Le Miroir - 07/04/1918

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Le Miroir. Publication hebdomadaire

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Le Miroir. Publication hebdomadaire. 1918/04/07. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr.


:

DEUX GRANDS CHEFS DE L'ARMÉE FRANÇAISE LES GÉNÉRAUX PÉTAIN ET FOCH Dans la nouvelle bataille de la Somme, deux grands chefs se sont-imposés une fois de plus Foch,chef d'Etat^jor général, l'homme de l'Yser et de la Piave; Pétain, commandant les armées françaises, l'homme de Verdun. 1

:


DESTANK& ARRIVENT

DE L'USINE SUR LE FRONT <

Chars d'assaut sur les wagons. — L'un d'eux descendant par ses propres moyens Depuis qu'elle a eu à intervenir pour la dernière fois sur le bataille, notre artillerie d'assaut s'est considérablechamp ment renforcée. En sortant de l'usine complètement achevés et mçme camouflés, les tanks sont envoyés directement dans

de

la zone du front pour y être soumis à une série d'essais. Chargés sur les plate-formes d'un train de marchandises et recouverts de bâches, les chars d'assaut à l'arrivée sur vplace descendent à terre sur un plan incliné et par leurs propres moyens.


LA GUERRE -

Jeudi21mars. As>ezgrandeactivité .el'artillerie ennemie enChampagne, sur la

rive droite de la Meuse- et en Woèvre. Après devifsbombardements,- l'ennemi a tuKagé, sur plusieurs points du front, des notions d'infanteri qui n'ont pas obtenu de e

résultat Au nord-est de Reims, un eoup (le main a'leniand été aisément arrêté. a Souain, l'ennemi a, par troIS fois, tenté d'aborder nos lignes et a dû "\:' replier la violence de nos feux, après sous ux°lr subi des pertes sérieuses. Bu VVoëvre, dans la région du bois Brûlé, lesPr,s Allemands ont lancé une forte attaque. vif combat, nos troupes ont rejeté un It.s fractions ennemies qui avaient réussi à Prendre pied dans quelques-uns élénos ments avancés. Ru Lorraine, une forte attaque ennemie sur Positions au sud d'Arracourt, adonné lieu •' un violent combat à corps. Nos troupes corps lllt partout gardé l'avantage et repoussé ennemi lui faisant des prisonniers. en Nous avons effectué des incursions dans les r'•"^es allemandes à 1estde la Suippe. bombardiers ont lancé 13.000 kilos , de sur les établissements, terrains ,1 aviation, cantonnements et gares de la zone ennemie. :\lacétloine activité (l'artillerie à l'ouest 11 lac Doiran, dans la région deDobropolié et autour de Monastir. Sur le front britannique, les Portugais ont y*Poussé des coups de main ennemis.

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endredi 22 Au nord de l'Ailette» illurs. 1Ignes "USavons réussi un coup de main sur les

ennemies aux abordsdeBoucouville * raniené une dizaine de prisonuiers. Vers la u de la nuit, bombardement intense et sou tenu des secteurs nord et au sud-est de au einis,ainsi qu'en divers points du front de Ulanipague. Dans cette dernière région, les Allemands lllt prononcé plusieurs tentatives qui sont re-stées infructueuses, notamment dans le acteur (les Hurlus. dans la région de Souain l't vers la route deSaintSouplet. Sur la rive droite de la Meuse, le bonibarile>inent de positions a pris une grande nos .ll1lpk'ur et a été suivi d'une forte attaque t'I'tt'IU lelnnsdesCaurièrcs Bezonvaux Après un violentcorps corps, nos trou pes 4IHt rejeté l'ennemi desquelquespoints ih ayaIt pénétré au premier abord. Des prison 111crs sont restés entre nos mains. éIlllt lorraine, les Allemands ont subi un cU.iee dans la région de Noinénv. Leurs déta u'i)K-nts d'attaque ont été repoussés des avec *r<es sérieuses sans aucun résultat. \"lIS avons fait une incursionversAnnan ('III!rt et ramené des prisonniers. Sur le front britannique. l'ennemi déclen 1,-1unviolentbombardementsurtoutea l'éten

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1ue de la ligue du sud de

Scurpe. alliés ont , SaUlt-Quentin.

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à la

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j été repoussé par la flottille franco-anglaise. .e Allemands ont perdu quatre torpilleurs

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eontre-torjîilleurs.

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sNousavonsrepoussé de Juvin

dé main ennemis au sud de Cur clans le secteur du Codât, au nord de turc et au llorcl (lel'Aisne. Sur ces deux c.tllie.rs points, ét reJetesde les détachements ennemis ont éléments avancés,après un vif°ni^a* quinosleur a coûté des pertes sensible. F," Champagne, tentative ennemie, à une 1l' uest du mont Cornillet. a également échoué. ,éV des assez vives dans la riv(dVroi.tede Fronts et en quelques points de la la Meuse et de la Woèvre. Allemands sur "à)"II)it-glie.l'ne ont jeté des bombes venait escadrille qui sur Pari oùl'alerte l'alerte était donnée, a rebroussé

(l'artillerie

citet

/'es Allemands avant attaqué l)rtuniques

les secteurs

sur un front de quatre-vingts

kilomètres, la bataille s'est développe avec violence. Nos alliés ont maintenul'ennemi sur ses positions de combat. I<es pertes allemandes ont été d'autant plus graves que l'adversaire se présentait en rangs plus serrés. En Mésopotamie, les Anglais ont pris, à Hit, des magasins turcs qui renfermaient une grande quantitéd'armes et (le munitions.

Dimandu24mars.Lalutted'artillerie s'est poursuivie avec violence sur toute l'éten due du front de bataille germano-britannique. De puissantes attaques, effectuées par des masses considérablesd'infanterie et d'artillerie ont rompu le système de défense anglais à l'ouest de Saint-Quentin. Les troupes de nos alliés, dans cette partie du front, se sont repliées en bon ordre à travers la région dévastée, sur des positions préparées à l'ouest. Dans la partie nord du front de bataille, les troupes britanniques ont maintenu leurs positions. Sur le front français, bombardement intermittent et assez violent de nos premières lignes et de nos arrières au nord du Chemin des Dames, dans la région de Reims et en Lorraine. Un coup de main ennemi à !est deLoivre est resté sans succès. la Rencontre de patrouillesaunord cote 3-4. En Woèvre, dans la régiondePlelerey, les Allemands ont prononcé une attaque, qui a été dispersée par nos feux. L'ennemi a subi des pertes sensibles et laissé des prisonniers entre nos mains. Sur le front italien, vif échange de fusillade entre les avant-postes de nos alliés et des groupes explorateurs ennemis au nord de la vallée de Ledro et dans le val Lagarina et entre patrouilles dans l'îlot del'olina et l'est de Cavazuccherina Les avions italiens ont bombardé les voies ferrées du val Lagarina. Lundi 25 mars. - Sur le front britannique, la lutte continue avec la plus grande intensité tout le long delaScarpe. Au sud et à l'ouest de SaintOuentin, les troupes britanniques,«établies sur de nouvelles positions, ont été attaquées avec violence par l'ennemi.De puissants assauts ont été repoussés vers Jussy, avec de fortes perles pour les assaillants.

de

à

NOTRE CONCOURS DE MARS Voici les

:

résultats de notre 35e Concours

Mensuel de Photographies de Guerre lrr Prix (1.000 francs) :

NOS BOMBARDIERS REPOUSSENT UNE ATTAQUE, ALLEMANDE A COUPS DE GRENADES Photo parue en pages 8 et 9 de notre date du 10 mars.

n 224, portant la

2e Prix (500 francs)

UN DE CEUX QUI BOMBARDÈRENT PARIS LE 11 MARS Photo parue en page 1 de notre n" 226, portant la date du .24 mars. îie

Prix (250 francs)

:

LA DEUXIÈME EXPLOSION DE LA COURNEUVE Photo parue en page 9 de notre n" 227, portant la date du 31 mars.

Les résultats de notre Concours d'Avril Mai. seront publiés dans notre n° du

5

>

Dans la partie nord du front de bataille, les Allemands se sont portés à 1attaque avec une extrême énergie et sans tenir compte de leurs pertes. Nos alliés ont conservé leurs posi tions sur la majeure partiedu front, la suite d'une lutte violente et prolongée Ives troupes ont montré une bellevaillance dans les combats qui se sont livrés sur ce front et immédiatement au sud. L'année anglaise est eu liaison avec l'année française. Nos alliés ont abattu vingtsept avions aile uiands et contraint vingt autres de ceux-ci à atterrir, désemparés. Ils ont jeté quatorze tonnes d'explosifs sur des cantonnements et dépôtsde munitions. Sur notre front, les Allemands ont échoué dans un coup de main au sud de Juvincourt. Lutte d'artillerie assez vive dans la région du bois Le Prêtre et dans les Vosges, vers la Pontenelle et l'Hartmannswillerkopf. Nos aviateurs ont jeté 16.000 kilos de pro jectiles sur des établissements, cantonnements et gares de la zone ennemie, où de graves dégâts ont été constatés. Les Anglais, en Palestine, ont traversé le cours du Jourdain. Mardi 20 mars. — les troupes françaises ont commencé à intervenir dans la bataille en cours sur le front britannique. Elles ont relevé une partie des forces alliées et pris la lutte à leur compte sur ce secteur du front. Elles pied la région boisée disputé à pied ont de Noyon aux Allemands, ceux-Ci amenant sans esse des forces nouvelles. Nous avons exécuté de vigoureuses contre-attaques eu infligeant à l'ennemi de lourdes pertes lu combat acharné a eu lieu autour de Nesle, qui a été perdu et repris plusieurs fois. Lutte d'artillerie en divers points du front Reims a reçu 1.375 obus. Sur toute l'étendue du front britannique, de nouvelles attaques se sont développées en grande force. Au sud (le Péronne. l'ennemi était parvenu à franchir la Somme en plusieurs points entre Licourt et Brie. Il a été rejeté sur la rive est. Par ailleurs, l'infanterie allemande n'a atteint les tranchées de nos alliés qu'en un point d'où elle a été aussitôt rejetée. Les Anglais ont largement, progresséde l'autre côté du Jourdain. Le roi du lledjaz a remporté nouveaux succès sur les Turcs. Sur le front italien, on ne signale que des , opérations secondaires,mais il s'opère une grande concentration de forces autrichiennes.

à

de

Mercredi 27 Inars. --- La bataille a continué avec violence, l'ennemi multipliant ses atta (jues sur tout le front de Noyon à Chaulnes. Notre artillerie, bien établie dans la région de Novon.appuie efficacement notre infanteric dont la résistance et les fréquentes contre attaques retardent Ja poussée des Allemands en leur infligeant des pertes élevées. Noyon a été évacué pendant la nuit dans le plus grand ordre. Nous tenons solidement la rive gauche de l'Oise. Sur la partie britannique du front, des combats excessivement violents se sont déroulés toute la journée au sud dePérou11e, ainsi quau sud et au nord de Bapaume. Dans ces deux secteurs, l'ennemi, attaquant lespositions anglaises a mis en action de nombreuses troupes fraîches. Nos alliés, en dépit de leur valeureuse résistance, ont dû céder du terrain. L'eiinemi occupe Nesle et Bapaume et de très dilrs combats se poursuivent. Les aviateurs britanniques ont jeté plus la de gare 1.700 bombes sur les docks (le Bruges, dAulnoye. un camp au sud-est de Cambrai, des pièces à longue portée et des renforts ennemis. Quarante-cinq avions allemands ont été abattus et vingt-deux contraints d'atterrir, désemparés. Des raids ont été opérés sur la gare de Cologne, sur celles de Luxembourg, de Courcelle, de Metz, enfin sur celle de Thionville.


LE CHAOS DU CHAMP DE BATAILLE BRITANNIQUE

Mitrailleusesdansdes trous d'obus. - Blessés qui viennent d'être relevés Le champ de bataille où l'on vient de se battre avec un acharnement effroyable, et "pour la troisième fois, est devenu un indescriptible chaos. Les tranchées sont nivelées par les tirs de barrages et par les entonnoirs des lourds projectiles. Et ce sont

ces entonnoirs mêmes qui sont devenus des retranchements pour les combattants. Voici des mitrailleuses installées dans deux trous creusés par des projectiles allemands et s'apprêtant à tirer dans les rangs ennemis. Au dessous les premiers blessés:

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LES GRANDS CHEFS DE L'ARMÉE DE NOS ALLIÉS

Le maréchal sir Douglas Haig et le général canadien Currie Voici, réunis le même cliché photographique, les deux sur "ommes dont l'armée reçut, la première, le choc de l'armée du prince Ruprecht de Bavière. Le maréchal sir Douglas Haig, lue l'on voit à droite sur notre épreuve, est le chef,on le sait,

le

de toutes les forces britanniques combattant suç solfrançais. Le général Currie, lui, dirige les admirables troupes canadiennes qui ont disputé le terrain aux Allemands et l'ont disputé dans une lutte corps à corps avec le plus magnifique courage.


SOMME HABITANTS LA CRUEL EXODE DES DE LE

Des soldats anglais aident les malheureux civils dans leurs préparatifs de départ Depuis le début de la grande offensive allemande,Paris a vu de nouveau défiler le lamentable cortège des évacués. Rien de plus poignant que le spectacle de ces malheureux qui ont dû hâte leurs maisons et leurs champs en n'emabandonner

en

portant que quelques paquets de bardes. Beaucoup de ces pauvres gens avaient contribué pour une grande part à la reprise de la vie économique dans les régions délivrées. Leur moral n'est nullement affaibli par cette nouvelle épreuve.


LES ROUTES A L'ARRIÈRE DU

FRONT BRITANNIQUE

Une théoriedecamions de ravitaillement. - Une suite d'autobus de combattants f

Pendant les terribles journées de la lutte qui s'est déroulée entre la Somme et l'Oise, les routes britanniques, à l'arrière immédiat du front, présentèrent un aspect d'une invraisemblable animation. Au milieu et sJr les bas côtés des routes,

bordées de ruines et de matériaux de tout ordre, les camions automobiles de ravitaillement roulaient sans cesse, croisés par les autobus de Londres emmenant vers le front les Anglais, les Canadiens ou les Ansacs qui devaient participer à la bataille.


SOMME

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APRÈS UN COUP DE MAINAU CHEMIN DES DAMES

Nos soldats s'apprêtent à emmener les Allemands qu'ilsviennent de capturer

La ruse par trop grossière de l'ennemi laissant entendre qu'ils n'attaquerait peut-être point, après avoir crié aux quatre vents qu'Hindenburg préparait une offensive formidable, n'avait pas trompé tout le monde. On savait par les rapports des aviateurs

en quels points les Allemands concentraient leurs forcesprincipales et on le savait aussi par les récits des prisonniers capturés au cours de coups de main rapides et réussis. C'est après l'une de ces opérations qu'a été prise notre photographie.


TRISTES CONSÉQUENCES DE L'ANARCHIE RUSSE

On voit dans les rues dePetrogfrad desofficiers devenus balayeurs ou camelots

.Beaucoup d'anciens fonctionnaires ou d'officiers russes sont tombés dans la plus noire misère, principalement dans les villes Iodes officiers de l'ancienrégimedevenusbalayeurs,à Petrograd 20 deux simples soldats qui sont les égaux d'un ancien

;

;

:

-

général dans l'armée maximaliste 30 une jeune fille de la société aujourd'hui balayeuse; 4° la perspective Newskyenvahie par la neige près de la Fontanka; 5" un haut fonctionnairedu ministère de la Guerre devenu marchand de journaux.


M. BAKER CHEZ LES AMÉRICAINS DE FRANCE

-

_c

CopyrightbyCommUteeon Public Information. » ligne de transport. Un sammie inspectant Le ministre une et son nrisonnierc - -- - ---- d'un M. Newton D. Baker, secrétaire dfctat américain de la guerre, Unis. Voicile ministre et le général train sur la plate-forme qu'accompagnait le général Pershing, vient de visiter deux -

mentqui soldats fait parcourir une ligne établie desleur ravitaillele Il également s'est pour américaine France. rendu l'armée bases de delacroixde en américains. Au dessous, décoré sammie Étatstroupes un les des sur le front dans les secteurs tenus par guerre et le prisonnier allemand qu'il capturé. a


LA VISITE D'UNE BASE DE L'ARMÉE DES

ÉTATS-UNIS

M. Baker et le généralPershing observent le camouflage d'une grosse pièce Copyright bij Commiitcc on Public lnfornllltfblt,

Uni

srs

de son voyage le ministre de la Guerre des Etatspou exprimé sa conviction que les préparatifs de l'Amérique po^r^a guerre, au point où ils se trouvent en France, sont forlidables et à tout point de vue satisfaisants. Il emportera

en Amérique un grand nombre de photographies et de films de cinématographe pour montrer à ses compatriotes l'effort des Américains en France. On le voit ici avec le général Pershing s'intéressant au camouflage d'une pièce d'artillerie lourde.


DES CHINOIS S'INSTALLENT EN

SIBÉRIEORIENTALE

Une arméed'immigrants et un planton chinois dans une rue de Kharbine Les Japonais décidés

à protéger leurs intérêts et, d'une sont façon générale ceux de l'Entente en Sibérie orientale où la défection russe menace de laisser tomber le transsibérien aux mains des Allemands. Sans doute notre alliée la Chine leur

prêtera-t-elle main-forte. Déjà grand nombre de un assez Chinois, commerçants, cultivateurs la plupart, sont venus pour sinstaller à Kharbine, point de jonction des deux lignes de Port-Arthur de Vladivostock. Ils y font leurpolice eux-mêmes.

et


UN "QUARTIER" IMPRÉVU SUR LE FRONT ANGLAIS

-

En campagne on utilise tout ce que Ton trouve pour abriter les soldats

n bon ordre,

,..,;,U"fJ'C:\U,VY''A.tI"l" ut ( luuit-t

les"tommies" se

disposent à regagner l'abri frange où ils trouveront bien le de se reposer de leurs moyen attgues. Car ces soldats reviennent du front et ils vont là Prendre, pour quelque temps, leurs quartiers. Ils sont munis

-

c.uc.&u..->-\;.

tout ce qu'il faut pour rendre le séjour le mieux confortable possible, couvertures, vivres,etc. Notre photographie les montre à l'instant où, par le moyen, d'une échelle, ils regagnent le premier étage de l'abri dont, somme toute, ils s'accommodent. de


A

LE BOMBARDEMENT DE PARIS

CES

KILOMÈTRES 120

DEUX FRAGMENTS D'OBUS

RELEVÉS

DANS

PARIS

SONT

TRÈS SIGNIFICATIFS. ILS MON-

TRENT NETTEMENT LA RAYURE.

-

Carte indiquant la direction du tir sur Paris.

Deux fragmentsd'un ohus

Diaprés Vexjamen des éclats d'obus trouvés à Paris, les pièces seur de quatre à cinq centimètres. Le prix de tiré chaque coup qui ont bombardé la capitale seraient du calibre de 210 à serait de 30.000 francs cequi est cher, les dégâts produits 220 et non de 240. Voici deux fragments du projectile étant peu importants. Sur cette tracé une carte nous avons cinquante long centimètres de qui mesure avec une épais- flèche du nord-est au sud-ouest, indiquant la directiondu tir.


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