Le Miroir - 20/01/1918

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Le Miroir. Publication hebdomadaire

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Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/01/20. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


te LE

LE ROI ALBERT

LE GÉNÉRAL PERSHING le.corps

REÇOIT généralPershing,commandantenchef

Slur

1er

le front belge ou il a été *pat reçu

Albert

SUR LE FRONT BELGE

expéditionnaire américain en France, vient de se rendre I". Le voici accueilli descente du train par le souverain.


NOS SOLDATS VISITENT L'OSSUAIRE DE SOLFÉRINO

Vues extérieure et intérieures du monument élevé aux héros de 1859 En passant à Solférino, petite localité de 1.300 habitants dans la province de Mantoue, nos soldats ont tenu à rendre hommage à la mémoire de leurs aïeux tombés le 24 juin 1859 sous les balles autrichiennes. On les voit ici visitant l'ossuaire où

—,

sont conservés les restes des héros de l'armée franco-piémontaise laquelle paya sa victoire de la perte de 17.000 hommes. En bas, à gauche, les couronnes du Souvenir français et les bustes de deux de nos généraux à droite, un coin de l'ossuaire.

;


LA GUERRE Jeudi quelques 3 janvier. Canonnade intermittente — en reussi points du front- Nous avons deCourtecon un coup de main dans la région au nord ramené des prisonniers. encontreset de patrouilles au sud de Corbenv. grande activité d'artillerie dans le secteur BeaUtnont-bois des Caurières. .A coursde la journée, l'activité d'artillerie ete peu Intense a le front belge. Un détachesur ment ennemi, protégé barrages, violents de par parvint à prendre pied dans un des postes alliés de la région de Merckem. Une énergique contre-attaque,prononcée immédiatement, chassa du les Allemands qui laissèrent Poste plusieursprisonniers. M:acéd()ÜI' activité d'artillerie dans la régionde GUt'Ygudi et sur les pentes orientales du

Dimanche 6 jamt Dinm-piche janvier. er. —

Activité marquée des deux artilleries dans la région au sud de Corbeny et sur la rive gauchede la Meuse, au bois d'Avocourt. En Champagne, un de nos détachements a pénétré au nord de la Main-de-Massiges, dans les tranchées allemandes, où il a opéré de nombreuses destructions. Au nord de Saint-Mihiel, un détachement ennemi qui tentait d'enlever un de nos postes a subi sous nos feux des pertes sensibles sans obtenir de résultat. Une autre tentative ennemie dans la région de Flirev a également échoué. Des prisonniers sontrestés entre nos mains. Cinq avions allemands ont été abattus au cours de combats avec nos pilotes. Sur le front britannique, une tentative de coup de main a échoué vers Hollebeke sans occasionner de pertes à nos alliés. Un détachement allemand a réussi à s'emparer d'un poste anglais à l'est de Zonnebeke. Quelques hommes ont disparu. Canonnade au front italien sur le plateau d'Asiago. Les avions autrichiens ont bombardé Mestre et Bassano. M. Lloyd George a prononcé à Londres un important discours où il a traité en détail des buts de guerre des alliés. Le gouvernement allemand déclare que les conférences de Brest-Litowsk sont interrompues. Lundi 7 janvier. — Canonnade intermittente sur quelques parties du front. Des coups de main ennemis sur nos petits postes au nord du Chemin-des-Dames sont restés sans succès. Sur le front belge, légère activité d'artillerie dans les régions de Ramscapelle, Dixmude et

@

Vf

En

.Calme Sur le :'v-lt.' du front. Des avions enne1 Ont bombardé des ambulances arrière

(u front de Monastir. En

en

Italie, nombreux combats aériens. Des avions ennemis ont survolé Trevise et Mestre

Lesmaximalistes

russes ont envoyé une sommation à la Roumanie dont ils dénoncent l'accord avec Kaledine et les Cosaques. Par contre, ont décidé de reconnaître, souscertaines conditions, l'indépendance finlandaise

ils

renredi

4 janvier. — Actions d'artillerie assez VIves, notamment dans lesrégions sur le front de l'Aisne,

lier-de-Courcy, de Landricourt et des Cavaainsi que dans le secteur de Maisons-de-Champagne et sur la rive droite de la Nieuse' Deux de main ennemis, l'un au sud del'Oise,coups l'autre au Cornillet, ont complètement échoué. executé?-ord-est un de Pompelle, nous avons raid et ramené des prisonniers. Sur le front britannique, l'ennemi a exécuté, des coups de main dans la région d'Oppv, au au sud-est de la Bassée. Ces coups de Prtsonniers.échoué et nos alliés ont fait des

Au

la

u et niain

Adivitéde l'artillerie allemande à l'est d'Epéhy.

,

L'aviation britannique jeté200 a surdiversobjectifs,

bombes notamment sur le champ d'aviationd'Ongelsmunster et un dépôt de munitions de la région de Courtrav. Deux appareilsallemands, ont été abattus en combat aérien et deux autres, contraints atternr,

,lés ,elnparés Sur le

fi

front britannique de Macédoine, activité d'artillerie Sur d'artilleriefront portugais, quelques actions Une tentative ennemie sur la Preiniè\re ligne a aussitôt échoué. Samedi 5 Janvier. —L'ennemi tenté divers a coups de main sur nos petits postes, dans la région de Juvincourt sans obtenir aucun Champagne la rive droite de la et MUSe, sur à l'est de la cote 344, la lutte d'artillerie aété par moments violente. En ttUte^^sace' tentative d'attaque une ennemi eT Allemands,quiontsubidespertes échoué. a complètement

le

réciproque.

résultat En

sensibles,

mitrailleuseont laissé des prisonniers et une entre nos mains. Nos ballon pilotes ont abattu deux avions et un captif. (1SIXautres appareils ennemis sont tombés dansleurs lignes à la suite de combats aériens. Nosescadrilles ont bombardé les usines de Rombach, les gares de Metz-Sablons, Conflans, Arnaville. il1e

Un (,obat local s'est déroulé

Nord.

anglaisdeCambrai à proximité sur le front du canal.du Nosalliés

lls EnItalie.

ont légèrement avancé au sud nous avons fait des prisonniers Sur le Monfenera. Les Austro-Allemands ont bombardé avions Trévise et Padoue. par Lechancelier allemand a répondu aux Russes refusede la commission du Reichstag. Il de pai.x transférer le siège de la conférence à Stockholm et d'évacuer la Pologne, lalithuanie et la Courlande, de de

à

-

du front l'attaque allemande a été rejetée avec pertes avant que l'assaillant ait pu aborder nos positions. Quelque activité de l'artillerie au nord-est

dYpres.

Nos alliés ont déployé une grande activité aérienne. Ils ont jeté plus de 250 bombes sur' les gares de Ledeghem. 'Denain, Menin et Roulers. Plusieurs milliers de cartouches de mitrailleuses ont été tirées de faible hauteur.

Huit avions allemands ont été abattus et cinq autres obligés d'atterrir, désemparés. Mardi 8 janvier. — En Champagne, activité des deux artilleries dans la région du MontHaut. Sur la rive gauche de la Meuse, nous avons repoussé un coup de main ennemi sur nos tranchées, au nord de la cote 304. Sur la rive droite de la Meuse, la lutte d'artillerie a pris, au cours de la nuit, une vive intensité dans la région Bezonvaux-les Chambrettes. Dans le secteur au nord de Saint-Mihiel, nos patrouilles ont ramené des prisonniers. Quatre avions allemands ont été abattus parnos pilotes et un cinquième, par le tir de nos canons spéciaux. Sur le front italien, canonnade réciproque dans la vallée de Giudicaria et dans le val

Lagazina: Sur le plateau d'Asiago, les batteries italiennes ont fait des tirs efficaces contre les transports ennemis et des troupes en marche, et l'infanterie a exécuté de nombreuses reconnaissances. Des détachements autrichiens ont été repoussés au nord de Castununga. Violente concentration de feux de la part des batteries alliées contre les positions ennemies entre le val Frenzela et la vallée de la Brenta. Mercken. Les patrouilles britanniques ont franchi la En Macédoine, activité de l'artilleire'enne- Piave sur divers points, en jetant le désarroi mie dans la région de Monastir. dans les lignes adverses. L'aviation française a bombardé les cantonnousfk nements et convois ennemis au nord du lac Mercredi g janvier. — En Champagne, Presba. avons repoussé une tentative ennemie sur? La neigr rend les communications difficiles nos petits postes à l'est du Téton. dans les montagnes. Lutte d'artillerie assez vive dans le secSur le front anglais, l'ennemi a dirigé une teur d'Avocourt et de Bezonvaux. En Wôëvre, r forte attaque contre les positions de la ligne dans la région ou nord de Seicheprev, nous Hindenburg, à l'est de Bullecourt. Un petit avons exécuté un large coup de main qui détachement a réussi à prendre pied dans une a parfaitement réussi. Nos détachements ont sape en avant des tranchées de première ligne. pénétré, sur un front de 1.500 mètres environ Cette sape a été ensuite reprise. Sur le reste dans la position allemande dont les défenses ont été bouleversées et les abris détruits. Conformément aux ordres reçus, nos troupes sont ensuite revenues dans leurs lignes ramenant 150 prisonniers environ et un certain nombre de mitrailleuses et de lancenous attribuons trois prix aux bombes. En Haute-Alsace, activité des deux artilleMEILLEURES PHOTOS DE GUERRE ries au nord du canal du Rhône au Rhin. Canonnade sur le front belge, vers Ramscapelle, Pervyse, Saint-Jacques-Capelle. Oudecapelle et Nieucapelle. Les tranchées des secteurs de Dixmude A la fin des hostilités subi des bombardements assez violents. ont nous décernerons des prix En Macédoine, des patrouilles ennemies importants dont un de ont été repoussées près de Staravina. Canonnade dans la boucle de la Cerna. Les aviateurs alliés ont 'exécuté plusieurs bombardements dans la vallée du Vardar et au nord de Monastir. L'artillerie britannique a exécuté des tirs Rappelons qu'au 31 sur le front italien et détruit huit avions décembre 1917,nous ennemis. Le cabinet Hughes a démissionné en Austraavions déjà attribué lie, à la suite du rejet de la conscription par 1 le référendum populaire. 15.00D Le président Wilson a prononcé devant le 32 Congrès américain un discours capital, et qui fixe les conditions de paix de l'Entente à peu près dans les mêmes termes que le discours de 32 M. Lloyd George quelques jours plus tôt. Le Président demande que réparation soit faite à la France du tort qui lui a été causé soit, au total : en 1871, que la Belgique, la Serbie, la Roumanie soient libérées, que les frontières italiennes soient réajustées et que soit constitué de Pologne. Il revenun Etat indépendant dique aussi la création d'une Société des — Nations,

TOUS LES MOIS

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PARLEMENTAIRES RUSSES SUR LE FRONTORIENTAL

Les parlementaires engagent les pourparlers avec un officier allemand •

Avantles-pourparlers officiels qui amenèrent la signature de l'armistice sur le front russe, il y eut, dans plusieurs secteurs, des pourparlers moins tapageurs qui ne contribuèrent pas peu à réduire l'artillerie au silence. Sans aller toujours jusqu'à

fraterniser, Allemands et Russes engageaient volontiers la conversation. Cet instantané nous montre les parlementaires d'un groupe d'armées russes causant avec un officier allemand devant les fils de fer barbelés des premières positions ennemies.


NOS PREMIERS PRISONNIERS AUTRICHIENS EN ITALIE

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à Asolo

Après la prise du mont Tomba, les prisonniersdéfilent

Pour leurs débuts le front italien, les troupes françaises sur ont remporté un brillant succès le 31 décembre, en enlevant le mont Tomba après minutieuse préparation d'artillerie. En une moins de vingt minutes tous nos objectifs étaient atteints et

-

nos chasseurs inscrivaient à leur tableau d'honneur un glorieux fait d'armes de plus. La victoire se complétait par la capture de 1.400 prisonniers, sept canons et un nombreux matériel. Voici le défilé des. prisonniers autrichiens auvillage d'Asolo.


LA SIGNATURE DE L'ARMISTICE DE BREST-LITOVSK

LES COMMISSAIRES ENNEMIS ATTENDENT LES RUSSES

LA MAISON OU EURENTLIEU LES DÉLIBÉRATIONS

LA DÉLÉGATION RUSSE ARRIVE A BREST-LITOVSK

RUSSES ENVOYANT LE RÉSULTAT DE LA CONFÉRENCE

LE PRINCE LÉOPOLD DÉ BAVIÈRE SIGNE L'ARMISTICE AU MILIEU DES RUSSES ET DES DÉLÉGUÉS ENNEMIS Voici, d'après un illustré allemand, cinq photographies de la confécenko; 40 Amiral Altvater; 5° Lipsky; 60 Karachan; 70Fokke, tous Russes 8° Zekki-Pacha, Turc; 9° Von Merey, ambassadeur rence de Brest-Litovsk qui aboutit à la signature d'un armistice. On voit, en bas, groupés autour de la table 1° Kameneff, premier austro-hongrois 10° Prince L. de Bavière, président des délibéradéléguérusse 2°Joffé, président de la délégation russe 30Mn?cBietions; 11° Major géni Hoffmann; 12°ColonelGawtschef, Bulgare. 1

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;;

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NOS TANKS ENTRAINÉS SONT PRÊTS A L'ACTION

Un char d'assaut en manœuvres. - Un autre retfatfne sa base nar la route

En agitant l'épouvantail d'une grande offensive contre le front Occidental, les feuilles allemandes nous ont laissé entrevoir quelques nouveautés sensationnelles, une entre autres :- le tank allemand, colossal et irrésistible. Nul ne saurait dire si

les champs de batailles, mais

cet engin formidable surgira sur nos soldats ne le redoutent guère. Nos tanks à nous, se maintiennent en forme par de quotidiens exercices. On remarquera sur la première de ces photos, les ornières laissées par l'un d'eux.


! _,..-,.j

LA PIÈCE DE MARINE DITE "GROSSE BERTHA", QUI BOMBARDAIT DUNKERQUE EN e~

permis de publier cette

-

VUE EN AÉROPLANE

-.

obus ont creusé des trous nombreux et profonds. Depuis, plusieurs atteignirentle but auche sur la nhoto-Autou" jJVOb -- - -. ..CI C.e,mètr venaient de bombarder Dunkerque - xmetresauplusdes tranchées des obus

m/m monté sur plate-forme de Le 380 canon est visible à -

C 1 est seulement aujourdnui quil nous est curieusephotographie

1915,

- --;éP.jl.

-".

de gros avec de première ligne allemandes, avait pris Pourobjectiflaville aérienne. Les faits qu'elle évoque sont restés L'émotion fut grande. Près de trente kilomètres, qu'onttf** Uncanonextrêinernent natale de Jean Bart. On crut à une nouveauté, présents à toutes les mémoires. En avril 1915, un bref communiqué, la ville du front des Flandres. Etait-ce en effet, donc de la mer 50, Enréalité * SagISSatt puissant, à des obus d'un modèle inconnu. qui devait être suivi de plusieurs autres, notait que les Allemands On sut bientôt qu'une pièce puissante, qui devait se trouver à d'unepièce de marine de 380 mlm inclinée de

-

-

fait

sorte qu'elle portait à 28 kilomètres. Le 30 avril etle 11 mai, entre autres, elle commit quelques ravages; Depuis, nous l'avons taire. La voici sur son terrain, criblé comme une écumoire, avec les voies étroites sur lesquelles lui arrivaient ses lourdes munitions. teIJe"

-


LE TORPILLAGE DU CROISEUR

CHATEAURENAULT

Instantanés pris pendant le sauvetage de l'équipage par des toroilleurs

Le croiseur cuirassé"Châteaurenault"* torpillé le 14 décembre à 7 h. 15 dans la mer Ionnienne, datait de 1898. L'équipage a été sauvé, moins dix hommes tués par l'explosion. Le sousmarin allemand a été coulé et son commandant fait prisonnier

:

1° des torpilleurs

;

s'éloignent du "Châteaurenault" avec son équipage; 2° les torpilleurs poursuivent le sous-marin 30 les radeaux chargés de survivants à l'arrière du croiseur; 40 le croiseur coule par l'avant 5° il enfonce et va disparaître.

;


LES PIRATES QUI COULÈRENT LE "CHATEAURENAULT"

Le commandant et ses hommes à bord du transport qui les conduit en Après le sauvetage de l'équipage du HChâteaurenault", les torpilleursd'escorte s'élancèrent à la poursuite du U.C.-38 et le frappèrent à mort. Avant qu'il ne coulât, une partie de l'équipage put être capturée. Voici les prisonniers à bord du trans-

France

port qui les conduit en France, d'abord le commandant, puis ses hommes. Celui que l'on voit enveloppé dans une couverture est un sous-officier blessé par un éclat d'obus. Tous sont habillés provisoirement avec des vêtements de marins français.

,


L'AMERIQUE RENFORCE ACTIVEMENT SA FLOTTE

-

Un canon de douze pouces est hissé à bord d'un dreadnoutfht à l"artnempnt

ntats-unis qui, au début de la guerre européenne disposaient d'une Les

puissante flotte de combat, ont poussé activement depuis cette date l'achèvement de leurs unités construcen tion et établi de nouveaux programmes navals, prévoyant que

tôt ou tard, il leur faudrait, eux aussi, entrer dans la lice. Jamais cuirassés n'avaient été construits, lancés et armés plus rapidement. Voici, sur un dreadnought achèvement, un en énorme canon de douze pouces qui est hissé sur une tourelle.


LES

MUNITIONS DES GROS CANONS

DEMARINE

On embarque dans les soutes les gargousses de gros calibre Les tourelles des dreadnoughts américains portent jusqu'à trois canons de gros calibre du type de la pièce reproduite à la page Précédente, laquelle ne comporte pas de tourrillons comme les 1~

Pièces montées

sur affût. En même temps que la mise en place

de l'armement sur les unités nouvellement lancées, se poursuit le ravitaillement de celles-ci en munitions. On voit ici un filet montant à bord les gargousses des obus destinés aux grosses pièces des tourelles. C'est un formidable filet de "-provisions


LA DEMONSTRATION D'UN TANK AU CANADA

En pleine devant des milliers de spectateurs, le tank écrase rue, automobile une Il est a la mode de faire parader les chars d'assauten manière avoir parcouru les principales rues et avenues, s'est livré à de propagande pour lancer un emprunt de guerre, mais jamais encore une démonstration comparable à celle de Toronto n'avait

été tentée. Dans cette ville du Canada, un tank anglais, après

une curieuse expérience en public. Une limousine de 25.000 francs ayant été placée en travers de sa route, le tank l'écrasa et passa. Il s'y reprit à deux fois pour aplatir complètement la voiture.

-


LA MISE EN PLACE D'UNE TORPILLE SUR UN AVION

-J-e

Un simple déclic suffira

tomber le formidable projectile

à laisser

ole joué par nos appareils de bombardement prend de jour

l.°ur plus d'importance, point quel'on au j>aviation,l'"arme qui finira la en

a déjà appelé En effet, la mul-

guerre bplIcation des escadrilles bien exercées allant bombarder sans

-

répit les dépôts de munitions,gares et usines ennemis, mettrait nos adversaires en état d'infériorité: Ces quatre photos, que nous pouvons publier aujourd'hui seulement, représentent la mise en place d'une torpille à ailettes sur un avion Farman.


LA VIANDE FRIGORIFIÉE DÉBITÉE A LA MACHINE Dans une usinç, près du front, des bouchers découpent. à la scie à ruban la viande frigorifiée, au lieu de manier le couperet habituel.

DÉSERTEURS BULGARES DANS UN CAMP A SALONIQUE Ils sont chaque jour plus nombreux. On les garde dans un camp spécial. Ceux-ci, arrivés en loques, ont reçu des uniformes français.

UN TRAIN AMBULANCE MODÈLE CONSTRUITAUX ÉTATS-UNIS POUR LES SOLDATS AMÉRICAINS Railwaypour les Sammies de France. C'est véritablement train Onn'a-rien fait de mieux, pour transporterles soldats blessés,que un de luxe où tout a été prévu au point de vue du confort moderne. ce train deseize wagons construit par la compagnie du Midland

;


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