Le Miroir. Publication hebdomadaire
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Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/03/31. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.
PUBLICATÏOH HEBDOMADAIRE, 18. Rue 4'EngMem, PARIS
LEMIROIR- paie n'importe quel prix les documents photographiques relatifs à la guerre, intérêt particulier. présentant un -. -
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LA BIENVENUE A UN BATAILLON AMÉRICAIN MONTANT AUX TRANCHÉI S dansun village de la Meuse alors qu'ils se rendaient aux premières lignes, les Sammies eu la de passer sous cet arc de triomphe élevé par leurs camarades français et leur souhaitant la bienvenue.
ont
PRISONNIERS ÉCHANGENT DES RUSSES ET ENNEMIS
Bien avant la conclusion de la paix, les révolutionnaires russes, dans l'ingénuité de leurs doctrines émancipatrices, avaient libéré de nombreux prisonniers de guerre détenus pour la plupart en Sibérie. On a pu voir des soldats allemands en uniforme
déambuler tranquillement dans les rues de Petrograd. Puis, réchange officiel a commencé. Voici deux instantanés pris a Sassnitz, en Russie, montrant des prisonniers austro-hongrois et des Russes qui vont être rendus à leurs pays respectifs-
LA GUERRE
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lesAiuJ^mars- Au nord-ouest de Reims, — ont tenté, dans la région de ÁnLvr, un coup de main qui a complètement échoué
Loi
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à la suite d'un bombarde^ds des Monts, les Alleàlwd? attaque sur nos positions, une Vaudesincourt. l'enpres. vif combat, nos troupes ont rejeté avaitn un de quelques éléments avancés où il avaitPris pied, Sérieuses* en lui infligeant des pertes
Assez grande activité des deux artilleries tJ nve
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gauche de la Meuse. appareil allemand a été abattu. Trois autresv gravent endommagés, sont tombés lignes. Sur lefront britannique, un détachement ennemi qUi tentait d'aborder les lignes de nos 1ivers Vacquerie. été dispersé. nOtd coup a de main, effectué avec succès au des Apnsonniers. a permis aux Anglais de ramener AuSud d'Armentières, aété attaqué à un poste britannique la suite d'un violent bombardement par un fort détachement ennemi. Sur front italien, canonnade dans la Haute Monta pue(Tonale, , (Tonale, CristaUo, la Cristallo, dans Stelvio) et du Piave. Combats d'aviation dans la £ ^)U^eS du littoral. Les0Utn. turques sont rentrées dans 1"es Austro-Allemands sont devant Odessa tUle^e^e<^ lesrépi 15 mars. — Légère activité d'arpart et d'autre en Champagne, dans de r%n.ons[les 11atnkt-Die Monts, dans les Vosges, à l'est eropf et dans la région de l'Hartmanns-
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sur les avil^eux bombardements exécutés par les aons etSutladépôtsalliées sur la ligne Sérès, Drama, ennemis de la vallée du Vardar Sur de Berauci, au nord de Monastir. écuté gare front britannique, nos alliés ont exécutédes allemandes coups de main sur les tranchées des
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En Champagne, à mars.-,Comillet,nous avons chassél'en-
éléments de tranchée où lUaiut^n ^Puis faiPération le Ier mars.
il s'était
pleinement réussi. Nous avons a ebeIUarante-deux prisonniers, dont feldun deux sous-officiers, et rapporté rocailleuses et deux lance-bombes. dans tnente temps, un détachement pénétrait allemandes au mont Blond et raiI*enai4groucoup es prisonniers. ColU de de main ennemi sur un de nos de la Main-de-Massiges a 1utententcombat échoué. tégionsdut sur d'artillerie sur l'ensemble du front, Cinq Bezonvaux la rive droite de la Meuse, les de Vacherauville. et Cinq ]mille six nuUe -Mx œnt quatre-vingts kilos de cent quatre-vingts ont été lancés par nous sur de nomreuses Lesnneme. usines et cantonnements de la
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'« Am,VaiS Guislaies lignes ennemies, Ollt exécuté àdes des coupsdemain
coups de main iuislain ennemies, à l'ouest de Villersramené des prisonniers. ^Icmands ont été repoussés vers et Poelcappelle.
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Les Belges ont étendu leur front, qui est de 40 kilomètres, désormais. L'activité d'artillerie y est redevenue considérable. En Macédoine, au nord-ouest de Monastir, des détachements français ont pénétré dans les lignes ennemies, qu'ils ont trouvé évacuées. Des coups de main ennemis ont échoué. Un avion ennemi a été abattu en combat aérien et s'est perdu dans le lac Doiran.
de très lourdes pertes et n'ont pu se maintenir dans les éléments où ils avaient pris pied. La lutte d'artillerie continue, très vive, ilatl., toute cette région. Nos troupes ont pénétré dans la tranchée ennemie au bois de Malancourt sur une étendue de r.400 mètres et une profondeur de 800. Le chiffre total des prisonniers que nous, venons de faire sur la rive, gauche de la Meuse est de cent soixante. Nos pilotes ont détruit deux avions alleDimanche 17 mars. — Activité intermit- mands cinq autres appareils ennemis sont tente de l'artillerie sur la rive droite de la tombés dans leurs lignes à la suite de combats. Meuse et en Woëvre. Les Anglais ont effectué avec succès des Un coup de main ennemi dans le secteur de main vers Epehy et Gavrelle. Une coups de Flirey a échoué. tentative de raid ennemi a échoué vers Lens. Les Gallois ont exécuté vers Armentières de l'artillerie allemande au sud de un raid qui leur a permis de ramener quinze la Activité Bapaume-Cambrai, dans la vallée route prisonniers et deux mitrailleuses. la à l'est bois du Polygone. de Scarpe du et Nos alliés ont réussi un autre raid au nordBelges ont procédé à des tirs de destrucLes est de la Vacquerie. tion Leke, Essen et Kruiksstraat. vers Activité de l'artillerie allemande au sudaviateurs alliés ont bombardé les établisLes est de Cambrai, vers la Scarpe, au nord de sements ennemis dansles vallées de la Strouma Lens, de part et d'autre ducanal de la Bassée et du Vardar, Macédoine. en le dans de Messines. et secteur Les tirs d'artillerie des Anglais ont incendié Mardi 19 mars. — Nos patrouilles, opérant nord de l'Ailette, ont ramené des prisonun important dépôt à l'est de au Les aviateurs britanniques ont encore niers. montré de l'activité. De nombreux combats Deux coups de main lancés, l'un au sud de se sont déroulés à l'est des lignes. Plus de Juvincourt, l'autre au sud-est de Corbeny, ont douze tonnes de projectiles ont été jetées sur été repoussés après un vif combat, qui a coûté des cantonnements de repos, dépôts de muni- des pertes sensibles aux Allemands. Nous tions et champs d'aviation. fait des prisonniers. avons Un raid aérien a été exécuté *sur les voies La lutte d'artillerie continue sur la rive de garages d'Hirson douze appareils alle- droite de la Meuse. mands ont été abattus et sept autres contraints Des reconnaissances ennemies, qui tentaient d'atterrir. d'aborder nos lignes dans la région d'IlardauQuatorze bombes de gros calibre et dix de mont et au nord-ouest de Bezonvaux, ont été petit calibre, ont été jetées sur les casernes, dispersées par nos feux. les.usines de munitions et la gare de ZweiDans les Vosges, assez grande activité de Brucken. Tous les avions anglais sont rentrés l'artillerie au nord duViolu et sur les deux rives indemnes. de la Fave. En Macédoine, canonnade réciproque. Trois avions allemands ont été détruits et L'artillerie ennemie a jeté de nombreux six autres gravement endommagés par nos obus asphyxiants sur Monastir. pilotes. En outre, un ballon captif allemand été incendié par un de nos aviateurs. a Lundi 18 mars. — Sur la rive droite de la bombardiers ont lancé 6.000 kilos Nos Meuse, le bombardement ennemi a revêtu une d'explosifs les établissements, cantonnesur grande fortes intensité et a été suivi d'une série de ments et gares de la zone ennemie. attaques allemandes. Vers Samogneux, Diverses attaques ont été exécutées par les au nord du bois des Caurières et dans la région Allemands, avec des moyens puissants, sur de Bezonvaux, de gros détachements ennemis le front belge(région de Nieuport, Dixmude et ont abordé nos positions et réussi, en divers Merckem). Elles ont été repoussées. points, à pénétrer dans nos lignes. Sous la En Macédoine, nous avons exécuté avec violence de nos feux, les assaillants ont subi succès des coups de main dans la région de Serès et à l'ouest du lac de Presba. Les aviations alliées ont lancé 1.900 kilos d'explosifs sur les établissements ennemis dans les vallées de la Strouma et du Vardar. nousattribuonstroisprix Mercredi 20 mars. — Dans la région de Reims, un de nos détachements a pénétré dans MEILLEURES PHOTOS DE GUERRE les lignes ennemies sur une profondeur d'un kilomètre, détruit de nombreux abris occupés neuf prisonniers. ramené et 1.000 Après une brusque préparation d'artillerie, l'ennemi a exécuté, au nord-est de Sillery, A la fin des hostilités un coup de main, qui s'est brisé sous nos feux. Sur la rive droite de la Meuse, violente lutte nousdécerneronsdesprix d'artillerie, en particulier dans la région de importants dont un de la cote 344. Pas d'action d'infanterie. Des coups de main exécutés par les troupes anglaises vers Villers-Guislain, la Vacquerie et bois Grenier, leur ont permis de faire un certain nombre de prisonniers. Les Portugais ont ramené des prisonniers Rappelons qu'au 28 et deux mitrailleuses à la suite d'un raid sur février 1918, nous les tranchées allemandes, à l'est de Neuveavions déjà attribué Chapelle. Trois tentatives de coups de main, effectuées par l'ennemi à Fleurbaix et bois Grenier, ont échoué avec pertes pour les assaillants. 34 de Grande activité de l'artillerie allemande 34 de sur les zones avant et arrière du secteur d'Ypres. 34 Sur le front italien, actions d'artillerie interle long du front montagneux et mittentes soit, au total dans la plaine, depuis Zensonjusqu'à la mer. Sept avions ennemis ont été abattus deux par les Italiens, deux par les Français et trois les Anglais. Un dirigeableitalien a bompar bardé les voies ferrées ennemies dans le val
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Quéant.
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TOUS LES MOIS
fr., 500 fr., 250 fr.
30.000 francs
1Prix de. 15.000fr. Prix Prix Prix
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1.000 fr. 500 fr. fr.
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74.500 francs
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SOUS-MARINS FABRICATION DES FILETS CONTRE LES
-
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fabrication des filets la des flotteurs fils la métalliques. et des pose L'assemblage
Après la guerre seulement on connaîtra tous les moyens employés par les Alliés pour mettre les sous-marius hors d'état de nuire. On sait que l'un de ceux consiste en la pose dans les voies les plus fréquentées par les pirates de filets dans lesquels
ils s'embarrassent. Ces filets sont attachés à des mines que te éclater en essayant de se dégager. Pour fabrisous-marin été ennombre femmes grand de filets, a immenses un quer ces gagé en Angleterre- Les votci au travail dans un port de la côte-
fait
LE
ROI DE GRÈCE VISITELE FRONT DE MACÉDOINE
Le souverain parcourt un secteur accompagné de Tëtat-major britannique leroi Alexandre de Grèce vient de se voir conférer par le été très touché de cet hommage de f-Entente qui s'adresse en -
ment *£
de la République française la grand'croix de la *on d'honneur. En même temps, roi crAngleterre le priait **Accepter le grand cordon de l'ordre du Bain. Le souverain a
le
même temps au peuple hellène tout entier. Il s'est rendu récemment sur le front anglais de Salonique. Le voici en compagnie du lieutenant général commandant en chef les forces anglaises.
EST
LE GOTHA
UNECOPIE
ANGLAIS D'UN APPAREIL
L'avion de bombardementHandley-Page utilisé par les Anglais pour les raids Les dernières semaines ont été caractérisées par une intensification très notable de la guerre aérienne. Les Anglais, notamment, ont affirmé une grande maîtrise dans des bombardements comme celui de Mannheim le 19 mars. Nos alliés possèdent un
avion bi-moteur de bombardement très puissant, le HandleyPage, dont nous donnons ici deux instantanés. L'un des premiers appareils tomba aux mains de l'ennemi. C'est lui quiinspira aux constructeurs allemands les Gothas employés actuellement.
OBSERVATEUR DANS LA NACELLE D'UNE"SAUCISSE"
Cet instantané a été pris de la deuxième nacelle à 600 mètres d'altitude
On s'attendait, il y a quelques années, à voir les ballons dirigeables jouer un rôle important dans la guerre et les Zeppelins ont fait une faillite complète. Au contraire, les ballons captifs dits d'observation, sont employés de plus en plus chaque jour
des deux côtés du front. Bien protégés par des batteries antiaériennes ils n'ont guère à craindre que les avions ennemis étant à peu près hors de la portée des canons. Voici un SOHSofficier observateur dans l'une des deux d'une saucisse.
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DÉPOT DIFFÉRENTES LES DE GRENADES A LA COURNEUVE PRÈS PARIS PHASES DE L'EXPLOSION D'UN
catastrophe: à
Adroiteet gauche:lesdeuxexplosions.Aucentre:lepanache defuméeuneheure,~ le lieu du sinistre deux jours après et l'entonnoirproduit par rexpIosion-
La double explosion formidable et sans précédent qui, le 15 mars, à treize heures quarante s'est produite à la Courneuve près Saint-Denis, secouant la ville de Paris tout entière, a été produiteaccidentellement. Un dépôt de grenades en entier sautait faisant relativement peu de
:
;;
victimes par un hasard providentiel trente morts et des blessés ^°ca\gg. sionph Quelle, la première explosion vue d'Aulnay-sous-Bois à phiée d'un jardin des environs de la place Clichy à Paris; un dépôt de Sl* kilomètres breux mais légèrement atteints. A la Courneuve, dans leséprOUtS' de la Courneuve. A droite, la deuxièmeexplo- phosphore brûlant encore deux jours après; le terrain dévasté par la voisines et même à Paris beaucoup de maisons ont été fort catastrophe et qui rappelle les paysages ravagés du front. Une flèche grenades milieu, Au Voici cinq instantanés reconstituant les principalesphases de la fumée une heure après l'explosion photogra- indique l'entonnoir produit par l'explosion du dépôt de grenades.
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LA PROCLAMATION DE LA RÉPUBLIQUE UKRAINIENNE
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l'indépendance Réclamant de leur Ukrainiens les brandissent leurs drapeaux pays. Cette curieuse photographie qui nous parvient seulement aujourd'hui a été prise tout à fait au début des événements ukrainiens qui ont eu une si grande répercussion sur ta politique de la Russie. Les Ukrainiens, hommes et femmes, en costume
national, et brandissant des drapeaux, réclament findépendance de leur pays. Cette liberté, ils devaient s'en servir, quelques jours plus tard, pour traiter les premiers une paix séparée avec l'ennemi et lui ouvrir une contréequi constitue le grenier russe.
DEUX PETITES INNOVATIONS SUR LE FRONT ANGLAIS
Brancard pour les gros obus et tenue des lanceursde liquides enflammés Le souci constant de perfectionner sans cesse l'armement, l'aviation, les conditions dans lesquelles vivent les combattants, ne fait pas perdre de vue les détails moins importants. Voici, par exemple, deux petites innovations intéressantes qui nous
:
parviennent du front britannique D'abord un brancard métallique, trèspratique, pour le transport des obus de gros calibre; puis une tenue spécialement adaptée au lancement des liquides enflammés. — Service photographique de l'armée anglaise.
LESRÉCOMPENSES
AUX HÉROS DU MONT TOMBA
L'arrivée du roi sur le terrain et la remise de décorations à des officiers C'est le31 décembre dermerque, dans un élan admirable,nos Victor-Emmanuel a tenu, à féliciter lui-même nos petits chaschasseurs montant à l'assaut deslignes autricbiesmes.- gravis- seurs pour ce bel exploit. IlTient de les passer en rerae, 3 Y a - saientlespentesabruptesdumontTomba s'emparaientde quelquesjours,etaremisaaxplusvaSIantsdesdécorationsbien cette très importante position en moins de cinq heures. Le rot méritées- Le voicisir terrain décorant des officiers français.
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1
NOSCHASSEURS INSPECTÉS PAR
LE ROI D'ITALIE
Le roi passant devant une compagnie et félicitant le général Dillemann Le souverain a vivement admiré la belle tenue, la fière allure de nos chasseurs qui, au cours de corps à corps nombreux et
acharnés avec les Autrichiens, prouvèrent nettement leur supériorité sur ceux-ci, enlevant en quelques heures sept canons,
soixante mitrailleuses et près de quinze cents prisonniers. On le voit ici passant devant une compagnie qui lui présente les à sa droite marche le général Dillemann, commandant armes de la division. Au-dessous, le roi félicite le chef de nos êbasseurs.
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DÉSOLÉE MÉSOPOTAMIE TRAVERS LA A
Instantanés pris récemment à Favant des troupes de pénétration Un cavalier indiensuit rapidement une ligne télégraphique dentée du Jebel Hsmarin 40 la cavalerie fait halte
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PourtrouverPendroit où le fil a été coupé 2° un Tommie bande les yeux d'un prisonnier turc qui va traverser d'importants ouvrages anglais; 30un convoi s'engage dans la région acci-
;
dans le désert 5* le générai Marshall, le nouveau commandant en chef des forces de Mésopotamie, qui vient d'aller visiter le tombeau du général Maude, son prédécesseur, repart à son quartier général.
;
LE DÉPART DE M. CLEMENCEAU POUR LES CONFÉRENCES INTERALLIÉES QUI SE Le président du Conseil, ministre de la Guerre, s'est rendu demierement Londres en compagnie de M. Pichon, pour y conférer avec
à
SONT TENUES A LONDRES
les membres du gouvernement anglais et trois membres du cabinet italien. VoiciM. Clemenceau prêt à s'embarquer pour l'Angleterre.
:
LE DERNIER DÉPART DE FRANÇAIS QUITTANT LA RUSSIE LE PAQUEBOT SORT DU PORT D'ARKHANGELSK Beaucoup de diplomates et de citoyens alliés n'ont pu quitter la Finpaquebot qui ait emmené des Français résidant encore en -Russie. paix russo-allemande. Voici le départ du dernier lande après Le navire quitte Arkhangelsk, bloqué depuis par les Allemands.
la