tomba aux Autrichiens, en s'emparant de 48 officiers, de 1.400 hommes et 7
TOUS LES MOIS nous attribuons trois prix aux MEILLEURES PHOTOS DE GUERRE
fr., 500 fr., 250.fr.
1.000
A la fin des hostilités nous décerneronsdes prix importants dont un de
30.000 francs
t. 1"Prixde.15.000fr. 1.000 fr. 32 Prix de de 5o 0; fr. Prix 32
->-. Rappelons
qu'au 31 décembre 1917, nous ,
-
avions
'-
déjà'attribué
:
32 Prixde
soit, au total:
250 fr.
71.000francs
canons. Padoue
-
a étéencore bombardée paravions. Action d'artillerie, Mercredi 2 janvier. assezviveen Champagné, dans la région de la Butte-du-Mesnil. Un coup de main sur nos petits postes au sud-est de Beaumont, n'a obtenu aucun résultat..Nous avons fait dès prisonniers. :' Sur le front britannique, l'ennemi a renouvelé ses attaquescontre la -crête Welsh, sur unelargeurd'environ 1.200 mètres au sud-de
la
-
N
Scarpe.
lapartiesuddu secteur1attaqué, il est jets de liquidesenflammés, parvenu, grâce-à sesmomentdansuse des tranà, prendre pied un chées anglaises"Une çontre-attaqueliarejeté de.cetteposition etla-totâlite- dela tranchée est actuellemententre lesmainsde nos -alliés. Partoutailleurs"l'assaut a-êté" arrête. -., Activitédes deux artilleries enun certain nombre depoints, au sndde la Scatpe.„ -L.'artillerié allemandeà.également -montré de l'activitédanslesecteur d'Ypres"• LesAnglais ont, à nouveau, avancé leur lignevers,lenord de Jérusalem.Ils ontfait r 759 prisonniers,dont39.officiers et relevéplus ,<le1.000 cadavres ennemis. -" -• LesItaliens ont forcél.'advà«%e..iâbaadonner, avècde.gravespeftes,latête de pont deZenson, sur laPiàve,et à passersur laDans
;
-
rive gauche du fleuve. Ils ont reprispossession .c de toute la boucle. Sur le reste du front, actions d'artillerie modérées. Des. aviateurs ennemis ont attaqué le chahip d'aviation. dJIstrana et bombardé Vicenee, Bassano, Castelfranco Trévise. On, compte en tout 13morts et44blessés.
;
et
TROIS PHASES DU TIR D'UN MINENWERFER ALLEMAND
Le mortier de tranchéechargé et au moment du départ du coup
Les Allemands qui prévoyaient la nécessité de faire une guerre de tranchées depuis que les Russes et les Japonais s'étaient si ardemment disputé les positions donnant la clef de Port-Arthur, enMandchourie, avaient établi, dès avant 1914, plusieurs types
bien étudiés de mortiers de tranchées. Après la Marne, lors de la stabilisation du front de bataille, nous avons dû, pour répondre à cet armement, sortir 8e nos arsenaux de vieux modèles de mortiers dont la plupart remontaient au règne de Louis-Philippe.
LATORPILLE SORTANT
DU MINENWERFER
Dégagé du nuage de fumée, le projectile est vu ici en pleine course
Les minenwerfer ou mortiers de tranchées allemands dumoele le plus récent comprennent double frein hydropneuma-
un ique qui donne stabilité plus grande à la pièce. Ce frein est une visible sur les trois photos qui représentent le même mortier
avant, pendant et après le tir, à quelques secondes d'intervalle. Sur la première, l'extrémité de la torpille apparaît la bouche du canon. Sur la seconde, le nuage de fumée dissimule le projectile qui est nettement visible sur le troisième instantané.
à
SÉVIT AMÉRIQUE CHARBON EN LA CRISE DU
La répartition du charbon entre
leshabitants d'une villedel'intérieur
s'étend peu à peu à tous les pays en raison de la crise générale des transports, principalement sur mer. Aux Etats-Unis la consommation a dû être restreinte et le charbon est réparti très exactement entre tous les acheteurs. Le manque de charbon
Voici, dans une ville de l'intérieur, une scène typique qui se reproduit à peu près partout. Les habitants doivent assurer eux-mêmes le transport de leui charbon et on les voit arriver à la distribution avec les véhicules et récipients les plus divers.
SOUS-MARIN AÉRIEN LE NAVIRE CONTRE LE NAVIRE
e
Un dirigeable recherche
:
}\e
pirate qui vient de torpiller le vapeur coulé
instantané, pris en Méditerranée, reproduit \in aspect peu connu: de la guerre la lutte du dirigeable contre le sous-marin. Un pIrate allemand vient de torpiller un steamer à faible distance de la côte la et superstructure du navir, qui. s'est échoué
sur un haut-fond, apparaît encore au-dessus des eaux tranquilles.. Un dirigeable, préposé à la surveillance de la ctôte, a foncé à toute vitesse sur le lieu du drame et cherche à distinguer la forme du sous-marin pour attaquer celui-ci à coups de bombes.
LE DÉVELOPPEMENT DE LA FORMIDABLE EXPLOSION D'HALIFAX PHOTOGRAPHIÉ A SIX KILOMÈTRES
1
-.
u-
-.
é Hinutesetdix minutesaprès l'explosion. Au milieu, le lieu de la catastrophe 1-,!:I rI! 1I. h,,t> "Imo", rav
--- -
Ces instantanés ont été pris 15 secondes, 45 secondes, une minute et demie,
compliquée d'un C'est le 6 décembre qu'une explosion sans précédent, terrible incendie, a détruit la moitié de la ville d'Halifax, au Canada. L'explosion, que l'on croit due à un attentat, se produisit par suite d'une collision survenue entre un petit bâtiment de la Société de
-.'
secours à la- Belgique, l'- "Imo", et le "Mont-Blanc", navire cna é unhasard extraordinaire, le navire abordeur, l' ayant fait machine fut de trois mille tonnes d'explosifs. Tout le quartier du portdéplorer arrière, ne fut détruit. On en le voit, échoué, sur l'une de pas ?otos ainsi que la partie nord de la ville, tandis qu'on avait à le petit qui représente le lieu de la catastrophe. Au premier plan, monticule tout ]Par mort de deux mille personnes. Trois mille autres étaient blessées. qui reste du navire abordé. Les autres
est
ce
instantanés reproduisent cinq phases de l'explosion, vues d'un navire à six kilomètres 'du lieu du sinistre. Le vapeur que l'on aperçoit au mouillage et dont les mâts s'élèvent à quarante-cinq mètres au-dessus de la mer, permet de juger de la hauteur du panache de fumée.
DUEL AÉRIEN ENTRE FRANÇAIS ET ALLEMANDS
Le Français, qui a pris de la hauteur, s'apprête à tiret sur son adversaire
Les nombreuses photographies prises en aéroplane nous ont déjà montré bien des aspects différents-de la guerre. Nous n'avons eu que très rarement l'occasion de voir deux avions de combat,face à face, en pleine bataille. La raison en est simple
:
les autres aviateurs présents sont trop préoccupés de prêter main forte à leurs camarades pour songer à prendre des clichés. En voici un pourtant, fait en plein ciel observateur. par un Lavion français semble prendre l'avantage l'albatros.
sur
LA PROSPÉRITÉ RENAIT DANS LE CAMEROUN CONQUIS
Scènes prises dans les principaux districts soumis à l'administration française— La campagne du Cameroun est terminée depuis longtemps et aux conquérants ont succédé les administrateurs français et anglais, sous la direction desquels la vie économique repris a et se développe heureusement dans tous le pays. 1° Le salut au
drapeau français à Fumban; 2° les tirailleurs rentrant poste au de Yaounde; 3° l'école dAkôlolinga; 40 le défrichement d'un terrain; 50 le sultan de Fumban causant avec le chef de la subdivision; 6° habitants de Mouken attendant l'heure du vaccin.
LA MARINE DE GUERRE EN EAU DOUCE D'ITALIE
et chaland de rivière de la défense avancée de Venise
Ponton de lagune Au cours
de
la guerre actuelle, beaucoup de grosses pièces de
à
marine ont été utilisées terre. Depuis que la grande offensive austro-allemande les a obligés à céder du terrain à l'ennemi, les Italiens, sauvant un certain nombre de ces pièces, les ont
-
remises en servicedans la marine, mais dans marine spéune ciale, composée surtout de vieux pontons ou de chalands naviguant en eau douce. Voici deux de ces unités opérant aux environs de Venise. La seconde s'apprête à recevoir son armement.
RENFORTS ENNEMIS EN ROUTE VERS LA PIAVE
s
-
Détachement allemand en marche. Autrichiens passant le Tagliamento -
avons publié de nombreuses photographies prises sur le front italien depuis le début de la grande poussée ennemie. Ces deux documents ont trait même front, mais reproduisent au des scènes vues de l'autre côté de la ligne de feu. Voici un déta-
chement d'infanterie allemande passant devant le lac de SainteCroix, en territoire occupé, et allant prendre position sur la rive de la Piave. Au dessous, des Autrichiens franchissant le Tagliamento sur un pont en partie détruit par les Italiens.
.LE PITTORESQUE VILLAGE TZIGANE DE ZEITENLICK
-
Les fabricants de paniers au travail. - Les familles nombreuses ne sont pas rares de Zeitenlick,
Près du camp ou nos troupes s'installèrent dès leur arrivée à Salonique, vit, travaille et grouille toute une colonie de Tziganes. Pareils auxGypsies de la Grande-Bretagne, aux Gitanos espagnols, aux Romanichels des routes de France
et de toute l'Europe, ces gens tressent des corbeilles des et paniers, raccomodent des chaudrons, dansent, jouent de la musique, chantent. et mendient. Beaucoup vivent des libéralités des soldats qui ont baptisé leur campement le villas blinCI4
LE DERNIER JOUR PASSE
PAR KERENSKY A PETROGRAD
Le Ministre entouré de fidèles. Le bataillon féminin au Palais d'Hiver ses rsque Kerensky voulut tenter un dernier effortpour se main- passa à Petrograd. Près de lui tient le général
tenir au pouvoir, il s'aperçut que beaucoup de ses partisans l'avaient déjà abandonné. Les forces dont il disposait se trouvaient insuffisantes. On le voit ici durant le dernier jour qu'il
Karachan, chef de l'école militaire, qui fut-retrouvé le lendemain percé de trente-sept coups de baïonnette. Au dessous, le bataillon féminin de la mort qui défendit le Palais d'Hiver contre les maximalistes. se
L'ALLEMAGNE CONSTRUIT DE NOMBREUX'NAVIRES MARCHANDS POUR L'APRÈS GUERRE plus grand vapeur allemandaffecté à des transports de marchanUn grand transport vapeur est sorti récemment des chantiers de dises. Ce navire géant a été construit depuis le début des hostilités. la Hamburg America Linie Il jauge 16.000 tonnes. C'est le
à.
UN CANON TURC VIEUX D'AU MOINS 600 ANS Ce canon de bronze, qui est certainement vieux de 600 ans, a été trouvé à Bagdad. Le général Maude l'envoya au roi George V.
UNE AUTO DE RAVITAILLEMENT ITALIENNE EN PÉRIL Par suite d'une fausse manœuvre du conducteur, cette voiture de ravitaillement est restée suspendue plusieurs-heures sur un précipice.