Le Miroir. Publication hebdomadaire
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UN DE CEUX QUI BOMBARDÈRENT PARIS LE
II
MARS A la suite du 21e raid effectué sur Paris, quatre Gothas furent abattus. Voici l'un de ceux qui les montaient au moment où il vient d'être arrêté- Thury-en-Valois, dans l'Oise.
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UN SOUS-MARIN AU SECOURS D'UN DIRIGEABLE
Le sous-marin ayant recueilli le ballon, un torpilleur remorque celui-ci Nos côtes sont gardées par des patrouilleurs, torpilleurs de haute mer et sous-marins et aussi par de petits dirigeables. Un incident a permis de réunir sur même cliché ces trois unités si différentes Par suite d'une panne de moteur le ballon s'est
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mis en dérive et allait tomber à la mer quand un sous-marin en exercice a émergé juste à temps pour saisir un câble. Sur le second cliché, le sous-marin passé le câble au torpilleur qui remorque vers un port le ballon désemparé et endommagé.
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LA GUERRE -
Jeudi 7 mars. Actions d'artillerie, parfois vives, dans la région de la Pompelle. en Champagne et dans quelques secteurs des Vosges. Un coup de main ennemi vers la Main de Massiges est resté sans succès. Sur le front britannique, l'artillerie ennemie s'est montrée plus active que de coutume, au sud de Saint-Quentin et vers le bois Grenier; elle a été assez active à l'ouest de Cambrai, au sud-est et au nord-est d'Ypres. Les pilotes britanniques ont fait du réglage et quelques reconnaissances. Ils ont jete des bombes sur les voies de de Mouscron garage (nord-est de Lille) et sur des objectifs voisins des lignes ennemies. Deux appareils allemands ont été abattus en combats aériens et un troisième, contraint d'atterrir désemparé. Un appareil anglais n'est pas rentré. Nos alliés ont bombardé la gare d'Ingelmunster et un champ d'aviation au nord-est de Saint-Quentin. Tous leurs appareils sont rentrés indemnes. Sur le front italien, reprise d'artillerie, entre le lac de Carde et l'Astico, dans la région de Monterello et le long du littoral. Nos alliés ont concentré des feux sur des troupes ennemies en marche du côté d'Asiago, au sud de Primolano et sur la rive gauche de la Piave. Un aviateur anglais a abattu un avion ennemi près de Conegliano. Le croiseur anglais Calgarian a été torpillé. Vendredi 8 mars. Bombardement assez violent de la région de Reims et vers Prunay. Nous avons arrêté des coups de main ennemis en Champagne, dans le secteur des Marquises, dans les Vosges et dans la région du
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Linge. Au Violu, assez grande activité des deux artilleries. Des avions allemands ont bombardé la région au nord de Nancy. Pas de victimes. De notre côté, nous avons abattu quatre avions allemands. Notre aviation de bombardement a lancé 12.000 kilos d'explosifs sur les gares et dépôts de munitions de la zone ennemie. Sur le front britannique, une tentative de raid ennemi, effectuée à la faveur d'un violent barrage d'artillerie, à l'est d'Epehy, a complètement échoué. D'autres détachements, qui tentaient d'aborder nos lignes au sud-est du bois Grenier et à l'estde Poelcapelle, ont été également repoussés. Activité de l'artillerie allemande dans la vallée de la Scarpe, à l'ouest de Lens et à l'est d'Ypres et grande activité dans le secteur de Neuve-Chapelle. Sur le front de Macédoine, actions d'artillerie sérieuses sur le front Doiran-Vardar, au nord de Lomnica et dans la boucle de la Cerna. Nous avons ramené, par coup de main, des prisonniers bulgares. Samedi 9 mars. Assez grande activité de l'attillerie ennemie devant la Pompelle et dans la région d'Avocourt. En Lorraine, nous avons repoussé un fort coup de main ennemi sur Moncel. Les assaillants, qui ont subi des pertes sérieuses, ont laissé une dizaine de prisonniers, dont un officier entre nos mains. Sur le front britannique, activité de l'artillerie allemande vers Ribécourt etdans la vallée de la Scarpe. Grande activité des deux artilleries dans le secteur d'Ypies, entre la route de Menin et la forêt d'Houthulst. Dans lesecteur de Neuve-Chapelle, des détachements ennemis, à la faveur de l'épais brouillard, ont attaqué quelques postes britanniques avancés au nord-ouest de la Bassée. Les assaillants ont réussi à pénétrer dans un des postes d'où quelques hommes ont disparu. Sur les autres points, ils ont été rejetés, laissant des prisonniers. Un raid aérien a eu lieu sur Londres. On compte ii morts et 56 blessés. L'attaque, pour sans lune. la première fois, nuit lieu par une a eu L'Allemagne a signé un traité avec la Finlande.
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Le «abinet espagnol, présidé par M. Garcia rieto, a démissionné..
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Dimanche 10 mars. Des coups de main ennemis au bois le Prêtre et dansles secteurs du Reillon et de Letiscourt, ont complètement échoué. Un avion allemand a été abattu par nos canons spéciaux. Sur le front italien, les patrouilles de nos alliés ont harcelé efficacement l'adversaire et provoqué une vive réaction de feux. Dans le val Riofreddo (plateau d'Asiago), de petits groupes ennemis qui tentaient de rejoindre la ligne italienne, ont été accueillis par des rafales de mitrailleuses et mis en twte. Des batteries et des aviateurs anglais ont abattu un avion et incendié deux ballons cap- 1 tifs ennemis. Des hydravions de la marine royale ont jeté deux tonnes de bombes sur des baraquements et des bivouacs ennemis dans la Basse Piave. En Palestine, les troupes britanniques ont, à nouveau progressé au nord de Jérusalem, et bombarde les positions ennemies. Les Turcs ont détruit un pont sur le Jourdain. En Afrique orientale, les opérations se poursuivent avec succès contre les Allemands. A la suite de la démission du cabinet Garcia Prieto, le roi Alphonse XIII a reçu les chefs de partis. Trotski annonce qu'il résignerait ses fonctions de commissaire du peuple. Lundi11 mars.
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Nous avons repoussé des coups de main au sud de Bétheny, sur la rive gauche de la Meuse et dans les Vosges. L'ennemi a subi des pertes et laissé des prisonniers entre nos mains. Nos détachements, pénétrant dans les lignes allemandes, à l'est d'Auberive et dans la région de Badonviller, ont opéré de nombreuses destructions et fait des prisonniers. Deux avions allemands ont été abattus par nos pilotes et dix autres, gravement endommages, sont tombés dans leurs lignes. Notre aviation de bombardement a effectué plusieurs sorties 14.000 kilos de projectiles ont été lancés sur les gares, cantonnements et terrains d'aviation de la zone ennemie. Plusieurs incendies ont été constatés. Les Anglais ont exécuté avec succès des coups de main au nord-ouest de Saint-Quentin et au sud-est de Cambrai. L'ennemi a eu un certain nombre de tués et a laissé des prisonniers. Activité de l'artillerie allemande dans le secteur d'Armentières, à l'est de Wytschaete et sur la route de Menin.
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TOUS LES MOIS nous attribuons trois prix aux MEILLEURES PHOTOS DE GUERRE
1.000 fr., 500 fr., 250 fr. A la fin des hostilités nous décernerons des prix importants dont un de
30.000 francs Rappelons qu'au 28 février 1918, nous avions déjà attribué
fr. 34Prix de î.000fr. 500 fr. 34 Prixde 250 fr. 34 Prixde soit, au total: 74.500 francs 1
Vrixde
15.000
Prix de =====
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En Macédoine, dans la vallée de la Cerna, les troupes britanniques ont exécuté avec succès plusieurs coups de main dans les lignes
bulgares. Dans la boucle de la Cerna, après une violente préparation d'artillerie, un détachement ennemi a tenté une attaque sur nos positions au nord d'Orchovo. Il a été repoussé.
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Mardi 12 mars. Au nord de l'Aisne, nous avons exécuté deux coups de main dans la région de Fresnes et au nord de Courtecon. En Champagne, l'ennemi a tenté d'aborder nos lignes aux approches de la route SaintHilaire-Saint-Soupplet. Il a été rejeté par notre contre-attaque et a laissé des prisonniers entre nos mains. Sur la rive gauche de la Meuse, après un violent bombardement, une double attaque à laquelle participaient des troupes spéciales d'assaut, a été menée contre nos positions de la côte de l'Oie et du Mort-Homme. Les assaillants ont été partout repoussés. Sur la rive droite, vive action de l'artillerie au bois des Caurières. Au nord de Saint-Mihiel, nous avons dispersé un fort groupe ennemi qui, de Seuzey, tranchées. cherchait à aborder nos Les troupes américaines ont, en Lorraine, effectué une incursion hardie dans les lignes allemandes. Les troupes britanniques ont exécuté avec succès au sud de Saint-Quentin un coup de main qui leur a permis de tuer ou de capturer un certain nombre d'ennemis et de ramener deux mitrailleuses. qui tentait Un détachement allemand, de d'aborder les lignes au nord-ouest la Bassée, a été rejeté par les feux de l'artillerie anglaise et les mitrailleuses. Un nouveau raid de gothas a eu lieu sur Paris. Les Autrichiens ont bombardé Naples par avions. On signale 74 victimes. -
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Mercredi 13 mars. Au cours du raid qui a eu lieu sur Paris, dans la nuit du 11 au 12, neuf escadrilles allemandes se sont dirigées vers la capitale. Près de soixante avions ont réussi franchir nos lignes. Il y a eu à Paris des dégâts et des victimes. 29 personnes ont péri sous les bombes et 66 sont mortes étouffées dans une panique à une station du mé-
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tropolitain.
Les Allemands ont éprouvé des pertes sérieuses. Quatre de leurs appareils, dont trois gothas abattus quadruplaces et un appareil biplace ont été ou contraints d'atterrir dans l'intérieur de nos lignes. Pendant le raid. nos avions de bombardement ont exécuté une contre-offensive extrêmement vigoureuse sur les aérodromes de départ ennemis qui ont reçu 5.800 kilos de bombes. On a observé de nombreux éclate-
ments ayant atteint leur but. Bombardement assez vif sur la rive droite de la Meuse, en Lorraine, dans la région du Reillon et d'Ancerviller. Sur le front britannique, les Australiens ont effectué avec succès des coups de main sur les postes allemands, à l'est et au nord-est de Messines. Ils ont tué un certain nombre d'ennemis et ramené des prisonniers. Leurs pertes ont été légères. Activité des deux artilleries au sud-est d'Armentières et au nord-est et à l'est d'Ypres. Les aviateurs anglais ont jeté plus de 400 bombes sur les gares de Reims, Roulers, Ledeghem et Solesmes. Ils ont également bombardé, en plein jour, Coblentz. Ils ont abattu trois ballons ennemis et cinq aéroplanes. allemands a eu lieu Un raid de dirigeables le en Angleterre sur Yorkshire. Le président Wilson. a exprimé à la nation russe sa sympathie en lui disant qu'il ne laisserait pas toucher à l'indépendance de sa politique intérieure. Le statthalter d'Alsace-Lorraine lance une proclamation pour affirmer que le pays d'empire restera allemand.
LES DEUX EXTRÉMITÉS DU FRONT OCCIDENTAL
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Le dernier poste à la frontière suisse. - La dernière tranchée devant la mer du Nord Depuis que l'unité de front a été assurée par la création d'un état-major interallié et l'envoi de troupes franco-anglaises au delà des Alpes, le front occidental s'étend de la mer du Nord à l'Adriatique. Mais il y la coupure suisse et, pour la majorité,
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le front italien est un front à part. Entre la mer du Nord et la Suisse s'étend le front occidental proprement dit, tenu les par Belges, les Anglais, les Portugais, les Français, les Américains. En voici les deux extrémités séparées par cinq cents kilomètres.
LES PATROUILLEURS BLANCSDU
Pour
D'ALSACE FRONT
Se confondant avec la neige du sol, les chasseurs sont à peine visibles certains gibiers
craintifs comme l'oie sauvage, approcher Par Un temps de neige, les chasseurs se coiffent de bonnets de coton et revêtent des chemises par-dessus leurs effets. De même, ans les régions montagneuses où le sol reste de longs mois
couvert de neige, les hommes, pour les patrouilles, ont une tenue spéciale. Ni le drap kaki des dunes flamandes ni le bleu horizon de Champagne ne conviendraient au front d'Alsace. Et voici nos chasseurs alpins vêtus de leur curieuse tenue blanche.
SERBES INVALIDES LE PRINCE ALEXANDRE VISITE LES
La maison de retraite des invalides à Salonique et le prince interrogeant un Au cours d'un récent séjour à Salonique, le prince héritier de Serbie a rendu visite aux vaillants soldats de son armée amputés et logés dans une maison de retraite créée pour eux. Là, ceux qui endécembre 1914 infligèrent une défaite écrasante aux
soldat
Autrichiens, ceux de l'atroce retraite d'Albanie et ceux de Monastir, prennent un repos cent fois gagné. Le prince, qui adore ses soldats, s'est entretenu familièrement avec ces héros, des jeunes et des vieux, les réconfortant par de bonnes paroles..
SAPIN TRANSFORMÉ EN PALMIER PAR UN OBUS
Brisé et déchiqueté par le projectile, l'arbre offre le plus curieux aspect Les pentes des monts que nos
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chasseurs alpins disputent
si âprement à l'ennemi le front d'Alsace sont couvertes de sur forêts de pins. La mitraille creusé bien des vides dans les a rangs de ces beaux arbres qui s'abattent, fauchés, déchiquetés,
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s'entraînant mutuellement dans leur chute. Celui que l'on voit ici fut atteint en plein tronc par un obus allemand. La brisur s'est faite si bizarrement que les fibres du bois, retombant comme des feuilles, donnent à ce sapin l'aspect d'un palmier.
LES PREMIÈRES PHOTOS DE L'UNIQUE SÉANCE DE
LAR^ON
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Barricade dans une rue de Petrograd pendant là séance. - Religieuses emportant
Les Bolcheviks n'avaient pas pu attendre l'ouverture de l'Assemblée constituante pour inaugurer le règne de désordre et de terreur qui devait aboutir à ia paix honteuse. Un instant ils purent craindre que la forcerdont ils faisaient un si singulier abus, ne leuréchappât. Les
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DE LA CONSTITUANTE RUSSE ARRIVÉES A PARIS
- Une des fenêtres du palais munies de mitrailleuses. - La réunion de l'Assemblée decampagne
votes de l'Assemblée pouvaient,en effet, en dépit d'une évidente Pj. Dansl'intérieur, furent braqués contre la foule. Ceci pour l'extérieur. sion exercée au préalable, être contraires au régime qu'ils sereti y* chaque fenêtre de l'immeublefut munie de mitraildisPOSitionS, slit quel fut le résultat de cette séance d'où les maximalistes au pays. Aussi les Bolcheviks avaient-ils pris leurs seretirèrent ca conséquence. Devant l'édifice où se réunit la Constituante, deux avec dédain. Nos photographies représentent quelques
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scènes de cette journée néfaste. On y voit des sœurs de charité transportant les morts ét les blessés. Et voici, surtout document unique la séance de l'Assemblée constituante, avec sa décoration et inédit d'arbre de la Liberté qui figure ici comme un symbole ironique.
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UN GOTHA ABATTU DANS SA MARCHE SUR PARIS
Les débris de l'appareil en lorêt de Compiègne C'est une batterie antiaérienne qui, dans la nuit du 8 au 9 mars, abattit un Gotha dans la forêt de Compiègne, alors qu'il se dirigeait sur Paris. Cet appareil bi-moteur, monté par quatre hommes, appartenait au plus récent modèle dit"Friedrichs-
et le corps du chef de l'escadrille
hafen", qui porte sur son fuselage des torpilles se déclenchant successivement. Avec les deux mitrailleurs et le pilote se trouvait à bord le chef de l'escadrille, connu dans l'aviation allemande pour différents exploits et dont on voit ici le cadavre.
DEUXGOTHAS ABATTUS PRÈS DE CHATEAU-THIERRY
bois d'Etrépilly celui d'Essomes-sur-Marne le dans descendu L'appareil et — région Dans la nuit du II au 12 mars, quatre des avions ennemis ayant -pris part au raid sur Paris étaient abattus dans nos lignes deux dans les environs de Château-Thierry à Etrépilly et Essomes-sur-Marne, un près de Meaùx, un autre dans
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de Soissons. Voici les moteurs et les hélices brisés du quadruplace tombé dans les bois du Domaine à Etrépilly et les débris de l'appareil abattu à Essomes-sur-Marne. Trois de ces avions sont des Gothas quadruplaces, le quatrièmeun biplace.
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"DENTAL CORPS" DE VARMÉE NEO-ZELANDAISE
La revue périodique des dents et un cabinet dentaire près du On imagine facilement les souffrances qu'une dentition en
mauvais état peut ajouter aux misères quotidiennes dans la tranchée. De plus, un homme qui souffre des dents ne peut pas se bien nourrir et un homme mal nourri ne peut faire un bon
front
soldat. Les Neo-Zelandais ont constitué dès le début de dentistes qui fonctionne continuellement. A dates un corps régulières les mâchoires des soldats sont examinées minutieusement et qui besoin ont de soins sont envoyés aussitôt à l'arrière. ceux
CEUX QUI ATTENDENTL'OFFENSIVE HINDENBURG -
camouflé sur le front d'Artois de 280 Un obusier anglais -
ousavons publié dans notre dernier numéro la photographie Seule la gueule du canon dépasse et Une pièce de 400 française camouflée avec des filets et des vue extérieurement. Voici, vu cette fois sous l'abri nstitué par le camouflage, un obusier britannique de 280.
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les aviateurs ennemis,
obligés de se tenir à une assez grande altitude, ne sauraient l'apercevoir. Devant la pièce sont alignés les obus destinés à briser une attaque ennemie dont la menace demeure suspendue.
TOUTE VACTIVITÉ AMÉRICAINEEST POUR LE FRONT
Cest
Une aiguilleuseàl'étude. -
11 millions de sacs de tabac
une nouvelle conquête du travail féminin en Amérique. Des jeunes filles sont entraînées par certaines grandes compagnies à une besogne délicate l'aiguillage électrique du train. Elles s'en acquittent à merveille. Voici une employée étudiant
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pour les Sammies
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ce travail difficile réservé jusqu'ici aux hommes. Mais ceux-ci sont ou vont aller en France. On ne les oublie Notre pas. deuxième photo le prouve. C'est un train de 30 wagons, aux joyeuses pancartes, transportant du tabac destiné aux Sammies.
CEUX QUI QUITTENT BAGDAD. CEUX QUI Y ARRIVENT
quittant Bassora. la ville indiennes Indigènes Troupes traversant chrétiens -Larmée de Mésopotamie poursuit méthodiquement son avance
et dans la matinée du 9 mars les troupes britanniques ont oupé Hit sur l'Euphrate, les Turcs n'offrant qu'une faible resistance. On voit ici des troupes indiennes traversant Bagdad
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avec un convoi de ravitaillement et se dirigeant vers le front. Les maisons de la rue ont été atteintes par les obus des Turcs. Au-dessus, des chrétiens quittant l'intérieurpour gagner la côte sous la protection des Anglais et réfugiés à Bagdad.
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L'UNE DES TOURELLES DU FORT DE MANONVILLER DÉMOLIE PAR L'ENNEMI AU DÉBUT DE LA GUERRE Voici;; partie. l'ennemi bombardé démantelé Le fort de Manonviller situé dans l'arrondissement de Lunéville, et 1914 par en de haut, l'une de ses tourelles blindées décapitée par un entre la Vezouse et la voie ferrée de Lunéville à Avricourt, fut en
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EMBARCATION INSUBMERSIBLENOUVEAU MODÈLE UTILISÉE DANS LA MARINE NORVÉGIENNE d'oeuféc-jaité La fréquence des torpillages devait amener les inventeurs à revoici une mise à l'essai par les Norvégiens une sorte vofle' chercher le type idéal de lapetite embarcation de sauvetage. En hublots deux pliant à mât par avec un pour la navigation
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